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Eon France confirme le biomasse à Gardanne, abandonne le projet d'Hornaing

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PARIS - Eon France, filiale du numéro un allemand de l'énergie, a confirmé vendredi la conversion de sa centrale à charbon de Gardanne (Bouches-du-Rhône) en unité à biomasse mais annoncé l'abandon du projet de centrale à gaz de Hornaing (Nord).

La société a indiqué qu'elle s'apprête à convertir son unité Provence 4 produisant de l'électricité à partir du charbon en une unité fonctionnant à partir de biomasse d'une capacité de 150 MW ce qui en fera l'un des projets biomasse les plus importants en Europe.

Il nécessitera un investissement de près de 220 millions d'euros, a précisé Eon France dans un communiqué, soulignant que le projet permettra de maintenir l'activité industrielle et le niveau d'emploi sur le site et de développer une filière bois dans la région créatrice d'emplois.

Cette nouvelle unité Provence 4 biomasse fournira l'équivalent de la consommation électrique de 440.000 ménages (hors chauffage) et permettra d'éviter le rejet de 600.000 tonnes de CO2 par an.

Les travaux de conversion pourront débuter dès lors qu'Eon aura obtenu les dernières autorisations administratives nécessaires et aura finalisé la mise en place d'une organisation locale compatible avec les exigences techniques et contractuelles du projet, a poursuivi le communiqué.

La société a par ailleurs indiqué avoir adressé mercredi au comité central d'entreprise (CCE) un projet de réorganisation des activités industrielles de production d'électricité à partir du charbon de sa filiale SNET, qui prévoit un plan de départ volontaire touchant 215 postes sur l'ensemble des sites concernés.

Les salariés de la société ont mené jeudi une grève nationale contre le projet de fermeture de cinq unités à charbon et la suppression de 538 emplois.

En juin dernier, la direction d'Eon France avait confirmé aux 885 salariés vouloir fermer cinq tranches sur les sept que comptent ses quatre centrales à charbon héritées de la Société nationale d'électricité thermique (SNET, Saint-Avold en Moselle, Hornaing, Lucy en Saône-et-Loire, et Gardanne).

Les deux tranches restantes se trouvent à Gardanne --qui va être convertie en biomasse- et à Hornaing qui devait être remplacée par une tranche alimentée au gaz (CCGT) mais Eon a annoncé vendredi l'abandon de ce projet de conversion.

Eon n'a pas donné de détails sur cette réorganisation, souhaitant en réserver la primeur au CCE prévu le 11 octobre au matin, mais expliqué que sa volonté était de mettre en place des mesures de reclassement interne et externe et un plan de départ volontaire.

La société considère que ses centrales à charbon sont condamnées à cause du durcissement prévu d'ici 2015 de la législation environnementale européenne.

Elle prévoit un arrêt de la tranche Hornaing 3 à compter du 31 mars 2013, de la tranche Lucy 3 au 31 mars 2014 tandis que celui des tranches Emile 4 et 5 serait repoussé à l'horizon 2015.

L'impact sur les fonctions support devrait être limité aux sites d'Hornaing et de Lucy. Le plan de départ volontaire de 215 postes devrait se répartir comme suit: 86 à Hornaing, 67 à Lucy, 42 à Emile Huchet et 20 à Gardanne.

Au terme de cette réorganisation fin 2015, le parc thermique d'Eon en France devrait être composé d'une tranche au charbon de 600 MW et à biomasse de 150 MW à Gardanne, tandis que la centrale Emile Huchet disposera d'une tranche au charbon de 600 MW et de deux tranches CCGT de 414 MW chacune.



ROMANDIE.COM 28/09/2012

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LILLE (France) - La cour d'appel de Douai (Nord) a ordonné vendredi à E.ON France de poursuivre la production à la centrale à charbon d'Hornaing (Nord), qui a fermé le 31 mars, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

La cour d'appel de Douai a ordonné à E.ON de poursuivre l'activité sur le site, a déclaré à l'AFP Dominique Ben, membre du comité régional CGT Nord/Pas-de-Calais.

La CGT et FO avaient assigné début mars en justice E.ON France pour contraindre la société à respecter son engagement de maintenir l'activité jusqu'à la fin 2015, pris en 2010 à l'issue d'un mouvement social. Les syndicats avaient été déboutés en première instance, mais avaient fait appel du jugement.

Dans son arrêt, dont l'AFP a obtenu copie dimanche, la cour d'appel de Douai à estimé qu'E.ON a manqué à son engagement en décidant unilatéralement d'arrêter l'exploitation de la centrale à charbon dès 2013. Elle ordonne la mise en oeuvre de l'accord de fin de conflit signé le 16 février 2010, soit l'accomplissement de 20.000 heures de production, déduction à faire des 8.000 déjà effectuées, jusqu'au 31 décembre 2015 au plus tard.

La centrale pourra redémarrer après avoir obtenu l'accord de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) dans le cadre de sa visite décennale de sécurité, prévue en août 2013, a expliqué M. Ben.

E.ON France avait annoncé en septembre la fermeture de la centrale d'Hornaing qui emploie 86 salariés, estimant qu'une rénovation du site n'était pas rentable et son maintien en fonctionnement devait générer d'importantes pertes d'exploitation à partir de 2013. Le 29 mars, E.ON France avait annoncé l'ouverture dès le 1er avril de la phase de mise en sécurité du site en vue de son démantèlement puis de sa dépollution.

C'est une décision difficile, qui entraîne des conséquences juridiques et techniques, qui seront analysées par le groupe avant de se prononcer sur les prochaines étapes, a réagi auprès de l'AFP la direction de la filiale française du numéro un allemand de l'énergie.

C'est une victoire qui donne un second souffle à la lutte, s'est réjouie dimanche dans un communiqué la CGT, qui va, comme début avril, demander la réquisition du site de la centrale d'Hornaing (...) auprès du préfet de région.

ROMANDIE 5/5/2013

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PARIS - Le gouvernement soutient le redémarrage de la centrale à charbon d'Hornaing (Nord) après une décision de justice ordonnant à son exploitant EON France de poursuivre l'activité jusqu'à fin 2015, a déclaré mardi la ministre de l'Energie Delphine Batho.

Le gouvernement souhaite que la décision de justice s'applique et que l'accord qui avait été signé en 2010 entre le groupe EON et les organisations syndicales prévoyant le maintien de l'activité jusqu'en 2015 s'applique et soit respecté, a dit Mme Batho, interrogée par le député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

La cour d'appel de Douai, saisie par les syndicats, a ordonné le 5 mai à EON France de poursuivre l'activité de sa centrale, qui emploie 86 salariés et se trouve à l'arrêt depuis deux mois.

Lors d'un accord de fin de conflit passé en 2010, EON s'était engagé à ne pas fermer avant 2015. Mais EON France ayant finalement pris la décision d'arrêter la centrale en septembre dernier, la cour d'appel de Douai a estimé qu'EON avait manqué à son engagement. Sollicitée par l'AFP, la filiale française du groupe allemand n'a pas réagi dans l'immédiat.

EON avait également abandonné en septembre un projet de centrale au gaz (à cycle combiné) à Hornaing, en mettant en avant le manque de rentabilité actuelle des centrales au gaz en Europe et la priorité donnée à d'autres investissements.

Cet exemple illustre la difficulté dans laquelle est l'Union européenne aujourd'hui, où le charbon devient plus rentable que le gaz faute d'un prix important du CO2, a reconnu Delphine Batho. C'est pourquoi nous souhaitons qu'un prix du CO2 à horizon 2030 soit fixé, a-t-elle expliqué.

Huit groupes européens du gaz et de l'électricité, emmenés par le patron de GDF Suez Gérard Mestrallet, ont lancé mardi un appel solennel à l'Europe pour l'alerter sur les difficultés du secteur et notamment sur l'absence de rentabilité des centrales au gaz, pourtant jugées nécessaires pour pallier la production intermittente de l'éolien et du solaire.

Cet appel est lancé alors que les chefs d'Etat européens se réunissent mercredi à Bruxelles pour un sommet largement consacré à l'énergie.

ROMANDIE 21/5/2013

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Paris - EON France et Veolia Environnement ont signé lundi un partenariat commercial pour l'approvisionnement en bois de la tranche 4 de la centrale de Provence à Gardanne (Bouches-du-Rhône), une centrale électrique à charbon qu'EON a entrepris de convertir à la biomasse, ont annoncé les deux groupes.

Selon le contrat, dont les deux partenaires n'ont pas souhaité dévoilé le montant, Veolia fournira sur une durée de dix ans 6% de l'approvisionnement nécessaire à Provence 4 Biomasse, soit environ 51.300 tonnes sur les 855.000 nécessaires par an au fonctionnement de l'unité de production.

Olivier Debais 18/11/2012


Le bois fournit par Veolia sera issu de sa filière de recyclage des bois issus des déchèteries locales.

Ce contrat de long terme va permettre de réaliser les investissements nécessaires à la production de combustibles de qualité, ont indiqué les deux groupes dans leur communiqué conjoint.

L'utilisation de ressources locales pour produire une électricité verte est une avancée volontariste dans la logique d'économie circulaire, ont-il ajouté.

Près de 50% du bois nécessaire au fonctionnement de cette unité de production d'électricité sera à terme constitué à 50% par du recyclage de bois (bois d'élagage et d'entretien des espaces verts, bords de routes, etc...).

Sendmovie 26/2/2012


EON, filiale française du groupe énergétique allemand, a lancé en juin 2013 la conversion d'une unité de production de sa centrale de Gardanne du charbon à la biomasse. L'investissement, évalué à plus de 230 millions d'euros, permettra la mise en service d'une unité d'une puissance de 150 mégawatts.

IMAGO design 19/1/2009


Romandie 26/5/2014

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