Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
megmatii

Hôpital : une pétition contre les blouses impudiques

Messages recommandés

Une pétition un peu particulière fait le tour de la Toile depuis quelques jours. Lancée le 31 juillet, elle cible les chemises d'hôpital dont sont affublés les patients : laissant voir les fesses, elles ne respecteraient pas la pudeur et la dignité des malades.

Quiconque a déjà été hospitalisé une fois dans sa vie connaît le problème : dès qu'il s'agit de quitter son lit et de se balader dans sa chambre ou dans les couloirs, il faut très souvent surmonter sa pudeur.

En effet, dans la plupart des établissements hospitaliers, tous les patients sont affublés de la même chemise : une blouse taille unique ouverte dans le dos avec seulement quelques pressions à l'arrière. Une fermeture qui ne suffit pas à cacher les fesses du patient dès qu'il fait le moindre mouvement... Si de nombreuses plaintes ont déjà été émises, le temps est aujourd'hui venu d'agir !

C'est du moins ce que suggère la pétition lancée en ligne le 31 juillet par un médecin blogueur connu sous le pseudonyme de Farfadoc. "Ces chemises d'hôpital ne respectent ni l'un, ni l'autre. En se levant et en marchant un peu, un patient ainsi affublé se retrouve à moitié nu devant son voisin de chambre, ou devant les soignants, soignés, familles et amis, se trouvant en même temps que lui dans le couloir", explique le praticien dans l'objet de la pétition adressée à la Ministre de la Santé comme aux directeurs d'établissement hospitaliers.

"Nous refusons de considérer comme normal le fait de devoir renoncer à sa pudeur, simplement parce qu'on est hospitalisé. Nous souhaitons simplement que le code de santé publique et la charte de la personne hospitalisée soient respectés : le respect de l'intimité de la personne doit être préservé à tout moment de son séjour hospitalier", souligne t-il encore. Une demande d'autant plus justifiée selon lui que des alternatives existent : "des chemises de patient se nouant sur le côté, façon cache-coeur, ou ayant simplement une fermeture plus adaptée", cite t-il.

En vérité, ce n'est pas la première fois que les praticiens dénoncent le problème. En juillet dernier, une jeune kinésithérapeute "réfugiée à l'hôpital" s'était ainsi insurgée sur son blog racontant qu'elle avait découvert l'une de ses patients âgée de 85 ans dénudée parce que "vêtue de l’informe chemise de nuit de l’hôpital". "Il y a d'autres problèmes, probablement plus importants, à gérer concernant notre système de santé", mais "ce sujet est loin d'être anodin", soulignait-elle reprise par Europe 1.

D'ailleurs, les réactions à la pétition qui a fait le tour du net, le prouvent. Mercredi, 4.228 personnes avaient signé la pétition sur l'objectif de 10.000 signatures. Pas moins de 4.319 personnes l'avaient recommandé sur Facebook et 341 sur Twitter. Reste à savoir si l'objectif sera atteint et si celle-ci suffira à convaincre les directeurs d'établissements de modifier leur commande de chemises...


Voir le message suivant pour signer la pétition.


MAXISCIENCES 8 août 2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dans la plupart des établissements hospitaliers, les patients sont affublés de la même chemise. Taille unique, ouverte dans le dos, quelques boutons pression à l'arrière, et le plus souvent, découvrant leurs fesses au moindre mouvement.

Le respect de la dignité des patients est un principe inscrit dans la charte de la personne hospitalisée, dans le code de santé publique, dans le code de déontologie des médecins.

Tout patient a le droit de participer aux décisions le concernant. Il doit recevoir une information claire et loyale. Il a aussi droit au respect de sa dignité et de sa pudeur. "

Ces chemises d'hôpital ne respectent ni l'un, ni l'autre.
En se levant et en marchant un peu, un patient ainsi affublé se retrouve à moitié nu devant son voisin de chambre, ou devant les soignants, soignés, familles et amis, se trouvant en même temps que lui dans le couloir.

Nous refusons de considérer comme normal le fait de devoir renoncer à sa pudeur, simplement parce qu'on est hospitalisé.

Des alternatives existent. Des chemises de patient se nouant sur le côté, façon cache-coeur, ou ayant simplement une fermeture plus adaptée. Nous incitons les patients hospitalisés à signaler systématiquement ce problème sur les questionnaires de sortie qui leur sont souvent remis à la fin de leur séjour.

Nous demandons aux directeurs d'établissements hospitaliers de prendre en compte le respect de la pudeur et de la dignité des patients lors des prochaines commandes de chemises d'hôpital.

Nous souhaitons simplement que le code de santé publique et la charte de la personne hospitalisée soient respectés : le respect de l'intimité de la personne doit être préservé à tout moment de son séjour hospitalier. La personne hospitalisée est traitée avec égards.

La mise en application de ces principes passe par un changement de modèle ou quelques boutons en plus en bas des chemises des patients.


CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION



Pétition Enligne 09/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Jeudi, la ministre de la Santé Marisol Touraine a réagi à la pétition lancée sur le net contre les blouses d'hôpital ouvertes dans le dos et qui laissent entrevoir les fesses des patients. Celle-ci a décidé de saisir les "services du ministère" sur cette question.

La pétition pourrait bien avoir atteint son objectif : les blouses impudiques sont au centre de toutes les attentions. Le 31 juillet dernier, une femme médecin blogueuse connue sous le nom de Faradoc a en effet lancé sur le net une pétition (voir ci-dessus) dans le but de réclamer des chemises d'hôpital "respectant la pudeur et la dignité des patients". Dans celle-ci, elle dénonce que les blouses actuelles fermées de seulement quelques boutons pressions laissent trop entrevoir les fesses des patients. Un avis partagé par de très nombreux internautes puisque la pétition est passée en quelques jours de 4.200 signatures à plus de 7.350.

Alors que les médias ont largement relayé l'info, celle-ci est venue jusqu'aux oreilles de la ministre de la Santé Marisol Touraine qui a vivement réagi jeudi.

"Si cette question est perçue comme secondaire par certains, elle ne l'est pas à mes yeux", a t-elle écrit dans un mail adressé à Farfadoc. "Les situations très concrètes évoquées sur vos blogs décrivent parfaitement la gêne, pouvant parfois aller jusqu'à l'humiliation, qui peut être celle des patients, âgés ou non, dans de telles circonstances. Il y va tout simplement de la dignité de la personne", a t-elle ajouté.

Aussi, il semblerait que la ministre est d'ores et déjà décidé d'agir : "La pétition que vous avez lancée m'étant adressée, je veux vous dire que j'ai saisi les services du ministère, afin qu'ils me fassent des propositions au retour des congés d'été. Je partage le sentiment qui est le vôtre, à savoir que l'intimité de la personne doit être respectée dans l'ensemble du processus de soins, sans toutefois que ce respect perturbe la pratique des personnels soignants", a t-elle conclu dans le mail retweeté par Faradoc qui souligne que des alternatives à ces chemises trop découvertes existent.

Mais si la pétition a eu du succès parmi les patients, du côté du personnel soignant, les avis sont mitigés. Certains praticiens avaient déjà illustré le problème sur leurs blogs respectifs, notamment une kinésithérapeute "Leya_MK" dans un article intitulé "Dignité mes fesses !".

Néanmoins, la pétition a également fait réagir d'autres professionnels tels que @TheSwaggNurse qui s'est dit "choquée par la pétition anti-fesse à l'air des patients hospi". "Vous savez ce que c'est d'ôter un pyj à un patient en arrêt ? Non, fermez-la", a t-elle clamé. Un point qu'avait déjà évoqué Faradoc reconnaissant que ces blouses étaient "vite enlevée, vite remise et plus pratique" mais rappelant que "le patient a droit au respect de sa dignité".

D'autres pays, notamment le Canada et le Royaume-Uni, ont en revanche déjà opté pour des alternatives plus couvertes, de nouveaux modèles de chemises drapées ou superposées qui ne laissent plus les fesses des patients à découvert. Reste donc à attendre le retour des congés d'été si l'on en croit la ministre, pour savoir ce qu'il adviendra des fameuses blouses impudiques.






MAXISCIENCES 10/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Malades laissés dans un couloir sans explication, un vieux monsieur auquel le chef de service dit il et non pas vous: la Haute autorité de la santé (HAS) publie un guide pratique pour tenter d'en finir avec la maltraitance ordinaire à l'hôpital.

En 2009, Claire Compagnon et Véronique Ghadi consacraient un rapport à la maltraitance ordinaire dans les établissements de santé dressant la liste des professionnels qui discutent en ignorant le patient dans la pièce, des courriers de doléance sans réponse, des familles mises à l'écart.

Par ce rapport, la HAS cherchait à mieux connaître l'expérience au quotidien de la vie hospitalière des patients et de leurs familles, et à évaluer la mise en oeuvre de la loi de 2002 sur le droit de patient.

Les auteurs y faisaient un clair distinguo entre la maltraitance délictuelle, intention-nelle qui relève de l'exception et celle ordinaire, présente au quotidien, banalisée, parfois presque invisible et impalpable.

Il peut s'agir pour l'usager de l'hôpital d'un sentiment d'abandon, de l'impression d'être transparent, d'attentes interminables et inexpliquées, d'entraves et de contraintes incompréhensibles ou absurdes.

Le guide de la bientraitance, publié mercredi par la HAS, est le prolongement naturel du rapport sur la maltraitance ordinaire.

La bientraitance, concept relativement neuf dans un monde de la santé, est une sorte de miroir en positif de la maltraitance ordinaire. Elle se définit comme la promotion du respect des droits et des libertés du patient, a expliqué Véronique Ghadi, responsable à la HAS, lors d'une conférence de presse.

La notion désigne une attitude générale du personnel de santé qui soit soucieuse du patient, réactive à ses besoins et ses demandes et respectueuse de ses choix et de ses refus.

Le guide de la bientraitance se présente comme un kit composé de sept outils pratiques à destination des professionnels de santé, pour leur permettre d'évaluer leurs pratiques, mettre en place les bons réflexes pour l'accueil, le respect et l'écoute des patients et de leurs familles.

Et les Chemises ouvertes dans le dos ?

Avec ces outils nous avons essayé de répondre au plus près aux besoins des professionnels de santé pour les aider à mettre en pratique la bientraitance a expliqué le Dr Florence Saillour-Glénisson, qui a participé à l'élaboration du guide. L'outil n'a pas de caractère contraignant mais se veut incitatif: On est sur l'idée d'un changement culturel mais pas d'une contrainte, selon Mme Ghadi.

L'organisation, cet été, d'une pétition en ligne contre l'usage à l'hôpital de chemises ouvertes dans le dos qui laissent les fesses des patients à l'air témoigne d'une nouvelle sensibilité sur ces sujets. Pour Mme Ghadi, ces blouses impudiques constituent une claire atteinte à la dignité et à l'intimité des patients. On a été ravi de voir depuis que les hôpitaux avaient augmenté leurs achats de blouses et chemises fermées glisse-t-elle.

Symboliquement, la pétition sur internet a été initiée non pas par un malade mais par une femme médecin généraliste, connue sous le pseudo de Farfadoc et très active sur les réseaux sociaux.

Représentante du collectif des associations de malades (Ciss) pour les Pays de Loire, Françoise Antonini regrette que les patients restent encore trop en retrait pour la revendication de leurs droits. Habitués à un rôle passif et encore mal informés, les malades ne sont généralement pas ceux qui portent la revendication, déplore-t-elle.


ROMANDIE.COM 24/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
... Cet été, la question des blouses chirurgicales ouvertes, a fait l'objet d'une pétition en ligne émanant de professionnels de santé.

UniHA, un réseau coopératif d'achats groupés de 56 établissements hospitaliers publics français, dont 32 centres hospitaliers universitaires ou régionaux (CHU-CHR) et 24 centres hospitaliers (CH), a annoncé la semaine dernière l'acquisition d'environ 20.000 chemises pudiques. "Je suis ravie par les annonces de commandes de blouses pudiques par les hôpitaux", a indiqué à Sipa Véronique Ghadi, de la HAS.

Il s'agit d'un modèle à fermeture croisée dans le dos par trois jeux de pression, à encolure ronde et manches kimono. Il ne se substitue pas aux chemises chirurgicales dont l'utilisation est pleinement justifiée en soins opératoires. Il peut être proposé aux patients qui n'ont pas de pyjama ou de chemise de nuit parce qu'ils ont été hospitalisés en urgence.

"Cela permet d'éviter que des patients continuent à porter leur chemise ouverte dans le dos après leur opération dans les couloirs des hôpitaux", a indiqué mercredi à Sipa un porte-parole d'UniHA.


----->Mais les cliniques privées ? .... La question se pose aussi... Cet été ma mère a été opérée à deux reprises des yeux (cataracte) opération réalisée sous anesthésie locale. Elle a dû enfiler une de ces chemises impudiques... comme d'ailleurs toutes les personnes dans le même cas ! Aucune de ces personnes n'a bénéficié d'une cabine privée pour se déshabiller ou se rhabiller, sauf pour les dernières lorsque les premiers patients ont laissé le champ libre ! Ma mère, femme très pudique, a fait contre mauvaise fortune "bon coeur" préférant ironiser sur la situation... A ma demande, de fournir au moins un endroit pour se dévêtir, la réponse fut : ce n'est pas possible il n'y a pas assez de place... !!! Alors, ma mère peut-elle garder un vêtement jusqu'à ce que ce soit son tour : NON, ce n'est pas possible non plus... car au bloc il n'y a personne pour gérer les affaires personnelles des patients !!!!

Conclusion : les patients des cliniques privées ne sont pas mieux traités que dans les hôpitaux !



ROMANDIE.COM 24/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...