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France énergie éolienne MARINE : mer, fleuve, lac.... actualité, information...

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Une "hydrolienne" lancée en France pour capter l'énergie des courants marins


EDF a lancé mercredi à la mer sa première "hydrolienne", une gigantesque machine circulaire conçue pour capter l'énergie des courants sous-marins, au moment où la France se tourne vers les océans pour développer son électricité propre.

Placée en partie immergée sur une barge de son fabricant irlandais OpenHydro, la turbine blanche de 16 mètres de diamètre soutenue par un lourd tripode --l'ensemble pèse 1.000 tonnes et a la hauteur d'un immeuble de sept étages--, a quitté le port de Brest en fin d'après-midi pour ses premiers essais sous l'eau.

D'ici la fin de la semaine prochaine, elle sera immergée sur le site du premier parc hydrolien du monde, au large de Paimpol (Côtes-d'Armor) et de l'île de Bréhat, où EDF doit la raccorder au réseau électrique du continent avec 3 autres hydroliennes d'ici l'automne 2012.

Si quelques hydroliennes expérimentales ont déjà été installées en France, au Canada et en Ecosse notamment, "c'est la première fois que c'est fait avec une vocation industrielle, et avec des engins de cette taille", a souligné Xavier Ursat, membre de la direction de production hydraulique d'EDF.

Objectif pour le premier producteur mondial d'électricité: confirmer lors des tests que la technologie, encore balbutiante, est viable aux niveaux technique, économique et environnemental, avec en vue une possible filière à part entière.

Doté d'un budget de 40 millions d'euros (dont sept de subventions publiques), le projet reste modeste: avec 2 mégawatts de puissance totale, les quatre premières turbines sous-marines d'EDF, qui évoquent d'immenses réacteurs d'avions, ne fourniront en 2012 que l'électricité nécessaire à un peu plus de 2.000 Français.

Mais le potentiel est là: selon EDF, la France pourrait produire plus de 1.000 fois plus en exploitant ses sites côtiers adaptés, sur la côte nord de la Bretagne et pour les plus prometteurs au nord du Cotentin.

En Europe, seule la Manche a en effet, grâce aux fortes marées, des courants suffisants pour activer les immenses machines d'acier, de résine et de béton, qui tourneront à Paimpol-Bréhat à une vitesse de 7 ou 10 tours par minute, plus de 30 mètres sous la surface.

"Du coup, le Royaume-Uni et la France se partagent le potentiel européen, avec les trois quarts côté britannique et le reste côté français", explique Jean-Charles Galland, de la R&D hydraulique d'EDF. "Mais il y a d'autres sites ailleurs dans le monde, par exemple au Canada et en Corée".

Suivant des petites sociétés pionnières, des grands groupes se sont récemment lancés dans l'hydrolien: le français Alstom, l'allemand Siemens ou encore le britannique Rolls-Royce. EDF travaille à d'autres projets pour 2015-2020.

"C'est une bonne nouvelle, parce que ça signifie qu'ils pensent qu'il y a un marché, et ça c'est bon pour nous", estime James Ives, le patron d'OpenHydro.

Les chantiers navals militaires français DCNS ont pris il y a trois ans 8% du capital de l'irlandais pour se développer dans l'énergie propre. Ses arsenaux participent désormais à la production des hydroliennes.

Leur principal handicap reste le coût: EDF estime que l'électricité hydrolienne lui coûte douze fois plus que le nucléaire, ce qu'il espère diviser par trois d'ici 2020.

Mais ces machines d'un nouveau genre ne sont pas seules pour capter l'immense énergie marine.

Près de 45 ans après la mise en service de l'usine marémotrice de la Rance près de Saint-Malo, le secteur est en ébullition, avec des projets utilisant la houle ("houlomoteurs") ou des algues, en passant par l'éolien flottant au grand large ou la géothermie marine.

La France, qui vise 23% d'énergie renouvelable d'ici 2020, vient surtout de lancer cinq importants appels d'offres d'éoliennes en mer, d'une capacité totale de 3 gigawatts à horizon 2015.

Sciences et Avenir 31/08/2011

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Prévue avant le 10 septembre, la mise à l'eau de la première hydrolienne d'EDF, au large de la Bretagne, n'aura finalement pas lieu avant plusieurs jours. Les conditions météo, comme la réalisation de nouveaux tests, ont contraint le groupe à retarder l'installation.

Le 31 août dernier, la première hydrolienne d'EDF a quitté Brest pour rejoindre les Côtes-d'Armor, au large desquelles elle devait être installée avant demain, le 10 septembre. Mais le groupe a été contraint de retarder de quelques jours cette mise à l'eau. En raison des mauvaises conditions météorologiques qui affectent la Bretagne d'abord, mais aussi pour permettre la réalisation de nouveaux tests de lestage en mer, rapporte l'AFP.



La turbine de 1.000 tonnes, haute d'une vingtaine de mètres, ne sera finalement pas mise à l'eau avant le 17 ou le 18 septembre sur le site de Paimpol-Bréhat. Produite par la société irlandaise OpenHydro, elle sera immergée par 35 mètres de fond. Cette hydrolienne est la première d’un parc-pilote composé de quatre turbines. Selon le calendrier d'EDF, c'est à l'automne que les hydroliennes devraient être reliées au réseau électrique, et ainsi assurer la consommation électrique de 2.000 à 3.000 personnes.

Si ce parc hydrolien n'est pas le premier à voir le jour dans le monde, il s'agit du premier projet industriel, se félicite EDF, qui y voit une vraie filière d'avenir. En Europe, la France partage avec la Grande-Bretagne la quasi-totalité du potentiel hydrolien en mer, dont 75% côté britannique.



Maxisciences 09/09/2011

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Le groupe Areva va implanter sur le port du Havre deux usines de fabrication de pales et de nacelles d'éoliennes off-shore qui pourraient générer jusqu'à un millier d'emplois, a-t-on appris jeudi auprès du cabinet du maire du Havre, Edouard Philippe (UMP).

Révélé jeudi par Paris-Normandie et Les Echos, ce projet, qui pourrait voir le jour en 2015, doit être confirmé prochainement par le groupe, selon le cabinet du maire. La première de ces usines sera dédiée à l'assemblage de nacelles d'éoliennes, la seconde à la fabrication de pales.

Ces usines, dont le coût n'a pas été précisé, s'installeraient, sur une soixantaine d'hectares, sur le quai Johannès-Couvert qui accueillait jusqu'au début des années 1970 les paquebots transatlantiques. Elles devraient fabriquer un modèle d'éolienne off-shore, baptisé "M 5.000", d'une puissance de 5 mégawatts qu'Areva produit déjà en Allemagne.

Cette annonce s'inscrit dans le cadre de l'appel d'offres lancé en juillet par le gouvernement pour développer l'éolien marin le long des côtes de l'ouest de la France. Il porte sur l'implantation, à partir de 2015, de 600 éoliennes au large du Tréport et de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Areva s'est porté candidat pour développer les trois champs projetés au large de la Normandie en partenariat avec GDF Suez et Vinci, et s'est associé avec l'espagnol Iberdrola et Technip (ingénierie) pour les autres. Le gouvernement doit faire son choix parmi les candidats en avril prochain, en même temps qu'il lancera un second appel d'offres portant à nouveau sur un total de 600 éoliennes.

Avec ces usines au Havre, Areva se mettrait en situation de servir les futurs parcs éoliens marins français, en priorité ceux projetés au large de la Normandie, mais se positionne aussi sur le marché de la côte sud de l'Angleterre où cette forme de production d'énergie est en plein développement.

Un partenariat "stratégique" a été noué entre l'industriel, l'agglomération du Havre et la région Haute-Normandie, a indiqué le cabinet du maire, qui table sur l'embauche d'un millier de personnes.

Sciences et Avenir 29/09/2011

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Initialement prévue le 7 septembre dernier, l'installation de la première hydrolienne du parc-pilote Paimpol-Bréhat a été retardée une nouvelle fois. EDF a en effet annoncé avoir encore plusieurs tests à effectuer avant de pouvoir immerger la turbine.

Retardée à plusieurs reprises depuis le début du mois de septembre, l'installation de la première hydrolienne d'un parc-pilote au large de la Bretagne n'aura pas lieu avant au moins quinze jours. Dans un communiqué cité par l'AFP, EDF vient en effet d'annoncer avoir besoin d'un délai supplémentaire pour réaliser les derniers tests et réglages. Des opérations menées dans la rade de Brest.

"Les différents essais de l'hydrolienne menés en conditions réelles en mer depuis le 31 août sont concluants", mais "ils doivent se poursuivre le temps d'assurer les ultimes mises au point" explique le groupe. Dans les jours à venir, précise le communiqué, "les essais de rotation du rotor et le réglage des paliers" seront achevés. "La mise à l'eau sur le site de Bréhat se fera à l'issue des essais, lorsque les conditions météo le permettront" poursuit EDF.

Lourde de près de 1.000 tonnes et haute d'une vingtaine de mètres, cette hydrolienne est la première d'un parc-pilote qui comportera quatre turbines. Celles-ci doivent être reliées au réseau électrique pendant l'automne, pour assurer la consommation électrique de 2.000 à 3.000 personnes.

Maxisciences 05/10/2011

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EDF a immergé samedi sa première hydrolienne, destinée à produire de l'électricité grâce aux courants sous-marins, au large de Paimpol (Côtes d'Armor) et de l'île de Bréhat, a annoncé EDF dans un communiqué.

"L’opération d’immersion, terminée à 00h30 cette nuit, s’est parfaitement déroulée et a permis de placer la machine à l’endroit précis prévu à cet effet sur le plateau de la Horaine au large de l’île de Bréhat", a précisé EDF.

L'hydrolienne, baptisée "l'Arcouest" et d'un diamètre de 16 mètres pour 850 tonnes, a été immergée pour une durée de quelques mois à une profondeur de 35 mètres, "pour tester son fonctionnement en conditions réelles", explique EDF.

Produite par l'irlandais OpenHydro avec le concours de la DCNS, cette hydrolienne géante, "première mondiale" selon EDF, est la première d'un parc de quatre engins qui doit être relié au réseau électrique français d'ici à l'automne 2012.

"Au final, le parc composé de quatre turbines, d’une puissance unitaire de 0,5 MW, devrait pouvoir alimenter de 2.000 à 3.000 foyers", précise EDF.

Après une période de tests, l'hydrolienne sera ramenée à Brest, avait expliqué mercredi Vincent Denby Wilkes, délégué régional Bretagne d’EDF, lors du baptême de la turbine par un prêtre. "De là, on tirera un certain nombre d’enseignements pour adapter cette hydrolienne et la construction des trois autres machines", avait-il précisé.

Cette turbine aurait dû initialement être mise en eau début septembre sur le site du parc-pilote de Paimpol-Bréhat, au large des Côtes-d'Armor.

Sciences et Avenir 22/10/2011

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Une association de défense de l'environnement a demandé mardi en référé au tribunal administratif de Nantes la suspension du permis de construire précaire accordé à Alstom pour une expérimentation d'éolienne marine sur le site du Carnet en bord de Loire.

Le jugement a été mis en délibéré et doit être rendu d'ici la fin de la semaine.

"On joue le développement durable contre la protection de l'environnement", s'est insurgé Me Raphaël Romi, avocat de l'association Bretagne vivante, qui demandait la suspension en référé de l'arrêté du préfet de Loire-Atlantique ayant accordé le permis de construire à titre précaire le 29 juillet 2011.

"Et pour autant, il faut souligner que nous sommes très favorables aux éoliennes, mais pas n'importe où et pas n'importe comment", a précisé Mme Françoise Lestrat pour Bretagne vivante.

Le site du Carnet, zone humide de plus de 300 hectares située sur la commune de Frossay, rive sud de la Loire, à une trentaine de km à l'ouest de Nantes, avait fait l'objet d'un intense combat écologique dans la deuxième moitié des années 90 pour y empêcher la construction d'une centrale nucléaire. Selon Bretagne Vivante, c'est un important site de passage quotidien des oiseaux des zones humides, entre les rives sud et nord de la Loire.

De son côté, l'avocat de la préfecture Me Antoine Plateaux a souligné que dans la mesure où le permis de construire était délivré à titre "précaire", pour une expérimentation de 5 ans, "le caractère irréversible (de cette implantation, ndlr) ne semble pas apparaître".

Le représentant de la "Ferme Eolienne du Carnet", fruit d'un partenariat entre Alstom et Vinci-construction, Me Paul Elfassi a quant à lui souligné que si Alstom devait renoncer à l'expérimentation de son éolienne marine de 6 MW sur ce site, cela lui coûterait 13 millions d'euros et que cela ferait "perdre à l'industrie française sa chance d'être un fer de lance" de l'éolien marin.

Deux autres associations de défense de l'environnement qui avaient déposé plainte en même temps que Bretagne vivante début octobre - la Ligue de protection des oiseaux de Loire-Atlantique (LPO 44) et SOS Loire-Vivante - ont finalement retiré leur plainte le 21 octobre à la suite d'une transaction signée avec Alstom.

La préfecture et la Ferme éolienne du Carnet demandent tous deux que Bretagne vivante soit déboutée, mais aussi qu'elle soit condamnée, respectivement, à 2.000 et 3.000 euros pour les frais engendrés.

Sciences et Avenir 25/10/2011

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Le tribunal administratif de Nantes a finalement rejeté la demande de l’association Bretagne vivante qui réclamait la suspension du permis de construire précaire accordé à Alstom pour une expérimentation d'éolienne marine.


L’association Bretagne vivante avait déposé dans la semaine une demande en référé pour demander l’abrogation de l’autorisation de construire accordée à Alstom concernant un site d’expérimentation d’éoliennes marines sur le site du Carnet, en bord de Loire. Cette demande était motivée par la présence d’une importante population d’oiseaux autour du site.

"Notre demande a été rejetée par l'ordonnance du juge, mais il a aussi refusé de donner suite aux prétentions financières" de la préfecture de Loire-Atlantique et de l'entreprise représentant Alstom qui réclamaient respectivement 2.000 et 3.000 euros de frais de justice, a indiqué Me Raphaël Romi, avocat de Bretagne vivante.

Cette décision "permet la poursuite et l'achèvement des travaux de construction de ce prototype expérimental d'éolienne, qui s'inscrit dans la perspective du développement de la filière éolienne "offshore" française dont le premier appel d'offres visant à implanter 3 000 MW en mer a été lancé, en mai 2011, par le gouvernement", a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique dans un communiqué.

La première éolienne mesurera 176 mètres de haut, contre une centaine de mètres habituellement pour les éoliennes terrestres, indique TV5monde. Les travaux ont débuté cet été et, outre l'élargissement du chemin d'accès, une foreuse était en place pour creuser les fondations de l'engin dont aucun élément n'était encore visible sur place, a constaté l'AFP mercredi.

Maxisciences 28/10/2011

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Le groupe industriel français Alstom envisage de produire l' Haliade 150, la première éolienne en mer de 6 MW de nouvelle génération, dont chaque unité sera capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5.000 foyers à Saint-Nazaire et Cherbourg. Deux ports retenus en raison de leurs infrastructures, des facilités d’accès aux fermes éoliennes et du soutien des collectivités locales. L’existence d’un savoir-faire industriel et la capacité de constituer un tissu industriel dense tourné vers l’éolien offshore ont également fortement pesé.

Ce projet est susceptible de générer 5.000 emplois : 1.000 directs et 4.000 indirects. "Le dimensionnement du projet sera fonction du succès dans l'appel d'offres du consortium mené par EDF EN dont Alstom fait partie", précise le groupe ce matin. L'investissement pourrait atteindre 100 millions d'euros.

Si le consortium est sélectionné "à un niveau qui assure une taille industrielle critique" nuance le communiqué, Alstom prévoit d’implanter :

- à Saint-Nazaire, les activités de fabrication des nacelles et des alternateurs, auxquelles s’ajouteraient, toujours en Loire-Atlantique, le centre d’ingénierie offshore d’Alstom.

- à Cherbourg, la production des pales, en partenariat avec LM Wind Power, ainsi que l’atelier de fabrication de mâts qui serait mis en place par le fournisseur d’Alstom choisi ultérieurement.

Partenaire fondateur de l’Institut de Recherche Technologique Jules Verne, Alstom a déjà localisé à Nantes ses activités de recherche et de développement dans le domaine des énergies marines.

Le Télégramme.com 04/11/2011

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Alstom a finalement tranché : les villes de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, ouest) et Cherbourg (Manche, ouest) abriteront deux sites dédiés à la production des composants et à l’assemblage d’éoliennes offshore d’une capacité de 6 MW. Alstom fabriquera des nacelles et des alternateurs à Saint-Nazaire et des pales à Cherbourg. A la clé pour les deux villes : jusqu’à 1.000 emplois directs et 4.000 emplois indirects pour un investissement de 100 millions d’euros.

Pour la région Pays de la Loire, le département de Loire-Atlantique et la ville de Saint Nazaire, cette annonce « confirme l’attractivité du territoire pour l’accueil de grands projets industriels liés à l’éolien offshore et plus globalement aux énergies marines renouvelables ». Ces projets restent toutefois conditionnée au résultat de l’appel d’offres national lancé en juillet dernier pour cinq sites français dont Saint-Nazaire.

Un porte-parole d’Alstom confirme que cet investissement et les emplois associés « sont fondés sur l’hypothèse où le consortium, dont Alstom sera le fournisseur exclusif, obtiendrait la moitié de la phase 1 de l’appel d’offres portant sur la création au large des côtes françaises de cinq fermes éoliennes d’une capacité totale de 3 gigawatts ». Alstom y est en lice en partenariat avec EDF Énergies nouvelles.

Le gouvernement doit donner sa réponse en avril prochain. En cas d’une attribution plus réduite au consortium Alstom/EDF EN, le projet serait revu à la baisse et un seul des deux sites pourrait alors être choisi. Saint-Nazaire et Cherbourg pourraient donc devenir les premiers sites d’Alstom dans le monde consacrés à l’éolien offshore et ainsi produire « Haliade 150 », une éolienne offshore de 6 mégawatts capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5.000 foyers grâce à des pales de 73,50 mètres.

Maxisciences 27/11/2011

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EDF a renoncé à déposer une candidature pour le site du Tréport, en Seine-Maritime, qui constitue l'une des cinq zones soumises à l'appel d'offres pour l'éolien au large des côtes françaises, a-t-on appris lundi auprès du groupe, confirmant une information des Echos.

"Nous avons pris cette décision afin de nous concentrer sur les quatre autres zones", a déclaré au journal David Corchia, le directeur général d'EDF Energies Nouvelles, filiale du géant français de l'électricité.

EDF avait annoncé l'été dernier s'être associé avec ses compatriotes Alstom, Poweo ENR, Nass et Wind Off-shore ainsi que le Danois Dong Energy et l'Allemand WPD Off-shore, en vue de déposer des dossiers pour les cinq zones concernées par l'appel d'offres gouvernemental, d'un montant total de 10 milliards d'euros.

Interrogée par l'AFP, une porte-parole d'EDF EN a précisé que le retrait de candidature concernant le site du Tréport "a été décidé par l'ensemble des parties" formant le consortium.

Comme le souligne le quotidien Les Echos, ce retrait laisse seul en lice pour remporter ce site - estimé à 2 milliards d'euros - le consortium rival formé par les groupes tricolores Areva, GDF Suez et Vinci.

Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, la France s'est fixé comme objectif de porter à 23% de la consommation d’énergie la part des énergies renouvelables en 2020.

Afin de tenir cet objectif, le gouvernement a lancé en juillet dernier un appel d'offres portant sur cinq sites situés au large des côtes françaises. En tout, 500 à 600 éoliennes, d'une capacité de production cumulée de 3 gigawatts, doivent y être érigées.

D'après le ministère du Développement durable, le Tréport présente le meilleur potentiel sur les cinq sites sélectionnés, avec celui de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, qui pourrait comme lui produire jusqu'à 750 mégawatts. Les trois autres sites sont situés à Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Saint-Brieuc (Côtes d'Armor).

Les candidats ont jusqu'au 11 janvier pour déposer leurs dossiers auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et les lauréats seront sélectionnés en avril. La construction des parcs d'éoliennes devrait quant à elle démarrer en 2015.

Sciences et Avenir 12/12/2011

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A compter de maintenant, les informations, les innovations, les recherches, les avancées en matière d'énergie éolienne se trouveront dans cette rubrique.

Compte tenu de la richesse des informations d'un sujet en plein essor, compte tenu de la raréfaction des énergies fossibles, il m'est apparu opportun de diviser l'ancienne rubrique devenue fouillis et quasiment illisible. En effet, tout était groupé dans le forum "énergie"...

Je rapatrierai ici les sujets déjà publiés sur l'énergie éolienne ici au fur et à mesure car, pour le moment, n'ayant pas d'aide, il m'est difficile d'être partout à la fois.

Je vous remercie pour votre compréhension... sachant qu'un petit coup de main me serait bien utile... Avis aux bonnes volontés... Si vous êtes intéressé(e) ou motivé(e) merci de m'adresser un MP.

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La France, largement distancée dans l'éolien offshore, ne veut pas laisser lui échapper le leadership d'une autre énergie marine prometteuse, les hydroliennes, avec l'annonce lundi d'un futur appel d'offres en Normandie censé faire éclore une nouvelle filière industrielle.

Cet appel à candidatures portera sur l'installation et l'exploitation de centaines d'hydroliennes sur le passage du Raz Blanchard, un des plus forts courants marins du monde entre la Basse-Normandie et l'île anglo-normande d'Aurigny (Alderney), a annoncé le ministre de l'Energie Eric Besson, devant un parterre d'industriels et d'élus au siège parisien du constructeur naval DCNS.

Cet appel d'offres, qui doit être lancé d'ici deux ans, sera basé sur le modèle de celui en cours dans l'éolien offshore, lequel vise à installer des centaines d'éoliennes au large des côtes normandes et bretonnes. Les premiers lauréats seront annoncés le mois prochain.

... Afin de préparer cet appel d'offres, le gouvernement va demander aux industriels et énergéticiens de lui soumettre avant la fin de l'année des propositions techniques et des schémas financiers. Parallèlement, l'Etat délimitera les zones d'implantation des parcs d'hydroliennes et RTE, filiale d'EDF qui gère les lignes à haute tension, étudiera les conditions de leur raccordement au réseau électrique.

"Les énergies marines renouvelables constituent une opportunité industrielle pour la France et cette opportunité, nous allons la saisir complètement", a assuré M. Besson.

Outre leur contribution aux objectifs nationaux et européens de réduction des émissions de CO2, les énergies marines renouvelables (EMR) représentent un vaste gisement potentiel d'emplois.

... La première hydrolienne, d'un diamètre de 16 mètres, a été installée sur ce site breton cet automne et les résultats initiaux ont montré un rendement supérieur de 15% aux attentes, a indiqué ce lundi Frédéric Le Lidec, responsable des énergies marines chez DCNS.

... Lire tout l'article sur Sciences et Avenir 19/03/2012

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La fièvre monte à l'approche du verdict, attendu au plus tard vendredi, de l'appel d'offres en vue de l'installation de centaines d'éoliennes au large des côtes françaises, pour lequel EDF est donné largement favori face à GDF Suez et Iberdrola.

Le gouvernement doit choisir les lauréats de ce projet géant lancé l'an dernier, qui doit générer environ 10 milliards d'euros d'investissements industriels et faire éclore une nouvelle filière, avec la création de 10.000 emplois à la clé.
Dix dossiers ont été déposés pour les cinq sites allant de la Seine-Maritime à la Loire-Atlantique, par des consortiums montés par EDF, son compatriote et rival GDF Suez et l'espagnol Iberdrola.

Le ministère de l'Industrie a confirmé jeudi à l'AFP que le choix du gouvernement devrait être communiqué au plus tard vendredi, comme l'avait indiqué en début de semaine le ministre chargé du secteur, Eric Besson.

D'après des indiscrétions qui ont filtré dans la presse, La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a recommandé au gouvernement d'accorder quatre sites au consortium mené par EDF, et de ne pas attribuer le cinquième (Le Tréport, en Seine-Maritime, où le consortium mené par GDF Suez est seul en lice).

L'avis du régulateur n'est cependant que consultatif. Le gouvernement doit mener sa propre analyse des offres en fonction d'une batterie de critères, qui vont du prix de l'électricité produite aux impacts industriels et environnementaux.

Le suspense restait entier jeudi, avec une question centrale : le gouvernement s'écartera-t-il de l'avis de la CRE en donnant des lots à GDF Suez et/ou Iberdrola, alors que chacun des consortiums a fait assaut de promesses de créations d'emplois et d'usines à condition d'obtenir plusieurs sites ?

Au ministère de l'Industrie, on refuse de commenter les scénarios évoqués dans la presse et on récuse par avance tout soupçon de favoritisme à l'égard de tel ou tel groupe.

L'éventualité de voir EDF et Alstom se tailler la part du lion suscite des craintes chez les employés d'Areva, fournisseur d'éoliennes de GDF Suez et Iberdrola, et qui voit dans cet appel d'offres une occasion rêvée de conforter ses ambitions dans les énergies renouvelables.

"Je m'inquiète de la tournure que semblent prendre les événements. On a l'impression que les cartes sont déjà presque distribuées en faveur du consortium EDF/Alstom", a confié à l'AFP Gérard Melet, syndicaliste CGT et représentant du personnel au conseil de surveillance d'Areva.

"Est ce que l'Etat veut deux grands acteurs industriels pour construire une filière ?", ou se contentera-t-il d'un seul fabricant d'éoliennes sur le territoire, avec du coup moins d'usines et d'emplois créés, résume-t-il.
Areva a mis en avant son retour sur expérience. Son éolienne M5000, actuellement fabriquée en Allemagne, fonctionne depuis plusieurs années, alors que l'Haliade 150 d'Alstom est en attente de certification.
EDF et Alstom jugent au contraire peu surprenant que leurs offres soient données gagnantes. Une source proche des groupes a estimé que "la qualité environnementale et technique des projets, et la supériorité technologique d'Alstom avec sa turbine de 6 mégawatts (contre 5 pour celle d'Areva, ndlr)" feront la différence.

Autre signe de la fébrilité qui accompagne l'attente des résultats, une rumeur a circulé en début de semaine, affirmant qu'Iberdrola mettait en vente son activité éolienne en France.

Ces spéculations, propres à semer le doute sur le sérieux de sa participation à l'appel d'offres, ont été vigoureusement démenties à l'AFP par un porte-parole du groupe, qui a souligné l'attachement d'Iberdrola au marché éolien français.



Sciences et Avenir 05/04/2012

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EDF et Alstom sont sortis grands vainqueurs de la la compétition pour l'installation de centaines d'éoliennes le long du littoral français, raflant trois des cinq sites en jeu contre un seul à Iberdrola et Areva, tandis que GDF Suez est ressorti bredouille.

L'appel d'offres lancé en juillet 2011 par le gouvernement portait sur cinq sites, allant de la Haute-Normandie à la Loire-Atlantique.

Les résultats rendus publics vendredi par le ministre de l'Industrie Eric Besson ont couronné le tandem EDF-Alstom, associé au groupe danois Dong Energy pour les futurs parcs de Fécamp (Seine-Maritime), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

EDF et Alstom étaient également les mieux disants sur un quatrième site, celui de Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor.

Mais le gouvernement a décidé d'attribuer cette zone à l'espagnol Iberdrola et à Areva (arrivés 2e du classement des offres pour ce site), afin de maximiser les retombées industrielles, chacun des groupements ayant promis des créations d'usines et d'emplois s'il était retenu, a expliqué Eric Besson.

Le cinquième site en jeu (Le Tréport, en Seine-Maritime), pour lequel un consortium monté par GDF Suez était seul à concourir, n'a en revanche pas été attribué, une déconvenue pour le groupe de Gérard Mestrallet qui, du coup, n'a décroché aucun des quatre lots qu'il ambitionnait d'emporter.

M. Besson a expliqué que sa candidature n'avait pas été retenue car elle présentait un prix trop élevé de l'électricité qui aurait été produite, ce qui aurait entraîné "une augmentation inconsidérée des factures d'électricité".

Les lots attribués génèreront "7 milliards d'euros" d'investissements et "la création de 10.000 emplois industriels directs dans les régions Pays-de-Loire, Bretagne, Basse-Normandie et Haute-Normandie", avec la création d'usines de fabrication d'éoliennes à Saint-Nazaire, Le Havre et Cherbourg, a mis en avant le ministre.

Alstom a confirmé qu'il allait ouvrir des usines à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Cherbourg (Manche), comme il s'y était engagé s'il obtenait au moins trois sites, et qu'il recevrait plus de deux milliards d'euros de commandes sur plusieurs années.

Le groupement emmené par EDF "représente la création d'environ 7.500 emplois directs et indirects", ont indiqué les partenaires.

Iberdrola a annoncé de son côté que son projet pour Saint-Brieuc allait "générer" 2.000 emplois en France et confirmé la construction au Havre de deux usines de son partenaire Areva, qui seront dédiées à la fabrication d'éoliennes.

Par ailleurs, M. Besson a annoncé que le lancement du deuxième appel d'offres prévu dans le cadre du Grenelle de l'environnement, qui devait initialement avoir lieu avant l'élection présidentielle, interviendrait au deuxième semestre, ce qui donnera une occasion à GDF Suez pour se rattraper.

Cette deuxième tranche comprendra la remise en jeu de la zone du Tréport (Seine-Maritime), et le site de Noirmoutier (Vendée), déjà pré-selectionné par le gouvernement, en plus d'autres zones non encore déterminées.

Au total, les quatre zones attribuées lors du premier appel d'offres permettront d'atteindre une capacité de production d'électricité d'environ 2.000 mégawatts, alors que la puissance maximale des cinq zones mises en compétition était de 3.000 mégawatts.

Mais l'objectif d'une capacité totale de 6.000 mégawatts dans l'éolien offshore français en 2020 sera bien atteint grâce au 2e appel d'offres, a assuré M. Besson.



Sciences et Avenir 07/04/2012

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Le PDG d'Alstom s'est défendu samedi d'avoir décroché la semaine dernière un contrat pour l'installation de centaines d'éoliennes le long du littoral français, grâce à sa proximité avec le président de la République, Nicolas Sarkozy.

"Nous avons été retenus sur la base de deux critères essentiels: le caractère économique de notre offre, une offre compétitive (...), économiquement intéressante, et deuxièmement, nous avions fait une offre qui accompagnait ce succès commercial de la création d'une filière industrielle", a déclaré Patrick Kron sur France Info.

"Il est extraordinaire d'être dans une situation où lorsque l'on gagne en France, on considère que c'est parce qu'on est pistonné et quand on gagne à l'étranger, on considère que c'est un hasard ou un accident", a-t-il commenté, en réponse à la question du journaslite "est-ce que le fait que vous soyez proche du président de la République, cela a pu jouer?" dans l'obtention du contrat.

EDF et Alstom sont sortis grands vainqueurs de la compétition pour l'installation de centaines d'éoliennes le long du littoral français, raflant trois des cinq sites en jeu. Un autre a été attribué au tandem Iberdrola-Areva. GDF Suez est ressorti bredouille.

L'appel d'offres lancé en juillet 2011 par le gouvernement portait sur des sites, allant de la Haute-Normandie à la Loire-Atlantique. Et le résultat avait été rendu public le 6 avril.

"Cela fait plusieurs dizaines d'années qu'Alstom n'avait pas construit d'usine en France. C'est donc un motif de satisfaction à la fois commerciale et industrielle", a conclu Patrick Kron.

Interrogé par ailleurs sur ce qu'impliquerait pour Alstom l'élection du candidat socialiste François Hollande, le dirigeant a répondu: "il est évidemment clair que nous ne nous inscrivons pas dans le débat électoral et je ne vais évidemment pas vous entretenir de telle ou telle préférence que je pourrai avoir en tant que citoyen ou électeur".

Il a en revanche souligné l'importance pour une entreprise comme Alstom que la France soit compétitive et que les entreprises françaises puissent bénéficier de cadre le plus favorable possible pour se développer à l'étranger.

"Dire qu'on a des champions français parmi ses industriels me paraît être dans la "job description" de n'importe quel candidat à l'élection présidentielle", a-t-il enfin déclaré.



Sciences et Avenir 14/04/2012

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C'est en 2018 que sera mis en service le parc éolien en mer de Saint-Brieuc, une installation confiée au début du mois par le gouvernement à un consortium réunissant Iberdrola, Eole-RES, Areva et Technip. Le champ sera pleinement opérationnel deux ans plus tard, en 2020.

Le parc éolien offshore de la baie de Saint-Brieuc, projet confié à un consortium mené par Iberdrola et Eole-RES le 6 avril dernier, commencera sa production d'électricité en 2018. "Le premier kilowatt/heure sera produit en 2018, et on sera connecté au réseau à 100% en 2020", a annoncé lors d'une conférence de presse rapportée par l'AFP Jean-François Petit, directeur du développement chez Eole-RES. Cette firme détiendra 30% de la société d'exploitation du parc, quand le géant Iberdrola en possédera 70%.

Ce sont Areva et Technip qui assureront la fourniture et l'installation en mer du champ. Cent éoliennes de 5 mégawatts doivent être posées sur une surface de 80 kilomètres carrés, à 17 kilomètres des côtes bretonnes. Un projet qui nécessitera un investissement estimé à quelque 2 milliards d'euros, et qui à terme devrait assurer environ 7% des besoins en électricité de la région. Comme l'a rappelé le consortium, ce parc éolien marin est en outre censé engendrer 2.000 emplois environ en France, grâce au projet d'usine de fabrication d'aérogénérateurs d'Areva au Havre notamment.

Trois autres champs d'éoliennes marines, dans la Manche et l'Atlantique, ont été attribués par le gouvernement dans le cadre de l'appel d'offres dont les résultats ont été annoncés au début du mois. Ce sont EDF et Alstom qui les ont décrochés. En revanche le cinquième projet concerné par l'appel n'a pas trouvé preneur. Mais pour Jean-François Petit, ces projets ne suffiront pas à assurer le développement de la filière éolienne française. A ses yeux, "la France a besoin d'un deuxième appel d'offres rapidement pour asseoir sa filière et être ensuite en mesure d'exporter son savoir-faire".


Maxisciences 19/04/2012

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L'École centrale de Nantes s'est lancée dans l'expérimentation d'une éolienne flottante dans un bassin permettant de tester différentes conditions de houle et de mer, nouvelle étape vers le développement de ces éoliennes destinées à la haute mer.

"Ces essais sont parmi les tout premiers en bassins dans le monde, car il faut à la fois avoir la capacité à générer simultanément de la houle et du vent", a indiqué mardi l'établissement dans un communiqué.

Les éoliennes offshore classiques, posées sur le fond marin, comme celles qui doivent apparaître au large des côtes françaises dans quelques années, "peuvent être fixées par 30 mètres de profondeur maximum, ce qui limite leur implantation à la bande littorale déjà très occupée", rappelle l'École centrale de Nantes.

Les éoliennes flottantes, elles, pourront permettre d'aller chercher le vent plus loin des côtes, limitant ainsi les conflits d'usage possibles avec les riverains ou les pêcheurs.

L'expérimentation du Laboratoire de recherche en hydrodynamique, énergétique et environnement atmosphérique (LHEEA) de l'École centrale de Nantes se déroule dans un bassin de 50 mètres de long sur 30 de large, équipé d'un "générateur de houle", soit le bassin plus important de ce type en France selon le directeur du laboratoire, Pierre Ferrant.

Un système de soufflerie a été installé pour permettre d'étudier le comportement mécanique d'une maquette au 1/50 d'éolienne flottante (faisant environ 3 mètres de haut), dans différentes conditions de mer et de vent. "Le challenge, c'est de concevoir des supports flottants qui peuvent permettre à ces éoliennes de fonctionner dans de bonne conditions", explique M. Ferrant.

Pour les éoliennes posées sur le fond de la mer, souligne-t-il, la technologie est en effet proche de leurs cousines terrestres, avec le problème de la corrosion en plus. Pour les installations flottantes, le mouvement de la houle change la donne et a une incidence sur leur durée de vie.

D'où la "course", remarque-t-il, à laquelle participent aujourd'hui instituts de recherche et industriels pour défricher un sujet qui était jusqu'à récemment "pratiquement vierge en termes de simulations numériques et expérimentales".


Le point.fr 11/07/2012

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BREST (Finistère) - EDF lancera à la fin du mois de septembre la deuxième phase d'essais sous-marins de son hydrolienne prototype, en vue d'une mise en service commerciale du parc hydrolien de Paimpol-Bréhat à l'été 2013, a annoncé jeudi le groupe d'énergie français.

Cette hydrolienne, baptisée L'Arcouest, une énorme turbine d'un diamètre de 16 mètres et qui pèse 850 tonnes, avait déjà été immergée pour une première phase d'essais d'octobre 2011 à janvier 2012 sur le site de Paimpol-Bréhat, à une profondeur de 35 mètres, afin de tester son fonctionnement en conditions réelles.

D'ultimes vérifications vont être effectuées avant son immersion fin septembre sur le site de Paimpol-Bréhat, a indiqué le PDG du groupe Henri Proglio, venu observer la machine sur le port de Brest, où elle est à quai après avoir passé plusieurs mois en Irlande, chez son fabricant OpenHydro.

EDF prévoit de mettre en service en service le parc hydrolien de Paimpol-Bréhat à l'été 2013, lorsque cette première éolienne commencera à alimenter le réseau électrique, grâce à la pose d'un convertisseur de courant sous-marin.

Le câble électrique qui reliera le parc hydrolien au réseau électrique terrestre, d'une longueur de 15 km, a quant à lui été posé en juin dernier. Le parc devrait être parachevé au printemps 2014, lorsque les trois autres hydroliennes qui doivent l'équiper auront été installées.

La première campagne d'immersion, d'octobre à janvier, a permis de valider les procédures de pose et de récupération de la machine. Nous avons eu confirmation des performances attendues et du fait que la barge était adaptée pour la pose et la récupération de la machine, a expliqué de son côté le directeur de la production hydraulique d'EDF, Jean-François Astolfi.
Pour l'instant on est assez optimistes sur le fait que ce calendrier peut être tenu, a-t-il souligné.

Les quatres hydroliennes (d'énormes turbines électriques, qui tournent grâce aux courants sous-marins) du parc de Paimpol-Bréhat, d'une puissance unitaire de 0,5 mégawatt, pourront alimenter en tout 2.000 à 3.000 foyers. Elles sont construites par l'irlandais OpenHydro avec le concours de DCNS, et constituent une première mondiale selon EDF.

L'Arcouest est l'un des symboles les plus significatifs des ambitions d'EDF dans le développement des énergies marines, et EDF a vocation à jouer un rôle tout à fait significatif dans le développement de ces énergies dans le monde a par ailleurs souligné M. Proglio lors de ce déplacement.

Le patron d'EDF était accompagné par une série de responsables industriels et locaux, dont le président du conseil régional Pierrick Massiot, le préfet de région Michel Cadot, ou encore Patrick Boissier, patron du groupe naval DCNS, très actif dans les énergies marines et actionnaire d'OpenHydro.

M. Proglio a également signé dans la matinée une convention de partenariat avec l'ENSTA-Bretagne (Ecole nationale supérieure de techniques avancées). Cette école d'ingénieurs brestoise a créé un mastère dédié aux énergies marines renouvelables, dont la 3e promotion est parainnée par le patron d'EDF.


ROMANDIE.COM 06/09/2012

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Saint-Nazaire (France) - Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé lundi à Saint-Nazaire la préparation d'un nouvel appel à projets, visant à développer un programme de recherche en matière d'hydroliennes.

Nous sommes en train de préparer un nouvel appel à projet qui peut-être permettra un programme de recherche et développement en matière d'hydroliennes, a indiqué M. Ayrault, lors d'une visite sur les chantiers navals STX France à Saint-Nazaire. Le chef du gouvernement était accompagné de Louis Gallois, commissaire général à l'investissement, et des ministres Pierre Moscovici (économie), Arnaud Montebourg (redressement productif) et Delphine Batho (écologie).

Pour l'instant, le soutien est intervenu pour développer les éoliennes off-shore, a rappelé le Premier ministre. Maintenant, il y aura une nouvelle étape, il y aura de nouveaux appels à projet du commissariat général à l'investissement qui porteront sur de nouvelles étapes du développement technologique et industriel dans le cadre des énergies renouvelables et ce sera sans doute le cas pour les hydroliennes, a-t-il précisé à une journaliste de l'AFP.

Il n'y a pas de développement industriel conséquent s'il n'y a pas, à un moment, un coup de pouce financier public pour tout le volet qui concerne les prototypes, notamment quand on est sur des technologies nouvelles ou des matériaux nouveaux, a-t-il expliqué. Les investissements d'avenir de ce point de vue ont un effet de levier. Après c'est l'industriel qui prend le relais, a-t-il ajouté.

M. Ayrault a également indiqué que nous réfléchissons à un troisième appel d'offres concernant le secteur des éoliennes off-shore.

Un premier appel d'offres a été remporté en avril 2012 par le tandem EDF EN -Alstom et Iberdrola-Areva, pour cinq parcs éoliens (dont un n'a pas été attribué). Un deuxième appel d'offres a été annoncé le 8 janvier dernier pour deux autres parcs, au large du Tréport (Seine-Maritime) et des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée).

Le secteur des énergies marines en France est en pleine effervescence et l'Etat encourage son développement dans l'espoir de faire émerger une nouvelle filière industrielle.


ROMANDIE.COM 21/1/2013

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Courseulles-sur-Mer (France) - Le débat public sur la construction des quatre premiers parcs éoliens en mer français, devant compter au total quelque 330 génératrices dans l'Atlantique et la Manche, s'ouvrira mercredi pour quatre mois, a-t-on appris mardi auprès de la Commission nationale du débat public (CNDP).

Ces quatre parcs, d'une puissance nominale de 2.000 MW au total, sont prévus au large de Saint-Brieuc, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime). Ils doivent comporter chacun entre 75 et 100 éoliennes, érigées à au moins 10 km des côtes, pour un démarrage progressif envisagé à partir de 2018.

Le gouvernement Fillon avait confié au printemps 2012, à l'issue d'un appel d'offre, la réalisation du parc de Saint-Brieuc au français Areva et à l'espagnol Iberdrola, et celle des trois autres aux groupes français EDF et Alstom.

A titre d'exemple, le parc de Courseulles (75 éoliennes) devrait produire l'électricité nécessaire à 630.000 personnes, selon EDF.

Une dizaine de réunions publiques sont programmées à compter de mercredi pour chacun des parcs. Le coût des quatre parcs est évalué à 7,8 milliards d'euros, selon la CNDP.

EDF promet la création de 1.000 emplois directs chez Alstom et 4.000 chez ses sous-traitants pour la seule fabrication des éoliennes des trois parcs qui leur sont confiés.

La cohabitation avec la pêche et les autres activités maritimes, ou avec le tourisme, l'impact sur l'économie et la visibilité des éoliennes devraient être parmi les principales questions abordées lors de ces débats publics, selon la CNDP.

Lundi, le gouvernement a lancé un second appel d'offres, pour deux autres parcs, l'un au large du Tréport, en Seine-Maritime, l'autre au large de l'île de Noirmoutier, en Vendée, pour une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW). Leur mise en service est envisagée entre 2021 et 2023. Les industriels ont jusqu'au 29 novembre pour déposer leurs dossiers.


ROMANDIE 19/3/2013

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COURSEULLES-SUR-MER (France) - Compatibilité avec la pêche ou le tourisme, espoir de créations d'emplois : les débats publics sur la construction des quelque 330 premières éoliennes en mer au large de la France s'ouvrent à partir de mercredi et pour quatre mois.

Quatre parcs doivent être érigés d'ici à 2018, au large de Fécamp en Seine-Maritime (83 éoliennes à 12 km des côtes minimum), de Courseulles-sur-mer, dans le Calvados (75 éoliennes à 10 km), Saint-Brieuc (100 à 16 km) et Saint-Nazaire en Loire-atlantique (80 machines à 12 km).

On peut trouver ça beau ou laid. Par temps clair, manifestement, ça se verra. Ce ne sont pas des allumettes ou alors de grosses allumettes, a expliqué mardi lors d'une conférence de presse à Courseulles, à 20 km de Caen Claude Brévan, présidente de la Commission particulière du débat public du projet bas-normand (CPDP).

D'ici on voit les cheminées des usines du Havre hautes de 200 mètres. Là ça va faire 175 m avec la pale dressée. Comme elles sont en quinconce, y a des endroits où on ne verra pas d'intervalle entre deux éoliennes, même si elles sont distantes de presque un km, a-t-elle ajouté.

La nuit il y aura des clignotants rouges, ça fera une grande guirlande, s'est amusée Mme Brévan dont la commission se penchera sur le projet normand prévu pour produire l'équivalent de la consommation annuelle de 630.000 personnes en électricité.

[...]Les quatre projets offshore ont été choisis en 2012 par le gouvernement d'alors après un appel d'offres, dans un pays qui tente de rattraper son retard. Dix pays voisins de la France se sont déjà lancés. Parmi eux, le Royaume-Uni compte 630 turbines, selon l'Association européenne de l'énergie éoliennne, l'EWEA.

[...]Parmi les enjeux majeurs des débats, figure les répercussions économiques des projets. EDF et Alstom annoncent quatre nouvelles usines à Saint-Nazaire et à Cherbourg pour la fabrication des éoliennes de leurs trois parcs, soit 1.000 emplois directs et 4.000 emplois indirects, plus 1.600 emplois pour l'assemblage et l'installation des trois parcs et enfin 300 emplois pendant 25 ans pour leur maintenance. Il y a une vraie question sur la manière dont le tissu économique (local) peut se mobiliser pour faire de la sous-traitance de fournitures de pièces aux usines Alstom, a souligné Mme Brévan.

Pour le projet de Saint-Brieuc, Areva a promis la création de 2.000 emplois en France, notamment avec la création d'une usine au Havre pour fabriquer les aérogénérateurs des éoliennes.

De leur côté, les pêcheurs s'inquiètent du nombre croissant d'activités en mer mais ils ont toutefois été largement consultés en amont des projets, selon Mme Brévan.

Enfin, la question sera sans doute posée de l'impact sur le tourisme, en particulier en Basse-Normandie, dont les plages du Débarquement attirent chaque année des centaines de milliers de personnes et que la Région a demandé à l'Unesco de classer.

On a essayé de rencontrer des associations anglo-saxonnes. Pour le moment, elles ne souhaitent pas trop se positionner sur les affaires françaises. Mais dans des journaux étrangers, il y a quelques papiers qui sont assez méchants sur ce sujet, a dit la président de la CPDP.

Je ne pense pas que ça ait un impact énorme sur le tourisme, a-t-elle ajouté mais il n'est pas exclu que la population normande réagisse de manière assez vive car la bataille de Normandie reste très ancrée dans les mémoires.


ROMANDIE 19/3/2013

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Winflo, c'est le nom de la première éolienne française flottante qui sera installée au large du Croisic en 2014 a annoncé le DCNS et le groupe Nass & Wind associés depuis juillet 2012 (co-entrepise). Le Croisic, en Loire Atlantique, est l'un des cinq sites retenu pour tester les énergies marines renouvelables "France Energie Marines".

Selon les informations fournies par l'AFP, Winflo est une éolienne de démonstration, développée en partenariat avec le groupe éolien Vergnet, l'Ifremer (Institut français pour l'exploitation de la mer) et l'Ensta de Bretage (Ecole nationale supérieure des techniques avancées). La fabrication des différentes parties de Winflo commence cette année et son assemblage suivi de son installation sont prévus courant 2014.

Selon Stéphane Jedrec, directeur de la stratégie Nass & Wind, "il s'agit de la première étape de mise en place d'une nouvelle filière industrielle en France". Soulignant au passage, que l'ambition n'est pas juste de faire un projet de recherche et de développement. Il explique également que l'entreprise est prête pour pouvoir engager dès maintenant les travaux nécessaires pour le développement de la partie industrielle et pour l'industrialisation des parcs commerciaux à l'horizon de 2020.

Avec le démarrage de Winflo, c'est donc une grosse machine qui se met en route !. D"ailleurs le DCNS et Nass&Wind visent "le marché international" bien qu’il leur soit évident que "la première étape doit se faire en France".

Actuellement, il n’existe que deux zones d'éoliennes flottantes dans le monde, une en Norvège et l'autre au Portugal. "Nous sommes donc réellement au coeur de la compétition" dit Christope Chabert, qui dirige la filière éolienne de DCNS.

Les énergies marines sont en plein développement. Celles-ci comprennent, bien sûr, les éoliennes en mer (fixes et flottantes) et les hydroliennes mais aussi des sytèmes visant à récupérer l'énergie thermique des mers.


MAXISCIENCES 11/4/2013

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Selon le cabinet Ernst & Young, les énergies marines (hors éolien offshore) ont représenté une epsilonesque production mondiale de 530 MW dont 517 MW par deux usines marémotrices, la Rance en France (240 MW) et Sihwa en Corée du Sud (254 MW). Le reste ? Des expérimentations de matériel au Canada, au Royaume Uni, en France, au Danemark, en Chine. Mais les espoirs sont immenses. Selon l’organisation Ocean Energy Systems, le potentiel mondial est estimé à plus de 334 000 MW en 2050 soit entre 15 et 20 % de la demande mondiale d’électricité !

«Aujourd’hui, les technologies d’exploitation des vagues sont encore au stade expérimental, assure Marc Le Boulluec, en charge du dossier à l’Ifremer. En revanche, l’exploitation des courants par les hydroliennes est mature». L’exploitation des courants marins quitte donc les laboratoires pour entrer aujourd’hui dans son histoire industrielle.

Trois technologies différentes d’hydroliennes vont être testées sur les seuls courants français de Fromveur et de Paimpol-Bréhat en Bretagne et du Raz Blanchard à la pointe du Cotentin dans les prochains mois.



Image : Sciences et Avenir

Sur le Fromveur entre Ouessant et Finistère, l’hydrolienne Sabella (aussi appelé D10 en raison de son hélice de 10 mètres de diamètre) développée par une PME de Quimper fait le pari de la robustesse. Le rotor activé à faible vitesse (10 tours/minute) entraîne une génératrice à entraînement direct, sans engrenages couplée à un convertisseur, pour livrer à terre une électricité prête à l’emploi. Le pari est qu’une unité compacte, étanche et robuste puisse produire des années sans besoin de maintenance.

Difficile en effet d’aller réparer une turbine par 50 mètres de fond dans des courants puissants. «Une Sabella pilote sera mise à l’eau à la fin de l’été 2013, promet Jean-François Daviau, fondateur de l’entreprise. La première ferme de cinq unités fournira 70 % des besoins de l’île d’Ouessant en 2015 avant le déploiement espéré de plus de 200 hydroliennes au-delà de 2020». Sabella joue la carte de l’indépendance vis-à-vis des grands énergéticiens et cherche actuellement à boucler son tour de table.


L'hydrolienne du constructeur naval DCNS. Crédit DCNS.

À Paimpol-Bréhat EDF et Open Hydro, une start-up irlandaise récemment acquise par le constructeur naval DCNS testent une technologie différente depuis 2011. Ces hydroliennes se présentent comme des tuyères de réacteurs, le centre du rotor est vide, le générateur se trouvant dans la coque entourant les pales. La première production industrielle est annoncée pour 2014. Une première machine non raccordée au réseau a permis de valider les techniques de pose et de remontée d’engins qui pèsent 700 tonnes.

Plus lointaine, l’exploitation du Raz Blanchard dans le Cotentin est convoitée par GDF-Suez. C’est le constructeur danois Voith qui a été choisi. Cette fois-ci la turbine se présente comme un gigantesque moteur à hélice avec un diamètre de rotor de 13 à 16 m posé sur un pieu. La technologie est plus fragile mais a un rendement plus élevé. La turbine de 1MW étant posée sur un pied à quelques mètres au-dessus du sol marin, il est plus facile de la sortir de l’eau pour maintenance. Voith a deux pilotes en test en Corée du Sud et en Écosse. Là aussi, une exploitation commerciale est annoncée pour la deuxième partie de la décennie.

SeaGen, l'hydrolienne de Siemens. Crédit Marine Current.

Pour être complet, il ne faut oublier ni Siemens, ni Alstom. Siemens qui s’est porté acquéreur de l’irlandais Marine Current Turbines (MCT) teste SeaGen depuis trois ans en Irlande du Nord. L’idée, cette fois, est d’installer deux rotors de 20 mètres de diamètres sur une sorte d’aile coulissant le long d’une tour cylindrique émergeant au-dessus de l’eau. Avantage de la technique : sa facilité à remonter les rotors à la surface pour les réparer. Deux premières fermes de 10 MW sont en cours de construction à Anglesey Skerries (Pays de Galles) et Kyle Rhea (Ecosse).

Quant à Alstom, il s’est rapproché du canadien Clean Current, fabricant d’hydroliennes pour rivières qui investit les courants marins. Le concept développé par la PME et le fabricant français est testé dans la baie de Fundy en Nouvelle-Ecosse. Siemens et Alstom lorgnent eux aussi sur les sites français.






SCIENCES ET AVENIR 11/4/2013

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PARIS - La France devrait lancer en 2015 ou 2016 un appel d'offres pour des grands parcs d'hydroliennes, ces turbines marines produisant de l'électricité à partir des courants, a proposé un rapport sur les énergies marines rendu public vendredi.

Le rapport, réalisé par les administrations des Ministère de l'Energie, des Transports et du Redressement productif, et remis mi-avril au gouvernement, suggère de lancer ce premier appel d'offres pour des fermes commerciales de typiquement 300 à 500 mégawatts.

Ces parcs de plusieurs centaines de machines, dont la taille proposée est similaire aux premiers grands parcs éoliens en mer attribués l'an dernier dans la Manche et l'Atlantique, seraient ensuite construits au cours de la période 2016-2020.

En attendant, le rapport propose de lancer au cours du troisième trimestre 2013 un appel à manifestation d'intérêt pour construire des fermes pilotes dans trois zones propices: le raz Blanchard et le raz Barfleur, au large du Cotentin, ainsi que le passage du Fromveur, au large du Finistère. Ces trois parcs de 5 mégawatts minimums, qui bénéficieraient d'un tarif d'achat bonifié, seraient eux construits en 2014-2016, suggère le rapport.

La France est derrière le Royaume-Uni le pays d'Europe avec le plus grand potentiel dans l'énergie hydrolienne. Plusieurs grands groupes industriels tricolores (DCNS, Alstom, EDF, GDF Suez...) se sont positionnés sur le créneau, qui a jusque-là plutôt été développé par des entreprises britanniques ou irlandaises.

Le rapport établit également un calendrier, qualifié par les auteurs de plutôt volontariste et optimiste (...) pour éviter de perdre du temps, pour les autres nouvelles énergies en mer.

Pour l'éolien flottant, qui a l'avantage de pouvoir être installé en eaux plus profondes que les éoliennes fixes, le texte suggère un appel d'offres pour des fermes pilotes en 2014 ou 2015, puis un autre pour des installations commerciales vers 2018-2020.

Pour les houlomoteurs, qui transforment l'énergie des vagues et de la houle en courant, l'appel d'offres pour des pilotes serait pour 2015-2016, pour le lancement de projets commerciaux à partir de 2020-2022.

Enfin pour les énergies thermiques des mers, qui consistent à utiliser dans les zones tropicales le différentiel de température entre l'eau chaude des surfaces et l'eau froide en profondeur, le rapport évoque le lancement de projets commerciaux de 20 mégawatts chacun là aussi à horizon 2020-2025.

ROMANDIE 3/5/2013

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PARIS - Le gouvernement a annoncé mardi le lancement d'un nouvel appel à manifestations d'intérêt (AMI) dans les énergies marines visant à permettre des innovations technologiques sur des démonstrateurs, en attendant un autre concernant des fermes pilotes d'hydroliennes.

L'AMI lancé mardi vise les quatre domaines des nouvelles énergies marines: hydroliennes, éolien flottant, houlomoteurs et énergie thermique des mers.

Des démonstrateurs existent déjà pour ces technologies, mais l'objectif est de consolider par l'innovation les quatre filières technologiques, indiquent les ministères de l'Economie, du Redressement productif, de l'Ecologie et de la Recherche dans un communiqué commun.

Afin de bénéficier d'aides publiques puisées dans les fonds des investissements d'avenir, ces quatre filières productrices d'électricité pourront proposer des projets de briques technologiques, c'est-à-dire des éléments indispensables au déploiement à grande échelle des énergies marines, indiquent-ils. L'AMI, ouvert depuis lundi, sera clos le 31 octobre.

Un autre AMI doit être lancé d'ici fin juin pour les premières fermes pilotes d'hydroliennes françaises, qui exploitent les courants sous-marins pour produire du courant, a confirmé début mai à l'AFP la ministre de l'Ecologie Delphine Batho. Un tarif bonifié et spécifique d'achat de l'électricité hydrolienne sera également mis en place, ce que réclamaient les grands groupes français présents sur ce nouveau créneau (EDF, GDF Suez, DCNS, Alstom...)

EDF a lancé en Bretagne le chantier de la première ferme pilote hydrolienne française. Mais celui-ci a pris du retard après que la première turbine transportée ait été bloquée pendant des mois dans la rade de Brest, et ne devrait pas être opérationnel avant 2015.

Mme Batho a également soutenu début mai l'idée du lancement d'un appel d'offres commercial pour des grands parcs hydroliens d'ici trois ans.

ROMANDIE 14/5/2013

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CHERBOURG - Le port de Cherbourg a testé vendredi pour la première fois un dispositif de manutention d'une hydrolienne qui a été brièvement immergée avant d'être chargée sur une barge à destination de l'Ecosse.

L'hydrolienne est restée moins de 10 minutes dans l'eau. Il s'agissait de tester le dispositif de manutention de l'hydrolienne, a indiqué à l'AFP Guillaume Gréau, chargé du développement des énergies marines renouvelables aux Constructions mécaniques de Normandie (CMN), à Cherbourg.

La turbine de 18 mètres de long fabriquée en Allemagne et partiellement assemblée par les CMN à Cherbourg a été chargée sur une barge qui doit partir pour l'Ecosse dans les jours qui viennent, selon M. Gréau.

L'hydrolienne doit rejoindre le site test du Centre européen d'Energie marine en Ecosse où elle sera à l'essai.

Fruit d'un partenariat entre le turbinier allemand Voith Hydro, les CMN et GDF Suez, l'engin de 160 tonnes était arrivé de Rotterdam à Cherbourg le 19 avril partiellement assemblée.

Le raz Blanchard, à l'ouest de Cherbourg, et le raz de Barfleur, à l'est, font partie des trois zones privilégiées en France pour l'implantation des premières hydroliennes hexagonales. Le gouvernement doit lancer d'ici à la fin du mois un appel d'offre pour des fermes pilotes hydroliennes. GDF Suez en prévoit une en 2016 dans le raz Blanchard. Le gouvernement envisage un appel d'offres commercial pour des grands parcs hydroliens d'ici trois ans. 

Fin mars, EDF a annoncé qu'il retardait à 2015 au lieu de l'été 2014 la mise en service d'un parc hydrolien pilote au large des Côtes d'Armor.

L'électricien tirait ainsi les conséquences d'un incident survenu en septembre: une hydrolienne destinée au parc pilote breton est restée six mois par 25 m de fond dans la rade de Brest à cause d'une avarie de la barge servant à la transporter.


ROMANDIE 14/6/2013

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En France, l’entreprise iséroise Hydroquest a conçu une hydrolienne flottante prévue pour une utilisation fluviale. Le projet Hydrofluv sera bientôt présenté à Orléans, lors du Festival de Loire, en vue du test grandeur nature qui y sera mené au début de l’année prochaine. La technologie en jeu mérite quelques approfondissements.

Les énergies renouvelables sont de plus en plus exploitées à des fins commerciales à grande échelle, notamment pour la production d’électricité. Trois filières se partagent aujourd’hui un monopole : l’éolien, le solaire photovoltaïque et l’hydroélectricité, laquelle domine d’ailleurs largement les deux autres. En France, cette filière repose principalement sur des barrages connectés à des centrales dites gravitaires ou de pompage-turbinage (Step). En 2012, ces installations ont fourni 11,8 % de l’électricité produite sur notre territoire national (soit 63,8 TWh).

 Représentation schématique de l'hydrolienne d'Hydroquest qui sera installée début 2014 à Orléans, entre les ponts Joffre et de l’Europe. Elle restera en place pendant un an. Durant ce temps, son impact environnemental, supposé être quasi-nul, sera évalué par l'entreprise Biotope. ©️ Hydroquest 


Présentation en vidéo de l'hydrolienne que promeut l'entreprise grenobloise Hydroquest. ©️ Media-Concept-71, Dailymotion


Cependant, les barrages ne résument pas à eux seuls cette filière porteuse, car de nouveaux projets cherchent à exploiter au mieux l’énergie cinétique des courants d’eau dans d’autres contextes, avec moins d’impacts environnementaux ou sociaux. Les hydroliennes, qu’actionnent les courants marins comme le vent fait tourner les éoliennes, en sont le parfait exemple. En France, le potentiel hydrolien théorique a été estimé à 3 GW pour la partie marine.

Des entreprises envisagent également l’installation d’hydroliennes dans des cours d’eau, aux mouvements d’eau réguliers et prévisibles, et où d’imposantes infrastructures hydroélectriques ne peuvent être construites. Certes, le marché fluvial est moins porteur que son pendant marin, mais le groupe Navigant Research l’estime tout de même à une puissance cumulée installée de 3 GW d’ici 2025, à l’échelle de la planète. En Isère, une jeune PME grenobloise cherche à exploiter ce nouveau marché.

En 2001, Jean-Luc Achard a initié le programme de recherche Harvest (pour hydrolienne à axe de rotation vertical stabilisé), durant lequel neuf brevets internationaux ont été déposés. En 2010, les résultats obtenus ont en plus motivé la création de l'entreprise Hydroquest, puis la mise en test d’une hydrolienne dans un canal d’amenée d’une installation hydroélectrique d’EDF, l'un des partenaires du projet Hydrofluv. Ce dernier va justement bientôt franchir une nouvelle étape : l’installation début 2014 d’une structure dans un milieu sauvage, à savoir le long du quai de la Madeleine à Orléans, dans la Loire.

D’un poids de 2 t, l’hydrolienne grenobloise a la particularité d’être flottante, puisque suspendue à une barge (6 m de long, pour 5 m de large) pouvant être amarrée en tout lieu, tant que le tirant d’eau est supérieur à deux mètres. Elle se compose d’une «tour» constituée de deux colonnes contrarotatives munies d’un nombre ajustable (selon la profondeur du site) de turbines à flux transverse (largeur totale de 1,5 m). Elles sont connectées par groupe à des génératrices à aimants permanents, et protégées des débris charriés par les eaux grâce à des grilles.

À Orléans, chaque colonne sera composée de deux turbines qu’actionnera un flux d’eau s’écoulant à la vitesse de 2 à 3 m/s, ce qui est supérieur à la limite de 1,5 m/s en deçà de laquelle le système est inopérant. Dans ces conditions, la puissance de l’installation devrait osciller entre 30 et 50 kW. Plus tard, d’autres hydroliennes de la firme devraient atteindre une puissance de 200 kW (toujours en fonction des sites).

Pour augmenter la puissance fournie par l’installation, les chercheurs ont eu recours à une astuce, en donnant une forme asymétrique aux éléments du carénage bordant les turbines. Leur but : créer un effet d’entonnement afin d’accélérer le mouvement de l’eau agissant sur les pales du rotor vertical. Enfin, un dernier détail technique pourrait séduire les exploitants: la tour est suspendue à un pivot et peut donc être relevée. Cette opération facilite la mise en place et le déplacement de l’installation, mais aussi sa maintenance puisqu’elle se fait hors de l’eau.

La puissance affichée par l’hydrolienne iséroise reste modeste en regard de celle d’autres technologies hydrauliques exploitées en France. Cependant, elle pourrait trouver sa place en d’autres lieux, par exemple dans des régions où la sismicité limite la construction de barrages ou dans des zones décentrées par rapports aux réseaux interconnectés d’électricité.



 Voilà plus de deux ans et demi que cette hydrolienne d’Hydroquest est testée dans un canal d'amenée d'une installation hydroélectrique d'EDF. Ici à l'horizontale, la tour se compose de 2 colonnes composées chacune de 4 turbines. ©️ Hydroquest
 
Ainsi, cette innovation pourrait être appréciée en Afrique ou en Amérique centrale, d’autant plus qu’elle est respectueuse de l’environnement : son impact visuel ou sonore est réduit, ses matériaux sont recyclables et elle n’embarque aucun liquide polluant. Par ailleurs, puisqu’il n'y a pas de retenue d’eau créée, les poissons ne se voient pas opposer d’obstacles infranchissables durant leurs déplacements.

Une ombre reste au tableau, celle du coût de l’électricité ainsi produite. Selon Hydroquest, il serait compris entre 100 et 180 euros par mégawattheure (contre une moyenne globale française d'une cinquantaine d'euros), soit, tout de même, moins que le solaire. Les tests à venir devraient le préciser, mais ce point apparaît pour certains comme un facteur handicapant. Pour les personnes désireuses d’en apprendre plus, le projet Hydrofluv sera présenté à Orléans durant le Festival de Loire, du 18 au 22 septembre.

FUTURA SCIECES 4/9/2013

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COURSEULLES-SUR-MER (France) - Les avis exprimés lors du débat public sur le projet controversé de parc éolien en mer au large des plages du Débarquement, en Normandie, sont majoritairement favorables, a annoncé mercredi la présidente de la commission chargée de ce débat, Claude Brévan.

Les avis exprimés (par oral ou par écrit) sont majoritairement favorables mais cela ne veut pas dire que d'autres avis négatifs ne s'exprimeront pas lors de l'enquête publique, qui devrait avoir lieu au second semestre 2014, a indiqué Mme Brévan, en marge d'une conférence de presse à Courseulles-sur-Mer (Calvados). L'impact visuel est toutefois globalement considéré comme négatif, a relevé la présidente.

 Les avis exprimés lors du débat public sur le projet controversé de parc éolien en mer au large des plages du Débarquement, en Normandie, sont "majoritairement favorables", a annoncé mercredi la présidente de la commission chargée de ce débat, Claude Brévan. (c) Afp

Le débat public, qui a attiré près de 2.000 personnes lors de onze réunions publiques, était organisé du 20 mars au 20 juillet. Dans les derniers jours nous avons reçu un flot de déclarations franchement hostiles, certaines franchement discourtoises, a précisé Mme Brévan.

La question de la compatibilité du projet avec le respect de la mémoire de ceux qui ont débarqué sur les plages le 6 juin 1944 a été totalement polémique pendant le débat, a-t-elle reconnu. Mme Brévan n'a toutefois pas le sentiment qu'il y ait une forte inquiétude chez les vétérans et leurs familles. La Fédération environnement durable, opposée à l'energie eolienne, a fait état de pétitions de millier de personnes (anglosaxonnes opposés au projet). Mais nous ne les avons pas vues, a-t-elle dit.

Le promoteur, EDF Energies nouvelles, envisage de faire vivre la mémoire des libérateurs en baptisant par exemple chaque éolienne du nom d'un régiment ou d'un bateau ayant participé au Débarquement, a indiqué son directeur de projet, Bernard Guitton. Le groupe a trois mois pour remettre un projet comprenant d'éventuelles adaptations. Le projet prévoit l'érection de 75 éoliennes à 10 km des côtes, à partir de 2018.


ROMANDIE 11/9/2013

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Saint-Brieuc (AFP) - Les avis exprimés lors du débat public sur le projet d'un parc éolien en mer au large de la baie de Saint-Brieuc ont fait ressortir un consensus "sous certaines réserves", a annoncé jeudi le président de la commission chargée de ce débat.

"Un consensus local semble ressortir du débat mais sous certaines réserves", a indiqué le président, Antoine Dubout. "Il y a notamment des réserves sur l'emploi local, sur la possibilité d'accès à la sous-traitance des entreprises locales, des réserves aussi sur les conséquences sonores du chantier", a-t-il détaillé.

 Les avis exprimés lors du débat public sur le projet d'un parc éolien en mer au large de la baie de Saint-Brieuc ont fait ressortir un consensus "sous certaines réserves", a annoncé jeudi le président de la commission chargée de ce débat. (c) Afp

"La question de la visibilité des éoliennes a été largement discutée. Il semble que le maître d'ouvrage ait quelque peu sous-estimé l'importance de cette donnée pour les habitants de la baie, très attachés au paysage maritime", note aussi la commission dans son bilan écrit.

"La crainte d'une désertion des touristes attirés par la beauté d'un littoral préservé a motivé de nombreuses prises de positions, qu'elles proviennent des associations de protection de l'environnement, de professionnels du tourisme ou d'habitants de la baie", poursuit la commission dans son texte.

Le débat, organisé du 25 mars au 24 juillet, a attiré quelque 2.500 personnes lors de onze réunions publiques. Le site internet du débat a enregistré pour sa part près de 30.000 connexions.

Les usagers de la mer se sont également interrogés sur les conditions de navigation dans le futur parc. "Les pêcheurs attendent impatiemment la décision que rendra prochainement la préfecture maritime quant aux contraintes et restrictions qui seraient imposées" dans le parc, note la commission.

La Bretagne produisant peu d'électricité, la création d'un parc éolien en mer "est accueillie favorablement par une partie du public", relève la commission. Néanmoins, "de nombreux citoyens posent la question du choix des investissements, du coût important du projet en ces temps de crise", souligne-t-elle. Selon elle, l'investissement pour ce parc est évalué à 2 milliards d’euros, hors raccordement.

Le futur parc éolien, qui comptera 100 éoliennes pour une puissance totale de 500 mégawatts, devrait permettre la création de 2.000 emplois au total en France, notamment au Havre et à Brest. Son exploitation devrait démarrer en 2018.

Le consortium Ailes Marines, le maître d'ouvrage, dispose de trois mois pour faire connaître publiquement les suites qu'il entend donner à ce projet.




SCIENCES ET AVENIR 19/9/2013

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PARIS - Le gouvernement lancera la semaine prochaine l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour l'installation de parcs d'hydroliennes (turbines électriques sous-marines) pilote au large des côtes françaises, a annoncé vendredi le président François Hollande.

L'appel à projets pour les fermes d'hydroliennes sera lancé dans une semaine, a déclaré le président de la République, dans son discours d'ouverture de la deuxième conférence environnementale.

Un tel appel à projets est attendu avec impatience par les professionnels des énergies marines renouvelables (EMR).  Il doit donner un coup d'accélérateur à ces énergies encore embryonnaires en France (elles incluent les hydroliennes, les éoliennes marines fixes et flottantes, et d'autres technologies encore moins matures comme l'énergie thermique des mers), alors que le pays dispose d'un gros potentiel en la matière.

Un rapport avait recommandé en mai de lancer au cours du troisième trimestre 2013 un tel appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour construire des fermes pilotes, de petite taille, dans trois zones propices: le raz Blanchard et le raz Barfleur, au large du Cotentin, ainsi que le passage du Fromveur, au large du Finistère.

L'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho avait soutenu cette proposition et promis un lancement de cet AMI avant la fin du premier semestre, une échéance qui a ensuite été repoussée à après la rentrée.

Outre ces parcs pilote, le rapport avait suggéré de lancer un grand d'appel d'offres pour des parcs commerciaux d'ici 2016, ce que le gouvernement avait également soutenu.

La France est le pays d'Europe disposant du deuxième plus grand potentiel dans l'énergie hydrolienne, derrière le Royaume-Uni. Plusieurs grands groupes industriels tricolores (DCNS, Alstom, EDF, GDF Suez...) se sont positionnés sur le créneau, qui a jusque-là plutôt été développé par des entreprises britanniques ou irlandaises.


ROMANDIE 20/9/2013

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CHERBOURG - Le président François Hollande est arrivé lundi matin à Cherbourg au chantier naval des Constructions mécaniques de Normandie (CMN), qui a décroché un important contrat de vente de bateaux au Mozambique, et doit y lancer un appel à projets pour des parcs pilotes d'hydroliennes.

M. Hollande est arrivé au chantier naval peu avant 09H15 (07H15 GMT), accompagné du président du Mozambique Armando Guebuza. Il doit notamment assister avec lui à la première découpe de la tôle liée au contrat de vente de 30 bateaux d'une valeur de 200 millions d'euros, annoncé le 5 septembre par le propriétaire des CMN, l'homme d'affaires libanais Iskandar Safa. Les Constructions mécaniques de Normandie emploient près de 350 personnes à Cherbourg.

M. Hollande doit ensuite lancer un appel à projets pour des parcs pilotes d'hydroliennes, qu'il avait annoncé lors de la conférence environnementale le 20 septembre. Cet appel à manifestation d'intérêt sera publié au Journal officiel dans les jours qui suivront sa visite à Cherbourg, a annoncé son entourage.

Il concernera des projets de construction et d'exploitation de parcs pilotes d'hydroliennes, grosses turbines sous-marines qui exploitent l'énergie des courants pour produire de l'électricité. Ces parcs devraient être situés dans deux lieux : le raz Blanchard (au large du Cotentin) et le passage du Fromveur, au large du Finistère. Chaque parc devrait être subventionné à hauteur de 30 millions d'euros, soit un budget total de 120 millions.

Le président de la République est accompagné de quatre ministres - Arnaud Montebourg (Redressement productif), Philippe Martin (Ecologie), Frédéric Cuvillier (Transports et Mer) et Bernard Cazeneuve (Budget), par ailleurs élu de Cherbourg, et d'industriels.

romandie 30/9/2013

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CAEN - L'association de protection de l'environnement spécialisée dans le milieu maritime Robin des bois a vivement critiqué lundi les hydroliennes, alors que le président de la République François Hollande est en déplacement sur le sujet à Cherbourg.

L'hydrolienne est la dernière née des lubies énergétiques nées de l'alliance des multinationales du mégawatt et des écolos brevetés transition écologique, lance l'association dans un communiqué.

Le président François Hollande est arrivé lundi matin à Cherbourg d'où il doit lancer un appel à projets pour des parcs pilotes d'hydroliennes (grosses turbines sous-marines qui exploitent l'énergie des courants pour produire de l'électricité) qui devraient être situés dans deux lieux: le raz Blanchard (au large du Cotentin) et le passage du Fromveur, au large du Finistère.

Le Raz Blanchard, une zone de fort courant au large de Cherbourg présentée comme potentiellement propice aux hydroliennes, est inclus dans une zone Natura 2000, affirme Robin des bois.

Le transformer en zone industrielle sous-marine au bout de la presqu'île nucléaire du Cotentin expose l'environnement, la faune et la flore à des pollutions et nuisances multiples: bruit, mutilation, pertes d'huile, câblages électriques, destruction de l'habitat, pense l'association qui demande qu'une enquête publique soit menée avant le lancement de toute expérimentation d'hydrolienne.

L'autre nom du Raz Blanchard, c'est le Passage de la Déroute, ajoute Robin des bois, faisant allusion au fait que la navigation est connue des marins pour y être dangereuse.

ROMANDIE 30/9/2013

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PARIS - Le ministre de l'Ecologie et de l'énergie Philippe Martin a évoqué mardi l'organisation l'an prochain d'un troisième appel d'offres français dans l'éolien en mer, visant à donner à la filière de nouveaux projets.

D'ores et déjà nous travaillons, actuellement, pour que, en 2014, la filière offshore éolienne puisse s'engager dans de nouveaux volumes et de nouveaux projets, a déclaré le ministre dans un entretien diffusé lors du colloque éolien du Syndicat des Energies renouvelables (SER).

Le ministre n'a pas donné de détail sur la taille envisagée de ce nouveau round, ni sur d'éventuelles nouvelles zones de développement. Mais selon une source industrielle interrogée par l'AFP, le gouvernement pense implanter un parc éolien au large de Dunkerque (Nord). L'Etat cherche également un lieu propice au large de l'Aquitaine et du sud de la Bretagne, selon cette source.

Lundi à Cherbourg, François Hollande avait pour sa part confirmé la perspective d'un appel d'offres concernant les éoliennes flottantes, mais sans détail ni calendrier. La France vise officiellement 6.000 mégawatts d'éolien offshore d'ici 2020, mais cet objectif n'est plus jugé atteignable dans les délais. 

Seul un premier appel d'offres de 2.000 mégawatts a été attribué en 2012, tandis qu'un deuxième de 1.000 mégawatts est en cours. De nouveaux projets sont donc attendus de pied ferme par les industriels (Alstom, Areva, Siemens côté constructeurs, EDF et GDF Suez côté électriciens...).

Les industriels retenus lors du premier appel d'offres de 2.000 mégawatts doivent d'ici la fin du mois confirmer leur engagement au terme d'une phase dite de levée des risques, a rappelé M. Martin mardi.

Cela nous permettra d'accélérer en quelque sorte, je suis très confiant, pour qu'après nous puissions poursuivre les projets et faire en sorte qu'un nouvel engagement donne une respiration, une visibilité pour la filière, a-t-il dit lors de l'entretien réalisé par le SER.


romandie 1/10/*2013

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François Hollande a lancé lundi 20 septembre à Cherbourg un appel à projets pour des fermes pilotes d'hydroliennes au large des côtes normandes et finistériennes.

Lors d'une visite-express, le président français s'est rendu sur un des quais du port de Cherbourg, où il s'est fait présenter un prototype d'hydrolienne, grosse turbine sous-marine destinée à exploiter l'énergie des courants pour produire de l'électricité.


Après avoir "parrainé" la signature d'un contrat de coopération entre GDF Suez et Alstom, le président a annoncé que l'appel à projets pour les premières fermes pilotes, attendu depuis plusieurs mois, paraîtrait dès mardi 1er octobre au Journal officiel.

Trois ou quatre fermes, comprenant chacune 5 à 10 hydroliennes, seront implantées sur deux sites : le raz Blanchard, au large du Cotentin, et le passage du Fromveur, au large du Finistère, a confirmé le chef de l'Etat.

Quant au financement, chacune des fermes sera subventionnée par l'État à hauteur de 30 millions d'euros et le tarif d'achat de l'électricité produite sera fixé à 173 euros par MGW/H, a-t-il précisé.




Infographie sur l'hydrolienne Sabella, au large d'Ouessant /  Damien Hypolite pour Sciences et Avenir

Parmi les diverses formes d'énergie marine, "les hydroliennes représentent la formule la plus prometteuse", a souligné M. Hollande, estimant qu'à l'horizon 2020, elles pourrait produire 3 GW/h, ce qui "représente 3 réacteurs nucléaires". Un de ses conseillers a jugé ensuite cette prévision "un peu optimiste".

En tout état de cause, M. Hollande a souligné que cette expérimentation s'inscrivait dans la transition énergétique, "grand enjeu pour notre pays" mais aussi dans les 34 "plans de batailles" pour doper l'industrie et l'innovation en France dont il avait tracé les grandes lignes le 12 septembre.

L'impulsion gouvernementale fera-t-elle de 2013 l'année de l'hydrolienne en France ? En avril dernier, Sciences et Avenir avait relevé l'enthousiasme des participants au deuxième congrès international sur les énergies marines de Brest, les spécialistes du domaine estimant que la technologie est mature pour exploiter les courants sous-marins et les marées pour produire de l'électricité.


SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013

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Calais (AFP) - Le ministre des Transports et élu de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) Frédéric Cuvillier a apporté vendredi son soutien à un projet de parc éolien au large de la Côte d'Opale.

La société WPD, qui exploite déjà deux parc en Normandie, a présenté son projet de 80 éoliennes en pleine mer lors d'un point presse à Calais en compagnie du ministre. Un nouvel appel d'offre devrait être lancé par l'Etat courant 2014.

"Nous sommes sur une des régions qui n'a pas embrassé l'enjeu des énergies marines renouvelables mais qui souhaite poser réflexion et être dans le rendez-vous du prochain appel à projets", a déclaré M. Cuvillier.

Le projet prévoit une production de 500 mégawatts, soit l'équivalent de la consommation domestique de la moitié des foyers du Nord-Pas-de-Calais.

Le directeur général de WPD Offshore France Vincent Ballez a indiqué que le projet devrait s'accompagner de la création d'une centaine d'emplois directs basés à Boulogne-sur-Mer.

Daniel Fasquelle, député-maire UMP du Touquet, également présent, a en revanche affirmé son opposition à ce projet éolien. "Dans les années 1970, on a abîmé notre front de mer, on a bétonné la côte. Par pitié que dans les années 2010 on ne bétonne pas à son tour la mer", a plaidé M. Fasquelle, arguant de conséquences très négatives pour le tourisme du sud de la Côte d'Opale.


Source : Lien / link 15/11/2013

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Paris (AFP) - EDF Energies Nouvelles, la filiale énergies renouvelables d'EDF, est candidate pour l'installation et l'exploitation de deux nouveaux parcs éoliens au large des côtes françaises, dans le cadre d'un appel d'offres gouvernemental qui s'achève vendredi, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

Ce deuxième appel d'offres français pour l'éolien en mer vise à développer des parcs au large du Tréport, en Seine-Maritime, et des îles d'Yeu et de Noirmoutier, en Vendée, pour une capacité totale de 1.000 mégawatts.

"EDF Energies Nouvelles est candidat sur les deux projets, en consortium avec l'allemand WPD Offshore", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. S'ils sont retenus, ils s'équiperont auprès d'Alstom en éoliennes d'une puissance de 6 MW.

La date limite pour le dépôt des candidatures a été fixée au 29 novembre. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) est chargée de réceptionner les offres et de les étudier. Le gouvernement devrait annoncer le choix des lauréats à la fin du premier trimestre 2014.

Le site du Tréport n'avait pas été attribué au printemps 2012 par le gouvernement français, au terme d'un premier appel d'offres national portant en tout sur cinq parcs éoliens en mer. Trois parcs avaient été attribués au tandem EDF EN-Alstom et un quatrième à Iberdrola-Areva, totalisant une puissance de 2.000 MW.

Les deux nouveaux parcs soumis à appel d'offres, de 80 à 100 éoliennes chacun, devraient être construits et mis en service entre 2021 et 2023.

De son côté, le groupe GDF Suez s'est associé au portugais EDP Renewables et à la société spécialisée dans les énergies marines Neoen Marine. Ce consortium a retenu les éoliennes de 5 MW d'Areva. Mi-septembre, le breton Nass & Wind avait annoncé qu'un autre consortium était en cours de finalisation.

 Eolienne offshore M5000 Areva / Youtube 11/1/2012

La France vise officiellement 6.000 MW d'éolien offshore d'ici à 2020, mais cet objectif n'est plus jugé atteignable dans les délais.


Sciences et avenir 25/11/2013

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ASHEGODA (Ethiopia) - Rares points d'accroche pour l'oeil dans un vaste paysage jaune, les 84 éoliennes d'Ashegoda jaillissent du sol. Le Tigré, région agricole du nord de l'Ethiopie, abrite un gigantesque champ ultra-moderne construit par une entreprise française.

Ashegoda, construit par l'entreprise Vergnet pour 230 millions d'euros à quelque 780 km d'Addis Abeba, est le plus vaste champ éolien d'Afrique.

Avec une capacité de 120 megawatts (MW), il n'est qu'un des nombreux projets éoliens du pays: une firme chinoise construit un champ d'une capacité deux fois supérieure dans le sud-est du pays. Mais il est l'un des projets énergétiques phares d'un gouvernement qui ambitionne de faire entrer le pays et ses 91 millions d'habitants dans le club des nations à revenu intermédiaire d'ici à 2025, et de jouer un rôle de centrale électrique régionale. L'Ethiopie exporte déjà de l'électricité vers le Soudan et Djibouti et devrait bientôt fournir le Kenya.

L'ensemble de l'Ethiopie dispose actuellement d'une capacité de production de 2.177 MW et vise les 10.000 MW d'ici à 2015, essentiellement grâce au développement d'énergies renouvelables, éolienne, mais aussi solaire, géothermique et hydraulique.

Ashegoda, financé par le gouvernement français et des banques françaises, témoigne de l'intérêt croissant que les investisseurs européens, mais aussi chinois, indiens ou turcs portent à l'Ethiopie.

Les gouvernements éthiopiens et français sont enthousiastes à l'idée de renforcer davantage leurs liens, affirme Romano Coutrot, gérant du champ, précisant qu'Ashegoda était aussi le site le plus important de Vernet à l'étranger. Quatre ans ont été nécessaires pour que le site, pleinement opérationnel depuis octobre, voie le jour. Car les obstacles n'ont pas manqué.

L'Ethiopie ne disposant pas d'accès à la mer, il a fallu transporter les massives turbines, hautes de 70 et 80 mètres, par la route depuis Djibouti, sur des axes pas toujours goudronnés. Il a aussi fallu déplacer le site de 5 km: selon l'aviation civile éthiopienne, la première localisation gênait l'espace aérien.

M. Coutrot reconnaît que faire des affaires en Ethiopie n'est pas toujours aisé et recommande la prudence aux investisseurs étrangers. C'est parfois un peu difficile, dit-il, en référence aux systèmes fiscal et douanier ou encore aux relations avec les autorités. L'Ethiopie est classé 125e sur 189 pays par la Banque mondiale en matière d'environnement des affaires.

Le gouvernement assure que des efforts sont faits pour améliorer les choses et martèle que l'énergie verte est au coeur de son plan de développement. L'Ethiopie est encore l'un des pays les plus pauvres du monde -- la majorité de sa population dispose de moins de deux dollars par jour.

 Un "tribunal sur le climat" en Ethiopie, pour agir contre le changement climatique. Par oxfam international 29/12/2010

L'énergie est essentielle partout: dans la santé, l'éducation, la communication, la fourniture d'eau, l'industrie, relève Alemayehu Tegenu, ministre de l'Eau et de l'Energie. L'énergie et l'eau, c'est le point de départ de tout développement.

Aujourd'hui, seule 53% de la population éthiopienne a accès à l'électricité. Et pour Belay Simane, professeur à l'université d'Addis Abeba, les ambitions énergétiques de l'Ethiopie sont à la mesure de ses besoins en matière de développement.

A moins d'avoir ce genre de plan ambitieux, vous vous laissez dépasser par la pression démographique et rien ne change, dit-il, si nous voulons que notre pays survive, alors nous devons adopter ce genre de plan.

Pour Ahmed Soliman, du centre de recherche Chatham House, les investissements massifs qui accompagnent tous ces projets énergétiques consolideront le rôle de l'Ethiopie comme leader régional en matière d'énergies renouvelables. L'Ethiopie aura un avantage régional concurrentiel parce que, économiquement et techniquement, à l'inverse de beaucoup de pays d'Afrique de l'Est, elle ne dépendra pas de ressources énergétiques comme le gaz ou le pétrole pour satisfaire sa demande croissante, dit l'expert.

Au-delà des retombées économiques, l'Ethiopie espère, avec ses énergies vertes, éviter le coût environnemental du développement que sont aujourd'hui en train de payer des pays comme la Chine et l'Inde.

Le ministre Alemeyahu aimerait aussi voir d'autres pays de la région suivre l'exemple éthiopien. Nous ne voulons pas que les populations africaines restent dans le noir longtemps, nous devons nous dépêcher pour accéder à l'électricité, pour l'industrie, mais aussi le développement économique et social, dit-il.


 Les enjeux énergétiques en Afrique (Hydroélectricité,Eolienne Géothermie et solaire) Par Askia N'Dria 26/4/2013


romandie 2/12/2013

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NANTES - Alstom et EDF-EN (Energies nouvelles) ont annoncé vendredi à Nantes la mise en place des premiers sites de production et de recherche pour la nouvelle filière industrielle suscitée par les futurs champs d'éoliennes marines dont ils sont les principaux acteurs français.

Ils ont également annoncé, lors d'une conférence de presse à l'hôtel de région des Pays de la Loire, la signature d'accords avec les chantiers navals STX France de Saint-Nazaire pour participer au deuxième appel d'offres national des champs d'éoliennes marines, lancé le 29 novembre pour la Vendée (au large de l'Ile d'Yeu et Noirmoutier) et la Seine-Maritime (au large du Tréport). 

Un protocole de collaboration exclusive a été signé entre STX-France et Alstom pour la fourniture des pièces de transition, qui relieront les parties aériennes (mâts, pales et générateurs) de ses éoliennes marines géantes, les Haliade 150, avec leurs fondations, pour ce nouvel appel d'offre. Alstom Grid et STX ont été sélectionnés par EDF-EN, toujours dans le cadre de la candidature à ce deuxième appel d'offre, pour la fourniture de sous-stations électriques.

Il ne s'agit encore que d'un accord, pour participer à un appel d'offre donc ce ne sont pas des commandes, a souligné le directeur général de STX France Laurent Castaing. Notre objectif, à terme, est que les énergies nouvelles représentent 20 à 30% de notre chiffre d'affaires, a-t-il ajouté.

Alstom a également officialisé le choix de Nantes Métropole pour y installer, en 2015, à Bouguenais, un centre d'ingénierie sur les énergies marines renouvelables qui rassemblera 200 à 250 ingénieurs. Une cinquantaine sont déjà temporairement installés dans un immeuble près du centre de Nantes. 

Les deux usines qu'Alstom a choisi d'implanter à Saint-Nazaire - pour la fabrication des alternateurs et des nacelles de son éolienne Haliade, démarrées au printemps 2013, devraient être achevées en 2014 et génèreront à terme 300 emplois. Nous commencerons à produire fin 2015 a indiqué Jérôme Pécresse, président d'Alstom Renewable Power.

EDF - EN a de son côté rendu officiel le choix du port de Saint-Nazaire pour son hub logistique, où seront en partie assemblées les éoliennes avant la pose. Mais la construction des premiers parcs ne débutera pas avant 2018, a précisé Yvon André, PDG d'EDF-EN en France.

Lors du premier appel d'offres national au printemps 2012, le tandem EDF EN-Alstom avait obtenu trois parcs (Saint-Nazaire, Courseulles-sur-mer et Fécamp) tandis qu'Iberdrola-Areva avait obtenu le quatrième (Saint-Brieuc).


romandie 6/12/2013

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Brest (AFP) - L'entreprise Sabella compte installer son hydrolienne "D10" au large de la Bretagne à l'hiver 2014, un retard d'un an qui ne devrait pas l'empêcher d'être parmi les premières en France à raccorder au réseau électrique une turbine de ce type, a-t-on appris vendredi.

La machine sera terminée en septembre/octobre, "ensuite son immersion se fera en fonction des conditions météorologiques et de disponibilité de navire", a expliqué à l'AFP Jean-François Daviau, à la tête de l'entreprise installée à Quimper et qui emploie une dizaine de personnes. "Dès qu'elle sera immergée elle sera raccordée au réseau", a-t-il en revanche assuré, estimant que cela devrait intervenir à "l'hiver 2014".

Photo prise le 31 août 2011 à Brest d'une hydrolienne d'EDF immergée au large de Paimpol-Bréhat (c) Afp

L'entreprise avait prévu dans un premier temps un raccordement de son hydrolienne D10 (hélice de 10 m de diamètre) à l'automne 2013. Cependant, en raison de "problèmes de financement" le projet a dû être reporté, a expliqué M. Daviau. "C'est difficile de mettre en place des financements sur cette filière", a-t-il assuré, se disant cependant confiant pour la suite. "C'est en bonne voie", selon le responsable qui espère une annonce concernant le bouclage du financement (12 millions d'euros) en mai prochain.

d'ademe 27fev2013


Entièrement fabriquée en France, l'hydrolienne de Sabella devrait être une des premières à produire de l'électricité dans l'Hexagone. EDF compte mettre en service un parc hydrolien pilote sur le site de Paimpol-Bréhat (Côtes-d'Armor) en 2015. Sa première turbine devrait être raccordée au réseau "fin 2014", a-t-on appris vendredi auprès de l'électricien.

Seule une poignée d'hydroliennes dans le monde produit actuellement de l'électricité grâce à la force des courants marins. Il s'agit d'unités isolées en test. Cependant, une exploitation industrielle se dessine à moyen terme, le potentiel mondial étant de 75 à 100 gigawatts, dont 3 gigawatts en France.

d'ademe 27fev2013


La turbine de Sabella doit être immergée dans le Fromveur, une zone de forts courants au large de la pointe bretonne. En test pendant un an, elle produira cependant de l'électricité pour l'île d'Ouessant.

"Ouessant est une vitrine en matière de modèle énergétique insulaire", a assuré M. Daviau, qui ambitionne d'immerger des hydroliennes "partout où il y a du courant, des côtes bretonnes aux îles de Polynésie, jusqu'en Afrique du Sud, en Inde et au Chili".

Longtemps sous-estimée en France, l'énergie hydrolienne a l'avantage d'être prédictible, contrairement à l'énergie éolienne et à l'énergie solaire qui sont plus aléatoires.


Sciences et avenir 28mar.2014

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BREST - Les professionnels des Energies marines renouvelables (EMR) se retrouvent à compter de mercredi à Cherbourg (Manche) dans le cadre de la convention internationale Thetis qui vise au développement de cette branche industrielle encore balbutiante en France.

Placée sous le haut patronage du ministère de l'Ecologie, la rencontre ambitionne de réunir l'ensemble des acteurs français et européens concernés (ministères, régions, institutions, associations, entreprises, universités...), afin de mettre l'accent sur le rôle clé des EMR dans le futur.

Couchevellou Murièle 20/3/2014


Plus de 3.000 visiteurs et 260 exposants sont attendus jusqu'à jeudi, parmi lesquels 35% de participants étrangers venant d'une quinzaine de pays différents, contre 5% lors de la première édition en 2012 à Bordeaux.

Les étrangers s'intéressent au marché français qui est en train d'arriver, a expliqué à l'AFP M. Peseux, directeur de Thetis. Les industriels nord-européens par exemple, qui ont déjà des choses en fonctionnement dans leur pays, s'intéressent au savoir-faire français, a-t-il ajouté, estimant qu'on ne pouvait plus passer à côté de cette filière.

La France, où aucun projet n'a encore vu le jour, a lancé deux appels d'offres pour des champs d'éoliennes en mer. Le premier a été attribué en 2012 au tandem EDF EN-Alstom (trois parcs: Saint-Nazaire, Courseulles-sur-mer et Fécamp) et à Iberdrola-Areva (Saint-Brieuc). Le deuxième n'a pas encore été attribué, mais cela ne saurait tarder. Un premier appel à projet pour des parcs pilotes d'hydroliennes a en outre été lancé en septembre dernier.

Les thèmes abordés lors de cette édition 2014 de la convention vont de l'acceptabilité sociale des projets, à la manière de faire baisser leur coût, en passant par la place du stockage de l'énergie.

Organisée à la Cité de la Mer, la rencontre était précédée mardi des 1ères Assises nationales des EMR, organisées en partenariat avec le Syndicat des énergies renouvelables (SER).

Romandie 8/4/2014

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ROUEN - A quand les premières éoliennes en mer au large des côtes françaises ? La Haute-Normandie, qui a de grandes ambitions en la matière, pousse le gouvernement à accélérer ses décisions pour créer une véritable filière de l'éolien offshore.

La ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal, va devoir trancher prochainement sur les deux derniers parcs non encore attribués aux industriels et ainsi donner une véritable impulsion à l'éolien en mer en France.

France Énergie Éolienne 5/2/2013


Les premiers projets de parcs éoliens offshore, pour lesquels les appels d'offres ont déjà été attribués, sont au nombre de quatre: deux en Normandie, dont un en Haute-Normandie, un en Bretagne, et un dans les Pays-de-la-Loire.

Il reste au gouvernement à prendre sa décision sur deux autres projets, l'un au large du Tréport (Seine-Maritime/Haute-Normandie) et l'autre des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée/Pays-de-la-Loire). Un investissement de 4 milliards d'euros.

L'ensemble des six parcs représentera quelque 540 éoliennes, pour une puissance combinée de 3.000 mégawatts. Les premières doivent être en place pour 2020.

AREVA 29/11/2013


Le choix de l'un ou l'autre des groupements industriels en compétition pour les deux derniers parcs non encore attribués est attendu avec impatience dans une région industrielle qui lutte contre la désindustrialisation.

Tout en restant officiellement neutre, la Haute-Normandie préférerait la désignation du groupement GDF-Suez/Areva à celle de son concurrent EDF/Alstom, qui a déjà remporté trois des quatre premiers appels d'offres mais dont les bases industrielles sont extérieures au territoire haut-normand. Fin mars, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a donné un avis favorable au premier consortium, selon des informations de presse. Mais le gouvernement n'est pas tenu de le suivre.

EOLIEN MARITIME FRANCE 7/10/2013


Une douzaine de parlementaires et d'élus socialistes, dont le président de la région Nicolas Mayer-Rossignol, viennent donc d'écrire à Mme Royal pour solliciter audience dès que possible .

Première région énergétique de France par l'activité économique et l'emploi, la Haute-Normandie a une ambition stratégique: devenir l'une des premières Eco-régions de France, peut-on lire dans cette lettre remise à la presse.

Le développement de l'éolien dans cette région va concerner notamment Fécamp et Le Tréport pour les parcs éoliens, Dieppe et Le Tréport pour la maintenance, Rouen pour la recherche et développement et surtout Le Havre. Le deuxième port français va compter pas moins de cinq usines consacrées à l'éolien, pour Areva et ses principaux sous-traitants.

EolienenMer 10/4/2014


Le géant du nucléaire, qui ne produit jusqu'ici que des éoliennes offshore en Allemagne, pour le marché allemand, va implanter au Havre son hub industriel destiné aux marchés français et anglais, a-t-il annoncé de longue date.

Le choix du Havre par Areva a résulté de discussions très poussées mais nous l'avons emporté sur d'autres villes (Brest, Cherbourg, Dunkerque, NDLR) grâce au fort appui des collectivités locales, des chambres de commerce, rappelle Edouard Philippe, le maire UMP de la ville, lui-même un ancien cadre de chez Areva.

L'éolien offshore va représenter pour Le Havre la création de 1.500 à 2.000 emplois directs, selon les estimations couramment admises.

Areva, qui a déjà un pied dans l'éolien offshore français puisqu'il a remporté avec le producteur et distributeur espagnol d'électricité Iberdrola l'appel d'offre de Bretagne, au large de Saint-Brieuc, serait évidemment encouragé à accélérer son implantation havraise, s'il devait remporter les parcs du Tréport et de Noirmoutier.

Cela permettrait un rééquilibrage à 3 parcs pour chacun des constructeurs d'éoliennes (Areva et Alstom, NDLR), estime Frédéric Lanoë, président de l'association France Energie Eolienne. D'ailleurs, il faudra bien dès l'année prochaine lancer un 3e appel d'offres et il y a de la place pour tout le monde, ajoute-t-il.

Mais, quels que soient les acteurs industriels retenus, la Haute-Normandie se prépare activement: soutien à des projets de sites d'essais et de formation à terre et en mer, sensibilisation aux métiers de l'éolien en partenariat avec l'Education Nationale et Pôle Emploi, site internet dédié, parmi bien d'autres initiatives.

Romandie 10/4/2014

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Paris - Le gouvernement français a attribué mercredi au consortium mené par GDF Suez la totalité du 2e appel d'offres pour l'éolien en mer, faisant ainsi le choix d'une répartition équitable entre les grands acteurs de la filière, selon Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie.

GDF Suez, associé à Neoen Marine et au portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes de 8 mégawatts fournies par Areva, a remporté les projets de construction de deux parcs éoliens d'une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW), l'un au large du Tréport (Seine-Maritime), l'autre au large des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée).

developpement-durable 5/5/2014


Ségolène Royal, qui n'a pas souhaité préciser le coût supporté au final par le consommateur pour la production de cette électricité, a estimé que cette décision va permettre de créer une véritable force de frappe française dans l'éolien offshore.

Le consortium mené par GDF Suez était en concurrence avec un consortium mené par EDF, associé à l'allemand WPD Offshore et qui devait s'équiper d'éoliennes Alstom de 6 mégawatts.

Avec cette décision, le gouvernement s'est donc rangé à la recommandation de la Commission de régulation de l'énergie, qui avait, selon des informations de presse, mis en tête le projet du consortium mené par GDF Suez sur les deux parcs.

Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez, s'est dit très fier de remporter cet appel d'offres, précisant que ces deux parcs éoliens permettront d'alimenter 1,6 million de personnes à l'horizon 2027.

Il a ajouté que les projets impliqueront la création de 1.000 emplois pendant 20 ans dans les ports concernés pour l'entretien et la maintenance des éoliennes.

Les deux parcs en jeu doivent être mis en service à l'horizon 2023 et compteront de 62 à 100 éoliennes chacun. Celui du Tréport aura une superficie de 110 m^3 et une capacité de 480,5 MW.

Lors du premier appel d'offres, EDF avait remporté trois (Courseulles dans le Calvados, Fécamp en Seine-Maritime et Saint-Nazaire en Loire-Atlantique) des quatre parcs de 500 MW attribués. Le dernier, celui de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), était revenu à l'espagnol Iberdrola. Ces parcs devraient voir le jour entre 2016 et 2020.

Ségolène Royal a estimé que l'ensemble de ces projets devait permettre à la France de remplir ses objectifs en termes d'engagement sur le climat.

La France vise officiellement 6.000 MW d'éolien offshore d'ici à 2020, soit l'équivalent de quatre gros réacteurs nucléaires. Les six projets attribués ou en cours d'attribution ne représentent en effet que 3.000 MW au total. Mais le pays est en retard par rapport à ses voisins européens en matière d'éolien offshore.

Onze pays voisins de la France se sont déjà lancés. 2.080 turbines sont déjà installées en Europe dans 69 parcs offshores, selon le rapport d'activité 2013 de l'Agence européenne des énergies éoliennes. La Grande Bretagne exploite à elle seule plus de la moitié des turbines installées au large du continent (1.082 pour 3.681 MW), devant le Danemark (513 pour 1.271 MW) et la Belgique (135 pour 571 MW).

Par ailleurs, la ministre a confirmé la prochaine identification de nouvelles zones d'installation de parcs éoliens pour le lancement d'un troisième appel d'offres d'ici cet été.

Elle a également confirmé le lancement, également d'ici à l'été, d'un appel d'offres pour des installations photovoltaïques de grande capacité, supérieure à 250 MW.

TV Vendée 2/5/2014


Romandie 7/5/2014

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Paris - WPD Offshore conteste l'attribution des deux parcs éoliens offshore au consortium mené par GDF Suez et a déposé vendredi un référé devant le Tribunal administratif, a annoncé le groupe.

WPD conteste le résultat du projet des deux îles au large de la Vendée et lance une procédure de référé sur l'évaluation de la CRE, la Commission de régulation de l'énergie, est-il indiqué dans un communiqué.

WPD Offshore France faisait partie du consortium mené par EDF Energies Nouvelles pour ce 2e appel d'offres pour la construction de deux parcs éoliens, l'un au large du Tréport (Haute-Normandie) et l'autre au large des Iles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée).

Sans remettre en cause l'attribution de la totalité de l'appel d'offres, WPD s'interroge sur les conditions d'attribution du lot n°2 des îles d'Yeu et de Noirmoutier et conteste la fiabilité technique et économique de celle du consortium concurrent, précise le groupe.

WPD critique notamment le choix des fondations d'éoliennes adoptées par le consortium concurrent, qui serait incompatible avec le site et qui entraîne une sous-évaluation très significative du coût global du projet, ce qui fausse donc la notation de plusieurs critères de l'appel d'offres.

Le 7 mai, le ministère de l'Ecologie et de l'Energie a décidé d'attribuer la réalisation des deux parcs au consortium mené par GDF Suez, associé à Neoen Marine, au portugais EDP Renouvelables et Areva pour la construction des turbines.

Le gouvernement s'était rangé à la recommandation de la CRE, qui avait mis en tête le projet du consortium mené par GDF Suez sur les deux parcs.

Contactée par l'AFP, la CRE n'a souhaité faire aucun commentaire.

Romandie 16/5/2014

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Paris - Huit projets ont été remis à l'Ademe dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour la construction de fermes pilotes hydroliennes, a annoncé lundi l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.

Cet AMI, clos le 16 mai, a suscité une forte mobilisation des acteurs de l'éolien en mer, a commenté l'Ademe dans un communiqué, qui précise qu'elle présentera d'ici la fin de 2014 les projets sélectionnés aux instances chargées d'attribuer in fine les fonds alloués à ces projets.

Deux sites ont été choisis pour accueillir ces parcs pilotes, celui du Raz Blanchard (Basse-Normandie) et celui du Fromveur (Finistère). Elles comporteront entre 3 et 10 hydroliennes d'une puissance comprise entre 1 et 2 mégawatts chacune.

Parmi les industriels ayant déposé des projets figurent notamment EDF Energies Nouvelles associé à DCNS, ou encore GDF Suez, associé à Alstom pour un projet au Raz Blanchard, et associé à Sabella pour un projet à Fromveur.

Les hydroliennes sont des turbines qui exploitent les courants marins pour produire de l'électricité.

Romandie 26/5/2014

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Paris - La première éolienne flottante à être installée en France sera située au large du Croisic (Loire-Atlantique), sur le site d'expérimentation en mer Sem-rev, a annoncé mercredi le consortium en charge du projet.

Cette éolienne, appelée Floatgen, sera équipée d'une turbine de 2 mégawatts fournie par l'Espagnol Gamesa, pilote de ce projet qui regroupe sept partenaires européens.

 Le flotteur Damping Pool conçu par Ideol en forme d’anneau rectangulaire. Le puits central est conçu pour permettre l’amortissement des mouvements grâce au ballotement de l’eau retenue à l’intérieur. IDEOL


Cette éolienne flottante utilisera une technologie de flotteur brevetée et développée par la société française Ideol
. Ce flotteur est constitué d'une coque en béton, alors que les projets concurrents utilisent plutôt des coques en acier.

En forme d'anneau rectangulaire, ce flotteur a la particularité d'avoir des mouvements faibles dans la houle et permet donc de réduire le coût du dispositif, l'obstacle fondamental pour le déploiement à terme de cette technologie, a précisé à l'AFP Christian Berhault, directeur de Sem-rev, une structure appartenant à l'Ecole centrale de Nantes. Le test devrait démarrer mi-2015, a-t-il précisé, indiquant que le projet entrait désormais dans la phase de construction des différents équipements.

La fabrication de la coque se fera à Saint-Nazaire et l'assemblage des différents éléments dans le port de Saint-Nazaire, avant que l'éolienne soit transportée jusqu'à la zone de test.

Ce projet, lancé en janvier 2013, a été financé pour moitié par des fonds européens et pour moitié par les partenaires impliqués. Il a permis de développer le premier démonstrateur d'éolien flottant reposant sur une technologie 100% européenne a souligné dans un communiqué Mauro Villanueva, directeur du Développement Technologique de Gamesa.

paysdelaloire 5/3/2014


Par ailleurs, l''intégration de l'Ecole Centrale de Nantes au projet Floatgen est une très bonne nouvelle pour l'établissement français et son site d'essais, qui a été confronté à l'abandon du projet Winflo, porté par DCNS et Nass&Wind. En dehors de l'éolien flottant, le SEM-REV va également être utilisé dans le cadre d'un projet houlomoteur.

Pour Plus d'informations sur le projet.

romandie 2/7/2014

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Brest - DCNS et la région Bretagne vont mener dans le cadre d'un partenariat des études au large de l'île de Groix en vue de l'installation d'une première ferme pilote de plusieurs éoliennes flottantes d'ici 2019, ont-ils annoncé mardi à Brest.

Ces études, visant à approfondir la connaissance de la ressource, seront réalisées dans le cadre de la convention signée entre le constructeur naval et la région mardi lors de la Sea Tech Week, la semaine internationale des sciences et technologies de la mer, organisée tous les deux ans à Brest.

La convention que nous avons signée aujourd'hui avec la région Bretagne a pour objet de travailler à la réalisation d'un site pilote de 8 machines de 6 mégawatts, a expliqué Frédéric Le Lidec, directeur énergies marines de DCNS, précisant que la ferme pourrait être reliée au réseau en 2018/2019.

Cette convention porte sur une enveloppe de 2,7 millions d'euros, dont 1,25 million à la charge de la région, ont précisé les deux partenaires lors d'une conférence de presse.

Cette enveloppe permettra notamment de mener des campagnes de mesure des vents et d'étudier l'environnement marin (hauteur des vagues, courants...) au sud-est de l'île de Groix (Morbihan).

Ces études préparent l'appel à manifestations d'intérêt (AMI) annoncé en avril par l'Etat pour des fermes d'éoliennes flottantes et attendu au premier semestre 2015, rappellent les deux partenaires dans un communiqué conjoint.

DCNS et Alstom ont annoncé lundi avoir signé un accord de partenariat pour développer et commercialiser ces éoliennes flottantes d'une puissance de 6 mégawatts.

Plusieurs projets d'éoliennes flottantes sont en cours de développement en France. Outre DCNS et Alstom, un consortium européen autour de Gamesa a annoncé qu'il allait commencer à tester mi-2015 la première turbine flottante au large du Croisic (Loire-Atlantique).

Contrairement aux éoliennes offshore installées sur des fondations, les éoliennes flottantes peuvent être installées dans des zones d'eaux profondes qui disposent souvent d'un meilleur gisement de vent.

Trois éoliennes flottantes ont déjà été déployées dans le monde pour des tests: au Portugal, en Norvège et au Japon.

Romandie 14/10/2014

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Orléans - Orléans est devenue jeudi la première ville de France à tester grandeur nature une hydrolienne fluviale, immergée dans la Loire pour produire de l'électricité grâce à l'énergie cinétique de l'eau, a constaté jeudi une correspondante de l'AFP.

Baptisée Hydrofluv, cette machine expérimentale a été arrimée sur une barge flottante et mise à l'eau par une grue, entre deux ponts du centre-ville.

[i]Hydrolienne fluviale à haute performance. L’hydroélectricité représente 89% de la production électrique française d’origine renouvelable. Le marché émergent de l’hydrolien fluvial a quant à lui de fortes perspectives de croissance en France et à l’export. C’est ce marché que cible le projet HYDROFLUV portant sur le développement d’un concept innovant d’hydrolienne fluviale modulaire à double colonne de turbines. ©️Hydroquest [/i]

A la différence des hydroliennes marines, ce prototype ne comporte pas d'hélice, mais deux colonnes de turbines à axe de rotation vertical qui tournent à une vitesse de 20 à 40 tours/minute pour une puissance de 40 kW. l'appareil sera relié au réseau d'ici quelques mois et devrait permettre d'alimenter l'équivalent d'une soixantaine de foyers.

L'expérimentation, prévue jusqu'en juin 2016, a pour but d'optimiser les performances du produit et d'orienter le développement industriel et commercial de l'hydrolien fluvial dans le monde. Elle devrait aussi démontrer le faible impact environnemental de l'hydrolienne, notamment sur la faune, d'où le choix d'un fleuve encore sauvage, la Loire, dont le lit est moins canalisé que celui d'autres cours d'eau.

Nous avons des contraintes d'intégration dans le milieu, puisque nous sommes en zone Natura 2000, mais aussi d'acceptabilité sociétale par les riverains, puisque nous sommes en ville, précise Thomas Jaquier, directeur technique d'Hydroquest, la société grenobloise qui a mis au point cette machine.

Outre cette entreprise, le projet, d'un montant global de 2,46 millions d'euros, associe d'autres PME, EDF, et des pôles de compétitivité, plus la ville d'Orléans pour le déploiement en Loire. Il a obtenu le soutien financier du Fonds unique interministériel.

Si le projet est validé, l'entreprise table sur la fabrication de 300 à 500 machines par an d'ici 2020, ce qui représenterait la création d'une centaine d'emplois en France, et mise surtout sur l'export. Le potentiel du marché mondial serait de l'ordre de 12 milliards d'euros pour un total de 3 GW, principalement hors d'Europe, en Afrique et sur le continent américain notamment.

Romandie 6/11/2014

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Brest - Le projet porté par GDF Suez et Sabella pour l'installation d'hydroliennes au large de la Bretagne fait l'objet d'une étude distincte des autorités ce qui expliquerait qu'il ne soit pas retenu dans le cadre de l'appel à manifestations d'intérêt (AMI), a-t-on appris vendredi auprès de l'acteur breton.


 Baptême Sabella D03 à Bénodet. SABELLA CC BY-SA 3.0


Ce dossier fait l'objet d'une étude distincte de la part de l'Ademe (l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, ndlr), indique Sabella dans une communication transmise à l'AFP. Nous ne serions donc pas surpris qu'il ne figure pas parmi les dossiers récemment sélectionnés, ajoute-t-elle, assurant que son étude est toujours en cours.

Le site d'information financière la Tribune avait indiqué la semaine dernière qu'Alstom/GDF Suez et DCNS/EDF avaient été choisis pour installer de premières hydroliennes pilotes au large des côtes françaises.

Toujours selon la Tribune, à la demande de l'Elysée, l'Ademe compte en outre réexaminer le projet Searieus, poussé par un consortium composé du chantier naval Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), de la start-up grenobloise Hydroquest et de l'opérateur en énergie verte Valorem.

 Démonstration de l'innocuité de l'hydrolienne SABELLA envers l'ichtyofaune lors de son année de tests à Bénodet. SABELLA / Y.GLADU CC BY-SA 3.0

Ces trois projets envisagent l'installation d'hydroliennes au large de la Basse-Normandie, alors que l'AMI Energies marines renouvelables - Fermes pilotes hydroliennes prévoyait l'installation de premières machines également au large de la Bretagne. Nous serions surpris que la Basse-Normandie et son site du Raz Blanchard se voit attribuer ainsi 3 projets hydroliens et aucun pour la Bretagne, indique Sabella, rappelant que le passage du Fromveur, entre le Finistère et Ouessant, est le second gisement hydrolien national.

Au total, huit projets ont été soumis à l'Ademe, qui devrait officialiser son verdict dans les prochains jours.

Sabella compte installer à partir d'avril 2015 son hydrolienne de démonstration D10 dans le Fromveur. Entièrement construite en France, elle devrait dans la foulée être reliée au réseau électrique d'Ouessant, ce qui en fera la première a être raccordée à un réseau électrique en France.

Cette étape doit conforter l'entreprise dans la pertinence de son hydrolienne D15, actuellement en cours de développement, dans la perspective du démarrage du projet de ferme pilote dans le Fromveur baptisé Eussabella.

Les hydroliennes sont des turbines qui exploitent les courants marins pour produire de l'électricité.

Romandie 14/11/2014

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Fos-sur-Mer (France) - Un parc pilote de 13 éoliennes flottantes à axe vertical verra le jour en 2018 au large de Fos-sur-Mer, un projet présenté comme une première en France, ont annoncé vendredi l'industriel en charge de la production et le Grand port maritime de Marseille.

Chacune de ces éoliennes devrait produire 2,6 mégawatts, soit une puissance totale d'environ 30 mégawatts pour cette ferme-pilote, de quoi alimenter l'équivalent d'une ville de 50.000 habitants, selon Marie Viala, porte-parole de la société française Nénuphar, qui a présenté vendredi un prototype de cette éolienne.

 ©️ Nénuphar


La jeune société fournira EDF Énergies Nouvelles, avec laquelle elle a signé un contrat de partenariat en 2013 pour cette ferme pilote (projet Vertiwind). Il s'agira de la première ferme pilote en France d'éoliennes flottantes à axe vertical, selon Mme Viala.

Selon ses promoteurs, ce type d'éolienne --dont les pales tournent à la manière d'un tourniquet pour enfant-- présentent une série d'avantages et offre une meilleure rentabilité que les éoliennes offshore classiques à axe horizontal.


 Vue d’artiste de l’éolienne Vertiwind (©️Nenuphar)


Elles peuvent ainsi être installées dans des mers en eau profonde, comme dans le golfe du Lion, car elles ne nécessitent pas d'être ancrées au fond, et ont donc un impact paysager limité. Les coûts de maintenance seraient également sensiblement réduits, les turbines étant nettement plus accessibles que celles à axe horizontal. Enfin, ces éoliennes verticales profiteraient du vent quelles que soient ses directions, là où les horizontales ne fonctionneraient que face au vent.

Le premier prototype est actuellement testé à terre, sur une zone partiellement en friche du Grand port de Marseille (GPMM) à Fos-sur-Mer, à proximité du terminal minéralier. Il devrait être installé en mer en 2016.

Pour le GPMM, 2e port de commerce de Méditerranée, la diversification dans l'énergie constitue un axe de développement majeur, selon son responsable de l'aménagement et de la planification Hervé Moine, et le GPMM espère créer à terme une véritable filière de l'éolien offshore, soutenu par le pôle de compétitivité Mer Méditerranée.

Nénuphar souhaite installer son usine d'assemblage à Port-Saint-Louis, mais préfère à ce stade ne pas donner de chiffre sur les créations d'emplois possibles. Créée en 2006 et employant 35 personnes réparties entre Lille et Aix-en-Provence, Nénuphar a vu Areva entrer à son capital en 2014 à hauteur de 10%. Nénuphar cherche à industrialiser son éoliene avec l'aide d'industrieles comme le groupe Areva, a précisé Mme Viala.

Interrogé sur son éventuelle participation à un appel à manifestation d'intérêt (AMI) de 150 millions d'euros dans l'éolien flottant, annoncé par le Premier ministre Manuel Valls en décembre 2014 et qui doit être lancé en juin, Nénuphar a répondu qu'elle attendait d'avoir plus d'informations avant d'en décider.


ROMANDIE 24/1/2015

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François Hollande a inauguré jeudi 4 juin, à Marseille, un forum méditerranéen sur le climat, le MedCop21. L'occasion pour France 3 de revenir sur les hydroliennes qui se développent de plus en plus sur le littoral français.



"Ce prototype d'hydrolienne a déjà sept ans", commente le journaliste de France 3. La version définitive sera immergée dans quelques jours au large de l'île d'Ouessant. 100% Française, cette hydrolienne haute comme un immeuble de quatre étages est conçue par une entreprise de Quimper. Au départ, 10% de la consommation électrique des 2 000 résidents d'Ouessant sera assurée. Le PDG croit en une montée en puissance.

Dans le Finistère, une autre entreprise surfe déjà sur cette nouvelle vague. Spécialiste des voiliers de compétition, elle s'est lancée dans la fabrication des pales de ces moulins sous-marins. EDF s'est aussi lancée dans la course. Au large de Paimpol la plus grande hydrolienne au monde sera reliée dès cet automne au réseau électrique. Une seconde machine devrait suivre.


Francetv info 4/6/2015

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