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Mont Saint-Michel / France : la fin des voitures

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La Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) et la Fédération française de cyclotourisme (FFCT) ont écrit au maire du Mont-Saint-Michel pour protester contre l'interdiction annoncée des vélos sur le rocher mais l'élu a dit à l'AFP être ouvert à la discussion sur le sujet.

"Nous vous demandons, monsieur le maire, de bien vouloir réexaminer votre décision (...) contraire à la loi", écrivent Geneviève Laferrère, présidente de la FUB qui dit représenter 3 millions d'usagers via 180 associations locales, et Dominique Lamouller, président de la FFCT, qui revendique 123.000 adhérents.

A compter du 28 avril, l'actuel parking situé au pied du Mont-Saint-Michel sera transféré à 2 km sur la côte et seules des navettes seront autorisées à emprunter l'actuelle digue-route qui mène au Mont. Ces changements interviennent dans le cadre du rétablissement du caractère maritime du monument.

Interrogé vendredi par l'AFP, le maire du Mont-Saint-Michel, Eric Vannier, a souligné que son arrêté concernant les vélos n'était pas encore pris et qu'il rencontrait l'association locale Vélocité, membre de la FUB, vendredi 16 mars pour discuter. Un éventuel accès des vélos en basse saison n'est pas exclu.

"J'y vais sans a priori, ouvert. J'ai vu qu'il y avait un problème. Je connais aussi les problématiques d'accès au mont. Il faut vraiment étudier l'ensemble des problématiques et qu'il en sorte du positif", a dit M. Vannier, soulignant qu'il avait lui-même contacté les cyclistes.

Début janvier, le syndicat mixte en charge du rétablissement du caractère maritime du Mont avait indiqué être finalement "prêt" à maintenir un accès des vélos en période de basse à moyenne fréquentation. Mais cette "proposition" avait été "refusée" par le maire du Mont-Saint-Michel et l'Etat, selon cet organisme.

Plusieurs mois auparavant, le syndicat mixte présidé par le président de Basse-Normandie Laurent Beauvais (PS) avait indiqué que les vélos ne pourraient accéder à la digue-route par manque de place.

Dans leur courrier, la FUB et la FFCT affirment qu'en vertu de la loi, "toute voie ouverte à la circulation publique doit être accessible aux cyclistes".

"Des interdictions ciblées établies sur des périodes précises (travaux et périodes de forte affluence) seraient suffisantes pour garantir la sécurité de tous les usagers", ajoutent les fédérations qui ont adressé une lettre similaire au préfet de région. Contactée par l'AFP, la préfecture n'était pas en mesure de commenter dans l'immédiat.

L'association cycliste locale Vélocité menace depuis plusieurs semaines de saisir le tribunal administratif lorsque l'arrêté municipal sortira s'il interdit les vélos à l'année et dit être en contact à ce sujet avec l'Union européenne, qui contribue financièrement au projet.

Une réunion du Comité de pilotage du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel est programmée lundi.

Sciences et Avenir 09/03/2012

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Le Mont Saint-Michel en voiture c'est fini: les navettes permettant d'y accéder ont commencé à transporter samedi sous un ciel gris les touristes désormais garés sur la côte, à 3 km du rocher, et obligés de marcher un petit kilomètre, avant de prendre ces bus.

Image AFP

"C'est superbe. C'est normal qu'on interdise les voitures au pied d'un tel site. C'est plus écologique. Il faut marcher avant de pouvoir prendre une navette mais c'est plat. Notre fils de quatre ans l'a fait", confiaient Arnaud et Stéphanie Drelon, et leurs trois enfants à leur arrivée au mont samedi matin.

A son retour, la famille de l'Oise se disait toujours satisfaite, même si le cadet de quatre ans était sur les épaules de son père.

Depuis samedi 0H00, le parking de 4.100 places au pied du rocher, ouvert il y a plus de quarante ans, est transféré à 3 km de là, sur la côte. Le prix est passé de 6 euros à 8,50 euros par véhicule mais les touristes interrogés par l'AFP samedi matin ne s'en plaignaient pas. Depuis 2009, le prix (4 euros alors) a plus que doublé.

Les navettes pour le public ont fonctionné samedi, au rythme d'une tous les quart d'heure puis 5 minutes, au gré des flux de touristes.

Il s'agit de la deuxième étape clé du projet visant à permettre au monument classé au patrimoine mondial de l'Unesco de redevenir une île 20 jours en moyenne par an.

L'ouverture en 2009 d'un barrage, dont les premiers lâchers d'eau ont commencé à désensabler le mont, en avait constitué la première. La dernière sera la mise en service d'un pont-passerelle en remplacement de l'actuelle digue-route qui relie depuis 1880 le mont au continent et doit être détruire en 2015.

Les modalités de ce nouvel accès au mont Saint-Michel, confié à Veolia, font l'objet de vives critiques de la part d'acteurs économiques, d'associations de défense du monument et, depuis un an, de la région Bretagne. Celle-ci a marqué son désaccord par son absence, samedi, et son président, Jean-Yves Le Drian (PS), se dit prêt à envisager un "retrait définitif" du projet.

Car il faut marcher au moins 900 mètres, des premières places attribuées au public sur le nouveau parking jusqu'au point de départ des navettes, selon le podomètre de l'AFP, puis 390 mètres, du point d'arrivée au mont, selon Veolia.

"Je trouve que c'est un peu long", a confié essoufflé, Jacky, 86 ans au début du parcours.

Repoussée de novembre à samedi, la mise en service des navettes a fait l'objet de plusieurs couacs avant son lancement. Les navettes réversibles conçues pour le mont n'ont qu'une capacité de 66 places contre 95 promises par Veolia et le lancement des navettes hippomobiles a été repoussé.

Veolia a mis en service des bus classiques en plus pour compenser mais les Cassandre prédisent des heures d'attente les jours de pointe.

"Pour l'instant, ça va. Mais j'attends de voir comment ça va se passer lorsque le premier car de Japonais va arriver à midi", a expliqué à l'AFP un agent d'un tour opérateur japonais.

"La première impression est plutôt bonne. Pour l'instant, tout semble aller bien", a prudemment déclaré Laurent Beauvais président PS de la région Basse-Normandie et président du syndicat mixte qui gère le projet de rétablissement du caractère maritime du mont.

Mark et Albert Xavier, père et fils américains de 78 ans et 52 ans, étaient pour leur part "satisfaits, sauf que personne - policier ou agent d'accueil - ne parle anglais. On ne comprenait pas où ils voulaient nous faire aller" à notre arrivée sur le parking, a explique l'aîné.

Les touristes, qui ont réservé dans un hôtel ou un restaurant sur le rocher ou en face sur la côte, peuvent se garer plus près ou prendre une navette spéciale qui part, elle, du parking.



Sciences et Avenir 28/04/2012

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MONT-SAINT-MICHEL (Manche) - La fréquentation touristique a baissé au mont Saint-Michel depuis le lancement le 28 avril d'un accès au rocher par navette et à pied.

L'abbaye classée au patrimoine mondial de l'Unesco a reçu 16,5% de touristes en moins la journée en juin et 9% en moins en juillet comparés aux mêmes périodes de l'an passé, selon les Monuments nationaux. L'office de tourisme (OT) du rocher affiche lui une baisse de 24% des passages en juillet.

Crise, climat - la météo a été exécrable en juillet -, mise en place des navettes, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, estime Emmanuel Villain, le directeur de l'OT du mont qui attire 3,5 millions de personnes chaque année selon l'Unesco.

A titre de comparaison selon le comité départemental de tourisme, les sites touristiques manchois affichent en moyenne pour juillet une baisse de 7% de leur fréquentation.

Pour l'administateur de l'abbaye Jean-Marc Bouré, c'est surtout la communication négative qui a été faite au sujet des navettes, qui explique le recul car le mont a toujours été à l'abri des aléas de la conjoncture économique.

Les navettes lancées le 28 avril n'effectuent qu'une partie du parcours entre le nouveau parking construit sur la côte à plus de 2 km du mont et le rocher, obligeant les touristes à marcher plus qu'auparavant. Le prix du parking est en outre passé de 6 à 8,5 euros.

Résultat: l'abbaye reçoit environ 7.000 à 7.500 visiteurs par jour quand les années précédentes le pic d'août pouvait monter à 9.000/9.500. La moitié environ des touristes qui viennent au mont visitent la Merveille de l'Occident. Pour le confort de la visite c'est plutôt pas mal, commente un habitant du mont sous couvert d'anonymat.

Le soir en particulier, la fréquentation de l'abbaye a chuté de 17% en juillet, par rapport à l'an passé. La courbe est toutefois repartie à la hausse en août avec l'introduction au 1er août d'un tarif du soir pour le parking (2,50 euros). Avant le 28 avril, le parking au pied du mont était gratuit le soir.

L'abbaye est le deuxième site géré par le Centre de monuments nationaux le plus visité, derrière l'Arc de triomphe. Le château de Versailles ou la tour Eiffel, qui ne sont pas des monuments nationaux, sont loin devant.



ROMANDIE.COM 13/08/2012

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MONT-SAINT-MICHEL (Manche) - Trois mois après la fermeture des parkings qui défiguraient le mont Saint-Michel, au plus fort de l'été, les navettes automobiles reliant la côte au rocher fonctionnent mais nombre de touristes se plaignent de devoir beaucoup marcher, et en partie le long d'une zone commerciale.

Les navettes fonctionnent bien mais elles sont trop loin. D'autant que sur le mont, il y a déjà beaucoup d'escaliers, regrette Shylaja, une Indienne de 21 ans, à l'approche du nouveau parking construit à 2 à 3 km de l'îlot.

Depuis le 28 avril et la fermeture des parkings au pied du rocher, il faut parcourir deux à trois km à pied aller-retour, selon l'endroit où l'on est désormais garé, pour atteindre des navettes et visiter l'abbaye, soit 35 minutes de marche minimum pour un adulte qui avance d'un bon pas. Des distances jugées trop longues par l'Unesco dans un rapport publié en juillet, notamment au regard du vieillissement de la population européenne.

Le syndicat mixte qui a confié à Veolia ces transports doit réexaminer la question en septembre. Le coût du parking, déjà passé de 6 à 8,50 euros, risque d'augmenter si les navettes, gratuites, effectuent la totalité du trajet, affirment les défenseurs du projet.

Si le soleil d'août fait la joie des bons marcheurs, le retour au parking s'avère pénible pour certaines familles ou personnes âgées. Pour nous qui avons l'habitude de marcher ça va mais pour nos petits enfants de 4 et 5 ans, c'était long. Il a fallu faire des pauses. Or il n'y a rien pour s'abriter du soleil, déplore Roger Bouche, 52 ans.

L'agacement des mécontents monte à chaque étape du parcours. Les navettes partent à 800 à 900 mètres du parking pour déposer les touristes à 400 mètres du mont. Au retour elles les reprennent à 500 mètres du rocher pour les redéposer à 900 à 1.000 mètres de leur véhicule.

Et on nous fait traverser une zone commerciale avant de prendre les navettes. On a l'impression que les commerces sont plus importants que le monument, ajoute-t-il. Un sentiment spontanément partagé par plusieurs autres personnes interrogées par l'AFP.

De fait à quelques pas du parking deux panneaux bleus de près de trois mètres de haut annoncent un accès navette sur la gauche et détournent le flot de touristes vers une zone commerciale dite de la Caserne qui aboutit aux navettes mais via un trajet sans vue sur le mont.

La grande majorité des gens ne voit donc pas le plan, qui un peu plus haut, montre, après examen, qu'en continuant tout droit ont peut aussi rejoindre les navettes, en ayant vue sur le rocher, et en évitant la zone commerciale que l'Unesco qualifie de point faible de l'accès à l'îlot.

C'est lamentable. Tout est organisé pour que les commerces s'en mettent plein les poches. Et on prive les personnes les plus faibles d'accès à la culture, s'énerve Jean-Claude Bouzigues, la cinquantaine, venue avec sa fille d'une trentaine d'années.

Le déplacement du parking entre dans le cadre du projet de rétablissement du caractère maritime du mont, un investissement public de 185 millions d'euros. [b]En 2015 la digue-route qui mène au mont doit être remplacée par un pont. Le mont doit redevenir une île 20 jours par an, lors des grandes marées.[/b]

Reste que les heures d'attente au départ des navettes pronostiquées par les détracteurs de Véolia ne se sont pas matérialisées. Pourtant l'entreprise a dû, en raison de problèmes techniques renoncer en juillet aux six navettes hippomobiles qui devaient démarrer le 28 avril, et l'Etat ne l'a autorisé en mars qu'à transporter 66 personnes par navette automobile alors qu'elle comptait en prendre 95.

Pour faire face, Veolia a ajouté des bus. Et entre temps la fréquentation touristiques du mont a baissé.



ROMANDIE.COM 13/08/2012

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MONT-SAINT-MICHEL (France / Manche) - La digue-route qui mène au Mont-Saint-Michel (Manche) depuis 1879 a commencé à être détruite dans le cadre des travaux de retour à l'insularité de la Merveille de l'Occident, qui reste cependant accessible au public.

Il y a un petit côté clin d'oeil historique pour ce monument classé au patrimoine mondial de l'Unesco, explique François-Xavier de Beaulaincourt, directeur du syndicat mixte qui gère le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont.

Les travaux, qui ont débuté mercredi, consistent pour l'heure à détruire quelques dizaines de mètres de l'actuelle digue-route dans le cadre de la construction du pont-passerelle qui doit la remplacer en 2015.

Cette tranche du chantier doit durer trois semaines, selon l'entreprise qui effectue les travaux. Le Mont reste accessible grâce à une déviation d'une centaine de mètres que doivent désormais emprunter piétons et navettes.

Au-delà de cette portion de route, les travaux de destruction totale de la digue ne démarreront que fin 2013, selon M. de Beaulaincourt. Les deux tiers des 134 poteaux d'aciers qui soutiendront le futur pont-passerelle sont déjà construits. La disparition de cette première portion tourne une page clé de l'histoire du Mont.

Avant la construction de la digue-route en 1879, des carrioles roulaient sur le sable et s'embourbaient parfois, rappelle François Saint-James, guide-conférencier au Mont.

Entre 1900 et la Seconde Guerre mondiale, un train circulait même sur la digue avec un certain succès en terme de fréquentation, poursuit-il. Les rails avaient été retirés par les Allemands pour en réutiliser le métal.

Ce n'est que dans les années 1960 que des milliers de voitures ont commencé à s'accumuler au pied du Mont sur un immense parking. Celui-ci a été fermé le 28 avril dernier et transféré sur la côte, dans le cadre des travaux. Des navettes effectuent depuis une partie du trajet du nouveau parking jusqu'au rocher.

L'objectif est que la mer revienne largement entourer le Mont près de la moitié de l'année et baigner le pied du rocher 20 jours en moyenne par an, en fonction des marées, selon les promoteurs du projet.



ROMANDIE.COM 13/10/2012

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CAEN - Le maire du Mont-Saint-Michel comparaîtra le 30 janvier pour prise illégale d'intérêts dans l'affaire des navettes touristiques dont le point de départ se situe au niveau des restaurants possédés par l'élu, a indiqué vendredi à l'AFP le parquet de Coutances.

A l'issue de l'enquête de la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Caen ouverte en février, il y a des éléments sérieux qui justifient que cette affaire soit soumise au tribunal correctionnel, a indiqué le procureur de la République de Coutances, Renaud Gaudeul.

Eric Vannier (DVD), maire du Mont depuis 1983 (sauf entre 2001 et 2008), est cité par le parquet à la suite d'une plainte de son prédécesseur à la mairie (entre 2001 et 2008) et concurrent commercial, Patrick Gaulois (UMP), et de son épouse, a précisé M. Gaudeul.

La justice cherche à savoir si M. Vannier est intervenu en sa qualité d'élu dans la décision de choisir un point de départ des navettes qui relient la côte au mont, devant ses commerces, à 900 mètres du parking ouvert le 28 avril sur la côte et à 2 km du mont. M. Vannier possède des établissements précisément de part et d'autre du point de départ des navettes choisi, a précisé M. Gaudeul.

Le syndicat mixte qui pilote le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel a choisi en octobre 2009 de confier à Veolia le nouveau parking et les navettes reliant celui-ci au mont avec ce point de départ. La mise en place des navettes entre dans le cadre de ce projet.

Mais le président du syndicat mixte, le président de la région Basse-Normandie Laurent Beauvais (PS), doit proposer lundi au syndicat une modification de ce projet avec cette fois un départ des navettes directement du parking.

Les touristes se plaignent en effet de devoir marcher 2 à 3 kilomètres aller et retour. De leur côté, les professionnels du tourisme déplorent une baisse de la fréquentation.



ROMANDIE.COM 26/10/2012

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CAEN - Le syndicat mixte de la baie du mont Saint-Michel a donné lundi son feu vert à son président Laurent Beauvais pour qu'il négocie avec Veolia Transdev une modification du lieu de départ des navettes qui relie le continent au site.

Les navettes partiraient directement du parking, et non, comme c'est le cas depuis leur lancement, le 28 avril dernier, à 900 mètres de ce lieu de stationnement.

Sur 23 élus locaux votants, seul le maire du mont Saint-Michel, Eric Vannier, s'est abstenu, les autres ont voté pour, a indiqué à l'AFP une attachée de presse du syndicat qui regroupe la région Basse-Normandie, la région Bretagne, le conseil général de la Manche, les communes de Pontorson et du mont Saint-Michel.

Le président du syndicat, qui est aussi celui de la région Basse-Normandie, Laurent Beauvais (PS), souhaite, prioritairement, privilégier un embarquement au plus près du stationnement, tout en maintenant une tarification populaire.

Le souhait général exprimé des élus pendant la réunion a été que le tarif - actuellement 8,50 ndlr - ne dépasse pas 10 euros, a indiqué à l'AFP un des votants, Henri-Jacques Dewitte, conseiller général (DVD) de la Manche. Les navettes demeurent gratuites une fois le parking payé. Le tarif du parking est déjà passé de 6 à 8,50 le 28 avril dernier.

Les navettes continueraient à marquer un arrêt à leur point de départ actuel. Un abri y sera installé, ajoute le syndicat dans son communiqué. Son absence avait été dénoncé par beaucoup dans cette région humide.

L'objectif est de finaliser avant la fin de l'année l'avenant au contrat signé avec Veolia en octobre 2009 et qui confiait à cette société le transport des touristes au mont et la construction d'un parking à 2 km sur la côte qui a remplacé le 28 avril celui qui défigurait le mont au pied du rocher.

Ces projets de modifications font suite à la protestations de nombreux touristes qui déploraient avoir à marcher de 2 à 4 km aller-retour, ainsi que de nombreux professionnels du tourisme qui observaient une baisse de la fréquentation depuis la fin avril.

En outre, le syndicat annonce le lancement de maringottes à cheval au printemps 2013, d'une capacité de 25 places. Veolia devait initialement mettre en service le 28 avril des navettes hippomobiles d'une centaine de places mais y a renoncé à la suite de problèmes techniques. Les maringottes à cheval devaient, selon les projections de Veolia, transporter 15 à 20% des touristes pour 6,50 euros supplémentaire par personne.

Mais l'ensemble des tarifs doit être revu au cours de la négociation avec Veolia, selon le syndicat mixte.

Laurent Beauvais souhaite aussi négocier d'autres modifications, en particulier, faciliter l'accès aux navettes au retour: En sortant du Mont, les visiteurs accèderont ainsi plus rapidement aux navettes depuis le quai de départ près des remparts, car les quais d'arrivée et de départ des (navettes) seront inversés. Actuellement, les navettes déposent les touristes à 400 mètres du mont. Au retour, elles les reprennent à 500 mètres du site.


ROMANDIE.COM 30/10/2012

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LE MONT-SAINT-MICHEL (Manche) - Environ 150 personnes, commerçants, salariés ou élus du Mont-Saint-Michel se sont rassemblées mercredi au pied du rocher pour protester contre la hausse annoncée de 40% du prix du parking à compter du 3 juin, selon la police, tandis que d'autres manifestants organisaient une opération parking gratuit.

Les élus du syndicat mixte du Mont-Saint-Michel doivent entériner dans l'après-midi une hausse du prix du parking à 12 euros contre 8,50 euros aujourd'hui. Cette augmentation de 41% est le fruit d'une négociation entre Laurent Beauvais, président PS de la Basse-Normandie et du syndicat mixte, et Veolia à qui a été confiée la gestion du parking pour les touristes sur la côte et leur acheminement au mont avec des navettes.

M. Beauvais justifie la hausse par le fait qu'à compter du 3 juin les navettes de Veolia partiront du parking alors qu'actuellement les touristes doivent marcher au moins 900 mètres avant de les emprunter.

Dans cette négociation il y a un grand gagnant c'est Veolia et pour l'instant un perdant, c'est le Mont-Saint-Michel, a déclaré le maire DVD du Mont-Saint-Michel Eric Vannier, qui est aussi le Pdg du groupe Mère Poulard. Son grand rival commercial, Jean-Yves Vételé, le président du groupe Sodetour, participait également à la manifestation.

Veolia égale racket, le Mont au péril des navettes pouvait-on lire sur des banderoles.

Parallèlement, l'abbaye du Mont, gérée par l'Etat, était fermée car deux tiers de ses agents étaient en grève, selon les Monuments nationaux. Et quelques dizaines de salariés du mont, guides ou serveurs, distribuaient des tracts et permettaient aux touristes de se garer sans payer.

Une opération Mont-Saint-Michel mort était annoncée entre 14H00 et 16H00. Une période durant laquelle les commerçants devaient fermer, ce qui, selon le maire et un guide conférencier, est une première historique.


ROMANDIE 3/4/2013

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LE MONT-SAINT-MICHEL - Plusieurs dizaines de personnes - une soixantaine selon les organisateurs - ont organisé samedi soir une opération +parking gratuit+ au Mont-Saint-Michel, pour protester contre le parking payant mais aussi la hausse de ses prix, a constaté un photographe de l'AFP.

Cette action a été menée alors que des dizaines de voitures se pressaient vers le mont samedi soir pour assister, par un beau temps, aux spectacles de la marée montante dans la baie et du mascaret dans une des rivières qui se jette dans la baie, le Couesnon.

Le mascaret est un phénomène naturel qui se produit dans les estuaires peu profonds lors des grandes marées. Il se traduit par une série de vagues hautes et bouillonnantes qui pénètrent dans ces estuaires à la faveur de la marée montante. Au Mont-Saint-Michel, le coefficient de la marée samedi soir était de 105.

Seule les barrières de l'entrée du parking la plus proche des restaurants et du lieu de départ des navettes vers le rocher étaient maintenues levées. Mais des manifestants postés aux autres entrées indiquaient aux touristes cet accès gratuit.

Depuis le 28 avril 2012, dans le cadre des travaux de désensablement du Mont-Saint-Michel, les touristes ne peuvent plus se garer au pied du mont, où le parking était auparavant gratuit à partir de 19 heures, a rappelé à l'AFP Philippe Cathonnet, d'Agir ensemble pour le Mont-Saint-Michel et porte-parole du collectif Baie du Mont-Saint-Michel.

Actuellement, le prix du nouveau parking, situé sur la côte à environ deux kilomètres du mont, est de 8,50 euros pour la journée, et de 3 euros le soir, a précisé M. Cathonnet. Mais ce tarif va passer à 12 euros la journée, et 6 euros le soir, dès le 3 juin. Cette augmentation est le fruit d'une négociation entre Laurent Beauvais, président PS de la Basse-Normandie et du syndicat mixte du Mont et Veolia, à qui a été confiée la gestion du parking et l'acheminement des visiteurs au mont avec des navettes.

La hausse a été justifiée par le fait que les navettes partiront, à partir de cette date, du parking alors qu'actuellement les touristes doivent marcher au moins 900 mètres avant de les emprunter.

ROMANDIE 27/4/2013

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Les dernières grandes marées de l'été ont commencé lundi 8 septembre. L'occasion pour les amoureux de la nature d'assister à un formidable spectacle au Mont-Saint-Michel. Pendant quelques heures, le temps d'une marée haute, le Mont est encerclé par les eaux et redevient une île.

AFP 25/4/2012


FRANCETV INFO 9/9/2014

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Que s'est il passé au Mont saint Michel en 2014 ? Les plus belles images, le point sur les travaux, Erwan De Miniac et Karine Lepainteur vous font revivre toute une année en 4 minutes.

 ©️ JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP Le Mont Saint Michel, le 5 mai 2014




 La rétrospective sur le Mont St Michel




FR3 Basse-Normandie 23/12/2014

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Il y a encore 20 ans, le site était défiguré par des milliers des voitures et de cars. 

Un site exceptionnel cerné par les eaux. Le Mont-Saint-Michel est redevenu une île, il n'est accessible que grâce à une navette ou à pied. Il y a encore 20 ans, il était défiguré par des milliers de voitures et de cars. Progressivement, la baie s'ensablait et le pire était craint...



Les travaux ont débuté en 2005 avec la création d'un barrage qui permet de stocker l'eau de mer à marée montante et l'évacue à marée descendante. La digue sur laquelle circulaient les voitures est ensuite détruite et remplacée par un pont passerelle de 760 mètres de bois et d'acier sous lequel la mer peut circuler. 

Petite révolution qui fait parfois grincer des dents, il faut maintenant laisser sa voiture à deux kilomètres du site. Un prix à payer pour qu'il retrouve son caractère insulaire et puisse offrir un spectacle inoubliable lors des grandes marées.


Francetv info 31/8/2015

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Le Mont-Saint-Michel (AFP) - François Hollande a salué samedi au Mont-Saint-Michel "le succès" du rétablissement de son caractère maritime, qui redonne au site son insularité, et appelé à "la solidarité de l'Etat" pour sa préservation future.

"Vous avez ici un site exceptionnel (...) vous y habitez mais vous en avez aussi la responsabilité, vous devez lui garder, avec les élus qui vous accompagnent, son caractère singulier, unique au monde, vous devez avoir la solidarité de l'Etat", a déclaré le président de la République en visite éclair au Mont-Saint-Michel pour inaugurer le rétablissement de son caractère maritime.

 Le président Hollande visite le Mont Saint-Michel le 31 octobre 2015 (c) Afp

Le chef d'Etat a salué le "succès" des travaux, initiés en 2006 après une étude de projet de près de dix ans, symbole de la "noblesse de l'action collective" entre élus "au-delà des sensibilités, des alternances et des territoires".

La conclusion de ce gigantesque chantier, d'un budget public de 185 millions d'euros, permet désormais à la mer de ceinturer le Mont-Saint-Michel près de la moitié de l'année. Et baigner le pied du rocher, recouvrant ainsi une partie de l'esplanade, une vingtaine de jours par an.

Rappelant la vocation touristique de la France, François Hollande a jugé qu'il fallait "s'ouvrir aux autres, parce que les touristes sont pour beaucoup des étrangers" et que "si on n'aime pas les étrangers, c'est difficile de vouloir développer le tourisme, c'est difficile d'être attractif".

"Si on veut protéger ses frontières, ce sera le cas si nous sommes menacés, mais nous ne sommes pas menacés par les touristes, par les visiteurs et s'ils ne voient pas dans notre pays une grande nation ouverte, ils se détourneront nécessairement", a lancé le chef d'Etat, dans une allusion à peine voilée au Front national, à cinq semaines des élections régionales.

"Je souhaite que nous puissions atteindre d'ici 2020" l'objectif de "100 millions de touristes en France", a-t-il poursuivi, la Caisse des dépôts s'étant engagée à "dégager un milliard d'euros sur cinq ans pour accompagner les investisseurs dans le secteur du tourisme". Des fonds d'investissements privés viendront également appuyer le développement du tourisme, a garanti le président.

S'inscrivant dans les pas de François Mitterrand, François Hollande a longuement fait référence dans son discours à l'ancien président et à sa visite en 1983 au Mont-Saint-Michel. "Il était venu dire que l'homme devait venir au secours de la nature pour réparer ce qu'il avait lui-même contribué à détruire", a-t-il déclaré, soulignant que "cet enseignement (valait) également pour la conférence sur le climat".

Classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1979, le Mont-Saint-Michel, un des sites touristiques les plus visités de France, accueille en moyenne 2,5 millions de visiteurs chaque année.


Sciences et avenir 31/10/2015

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