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BelleMuezza

France : manifestation contre l'aéroport à Notre-Dame des Landes

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Il faut battre le fer tant qu'il est chaud... Forts désormais du soutien de plusieurs leaders politiques, les opposants au projet d'aéroport international à Notre-Dame-des-Landes ont décidé de faire de leur lutte un combat national. Pour se faire voir et entendre, ils ont décidé de "monter" à la capitale en organisant une "Tracto-vélo". Ils quitteront Notre-Dame-des-Landes le dimanche 6 novembre pour rejoindre Paris le samedi 12 novembre.

Il y a quelques jours, Eva Joly, la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, annonçait qu'elle entendait poser comme préalable à un éventuel accord de gouvernement avec les socialistes l'abandon de "grands travaux devenus absurdes", comme l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes...

Le futur équipement aéroportuaire international serait donc en passe de devenir un thème de campagne de premier plan de la prochaine présidentielle. C'est ce que souhaitent ardemment les opposants à ce projet dont la mise en service est souhaitée en 2017. Certains leaders politiques nationaux, comme Ségolène Royal (PS), Arnaud Montebourg (PS), François Bayrou (MoDem) et Philippe Poutou (NPA), ont déjà exprimé leurs réserves par rapport à ce projet, d'autres au plus niveau restent encore à convaincre.
Pour cela, les opposants ont décidé d'organiser un périple en direction de Paris du 6 au 12 novembre prochain... à vélos et en tracteurs. Le convoi, limité pour raison de sécurité à six tracteurs et 80 vélos, quittera Notre-Dame-des-Landes le dimanche 6 novembre. Six étapes suivront, durant lesquelles pourront se joindre d'autres manifestants, précisent les organisateurs. Le groupe atteindra Paris le samedi 12 novembre. Un rassemblement est prévu à partir de 10 h 30, Porte d'Orléans. Là, tous les sympathisants pourront se joindre aux opposants pour une entrée dans Paris.

"Nous voulons montrer qu'il s'agit d'un sujet important", explique Julien Durand, agriculteur retraité, installé à Notre-Dame-des-Landes "depuis toujours". "Il n'est pas trop tard pour revenir sur ce projet. Nous avons encore bon espoir, avoue celui qui consacre désormais une grande partie de son temps libre à cette lutte. C'est un sujet apolitique, nous voyons des gens de tous les partis qui prennent fait et cause pour notre combat. Il s'agit d'un vrai débat de société, qui va bien au-delà de notre simple territoire de vie. Nous parlons là de préservation de terres agricoles utiles, d'économie d'argent public, d'aménagement du territoire...".

De son côté, le projet avance. Deux enquêtes parcellaires sont en cours. L'expropriation des propriétaires n'a pas encore commencé. Selon les opposants, seulement 52 des 600 propriétaires concernés par ce projet, qui s'étendrait au total sur 1.600 hectares, ont accepté de céder leurs terres, ce qui représenterait environ 80 hectares sur les 600 concernés. Les autres continuent à explorer tous les recours juridiques possibles en se réunissant très régulièrement.

Un engagement qui rappelle en de nombreux points un combat mené sur le plateau du Larzac, il y a de cela près de quarante ans. Les opposants avaient aussi, à l'époque, choisi de "monter" à Pairs avec tracteurs et... enfants...

Le groupe d'opposants avait d'ailleurs choisi lui aussi de monter à Paris avec tracteurs et enfants.

Le Télégramme.com 04/11/2011





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