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BelleMuezza

Mozambique: bien gérée, la ressource en gaz pourrait rapporter des milliards

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MAPUTO - Le Mozambique a présenté jeudi une étude explorant plusieurs scénarios pour tirer parti des énormes gisements de gaz naturel découverts off-shore qui pourrait rapporter 5,2 milliards de dollars par an (4,1 mds d'euros) au trésor public d'ici 2026.

L'étude, sorte de feuille de route ou de vademecum destiné aux autorités, a été financée dans le cadre d'une initiative associant la Banque mondiale et le gouvernement norvégien pour aider les pays en développement à gérer correctement leurs ressources en hydrocarbures, tant du point de vue des recettes fiscales que des questions environnementales et de la population locale.

C'est un outil qui va guider le gouvernement, a souligné la ministre des Ressources minérales, Esperanca Bias, lors d'un point presse.

A long terme, l'industrie du gaz naturel pourrait créer plus de 70.000 emplois, mais principalement des techniciens et des cadres, ce qui laisserait entier le problème du chômage affectant une grande partie de la population.

Le Mozambique reste un pays pauvre dont une large partie de la main d'oeuvre est sans qualification. Très étendu, il manque d'infrastructures et dépend de l'aide extérieure 20 ans après la fin de la guerre civile.

Le pays s'apprête cependant à devenir un fournisseur clé de gaz naturel et de charbon en raison de massives découvertes portant les réserves mozambicaines à 3.681 milliards de mètres cube.

Pays pétrolier, la Norvège a un fonds souverain dont le Mozambique pourrait s'inspirer. Une autre option serait de créer une banque nationale de développement propriété d'Etat pour partager les richesses provenant du gaz.

ROMANDIE.COM 06/09/2012

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Maputo - Le gouvernement mozambicain a publié mercredi un décret-loi créant un régime spécial pour faciliter l'exploitation des réserves de gaz naturel du bassin maritime de Rovuma (nord), répondant aux préoccupations des géants gaziers Anadarko (USA) et ENI (Italie).


 Image 1Derrick.com


Il met en place un régime juridique et contractuel spécial pour les entreprises qui exploitent les zones off-shore 1 et 4 du bassin de Rovuma, comprenant notamment des facilités en terme d'emploi de main d'oeuvre étrangère et de transferts de capitaux.

Ce décret-loi vise à faciliter la mise en place des projets d'implantation d'usines de production de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), d'où sera exporté le gaz mozambicain, a commenté Fatima Mimbire, une analyste du Centre pour l'intégrité publique à Maputo.

Anadorko et Eni sont les principales multinationales qui mènent l'exploration gazière de ces deux zones. Depuis 2011, elles y ont fait de très grandes découvertes, estimées à 5,6 trillions de mètres cubes, suscitant alors l'euphorie des investisseurs au Mozambique.

L'exportation du gaz naturel n'est pas prévue avant 2019, comme l'a annoncé Fabrizio Trilli, le PDG d'ENI Mozambique, lors du 2e Sommet du Gaz qui s'est tenu à Maputo du 2 au 5 décembre.

La publication de ce décret intervient alors que le gouvernement a lancé le 23 octobre dernier un cinquième cycle d'attribution des licences d'exploration. Ce cycle concerne 15 blocs sur 75.000 km2 répartis en cinq concessions, deux d'entres elles étant situées dans le bassin de Rovuma.

En passant cette année de 127 à 2.831 milliards de mètres cubes, les réserves prouvées de gaz au Mozambique placent le pays au troisième rang en Afrique, après le Nigeria et l'Algérie, selon l'administration américaine (USGS).


Romandie 17/12/2014

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