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Fukui : Une faille près de la centrale nucléaire de Tsuruga ?

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Un réacteur de la centrale nucléaire de Tsuruga pourrait se trouver sur une faille

Il y aura une nouvelle série d'inspections à une centrale nucléaire japonaise: des experts estiment en effet qu'il pourrait y avoir des failles actives dans le sol sous la centrale.

L'Agence gouvernementale de sûreté nucléaire et industrielle a émis mardi un ordre d'inspection à la Japan Atomic Power Company, qui gère la centrale nucléaire Tsuruga située sur la côte de la mer du Japon dans la préfecture de Fukui.

Plus tôt au cours de la journée, une équipe d'experts a examiné 3 failles dans le sol et a découvert que l'une d'elles, située à 150 mètres à l'ouest du réacteur numéro 2, pourrait être active.

Selon les experts, cette faille pourrait bouger en même temps qu'une autre, confirmée active, qui est située à proximité. Si cela arrivait, les deux failles pourraient alors provoquer un tremblement de terre qui dépasserait en puissance, la limite de résistance de la centrale.

L'agence a aussi demandé à l'entreprise qui gère la centrale de vérifier si la troisième faille qui se trouve directement sous le réacteur, est active.

Les normes gouvernementales de résistance aux séismes pour les installations nucléaires, ne prévoient pas que les installations principales soient construites directement au dessus de failles actives.




NHK 24/04/2012

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TOKYO - Un réacteur d'une centrale atomique actuellement stoppée du Japon est situé sur une faille active, devrait confirmer mercredi l'autorité de régulation nucléaire après des mois de débats avec des spécialistes, selon les médias nippons.

Elle devrait aussi décider la semaine prochaine que, dans ces conditions, il ne pourra être relancé. Le cas échéant, le réacteur en question, le deuxième du complexe de Tsuruga, (préfecture de Fukui, ouest) risque d'être démantelé.

Les quatre experts mandatés par l'autorité ont procédé à des examens sous le site, études qui indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont selon eux suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active.

A la suite de réunions avec lesdits experts, Shunichi Tanaka, président de l'organisme de régulation, avait déjà laissé entendre en décembre que l'autorité aurait de facto du mal à garantir la sécurité du site et donc à donner l'autorisation de redémarrer le réacteur concerné.

En janvier pourtant, l'autorité avait ajourné ses conclusions dans le but de prolonger les débats sur ce point litigieux, la compagnie réfutant l'hypothèse d'une faille active.

Mais si comme semble l'indiquer un rapport final dont ont eu vent les médias, l'Autorité nucléaire conclut mercredi qu'il s'agit d'une faille active et interdit définitivement sa remise en exploitation, la compagnie Japan Atomic Power sera forcée d'étudier son démantèlement.

A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant maintenus à l'arrêt par mesure de précaution dans l'attente de nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration et qui devraient entrer en application en juillet. Ces dispositions durcies font suite à l'accident de Fukushima consécutif à un tsunami en mars 2011. Aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012.

Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) sont actuellement actives, ayant obtenu en juin dernier l'aval de l'Etat pour être relancées pour 13 mois.

Alors qu'une centaine de milliers de personnes ont dû fuir leur domicile après l'accident de Fukushima, la population nippone, elle, souhaite en majorité que s'applique davantage le principe de précaution vis-à-vis des installations nucléaires toutes situées en bord de mer et en zone sismique.

ROMANDIE 14/5/2013

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TOKYO - L'autorité de régulation nucléaire du Japon a décidé mercredi le gel de facto des préparatifs de relance d'un surrégénérateur atomique et un panel d'experts a confirmé la présence d'une faille active sous un réacteur voisin, menaçant ces deux installations de démantèlement prématuré.

Le gendarme du secteur devrait sous peu transmettre un ordre à l'Agence publique de l'énergie atomique (JAEA) lui interdisant d'effectuer des manipulations destinées à la remise en service du prototype de réacteur à neutrons rapides de Monju (ouest), ce tant que la gestion de sa sûreté, jusqu'ici bâclée, ne sera pas améliorée.
Cette décision, qui rend caduc le projet de réactiver Monju d'ici à mars 2014, fait suite à des enquêtes qui ont montré des négligences d'entretien.

L'exploitant n'a pas procédé dans les délais aux contrôles de sécurité périodiques de près de 10.000 des 39.000 pièces d'équipement du site, selon un récent rapport.

L'autorité exige que l'opérateur de ce site atomique situé à Tsuruga modifie en profondeur ses règles d'entretien, estimant que les lois ont été transgressées à maintes reprises.

Le surrégénérateur à neutrons rapides de Monju, qui emploie un mélange d'oxydes de plutonium et uranium (MOX), est de nouveau stoppé depuis un incident survenu en août 2010. Il venait alors tout juste d'être relancé à l'essai, après 14 ans et demi d'arrêt dû à un grave accident en 1995 (fuite de sodium et incendie).

Mis en chantier en 1985, ce prototype était entré en fonction en 1994 et, malgré un grand nombre d'avaries et les arrêts prolongés, l'exploitant pensait qu'il pourrait être pleinement opérationnel d'ici à mars 2014, un objectif désormais absolument irréaliste. La survenue en mars 2011 de l'accident de Fukushima a en outre entraîné une réorganisation de la réglementation des installations nucléaires dont pâtit aussi Monju, d'autant qu'il doit en plus faire l'objet d'enquêtes géologiques en raison de craintes de présence d'une faille active.

C'est justement un problème similaire qui a simultanément conduit mercredi un panel de spécialistes choisis par l'autorité à conclure que la faille sous le réacteur 2 d'une centrale atomique de Tsuruga, voisine de Monju, est active et pourrait mettre en péril le site en cas de séisme. Hormis la révélation de nouvelles données probantes venant infirmer ce jugement basé sur des examens géologiques poussés par quatre experts, le réacteur ne devrait pas obtenir l'assentiment de sûreté, ce qui interdirait son redémarrage.

Le cas échéant, la compagnie Japan Atomic Power sera alors forcée d'étudier son démantèlement, alors même qu'il ne date que de 1987 et pourrait en théorie fonctionner au moins une quinzaine d'années de plus.

C'est la première fois que les examens en cours sur plusieurs sites nucléaires japonais débouchent sur un tel résultat.

Les conclusions des experts vont désormais être transmises aux décisionnaires de l'autorité qui émettra un jugement définitif, a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'institution.

A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant maintenus à l'arrêt dans l'attente de nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration et qui devraient entrer en application en juillet.

Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) sont actuellement en opération, ayant obtenu en juin l'aval de l'Etat pour être relancées pendant 13 mois.

Les géologues doivent se prononcer plus avant jeudi sur l'existence probable d'une faille active à proximité de la centrale Higashidori (nord), en vue de remettre un rapport final.

Alors que le gouvernement de droite plaide pour la relance des réacteurs, six installations au total font officiellement l'objet d'examens sur ces soucis de faille. L'opinion, elle, aimerait que s'applique dans tous les cas le principe de précaution.

ROMANDIE 15/5/2013

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Une commission d'experts de l'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, a dévoilé mercredi les conclusions de son rapport sur la centrale de Tsuruga, dans le centre du Japon. Elle conclut officiellement que le réacteur numéro 2 de ce site nucléaire a été construit sur une faille active.

L'information est importante car les directives de sécurité du gouvernement interdisent la construction de réacteurs sur des failles actives, susceptibles de bouger et de provoquer des tremblements de terre.

Le réacteur numéro 2 de Tsuruga pourrait donc être démantelé. Pour l'éviter, l'opérateur, la Japan Atomic Power Company, doit fournir des informations contredisant les conclusions de la commission.

Pour commenter ces conclusions, Radio Japon a demandé au professeur Takeo Kikkawa, de l'université Hitotsubashi, de revenir sur celles-ci et leur impact.

Takeo Kikkawa : Elles sont lourdes de sens car elles fournissent une autre raison de démanteler un réacteur nucléaire. Les règles existantes précisent que les réacteurs atteignant 40 années d'utilisation doivent être démantelés. Désormais, ils peuvent l'être avant même d'avoir atteint cette limite.

Les conclusions de l'ARN représentent une rupture avec l'époque d'avant la catastrophe de la centrale Fukushima Dai-ichi de mars 2011. Autrefois, l'ancienne autorité de régulation dépendait du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, une administration assurant la promotion de l'énergie nucléaire.

L'ARN est un organisme indépendant, sans lien avec le gouvernement. Le point important est qu'elle a introduit un nouveau concept qui repose sur l'idée d'une mise à jour et d'une amélioration. Cela signifie qu'une révision totale du fonctionnement d'une installation peut être décidée s'il y a un problème, et ce même si l'installation répond aux normes de sécurité[/i].

La faille sous le réacteur 2 de Tsuruga a fait l'objet d'une enquête en partant de ce nouveau principe. Les conclusions tirées cette fois représentent un changement dans l'administration du nucléaire au Japon.

Radio-Japon : Certains s'inquiètent du démantèlement du réacteur. Une telle décision pourrait avoir un impact négatif sur l'opérateur et la communauté locale. Qu'en pensez-vous ?

Takeo Kikkawa : L'opérateur de la centrale de Tsuruga, la Japan Atomic Power Company, a deux autres réacteurs. [i]L'un a plus de 40 ans et l'autre ne peut redémarrer en raison de la forte opposition de la population locale
. Si le réacteur 2 est démantelé, l'entreprise aura de gros problèmes financiers. A court terme, la communauté locale en subira également des conséquences. Mais je ne pense pas qu'elle aura trop de problème pour se sortir de la dépendance au nucléaire.

Sur le site de la centrale, il y a plusieurs installations importantes, comme des appareils de transmission de courant et des transformateurs. Il me semble possible de les utiliser au mieux, en remplaçant la centrale nucléaire par une autre, thermique au gaz naturel liquéfié, ou utilisant les dernières technologies de production d'électricité au charbon.

Une autre option est de trouver des ressources dans l'activité de démantèlement de réacteur. Il y a beaucoup de ces installations dans le monde. Le démantèlement est considéré comme l'une des activités économiques les plus prometteuses dans le secteur du nucléaire. Cela pourrait créer de nouveaux emplois.

L'important me semble de formuler des propositions pour l'avenir, en se fondant sur les demandes et l'opinion des populations locales.



NHK WORLD 17/5/2013

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TOKYO - L'autorité de régulation nucléaire (NRA) du Japon a jugé mercredi qu'un réacteur de la centrale atomique de Tsuruga (ouest) était situé sur une faille active, signant probablement l'arrêt de mort de cette installation.

La décision rendue par la NRA, une première depuis sa création après la catastrophe de Fukushima en mars 2011, entre dans le cadre d'une série de vérifications de la sécurité des centrales nucléaires.

La NRA a approuvé les conclusions d'un panel de spécialistes selon lesquels la faille sous le réacteur 2 de la centrale de Tsuruga était active et pouvait donc mettre en péril le site en cas de séisme.

Malgré son credo pro-nucléaire, le gouvernement de Shinzo Abe sera sans doute contraint de refuser la demande de redémarrage que doit soumettre la compagnie exploitante, la Japan Atomic Power. Cette dernière soutient que la faille n'est pas active mais devrait néanmoins être forcée d'étudier le démantèlement du réacteur qui ne date que de 1987 et pourrait en théorie fonctionner encore au moins une quinzaine d'années. La centrale en possède un autre, également à l'arrêt.

A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant à l'arrêt dans l'attente de nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration et qui devraient entrer en application en juillet.

Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) fonctionnent actuellement, ayant obtenu en juin dernier le feu vert de l'Etat pour être relancées pendant 13 mois.

Des géologues étudient aussi l'existence probable d'une faille active à proximité de la centrale de Higashidori (nord).

Alors que le gouvernement de droite plaide pour la relance des réacteurs, six installations au total font officiellement l'objet d'examens sur ces problèmes de faille.


ROMANDIE 22/5/2013

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Tokyo - Un panel d'experts a remis mercredi un nouveau rapport à l'autorité de régulation nucléaire japonaise confirmant pour la deuxième fois que le réacteur atomique Tsuruga-2 se trouve sur une faille susceptible de bouger, donc considérée comme active.

Un tel jugement avait déjà été émis en mai 2013, mais la société Japan Atomic Power, qui exploite ce site de l'ouest du Japon, avait contesté les conclusions initiales et exigé de nouvelles études en soumettant des documents additionnels.

 Centrale nucléaire de Tsuruga. Hirorinmasa CC BY-SA 3.0

En dépit du fait que l'autorité devrait suivre les nouvelles conclusions concordantes des experts qu'elle a mandatés et en déduire que les normes de sûreté ne sont pas respectées pour Tsuruga 2, Japan Atomic Power a l'intention de déposer un dossier en vue d'un redémarrage.

Le rapport que nous avons reçu aujourd'hui constituera un élément précieux dans l'examen de la sûreté du site, a déclaré devant les caméras le président de l'autorité nucléaire, Shunichi Tanaka.

Hormis en cas de nouvelles données (peu probables) venant infirmer le jugement rendu mercredi, le réacteur ne devrait pas obtenir l'assentiment requis, ce qui interdirait sa remise en service.

Le cas échéant, la compagnie Japan Atomic Power sera alors forcée d'étudier le démantèlement de ce réacteur datant de 1987. Si une telle issue était rendue incontournable, c'est la centrale entière qui serait condamnée puisque la compagnie a dû se résigner à renoncer à Tsuruga 1, âgé de 44 ans. Elle a déposé au ministère de l'Industrie un rapport annonçant la décision de le démanteler.

Tous les réacteurs du Japon sont actuellement à l'arrêt, et aucun réacteur ne peut redémarrer sans le feu vert technique de la nouvelle autorité nucléaire créée en septembre 2012, laquelle a établi des critères de jugement plus sévères que ceux existant auparavant.

Des experts ont par ailleurs fait part mercredi de l'existence probable de failles actives à proximité de la centrale Higashidori (nord), ce qui devrait contraindre l'opérateur à proposer des modifications structurelles de sécurisation avant une éventuelle obtention du certificat de sûreté. Cette validation est un préalable indispensable avant le feu vert de remise en exploitation qui, lui, est du ressort des autorités politiques locales et nationales.

Des enquêtes sont aussi en cours sur d'autres sites présentant des risques géologiques potentiels.




Romandie 25/3/2015

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