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Zoo de Beauval : Actualités, naissances... etc...

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Un bébé rhinocéros blanc voit le jour au zoo de Beauval


Dimanche 16 octobre, un bébé rhinocéros blanc est né au zoo de Beauval dans le Loir-et-Cher. C'est le premier à naitre depuis 2009 pour cette espèce menacée à l'état naturel par le braconnage.

C'est un évènement rare qui s'est produit le dimanche 16 octobre au zoo de Beauval dans le Loir-et-Cher. Satara, la femelle rhinocéros blanc du parc, a mis au monde aux alentours de 4H30 un adorable bébé de près de 80 kilogrammes. Une naissance qui n'a présenté aucun souci et nécessité aucune aide pour ce petit mâle qui est aujourd'hui en pleine forme. Resté auprès de sa mère, il est même d'ors et déjà visible dans la maison de la Savane où les visiteurs peuvent l'observer téter à travers les immenses vitres.

Il s'agit de la deuxième naissance de rhinocéros blanc depuis que les animaux sont arrivés en 2000 au zoo de Beauval. En effet, un premier mâle, baptisé Kanty a déjà vu le jour en novembre 2009, agrandissant une première fois la famille du parc. Pour l'heure, néanmoins, le nouveau-né n'a pas encore de prénom et ne possède pas non plus de corne. Celle-ci n'apparaitra sur le bout de son nez qu'au bout de 3-4 mois, pour atteindre une taille maximale d'environ 70 centimètres.

Espèce rare en milieu naturel, le rhinocéros blanc est un animal aux moeurs d'ordinaire calmes et discrètes mais avec ses quelque 3 tonnes, il peut devenir dangereux lorsqu'il se met à charger à l'aveuglette. Pourtant, il est aujourd'hui de plus en plus menacé, notamment par les braconniers qui en veulent à sa précieuse corne mais aussi par une destruction de son habitat. Ainsi, depuis plusieurs années, le rhinocéros blanc fait l'objet d'un Programme d'Elevage Européen (PEE) destiné à favoriser leur reproduction, habituellement difficile dans les parcs zoologiques. "Les deux naissances survenues à Beauval apportent un véritable message d'espoir pour la pérennité de l'espèce !", a précisé le zoo sur son site.  

Maxisciences 25/10/2011

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Le prêt de deux pandas par la Chine au zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher, a été retardé à cause de la crise en Grèce qui a bousculé l'ordre du jour du G20, a indiqué lundi à Pékin Nathalie Kosciusko-Morizet.
Alors que le zoo de Beauval devait accueillir les deux animaux, leur voyage a été repoussé par la crise de l'euro. "Les choses étaient très avancées. Malheureusement la crise grecque, la crise de la dette souveraine, les urgences du G20 n'ont pas permis d'avoir la dernière discussion qui était nécessaire entre le président Hu Jintao et le président Sarkozy", a déclaré lundi la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, au quatrième jour d'une visite en Chine.

La ministre espère que la venue des deux animaux pourra se finaliser dans les semaines qui viennent, d'autant que le "couple est identifié". Elle précise que l'espace d'accueil est construit. "Les Chinois l'ont visité et d'après le témoignage que j'ai entendu, ont dit que c'était le plus bel espace d'accueil qu'ils avaient vu en dehors de celui de Chengdu. Ils ont donc validé le projet" a détaillé Mme Kosciusko-Morizet, qui s'est rendue dimanche dans la réserve de pandas de Wolong, près de Chengdu dans le sud-ouest du pays. "Le panda est un animal tellement symbolique qu'un prêt de ce type nécessite en Chine un accord du plus haut niveau. C'est la raison pour laquelle il manque encore le dernier signal", a-t-elle expliqué.

En janvier, la Chine avait annoncé à l'occasion d'une visite d'Etat du président Hu Jintao aux Etats-Unis qu'elle prolongeait de cinq ans le prêt de deux pandas au zoo de Washington. Il ne reste plus que 1.600 pandas en liberté dans le monde et quelque 300 en captivité, essentiellement en Chine.

TF1.fr actualités - news 07/11/2011


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La fragilité économique actuelle de la zone euro a complètement laissé pour compte les deux pandas chinois qui doivent être prêtés à prix d’or par la Chine à la France. Le referendum grec a retenu toute l’attention des présidents français et chinois faisant oublier les deux animaux.

Nicolas Sarkozy et Hu Jintao, les présidents français et chinois, ont concentré leur attention sur le sort de la zone euro au lendemain de l’annonce du referendum grec, lors du sommet du G20 à Cannes, début novembre. Ils ont ainsi complètement oublié que leur rencontre devait décider du sort... de deux pandas géants.

En Chine, il ne reste en effet plus que 1.600 individus encore en liberté et qui sont aujourd'hui mis en danger par les coupes de forêts de bambous, leur habitat naturel.

Le prêt chinois de ces deux pandas, négocié au plus haut niveau de part et d'autre, devait être annoncé en marge de la rencontre bilatérale entre les présidents français et chinois. Les détails de cet accord comme par exemple l'identité et l'âge des pandas, destinés au zoo de Beauval, dans le centre de la France, vont rester confidentiels. Ils le seront jusqu'à ce que le chef de l'Etat chinois donne son accord au prêt, signe de l'importance accordée par Pékin à "la diplomatie du panda".

Pour l’heure, les deux mammifères mâchonnent donc des bambous dans le centre d'élevage des pandas de la ville de Chengdu (sud-ouest), où ils doivent être séparés des autres animaux pendant trois mois avant d’être emmenés en France. Ils consomment en moyenne 100 kilos de bambous par jour mais n'en avale que le cœur après avoir recraché l'écorce. Résultat : 30 kilos d'excréments par jour et par panda.

Li Mingxi dirige le centre où 108 pandas âgés de quelques mois à 27 ans mangent, dorment et grimpent aux arbres dans des enclos verdoyants. Il avoue ne pas savoir grand chose du couple de pandas destiné à la France, qu'il qualifie "d'affaire au niveau de l'Etat", mais confie tout de même que les deux mammifères ont droit à "un traitement spécial" avant de partir.

Ce ne serait pas une première puisque la Chine a loué des dizaines de pandas à d'autres pays ces dernières décennies. Etats-Unis, Thaïlande, Singapour, Espagne, Autriche ou encore Japon ont ainsi profité des animaux chinois.

En revanche, il s'agira des premiers pandas géants chinois à se retrouver dans un zoo en France depuis la mort de Yen Yen en 2000 au zoo de Vincennes, près de Paris. Il avait été "donné" par Pékin sous le président Georges Pompidou dans les années 1970 avec un autre panda, mort peu après son arrivée.

On ignore quel est le coût du "prêt" au zoo de Beauval, mais on sait déjà que l'Ecosse va débourser 770.000 euros chaque année pour recevoir deux autres pandas au zoo d'Edimbourg. En France, ils devraient en plus être accompagnés par au moins deux "experts vétérinaires" chinois qui se relaieront tous les six mois, a dit M. Li. Vu la durée des négociations, et le coût élevé de la location des pandas chinois, le zoo de Beauval espère que les mammifères noirs et blancs de près de 150 kilos attireront un nombre accru de visiteurs, rapporte TV5monde.

Prêtés pour une dizaine d’années, pendant leur séjour à l'étranger, les animaux sont poussés à se reproduire même si un bébé panda rentrerait avec ses parents en Chine. "En terme de reproduction, la chose la plus importante est qu'ils s'aiment", explique M. Li. "C'est la même chose pour les êtres humains, parfois vous aimez quelqu'un, mais cette personne ne vous aime pas en retour".

"L'espace d'accueil est construit", a dit début novembre la ministre française de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet qui s'est rendue dans la réserve de pandas de Wolong, près de Chengdu. "Les Chinois l'ont visité et ils ont dit que c'était le plus bel espace d'accueil qu'ils avaient vu en dehors de celui de Chengdu". Elle a également expliqué que "le panda est un animal tellement symbolique qu'un prêt de ce type nécessite en Chine un accord du plus haut niveau. C'est la raison pour laquelle il manque encore le dernier signal".

Maxisciences 30/11/2011

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Le zoo français de Beauval (centre) a signé samedi à Pékin avec l'Association chinoise des jardins zoologiques un accord pour recevoir un couple de pandas géants pendant dix ans, a constaté l'AFP.

La France ne compte plus de pandas dans ses zoos depuis le décès de Yen Yen il y a 11 ans et devrait maintenant recevoir "dans les semaines qui viennent" les deux ursidés âgés de trois ans, selon Rodolphe Delord, directeur du ZooParc de Beauval.

Yuanzi (fils aîné de Yuan, nommé d'après sa mère Yuanyuan) et Huanhuan, la femelle, sont tous deux nés en 2008, l'année des Jeux olympiques de Pékin. Ils se trouvent actuellement dans la Base de recherche pour la reproduction des pandas, à Chengdu (sud-ouest).

L'annonce du prêt aurait dû intervenir lors du sommet du G20 à Cannes, début novembre, mais a été différée à cause d'un calendrier surchargé par la crise de la dette doublée d'une crise politique en Grèce, a rappelé M. Delord.

Il a précisé que les pandas prêtés aujourd'hui par la Chine n'étaient plus des "cadeaux" comme les deux offerts au début des années 1970 au président Georges Pompidou par Pékin et dont Yen Yen était le dernier survivant.

Le texte signé samedi est un "accord de coopération dans le domaine de la recherche et de la protection des pandas géants". Le montant de la somme versée par le zoo de Beauval à la Chine n'est pas rendu public.

Le ZooParc situé près de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), qui attire aujourd'hui 600.000 visiteurs par an, espère en recevoir au moins 100.000 supplémentaires grâce au couple d'ursidés, a indiqué Delphine Delord, directrice de la communication et soeur de Rodolphe.

"Ces animaux viennent chez nous pour la conservation, la recherche et la reproduction et nous allons tout mettre en oeuvre pour qu'ils aient très vite des bébés", selon M. Delord.

Les pandas atteignent leur maturité sexuelle vers l'âge de cinq à six ans mais ont souvent du mal à se reproduire en captivité.

Si le couple est fécond, ses descendants repartiront en Chine quand ils auront atteint l'âge de trois ans, selon les termes de l'accord.

Un avion spécial sera affrété pour transporter Yuanzi et Huanhuan de Chengdu à l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle, où une cérémonie d'accueil doit être organisée. Les pandas seront ensuite acheminés sous escorte policière au zoo de Beauval.

Symboliquement, les Chinois pourraient délivrer l'autorisation de sortie afin que les deux pandas quittent la Chine pour la France le 27 janvier, le jour du 48ème anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques entre les deux pays, a estimé M. Delord.

En Europe, seuls Madrid, Vienne, Berlin, et bientôt Edimbourg, hébergent actuellement des pandas, selon le directeur du zoo du Beauval.

Sciences et Avenir 03/11/2011

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Après le zoo d'Edimbourg en Ecosse, c'est au tour du ZooParc de Beauval situé dans le Loir-et-Cher d'accueillir des pandas géants, emblème national chinois. A cette occasion, Rodolphe Delord, directeur général du zoo a accepté de répondre aux questions de Maxisciences pour revenir sur le projet et la prochaine venue des animaux.

Maxisciences : Pourquoi le zoo a t-il décidé d'accueillir des pandas géants ?

Rodolphe Delord : Ma mère qui est la fondatrice du zoo a toujours voué une véritable passion pour les pandas. Cet animal est le symbole des espèces menacées et c'est un emblème de la protection de la faune.

Le projet d'accueillir des pandas est né il y environ huit ans mais il n'a vraiment démarré que depuis cinq ans quand nous avons établi un protocole d'accord avec le centre de Chengdu en Chine. Le but était de créer un vrai projet de reproduction, de conservation et de recherche en milieu naturel.

Maxisciences : Justement, comment l'accord a t-il été mis en place avec la Chine ?

Rodolphe Delord : Il a fallu beaucoup de temps parce que le panda est un trésor national chinois. C'est un symbole d'amitié et de diplomatie auquel le pays tient beaucoup. Pour finaliser le projet, il a donc fallu qu'on reçoive l'accord des autorités chinoises et que le président Hu Jintao donne en personne son aval au président Nicolas Sarkozy.

Au départ, cela devait se faire au lendemain du G20 mais la crise a retardé la démarche et nous n'avons pu signer le 6 novembre comme c'était prévu. Il y a deux semaines, le président chinois a finalement donné son accord et nous nous sommes rendus le week-end dernier en Chine pour la signature.

Maxisciences : Que savez-vous des pandas choisis pour rejoindre le zoo ?

Rodolphe Delord : Ce sont deux adorables pandas âgés de 3 ans : la femelle s'appelle Huan Huan et le mâle Yuan Zi. Pour l'instant, nous ne savons pas quand ils arriveront. Sûrement dans les semaines à venir, début 2012, dès que le transport sera organisé et que les démarches administratives et sanitaires seront complétées.

Maxisciences : Comment le zoo a t-il préparé l'arrivée du couple chinois ?

Rodolphe Delord : Nous leur avons construit une vraie installation sur 30 hectares et nous avons essayé de récréer au mieux leur environnement.

Les pandas craignent beaucoup la chaleur donc l'installation est constituée de deux enclos externes où il y aura du brouillard artificiel et de deux enclos internes qui sont climatisés. Nous avons aussi conçu une salle vidéo et un laboratoire. Pour le décor, nous nous en sommes donnés à coeur joie en recréant un vrai quartier chinois avec des décors que nous avons acheté là bas : une pagode, des lions de marbre, des vases de porcelaine, etc.

Maxisciences : Comment les pandas seront-ils soignés et nourris ?

Rodolphe Delord : Les pandas se nourrissent exclusivement de bambou et en mangent plus d'une dizaine de kilos par jour. Donc nous avons importé du bambou que nous allons cultiver pour en avoir en quantité suffisante. Côté soins, plusieurs membres de l'équipe de Beauval sont partis en stage en Chine pour savoir comment prendre soin des animaux et les aider à bien s'adapter à leur nouvelle maison. Mais notre équipe sera aidée d'un soigneur et d'un vétérinaire spécialement venus de Chine et qui veilleront sur les pandas pendant 2 ans. D'après l'accord, les deux animaux resteront au minimum 10 ans à Beauval.

Maxisciences : Quels projets le zoo a t-il pour le couple chinois ?

Rodolphe Delord : La reproduction est évidemment notre but ultime. Pour l'instant, ils sont encore jeunes, ils n'ont que 3 ans alors que la maturité sexuelle des pandas se situe plutôt vers 5 ans. Mais nous espérons bien un jour accueillir un bébé panda. D'après notre accord avec le centre Chengdu, le petit restera chinois et repartira vers l'âge de 3 ans dans son pays d'origine.

Maxisciences : Quel message espérez-vous faire passer à travers la venue des pandas ?

Rodolphe Delord : Le panda géant figure sur la liste rouge des espèces menacées. Son arrivée au parc va donc nous permettre de communiquer encore plus sur la cause des espèces en danger et d'informer les visiteurs sur les problèmes environnementaux qui les menacent.

Nous sommes impatients que les deux pandas arrivent à Beauval et nous avons déjà prévu une vraie cérémonie et plusieurs évènements pour leur souhaiter la bienvenue.

Maxisciences 09/12/2011

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Le 20 juillet dernier, le ZooParc de Beauval (Loir-et-Cher) a accueilli un tout nouveau pensionnaire : un petit éléphanteau pesant pas moins de 155 kg pour 90 centimètres au garrot. Un beau bébé né d'une insémination artificielle.

C'est un heureux évènement que vient tout juste d'annoncer le ZooParc de Beauval situé à Saint-Aignan dans le Loir-et-Cher. En cette période estivale, les équipes ont en effet eu la joie d'accueillir un tout nouveau pensionnaire... de taille : un petit éléphanteau baptisé Rungwe (le nom d'un volcan en Afrique du Sud). Le bébé, un mâle est né le 20 juillet dernier vers 22h30 et a déjà des mensurations conséquentes, 155 kg pour 90 centimètres au garrot.

C'est l'une des femelles du zoo, N'Dala qui a donné naissance à Rungwe après 23 mois de gestation. Mais le bébé est loin d'être comme les autres puisqu'il s'agit du premier éléphanteau à être né d'une insémination artificielle.

Depuis mi-mai, les soigneurs veillaient ainsi à tour de rôle la future maman nuit et jour. "Les vétérinaires et l’équipe dirigeante de Beauval retenaient leur souffle pour que la mère, dont c’est le 1er petit (on dit qu’elle est primipare) accepte que son petit tète et fasse les bons gestes pour nouer la relation avec lui… Car dans la nature, un rejet par une mère primipare n’est pas rare", explique ainsi le zoo dans un communiqué.

Les équipes sont donc intervenues le moins possible lors de la naissance, afin de respecter au maximum l'instinct des animaux. Mais la mise-bas s'est finalement très bien passée, en moins d'une heure. De quoi réjouir les équipes du zoo qui ont ainsi pu célébrer l'arrivée du seul éléphanteau né en 2012 en Europe. "En France, la dernière naissance d’éléphant d’Afrique remonte à fin 2003 et le petit était issu d’une reproduction naturelle. Cette insémination réussie est porteuse d’un bel espoir pour lutter contre la rareté des naissances de cette espèce emblématique en parc zoologique", souligne le zoo.

Depuis le 20 juillet, le petit et sa maman sont restés à l'écart des yeux du public pour leur laisser un peu d'intimité et le temps de tisser des liens uniques et nécessaires au bon développement du bébé. Hier, Rungwe devait ainsi faire ses premiers pas dans l'installation des pachydermes. De quoi ravir les visiteurs malgré la maladresse et la timidité dont fait encore preuve le petit éléphanteau.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du ZooParc de Beauval : www.zoobeauval.com/

Maxisciences 07/08/2012

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Pendant les périodes de forte chaleur, les deux pandas chinois du zoo de Beauval à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) ont droit chaque jour à une distribution de glaces maison au miel et aux pommes, a-t-on appris vendredi auprès de la direction du zoo.

"Depuis hier (jeudi) on leur donne deux à trois fois par jour des glaces, en fait du miel et des pommes qui sont congelés dans des glaçons et qu'on fait nous-mêmes", expliqué à l'AFP le directeur du zoo, Rodolphe Delord.

Yuan Zi et Huan Huan ont droit à un dessert glacé dès que la température s'approche ou dépasse les 30 degrés, comme c'était le cas vendredi et quelques jours en juillet dernier.

Les deux plantigrades vedettes du zoo-parc sortent dans leur enclos extérieur toute la matinée, avant que le mercure ne grimpe trop. "Ils sont refroidis avec du brouillard artificiel et si la température monte trop, ils rentrent à l'intérieur où les installations sont climatisées à 20 degrés", détaille le directeur.

Ces glaces s'ajoutent au régime alimentaire quotidien de Yuan Zi et Huan Huan, qui dévorent chacun plus de 30 kilos de bambous chaque jour depuis leur arrivée à Beauval mi-février. "Ils vont très bien, ils ont pris 20 kilos depuis leur arrivée", souligne M. Delord.

Les autres animaux ne sont pas oubliés : tous les ours du zoo ont également droit aux glaces parfumées quand la température grimpe. Certains animaux doivent en outre rester à l'ombre pour éviter les coups de soleil, notamment Rungwe, l'éléphanteau d'Afrique né en captivité début août. "Même les éléphants peuvent attraper un coup de soleil", explique le directeur.

La fréquentation du zoo de Beauval a bondi de plus de 50% depuis l'arrivée des deux pandas géants, prêtés par la Chine pour dix ans, selon M. Delord.



Photo : zoo de Beauval

LE POINT.FR 17/08/2012

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Comme n'importe quel jeune couple commençant leur vie commune, Huan Huan et Yuan Zi se sont installés dans une nouvelle maison, vaquent à leurs occupations et auront peut-être bientôt un bébé.

Mais rien d'autre n'est normal à leur sujet. La résidence des pandas coûte plus d'un million de dollars par an et leurs moindres mouvements sont scrutés chaque jour par 10.000 humains. Quant aux espoirs de procréation, l'expérience de leurs congénères montre que l'échec est souvent au rendez-vous.

Yuan Zi ("Potelé" en chinois) et sa femelle Huan Huan ("Joyeuse"), arrivés en janvier et occupés 14 heures par jour à se nourrir, ne semblent pas préoccupés par la question, pas plus que les hordes de touristes fascinés par la vie indolente des pandas géants du zooparc de Beauval (Loiret).

Ils sont surveillés par des gardes et des caméras de sécurité et dans la journée la foule se presse pour les voir sommeiller ou avaler les glaces à la pomme et au miel fournies lors des grosses chaleurs.

"Ils mangent 35 kilos de bambou par jour et défèquent environ 30 kilos", explique le directeur du zoo, Rodolphe Delord.

Le zoo de Beauval (4.500 animaux) est classé parmi les 15 plus beaux du monde par le magazine Forbes Traveller, ce qui lui a valu d'accueillir l'an dernier 600.000 visiteurs. Et la fréquentation a encore grimpé de 50% ces derniers mois, grâce à l'attraction des pandas au doux pelage noir et blanc installés sur deux hectares ornés de pagodes et de lions en marbre.

Un gardien explique régulièrement au public que les pandas sont une espèce en danger dont il ne reste que 1.600 individus à l'état sauvage en Chine et 300 en captivité à travers le monde.

Huan Huan et Yuan Zi, qui viennent d'avoir quatre ans - l'âge de la maturité - viennent du centre de préservation des pandas de la province du Sichuan. Ils ont été prêtés pour dix ans à Beauval, qui paie à la Chine environ un million de dollars par an.

Le couple est un exemple de la "diplomatie du panda": en prêtant ces ursidés, l'objectif de la Chine est d'améliorer son image et de renforcer ses liens diplomatiques avec un pays étranger.

La pression sur le zoo de Beauval est forte pour restituer les animaux en bonne condition. "Nous sommes un peu stressés parce que nous sommes responsables d'eux", explique Astrid Bernasconi, l'une des gardiennes. Elle est également forte pour que le couple parvienne à procréer.

Mais les pandas en captivité sont notoirement réticents à se reproduire, comme le montre l'histoire de Bao Bao: ce plus vieux panda mâle au monde, cadeau de la Chine à l'ancien chancelier allemand Helmut Schmidt, est mort mercredi au zoo de Berlin à 34 ans, sans descendance malgré les nombreuses compagnes présentées depuis son arrivée en 1980.

Les exemples d'échec abondent. Un couple offert à la Grande-Bretagne en 1974 est resté stérile jusqu'à sa mort. Quant à celui offert à la même époque par le président Mao au président Georges Pompidou, il s'est révélé composé de deux mâles...

Parmi les méthodes destinées à inciter les pandas à s'accoupler figure la projection de vidéos montrant des congénères en pleine action, ou encore l'administration de vi*gra au mâle.

Mais l'équipe du zoo de Beauval - parmi laquelle deux Chinois qui resteront avec les pandas pendant toute la durée de leur séjour - a opté pour une méthode plus scientifique. Des prises de sang sont effectuées régulièrement pour ne pas manquer les 48 heures annuelles durant lesquelles la femelle est fertile.

Mais la méthode naturelle n'offre aucune garantie de succès: au zoo d'Edimbourg, le panda mâle Yang Guang (soleil) a bien récemment couvert d'attentions la femelle Tian Tian (douceur) durant les 48 heures fatidiques, mais l'accouplement n'est pas allé jusqu'à son terme.


SCIENCES ET AVENIR 25/08/2012

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Le 15 janvier dernier, cela a fait un an que les pandas géants Huan Huan et Yuan Zi sont arrivés au zoo de Beauval. Un anniversaire que le parc compte bien fêter en grandes pompes alors que les deux animaux se portent comme un charme.

On les retrouve aujourd'hui avec des kilos en plus mais toujours en pleine forme ! Le 15 janvier 2012, le zoo de Beauval a eu en effet le privilège, d'accueillir deux nouveaux pensionnaires de marque : un couple de pandas géants en provenance directe de Chine. Ce mois-ci, la femelle Huan Huan et le mâle Yuan Zi fêtent ainsi le tout premier anniversaire de leur arrivée en France.

"Cette année s'est très très bien passée, les pandas se portent bien et sont parfaitement adaptés", nous confie Rodolphe Delord, directeur du zoo de Beauval. Il faut dire aussi que les chiffres parlent d'eux mêmes. En un an, les animaux ont grossi de 15 à 20 kilos : Huan Huan pèse désormais 85 kg et Yuan Zi 95 kg. Chacun se nourrit de 20 kg de bambou par jour appartenant à une vingtaine d'espèces différentes. Entre deux dégustations, ils sortent ainsi jouer dans leur enclos extérieur et peuvent apprécier la neige qui est tombée en abondance dans le parc.

Les pandas sont des ours des montagnes, les températures hivernales ne les dérangent donc aucunement et ils n'hésitent pas à se jeter joyeusement dans la poudreuse. Mais les deux animaux ne font plus "chambre commune" aujourd'hui. "Nous les avons séparés, chacun est dans une partie de l'enclos. Le panda est un animal solitaire, il est donc naturel pour lui de rester seul. Nous ne les réunirons que lors des chaleurs", ajoute au téléphone le directeur.

Les fameuses chaleurs sont détectées par des prélèvements d'urine et de sang, ainsi que par le comportement des animaux mais Huan Huan et Yuan Zi étant encore jeunes (4 ans) , il est difficile de prévoir exactement quand elles vont survenir. Les soigneurs et dirigeants du zoo sont donc très patients et ne comptent pas précipiter les choses, bien que la reproduction soit l'un des objectifs de la venue des pandas en France. "Il faudra peut-être attendre 6 mois, 1 an, 2 ans", commente le directeur.

"Les pandas sont des animaux fabuleux, attendrissants et il est très agréable de travailler avec. Nous n'avons eu aucune difficulté, notamment grâce aux soigneurs spécialement venus de Chine et qui resteront encore un an à Beauval", nous précise Rodolphe Delord. Pour leur anniversaire, le zoo a donc décidé de faire les choses en grand et a organisé un après-midi festif pour les pandas. Il aura lieu samedi 26 janvier dans la partie chinoise qui accueillera dès 16h les visiteurs pour un goûter d'anniversaire.

"À 16h00, tous les visiteurs se placeront autour de l’enclos des pandas, munis d’une bougie scintillante pour réaliser une belle photo de cet événement. Pour l’occasion, l’entrée au ZooParc sera à 10 euros pour tout le monde ce jour-là", explique le parc dans un communiqué. Rodolphe Delord, sa soeur Delphine, directrice de la communication, et les soigneurs seront également là pour répondre à toutes les questions des visiteurs.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du zoo de Beauval : http://www.zoobeauval.com/

Quelques photos :








Le samedi 26 janvier, le zoo de Beauval organisera un grand goûter pour fêter l'anniversaire des pandas sous l'oeil des autres animaux de la partie chinoise, notamment les pandas roux...

Photos : ZooParc de Beauval




FUTURA SCIENCES 24/1/2013

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Les zoos d'aujourd'hui n'ont plus grand chose à voir avec ceux d'hier, on parle de parc animalier dans lesquels le bien-être des pensionnaires est privilégié. Le zooparc de Beauval (Loir-et-Cher) est devenu la plus grande maternité d'animaux sauvages de France avec 350 nouveau-nés chaque année.

Koalas, gorilles, tigres blancs, ces espèces menacées s'y reproduisent en captivité, fait rarissime il y a encore quelques années. C'est le travail minutieux des gardiens, vétérinaires et du directeur du parc, qui a été suivi par nos confrères de France 2. "Des animaux qui sont bien, un groupe bien formé, un mâle qui gère bien ses femelles et des femmes qui sont satisfaits du mâle et un environnement qui plaît aux animaux", voilà l'explication que donne le responsable animalier. Une banque de sperme pour l'insémination des éléphants existe en ce lieu. Voici le reportage : Cliquez sur le lien source, en bas à gauche, pour visionner la vidéo du reportage....





FRANCE TV INFO 22/4/2013

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Tours (AFP) - Un bébé rhinocéros indien est né il y a quinze jours au zoo de Beauval, a annoncé mercredi la direction du parc.

"C'est une femelle, elle pèse 30 kgs", a précisé à l'AFP Rodolphe Delord, directeur du parc. Salyane est née le 7 novembre à 1H30 du matin. "C'est une naissance exceptionnelle car la femelle Saathi (ndlr, la mère du bébé), née au zoo de Berlin, ne vit à Beauval que depuis quatre ans", a-t-il dit.

 Un bébé rhinocéros indien est né il y a quinze jours au zoo de Beauval, a annoncé mercredi la direction du parc. (c) Afp

Selon Rodolphe Delord, "il ne reste qu'environ 2.400 rhinocéros indiens dans la nature". Outre Beauval, un seul autre parc en France présente cette espèce, le parc zoologique de Cerza, à Lisieux (Calvados).

Le ZooParc de Beauval enregistre 350 naissances par an. Un tapir terrestre est né il y a une quinze jours.




Sciences et avenir 20/11/2013

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Le parc zoologique devrait mettre en service, en mars, une usine de méthanisation pour chauffer deux serres et produire de l'électricité.

Il y a trois ans, le Zooparc de Beauval, dans le Loir-et-Cher, décidait d'exploiter une matière première abondante et facile d'accès. Certes, la matière première en question n'est pas des plus ragoûtantes puisqu'il s'agit... des déjections des pensionnaires du parc.

 Un panda géant au zoo de Beauval en France CYRIL RUOSO


Pour tirer profit de cette manne, le parc a entamé, en juin dernier, la construction d'une unité de méthanisation pour un montant de 2,3 millions d'euros. Opérationnelle en mars 2014, elle sera alimentée avec le fumier des animaux mais aussi par les déchets verts produits par les 27 hectares du parc (tonte, taille des arbres…).

Ces déchets sont stockés dans des cuves, en présence de bactéries anaérobies (qui opèrent en l'absence d'oxygène). Après plusieurs heures de fermentation, la matière organique est réduite en un résidu riche en azote, phosphore, potassium, et calcium appelé "digestat". Cette digestion bactérienne dégage de grandes quantités de biogaz composé principalement de méthane (50 à 75% du volume) et de C02.

Ce méthane sera ensuite brûlé afin de chauffer deux bâtiments : la maison des éléphants, ainsi que la serre des gorilles dans laquelle évoluent également des lamantins. De quoi alléger de 20% la facture du parc qui utilise actuellement du gaz naturel pour chauffer les lieux.

 Le projet d'usine de méthanisation (Parc de Beauval)


Le parc espère ainsi traiter 11 000 tonnes de matière organique chaque année, provenant pour un peu plus de la moitié du retraitement des déchets du parc, et pour le reste, des agriculteurs locaux qui pourront y apporter leurs propres déchets fermentables. En contrepartie, ces derniers pourront récupérer le digestat qui constitue un excellent engrais.

De plus, une partie de l'énergie de cette combustion sera récupérée et transformée en mouvement via une turbine à vapeur, puis transmise à un alternateur qui produit alors de l'électricité revendue à EDF. Le parc estime ainsi à 1,9 GigaWatts la quantité d’électricité d'électricité produite par cogénération, soit de quoi alimenter en énergie 3000 foyers durant un an.  

Le jardin zoologique de Beauval a déjà installé en 2011, 280 m2 de panneaux solaires qui produisent 40 000 kw d’électricité par an, selon les chiffres communiqués par le parc.

 

BFMTV 16/1/2014



Sciences et avenir 22/4/2014

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Deux familles de petits singes rarissimes – sept tamarins-lions dorés et dix ouistitis argentés – ont été volés au zoo de Beauval à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher), indique le directeur de l'établissement, lundi 11 mai.

 Photo d'un tamarin-lion à tête dorée.  (JUAN-CARLOS MUÑOZ / BIOSPHOTO / AFP)

Le vol s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche. "Nous ne savons absolument pas comment un tel acte a pu se produire", explique Rodolphe Delord. Le zoo, doté de vidéosurveillance et d'un système d'alarme, est en effet surveillé par des "patrouilles de sécurité de jour comme de nuit (...). L'enquête est en cours. Nous attendons plusieurs visionnages de vidéosurveillance".

 Photo d'un tamarin-lion doré (Leontopithecus rosalia). Stavenn CC BY-SA 2.5

L'équipe du zoo nourrit de fortes inquiétudes après cette disparition. "Ce sont des singes extrêmement rares, extrêmement fragiles, qui font partie de programmes d'élevage internationaux et qui ne nous appartiennent pas", précise le directeur. "Les tamarins-lions dorés appartiennent au gouvernement du Brésil. C'est très dommageable pour la conservation de l'espèce. Ce sont des espèces extrêmement menacées".

 Photo d'un ouistiti argenté (Callithrix argentata ou Mico argentatus). NickW CC BY-SA 2.5

La rareté de ces animaux suggère que les voleurs "sont des connaisseurs [et qu'ils] savaient exactement lesquels prendre". Toutes les gendarmeries de France sont informées, ainsi que les services vétérinaires. Le temps presse. En effet, ces animaux sont très difficiles à nourrir et doivent être détenus par des spécialistes. Par ailleurs, "l'un des tamarins est sous soins intensifs. Il a une blessure importante à la queue. Il a besoin de soins quotidiens".

Les animaux volés sont "interdits à la vente, interdits à la détention. Sauf pour les parcs zoologiques qui ont les autorisations et les compétences pour les détenir". 

Rodolphe Delord lance donc un appel aux ravisseurs : "Je suis certain que les personnes qui ont dérobé ces singes vont revenir très vite à la raison et nous les rendre".


Francetv info 12/5/2015

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Un rapt aussi exceptionnel que cruel. Deux familles de petits singes très rares –sept tamarins-lions dorés et dix ouistitis argentés– ont été volés dans la nuit du samedi au dimanche 10 mai au zoo de Beauval à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher).

L'enlèvement, qui reste inexpliqué depuis son annonce, lundi, a ému les internautes. Le mot-dièse #Rendezlespetitssinges est devenu l'un des plus utilisés sur Twitter en France, mardi 12 mai. Delphine Delord, directrice de la communication du zoo de Beauval, fait part de son inquiétude à francetv info.




Francetv info : L’enquête a-t-elle avancé depuis l'annonce de l'enlèvement, hier ?

Delphine Delord : Non, nous n'avons pas d’autres éléments. Mais nos vétérinaires se tiennent prêts à intervenir pour prendre en charge les singes en cas d'appel des autorités, même si ces animaux ne sont ni dangereux, ni agressifs.

Francetv info : Existe-t-il un délai au-delà duquel la survie des animaux peut être compromise sans traitement approprié ?

Delphine Delord : Non. Ces animaux sont fragiles, nous sommes inquiets concernant leur régime alimentaire, qui est particulier, mais ces singes ne sont pas en danger de mort. L'un d'entre eux a besoin de soins vétérinaires à la queue, mais ses jours ne sont pas en danger.

Quoi qu'il en soit, ces animaux seront mieux traités chez nous que nulle part ailleurs. Nous connaissons leurs besoins, leur façon de vivre et leur biotope (environnement de vie).

Francetv info : Quel peut être le but recherché par les voleurs ?

Delphine Delord : J'ai baigné depuis l'enfance dans les parcs zoologiques, et non pas dans l'univers des collectionneurs privés. J'ignore donc quelles peuvent être les motivations. Mais on n'exhibe pas des singes comme s'il s'agissait des joyaux de la Couronne britannique ou de La Joconde ! Pour moi, il s'agit d'une pulsion d'autant plus irresponsable que les tamarins-lions dorés qui ont été dérobés sont classés sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Leur enlèvement est une meurtrissure, car les zoos du monde entier ont travaillé extrêmement dur, en collaboration étroite avec le gouvernement brésilien, pour sauvegarder cette espèce. Dans les années 1970, il n'en restait plus qu'environ 200. L'ambition était alors de réussir à rétablir une population de 2 000 tamarins-lions dorés dans le monde d'ici à 2020, sur une aire protégée de 20 km², au Brésil. En 2014, nous avons largement dépassé cet objectif, puisque 3 000 de ces animaux vivaient dans 40 km².

Le zoo de Beauval a pris toute sa part dans cette campagne : nous accueillons ces tamarins depuis 1993, et dix-huit sont nés chez nous, avant d'être envoyés dans d'autres zoos. C'était une grande victoire, qui rend le vol de ces singes encore plus criminel.

Francetv info : Ce vol a enclenché une grande vague de sympathie sur les réseaux sociaux. Comment les internautes peuvent-ils vous venir en aide ?

Delphine Delord : En continuant à en parler ! Qu'ils continuent à utiliser le mot-dièse #RendezLesPetitsSinges, il faut que cela rencontre un vrai écho sur les réseaux. Cela permet de prendre conscience qu'il ne s'agit pas d'animaux de compagnie.

On ne sait jamais. Peut-être qu'avec cette mobilisation, nos ravisseurs se sentiront coupables et déposeront les singes devant un poste de police.


Francetv info 12/5/2015

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Les voleurs n’ont qu’à bien se tenir: la twittosphère est en colère. Ce mardi après-midi, le hashtag #rendezlessinges est arrivé au premier rang des «trending topics» (sujets en pointe) en France sur Twitter, résultat d’une vague d’indignation à la suite du vol de dix-sept singes, tamarins-lions dorés et ouistitis argentés, au zoo-parc de Beauval dans le Loir-et-Cher.

  manya [size=11]@manya0marie[/size]
#rendezlessinges #Beauval 4:25 PM - 12 May 2015

Le zoo-parc de Beauval s’est félicité de cet engouement, qui pourrait aider les enquêteurs à remettre la main sur ces petits singes fragiles qui seraient en grave danger s’ils ne font pas l’objet de soins adaptés.


  ZooParc de Beauval [size=11]@zoobeauval[/size] : Merci merci merci !! Votre mobilisation massive peut changer les choses ! #rendezlessinges 4:25 PM - 12 May 2015

Le parc a même fait appel à l'un de ses pensionnaires stars, le panda Yuan Zin, plus connu sous le nom de Rondouillard, pour mobiliser le Web.

 Rondouillard [size=11]@Rondouillard[/size] : RT pour que le @zoobeauval retrouve les singes volés. Solidarité avec mes cousins. #rendezlessinges #teambambou 3:32 PM - 12 May 2015


20 Minutes 12/5/2015

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Les premiers éléments de l'enquête ont révélé comment les ravisseurs s'y sont pris pour pénétrer dans le zoo et s'emparer des singes.

Le vol de deux familles de petits singes rarissimes - sept tamarins-lions dorés et dix ouistitis argentés - dans la nuit de samedi 9 à dimanche 10 mai 2015 au zoo de Beauval à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher) était "une opération planifiée", ont souligné mardi 12 mai le chef des enquêteurs de la gendarmerie et la procureure de Blois. "Ce sont des singes extrêmement rares qui font partie de programmes d’élevage internationaux. Les tamarins-lions dorés appartiennent au gouvernement du Brésil. Ce sont des espèces extrêmement menacées", a souligné le directeur du zoo de Beauval, Rodolphe Delord, pour qui les voleurs "sont des connaisseurs". "Ils savaient exactement lesquels prendre", a-t-il assuré à l'AFP.

 Parmi les singes volés, des ouistitis argentés. ©️Thomas Marent / Minden Pictures / Biosphoto / AFP

Le vol de ces animaux protégés par la Convention de Washington "était relativement facile à condition d'avoir connaissance des lieux", a estimé la procureure de la république de Blois, Dominique Puechmaille, lors d'une conférence de presse avec le lieutenant-colonel Eric Chuberre, commandant du groupement de gendarmerie du Loir-et-Cher. "Une effraction a été relevée sur une grille du parc et un cache a été apposé sur une caméra de vidéosurveillance", a indiqué la magistrate. Une fois dans la place, il a suffi de déboulonner du sol quatre "niches servant de refuge aux animaux et dans lesquelles ils passent la nuit", a poursuivi Mme Puechmaille. Ces quatre cages, d'environ 50 centimètres sur 50 ont pu ensuite être aisément emportées, a-t-elle souligné. 

Outre les petits primates, deux tortues ont également été volées, mais ne bénéficient a priori d'aucune protection particulière. Le préjudice total est estimé à 200.000 euros. Le directeur de conservation et de collection scientifique du zoo de Beauval, Eric Bairrao, s'est déclaré "déprimé" après la disparition des animaux : "Nous avions ici le plus grand groupe européen de ouistitis argentés dans une seule famille".

Les enquêteurs, qui n'écartent aucune piste entre commande d'un collectionneur et opération commando destinée à alimenter le marché noir des animaux rares, ont procédé à des prélèvements ADN et visionnent des heures d'enregistrement des caméras du zoo restées en fonction. "Une dizaine de soigneurs seulement sur environ 500 employés du parc ont normalement accès au site concerné", a indiqué le lieutenant-colonel Chuberre. 

"Toutes les gendarmeries de France et les vétérinaires ont été alertés et la vigilance a été renforcée aux frontières", a averti le gendarme. "Il est indispensable que nous retrouvions ces animaux extrêmement rapidement. Ils sont très difficiles à nourrir. Ce sont des singes qui doivent être détenus par des spécialistes", a averti M. Delord. 

Sur les réseaux sociaux, c'est aussi la mobilisation. Le hashtag "RendezlesSinges" (#RendezlesSinges) fait fureur sur Twitter où de nombreux messages de soutien ont été adressés au zoo de Beauval, qui a tweeté "Merci merci merci!! Votre mobilisation massive peut changer les choses !"

Selon le bulletin "À la trace" (édité par l'Association Robin des Bois) d'information et d'analyses sur le braconnage et la contrebande d'animaux, de nombreux vols du même type ont été commis en Europe ces dernières années. La publication rappelle :

-  le vol en octobre 2013 de plusieurs ouistitis dans un zoo des Iles Canaries (Espagne) 

-et de cinq tamarins en avril 2014 au zoo de Blackpool (Royaume-Uni). 

- "En 2011, deux tamarins empereurs et deux cercopithèques de l’Hoest avaient été volés au zoo de Lyon (France) et retrouvés peu après", relève encore "A la trace".

Hors d'Europe, les vols se multiplient aussi 

- vol de huit tortues léopard du Cap dans un zoo en Australie en mars 2014, 

- vol d’un jaguar dans un zoo en Afrique du Sud en novembre 2014, 

- vol de quatre ouistitis à pinceaux blancs au zoo de Johor en Malaisie fin 2014, 

- vol d’un tigre, d’un léopard et d’un jaguar en Arabie Saoudite en février 2015", énumère "A la trace".

Au zoo de Beauval, où est conservé le seul couple de pandas géants de France, les mesures de sécurité ont été renforcées dès la découverte du vol "et les relations entre la direction du parc et la gendarmerie ont été intensifiées", a relevé le lieutenant-colonel Chuberre.

Cliquez ICI pour accéder aux  numéros du bulletin "A la Trace : du numéro 1 au numéro 8, le dernier paru.

Sciences et avenir 13/5/2015

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Dix-sept singes dans la nature. Dans la nuit de samedi à dimanche, sept tamarins-lions dorés et dix ouistitis argentés ont été volés au zoo-parc de Beauval. Une enquête est en cours pour tenter de retrouver les animaux à la santé fragile. 


«Ce vol est surtout dramatique pour la conservation de l’espèce, se désole Rodolphe Debord, directeur du zoo-parc de Beauval. Ces singes sont très rares et menacés, il est interdit de les vendre et de les détenir sans autorisation spéciale».


 
Un ouistiti argenté et un tamarin llion doré. - SIPA



Mais qui a bien pu s’emparer de ce butin plutôt remuant ? «Certainement un trafic international, confie Rodolphe Debord à 20 Minutes. Des singes comme ça, ça se revend». Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ces espèces sont visées par les trafiquants: l’association Robins des bois a recensé plusieurs vols récents (voir article précédent). 

Pourquoi cet attrait pour les primates ? Comme toutes les espèces rares, les petits singes peuvent atteindre des prix élevés sur le marché des animaux domestiques ou des zoos privés: de 5.000 à 10.000 euros pour un tamarin-lion, chiffre Robins des bois. Le trafic d’espèces sauvages représente 14,5 milliards d’euros chaque année dans le monde, se rangeant au quatrième rang des trafics mondiaux derrière la drogue, les contrefaçons et la traite d’êtres humains, selon de l'IFAW publié fin 2013.

«Le trafic d’animaux sauvages s’est intensifié ces dernières années pour la simple raison que les gouvernements ont renforcé la lutte contre le trafic de drogue, d’armes, d’êtres humains, mais ont laissé de côté les espèces menacées, explique Céline Sissler-Bienvenu, Directrice d’IFAW France et Afrique francophone. Les trafiquants y ont vu l’opportunité de faire d’importants profits avec un risque quasi-nul d’être appréhendé».

En France, la loi punit de sept ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende le trafic d’espèces animales ou végétales protégées en bande organisée. «Ce sont des réseaux criminels organisés qui se sont positionnés sur les animaux, poursuit Céline Sissler-Bienvenu. Le problème est qu’il y a toujours une demande, notamment en Chine pour l’ivoire, qui est devenu un placement financier, et au Vietnam pour la corne de rhinocéros à laquelle on attribue des vertus médicinales comme la capacité à guérir des cancers».

Si les éléphants et les rhinocéros sont les principales victimes du braconnage, peu d’espèces rares échappent au trafic : pangolins, ours, tigres, grands singes, reptiles ou oiseaux exotiques sont la cible des trafiquants qui les revendent pour la consommation de viande de brousse, pour l’utilisation de certains organes dans la pharmacopée ou comme animaux de compagnie.

Les singes de Beauval finiront d’ailleurs certainement dans des cages chez des collectionneurs, estime Florian Kirchner, responsable du programme Espèces à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN): «Ces vols sont comme des gros casses pour des bijoux: les voleurs sont très organisés, savent probablement à qui ils vont les revendre avant de commettre le vol, il peut même s’agir d’une commande de la part de collectionneurs qui ont envie d’avoir des espèces rares comme animaux de compagnie».


20 Minutes 13/5/2015

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Des mesures ont été prises pour prévenir le vol d'espaces rares dans les principaux zoos français.

17 singes d'une espèce très rare ont été volés au zoo de Beauval dans le Loir-et-Cher dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 mai. Une enquête est actuellement en cours. Les autres zoos de France ont placé leurs espèces rares sous surveillance. Dans la Vallée des singes dans la Vienne, il n'y a pas de grillage pour les Tamarins-lions dorés ou les ouistitis argentés, les espèces volées à Beauval.




Les animaux vont et viennent à leur guise, ce qui constitue leur meilleur moyen de défense. "Ils peuvent fuir très rapidement et se retrouvent très vite en hauteur", explique Jean-Pascal Guery, responsable zoologique.

Au parc zoologique de Paris, les visiteurs sont contrôlés de manière très stricte, car les primates, les reptiles et les oiseaux rares sont convoités par les trafiquants. "Il y a une demande de la part de collectionneurs privés qui peuvent avoir une véritable ménagerie chez eux", déplore Sophie Ferreira Le Morvan.


Francetv info 15/5/2015

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Une semaine après la disparition de 17 petits singes rarissimes au Zoo de Beauval, le mystère reste entier. "Pas de news des petits singes", pouvait-on lire sur le compte twitter du parc.


   ZooParc de Beauval @zoobeauval Pas de news des petits singes. Ns vs tiendrons au courant si nous avons des infos. Merci pour tous vos messages. 11:11 AM - 18 Mai 2015

En tout, sept tamarins-lions dorés et de dix ouistitis argentés ont été volés dans la nuit du 9 au 10 mai dernier. Très fragiles, ces petits singes faisaient partie de programmes d'élevage internationaux, les tamarins-lions dorés appartenant notamment au gouvernement brésilien. Une enquête de gendarmerie est toujours en cours. Le préjudice total est estimé à 200.000 euros.

Le vol de ces animaux protégés par la Convention de Washington "était relativement facile à condition d'avoir connaissance des lieux", avait estimé la semaine dernière la procureure de Blois, Dominique Puechmaille, lors d'une conférence de presse. "Une effraction a été relevée sur une grille du parc et un cache a été apposé sur une caméra de vidéo-surveillance", avait-elle expliqué. Les voleurs ont ensuite déboulonné du sol quatre niches dans lesquelles dormaient les animaux et les ont emportées. 

Au petit matin, les soigneurs ont découvert la cage vide (voir le tweet ci-dessous). Toutes les gendarmeries de France et les vétérinaires ont ensuite été alertés et la vigilance a été renforcée aux frontières. Parallèlement, des mesures de sécurité ont été renforcées au niveau du parc. 

ZooParc de Beauval @zoobeauval
#rendezlessinges espace vide, mal au cœur... #tamarins-lions il en reste un #LeDernierTamarin 8:47 AM - 13 Mai 2015

Sur les réseaux sociaux, la mobilisation n'a pas faibli. Le hashtag #RendezlesSinges continue d'être utilisé sur Twitter où de nombreux messages de soutien ont été adressés au zoo de Beauval.


Le Figaro 18/5/2015

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Après le vol de 17 singes et de deux tortues au zoo de Beauval (Loir-et-Cher), dans la nuit du samedi au dimanche 10 mai, des questions se posent à propos de la sécurité sur le site.

Dans la nuit du samedi au dimanche 10 mai, 17 singes et deux tortues d'Hermann ont été volés dans le parc zoologique de Saint-Aignan. Les voleurs avaient notamment disposé un tissu sur l’une des caméras de surveillance. Une précaution inutile car d’après nos sources (voir en bas à gauche), les caméras du parc zoologique de Saint-Aignan n’auraient pas fonctionné ce jour-là.

Delphine Delord, responsable de la communication du ZooParc de Beauval, explique : " On ne peut pas exploiter d’images des caméras du site. Il y a eu un problème technique concernant cette caméra (celle recouverte par les voleurs, NDLR) ". La responsable de la communication indique que depuis ce vol, l'ensemble de " la sécurité du site a été renforcée".

Concernant le vol des singes et des tortues, les investigations se poursuivent. « Nous progressons, même sérieusement on peut dire », a indiqué la procureure de la République, Dominique Puechmaille, jeudi soir.

par lanouvellerepublique 12/5/2015




La Nouvelle République 22/5/2015

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