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Du souffre dans une montagne de déchets à Limeil Brévannes (94)

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Montagne de déchets : le maire de Limeil prêt à évacuer la population



Joseph Rossignol est en alerte. Le maire de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) a envoyé ce lundi matin une lettre en urgence à Nathalie Kosciuscko-Morizet, ministre de l’Ecologie, pour lui demander les dispositions immédiates qu’il devait prendre par rapport aux odeurs de souffre qui touchent les riverains de la montagne de déchets industriels entreposés sur sa commune.

ARCHIVES. LP/CHRISTINE


L’élu se dit prêt à évacuer les riverains directs s’il n’a pas de réponse rapide.

Depuis le mois d’août, les habitants sont gênés par une odeur de souffre qui provient des eaux de ruissellement de la montagne. L’élu a fait réaliser des mesures dans l’eau et l’air. Les derniers résultats qui viennent de lui parvenir sont alarmants: «Alors que le risque mortel est de 300 ppm, la sonde enregistre parfois 1 200 ppm de souffre, indique-t-il. Certes, ces mesures sont prises dans les regards d’eau pluviale, mais certaines (plus de 600 ppm) à proximité immédiates des habitations. Je ne peux pas attendre comme cela...»

Ces mesures sont en contradiction avec celles réalisées par la société chargée du suivi du chantier.


Le Parisien.fr 24/10/2011

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La montagne de déchets qui s'est accumulée à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), près de Paris, et dont l'Etat supervise l'évacuation, continue de constituer "un risque sanitaire", a estimé lundi le maire de la ville qui affirme disposer de résultats d'analyses "alarmants".

"Je n'ai aucun élément me permettant d'être rassuré par rapport aux risques concernant la population", a écrit le maire (PG) Joseph Rossignol dans un courrier à la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'était rendue sur place pour dénoncer un "scandale" environnemental.

"Je vous demande quelles dispositions immédiates je dois prendre m'apprêtant à évacuer les personnes se trouvant à proximité du chantier d'évacuation", a ajouté l'édile, précisant à l'AFP qu'il se refusait à "jouer avec la vie des gens".

Depuis mi-octobre, l'Etat a lancé les travaux d'évacuation de cette montagne de 150.000 m3 de déchets industriels qui s'étend sur 25 m de haut et 200 m de long et qui a valu à son gérant d'être condamné à 18 mois de prison avec sursis. Le coût des travaux est estimé à 14 millions d'euros.

Dans son courrier, le maire s'inquiète du rejet dans les égouts des eaux utilisées pour circonscrire les départs de feu sur la montagne et qui seraient chargées de sulfure d'hydrogène, un gaz potentiellement mortel.

"Les résultats enregistrés sur deux semaines (...) sont alarmants", a affirmé M. Rossignol qui a diligenté ses propres tests.

Selon l'édile, les eaux rejetées contiendraient 1.200 ppm (parties par million) de sulfure d'hydrogène alors que le "risque mortel" serait atteint à 300 ppm.

Selon la préfecture du Val-de-Marne, "les teneurs mesurées ponctuellement, par l'entreprise diligentée par le maire, proviennent de sondes placées à l'intérieur du réseau d'évacuation des eaux pluviales, dans un milieu confiné".

"Il ne s'agit donc pas de teneurs mesurées à l'air libre : de ce fait il n'y a pas de risque pour la population", a affirmé la préfecture dans un communiqué, tout en annonçant le renforcement du dispositif de traitement des eaux déjà en place sur le site afin d'abaisser "le seuil des rejets de soufre".

La surveillance de la qualité de l'air sera également complétée par de "nouveaux dispositifs", a ajouté la préfecture dans un communiqué transmis dans la soirée.

Le maire a pour sa part annoncé à l'AFP qu'il allait procéder à de nouvelles analyses portant sur les émanations des égouts et qu'il n'hésiterait pas "faire évacuer" une partie des habitants si la concentration de sulfure d'hydrogène dépassait 10 ppm.

Les résultats devraient être connus dans les deux prochains jours.

Scienceset Avenir 24/10/2011

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Ce sont deux chantiers séparés de quelques mètres mais que tout oppose : à 15 km au sud-est de Paris, le premier éco-quartier "low cost" de France se construit en face d'une vaste montagne de déchets dont l'Etat a commencé l'évacuation sur fond de craintes sanitaires.

Les premiers habitants de ce quartier de 1.250 logements à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), qui produira plus d'énergie qu'il n'en consomme, sont attendus à l'été, au moment où les 150.000 m3 de déchets qui se sont accumulés illégalement ici depuis 2009 devront avoir été évacués.

"Cette montagne n'est pas du meilleur effet pour un éco-quartier", grince le maire (Parti de gauche) de la ville, Joseph Rossignol, qui dit avoir longtemps bataillé contre l'indifférence de l'Etat.

Son combat a porté. Début septembre, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé les travaux d'évacuation en dénonçant un "scandale" face à cet amas de déchets qui a valu 18 mois de prison avec sursis à l'ex-gérant du site.

Bientôt, une centaine de camions viendront chaque jour, aux frais de l'Etat, évacuer cette montagne haute de 25 m dont les odeurs nauséabondes continuent d'inquiéter le maire, qui a récemment menacé d'évacuer un quartier de sa ville.


"Je n'ai aucun élément me permettant d'être rassuré par rapport aux risques concernant la population", a écrit l'édile lundi dans un courrier à "NKM" où il affirme avoir relevé une concentration anormale d'un gaz nocif dans les eaux qui ruissellent de la décharge.

Selon la préfecture, ces mesures ont été faites dans les égouts alors que les tests à l'air libre ne montrent "aucun danger pour la santé". "Il ne faut pas favoriser les phénomènes de panique", a tranché jeudi le préfet Pierre Dartout, en annonçant un renforcement du dispositif de surveillance.

Ce nouveau coup de chaud ne tombe pas au meilleur moment, ni au meilleur endroit.

A quelques mètres de la décharge et de ses fumerolles grisâtres, une forêt de grues et une escouade de camions s'activent pour donner naissance à un éco-quartier qui se veut exemplaire.

Des prix au m2 plafonnés, une centrale bio-masse, 6.000 m2 de panneaux photo-voltaïques, des espaces verts, partage entre logement privé et social... "C'est un projet inédit et citoyen", affirme Raymond Deby, responsable chez Constructa, un des promoteurs-constructeurs.

De l'aveu général, les logements sont partis comme "des petits pains". Mais la montagne de déchets a gâché la fête.

"Il a fallu se battre. Les promoteurs nous annonçaient que la décharge allait partir mais il ne se passait rien", dit Pierre Sergent, président d'une association de futurs propriétaires dont certains ont acheté sur plans. "Il y a eu beaucoup de colère. Certains affirmaient avoir été trompés", assure-t-il.

Les promoteurs rappellent, eux, que les bureaux de vente se trouvaient à 100 mètres de l'éco-quartier. "Nous n'avons jamais caché la montagne de déchets. Et on a toujours toujours dit aux acheteurs: +allez sur place+", assure Lise Garnier, de Bouygues Immobilier. "On continuera de vérifier que tout se passe bien pour nos acquéreurs", poursuit-elle, reconnaissant que ce dossier n'était "pas simple".

Les travaux d'évacuation estimés à 14 millions d'euros ont calmé les esprits. Selon le préfet, le chantier sera achevé à temps, "en mars-avril". Quant au maire, il assure que les pollutions souterraines issues de la décharge s'écoulent en direction opposée de l'éco-quartier.

Le principe de précaution n'est toutefois pas oublié: les habitants n'auront pas le droit de planter des légumes dans leur éco-quartier pour les consommer.

Sciences et Avenir 28/10/2011

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La montagne nauséabonde de déchets industriels dans le Val-de-Marne qui avait
déclenché la colère du gouvernement a été totalement évacuée, après cinq mois
d'un chantier qui aura coûté près de 20 millions d'euros, a-t-on appris jeudi de
sources concordantes.


"Le dernier camion est parti vendredi" 4 mai, a indiqué à l'AFP Olivier
Huisman, secrétaire général adjoint de la préfecture du Val-de-Marne en charge
de l'environnement.

"Il reste quelques blocs de béton qui pour certains seront concassés sur
place et pour d'autres serviront pour bloquer l'accès au terrain", a-t-il
poursuivi.

Au total, 160.000 m3 de déchets industriels, dont 900 m3 amiantés, ont été
évacués vers quatre sites habilités de la région, pour faire disparaître du
paysage de la commune de Limeil-Brévannes ce "volcan" de 25 mètres de haut sur
200 mètres de long, qui dégageaient des odeurs nauséabondes.

Début septembre, la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait
dénoncé "un scandale" environnemental à propos de cette montagne qui a valu à
son ex-gérant d'être condamné à 18 mois de prison avec sursis.

L'entrepreneur, Patrick Bueno, par ailleurs joueur de poker international, a
fait appel de cette décision, qui doit être examiné le 29 mai par la cour
d'appel de Paris.


Sciences et Avenir 10/05/2012

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