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BelleMuezza

USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL

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Ottawa - Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a regretté vendredi la décision américaine de rejeter le projet d'oléoduc Keystone XL en souhaitant un nouveau départ aux relations entre les Etats-Unis et le Canada, plus vastes qu'un seul projet.

Les rapports entre le Canada et les Etats-Unis sont beaucoup plus vastes qu'un seul projet et je suis impatient de rencontrer le président (Barack) Obama très prochainement, a déclaré M. Trudeau. Le Premier ministre a promis un nouveau départ entre les deux pays pour renforcer nos liens remarquables dans un esprit d'amitié et de collaboration.




Le nouveau Premier ministre canadien était en faveur du projet, mais son approche était plus souple que celle du précédent gouvernement conservateur, défenseur inconditionnel des oléoducs pour désenclaver la production de pétrole de la province de l'Alberta, troisième réserve mondiale d'or noir.

Nous sommes désolés de cette décision mais respectons le droit des Etats-Unis à prendre celle-ci, a déclaré M. Trudeau, en fonction depuis 48 heures.




Les Canadiens souhaitent, a-t-il poursuivi, un gouvernement auquel ils peuvent faire confiance (pour) la protection de l'environnement, tout en étant capable de stimuler l'économie.

Le gouvernement du Canada travaillera de concert avec les provinces, territoires et les pays partageant nos vues en la matière afin de combattre le changement climatique, de s'adapter aux conséquences qui en découlent et de créer les emplois verts de demain, a-t-il conclu.



Romandie 6/11/2015

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Montréal - Après le rejet américain de l'oléoduc transfrontalier Keystone XL, le nouveau Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a affiché une déception mesurée, préférant parier sur une relance des relations canado-américaines.

Les écologistes ont jubilé et la société TransCanada promettait de déposer une nouvelle demande. Les pétroliers ont assuré trouver de nouveaux moyens pour envoyer le brut vers les Etats-Unis.




Voici les principales réactions:

- Justin Trudeau, Premier ministre: nous sommes désolés de cette décision mais respectons le droit des Etats-Unis à prendre celle-ci. Les rapports entre le Canada et les Etats-Unis sont beaucoup plus vastes qu'un seul projet et je suis impatient de rencontrer le président (Barack) Obama très prochainement pour un nouveau départ afin de renforcer nos liens remarquables dans un esprit d'amitié et de collaboration.

- Stéphane Dion, ministre des Affaires étrangères: nous aurions été heureux s'ils (les Américains) avaient été d'accord avec le projet mais il ne le sont pas et c'est leur décision... Nous croyons au développement mais il doit être durable, y compris pour les sables bitumineux. C'est un défi que nous relèverons avec l'industrie, l'Alberta et tous ensemble. Nous n'avons pas le choix.




- Rachel Notley, Première ministre de l'Alberta: cette décision met en lumière la nécessité d'améliorer notre bilan environnemental et, par conséquent, notre réputation. Nous pourrons de cette façon atteindre notre but qui est d'étendre l'infrastructure énergétique du Canada, y compris les oléoducs, vers de nouveaux marchés. Le Canada peut devenir une source mondiale d'énergie encore plus responsable sur le plan de l'environnement et l'Alberta va faire en sorte que cela se produise en partenariat avec le nouveau gouvernement fédéral.

- Russ Girling, PDG de TransCanada, promoteur du projet: nous sommes déçus de la décision du président (Barack Obama) de refuser la demande de permis pour Keystone XL. La rhétorique a eu raison de la raison... TransCanada va examiner toutes ses options en réponse au refus du permis du Keystone XL, y compris le dépôt d'une nouvelle demande pour obtenir le permis présidentiel... TransCanada et ses expéditeurs (les compagnies pétrolières) restent absolument déterminés à construire cet important projet d'infrastructure énergétique.

- Association canadienne des producteurs de pétrole: nous trouverons de nouveaux accès aux marchés américains. Keystone XL méritait d'être approuvé sur la base de ses avantages environnementaux, économiques et sur le plan de la sécurité énergétique.

- Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie de Greenpeace Canada: le message lancé aujourd'hui par le président Obama devrait inspirer notre nouveau Premier ministre: la lutte contre les changements climatiques est incompatible avec l'expansion des sables bitumineux (de l'Alberta). L'opposition aux projets d'oléoducs grandit à chaque jour et tout plan climatique qui ne tiendra pas compte de la nécessité de réduire les émissions de carbone issues des sables bitumineux sera voué à l'échec. M. Trudeau a la grande responsabilité de mener à bien la transition énergétique du Canada vers une économie basée à 100% sur les énergies renouvelables d'ici 2050.






Romandie 6/11/2015

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Montréal (awp/afp) - La société TransCanada a annoncé mercredi qu'elle allait réclamer 15 milliards de dollars américains en dommages et intérêts au gouvernement des Etats-Unis pour son rejet du projet d'oléoduc transfrontalier Keystone XL, en vertu de l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna).

TransCanada compte faire valoir auprès d'un organe de règlement des litiges prévu par l'Aléna que la décision du président Barack Obama de rejeter le projet d'oléoduc en novembre était "arbitraire" et "injustifiée" et qu'elle violait l'article 11 de cet accord, qui protège les investissement étrangers, a-t-elle indiqué dans un communiqué.




"Dans sa requête (...), TransCanada va tenter de recouvrer plus de 15 milliards de dollars américains qu'elle a perdus en raison de la violation par le gouvernement américain de ses obligations en vertu de l'Aléna", a précisé la société basée à Calgary, dans l'Ouest canadien.

TransCanada a aussi déposé une poursuite devant la Cour fédérale de Houston, au Texas, alléguant que la décision du président Obama de refuser la construction de l'oléoduc excédait ses pouvoirs en vertu de la constitution des Etats-Unis.




A la suite de cette décision, TransCanada revoit par ailleurs la valeur de ses investissements dans ce projet et prévoit de radier de 2,5 à 2,9 milliards de dollars d'actifs s'y rapportant dans ses prochains résultats du quatrième trimestre.

Long de 1.900 kilomètres, dont 1.400 aux Etats-Unis, Keystone XL visait à transporter le pétrole canadien des sables bitumineux de l'Alberta (ouest) jusqu'au Nebraska (au centre des Etats-Unis) d'où il aurait pu rejoindre les raffineries américaines du golfe du Mexique.




En s'opposant au projet, sept ans après la première demande de permis de construire de l'opérateur TransCanada, M. Obama avait marqué les esprits et provoqué la colère de ses adversaires républicains avant la conférence de Paris sur le climat (COP 21).

Dans son avis de plainte auprès de l'Aléna, TransCanada estime avoir été victime de discrimination du gouvernement américain, soulignant que trois autres sociétés ont obtenu ces dernières années du gouvernement américain des permis pour la construction d'oléoducs transfrontaliers.




"TransCanada avait toutes les raisons de s'attendre à ce que sa demande de permis soit acceptée puisqu'elle respectait les mêmes critères que le département d'Etat américain avait appliqués pour approuver la construction d'oléoducs transfrontaliers similaires", a-t-elle précisé.

Pour TransCanada, le gouvernement américain a tout simplement cédé aux pressions des groupes écologistes, "même si l'administration avait conclu à six reprises que l'oléoduc n'aurait aucun impact significatif sur le changement climatique".




TransCanada a dit s'attendre à une longue bataille judiciaire et a réaffirmé sa disposition à présenter une nouvelle demande pour la construction de l'oléoduc Keystone XL.

Le département d'Etat américain a brièvement réagi: "Nous venons de voir l'annonce. Nous ne commentons pas les litiges en cours", a déclaré un porte-parole dans un courriel.




Des groupes écologistes ont vertement dénoncé pour leur part l'attitude de l'entreprise. "Keystone XL est mort et ces manoeuvres juridiques n'y changeront rien", a déclaré le directeur de l'organisation Sierra Club, Michael Brune. "TransCanada, a-t-il ajouté, devrait avoir honte de tenter d'extorquer des milliards de dollars aux contribuables américains pour augmenter ses profits".




-----> Ce que l'on peut déduire de cette demande éhontée, c'est que les pays ne sont plus mâitres de leurs décisions lorsqu'ils signent des accords de libre échange. C'est donc remettre en cause la souveraineté nationale quant aux décisions prises dans certains cas de figure. Ca veut dire aussi que l'on peut se voir imposer tout et n'importe quoi dans quasiment tous les domaines prévus par ce genre d'accord, dont l'alimentation... Si je suis favorable au partage des connaissances et des technologies, je suis contre ce type d'accord !



Romandie 7/1/2016

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