Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Manche / France : 8 mois requis contre un opposant à la ligne THT (EPR)

Messages recommandés

Coutances (Manche) - Huit mois de prison ont été requis lundi contre un militant opposé au projet de ligne à très haute tension Cotentin-Maine, accusé de violences contre les gendarmes le 24 juin lors d'une manifestation à Montabot (Manche), qui avait donné lieu à de vifs affrontements.

L'étudiant breton de 24 ans était bien dans le groupe participant aux violences (contre les forces de l'ordre le 24 juin). Il était en première ligne (...). Il a été vu avec des pierres et autres objets (...), a dit la substitut du procureur de la République Coutances Lydie Warolin.

Il n'est toutefois pas établi que ce militant antinucléaire, déjà condamné pour violence à l'égard de personne dépositaire de l'autorité publique, soit directement responsable des deux blessés légers, à la main, recensés côté gendarmes ce jour-là, selon le parquet. L'un d'eux avait eu un jour d'ITT.

Le parquet a aussi demandé qu'il soit interdit au prévenu de se trouver dans les départements où la ligne THT Cotentin-Maine est en construction (Manche, Mayenne, Ille-et-Vilaine, Calvados).

Le jeune homme ne reconnaît pas les faits et dit avoir été muni seulement d'un bâton mais pour l'aider à marcher dans les sentiers du bocage où se déroulait la manifestation. Il a admis avoir porté masque à gaz et lunettes de plongée pour se protéger des gaz lacrymogènes.

Le 24 juin, opposants à la ligne à la THT et forces de l'ordre se sont affrontés dimanche à Montabot, où des centaines de militants avaient monté un camp de résistance et une député EELV y avait dénoncé des moyens de repression disproportionnés à l'encontre des militants.

Selon la préfecture, ces heurts n'avaient pas fait de blessé grave, même si un militant a été blessé à la tête selon elle. Selon les militants et un médecin, au moins trois d'entre eux ont été grièvement blessés, dont deux ont à ce jour perdu l'usage d'un oeil. Les militants ont annoncé 20 à 30 blessés au total.

Les opposants à la THT qui doit acheminer l'électricité du réacteur EPR en construction à Flamanville (Manche) redoutent les effets sur la santé dont sont soupçonnées les lignes à très haute tension.


ROMANDIE.COM 06/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
CAEN - Un leader de la Confédération paysanne dans la Manche, condamné en août pour avoir dévissé des boulons d'un pylône en construction de la ligne à très haute tension (THT) du futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville, a vu vendredi sa peine allégée en appel à Caen.

La cour l'a condamné à une amende de 400 euros contre 2.000 euros dont la moitié avec sursis en première instance à Coutances le 21 aoûtLes juges ont toutefois confirmé la condamnation à payer à RTE, la filiale d'EDF qui gère la THT, 2.500 euros de dédommagement matériel.

Interrogé par l'AFP, Michel Houssin a regretté que la cour ait confirmé les sommes selon lui délirantes à verser à RTE.

Cette THT de 163 km, entrée en service avec quatre mois de retard début mai, a fait l'objet de près de 80 procès, tous perdus par les opposants sauf un qui fait l'objet d'un appel le 4 juin à Caen. Certains scientifiques soupçonnent les THT de provoquer notamment des leucémies infantiles.

Cette décision est terrible. Elle ne nous incite pas à avoir une opposition démocratique à un problème de société, a estimé l'agriculteur extrêmement sceptique quant à l'intérêt pour lui de se pourvoir en Cassation. Le parquet général avait requis 1.000 à 1.500 euros d'amende.

Le prévenu reconnaît avoir symboliquement dévissé le 18 mars 2012 plusieurs boulons d'un pylône en construction. J'habite sous une THT, j'ai des enfants. Il y a une dénégation des nuisances des THT, avait-t-il dit à l'audience en appel.

La cour doit par ailleurs se pencher le 31 mai sur la condamnation le 21 août 2012 également à Coutances d'un étudiant de 24 ans opposant à la THT, à trois mois de prison ferme pour violence, à l'issue de vifs affrontements dans le bocage à Montabot (Manche) le 24 juin.

Les deux condamnations du 21 août, de l'agriculteur et de l'étudiant, étaient les premières de militants dans ce dossier.

ROMANDIE 17/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...