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Le secret des Pics (picidés)

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Pourquoi les pics n'ont pas mal à la tête



Les pics peuvent taper de leur bec plus de 10.000 fois dans la même journée, ils n'auront pourtant pas mal à la tête. De quoi rendre les migraineux jaloux ! Des scientifiques viennent de dévoiler les secrets anatomiques de ces oiseaux.

Pour se nourrir, les pics (Picidés) frappent comme des forcenés sur l’écorce des arbres afin d’y attraper les insectes xylophages et saproxylophages qui y vivent et s’en nourrissent. Ils font appel au même procédé pour creuser un nid, voire pour se faire entendre des femelles alentour. Leur résistance force le respect : les pics percutent les troncs à une vitesse de 6 à 7 m/s. Ils effectuent entre 10 et 20 coups à la suite et chacun d'eux dure environ 50 ms. Par jour, ils cognent près de 12.000 fois leur bec sur la surface d’un tronc. Et pourtant, ils n’ont pas mal au crâne. Quel est leur secret ?

Les scientifiques s'interrogent sur une telle résistance depuis plusieurs années. En 2006, l'originalité de ce sujet n'avait pas échappé aux facétieux rédacteurs de la revue Annals of Improbable Research, qui avaient décerné le prix IgNobel 2006 d'ornithologie à deux biologistes américains, Ivan Schwab et Phillip May, pour leur étude sur la question.

Des idées pour les fabricants de casques ?

Aujourd'hui, des chercheurs prennent le relais, et mettent en évidence chez le pic épeiche (Dendrocopos major) trois structures anatomiques lui permettant d’encaisser les chocs sans se blesser. Les résultats sont publiés dans Plos One.

La première arme de protection est un os, l’hyoïde (également présent chez les humains, au-dessus de la pomme d’Adam). Grâce à sa forme spécifique, il englobe l’ensemble du crâne, à la manière d’un casque. Le deuxième élément est une différence de longueur entre les deux parties du bec, ce qui atténue les chocs.

Enfin, des petits os à la texture spongieuse, répartis sur la surface du crâne, amortissent les coups, comme l'avait remarqué l'équipe américaine. C'est donc un ensemble d’adaptations anatomiques qui a permis aux pics de développer un comportement alimentaire si atypique. Les recherches donneront certainement des idées aux ingénieurs pour la fabrication de casques de protection chez les humains...

Futura Sciences 01/11/2011

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Les pics appartiennent à la famille des Picinae (ou picinés en français) sont la principale sous-famille de la famille des Picidae comprenant les pics sensu-stricto (hormis les torcols et les picumnes). On les appelle "tapeur" en Guadeloupe.

Pic glandivore (Melanerpes formicivorus) Wikipedia

Les pics jouent un rôle majeur dans l'écosystème forestier, notamment en étant capable de détecter les insectes xylophages ou saproxylophages à travers le bois et l'écorce. Ce sont des régulateurs importants de l'entomofaune et d'invertébrés susceptibles de poser problème au sylviculteurs s'ils venaient à pulluler, mais qui sont nécessaires au cycle du bois-mort et au carbone et des nutriments.

Les pics jouent aussi un rôle important en laissant leurs cavités à d'autres espèces dites (cavicoles) qui y nichent, s'y reproduisent, ou les utilisent pour ensemencer le bois mort (ci-dessous, peuplier ou bouleau).

Tronc piqueté Trous de pics dans un bouleau

Trou de pic fraichement creusé (dans un tronc de peuplier mort utilisé comme chronoxyle)

Il existe plusieurs genres et espèces à l'intérieur de chaque. En voici la liste d'après la classification de référence (version 2.9, 2011) du Congrès ornithologique international (ordre phylogénique) :


  • Hemicircus (2 espèces)
  • Melanerpes (24 espèces)
  • Sphyrapicus (4 espèces)
  • Xiphidiopicus (1 espèce)
  • Campethera (12 espèces)
  • Geocolaptes (1 espèce)
  • Dendropicos (15 espèces)
  • Dendrocopos (24 espèces)
  • Picoides (12 espèces)
  • Veniliornis (14 espèces)
  • Piculus (7 espèces)
  • Colaptes (13 espèces)
  • Celeus (11 espèces)
  • Dryocopus (7 espèces)
  • Campephilus (11 espèces)
  • Chrysophlegma (3 espèces)
  • Picus (12 espèces)
  • Dinopium (4 espèces)
  • Chrysocolaptes (3 espèces)
  • Gecinulus (2 espèces)
  • Sapheopipo (1 espèce)
  • Blythipicus (2 espèces)
  • Reinwardtipicus (1 espèce)
  • Micropternus (1 espèce)
  • Meiglyptes (3 espèces)
  • Mulleripicus (3 espèces)

WIKIPEDIA NOV 2011

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Le Pic vert (pivert ou pic-vert, du latin Picus viridis) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des picidés.

Le Pic vert, qu'il soit mâle ou femelle, a une face supérieure verte, le croupion jaune, la face inférieure gris-vert et le dessus de la tête rouge. La femelle se distingue par sa moustache noire, tandis que celle du mâle est rouge, entourée de noir. Les jeunes sont plus clairs et tachetés.

Cet oiseau mesure environ 30 cm de longueur pour une masse d'environ 200 g.

Les deux sexes ont un cri d'appel très sonore, qui ressemble à un rire. Il arrive parfois au pic-vert de tambouriner, en frappant son bec contre une branche sèche un grand nombre de fois successives.

Dans la péninsule ibérique et sur le versant français des Pyrénées (jusqu'à la région de Béziers en Languedoc), c'est une sous-espèce différente qui vit, le Pic de Sharpe Picus viridis sharpei. Elle se différencie de la sous-espèce nominale par l'absence de noir sur les joues et autour des yeux et les sous-caudales non rayées.

Pic vert femelle Wikipedia

Statut de conservationUICN : LC : Préoccupation mineure



- Le Pic vert se nourrit principalement d'insectes et de larves, capturés sur le sol. Il recherche particulièrement les fourmilières dans les prés, car les fourmis représentent plus de 90 % de son alimentation. Dans le sud de l'Europe, il s'attaque également aux ruches, en hiver.

- Le Pic vert creuse son nid dans le tronc d'un arbre feuillu, durant au moins deux semaines. Le nid est profond de 20 à 50 cm, et l'orifice d'entrée mesure environ 5 à 7 cm de diamètre. La ponte (une seule par an) comprend de 5 à 8 œufs, blancs, couvés par les deux parents pendant une quinzaine de jours. Les jeunes restent environ 3 semaines au nid, puis, après leur envol, vivent avec leurs parents pendant 3 autres semaines.

Habitat : Wikipedia

Comme tous les pics, le Pic vert a sans doute beaucoup souffert de la raréfaction des bois morts et arbres sénescents en forêt. Avec le Pic mar, il semble cependant moins sensible à l'offre "forestière" de bois mort et gros bois-mort.

Voir aussi : Avibase : Picus viridis (+répartition), ITIS : Picus viridis Linnaeus, 1758, UICN : espèce Picus viridis Linnaeus, 1758

WIKIPEDIA NOV 2011

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Le pic épeiche (Dendrocopos major) est une espèce de pic très répandu en Europe et dans le Nord de l'Asie.

Dendrocopos major mâle Wikipedia

femelle Wikipedia

Statut de conservationUICN : LC : Préoccupation mineure



Le pic épeiche ressemble aux autres pics noirs tachetés de blanc (pic épeichette, pic mar, pic à dos blanc, etc.), mais s'en distingue par le dos bien plus sombre, le bas-ventre rouge vif et, pour ce qui concerne le mâle, une tache rouge sur la nuque. Seules deux bandes blanches bien visibles de chaque côté du dos sont présentes. La femelle est identique au mâle, à part sa nuque qui est noire. Le jeune pic épeiche a une large calotte rouge et le bas-ventre dans les tons rosés, plus clair que celui de l'adulte. Pour se maintenir à la verticale des branches qu'il parcourt, il utilise comme support des plumes spéciales de sa queue, les rectrices, qui sont rigidifiées.

- La langue des pics épeiches est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules, avec une petite extrémité plate et pointue qui est ornée de petits crochets. L'oiseau peut la projeter loin en avant.

- Leurs tarses sont courts et leurs doigts sont pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux doigts sont à l'avant et deux à l'arrière, ce qui leur permet de monter facilement aux arbres tout en prenant appuis sur les plumes de leur queue, très robustes.

- Les yeux sont foncés, entourés d'une fine bande blanche.

- Son bec est puissant, pointu et noir.

- Les pattes et les doigts zygodactyles sont grisâtres. La femelle a la calotte noire.

- Le pic épeiche se nourrit d'insectes, de larves sous l'écorce ou dans les bois, mais aussi de graines ligneuses et de baies. Vient parfois aux mangeoires.

Par temps de neige et de gel persistants, il vient se nourrir aux boules de graines et graisse du commerce suspendues hors de l'atteinte des chats.

On peut le voir aussi au mois de mai et au mois de juin, venir se nourrir aux boules de graisses du commerce, mais aussi à des plaques de graisses que l'on peut fabriquer soi-même.

Recette: dans une barquette de 500 ml, résistant à la chaleur, une couche de graines de tournesol, une couche de cacahuètes décortiquées, couler 1/4 de bloc de blanc de bœuf (travailler par 4 barquettes). Une fois que la graisse commence à durcir, saupoudrer de graines de tournesol. Laisser solidifier, garder au congélateur. On décongélera la veille de l'utilisation. Cette plaque est suspendue dans un portoir grillagé.

Au printemps et en été, on a peu de mésanges ou de pinsons, mais viennent les verdiers, les sitelles, les gros becs, les pics épeiche. La graisse de bœuf ne rend pas l'oiseau obèse comme l'huile de palme.

L'utilisation uniquement de cacahuètes et de graines de tournesol, empêche que l'on soit envahi par toutes sortes de plantes (blé, millet, etc....).

. Avec son bec, il lui arrive de transpercer le nichoir des mésanges pour en ramener les oisillons comme nourriture pour sa propre couvée.

- Le pic épeiche loge dans un tronc ou une branche. Le diamètre du trou d'entrée est de 5 - 6 cm (plus grand que celui du pic épeichette). 4 à 7 œufs en une ponte d'avril à juin.

- Le pic épeiche niche dans des cavités creusées par les deux adultes, en mars et avril. La femelle dépose 4 à 7 œufs blancs, entre la mi-mai et début juin. L'incubation dure environ 16 jours, assurée par la femelle dans la journée, et par le mâle la nuit. Les poussins sont nidicoles et sont nourris par les deux parents. Ils quittent le nid à l'âge de 18 à 21 jours.

- Le pic épeiche picasse, pleupleute. Le pic épeiche a pour cri typique une note explosive courte et sèche . Il émet aussi des "chick" plus doux et plus bas. Il utilise les tambourinages pendant les parades territoriales.
Habitat : Préférentiellement dans les boisements âgés, bocages, parcs, parfois jardins avec de vieux arbres, les haies d'arbres et les vergers, de la taïga arctique jusqu'aux régions méditerranéennes.

Comme tous les pics, le pic épeiche a sans doute beaucoup souffert de la raréfaction des bois morts et arbres sénescents en forêt (comme précédemment). Les monitorings de la « Station ornithologique suisse » ont démontré que la restauration de la quantité et qualité des bois morts et sénescents (suivi par l'Inventaire forestier national suisse) a permis une nette augmentation des populations reproductrices des espèces forestières dépendante de plusieurs types de bois mort (pic noir, pic épeiche, pic mar, pic épeichette, pic vert, pic tridactyle ainsi que mésange huppée, mésange boréale et Grimpereau des bois) de 1990 à 2008, dans une mesure variant selon ces espèces. Le pic à dos blanc a même fortement élargi son aire dans l’est de la Suisse.

Pour toutes les espèces suivies, hormis pour le pic vert et le pic mar, la disponibilité croissante de bois mort semble être le facteur explicatif le plus important. Ces espèces consommant les insectes parasites des arbres, on peut supposer que la résilience écologique des forêts en sera améliorée.

Le Pic épeiche bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter.

Voir aussi : Gestion durable des forêts, Page du pic épeiche sur oiseaux.net, Page du pic épeiche sur oiseau-libre.net, Vidéo de Pic épeiche (femelle) filmée au Teich dans le Bassin d'Arcachon, Oiseaux.net : Dendrocopos major (+répartition), UICN : espèce Dendrocopos major (Linnaeus, 1758), Avibase : Dendrocopos major (+répartition) ITIS : Dendrocopos major (Linnaeus, 1758),
Portail de l’ornithologie.

WIKIPEDIA NOV 2011

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