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BelleMuezza

La production de cacao menacée par le réchauffement climatique

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Si d'ici à 2050, la température globale augmente de 1 à 2°C, certains pays comme le Ghana ou la Côte d'Ivoire verront leur production de cacao menacée. Cette alerte est émise dans un rapport publié par l'International Center for Tropical Agriculture.

Des chercheurs de l'International Center for Tropical Agriculture (CIAT), basé en Colombie, ont publié un rapport dans lequel ils révèlent la menace qui pèse sur la production de cacao de certains pays d'Afrique, tels la Côte d'Ivoire ou le Ghana. Si en 2050, la température augmente de 2°C comme le prévoient les experts, certaines zones d'Afrique de l'Ouest deviendront impropres à la production de cacao, alertent les chercheurs sur le site Internet du CIAT.

Comme le souligne Le Dr Peter Laderach, l'auteur principal de l'étude publiée jeudi, la hausse des températures a déjà un impact sur les cultures de cacao de quelques zones d'Afrique de l'Ouest. Or les petits exploitants agricoles de Côte-d'Ivoire et du Ghana assurent à eux seuls plus de la moitié de la production de cacao mondiale. En Côte d’Ivoire, cette culture représente 7,5% du PIB, tandis qu'au Ghana, elle compte pour 3,4%.

La rapport prévoit que les zones les plus propices à la culture de cacao seront celles situées à des altitudes plus élevées. "Mais le problème est que la plus grande partie de l'Afrique de l'ouest est relativement plate" explique le Dr Laderach. En outre, la recherche de nouvelles zones pour la culture de cacao pourrait engendrer un important déboisement, la destruction d'aires protégées et d'habitats importants pour la flore et la faune. Le rapport préconise donc de se concentrer sur les zones déjà existantes, en diversifiant les cultures des exploitants locaux, mais aussi par exemple, en plantant des arbres dont les feuilles protègeront les plants de cacao de la chaleur.

Maxisciencdes 08/10/2011

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Le CCN-51 est un cacao hybride équatorien, longtemps méprisé en raison de son acidité. On le voit aujourd'hui devenir l'étoile montante des marchés de matières premières.

La production de cette variété a quintuplé entre 2005 et 2013, passant de 20.000 à 100.000 tonnes annuelles en Équateur, représentant la moitié des 205.000 tonnes de cacao (pour un total de 532 millions de dollars) exportées l'an dernier par ce petit pays parmi les leaders mondiaux du secteur.

Une cabosse de cacao de variété CCN-51, chargé de ses fèves (c) Afp

Une croissance impensable quand en 1965 l'agronome équatorien Homero Castro a croisé plusieurs variétés pour combattre les épidémies frappant les variétés traditionnelles : Le résultat fut le CCN-51 (Collection Castro Naranjal), un hybride résistant né du croisement des variétés Iquitos (Equateur-Pérou, 45,4%), Criollo (Amazonie, 22,2%) et Amelonado (Ghana et Amérique centrale, 21,5%).

Mais l'industrie mondiale l'a marginalisé, en raison de son acidité et de son amertume, des caractéristiques qui allaient à l'encontre des standards des cacaos fins. "Il n'a pas les saveurs secondaires: florales, fruitées, de noix, qu'a un vieux cacao. C'est un problème de qualité", tranche Santiago Peralta, chocolatier équatorien primé avec sa marque Pacari.

Alma Mulalic and Yann Fauché Photo d'un cacaoyer en Guadeloupe. Les fruits s'appellent des cabosses. CC BY-SA 3.0

Mais les producteurs de cet hybride rejettent les critiques. Et considèrent surtout leur produit comme une planche de salut pour un marché qui ne parvient pas à satisfaire toute la demande mondiale : selon l'Organisation internationale du cacao, le déficit s'est élevé à 174.000 tonnes en 2013.

"Le CCN-51 devient le sauveur de l'industrie du chocolat et va générer un boom pour le développement agricole équatorien", soutient Vincent Zeller, troisième exportateur de cacao du pays, derrière les multinationales Nestlé et Transmar.

La consommation de cacao augmente plus vite que sa production, raison pour laquelle les leaders mondiaux du marché, la Côté d'Ivoire et le Ghana, cherchent a augmenter leur productivité en passant 400 à 600 kg par hectare et par an, selon les exportateurs équatoriens.

Pour voir la fiche technique du cacao issu du CCN-51 : cliquez ICI

Sciences et avenir 9mai2014

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Berceau du cacao, l'Amérique latine est largement distancée en termes de volumes par l'Afrique de l'Ouest, mais l'augmentation mondiale de la demande, notamment asiatique, pourrait constituer un nouvel eldorado pour la région, qui produit des fèves de meilleure qualité.

 Des sacs de cacao à la compagnie d'export Inmobiliaria Guangala à Guayaquil, à Quito, le 3 mai 2014 (c) Afp

[...]L'Amérique latine représentera 16% de la production mondiale en 2013/2014, soit environ 666.000 tonnes sur 4,1 millions, après une petite baisse de régime par rapport à la campagne précédente, selon l'Organisation internationale du cacao (ICCO), basée à Londres.

Mais le même organisme souligne que la dernière campagne mondiale s'est caractérisée par un déficit d'environ 175.000 tonnes de cacao, dû en partie à une sécheresse en Afrique, pour un marché mondial du chocolat estimé à 80 milliards d'euros. Conséquence : les cours ont explosé...

 Thomas Plugh, spécialiste en matières premières agricoles chez le conseiller britannique en investissements Capital Economics, s'attend lui "à une croissance raisonnablement forte de l'offre latino-américaine au cours des prochaines années". "La demande de cacao des pays émergents progresse fortement, notamment en Chine" doublée d'un "retour ferme" des consommateurs traditionnels (l'Europe, suivie de l'Amérique du Nord), indique de son côté Florence Pradier, secrétaire générale du Syndicat du chocolat Alliance 7 à Paris. (Photo Cabosses (fruits) de cacaoyer, Tagishsimon / domaine public)

[...]L'offre mondiale de cacao est largement dominée par la Côte d'Ivoire (1,5 million de tonnes prévues en 2013/2014) et le Ghana (870.000 tonnes), mais l'Amérique latine peut tirer son épingle du jeu, si la demande augmente pour des cacaos de qualité. "La production pourrait changer en fonction de l'évolution du marché" pour ces cacaos fins, confirme à l'AFP Moises Gomez, de l'ICCO.

"Le cacao courant représente la majorité de la demande mondiale et provient principalement d'Afrique de l'Ouest. Le cacao fin, qui représente 5% de la demande, vient lui d'Amérique latine", explique-t-il.

"L'Europe est le plus gros acheteur de cacaos fins (...) Les Américains sont habitués à des chocolats à haute teneur en lait et en sucre, et pour cela, pas besoin de cacao d'excellente qualité. Mais quand quelqu'un veut un cacao sombre et avec des bonnes caractéristiques gustatives, il cherche un cacao latinoaméricain ou de Madagascar", renchérit-il.

"Les conditions climatiques et les sols sont ce qui contribue le plus aux saveurs" des cacaos, poursuit M. Gomez, qui rappelle que "des variétés de cacao fins ont été plantées en Afrique, mais sans atteindre les qualités de ceux d'Amérique".

Le forastero, le plus commun, mais surtout les criollo, trinitario, nacional, sans compter les hybrides : toutes les variétés s'épanouissent en Amérique latine.

  Et quasiment partout : Équateur et Brésil en tête, avec environ 200.000 tonnes par an chacun, mais également au Pérou, au Venezuela, en Colombie, en République dominicaine, en Amérique centrale et jusqu'au Mexique. Avec 63.000 tonnes produites en 2013, le Pérou illustre à la fois ce pari sur les cacaos de qualité et la difficulté à satisfaire l'appétit des acheteurs. (Photo : jeune garçon faisant sécher des fèves de cacao au Vénézuéla, Electrolito CC BY-SA 3.0)

C'est pas sorcier : cacao et chocolat 15/5/2013


Sciences et avenir 27/5/2014 - Wikipedia

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Une serre chaude et humide dans la froide Angleterre s'emploie à garder les plants de cacao exempts de toute maladie afin de préserver la très convoitée production mondiale de fèves brunes.

En cette matinée hivernale baignée de soleil, la température extérieure avoisine les 8 degrés Celsius mais elle est constamment maintenue au-dessus de 23°C à l'intérieur du Centre international de quarantaine du cacao (ICQC) et couplée à un niveau élevé d'humidité, comme sous les tropiques où pousse le cacao.

 Des plants de cacao dans une serre à Reading, à l'Ouest de Londres, le 18 février 2015 - Justin Tallis AFP

«Les plants de cacao sont assez difficiles à cultiver», explique à l'AFP Heather Lake, une technicienne, dans les locaux flambants neufs financés à parts égales par l'industrie britannique du chocolat et le gouvernement américain. «Ils n'apprécient pas lorsqu'il y a trop de soleil, ni quand il y a trop d'ombre. C'est assez difficile de reproduire le climat idéal», détaille-t-elle.

Situé dans le village d'Arborfield, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Londres, l'ICQC possède 400 variétés de cacaotiers dans une serre de quelque 1.000 mètres carrés. L'organisme, rattaché à l'université de Reading, est vieux de 30 ans. Les plants sont généralement collectés à l'état sauvage lors d'expéditions dans les tropiques au cours desquelles les chercheurs prennent des boutures et des graines de cacaotiers exempts de maladie. Ils proviennent aussi de transferts entre pays producteurs, qui demandent une mise en quarantaine à l'ICQC pour s'assurer de leur bonne santé. Le centre joue ainsi un rôle vital pour les pays producteurs sous pression d'une demande mondiale croissante, alimentée par l'émergence d'une large classe moyenne en Asie.

  20Minutes 22/2/2015


«Chaque pays producteur de cacao fait face à des défis spécifiques liés aux parasites, aux maladies, à de faibles rendements ou à des évènements climatiques extrêmes», explique Andrew Daymond, directeur de l'ICQC.
«L'objectif de base du centre est de permettre le déplacement sécurisé des plants de cacao d'une partie du monde à une autre», ajoute-t-il.

Le cacao est originaire d'Amérique du Sud mais il est maintenant majoritairement produit en Afrique de l'Ouest, région qui pèse 73% de la production mondiale selon l'Organisation internationale du cacao (ICCO). Près de 16% sont encore cultivés en Amérique du Sud tandis que 11% le sont en Asie. Cette très forte concentration de la production -la Côte d'Ivoire et le Ghana représentent 60% de la production mondiale- la rend particulièrement vulnérable.


Ainsi, les cours du cacao avaient bondi en septembre (à près de 3.400 dollars la tonne à New York) en plein développement de l'épidémie Ebola, qui menaçait d'atteindre les deux principaux producteurs. En l'absence de contamination, les prix sont retombés mais ont tout de même gagné 15% sur l'année 2014, après avoir grimpé de 25% en 2013.


Au Royaume-Uni, où il n'y a ni insectes nuisibles ni maladies pouvant affecter le cacao, le centre peut développer en toute tranquillité des variétés résistantes avant de les expédier dans le monde entier. «Quand nous exportons, nous coupons des petites branches d'un arbre. Nous enlevons toutes les feuilles et nous envoyons seulement un bâton», détaille Mme Lake. Les pays producteurs peuvent ensuite développer des plants génétiquement identiques à celui dont ils ont reçu un prélèvement.

L'ICQC s'emploie aussi à étudier les effets du changement climatique et voudrait développer de nouvelles variétés plus résistantes à la sécheresse. De quoi contribuer à rendre le prix de la boîte de chocolats plus abordable.




20 Minutes 22/2/2015

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