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BelleMuezza

USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL

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Le pipeline Keystone XL pourrait être un désastre environnemental. Center for Biological Diversity et ses alliés, rejoints par des milliers de partisans se battent pour qu'il ne soit pas construit. Il pourrait ne pâs être construit mais cela risque de prendre du temps.

C'est une immense bataille contre ce projet de pipeline d'une longueur de 1700 miles prévu pour transporter jusqu'à 35 millions de gallons de pétrole à partir des sables bitumineux du Canada. C'est l'une des sources d'énergie les plus "sales" au monde !

Ce pipeline menace directement au moins 20 espèces (animales et / ou végétales) en péril, telles que la grue blanche d'Amérique, l'esturgeon), les habitats fauniques vierges et une importante source d'eau du Midwest.

Lorsque le président Obama a annoncé qu'il allait rejeter ce projet de pipeline en janvier 2012, nombreux sont ceux qui ont applaudi cette victoire pour l'air, la terre, l'eau et les animaux et plantes en voie de disparition. Mais, beaucoup savait aussi que la guerre n'était pas terminée contre Keystone...

Et, le 7 février 2012, le US House énergie et le comité du commerce ont approuvé une loi qui forcerait la délivrance d'un permis de construire le pipeline Keystone XL dans les 30 jours ! Venant ainsi infirmer la décision du Président !!!

En conséquence, ni le pipeline ni ses partisans, TransCanada, ont abandonné la partie! Les Républicains du Congrès, appuyés par l'industrie pétrolière, affirment que le rejet de Keystone par Obama, coûterait des dizaines de milliers d'emplois.

En réalité, selon le Département d'Etat, Keystone XL entraînerait seulement une estimation de 20 emplois permanents et opérationnels aux États-Unis et de 2500 à 4650 emplois temporaires. En fait, les républicains du Congrès essaient par ce biais de faire avancer le projet Keystone XL. Ils essaient même de le joindre à d'autres projets de loi...

En Mars 2012, l'administration Obama a annoncé le soutien aux plans de TransCanada pour construire une partie du pipeline de Cushing, en Oklahoma, sur la côte du Golfe au Texas, sans tenir compte du fait qu'il n'y avait pas eu d'analyse de son 'impact sur les zones humides ou les espèces en péril dans la région, telles que la grue blanche, le sterne local, le pluvier siffleur...


La Campagne de Center for Biological Diversity :


Le Centre a été le principal leader de l'opposition légale à Keystone XL. Au début Octobre 2011, avec ses alliés, il a déposé une plainte dans le Nebraska, car - même si le pipeline n'avait pas encore été approuvé - les équipes de travail ont été déjà dévasté 100 miles la prairie de plantes indigène dans le Nebraska et procédé à la capture et au déplacement d'espèces en voie de disparition pour faire place à la canalisation.

Il s'agit d'une violation flagrante des règles fédérales visant à protéger l'environnement. Nous élargi la plainte, à la fin Octobre, pour contester les allégations fausses à propos que les risques de fuite provenant du pipeline serait peu probable...

En réalité, il existe déjà un pipeline appelé Keystone 1... et on a déjà déploré 14 fuites depuis sa mise en fonctionnement en juin 2010... , y compris un fuite qui a laissé 21.000 gallons de brut provenant de sables bitumineux.

D'autres pipelines ont également connu des fuites massives ces dernières années, dont un dans la rivière Kalamazoo en 2010 qui a répandu 800.000 gallons et un autre dans la rivière Yellowstone plus tôt cette année de 40.000 gallons.

Plus de 1000 manifestants pacifiques opposées Keystone XL ont été arrêtés à l'été de 2011. Le 6 novembre de la même année, des milliers de partisans du Centre pour la diversité biologique ont été parmi les 12.000 personnes qui entouraient la Maison Blanche, exhortant le président Obama à rejeter ce projet dangereux.

Immédiatement après la manifestation, le Département d'Etat a annoncé qu'il allait retarder sa décision sur la construction du pipeline et allait envisager un itinéraire alternatif moins écosensible.

Potentiellement, son trajet de l'Alberta au sud du Texas, Keystone XL aurait directement menacé des dizaines de plantes en péril et les animaux, y compris la grue blanche d'Amérique, le pluvier siffleur, le caribou des bois, la sterne, intérieure, le putois d'Amérique, l'esturgeon, la rivière Arkansas, le pin ponderosa et la platanthère blanchâtre de l'ouest.

En outre, le pipeline aurait traversé plus de 340 plans d'eau pérennes et les risques de contaminer l'aquifère d'Ogallala - La principale source d'eau potable pour des millions d'Américains. Le pipeline a également menacé Sand Hills du Nebraska, le plus grand habitat naturel intact de l'écosystème des Grandes Plaines.

Produire du pétrole à partir de sable a des répercussions terribles sur l'environnement, entraînant la destruction de dizaines de milliers d'hectares de forêt boréale de l'Alberta, de la pollution de centaines de millions de gallons d'eau de la rivière Athabasca. ET chaque baril de pétrole nécessite trois barils d'eau, pour fournir une source massive, jusque-là inexploitée, de combustible fossile que le Dr James Hansen a surnommé "game over" en regard de la crise climatique.

En effet, les émissions de gaz à effet de serre provenant de sables bitumineux sont deux à trois fois plus élevés que ceux du pétrole et de gaz classiques. C'est exactement la mauvaise direction pour contrer le réchauffement planétaire. Les scientifiques nous disent que nous devons réduire les niveaux atmosphériques de dioxyde de carbone à 350 parties par million ou moins. Aujourd'hui, c'est à 387ppm. Keystone XL aurait certainement conduire ces niveaux et aggraverait les effets vertigineux de réchauffement de la planète que nous voyons déjà aujourd'hui dans le monde entier.


Texte original en anglais Center of Biological Diversity juillet 2012

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LINCOLN - la récente décision d'un organisme fédéral, concernant le coléoptère en voie de disparition, pourrait provoquer jusqu'à un an de retard dans la construction du pipeline Keystone XL, si le projet remporte l'approbation fédérale, a déclaré un groupe environnemental.

Mais un porte-paroles de TransCanada a déclaré que l'évaluation était prématurée et que la société serait en mesure de contourner les nouvelles règles concernant le dendroctone.

Un officiel de l'US Fish and Wildlife Service a confirmé que l'agence n'autorise pas les chercheurs embauchés par TransCanada à piéger et à reloger les coléoptères en voie de disparition, de la nouvelle trajectoire du pipeline très controversé
pour l'acheminement du pétrole brut... Et, ce, jusqu'à ce que le projet reçoive l'approbation du gouvernement fédéral.

C'est un changement de procédure ! Jusqu'à il y a peu, les chercheurs engagés par TransCanada étaient autorisés à déplacer des centaines de coléoptères de la trajectoire initialement proposée par Sand Hills du Nebraska au nom de la recherche.

Mike George, directeur de l'état de l'organisme fédéral, a déclaré qu' un procès intenté par les groupes environnementaux anti-pipelines, l'an dernier, a incité à réévaluer ses pratiques.

Maintenant, dit-il, des projets de recherche sur les espèces menacées qui nécessitent de les déplacer ne seront pas autorisés avant que les projets de construction majeurs, comme le Keystone XL, obtiennenent un permis fédéral.

Un responsable du Center for Biological Diversity, un des groupes qui a attaqué le Fish and Wildlife Service l'année dernière, dit que la décision pourrait retarder la construction du gazoduc jusqu'à un an. C'est parce que le piégeage et la relocalisation des nécrophores d'Amérique ne peut se faire au printemps et en été.

le groupe Noah Greenwald de Tucson, en Arizona, a déclaré que ce changement est une «victoire surprise» pour le dendroctone. L''administration Obama a rejeté la demande de permis initial pour le Keystone XL en raison des préoccupations au sujet des eaux souterraines.

Greenwald a dit que si TransCanada doit attendre de déménager des coléoptères de la route du nouveau pipeline, cela pourrait retarder la construction pendant une année entière. Mais le porte-paroles de TransCanada, Shawn Howard, a déclaré que le groupe environnemental fait des estimations erronées.

On ne sait pas combien de coléoptères se trouvent dans la zone de construction de l'oléoduc dans les Sand Hills, a déclaré M. Howard. Il a ajouté que la construction de Keystone XL est prévu pour durer deux ans, et que le travail pourrait être ajusté pour permettre le retrait de toutes les coléoptères sans affecter ce calendrier. "Il ya beaucoup de façons de composer avec cela», a déclaré M. Howard.

L'un des experts américains des nécrophores, Wyatt Hoback de l'Université de Nebraska-Kearney, a été embauché par TransCanada pour piéger, documenter et déplacer les coléoptères du trajet de la canalisation d'origine. Une large bande d'herbe a été fauchée pour décourager les insectes à y rester....

La recherche a révélé des densités plus élevées que prévu de l'insecte fouisseur, qui enterre les rongeurs morts qu'il trouve, pour protéger la nourriture des autres animaux.


Image Center for Biological of Diversity



Pour plus d'informations, contactez l'auteur: 402-473-9584, paul.hammel @ owh.com



Texte original en anglais Center for Biological of Diversity - Omaha.com 31/07/2012

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Montréal - L'oléoduc Keystone, qui transporte du brut de l'ouest canadien jusqu'au centre des Etats-Unis, a été fermé pour trois jours afin de vérifier une anomalie révélée par un instrument de contrôle, a annoncé vendredi le groupe TransCanada, propriétaire du pipeline.

Nous avons trouvé une petite anomalie à l'extérieur du tuyau en analysant les données d'un instrument de contrôle, a indiqué à l'AFP le porte-parole du groupe Shawn Howard dans un courriel. Par précaution, nous avons fermé le pipeline mercredi soir, a-t-il ajouté, indiquant qu'il s'attendait à ce que les vérifications sur place permettent de le rouvrir au cours du week-end.

Une fois rouvert, nous comptons qu'il fonctionnera à sa capacité habituelle jusqu'à la fin octobre. Nous pourrions devoir augmenter une peu le volume en novembre, mais ceci est encore en cours d'évaluation, a-t-il poursuivi.

En tout cas, aucune fuite n'a été détectée, souligne encore le porte-parole, tout en faisant observer que les fortes pluies tombant sur la région concernée ralentissent l'arrivée de matériel lourd nécessaire.



ROMANDIE.COM 19/10/2012

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CHICAGO - Le gouverneur du Nebraska (centre des Etats-Unis) a annoncé mardi qu'il avait approuvé un nouveau trajet pour le controversé oléoduc Keystone, qui éviterait ainsi des zones où l'environnement de son Etat est fragile.

La construction et le fonctionnement de l'oléoduc Keystone XL, avec les aménagements et les engagements proposés, auraient un impact environnemental minime au Nebraska, a écrit le gouverneur, Dave Heineman, dans une lettre au président Barack Obama.

Celui-ci avait refusé début 2012 de donner son feu vert à ce projet de sept milliards de dollars, remettant toute décision à 2013 afin de permettre la réalisation d'une étude sur l'impact écologique de l'oléoduc.

Le département d'Etat étudie actuellement le nouveau projet modifié de construction de la portion de cet oléoduc traversant la frontière américano-canadienne, qui doit courir sur 3.380 km entre Hardisty, dans la province canadienne de l'Alberta, et Steele City, au Nebraska. Une décision devrait être rendue prochainement.

Le gouvernement canadien a salué la décision positive du gouverneur Heineman, évoquant les milliers d'emplois que Keystone XL devrait créer.

Nous souhaitons travailler avec l'administration Obama en vue d'obtenir l'approbation relative à l'étape finale, a déclaré le ministre canadien des Ressources naturelles Joe Oliver. Nous croyons que l'oléoduc Keystone XL contribuera à la prospérité économique future et à la sécurité du Canada et des Etats-Unis, a-t-il ajouté.

L'approbation de l'oléoduc est une question américaine, et cela ne constitue qu'une étape de plus dans un processus qui sera tranché en dernier ressort par le président (Barack Obama), a noté pour sa part la Première ministre d'Alberta, Alison Redford, dont la province est le coeur pétrolier du Canada.

M. Heineman a ajouté dans sa lettre au président que l'oléoduc rapporterait 418,1 millions de dollars de retombées économiques à son Etat, qui récolterait en outre de 11 à 13 millions de dollars d'impôts fonciers chaque année. L'accès à de nouveaux marchés pour le pétrole d'Alberta est le principal défi que connaît notre province, a d'ailleurs fait valoir Alison Redford.

La société qui exploitera cet oléoduc devra en outre mettre en place un plan d'urgence pour faire face à une éventuelle fuite, et souscrire une assurance à hauteur de 200 millions de dollars pour réparer d'éventuels dommages dus à une pollution, a noté M. Heineman dans sa lettre.

La société TransCanada, qui veut bâtir cette structure, a déjà commencé en août à construire une portion de près de 800 kilomètres entre l'Oklahoma et la côte du Texas (sud), qui ne nécessitait pas d'autorisation des autorités fédérales américaines.

Keystone XL est l'oléoduc transfrontalier le plus méticuleusement conçu, a affirmé dans un communiqué le PDG du groupe canadien, Russ Girling, selon qui cela reste dans l'intérêt national américain d'approuver un oléoduc qui aura un impact minime sur l'environnement.

Keystone XL doit acheminer 830.000 barils de brut par jour jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique. Le projet devrait créer 20.000 emplois aux Etats-Unis et injecter 20 milliards de dollars dans l'économie américaine, selon TransCanada.


------>Je regrette sincèrement les argumentations mises en avant sur le plan du profit financier... Il est évoqué un impact minime sur l'environnement sans entrer plus dans les détails. C'est avec des considérations comme celles-ci (l'argent) que l'on se donne l'autorisation de mettre en péril l'environnement immédiat ou éloigné de telles constructions. Je me demande même s'il a été étudié les risques majeurs d'une catastrophe naturelle... En ces temps de crise, il est facile de jouer sur la corde sensible... au lieu de péréniser l'avenir des générations futures.


ROMANDIE.COM 22/1/2013

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WASHINGTON - Le département d'Etat américain a estimé vendredi que l'oléoduc géant Keystone, qui doit courir du Canada au Texas, ne devrait pas avoir de conséquences majeures pour l'environnement, sans toutefois recommander dans son rapport d'étape d'approuver le projet à ce stade.

Très controversé, le projet d'oléoduc Keystone XL, estimé à sept milliards de dollars, doit, pour voir le jour, être approuvé par le gouvernement américain. Le président Barack Obama avait déjà refusé début 2012 d'accorder son feu vert.

Les analyses menées sur les conséquences potentielles de la construction et des opérations du projet proposé laissent penser qu'il n'y aurait aucun impact significatif pour la plupart des ressources naturelles le long du trajet envisagé, écrit dans son rapport le département d'Etat.

Il souligne toutefois que Keystone devra respecter toutes les mesures qu'il s'est engagé à prendre pour éviter de nuire à l'environnement et pointe que 24 espèces protégées ou menacées pourraient pâtir de l'oléoduc en raison de la diminution de leur habitat ou de difficultés supplémentaires pour se nourrir.


La publication de ce rapport ouvre une période de 45 jours de consultation publique,
à l'issue de laquelle une décision sera prise, ont souligné des responsables américains. A ce stade, il n'y a aucune recommandation dans un sens ou dans l'autre. Nous étudions tout cela de manière très très objective, a déclaré Kerri-Ann Jones, chargée des affaires scientifiques et environnementales au département d'Etat. Nous voulons nous assurer d'agir dans l'intérêt de notre pays et donc nous étudions cela très précisément, et nous attendons les commentaires de tout le monde, a-t-elle ajouté.

L'Etat américain du Nebraska (centre), que l'oléoduc doit traverser, avait approuvé fin janvier un nouveau tracé pour Keystone XL plus respectueux de l'environnement. La société TransCanada, qui veut bâtir cette infrastructure pétrolière, a déjà commencé en août à construire une portion de près de 800 kilomètres entre l'Oklahoma et la côte du Texas, qui ne nécessitait pas d'autorisation des autorités fédérales américaines.

Keystone XL doit acheminer 830.000 barils de brut par jour jusqu'aux raffineries du
golfe du Mexique. Le projet devrait créer 20.000 emplois aux Etats-Unis et injecter 20 milliards de dollars dans l'économie américaine, selon TransCanada.


Romandie 2/3/2013 (impossible de mettre le lien désolée)

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Le rapport du Département d'État concernant l'impact environnemental du projet de pipeline Keystone XL (pour la collecte et le transport des produits issus des sables bitumineux) publié vendredi dernier est pour le moins décevant.

En effet, les activistes oeuvrant pour défendre l'environnement (et le climat), s'attendaient à un document qui convaincrait le Président Obama de dire NON à la construction de cette canalisation géante que représente cet immense oléoduc.

Au lieu de cela, et comme le New York Times le relève, le rapport ne fait aucune recommandation pour savoir si ce projet doit être approuvé ou non, mais conclut qu'il n'aurait pas d'incidences majeures sur l'environnement.... Il va même jusqu'à dire que le pipeline serait "à l'abri" des effets du changement climatique auquel il contribuera !

Le Président de la Chambre, John Boehner s'est empressé de s'engouffrer dans la brèche en déclarant qu'il n'y avait aucune raison de bloquer plus longtemps le projet et que le Président Obama ne devrait pas perdre de temps pour l'approuver.

Or nous apprenons maintenant que ce document n'a pas été rédigé par des fonctionnaires du gouvernement (donc neutres) mais plutôt par une entreprise privée à la solde du propriétaire du pipeline. Il n'est donc pas surprenant que ses conclusions soient en faveur de l'oléoduc....

Evidemment c'est un acte scandaleux ! Mais cela peut aussi être une indication que TransCanada est "désespéré".

D'après les informations fournies, Environnemental Resources Management (ERM), sous contrat avec TransCanada, a été payé pour écrire ce rapport qui est maintenant considéré comme un document officiel du gouvernement. Les estimations notamment sur l'empreinte carbone du pipeline géant et autres impacts sur l'environnement ont été éludées au motif que l'extraction et l'utilisation des sables bitumineux sont inévitables.

[...]Parce que l'étude d'impact a été écrite par un entrepreneur de TransCanada et non par des fonctionnaires du Département d'Etat, il ne faut pas s'étonner qu'elle présente une vision d'une économie mondiale reposant sur les combustibles fossiles "sales" ... Ce qui est tout à fait en désaccord avec le point de vue exprimé par le Secrétaire d' État John Kerry.

En tant que secrétaire d'État, John Kerry a dit il y a six ans : "nous sommes dans une situation urgente" pour faire face au changement climatique. Il comparaissait alors les combustibles fossiles à une arme nucléaire, capable de changer la vie telle que nous la connaissons sur terre... Par ailleurs, il reconnaissait la validité des études scientifiques, préconisant de maintenir les concentrations mondiales de dioxyde de carbone en-dessous de 450 ppm. Et, de fait, devrait exclure la possibilité de construire un gazoduc destiné à pomper la valeur de 7 gigatonnes de dioxyde de carbone provenant du goudron brut tiré des sables bitumineux...

Les activistes du climat ont été ravis lorsque le président Obama a pris une position ferme face aux changements climatiques et à l'environnement : "Je demanderai à mon cabinet de préparer des mesures que nous pourrons prendre, maintenant et pour l'avenir, afin de réduire la pollution, préparer nos communautés aux conséquences du changement climatique, et accélérer la transition vers des sources d'énergie durables."

Le projet du pipeline consisterait à transporter un goudron dangereux représentant le plus sale pétrole de la planète. C'est la production de ce pétrole, extrait du sable, qui est responsable de la destruction de vastes étendues de la forêt boréale du Canada, de la pollution de centaines de millions de litres d'eau et la contamination de la nature sauvage (faune et flore). Le risque est grand que d'autres terres soient contaminées sur le trajet de l'oléoduc prévu partir du Canada vers le Golfe du Texas!

En dépit d'un rapport prétendu "neutre" il est à espérer que le Président Obama tiendra ses promesses et refusera d'entériner cette monstruosité que représente l'oléoduc baptisé KeyStone XL (1700 miles) avec ses effets destructeurs sur l'environnement !

Toutes les personnes concernées l'espère, mais en attendant, demandent que nous "faisions circuler" cette information....



CARE2 9/3/2013 (traduction de l'anglais et des erreurs sont possibles).

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WASHINGTON - Le département d'Etat américain a annoncé mercredi l'organisation prochaine d'une réunion publique dans le Nebraska, dans le centre des Etats-Unis, sur le projet très controversé d'oléoduc géant reliant le Canada au Texas, Keystone XL.

Cette réunion, qui aura lieu le 18 avril, se tiendra dans la zone des Sandhills, où l'environnement est fragile, et que le tracé initial de l'oléoduc traversait.

Le président américain Barack Obama avait rejeté ce projet, et l'opérateur de Keystone, TransCanada, a présenté un nouveau tracé évitant cette zone, qui a depuis été approuvé par les autorités du Nebraska.

Le but de cette réunion est de donner aux gens l'occasion d'exprimer leur point de vue, a assuré le département d'Etat dans un communiqué, évoquant une séance d'écoute. Les militants écologistes qui s'opposent au projet pourraient venir en masse à cette réunion.

Début mars, le département d'Etat avait publié un rapport d'étape estimant que l'oléoduc, dans son nouveau tracé, ne devrait pas avoir de conséquences majeures pour l'environnement, sans toutefois recommander d'approuver le projet à ce stade. Le projet, estimé à 5,3 milliards de dollars selon TransCanada, doit pour voir le jour être approuvé par le gouvernement américain. Le président Barack Obama avait déjà refusé début 2012 d'accorder son feu vert.

Les analyses menées sur les conséquences potentielles de la construction et des opérations du projet proposé laissent penser qu'il n'y aurait aucun impact significatif pour la plupart des ressources naturelles le long du trajet envisagé, écrit dans son rapport le département d'Etat.

Ce rapport soulignait toutefois que Keystone devrait respecter toutes les mesures qu'il s'est engagé à prendre pour éviter de nuire à l'environnement et observait que 24 espèces protégées ou menacées pourraient pâtir de l'oléoduc en raison de la diminution de leur habitat ou de difficultés supplémentaires pour se nourrir.

ROMANDIE 28/3/2013

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NEW YORK - Le boom du gaz de schiste aux Etats-Unis a changé la donne économique de l'extension controversée de l'oléoduc Keystone, qui permettra d'augmenter la production de brut à un moment où ce n'est plus indispensable à la sécurité de l'approvisionnement énergétique du pays.

Le projet né il y a 5 ans de Keystone XL, l'extension de l'oléoduc qui doit créer une nouvelle route d'acheminement du pétrole issus des sables bitumineux du Canada vers le Golfe du Mexique en passant par le Montana (nord-ouest), le Dakota du sud (nord) et le Nebraska (centre), est estimé à 5,3 milliards de dollars par son promoteur, TransCanada.

Si son lancement est approuvé par le gouvernement américain, Keystone XL devrait créer 6.500 emplois directs aux Etats-Unis selon le groupe canadien, mais beaucoup moins selon une étude indépendante de l'université Cornell, qui évalue ces créations d'emplois à 4.650 maximum, et pour deux ans seulement.

Les défenseurs de l'environnement affirment en outre que ce nouveau tronçon de Keystone renforcera la dépendance des Etats-Unis à l'une des formes d'hydrocarbures les plus polluantes au monde, au lieu que le pays investisse dans des énergies renouvelables qui créeraient, selon eux, des emplois permanents à plus forte valeur ajoutée.

Pour les compagnies pétrolières, la construction de Keystone XL facilitera le transport du pétrole du Canada et surtout du nord des Etats-Unis vers les raffineries du Texas (sud). Cela va permettre d'augmenter la production de brut au Canada et dans le Dakota du nord, aux Etats-Unis, remarque Andy Lipow, analyste indépendant de Lipow Oil Associates.

Si c'est bon pour le Canada, c'est bon pour pour nous car c'est notre premier partenaire commercial et la croissance canadienne se traduit en partie par une hausse des achats de biens et services aux Etats-Unis, note également James Williams, de WTRG Economics.

Si l'avantage en termes de volumes de production pour les groupes pétroliers et de raffinage est évident, l'impact sur les cours du pétrole s'annonce contrasté.

L'augmentation de l'approvisionnement en brut devrait se traduire par une hausse de la production de produits raffinés, un avantage pour les consommateurs car cela doit théoriquement peser sur les cours, mais les adversaires de Keystone soulignent que l'essentiel de l'essence sera exporté, ce qui fera à l'inverse remonter les prix aux Etats-Unis.

Les raffineurs qui bénéficieront du brut de Keystone exportent déjà 60% de leur production. En outre, les sables bitumineux sont un pétrole très lourd et la forme de raffinage la plus rentable est d'en faire du diesel, pour lequel les marchés les plus dynamiques sont en Europe ou en Amérique latine, explique Steve Kretzmann, porte-parole de l'organisation Oil Change International.

Par ailleurs, le surplus de pétrole du Canada ou du nord des Etats-Unis se traduira probablement par une baisse des importations en provenance des pays de l'Opep, l'organisation des pays exportateurs, ce qui neutralisera toute baisse des prix pétroliers.

Les avocats de Keystone XL soulignent que l'oléoduc augmentera la sécurité énergétique des Etats-Unis car il réduira la dépendance au pétrole provenant de pays potentiellement instables, notamment ceux du Moyen-Orient ou le Venezuela, souligne James Williams.

L'argument vaut toutefois moins aujourd'hui qu'il y a cinq ans, avant le début du boom du forage du schiste, grâce auquel les Etats-Unis deviendront le premier producteur mondial de pétrole d'ici quatre ans et parviendront à l'indépendance énergétique d'ici 2030, selon l'Agence internationale de l'énergie.

L'argumentaire des pro-Keystone se déplace en faveur d'une hausse coûte que coûte de la production énergétique des Etats-Unis: la demande mondiale augmente et il faut y répondre d'une manière ou d'une autre, souligne M. Lipow.

Une tendance au toujours plus d'hydrocarbures décriée par les militants écologistes.


ROMANDIE 16/4/2013

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Grand Island (Etats-Unis) - Partisans et adversaires de l'extension de l'oléoduc Keystone, qui doit acheminer du pétrole du Canada au Golfe du Mexique, se sont affrontés publiquement jeudi dans le Nebraska, où le projet est très controversé en raison de son impact potentiel sur l'environnement.

Le projet né il y a 5 ans doit créer une nouvelle route d'acheminement du pétrole issu des sables bitumineux du Canada vers le Golfe du Mexique en passant par le Montana (nord-ouest), le Dakota du sud (nord) et le Nebraska (centre).

Estimé à 5,3 milliards de dollars par son promoteur, TransCanada, son lancement, s'il obtient le feu vert du gouvernement américain, créerait 6.500 emplois directs aux Etats-Unis selon le groupe canadien.

Mais les défenseurs de l'environnement affirment que ce nouveau tronçon de l'oléoduc renforcera la dépendance des Etats-Unis à l'une des formes d'hydrocarbures les plus polluantes au monde.

La principale raison pour laquelle nous nous opposons à cet oléoduc, c'est parce qu'il représente une menace pour l'eau dont les propriétaires terriens dépendent pour travailler, a expliqué Jane Kleeb, directrice de la coalition des propriétaires et des éleveurs appelé Bold Nebraska lors d'une conférence de presse.

Nous voulons que le département d'Etat nous écoute et fasse effectuer, comme nous le demandons depuis quatre ans, une étude sérieuse de l'impact du projet sur l'eau ainsi qu'une étude du risque économique sur les propriétés en cas de rupture de l'oléoduc et de marée noire, a-t-elle ajouté.

Nous devons insister pour que le président Obama respecte son appel lancé en 2008 à l'émergence d'une génération qui va enfin libérer l'Amérique de la tyrannie du pétrole, a lancé peu après, durant l'audition publique organisée jeudi dans le Nebraska, Charlie Spotted Tail, un représentant du conseil tribal indien du sud du Dakota du Sud.

Nous n'allons pas nous priver de critiquer (...) nos élus qui prennent la défense d'une société étrangère au détriment de leurs propres citoyens, a martelé Randy Thompson, un agriculteur, membre de la coalition All risk, no reward (Que des risques, pas de récompense) sous les applaudissements.

Je suis ici aujourd'hui pour vous dire que nous savons construire des oléoducs sûrs et efficaces, a insisté de son côté Tom Gross, directeur de Pipeline Oil and Gas distribution, un des défenseurs du projet. Les communautés et les Etats qui seront traversés par l'oléoduc vont bénéficier de millions de dollars de revenus d'impôt, a-t-il ajouté.

Peu avant l'audition publique, Vern Meier, responsable chez TransCanada de la sécurité des pipelines avait expliqué que Keystone serait un lien sûr depuis les champs de pétrole canadiens et américains vers les raffineries sur la côte du Golfe du Mexique.

Corey Gourlet, vice-président de TransCanada, responsable du projet Keystone, avait déclaré plus tôt que les quatre études environnementales nationales effectuées en 5 ans qui ont produit 12.000 pages de documents, sont toutes arrivées à la même conclusion: Keystone XL aura un impact minimal sur l'environnement.

Les défenseurs de Keystone XL assurent aussi que l'oléoduc augmentera la sécurité énergétique des Etats-Unis car il réduira la dépendance au pétrole provenant de pays potentiellement instables, notamment du Moyen-Orient.

ROMANDIE 18/4/2013

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MONTREAL - Une forte majorité d'Américains et de Canadiens sont en faveur du projet controversé d'oléoduc Keystone XL, qui acheminerait du pétrole extrait des sables bitumineux de la province canadienne de l'Alberta vers le Texas, indique un sondage publié lundi.

Selon ce sondage, 70% des Américains et 60% des Canadiens interrogés par l'institut Nanos ont une opinion positive ou plutôt positive de ce projet.

Une proportion encore plus importante d'Américains (74%) penche pour que le gouvernement américain approuve ce projet. Une partie des électeurs qui ont une opinion mitigée face à ce projet le soutiennent quand même, constate Nanos en expliquant cette attitude par un désir de la part des Américains de vouloir réduire la dépendance de leur pays à l'égard du pétrole importé d'outre-mer.

Une majorité d'Américains (63%) et de Canadiens (55%) jugent d'ailleurs plus important d'assurer l'indépendance énergétique du continent que de lutter contre les gaz à effet de serre, ajoute le sondage. Les Québécois (53%) sont les seuls habitants des deux pays à penser majoritairement le contraire.

Le sondage a été réalisé entre fin mars et début avril, soit avant la tenue, la semaine dernière, d'audiences publiques sur ce projet organisées par le département d'Etat américain, qui doit recommander au président Obama de l'approuver ou de le rejeter. 1.007 Américains et 1.013 Canadiens ont été interrogés pour cette enquête, dont la marge d'erreur est de 3,1 points.

Le projet de la société TransCanada, estimé à 5,3 milliards de dollars, verrait la construction d'un oléoduc de 1.897 km de long entre l'Alberta et le Nebraska, où il serait raccordé à une autre conduite géante transportant du pétrole vers les raffineries du golfe du Mexique, au sud des Etats-Unis.




----->Je doute quelque peu du réalisme de ce sondage au vu des nombreux articles faisant état de mouvements et d'opinions contraires... bizarrement paru peu avant les consultations publiques... Il serait fait pour influencer l'opinion publique que ça ne m'étonnerait pas ! En réalité, tout dépend du type de questions (ouvertes ou fermées) et le choix du nombre de réponses autorisées. Par ailleurs, il n'est pas indiqué combien de personnes ont été sondées, ni le type d'échantillon" retenu pour répondre à ce sondage... si celui-ci a bien eu lieu...

ROMANDIE 22/4/2013

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WASHINGTON - Si les Etats-Unis rejetaient le projet d'oléoduc géant Keystone, cela constituerait un sérieux revers dans la relation énergétique de longue date entre les Etats-Unis et le Canada, a prévenu mercredi le ministre canadien des Ressources naturelles, Joe Oliver.

Sans aucun doute d'autres oléoducs vont être construits aux Etats-Unis, que Keystone XL soit approuvé ou rejeté. Mais rejeter ce projet constituerait un sérieux revers dans la relation énergétique de longue date entre nos deux pays, a déclaré M. Oliver lors d'une conférence devant le Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS) à Washington.

L'oléoduc Keystone doit acheminer du pétrole du Canada jusqu'au Golfe du Mexique mais le projet est très controversé en raison de son impact environnemental.

Les Etats-Unis vont devoir faire un choix: ils peuvent choisir le Canada, un ami, un voisin et un allié, pour s'approvisionner en pétrole, ou ils peuvent choisir d'importer ce pétrole de pays moins amicaux, moins stables et avec des règles environnementales moins strictes, voire pas de règles du tout, a ajouté M. Oliver.

Cet oléoduc n'a rien à voir avec les pipelines du passé. Nous développons de nouveaux standards, depuis les soudures des tuyaux jusqu'aux inspections complètes qui seront effectuées 26 fois par an: ce n'est plus l'oléoduc de votre grand-père, a-t-il repris.

Le projet de la société TransCanada, estimé à 5,3 milliards de dollars, verrait la construction d'un oléoduc de 1.897 km de long entre l'Alberta et le Nebraska, où il serait raccordé à une autre conduite géante transportant du pétrole vers les raffineries du golfe du Mexique, au sud des Etats-Unis.

Début 2012, Barack Obama, pressé par le temps, avait refusé d'accorder son feu vert à un premier projet de tracé, qui passait par des réserves naturelles. Un nouveau projet de tracé, présenté comme plus respectueux de l'environnement et qui contourne la réserve naturelle des Sand Hills, a reçu en janvier l'aval du Nebraska.


TOMANDIE 24/4/2013

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MONTREAL - La société TransCanada a annoncé vendredi le report de six mois, à mi-2015, de la mise en service de l'oléoduc controversé Keystone XL, qui doit acheminer du pétrole du Canada jusqu'au golfe du Mexique.

Le démarrage était initialement prévu fin 2014 ou début 2015, mais en raison des retards actuels dans l'émission du permis présidentiel pour Keystone XL, nous nous attendons maintenant à ce que la mise en service intervienne au deuxième semestre de 2015, a indiqué le groupe canadien.

Fortement soutenu par le gouvernement conservateur canadien, ce projet bute sur les réticences de l'administration américaine, qui continue d'évaluer son impact sur l'environnement et l'économie. Une décision du président Barack Obama n'est pas attendue au plus tôt avant l'été.

[...] Début 2012, Barack Obama, pressé par le temps, avait refusé d'accorder son feu vert à un premier projet de tracé, qui passait par des réserves naturelles. Un nouveau projet de tracé, présenté comme plus respectueux de l'environnement et qui contourne la réserve naturelle des Sand Hills, a reçu en janvier l'aval du Nebraska.


ROMANDIE 26/4/2013

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NEW YORK - Le Premier ministre du Canada Stephen Harper a défendu jeudi à New York la construction de l'oléoduc géant Keystone XL entre son pays et les Etats-Unis, suspendue l'an dernier par le président Barack Obama en raison de préoccupations pour l'environnement.

La seule question environnementale en cause ici est si nous voulons augmenter le flux de pétrole provenant du Canada par oléoduc ou par rail, qui est un défi beaucoup plus grand pour l'environnement en termes d'émissions et de risques, a dit M. Harper devant le Council on foreign relations, un centre de réflexion.

Les écologistes craignent un accident le long des 2.700 km du tracé proposé pour l'oléoduc, qui devrait acheminer le brut extrait des sables bitumineux de la province de l'Alberta vers les raffineries du Golfe du Mexique, au Texas. Durant sa présentation, le Premier ministre canadien a minimisé ces craintes et insisté notamment sur la création de 40.000 emplois, ainsi que sur l'amélioration de la sécurité énergétique des Etats-Unis que le projet entraînerait.

Ce projet acheminera suffisamment de pétrole pour réduire la dépendance offshore des Etats-Unis de 40%. C'est un avantage énorme pour les Etats-Unis en termes de sécurité énergétique, a-t-il déclaré. Ces facteurs, y compris les facteurs environnementaux, expliquent pourquoi il y a un niveau de soutien public écrasant pour cet oléoduc aux Etats-Unis, a-t-il ajouté.

La société TransCanada a annoncé le mois dernier que la mise en service de Keystone XL serait retardée de six mois, jusqu'à mi-2015, en raison des retards en cours dans l'émission du permis présidentiel pour l'oléoduc.

Le département d'Etat doit faire une recommandation finale sur le projet au président Barack Omama, qui est attendue dans les prochains mois.


----->Je ne sais pas comment ce premier ministre canadien, bien habile pour cacher certaines réalités, fait pour savoir qu'une majorité écrasante soutiendrait la construction de cet oléoduc, nous ne devons pas lire la même presse ! Les pétitions se suivent et se ressemblent elles vont toute dans le même sens : elles sont contre cet oléoduc...(voir entre autres sur CARE2), En cause, les risques très forts pour l'environnement et la faune... sachant par ailleurs que le pétrole de schiste est un pétrole lourd et bien plus polluant que le pétrole fossile... Et aussi plus dangereux pour la santé...


ROMANDIE 16/5/2013

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MONTREAL - Greenpeace a appelé mardi Barack Obama à tenir ses promesses en refusant la construction de l'oléoduc géant Keystone XL, du Canada au Texas, réagissant aux nouvelles mesures annoncées par le président américain pour lutter contre le réchauffement climatique.

Sachant que l'oléoduc Keystone XL engendrerait une augmentation massive de la production des sables bitumineux et des émissions de gaz à effet de serre, il est clair que le Président Obama devrait refuser ce projet, a déclaré l'organisation écologiste dans un communiqué.

M. Obama a affirmé mardi qu'il ne donnerait son feu vert à ce projet que s'il n'engendrait pas une hausse des émissions de gaz carbonique qui contribuent au réchauffement climatique. Keystone XL fait controverse notamment pour le coût environnemental des sables bitumineux, un pétrole non-conventionnel extrait dans l'ouest canadien.

Or, remarque Greenpeace, l'industrie et le gouvernement canadien ont affirmé que le projet Keystone est une pièce-clé dans l'expansion des sables bitumineux, ce qui produirait aussi une hausse des émissions de CO2.

Tenez vos promesses et dites non au projet Keystone XL; nos enfants le méritent, a conclu l'organisation en s'adressant à Obama.

Long de 2.700 km, Keystone XL devrait acheminer le brut extrait des sables bitumineux de la province de l'Alberta (ouest canadien) vers les raffineries du Golfe du Mexique, au Texas (sud des Etats-Unis). Mais les Etats-Unis hésitent à approuver sa construction pour des considérations environnementales.

Grand avocat de ce projet, le gouvernement canadien a plusieurs fois pressé Washington de donner son accord. Mardi encore, le ministre canadien des Ressources naturelles, Joe Oliver, s'est déclaré confiant dans le fait que la construction de l'oléoduc géant sera approuvée par les Etats-Unis, disant s'attendre à une décision d'ici la fin de l'année.




ROMANDIE 26/6/2013

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MONTREAL - Une décision du président américain Barack Obama dans le dossier controversé de l'oléoduc Keystone XL, devant acheminer du pétrole de l'ouest canadien au Golfe du Mexique, n'est plus attendue avant 2014, a estimé mercredi la société TransCanada.

L'avancement de ce projet transfrontalier est tributaire d'une autorisation de la Maison Blanche, et M. Obama a plusieurs fois affiché son scepticisme.

D'abord attendu en 2012, puis début 2013, le permis présidentiel n'est plus attendu d'ici la fin de l'année, a noté l'opérateur canadien d'oléoducs TransCanada dans des documents remis mercredi à l'Autorité boursière américaine, la Securities and Exchange Commission (SEC). De fait, ajoute l'entreprise, l'entrée en service initialement attendue en 2013 doit également être retardée.

Long de 2.700 km, Keystone XL devrait acheminer le brut extrait des sables bitumineux de la province d'Alberta (ouest canadien) vers les raffineries du Golfe du Mexique, au Texas (sud des Etats-Unis). Keystone XL ferait plus que doubler la capacité de transports actuellement permise par un circuit, plus long, d'oléoducs.

Grand avocat de ce projet, le gouvernement canadien a plusieurs fois pressé Washington de donner son accord, en vain jusqu'à présent.

Les Etats-Unis hésitent à approuver sa construction pour des considérations environnementales, M. Obama avertissant fin juin que le projet ne sera autorisé que s'il n'engendre pas une hausse des émissions de CO2 qui contribuent au réchauffement climatique. Ces propos avaient nourri l'espoir des associations écologistes.

Un mois plus tard, le président des Etats-Unis avait encore semblé douter de l'utilité de ce projet pétrolier en indiquant qu'il ne créerait que 50 emplois permanents aux Etats-Unis.

ROMANDIE 2/10/2013

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OTTAWA - Le Premier ministre canadien Stephen Harper s'est déclaré persuadé lundi que l'oléoduc Keystone XL verra le jour, malgré les réserves du président américain Barack Obama. Je suis persuadé qu'en temps voulu, je ne peux pas dire quand, le projet avancera d'une manière ou d'une autre, a dit M. Harper devant des hommes d'affaires à Vancouver (ouest).

Sa séance de questions-réponses a été brièvement interrompue par deux manifestants écologistes qui sont parvenus à échapper aux services de sécurité pour monter sur l'estrade où se trouvait le Premier ministre, y déployant des pancartes déplorant le manque d'action du gouvernement conservateur en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

CBS Evening News 12/11/2013 - Le pipeline Keystone est conçu pour acheminer le pétrole brut (bitumineux) en provenance du Canada vers les raffineries du Texas. Ses partisans disent qu'il va créer des milliers d'emplois et aider à l'indépendance énergétique. CBS News a obtenu des lettres d'avertissement de l'organisme fédéral, qui réglemente les pipelines, au propriétaire de Keystone, en disant qu'il n'a pas réussi à utiliser des soudeurs qualifiés et révélant que des bosses, notamment, ont été trouvées dans les tuyaux, selon Anna Werner.

Les Etats-Unis hésitent à approuver la construction de Keystone XL, qui doit connecter les gisements de sables bitumineux (ouest canadien) au golfe du Mexique (centre-sud des Etats-Unis), pour des considérations environnementales.

Barack Obama a averti fin juin que le projet ne serait autorisé que s'il n'engendrait pas une hausse des émissions de CO2 qui contribuent au réchauffement climatique. Ces propos avaient nourri l'espoir des associations écologistes.

La partie la plus au sud, qui elle n'avait pas besoin d'autorisation fédérale, a toutefois commencé à fonctionner le 3 janvier, entre Cushing, en Oklahoma (lieu où est stocké le brut servant de référence aux marchés américains) et les raffineries du golfe du Mexique.

romandie 6/1/2014

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WASHINGTON - Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, a demandé une réponse rapide des Etats-Unis sur la construction de l'oléoduc Keystone XL qui acheminerait du pétrole de l'ouest canadien vers les raffineries américaines du golfe du Mexique.

Le Canada attend la décision américaine même si celle-ci devait être défavorable à ce projet controversé, a souligné M. Baird jeudi.

Le projet, qui attend l'approbation du gouvernement américain depuis cinq ans, créerait des milliers d'emplois et entraînerait une croissance économique importante des deux côtés de la frontière canado-américaine, a dit M. Baird dans un discours devant un parterre d'hommes d'affaires à Washington.

Donc, s'il y a un message que je vais promouvoir durant ce voyage, c'est le (...) suivant: il est temps d'aller de l'avant avec le projet Keystone, a-t-il ajouté. Et j'ajouterais même, il est maintenant temps de prendre une décision concernant Keystone, même si cette décision n'est pas la bonne. Il faut sortir de cette impasse.

Comme l'oléoduc doit traverser la frontière entre les deux pays, le département d'Etat est chargé du dossier et étudie les conséquences environnementales de ce projet côté américain. Au vu du rapport que remettra le département d'Etat, le président Barack Obama donnera son aval ou non à la construction de cet oléoduc géant. Une réponse finale est attendue d'ici quelques mois.

Réagissant aux propos de M. Baird, Jay Carney, le porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré en substance qu'il serait prématuré pour le président Obama de se prononcer sur le projet, puisque son examen se poursuit au département d'Etat. Quand une décision sera prise, nous l'annoncerons, a-t-il dit.

M. Baird a énuméré plusieurs raisons pour lesquelles, selon lui, le président Obama devrait donner son feu vert à cet oléoduc entre l'Alberta et le Texas. Il a notamment affirmé que le projet n'aurait aucune incidence importante sur l'environnement et qu'il était préférable de transporter l'or noir par oléoduc plutôt que par voie ferroviaire, pour des raisons de sécurité évidentes.

Cependant, M. Baird n'a pas évoqué directement le déraillement d'un train chargé de pétrole qui a explosé cet été à Lac-Mégantic (Québec), faisant 47 morts, ni les nombreux autres accidents semblables qui se sont produits depuis, tant au Canada qu'aux Etats-Unis, mais qui n'ont heureusement pas fait de victimes.

Les Etats-Unis hésitent à approuver la construction de Keystone XL pour des raisons environnementales, craignant qu'il n'engendre une hausse des émissions de CO2 qui contribuent au réchauffement climatique.


romandie 17/1/2014

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WASHINGTON - Le secrétaire d'Etat John Kerry a promis vendredi à son homologue canadien John Baird une réponse rapide des Etats-Unis sur la construction de l'oléoduc Keystone XL qui acheminerait du pétrole de l'ouest canadien vers les raffineries américaines du golfe du Mexique.

M. Baird, en visite à Washington, avait justement exigé jeudi des Etats-Unis une décision rapide, même si celle-ci devait être défavorable à ce projet controversé.

Je peux promettre à nos amis au Canada que (...) l'on s'efforce de régler cela de manière efficace et rapide, a dit M. Kerry au côté de M. Baird en le recevant au département d'Etat.

Le ministère américain a hérité depuis des mois d'une étude d'impact environnemental du projet Keystone XL, une étude qui fait toujours l'objet d'un examen, a précisé le chef de la diplomatie américaine.

Une analyse concernant la sécurité nationale sera faite en dernier ressort, mais nous n'y sommes pas encore, a encore affirmé M. Kerry, dont l'administration ne cesse de repousser sa décision sur cet oléoduc.

Ce projet, qui attend l'approbation du gouvernement américain depuis cinq ans, créerait des milliers d'emplois et entraînerait une croissance économique importante des deux côtés de la frontière canado-américaine, selon M. Baird.

Au vu du rapport que remettra le département d'Etat, le président Barack Obama donnera son aval ou non à la construction de cet oléoduc géant devant courir de l'Alberta au Texas. Une réponse finale est attendue d'ici quelques mois.

Les Etats-Unis hésitent à approuver la construction de Keystone XL pour des raisons environnementales, craignant qu'il n'engendre une hausse des émissions de CO2 qui contribuent au réchauffement climatique.

romandie 17/1/2014

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MONTREAL - Le groupe TransCanada a annoncé mercredi le début de l'exploitation du tronçon sud de l'oléoduc Keystone XL, entre l'Oklahoma et les raffineries du Texas, sur la côte américaine du golfe du Mexique.

Cette portion de l'oléoduc, longue de 780 km et située entièrement en territoire américain, ne faisait pas l'objet de controverses importantes, contrairement à celle entre la province canadienne de l'Alberta et l'Etat du Nebraska, qui reste soumise à l'approbation du président Barack Obama.

 

Mary Greeley 22/1/2014


La portion sud de l'oléoduc offre un lien direct d'une grande capacité -- 700.000 barils par jour initialement -- entre l'important centre de stockage de Cushing, en Oklahoma, et les raffineries du sud du Texas.

Il permet de désengorger les citernes de Cushing, dont la capacité d'entreposage a été augmentée de 2,25 millions de barils de pétrole. Les livraisons de pétrole aux raffineries du Texas ont débuté mercredi. L'oléoduc fournit à ces raffineries américaines l'occasion d'utiliser davantage de pétrole brut produit aussi bien au Canada qu'aux Etats-Unis, a dit le PDG du groupe canadien, Russ Girling, dans un communiqué.

La portion nord de l'oléoduc Keystone XL, entre l'Alberta et le Nebraska (centre) en passant par le Montana et le Dakota du Sud, a fait l'objet de nombreux examens aux Etats-Unis depuis sa présentation en 2008, notamment du département d'Etat, qui poursuit l'étude de son impact potentiel sur l'environnement, avant de faire une recommandation finale au président Obama. Un autre tronçon de l'oléoduc entre Cushing et le Nebraska est aussi en opération depuis trois ans.


Laura Hubbell 23/12/2013


TransCanada a dû modifier le tracé initial de la portion nord du projet d'oléoduc dans le Nebraska pour protéger des nappes d'eau potable, mais il soulève encore une forte opposition de la part d'écologistes qui critiquent aussi l'origine du pétrole acheminé. Les sables bitumineux de l'Alberta nécessitent une extraction énergivore et productrice d'un grand volume de gaz à effet de serre.


romandie 22/1/2014

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WASHINGTON - Le département d'Etat des Etats-Unis a rendu public vendredi un rapport d'étape très attendu sur le projet d'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, sans soulever d'objections majeures à sa construction.

L'analyse des impacts potentiels associés à la construction et au fonctionnement normal du projet proposé suggère l'absence d'impact significatif sur la plupart des ressources le long du tracé proposé du projet, conclut le rapport sur ce projet très controversé aux Etats-Unis et sur lequel Barack Obama devra trancher.

Le projet d'oléoduc doit servir à acheminer du pétrole depuis l'ouest canadien vers les raffineries américaines du golfe du Mexique. La portion sud, entre le Nebraska et le golfe du Mexique, a déjà été construite. L'oléoduc Keystone XL relierait la portion sud au Canada.

Mais les écologistes sont fermement opposés au projet, car l'oléoduc servirait principalement à transporter du pétrole issu de sables bitumineux, dont l'extraction engendre une plus grande production de gaz à effet de serre.

Le dossier est devenu brûlant politiquement, les républicains dénonçant les retards dans l'approbation du chantier, qui génèrerait selon eux des milliers d'emplois.

Ce rapport de l'administration Obama confirme une fois encore qu'il n'y a aucune raison pour que la Maison Blanche continue à empêcher la construction de l'oléoduc Keystone XL, a immédiatement réagi le sénateur républicain Mitch McConnell vendredi.

La décision finale appartient au président Barack Obama. Le secrétaire d'Etat John Kerry a maintenant 90 jours pour émettre une recommandation.


romandie 31/1/2014

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WASHINGTON - L'administration américaine a estimé vendredi que l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis n'augmenterait pas en soi les émissions de gaz carbonique, une conclusion qui ouvre la voie à l'éventuel feu vert de Barack Obama à ce projet controversé.

L'oléoduc doit servir à acheminer du pétrole depuis la province d'Alberta, dans l'ouest canadien, vers les raffineries américaines du golfe du Mexique, au Texas. La portion sud, entre le Nebraska et le Texas, fonctionne déjà. L'oléoduc Keystone XL, d'une longueur proposée d'environ 1.900 km dont 1.400 km sur le territoire américain, relierait la portion sud au Canada, et permettrait de plus que doubler la capacité de transport par rapport au circuit existant, plus long.

Mais les écologistes sont fermement opposés à Keystone, pour plusieurs raisons. Ils craignent des risques de fuite le long du tracé. Et ils s'en prennent au type de pétrole qui serait transporté: issu de sables bitumineux, son extraction et son exploitation émettent au final plus de gaz à effet de serre.

Sur ces deux points, le département d'Etat (qui a autorité dans le dossier car le tracé traverse une frontière) estime que les risques sont minimes.

L'étude souligne que sans le nouvel oléoduc, le pétrole canadien serait simplement exporté ailleurs qu'aux Etats-Unis, sans affecter les volumes et les émissions de gaz à effet de serre.

Il est peu probable que l'approbation ou le refus d'un projet de transport de pétrole brut, y compris le projet en question, ait un impact significatif sur le taux d'extraction des sables bitumineux, conclut l'étude d'impact environnementale. En conséquence, les changements climatiques prévus dans les prochaines années auront lieu de toute façon.

Le dossier est devenu brûlant politiquement. Les républicains sont furieux que le président n'ait toujours pas donné son aval au projet, qui créerait selon eux des milliers d'emplois. Ils ont voté, symboliquement en 2013 à la Chambre des représentants, pour autoriser le chantier, et en ont fait un slogan de campagne.

Mais le président a estimé l'an dernier que Keystone XL ne créerait que 50 emplois permanents aux Etats-Unis, une fois la phase de construction de deux ans terminée.

En juin dernier, détaillant son plan de lutte contre le changement climatique, Barack Obama a annoncé qu'il ne donnerait le feu vert au projet que s'il n'exacerbait pas de façon significative le problème de la pollution carbonique --un critère vraisemblablement validé par l'étude publiée vendredi.

Ce rapport de l'administration Obama confirme une fois encore qu'il n'y a aucune raison pour que la Maison Blanche continue à empêcher la construction de l'oléoduc Keystone XL, a immédiatement réagi le sénateur républicain Mitch McConnell vendredi. Des élus des régions concernées se sont félicités des conclusions de l'étude environnementale, y compris dans le propre camp du président.

Que cet oléoduc soit construit ou non, les sables bitumineux canadiens seront exploités. La question est de savoir si le Canada les enverra aux Etats-Unis pour y être raffinés, ou ailleurs dans le monde, a déclaré la sénatrice démocrate Heidi Heitkamp, du Dakota du Nord. Nous avons l'occasion de les faire venir aux Etats-Unis, où ils contribueraient à augmenter la production d'énergie nationale.

Côté canadien, le ministre des ressources naturelles Joe Oliver s'est dit encouragé par les conclusions du rapport. Nous espérons et nous nous attendons à une décision finale positive, a-t-il déclaré vendredi. 


Les opposants à Keystone XL juraient cependant de maintenir leur pression.

Je ne saurais être satisfaite d'une analyse qui ne documente pas exactement ce qu'il se passe sur le terrain en ce qui concerne l'extraction, le transport, le raffinage et les déchets engendrés par les dégoûtants sables bitumineux, a déclaré la démocrate Barbara Boxer, élue de Californie. Ma plus grande inquiétude concerne les graves impacts sanitaires sur les populations, et la pollution carbonique dangereuse créée par les pétroles de sables bitumineux.

La décision finale appartient au président Barack Obama, qui n'a pas dit quand il trancherait. Le secrétaire d'Etat John Kerry a maintenant 90 jours pour émettre une recommandation. Il avait promis le 17 janvier aux Canadiens une réponse rapide.

romandie 31/1/2014

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WASHINGTON - L'archevêque sud-africain Desmond Tutu, icône de la paix, a demandé vendredi aux Etats-Unis de ne pas construire l'oléoduc géant Keystone, affirmant que cette bombe au carbone condamnerait la capacité des Etats-Unis à s'ériger en leader dans la lutte contre le changement climatique.

Desmond Tutu, qui a longtemps combattu le régime d'apartheid en Afrique du Sud, est à la tête d'un mouvement de contestation mondial qui a fait parvenir une lettre au secrétaire d'Etat John Kerry l'enjoignant de rejeter la construction de cet oléoduc controversé.

Therealnews 2/3/2014


Le verdict d'autoriser ou de rejeter la construction de l'oléoduc Keystone XL peut, en un instant, confirmer ou condamner le rôle de leader que l'Amérique peut jouer dans la lutte contre le changement climatique, explique la lettre envoyée à John Kerry, rendue publique par l'organisation Avaaz.

C'est une décision politique qui aura une grande signification. Keystone a été surnommé "le fusible pour la plus grande bombe au carbone de la planète", ajoute la lettre signée par plusieurs autres personnalités.

Les écologistes sont fermement opposés à Keystone. Ils craignent des risques de fuite le long du tracé et s'en prennent au type de pétrole qui serait transporté: issu de sables bitumineux, son extraction et son exploitation émettent au final plus de gaz à effet de serre.

Sur ces deux points, le département d'État estime que les risques sont minimes. Mais le projet attend toujours la recommandation finale de John Kerry, défenseur de longue date de l'environnement.

Diverses raisons qui amènent les écologistes et un nombre important de la population concernée à être contre cette construction : une fuite importante de pétrole en mars 2006 et la découverte de tuyaux corrodés, le manque d'entretien de ce type d'installation, BP ayant même déclaré que durant 14 années il n'a pas été procédé à un quelconque nettoyage... Les souvenirs de l'Exxon Valdez sont encotre très présents pour la pouplation et les dommages causés à la faune, dont les loutres de mer. Diverses opinions sont exprimées. connectingdots2 2/3/2014

La lettre adressée à John Kerry est accompagnée d'une pétition qui avait été signée par près d'un million de personnes vendredi à 19H00 GMT.

L'oléoduc doit servir à acheminer du pétrole depuis la province d'Alberta, dans l'ouest canadien, vers les raffineries américaines du golfe du Mexique, au Texas.

La portion sud, entre le Nebraska et le Texas, fonctionne déjà. L'oléoduc Keystone XL, d'une longueur proposée d'environ 1.900 km dont 1.400 km sur le territoire américain, relierait la portion sud au Canada, et permettrait de plus que doubler la capacité de transport par rapport au circuit existant, plus long.

Le Premier ministre conservateur canadien, Stephen Harper, et les élus républicains aux Etats-Unis poussent de leur côté pour la construction de l'oléoduc, qui selon eux créerait de nombreux emplois et améliorerait la sécurité énergétique américaine en réduisant le besoin d'importations de pétrole en provenance du Moyen-Orient.

Toutes les occasions sont bonnes pour appeler à la construction de cet oléoduc. Maintenant c'est la crise en Ukraine qui pousse à la roue : Le dernier sujet de discussion républicain est d'exploiter la situation en Ukraine pour appeler à l'approbation du pipeline Keystone et au fracking de sorte que nous "pourrons fournir des ressources énergétiques vers l'Europe pour desserrer la main mise de la Russie". Ce point de vue a été débattu par des gens comme Sarah Palin, Bill O'Reilly, Paul Ryan et Sean Hannity. TheYoungTurks 5/3/2014

Romandie 7/3/2014

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Il y a 25 ans, les gens pouvaient être excusés de ne pas savoir grand-chose, ou de faire beaucoup, à propos du changement climatique. Aujourd'hui, nous n'avons aucune excuse. Pas plus que ce phénomène ne peut être rejeté comme étant de la science-fiction... Nous ressentons déjà les effets.

C'est pourquoi, peu importe où vous vivez, il est consternant que les États-Unis soit en train de débattre pour approuver ou non un gigantesque pipeline destiné à transporter 830 000 barils de pétrole le plus sale du monde (pétrole de schiste) du Canada au golfe du Mexique. La production et le transport de cette quantité d'huile, via le pipeline Keystone XL, pourrait augmenter les émissions de carbone du Canada de plus de 30%.

 Si les impacts négatifs du pipeline devait avoir une incidence seulement pour le Canada et les États-Unis, nous pourrions leur souhaiter bonne chance. Mais il aura une incidence sur le monde entier, notre monde commun, le seul monde que nous ayons. Nous n'avons pas beaucoup de temps. (Photo: Sue Ogrocki / AP : éléments représentant le pipeline Keystone)

Cette semaine, à Berlin, les scientifiques ont été conseillé de prendre des options radicales pour réduire les émissions de GES (gaz ) effet de serre), pour contenir le réchauffement climatique à 2°C. La ligne de fond est que nous avons 15 ans pour prendre les mesures nécessaires. Donc, concrètement, nous avons une petite chance, mais il ne faut pas traîner... 

Qui peut l'arrêter? Eh bien, nous pouvons, vous et moi... Et ce n'est pas seulement devoir l'arrêter : nous avons la responsabilité de le faire. C'est une responsabilité qui commence avec le commandement de Dieu aux premiers habitants humains de le jardin d'Eden "de cultiver et garder". Et pour le garder (notre monde), ne pas en abuser ni le détruire... 

Le goût de la richesse dans notre monde est devenu fou. La réussite est mesurée en euros, en dollars, en francs, en roupies, en yens, en roubbles, en yuans... Notre désir de consommer tout, tout de suite, est perceptible. Pour extraire une pièrre préciseuse, chaque once de métal, chaque goutte d'huile (pétrole), chaque thon de l'océan, chaque rhinocéros ou éléphant dans la brousse, aucune limite ! Nous vivons dans un monde dominé par la cupidité. Nous avons permis aux intérêts capitalistiques de l'emporter sur les intérêts des être humains et... de notre Terre !

Tout au long de ma vie, j'ai cru que la seule réponse juste à l'injustice est ce que Mahatma Gandhi a appelé "résistance passive". Au cours de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, en utilisant le boycott, le désinvestissement et les sanctions , et soutenu par nos amis d'outre-mer, nous étions non seulement en mesure d'appliquer une pression économique sur l'état injuste, mais aussi une importante  pression morale.

Il est clair que les pays et les entreprises responsables au premier chef de l'émission des GES et donc de l'accélération du changement climatique, ne vont pas tout abandonner. Ils se font trop d'argent ! En revanche, ils ont besoin de beaucoup de persuasion pour convaincre des gens comme nous. Et cela n'implique pas nécessairement la négociation entre l'achat d'une voiture ou d'un vélo... 

Nous pouvons lutter contre le réchauffement climatique de plusieurs façons : comme, par exemple, ne pas gaspiller de l'énergie. Mais ces mesures individuelles ne feront pas une assez grande différence avec le temps qui nous est imparti.

Les gens de conscience doivent rompre leurs liens avec les sociétés qui financent  l'injustice du changement climatique. 


- Nous pouvons, par exemple, boycotter les événements, les équipes sportives et la programmation des médias parrainés par les sociétés d'énergie des combustibles fossiles

- Nous pouvons exiger que les annonces des sociétés d'énergie portent des avertissements à propos de la santé. 

- Nous pouvons encourager davantage nos universités, les municipalités et les institutions culturelles de couper leurs liens avec l'industrie des combustibles fossiles. 

- Nous pouvons organiser des journées sans voiture et sensibiliser la société au sens large. 

- Nous pouvons demander à nos communautés religieuses de s'exprimer.

- Nous pouvons encourager activement les sociétés d'énergie à dépenser davantage de ressources au développement de produits d'énergie durable, et nous pouvons récompenser les entreprises qui le font en utilisant leurs produits

- Nous pouvons appuyer nos gouvernements à investir dans les énergies renouvelables et cesser de subventionner les combustibles fossiles. Lorsque cela est possible, nous pouvons installer nos propres panneaux solaires et chauffe-eau.

Nous ne souhaitons pas nécessairement la faillite de l'industrie des combustibles fossiles. Mais nous pouvons prendre des mesures pour réduire son poids politique, et tenir ceux qui sont responsables de nettoyer les dégâts grâce aux bénéficies engrangés. 

Et les bonnes nouvelles sont que nous n'avons pas à partir de zéro. Les jeunes du monde entier ont déjà commencé à faire quelque chose. La campagne de désinvestissement des combustibles fossiles est la campagne la plus forte de l'histoire dans son genre...  

Le mois dernier, le Synode général de l'Eglise d'Angleterre a voté massivement la révision de sa politique de placement à l'égard des entreprises de combustibles fossiles, avec un évêque se référant au changement climatique comme ele grand démon de nos jours". Certains collèges et fonds de pension ont déjà déclaré qu'ils veulent que leurs investissements soient en harmonie avec leurs croyances .

Cela n'a aucun sens d'investir dans des entreprises qui minent notre avenir. Servir en tant que "gardiens" de la création n'est pas un vain titre : il faut que nous agissions, et avec toute l'urgence que cette situation désastreuse exige.


 Desmund Tutu, The Guardian 10/4/2014

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Washington (AFP) - Le département d'Etat américain a repoussé de fait sa décision sur la construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les États-Unis en annonçant vendredi la prolongation de la période de consultation des administrations fédérales concernées.

"Le département d'Etat a notifié le 18 avril à huit agences fédérales qu'il leur fournirait plus de temps pour soumettre leurs avis sur le projet d'oléoduc Keystone", indique un communiqué de la diplomatie américaine, dont le chef John Kerry doit rendre une recommandation finale.

 Un manifestant proteste contre la construction de l'oléoduc Keystone devant le département d'Etat américain à Washington, le 7 mars 2014 (c) Afp

Ces agences "ont besoin de plus de temps en raison de l'incertitude provoquée par le contentieux en cours devant la Cour suprême du Nebraska (centre) qui pourrait au bout du compte affecter le tracé de l'oléoduc dans cet Etat", a expliqué le département d'Etat. En février, un juge du Nebraska avait annulé une portion du tracé approuvé en 2013 par le gouverneur de l’État.

Le ministère américain des Affaires étrangères va profiter de cette période supplémentaire pour "examiner le nombre sans précédent de quelque 2,5 millions de commentaires" émanant du public après un processus de consultation qui s'est achevé le 7 mars dernier.

La porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki a précisé dans un tweet que cette enquête publique ne serait, elle, pas prolongée.

M. Kerry avait refusé de dire fin février s'il allait ou non recommander d'approuver ce très controversé oléoduc Keystone XL entre le Canada et les États-Unis, assurant être en train d'étudier attentivement le projet.

Proposé en 2008, l'oléoduc doit servir à acheminer du pétrole (de schiste) depuis la province d'Alberta, dans l'ouest canadien, vers les raffineries américaines du golfe du Mexique, au Texas. La portion sud, entre le Nebraska et le Texas, fonctionne déjà mais c'est la liaison entre cette portion et le Canada qui soulève de nombreuses contestations.

Les écologistes sont fermement opposés à Keystone. Ils craignent des risques de fuite le long du tracé et s'en prennent au type de pétrole qui serait transporté: issu de sables bitumineux, son extraction et son exploitation émettent au final plus de gaz à effet de serre que le pétrole conventionnel.

Le département d’État estime en revanche que les risques sont minimes. Dans un rapport rendu fin janvier, l'administration américaine avait estimé que la construction de la portion entre les États-Unis et le Canada n'aurait pas d'impact environnemental majeur, en particulier sur le climat.

Le président Barack Obama, à qui revient la décision finale, n'a pas dit quand il trancherait.

Sciences et avenir 18/4/2014

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Ottawa - L'administration américaine n'a toujours pas décidé si elle comptait autoriser ou non la construction de l'oléoduc Keystone XL, devant acheminer le pétrole de l'ouest canadien jusqu'au sud des Etats-Unis, a indiqué mardi à Ottawa le secrétaire américain John Kerry.

Lancé en 2008, ce projet est ardemment défendu par le gouvernement canadien, pour qui l'exploitation pétrolière constitue un enjeu stratégique.

En déplacement à Ottawa, M. Kerry a indiqué avoir évidemment abordé le sujet avec son homologue canadien John Baird. Lors des discussions tenues mardi avec M. Baird, j'ai clairement dit, comme c'est régulièrement le cas, qu'un processus est en cours au département d'État, a-t-il déclaré.

Une décision interviendra plus tôt que tard, mais je ne saurais préciser quand, a ajouté le secrétaire d'État américain, s'exprimant aux côtés de John Baird lors d'une conférence de presse.

L'oléoduc Keystone XL doit servir à acheminer le pétrole extrait des sables bitumineux de la province de l'Alberta, dans l'ouest canadien, vers les raffineries américaines du golfe du Mexique, au Texas. La portion sud, entre le Nebraska et le Texas, est déjà en service, mais c'est la liaison entre ce tronçon et le Canada qui soulève de nombreuses contestations. Cet oléoduc est, dans son projet, long de quelque 1.900 km, dont 1.400 km aux Etats-Unis.

La construction de Keystone XL, dénoncée par les écologistes et une grande partie des démocrates, est un sujet politique brûlant aux Etats-Unis. Le feu vert au chantier dépend du gouvernement américain et donc du président Barack Obama, qui a dit qu'il se prononcerait en fonction des conséquences du projet sur le réchauffement climatique provoqué par les gaz à effets de serre.

Une victoire des républicains dans la chambre haute du Congrès, lors des élections du 4 novembre, pourrait cependant débloquer ce dossier sensible entre les deux pays.

Romandie 28/10/2014

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Washington - L'une des premières lois à sortir du prochain Congrès américain contrôlé par les républicains pourrait être le feu vert à la construction bloquée de l'oléoduc Keystone XL, symbole selon eux de l'hostilité de Barack Obama aux énergies fossiles.

Le basculement du Congrès lors des élections de mi-mandat mardi a réjoui les Canadiens, qui désespèrent d'attendre que l'administration américaine approuve, enfin, le chantier qui doit relier les sables bitumineux de l'Alberta, dans l'ouest canadien, aux raffineries américaines du Texas.

Bonne nouvelle pour l'emploi et l'économie canadienne: on dirait que le nouveau Sénat américain aura les 60 voix nécessaires pour autoriser Keystone XL, a écrit sur Twitter l'influent ministre canadien de l'Emploi, Jason Kenney.

Le dossier est du ressort de l'exécutif, mais les républicains veulent adopter une loi pour autoriser, de force, le chantier. Ils l'ont d'ailleurs déjà fait, mais seulement à la Chambre, en mai 2013. Mais le Sénat, qui était alors dominé par les démocrates, avait rangé le texte dans un tiroir sur ordre de la Maison Blanche.

Les républicains ont désormais les mains libres, et ils ont fait savoir que l'autorisation ferait partie des premiers textes examinés en janvier pour remettre le Congrès au travail au service de la croissance.

Ces propositions de loi incluent des mesures pour autoriser l'oléoduc Keystone XL, ce qui conduira à une baisse des coûts énergétiques pour les familles, et plus d'emplois pour les Américains, ont écrit Mitch McConnell, chef des républicains du Sénat, et le président de la Chambre, John Boehner, dans une tribune au Wall Street Journal jeudi.

Peu importe la controverse sur le nombre réel d'emplois créés --50 permanents seulement selon Barack Obama en 2013, 42.000 pendant le chantier de deux ans, disent les républicains. La mesure illustre la volonté des républicains de miser sur le boom des énergies fossiles en Amérique du Nord pour créer des emplois et rapprocher les Etats-Unis de l'indépendance énergétique.

Le président américain, interrogé jeudi dans sa première conférence de presse depuis la déroute de mardi, n'a rien révélé de ses intentions. Il s'en remet au processus en cours, en l'occurrence un examen par la justice du Nebraska, où doit aboutir la nouvelle portion de l'oléoduc.

Et il a rappelé ses critères: est-ce un projet qui créera des emplois aux Etats-Unis, fera baisser les prix de l'essence et aura un impact neutre sur le changement climatique? Le département d'Etat a déjà répondu à cette dernière question par l'affirmative, dans un rapport du 31 janvier. Mais depuis, le dossier n'a pas avancé d'un pouce.

Keystone XL relierait, sur un tracé de 1.897 km dont 1.400 aux Etats-Unis, l'Alberta au Nebraska, en plein centre des Etats-Unis. Il ferait plus que doubler la capacité de transport actuellement permise par un circuit, plus long, d'oléoducs. La portion sud, entre le Nebraska et le Texas, est déjà en service.

La nouvelle majorité républicaine du Sénat prendra ses fonctions en janvier. Elle comptera entre 52 et 54 sièges, en fonction des résultats définitifs des élections, et pourra s'appuyer sur huit sénateurs démocrates qui avaient déjà manifesté leur soutien pour atteindre le seuil anti-obstruction de 60 voix.

Barack Obama peut toujours mettre son veto, mais la décision pourrait être impopulaire: deux tiers environ des Américains sont favorables au projet, selon un sondage Washington Post/ABC publié en mars.

Keystone XL ne représente que la première brique de l'ambitieuse politique énergétique républicaine. Nous n'avons pas eu de loi énergétique depuis sept ans, a relevé mercredi Mitch McConnell, qui a fait campagne contre les réglementations décrétées par l'Agence de protection de l'environnement pour les centrales thermiques au charbon. Quand on dit énergie en ce moment, les gens pensent Keystone, mais ce n'est qu'une petite partie des choses. Il faut qu'on épouse la révolution énergétique qui a lieu dans ce pays.

Leur programme comprend notamment une mesure pour accélérer la délivrance de permis pour les infrastructures gazières. Et les républicains ont adopté à la Chambre en juin une proposition de loi qui augmenterait la production pétrolière offshore, nommée Loi pour faire baisser le prix de l'essence.

Romandie 6/11/2014

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Washington - La Chambre des représentants des Etats-Unis a voté vendredi pour autoriser la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, mais l'incertitude pesait sur le sort de la mesure au Sénat et à la Maison Blanche.


 Associated Press 13/11/2014


Il s'agit uniquement d'emploi et de sécurité énergétique américaine, a déclaré le représentant républicain Steve Scalise. Selon l'administration Obama, 40.000 emplois seront créés ici aux Etats-Unis.

Le nombre d'emplois créés est, en fait, controversé: 50 permanents selon Barack Obama en 2013, 42.000 directs et indirects dans tout le pays pendant le chantier de deux ans, selon un rapport officiel cité par les républicains.

Keystone XL relierait, sur un tracé d'environ 1.900 km dont 1.400 aux Etats-Unis, l'Alberta au Nebraska, en plein centre des Etats-Unis. Il ferait plus que doubler la capacité de transport actuellement permise par un circuit, plus long, d'oléoducs, jusqu'aux raffineries du Golfe du Mexique.

La plupart des démocrates s'opposent à l'oléoduc pour des raisons environnementales, notamment car il transporterait du pétrole issu de sables bitumineux dans l'Alberta, extraits par des méthodes énergivores.

Ils s'inquiètent aussi des risques de fuite. Le représentant Steve Cohen a rappelé qu'en 2010, une fuite à Kalamazoo dans le Michigan avait coûté 1,2 milliard de dollars de nettoyage. Voilà les emplois qui seront créés, dans le nettoyage de marées noires, mais ce n'est pas le type d'emplois que les Américains attendent.

Au Sénat, la mesure devra rassembler 60 voix sur 100 pour être adoptée. Les 45 sénateurs républicains y sont favorables, et Mary Landrieu devra donc convaincre au moins 14 autres démocrates de les rejoindre. Au moins 13 auraient déjà apporté leur soutien, selon un décompte de médias américains.

Reste à savoir si Barack Obama opposera son veto en cas d'adoption. En 2013, la Maison Blanche avait fait savoir que le président ne promulguerait pas la mesure.

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Washington - Le Sénat américain a rejeté de justesse mardi une mesure qui aurait autorisé immédiatement l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, un projet qui reste pour le moment entre les mains de Barack Obama, avant un nouveau vote en 2015.

Synonyme d'emplois pour les républicains mais de pollution pour les démocrates, le projet d'oléoduc déposé par la société TransCanada attend depuis plusieurs années un feu vert de l'administration Obama, malgré le soutien fervent du gouvernement canadien.

Après avoir été approuvée par la Chambre des représentants vendredi, une proposition de loi autorisant Keystone XL a échoué à atteindre la majorité requise au Sénat lors d'un vote mardi, à une voix prèsMais les républicains ont donné rendez-vous en janvier, quand ils disposeront de la majorité dans les deux chambres du Congrès.

Ce soir, les démocrates du Sénat ont encore dit non à un projet créateur d'emplois, qui aurait aidé des milliers d'Américains à trouver un travail, a déploré Mitch McConnell, chef des républicains. La nouvelle majorité républicaine examinera et votera la loi Keystone au début de l'année prochaine. Même si le Congrès avait adopté le texte, il est probable que Barack Obama aurait opposé son veto, bien que la menace n'ait jamais été explicite. C'est une mesure que le président ne soutient pas, avait déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche, quelques heures auparavant.

Barack Obama a indiqué à de multiples reprises qu'il souhaitait attendre le résultat d'un recours porté contre le tracé auprès de la justice de l'Etat du Nebraska, dans le centre du pays, où le futur oléoduc doit aboutir et se connecter au réseau existant.

La société TransCanada a déposé sa première demande en septembre 2008, et soumis un nouveau tracé en avril 2012. Long de 1.900 km, dont 1.400 km aux Etats-Unis, Keystone XL doit permettre d'acheminer du brut depuis les sables bitumineux de l'Alberta (ouest du Canada) jusqu'aux raffineries américaines du Golfe du Mexique. Le Canada est le premier pays fournisseur de brut aux Etats-Unis.

Ce projet d'infrastructures de huit milliards de dollars améliorera la sécurité énergétique des Américains et réduira les impacts environnementaux du transport des pétroles canadien et américain jusqu'aux raffineries américaines tout en créant 42.000 emplois*, a plaidé Russ Girling, patron de TransCanada, dans un communiqué.

Les républicains militent depuis des années pour autoriser le projet, citant le même chiffre de 42.000 emplois directs et indirects créés pendant les deux ans de chantier, selon un rapport de janvier du département d'Etat. Les partisans de Keystone XL ont aussi martelé que transporter du brut par oléoduc, plutôt que par chemin de fer ou par barges sur le Mississippi, était moins risquéMais les démocrates, avec les associations écologistes, dénoncent les risques de fuite et le coût environnemental.

Les sables bitumineux sont du pétrole qui a migré et s'est accumulé près de la surface, sans être retenu par des réservoirs étanches, et qui a perdu au fil du temps ses éléments les plus volatils, devenant extrêmement visqueux et donc compliqué à extraire.

La méthode d'extraction implique l'utilisation de grandes quantités d'eau, de produits chimiques et d'énergie pour séparer les sables des hydrocarbures, dont le cycle d'exploitation émet ainsi plus de gaz à effet de serre que les pétroles conventionnels: 17% en plus, selon le département d'Etat.

Mais le même rapport concluait que le projet n'aurait pas d'impact majeur sur le changement climatique, puisque le brut extrait serait exporté vraisemblablement ailleurs si Keystone XL était rejeté.

Réagissant au vote, Patrick Bonin de Greenpeace Canada a appelé le Premier ministre canadien Stephen Harper à rattraper son retard sur le reste du monde qui a déjà pris des mesures pour répondre à la crise climatique.

Les républicains tentaient depuis des années de court-circuiter la procédure réglementaire pour autoriser, de force, le projet, mais se heurtaient aux alliés démocrates de Barack Obama au Sénat, qui empêchaient tout vote dans la chambre haute.

Ces derniers ont soudain accepté d'organiser un vote, dans la précipitation, afin d'aider Mary Landrieu, sénatrice de l'Etat pétrolier de Louisiane, à garder son siège lors de la sénatoriale du 6 décembre.

*Selon des informations lues sur le site de Care2 à propos de Keystone, on trompe sciemment les américains sur la question de l'emploi. Si je me souviens bien c'est tout au plus quelques milliers d'emplois temporaires. Là où Transcada est malin, ainsi que le gouvernement canadien c'est de faire miroiter la sécurité (indépendance) énergétique... Les opposants au projet, estiment également néfaste l'extraction du pétrole de schiste car il détruit la forêt boréale à grande vitesse et pollue gravement l'environnement, empoisonnant la terre et la faune perd son habitat et souffre aussi de la pollution. Malheureusement il y a déni du réchauffement climatique à cause de l'homme chez de très nombreux démocrates américains. Un certain nombre d'entre-eux ont une vision à court voire très court terme. Ils ne pensent pas à assurer l'avenir de leur descendance pour lui permettre de vivre dans un environnement soutenable. Bien sûr mon opinion s'est forgée à force de lecture et des documentaires sur le sujet.


Romandie 19/11/2014

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Montréal - TransCanada, chef de file du projet d'oléoduc Keystone XL, a trouvé des raisons d'espérer, malgré le rejet par le Sénat américain mardi de la construction immédiate du pipeline entre le Canada et les Etats-Unis.

Le vote (mardi) au Sénat américain montre un soutien important et croissant pour Keystone XL, a déclaré Russ Girling, patron de TransCanada, qui a promis de continuer à pousser pour dépasser les clivages politiques entre démocrates et républicains américains. Une proposition de loi autorisant Keystone XL a été repoussée à une voix près par le Sénat à Washington, après avoir été approuvée par la Chambre des représentants vendredi.

Depuis huit ans, TransCanada cherche à obtenir les autorisations nécessaires à la construction de cet oléoduc de 1.900 km de long, dont 1.400 km aux Etats-Unis, pour acheminer le pétrole extrait des sables bitumineux de l'Alberta (ouest du Canada) jusqu'aux raffineries américaines du Golfe du Mexique.

Ce projet d'infrastructures de 8 milliards de dollars améliorera la sécurité énergétique des Américains et réduira les impacts environnementaux du transport des pétroles canadien et américain jusqu'aux raffineries américaines tout en créant 42.000 emplois, a plaidé le patron de TransCanada dans un communiqué.

A l'inverse, l'ONG Greenpeace s'est félicitée du résultat du vote qui a donné raison à la science, en repoussant la procédure en urgence d'un projet qui engendrerait l'émission de plus de 24 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an.

Après ce vote, le Premier ministre canadien Stephen Harper devrait en profiter pour rattraper son retard sur le reste du monde qui a déjà pris des mesures pour répondre à la crise climatique, a estimé Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace Canada.

Greenpeace appelle le gouvernement conservateur canadien à laisser les sables bitumineux dans le sol afin de réduire les gaz à effet de serre émis par le Canada tout en s'engageant dans une transition urgente vers les énergies vertes.

Romandie 19/11/2014

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Montréal - Un peu plus d'un canadien sur trois soutient le projet d'oléoduc transfrontalier Keystone XL, qui bute sur l'opposition de la Maison Blanche malgré les pressions d'Ottawa, et 44% y sont opposés, indique un sondage publié mercredi par l'université de Montréal.

Au Canada, 36% de la population soutient Keystone XL, contre 44% des sondés y sont opposés, tandis que 20% n'ont pas d'opinion sur la question.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper et l'opérateur TransCanada tentent depuis huit ans de convaincre l'administration américaine à autoriser la construction de cet oléoduc de 1.900 km de long, dont 1.400 km aux Etats-Unis, devant acheminer le pétrole extrait des sables bitumineux de l'Alberta (ouest du Canada) jusqu'aux raffineries américaines du Golfe du Mexique.

Synonyme d'emplois pour les républicains mais de pollution pour les démocrates et Barack Obama, le projet a été approuvé par la Chambre des représentants vendredi mais a échoué à atteindre la majorité requise au Sénat mardi, à une voix près. Il devrait être à nouveau étudié par le Congrès américain en janvier prochain, lorsque les républicains auront la majorité dans les deux chambres.

De manière générale, 80% des Canadiens estiment que la température moyenne sur la surface de la planète a augmenté au cours des quatre dernières décennies, note le sondage sur les changements climatiques.

Selon le plus récent rapport du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, la moyenne globale à la surface de la Terre a gagné 0,85°C entre 1880 et 2012 et les trois dernières décennies ont été successivement les plus chaudes depuis 1850.

Deux Canadiens sur trois jugent d'ailleurs que le climat de leur pays, frappé notamment par la fonte accélérée de l'Arctique, devient de plus en plus extrême.

Ce sondage a été réalisé par téléphone auprès d'un échantillon de 1.401 Canadiens entre le 6 et le 27 octobre selon la méthode des quotas.

Romandie 19/11/2014

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Washington - Le président Barack Obama a réaffirmé vendredi ses doutes sur les bénéfices du projet d'oléoduc Keystone entre le Canada et les Etats-Unis, affirmant qu'il ne constituait pas la formule magique pour l'économie américaine.

Il y a eu cette tendance à présenter ce projet comme une formule magique pour les maux de l'économie américaine et il est difficile, sur le papier, de savoir d'où vient cette croyance, a déclaré le président américain lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin d'année.

Bloqué depuis six ans sur fond de craintes environnementales, le projet Keystone et ses 1.900 km de tronçon figurent parmi les priorités de l'opposition républicaine, qui prendra les rênes du Congrès en janvier et qui assure que ce chantier créera des dizaines de milliers d'emplois aux Etats-Unis.

Selon M. Obama, le chantier créera certes quelques milliers d'emplois mais profitera d'abord aux compagnies pétrolières canadiennes qui se serviront de l'oléoduc pour acheminer plus rapidement le brut extrait des sables bitumineux jusqu'aux raffineries du Golfe du Mexique.

C'est très bien pour les entreprises pétrolières canadiennes et c'est bien pour l'industrie pétrolière canadienne mais cela ne n'apportera pas de bienfaits majeurs aux consommateurs américains, a déclaré le président américain, qui pourrait apposer son veto à une loi républicaine autorisant Keystone.

Selon le président américain, ce projet aura ainsi très peu d'impact sur les prix du carburant aux Etats-Unis, qui bénéficient par ailleurs déjà de l'actuelle chute des cours mondiaux du pétrole.

Défendu de longue date par la Maison Blanche, un coup de pouce aux investissements dans les infrastructures serait, lui, bien plus bénéfique à l'économie américaine et constituerait un moyen plus direct de soutenir l'emploi, a martelé le président.

Quand vous songez à ce que nous pourrions faire en reconstruisant des routes et des ponts dans le pays --une chose que le congrès pourrait autoriser--, nous pourrions créer des centaines de milliers d'emplois voire un million, a déclaré M. Obama.

Le président Obama a également affirmé qu'il fallait s'assurer que Keystone n'aggraverait pas le changement climatique en développant le brut bitumineux, dont l'extraction est plus énergivore que les pétroles traditionnels.




Romandie 19/122/2014

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Le nouveau Congrès des Etats-Unis, sous contrôle républicain, a démarré ses travaux mardi sous la neige. La bataille inaugurale portera sur l'oléoduc controversé Keystone XL. Un vote aura lieu vendredi, mais Barack Obama a déjà promis de mettre son veto au texte proposé par ses adversaires.

La Chambre des représentants se prononcera vendredi sur un texte autorisant immédiatement le chantier, a annoncé lundi le républicain Kevin Cramer. La forte majorité républicaine devrait assurer une adoption facile. Une proposition de loi similaire sera examinée parallèlement au Sénat, avec un vote en commission jeudi.


"Si cette loi est votée par le Congrès, le président ne la signera pas", a toutefois averti un porte-parole de la Maison blanche. Il a souligné la nécessité de respecter le processus administratif en cours, rappelant que M. Obama n'avait pas pris sa décision sur ce dossier sensible.

L'immense projet de la société TransCanada vise à acheminer du brut depuis les sables bitumineux de l'Alberta (ouest du Canada) jusqu'aux raffineries américaines du Golfe du Mexique. Son adoption ne dépend normalement pas de l'autorisation du Congrès et est du ressort de l'exécutif.

Mais plus de six ans après la demande initiale, l'administration Obama n'a toujours pas rendu sa décision, en raison de l'opposition des écologistes et de la plupart des démocrates. Les républicains, pour qui le projet est synonyme d'emplois et symbolique de leur programme économique, ont donc décidé de défier M. Obama et d'autoriser l'oléoduc d'office, par la loi.

Deux autres lois devraient être examinées dès cette semaine à la Chambre. Les deux visent à affaiblir par morceaux "Obamacare", la grande réforme de l'assurance maladie signée Barack Obama. Une approche de démolition graduelle préférée à une abrogation totale, qui n'aurait aucune chance d'être promulguée par le président.

"Je ne veux pas que les Américains croient que s'ils ajoutent un président républicain à un Congrès républicain, cela produirait un résultat effrayant", a expliqué le chef de la majorité républicaine du Sénat, Mitch McConnell, au "Washington Post".

Les chefs républicains affirment qu'un terrain d'entente peut être trouvé avec Barack Obama dans trois domaines: une simplification du Code des impôts, le financement des infrastructures et la ratification de traités de libre-échange avec l'Union européenne et plusieurs pays asiatiques.

Des tensions existent aussi au sein même du parti républicain. Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a été réélu mardi, mais il a dû surmonter une tentative de "putsch" d'élus proches du Tea Party. Vingt-cinq d'entre eux ont voté "présent" (l'équivalent d'un vote blanc) ou ont donné leur voix à un autre candidat.


Romandie 6/1/2015

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Ottawa - Fervent partisan de l'oléoduc continental Keystone XL, le gouvernement canadien a exhorté à nouveau mardi les Etats-Unis à approuver le projet controversé qui, selon Ottawa, oppose le président, Barack Obama, à la volonté des Américains.

 Le gouvernement conservateur de Stephen Harper réagissait à la menace du président américain de mettre son veto à la loi d'autorisation de Keystone XL, dont les républicains ont fait la priorité du nouveau Congrès, investi mardi. (Photo Stephen Harper en 2010 by Remy Steinegger CC BY-SA 2.0)

En ce moment, cela ne constitue pas un débat entre le Canada et les Etats-Unis, il s'agit d'un débat entre le président et le peuple américain qui soutient de manière écrasante le projet, a déclaré le porte-parole de Greg Rickford, ministre canadien des Ressources naturelles, dans un courriel à l'AFP.

 Le Canada est le cinquième producteur mondial d'or noir et cherche à écouler le brut sur les marchés étrangers. Proposé en 2008, l'oléoduc Keystone XL doit acheminer du pétrole depuis la province de l'Alberta, dans l'ouest canadien, vers les raffineries américaines du golfe du Mexique. Notre position demeure la même pour Keystone: nous pensons que le projet devrait être approuvé, a souligné le porte-parole du ministre Rickford. (Photo portrait officiel de Barack Obama en 2013. Pete Souza / domaine public)

De son côté, le PDG du groupe TransCanada, promoteur du projet, a laissé poindre son agacement. Pendant des décennies, le processus pour étudier et prendre une décision pour un projet d'infrastructure tel que Keystone prenait deux ans, a noté dans un communiqué Russ Griling. Soyons clairs, ce n'est qu'un oléoduc, pas le premier, pas le dernier, a ajouté le PDG de TransCanada.

Pour leur part, les écologistes de Greenpeace ont applaudi la menace du veto de Barack Obama. Il est temps que le gouvernement canadien fasse enfin preuve de sérieux en diversifiant son économie et en investissant dans les sources d'énergies renouvelables qui créent des emplois sans pour autant sacrifier la planète, a réagi Mike Hudeman, de l'antenne canadienne de Greenpeace.


Romandie 6/1/2015

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Washington - Le projet d'autorisation de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, contesté par les écologistes et menacé de veto par Barack Obama, a été adopté en commission au Sénat jeudi, étape préalable à son adoption par le Congrès.

David Pacman Show 2/1/2015 Selon des experts dans le domaine, la construction du pipeline Keystone XL pourrait tuer plus d'emplois qu'elle n'en créerait...

Si le texte était voté en l'état, Barack Obama a indiqué qu'il y opposerait son veto, que chaque chambre pourra tenter de surmonter lors d'un nouveau vote, cette fois à une majorité des deux tiers.



Romandie 8/1/2015

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Washington - La pression s'accentue aux Etats-Unis pour que Barack Obama annonce s'il autorisera ou non le projet canadien d'oléoduc Keystone XL, après une décision judiciaire favorable et un nouveau vote au Congrès vendredi.

Pour ses adversaires républicains, le président démocrate est désormais à court d'excuses pour trancher sur le sort de ce projet transfrontalier contesté par les écologistes, et dont l'administration américaine évalue depuis plus de six ans s'il est dans l'intérêt national.


 NextNewsNetwork 9/1/2015. Dès leur première semaine de contrôle du parlement, la nouvelle Chambre des représentants s'active pour tenir l'une de leurs promesses: voter pour le pipeline Keystone ... Ce sera la 10ème fois qu'un vote interviendra à ce sujet. Avec une majorité passée aux républicains, la Chambre pense que cette fois est la dernière. Mais ce n'est que la première étape. Le Sénat doit encore approuver le projet de loi, qui a été recalé en décembre, en dépit d'un soutien bipartisan. Cette fois, les chances sont beaucoup plus favorables (majorité des républicains au Congrès et au Sénat) pour l'adoption du projet de loi, malgré les critiques démocrates qui disent qu'il va créer seulement quelques emplois permanents, et suscite des préoccupations environnementales. Si les deux chambres votent en faveur du projet de loi, le Président devra donner son approbation finale. Mais, il a promis d'opposer son veto au projet de loi à moins qu'il n'exige une nouvelle étude environnementale...

Le Sénat commencera à débattre de la question la semaine prochaine.

L'opérateur TransCanada a déposé, en 2008 puis en 2012, une demande de construction de Keystone XL pour transporter du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta, au Canada, jusqu'au Nebraska, d'où il pourra rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau existant d'oléoducs.

Le Canada est, de loin, le premier fournisseur de pétrole brut des Etats-Unis, et les gisements de sables bitumineux de l'Alberta représentent la troisième réserve de brut du monde.

Mais les écologistes s'inquiètent des risques de fuite, et dénoncent l'exploitation des sables bitumineux, dont le pétrole émet lors de son cycle de vie, de l'extraction à la consommation, 17% de gaz à effet de serre de plus que les bruts conventionnels, selon le rapport d'impact environnemental du département d'Etat.

En outre, l'exploitation à ciel ouvert défigure de vastes terrains et les Amérindiens vivant dans les régions concernées, soutenus par des organisations écologistes, ont dénoncé l'apparition de substances toxiques dans le sol et les eaux.

Mais les républicains soulignent que le transport de pétrole par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer, et que Keystone XL permettra de renforcer la sécurité énergétique américaine.

L'oléoduc servira en fait de raccourci à l'oléoduc Keystone opéré depuis 2010, et permettra d'augmenter la capacité de transport à 830.000 barils par jour, contre 590.000.

Le chantier créera, selon le département d'Etat, quelque 42.000 emplois directs et indirects aux Etats-Unis pendant les deux années de chantier.

Sur le fond, Barack Obama veut empêcher le Congrès de décider à sa place. Il n'a pas encore pris de décision, mais fait valoir depuis des mois ses doutes sur l'intérêt stratégique du projet : C'est très bien pour les entreprises pétrolières canadiennes et c'est bien pour l'industrie pétrolière canadienne mais cela ne n'apportera pas de bienfaits majeurs aux consommateurs américains, a-t-il dit en décembre.



Romandie 9/1/2015

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Washington - Le Sénat américain a ouvert lundi, lors d'un vote de procédure, le débat sur l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, une priorité républicaine et canadienne à laquelle les écologistes et la plupart des démocrates sont opposés.

Les sénateurs ont voté par 63 voix (dont 11 du groupe démocrate) contre 32 pour démarrer l'examen d'une loi qui autoriserait immédiatement la construction de l'oléoduc, loi à laquelle Barack Obama a promis d'opposer son veto. Le président entend conserver son pouvoir de décision dans ce dossier, comme le prévoit la procédure administrative en cours et à laquelle le Congrès veut couper court.

Le vote final du Sénat aura lieu dans les prochaines semaines, les élus pouvant désormais déposer des amendements. La Chambre a déjà approuvé la mesure, vendredi.

Mais le nombre de partisans de Keystone XL au Sénat semble inférieur, à ce stade, au seuil de 67 voix qui serait nécessaire pour annuler le veto présidentiel attendu.

L'opérateur TransCanada a déposé, en 2008 puis en 2012, une demande de construction de Keystone XL pour transporter du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta, au Canada, jusqu'au Nebraska, d'où il pourra rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau existant d'oléoducs.

Le Canada est, de loin, le premier fournisseur de pétrole brut des Etats-Unis, et les gisements de l'Alberta représentent la troisième réserve de brut du monde.

Mais les écologistes s'inquiètent des risques de fuite et dénoncent l'exploitation des sables bitumineux. Le pétrole émet lors de son cycle de vie, de l'extraction à la consommation, 17% de gaz à effet de serre de plus que les bruts conventionnels, selon le rapport d'impact environnemental du département d'Etat.

Les républicains soulignent que le transport de pétrole par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer, et que Keystone XL permettra de renforcer la sécurité énergétique américaine.

Si l'énergie ne vient pas aux Etats-Unis, elle ira ailleurs, probablement en Chine!? a lancé le républicain John Hoeven lundi.


Romandie 12/1/2015

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Washington - L'ambassadeur du Canada aux Etats-Unis a publiquement interpellé jeudi l'administration Obama pour qu'elle approuve le projet d'oléoduc Keystone XL lors d'une conférence de presse au Congrès, rejoignant ainsi des parlementaires américains opposés au président.

Gary Doer s'est rendu au Capitole, aux côtés de deux sénateurs américains favorables à la construction de Keystone XL, qui doit transporter du pétrole brut des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'aux Etats-Unis pour y être raffiné.

Le projet de TransCanada est à l'étude depuis plus de six ans, et l'exécutif américain est l'autorité qui accorde normalement les permis de construire. Mais les républicains du Congrès entendent autoriser unilatéralement le projet, par une loi. Barack Obama a averti qu'il opposerait son veto à une telle tentative de court-circuitage.

Les écologistes et une majorité de démocrates sont hostiles à Keystone XL en raison des risques de fuite et parce que le pétrole ainsi extrait émet plus de gaz à effet de serre que les bruts conventionnels.

Le département d'Etat a conclu dans un rapport en janvier 2014 que le projet n'aurait probablement pas d'impact significatif sur le niveau mondial des émissions de gaz à effet de serre. Selon l'ambassadeur, ce rapport et les critères établis par Barack Obama requièrent du président, au-delà du symbolisme, de suivre la science et les faits.

"Je l'ai entendu parler de science à son discours sur l'état de l'Union. Alléluia! a alors lancé l'ambassadeur, plein d'ironie. Allons-y avec la science, car la science se trouve dans le rapport du département d'Etat". Notre travail consiste à corriger les faits et les mythes, a-t-il aussi dit. Il a souligné que le transport de brut par oléoduc, plutôt que par chemin de fer ou camions, était plus sûr.

Mais sa venue au Congrès, aux côtés d'opposants du président, représente-t-elle une ingérence dans les affaires internes américaines ?  Ce n'est pas politique, c'est +bipartite+, ce sont des élus des deux partis, s'est défendu Gary Doer, flanqué du démocrate Joe Manchin et du républicain John Hoeven. Nous voulons soutenir les gens qui nous soutiennent, et rappeler les faits, a justifié l'ambassadeur.

Nous sommes majeurs, nous n'allons pas nous effacer à la première discussion un peu bagarreuse, et les Etats-Unis non plus... ils jouent à la dure, et c'est quelque chose que nous respectons, a encore dit Gary Doer.

Oui ou non, le dossier de Keystone XL a-t-il endommagé la relation entre les deux alliés' Ce n'est jamais aussi simple que oui ou non, car nous n'avons pas eu de non. Voulons-nous une décision plus rapide? Oui. Les retards sont frustrants mais un retard ne signifie pas un rejet, a-t-il conclu.

Interrogée, la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki a répondu que l'administration connaissait bien l'opinion du gouvernement canadien sur la question, et rappelé que la procédure suivait son cours.

Huit agences fédérales doivent rendre leurs conclusions d'ici le 2 février sur l'intérêt national du projet. Ensuite, il reviendra au secrétaire d'Etat, sous l'autorité de Barack Obama, de déterminer si le projet sert l'intérêt national.


Romandie 22/1/2015

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Washington - L'examen d'une proposition de loi visant à autoriser immédiatement la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis a été temporairement bloqué lundi par les démocrates du Sénat américain, énième épisode du conflit partisan déclenché par le projet.

Les sénateurs démocrates ont fait obstruction lundi lors d'un vote de procédure qui aurait permis de raccourcir le débat pour passer au vote final. Seuls 53 sénateurs ont voté pour la motion, contre 39 non, alors que 60 étaient requis.


 FlackCheck 22/1/2015 

Outre les risques de fuite, les écologistes dénoncent l'exploitation des sables bitumineux, dont le pétrole brut émet au cours de son cycle de vie plus de gaz à effet de serre que les bruts conventionnels.

Les républicains soulignent que le transport de pétrole par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer, et que Keystone XL permettra de renforcer la sécurité énergétique américaine.

Le débat devrait se poursuivre dans les prochaines semaines au Sénat. Quoi qu'il arrive, Barack Obama a menacé d'opposer son veto à la loi, le président américain étant normalement le seul à pouvoir accorder le permis de construire.


Romandie 27/1/2015

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Washington - Les sénateurs américains étaient jeudi sur le point d'autoriser la construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, rapprochant le texte de son adoption finale par le Congrès après de multiples obstacles.

Les sénateurs ont voté jeudi par 62 voix contre 35, lors d'un crucial vote de procédure, en faveur d'une proposition de loi qui autoriserait immédiatement le projet transfrontalier, contesté par les écologistes et suspendu depuis plus de six ans à une autorisation de l'administration de Barack Obama.

L'adoption finale du texte, à la majorité simple, devait suivre dans l'après-midi, après quoi la Chambre, également dominée par les républicains devra à nouveau voter, à une date non encore fixée.

Mais l'oléoduc ne sera pas autorisé immédiatement, car Barack Obama a prévenu qu'il opposerait son veto à la loi. Il n'entend pas se faire priver par le Congrès de son pouvoir de décider, seul, de l'utilité du projet, conformément à la procédure administrative en cours.

Les républicains soulignent que le transport de pétrole par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer, et que Keystone XL permettra de renforcer la sécurité énergétique américaine, tout en créant des dizaines de milliers d'emplois pendant les deux ans de chantier.

La construction Keystone injecterait des milliards dans notre économie, a déclaré Mitch McConnell, chef de la majorité républicaine du Sénat, qui a fait de cette loi le symbole du nouveau Congrès républicain, focalisé sur l'emploi.

Mais les écologistes et une majorité de démocrates sont hostiles à l'oléoduc en raison des risques de fuite.

L'opérateur TransCanada a déposé, en 2008 puis en 2012, sa demande pour transporter du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta, dans l'ouest du Canada, jusqu'au Nebraska (centre des Etats-Unis), d'où il pourra rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau d'oléoducs déjà existants.

Outre les risques de fuite, les écologistes dénoncent l'exploitation des sables bitumineux, qui défigure les paysages et émet plus de gaz à effet de serre.

Mais le département d'Etat, dans un rapport d'impact environnemental publié en janvier 2014, a conclu que la construction de Keystone XL n'aurait pas d'impact significatif sur le taux d'exploitation des sables bitumineux canadiens, qui disposent d'autres débouchés commerciaux que les Etats-Unis.

Aucune date n'a été fixée pour la décision de Barack Obama sur la délivrance ou non du permis de construire.


Romandie 29/1/2015

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Washington (AFP) - Le Sénat américain, dominé par les républicains, a approuvé jeudi la construction de l'oléoduc controversé Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, malgré la menace de veto du président Barack Obama.

Les sénateurs ont voté par 62 voix contre 36 en faveur d'une proposition de loi qui autoriserait immédiatement le projet transfrontalier, contesté par les écologistes et la majorité des démocrates.

 Des opposants à l'oléoduc Keyston XL manifestent devant la Maison blanche à Washington le 10 janvier 2015 (c) Afp

La Chambre des représentants, également sous contrôle républicain, avait déjà voté pour Keystone XL le 9 janvier, mais devra revoter pour prendre en compte les amendements du Sénat et adopter définitivement le texte.

Quoiqu'il arrive, l'oléoduc ne sera pas autorisé immédiatement, car Barack Obama opposera son veto à cette loi. Il n'entend pas se faire priver par le Congrès de son pouvoir de décider, seul, de l'utilité du projet, conformément à la procédure administrative en cours.

 Associated Press 29/1/2015


[...]Le président américain n'a pas dit quand il déciderait sur le fond, ni s'il donnerait son feu vert à ce projet, devenu litige partisan entre républicains et démocrates.

Keystone XL servirait de raccourci pour transporter du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta, dans l'ouest du Canada, jusqu'au Nebraska (centre des Etats-Unis), d'où il pourra rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau d'oléoducs déjà existants.

Les républicains soulignent que le transport de pétrole par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer, et que Keystone XL, qui doit faire 1.400 km aux Etats-Unis, permettra de renforcer la sécurité énergétique américaine, tout en créant des dizaines de milliers d'emplois pendant les deux ans de chantier.

"La construction Keystone injecterait des milliards dans notre économie", a déclaré Mitch McConnell, chef de la majorité républicaine du Sénat.

Les écologistes et une majorité de démocrates y sont hostiles en raison des risques de fuite. Photos à l'appui, ils rappellent au public que le nettoyage de la gigantesque fuite d'un autre oléoduc dans la rivière Kalamazoo, dans le Michigan en 2010, n'est toujours pas terminé.

Ils dénoncent aussi l'exploitation des sables bitumineux, qui défigure les paysages et émet plus de gaz à effet de serre.

Mais le département d'Etat, dans un rapport d'impact environnemental publié en janvier 2014, a conclu que la construction de Keystone XL n'aurait pas d'impact significatif sur le taux d'exploitation des sables bitumineux canadiens, qui disposent d'autres débouchés commerciaux que les Etats-Unis. Les démocrates développent aussi un argument protectionniste, en dénonçant une loi qui serait trop favorable aux intérêts canadiens.

"C'est comme une paille géante qui partirait du Canada et traverserait les Etats-Unis jusqu'à Port Arthur, au Texas, pour aspirer le pétrole", a dit Charles Schumer.

"Il n'y a jamais eu de loi donnant des faveurs spéciales à une entreprise privée", a dit Barbara Boxer, "et encore moins à une entreprise étrangère !". "Et aujourd'hui on fait une fleur à une entreprise pétrolière étrangère", a dit la démocrate.


Sciences et avenir 30/1/2015

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Washington - Le président républicain de la Chambre des représentants a très cérémonieusement signé vendredi la loi autorisant la construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, à laquelle Barack Obama devrait opposer son veto.


 John Boehner 13/2/2015 : Cérémonie de la signature...


Barack Obama a annoncé qu'il opposerait son veto à la loi adoptée mercredi par le Congrès, car la mesure législative vise à abréger le processus normal d'autorisation présidentielle, engagé en 2008 et toujours pas terminé. Le président américain veut en fait conserver son pouvoir de décision mais n'a pas encore dit si, in fine, il approuverait le projet ou non. Il a constitutionnellement dix jours, hors dimanches, pour promulguer la loi ou mettre son veto, qui serait le premier depuis que les républicains ont pris le contrôle total du Congrès en janvier.

Avec les écologistes, les démocrates mettent en garde contre les risques de fuite posés par l'oléoduc. Ils dénoncent aussi une faveur accordée à une entreprise étrangère, l'opérateur TransCanada, qui a déposé sa demande en 2008 puis à nouveau en 2012.

Les républicains, appuyés par le gouvernement canadien conservateur de Stephen Harper, vantent le potentiel de création d'emplois du chantier, le renforcement de l'indépendance énergétique nord-américaine, et la sécurité du transport par oléoduc plutôt que par voie ferroviaire.

Rappel : Keystone XL, long de 1.900 km dont 1.400 aux Etats-Unis, servirait de raccourci à l'oléoduc Keystone original pour transporter, avec une capacité accrue de 40%, du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta, dans l'ouest du Canada, jusqu'au Nebraska (centre des Etats-Unis), d'où il pourra rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau d'oléoducs déjà existants.



Romandie 13/2/2015

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Montréal - Depuis 2008 qu'ils attendent que l'oléoduc Keystone XL soit autorisé à traverser les Etats-Unis, les pétroliers canadiens ont lancé des projets à l'ouest et à l'est pour exporter leurs barils, mais sont en butte là aussi à des oppositions tenaces.

Barack Obama a opposé mardi son veto à la loi votée par le Congrès à majorité républicaine, autorisant la construction de l'oléoduc controversé oléoduc. Le président ne s'est pas encore prononcé sur le fond, mais pour Ottawa le manque de débouchés demeure.

Cinquième producteur mondial de brut, le Canada extrait chaque jour l'équivalent de 4 millions de baril, dont 1,6 million sont acheminés sur les marchés étrangers, en priorité aux Etats-Unis voisins. Traditionnellement, le pétrole canadien remplace le pétrole importé par les Etats-Unis du Mexique et du Venezuela, relève Charles St-Arnaud, chef économiste pour le Canada à la banque Nomura à New York.

 National Review 24/2/2015  Obama oppose son veto dans une tentative d'arrêter le Canada de produire du pétrole issu des sables bitumineux.

D'ores et déjà, les autorités fédérales ont donné leur accord en juin dernier au projet d'oléoduc Northern Gateway, mais en le soumettant à 209 conditions. Évalué à 7,9 milliards de dollars canadiens, l'oléoduc devrait être opérationnel à partir de 2017 et doit transporter 525.000 barils de pétrole par jour sur une distance de 1.177 km dans une région sauvage et montagneuse, où abondent les rivières à saumons.

Mais en plus de la réticence des dirigeants provinciaux, l'opérateur Enbridge, promoteur du projet, est confronté à la résistance de communautés autochtones qui refusent que leurs terres ancestrales permettent le passage du brut.

Ainsi, la piste de l'est, donc des marchés européens, a pris du poids ces derniers temps. TransCanada a ainsi lancé un autre projet d'envergure: l'oléoduc Energie Est qui, avec un débit de 1,1 million de barils par jour doit permettre d'écouler du brut dans un ou deux terminaux pétroliers sur le littoral atlantique et dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent.

Là encore, les plans de TransCanada ont pris du retard: la présence d'une colonie en péril de bélugas (des cétacés polaires) à l'emplacement prévu du terminal pétrolier sur le Saint-Laurent, a contraint l'opérateur d'oléoduc à retourner à sa planche à dessin. Une version amendée de son projet est attendue fin mars.

En attendant l'éventuelle mise en service d'Energie Est, le pétrole est déjà acheminé sur la côte atlantique, mais par train. Face au manque d'oléoducs, le transport de brut par rail devrait ainsi poursuivre son développement exponentiel: il a été multiplié par 320 entre 2009 et 2013 au Canada.

La catastrophe de Lac-Mégantic en juillet 2013 avait toutefois mis en lumière la vétusté des voies ferrées et le manque de contrôles: 47 personnes avaient perdu la vie dans cette bourgade québécoise lors du déraillement d'un convoi ferroviaire chargé de pétrole. Pour la seule année 2014, le Bureau de la sécurité des transports du Canada a recensé 1.225 accidents ferroviaires dans tout le pays.


Washington - Le président américain Barack Obama a opposé mardi son véto à la loi, votée par le Congrès à majorité républicaine, autorisant la construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis.

En usant de son véto, M. Obama veut conserver son pouvoir de décision sur ce projet controversé, en particulier pour des raisons environnementales, sur lequel il ne s'est pas encore prononcé sur le fond.

Les associations environnementales et nombre de démocrates jugent que ce projet va à l'encontre de la lutte contre le changement climatique et mettent en garde contre les risques de fuite posés par l'oléoduc.

[...]Dans une tribune publiée dans le quotidien USA Today, les leaders républicains de la Chambre des représentants et du Sénat, John Boehner et Mitch McConnell, ont dénoncé par avance une décision purement politique qui n'a rien à voir avec la valeur intrinsèque du projetIl s'agit du premier véto de M. Obama depuis que les républicains ont pris le contrôle total du Congrès en janvier et de son troisième seulement depuis son arrivée à la Maison Blanche en 2009.

Dans sa lettre au Sénat expliquant sa démarche, le président américain souligne que le Congrès a tenté, par cette loi, de contourner un processus de décision établi de longue date. Les républicains ont la possibilité de demander un nouveau vote, mais il leur faudrait une majorité de deux tiers, ce qui impliquerait le soutien de nombreux démocrates, une hypothèse improbable. La Maison Blanche n'a donné aucun calendrier pour sa décision sur le fond, indiquant simplement qu'elle attendrait l'évaluation menée par le département d'Etat avant de se prononcer. Romandie



Romandie 24/2/2015

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Washington - La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a promis lundi d'emmener les Etats-Unis sur la voie de la décarbonisation en misant sur le solaire et les énergies renouvelables, dénonçant ses adversaires climato-sceptiques du camp républicain.

Mais la candidate s'est refusée à rendre tout avis sur le projet d'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, décrié par les écologistes, et qui attend un permis de construire de l'administration de Barack Obama, pressée par les écologistes et la plupart des démocrates de bloquer le chantier.

Je refuse de tourner le dos à l'un des plus grands défis faisant face à l'Amérique, et l'une des plus grandes opportunités, a déclaré Hillary Clinton en déplacement dans la gare routière centrale de Des Moines, dans l'Iowa, un bâtiment certifié pour sa très basse consommation d'énergie. Nous ferons de l'Amérique la superpuissance mondiale des énergies propres.

Elle a présenté deux objectifs, premier pilier de l'agenda climatique qu'elle déclinera dans les prochains mois:

- un demi-milliard de panneaux solaires installés avant la fin de son premier mandat, fin 2020, soit 140 gigawatts de capacité (+700% par rapport aux panneaux installés à ce jour, selon son équipe de campagne);

- la production de suffisamment d'énergie renouvelable pour alimenter chaque maison en Amérique en 10 ans.

Au total, les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique, géothermique...) produiraient le tiers de toute l'électricité en 2020, et les investissements mettraient les Etats-Unis sur la voie d'une profonde décarbonisation d'ici 2050, indique l'équipe Clinton.

En 2014, environ 67% de l'électricité produite aux Etats-Unis provenait d'énergies fossiles, le charbon étant la principale source, selon l'Administration d'information sur l'énergie (EIA). L'énergie hydraulique représentait 6% et les autres énergies renouvelables 7%, dont 0,4% pour le solaire.

Sur la méthode, Hillary Clinton admet qu'elle devra vraisemblablement contourner le Congrès si les républicains y conservent la majorité, et elle mise sur des partenariats volontaires et des incitations financières avec les Etats et les villes, au lieu d'une grande loi énergétique.

Le changement climatique est un sujet hyper partisan aux Etats-Unis, de nombreux républicains contestant la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement de la planète. Au Congrès, la majorité républicaine lutte contre les normes anti-pollution mises en place par Barack Obama, notamment pour les centrales thermiques au charbon.

Romandie 27/7/2015

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Washington - Le président Barack Obama prendra une décision sur l'oléoduc controversé Keystone X avant la fin de son mandat en janvier 2017, a annoncé un porte-parole de la Maison Blanche mercredi, alors qu'une décision serait imminente selon un sénateur républicain.

Oui, la procédure aboutira avant la fin du mandat de Barack Obama, a dit Eric Schultz, porte-parole adjoint de la Maison Blanche, en réponse à la question d'un journaliste. Quand il y aura du nouveau, je suis sûr que nous vous en ferons part, a-t-il dit.

Le projet d'oléoduc Keystone XL, long de 1.900 km dont 1.400 aux Etats-Unis, doit permettre de transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'au centre des Etats-Unis, dans le Nebraska, d'où il pourra rejoindre les raffineries américaines du golfe du Mexique.

Le projet traversant une frontière, le département d'Etat des Etats-Unis doit donner son accord, mais près de sept ans après la première demande de l'opérateur TransCanada, le dossier est toujours à l'étude.

L'ultime décideur est Barack Obama et, pressé par les écologistes qui lui rappellent ses engagements contre le réchauffement climatique, il tergiverse.

Les démocrates et ONG écologistes sont majoritairement opposés en raison des risques de fuite, mais les républicains soutiennent le projet, créateur d'emplois.

Un refus du permis de construire par Barack Obama ferait l'effet d'une bombe politique, le Congrès ayant voté en février pour autoriser de force Keystone XL. Barack Obama avait opposé son veto à la loi, souhaitant garder la main sur le processus d'autorisation.

La décision pourrait en fait arriver rapidement, selon le sénateur républicain John Hoeven.

Des sources me disent qu'après près de sept ans, le président Obama va rejeter le projet d'oléoduc Keystone, a-t-il déclaré mardi au Sénat. Pourquoi refuser le projet maintenant' Car il attendra que le Congrès soit en congés en août (...) de façon à avoir moins de résistance et moins de critique s'il le fait discrètement.

Ce calendrier est compréhensible, étant donné qu'il prend une décision politique plutôt que fondée sur les mérites, a déploré le sénateur.


Romandie 29/7/2015

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Washington - La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a déclaré mardi son opposition au projet d'oléoduc Keystone XL entre les Etats-Unis et le Canada, après des années d'un silence qui lui avait valu la défiance de la gauche et des écologistes.

Estimant que le projet nous détourne du travail important que nous devons faire sur le changement climatique, Hillary Clinton a annoncé, lors d'un déplacement de campagne dans l'Iowa: j'y suis donc opposée.

 Fox Business 22/9/2015


Le gouvernement canadien conservateur de Stephen Harper soutient Keystone XL, mais l'exécutif américain n'a toujours pas tranché, alors que la première demande de l'opérateur TransCanada date de 2008. Mardi encore, le porte-parole de la Maison Blanche a répété que le dossier suivait son cours.

"Je ne pense pas que nous ayons besoin d'un oléoduc qui apportera de notre côté de la frontière du pétrole très sale issu des sables bitumineux de l'ouest du Canada", a ensuite expliqué Hillary Clinton à des journalistes du Des Moines Register, quotidien local de l'Iowa.

Aucun dossier environnemental n'est plus emblématique du fossé idéologique qui existe aux Etats-Unis sur l'énergie et l'environnement. Pour les conservateurs, et quelques démocrates des régions concernées, le chantier est synonyme d'emplois et d'indépendance énergétique. Les démocrates, à l'inverse, appellent Barack Obama à refuser le permis de construire au nom de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de l'environnement.

Jusqu'à présent, Hillary Clinton avait refusé de dire si elle soutenait ou non Keystone XL. Son silence tranchait avec l'opposition de nombreux démocrates au Congrès et de son rival des primaires, le sénateur Bernie Sanders.

En juillet, interrogée une énième fois, elle avait même donné rendez-vous aux journalistes après son élection potentielle à la Maison Blanche pour leur livrer son opinion.

"En tant que sénateur qui s'est opposé vigoureusement à l'oléoduc Keystone depuis le début, je suis content que Mme Clinton ait enfin pris une décision, et je salue son opposition à l'oléoduc", a déclaré dans un communiqué Bernie Sanders. "C'est un retournement important pour Clinton, s'est félicité le président de l'ONG Friends of the Earth", Erich Pica.

Le projet Keystone XL, long de 1.900 kilomètres dont 1.400 aux Etats-Unis, vise à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'au centre des Etats-Unis, dans le Nebraska, d'où il pourra rejoindre les raffineries américaines du golfe du Mexique.

Puisque le projet traverse une frontière, le département d'Etat des Etats-Unis (qu'Hillary Clinton a dirigé de 2009 à 2013) doit donner son accord. Mais sept ans après la première demande de TransCanada, le dossier est toujours officiellement à l'étude.

L'ultime décideur est Barack Obama. Pressé par les écologistes qui lui rappellent ses engagements sur le climat, il tergiverse.

Les ONG mettent en avant les risques de fuite mais les républicains soulignent que le projet pourraient créer jusqu'à 42.000 emplois directs et indirects, selon un rapport du département d'Etat. Ils relèvent aussi que le transport par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer, et qu'il vaut mieux importer du brut canadien que du pétrole du Golfe, du Venezuela ou d'autres pays moins amis.

La déclaration d'Hillary Clinton a le mérite de clarifier le débat dans la campagne présidentielle. "Elle préfère les extrémistes environnementaux plutôt que l'emploi", a écrit sur Twitter Jeb Bush, candidat aux primaires républicaines.


Romandie 7/9/2015

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Après avoir déposé une demande de permis en 2008 pour son immense oléoduc, la compagnie canadienne TransCanada a finalement demandé sa suspension. Stratégie pour éviter une décision négative ?





A lui seul, le projet d’oléoduc Keystone XL reflète les tiraillements de l’Amérique, qui balance entre écologie et croissance, entre la volonté de ne pas transporter un pétrole extrêmement polluant du Canada vers le Golfe du Mexique, et celle de créer des emplois, de réindustrialiser les Etats-Unis, d’assurer l’indépendance énergétique. Mais cette fois, ça ne balance plus : le projet est temporairement suspendu.



Après avoir déposé une demande de permis en 2008, la compagnie canadienne TransCanada a finalement demandé lundi à ce que les autorités fédérales américaines suspendent l’examen de la demande d’autorisation. La compagnie justifie cette suspension par le dépôt, le 5 octobre dernier, d’un dossier auprès des autorités du Nebraska (centre des Etats-Unis) requérant l’approbation du tracé de l’oléoduc dans cet Etat. Cet examen pourrait prendre entre sept et douze mois.




Manque de chance : la compagnie se dit forcée de suspendre son projet alors que, de son côté, la Maison blanche avait indiqué qu’une décision sur le permis devrait être prise avant le départ de Barack Obama de la présidence, en janvier 2017. Manque de chance ou stratégie calculée ? Cette initiative apparaît pour nombre d’observateurs comme une manière de repousser la décision définitive de l’administration américaine après l’élection présidentielle de novembre 2016, avec l’espoir d’une alternance politique.




Les débats concernant l’oléoduc sont extrêmement tendus. Le président Barack Obama n’est guère favorable au projet, pas plus que Hillary Clinton, favorite de la primaire démocrate, qui s’est récemment rangée dans le camp des opposants au projet. En revanche, la plupart des candidats à l’investiture républicaine en sont partisans.




Le projet Keystone XL, long de 1.900 kilomètres, dont 1.400 aux Etats-Unis, vise à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l’Alberta jusqu’au centre des Etats-Unis, dans le Nebraska, d’où il pourra rejoindre les raffineries américaines du golfe du Mexique.




Ce dossier environnemental a d’ardents défenseurs, au premier rang desquels le Canada. La province d’Alberta est en effet le principal producteur au monde de pétrole tiré des sables bitumineux. Sa production est appelée à tripler d’ici à 2020, ce qui impose de nouveaux débouchés. Et aux Etats-Unis, plus de six Américains sur dix y sont favorables, selon le dernier sondage publié par « USA Today ».




Mais il a autant d’opposants, notamment dans le camp démocrate : le pétrole que doit transporter Keystone XL est considéré comme l’un des plus sales de la planète. Son extraction rejette trois fois plus de gaz à effet de serre que les hydrocarbures dits « conventionnels ».




Les Echos 3/11/2015

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Washington - Les Etats-Unis poursuivront l'étude du projet d'oléoduc controversé transfrontalier avec le Canada, Keystone XL, en dépit de la demande lundi de la société TransCanada de suspendre le dossier qui traîne depuis des années, a indiqué mardi le département d'Etat.

Nous avons reçu leur lettre adressée au secrétaire d'Etat John Kerry. Nous sommes en train de leur répondre (...) Mais nous allons continuer notre processus d'étude, a déclaré une porte-parole de la diplomatie américaine, Elizabeth Trudeau.




Elle a souligné que dans son courrier au ministre Kerry, TransCanada sollicitait une pause dans l'étude du projet et non un retrait de sa demande de permis.

La porte-parole était interrogée après que TransCanada, opérateur d'oléoducs, eut écrit lundi à John Kerry pour lui demander d'interrompre l'étude de la demande de permis présidentiel déposée par TransCanada en 2008, selon une copie de cette lettre consultée par l'AFP. TransCanada justifie cette suspension par le dépôt, le 5 octobre, d'un dossier auprès des autorités du Nebraska (centre des Etats-Unis) requérant l'approbation du tracé de l'oléoduc dans cet Etat.




La demande de suspension de ce projet est survenue 48 heures avant l'entrée en fonction du nouveau Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui, sans être opposé à Keystone XL, s'est déclaré plus soucieux des enjeux environnementaux et climatiques que son prédécesseur Stephen Harper, ardent défenseur de l'oléoduc. Fin octobre, John Kerry avait souligné que la victoire du Parti libéral de Justin Trudeau n'influencerait pas la décision à venir de Washington.

La porte-parole du département d'Etat a rappelé que son ministre voulait que le dossier soit bouclé aussi vite que possible.

Le projet Keystone XL, long de 1.900 kilomètres, dont 1.400 aux Etats-Unis, vise à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'au centre des Etats-Unis, dans le Nebraska, d'où il pourra rejoindre les raffineries américaines du golfe du Mexique. Aucun dossier environnemental n'est plus emblématique du fossé idéologique qui existe aux Etats-Unis sur l'énergie et l'environnement.

Pour les conservateurs, et quelques démocrates des régions concernées, le chantier est synonyme d'emplois et d'indépendance énergétique. Les démocrates, à l'inverse, appellent le président américain Barack Obama à refuser le permis de construire au nom de la lutte contre le changement climatique et de la protection de l'environnement.


Romandie 3/11/2015

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Washington - Après des années de tergiversations, le président américain Barack Obama a annoncé vendredi le rejet du projet controversé d'oléoduc Keystone XL, mettant en avant le rôle central de Etats-Unis dans la lutte contre le changement climatique.




En tranchant enfin, plus de six ans après la première demande de permis de construire de l'opérateur canadien TransCanada, M. Obama marque les esprits à moins d'un mois de la conférence de Paris sur le climat (COP21) qui vise à conclure un accord mondial pour enrayer la hausse de la température de la planète.

Long de 1.900 kilomètres, dont 1.400 aux Etats-Unis, le projet Keystone XL visait à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta jusqu'au centre des Etats-Unis, dans le Nebraska, d'où il aurait pu rejoindre les raffineries américaines du golfe du Mexique. Au fil des ans, le dossier est devenu emblématique du fossé idéologique existant aux Etats-Unis entre démocrates et républicains sur l'énergie et l'environnement.




Le département d'Etat a décidé que le projet Keystone XL n'était pas dans l'intérêt national des Etats-Unis. Je suis d'accord avec cette décision, a déclaré M. Obama depuis la Maison Blanche, soulignant notamment que le projet n'aurait pas eu d'impact significatif sur l'économie américaine.

L'oléoduc ne ferait pas baisser le prix du carburant pour les consommateurs américains (...) Transporter du pétrole brut plus sale jusque dans notre pays ne renforce pas la sécurité énergétique des Etats-Unis, a-t-il souligné.

TransCanada a rapidement réagi, disant examiner ses options et envisager le dépôt d'une nouvelle demande.




M. Obama, qui a fait de la lutte contre le changement climatique l'une de ses priorités et multiplie les interventions sur ce thème à l'approche de la COP21, a toujours affirmé que la question des émissions de CO2 liées à ce projet serait centrale au moment du choix final. Approuver un tel projet aurait affaibli notre leadership sur le climat, a-t-il estimé vendredi, confirmant pour la première fois qu'il participerait au sommet des chefs d'Etat au début de la conférence de Paris, dans trois semaines.

Il faut agir maintenant, pas plus tard, pas un jour. Maintenant!, a-t-il lancé. Je suis optimiste sur ce que nous pouvons faire ensemble, a-t-il ajouté.






Cette décision a provoqué une avalanche de réactions enthousiastes parmi les démocrates et au sein des associations de défense de l'environnement.

La décision du président de rejeter l'oléoduc Keystone est une étape encourageante et un appel à l'action à l'approche de la #COP21!, a réagi sur Twitter l'ancien vice-président Al Gore, très impliqué sur le dossier depuis des années.




Rhea Suh, président du Natural Resources Defense Council, a salué un bond en avant courageux dans la lutte contre le changement climatique: c'est la bonne décision pour pour notre pays, pour nos enfants et pour notre planète.

J'applaudis sans réserve cette décision, a lancé Bernie Sanders, en lice du côté démocrate pour succéder à M. Obama à la Maison Blanche. Il est fou pour qui que ce soit de soutenir l'extraction et le transport de l'un des carburants les plus sales de la terre, a-t-il ajouté.




Au-delà de l'impact sur les émissions de gaz à effet de serre, les associations écologistes étaient hostiles au projet en raison des risques de fuite et parce que la séparation du pétrole brut des sables bitumineux est particulièrement énergivore.

Sans surprise, les républicains ont dénoncé avec force cette décision. Il est de plus en plus clair que le président préfère apaiser (...) des extrémistes que d'aider des dizaines de milliers d'Américains qui auraient pu bénéficier des bons emplois de Keystone, a réagi le chef de la majorité sénatoriale Mitch McConnell.




Lorsque je serai président, Keystone sera approuvé et nous mettrons fin aux politiques énergétiques d'un autre âge du président Obama, a de son côté déclaré le sénateur Marco Rubio, candidat républicain à la présidence.

Longtemps appuyés par le gouvernement canadien conservateur de Stephen Harper, qui vient de céder le pouvoir à Justin Trudeau, les républicains soulignent que le transport par oléoduc est plus sûr que par chemin de fer et qu'il est préférable d'importer du brut canadien que du pétrole du Golfe, du Venezuela ou d'autres pays moins amis.




Justin Trudeau soutenait le projet de construction, mais est perçu comme étant plus sensible aux arguments des écologistes que son prédécesseur.

M. Obama a souligné qu'il s'était entretenu vendredi matin avec ce dernier. Bien qu'il ait exprimé une certaine déception, compte tenu de la position du Canada là-dessus, nous avons parlé du fait que le sujet global de l'énergie et du changement climatique demandait une plus grande coordination entre les pays, a dit le président américain.


Romandie 6/11/2015

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Washington - L'oléoduc Keystone XL devant relier le Canada aux Etats-Unis a été rejeté vendredi par le président américain Barack Obama après des années de tergiversations. Voici les paramètres clés du projet avorté.

QU'EST-CE QUE #KEYSTONE XL ? C'est un projet d'extension de l'oléoduc Keystone, construit par le groupe canadien TransCanada, qui relie déjà la province canadienne de l'Alberta à des terminaux pétroliers dans l'Illinois.

En 2008, TransCanada présente le projet d'un oléoduc de 91 centimètres de diamètre, Keystone XL, destiné à relier plus rapidement l'Alberta au Texas, via une portion aboutissant dans le Nebraska, d'où d'autres lignes transportent le brut jusqu'aux raffineries du Golfe du Mexique.

Le tracé de cette extension mesure 1.897 km de Hardisty, dans l'Alberta, jusqu'à Steele City, dans le Nebraska (529 km au Canada, 1.351 km aux Etats-Unis). Il traverse la frontière au niveau du Montana. Des extensions, déjà construites, relient Steele City à Cushing, dans l'Oklahoma, et au final Nederland, au Texas.

POURQUOI L'OLÉODUC A SUSCITE LA CONTROVERSE ? Le tracé initial posait un risque de fuites, selon les opposants, pour les réserves naturelles de Sand Hills dans le Nebraska, et TransCanada a soumis en mai 2012 un nouveau tracé.

Les écologistes ont également critiqué le type de pétrole potentiellement acheminé: les sables bitumineux de l'Alberta nécessitent une extraction énergivore et productrice d'un grand volume de gaz à effet de serre.

Un rapport du département d'Etat avait conclu en janvier 2014 que l'existence de l'oléoduc en soi n'aurait pas d'impact environnemental majeur, puisque même s'il n'était pas construit, les sables seraient vraisemblablement de toutes façons extraits au Canada, pour être exportés ailleurs qu'aux Etats-Unis.

RETOMBÉES ÉCONOMIQUES : En janvier 2014, le département d'Etat avait aussi indiqué que Keystone XL pouvait créer environ 42.100 emplois directs et indirects annuels aux Etats-Unis pendant les deux années de la construction, dont 3.900 emplois directs liés au chantier.

Barack Obama, en juillet 2013, avait quant à lui relevé que Keystone XL ne créerait que 50 emplois permanents. Le président américain a répété vendredi que le projet n'aurait pas véritablement encouragé l'emploi aux Etats-Unis.

DÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE Selon TransCanada, le projet, en permettant de transporter 830.000 barils de brut par jour du Canada vers les raffineries du Golfe du Mexique, aurait permis de réduire la dépendance énergétique américaine de 40% envers le Venezuela et le Moyen-Orient.

Les opposants assuraient en revanche que Keystone n'aurait eu aucun impact sur l'autonomie énergétique des Etats-Unis, car la majorité du pétrole acheminé vers les raffineries aurait en réalité été exporté vers l'Europe et l'Amérique Latine.

SÉCURITÉSelon TransCanada, l'acheminement de pétrole via des oléoducs souterrains est bien plus sûr que le transport maritime ou ferroviaire. La société a ainsi affirmé que 4,6 millions de kilomètres d'oléoducs transportaient quotidiennement 99,9998% du pétrole et du gaz naturel à travers les Etats-Unis de manière sûre et fiable.

Le projet Keystone XL prévoyait d'équiper l'oléoduc de 21.000 radars capables de fournir des rapports toutes les cinq secondes par satellite et d'isoler des tronçons présentant des problèmes en quelques minutes grâce à des vannes actionnées à distance.

Les opposants n'ont cessé de rappeler que Keystone avait connu une douzaine de fuites dès sa première année d'exploitation, dont près de 80.000 litres dans le Dakota du Nord.


Romandie 6/11/2015

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Montréal - TransCanada, l'opérateur de l'oléoduc Keystone XL, a annoncé vendredi examiner ses options après le rejet américain de l'oléoduc transfrontalier entre le Canada et les Etats-Unis, et envisage le dépôt d'une nouvelle demande.

L'entreprise examinera toutes ses options en réponse au refus du permis du Keystone XL, a indiqué l'opérateur après l'annonce de Barack Obama de rejeter le projet. Parmi ces options, TransCanada va étudier le dépôt d'une nouvelle demande pour obtenir le permis présidentiel (américain) pour un oléoduc entre le Canada et les Etats-Unis.




TransCanada et ses clients, les compagnies pétrolières, restent absolument déterminés à construire cet important projet d'infrastructure énergétique, a déclaré Russ Girling, PDG de TransCanada, cité dans un communiqué.

Après ce rejet américain, l'action de l'opérateur canadien d'oléoduc chutait à la Bourse de New York, abandonnant 5,5% vers 18H05 GMT à 32,47 dollars.




La société canadienne avait déposé en 2008 un projet de construction d'un oléoduc de près de 1.900 km pour acheminer le pétrole extrait des sables bitumineux de l'Alberta (Ouest, Canada) jusqu'au Nebraska (Etats-Unis, centre) pour être ensuite transporté jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique.



Romandie 6/11/2015

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