Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Le plus grand jardin vertical du monde !

Messages recommandés

Nouvelle entrée dans le Guinness : le plus grand jardin vertical au monde. Avec ses quelque 1.260 m2, il abrite plus de 200 espèces de plantes différentes !

Le plus grand jardin vertical du monde se trouve à Rozzano, à la périphérie de Milan, dans le nord de l'Italie, sur la façade d'un centre commercial où il occupe 1.262,85 m², ce qui lui a valu d'entrer dans le Guinness. Ce jardin vertical comprend 44.000 plantes appartenant à plus de 200 espèces.


L'énorme façade végétale, inaugurée en 2010, a été conçue par l'architecte Francesco Bollani en collaboration avec un studio d'architecture de Montpellier, dans le sud de la France. «Nous avons mis un an pour faire pousser les plantes dans une serre et 90 jours pour les monter sur la façade», a expliqué l'architecte à l'AFP. « Il s'agit d'une méthode très rapide et pratique parce que l'on a utilisé de petits récipients métalliques. Ca a été un peu comme de construire un grand jeu de Lego », a-t-il ajouté.

Le jardin peut se maintenir en bon état grâce à la présence du sphaigne du Chili, une mousse végétale qui permet d'accumuler l'eau, garantissant la croissance des plantes même en l'absence de terre.

Cette façade de verdure a des vertus esthétiques, mais aussi pratiques : elle contribue à l'isolation thermique du centre commercial. En le protégeant des rayons du soleil, le jardin garantit la réduction de la consommation d'énergie, absorbe le CO2 et réduit même les bruits ambiants.

Le centre commercial a demandé son inscription au Livre Guinness des records à l'occasion de son 20e anniversaire. «Le record a été certifié par Lorenzo Veltri, juge du Guinness World Record venant de Londres», a indiqué à l'AFP Simone Rao, directeur du centre commercial.

Le jardin de Rozzano a battu le record précédent qui appartenait à la ville de Madrid, où se trouve un jardin vertical d'une superficie de 844,05 m².






Le jardin vertical est apparu il y a quelques années, il est encore très
tendance ! ©️ Creative Citizen, Flickr CC by nc-sa 2.0



FUTURA SCIENCES 08/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Avec ses cheveux verts, comme sa chemise et ses chaussures, Patrick Blanc pourrait se fondre dans les murs végétaux qu'il a inventés il y a maintenant 25 ans et essaimés de Miami à Bahreïn.

Car après plus de 250 créations, ce botaniste et chercheur au CNRS spécialisé dans les plantes tropicales, aime toujours autant se jouer des frontières et des conventions.

"J'avais envie de travailler dans les parkings. Je l'ai fait. Travailler sur des ponts. Des immeubles de grandes hauteurs, j'en rêvais, et là, je finis Sydney (ndlr, un immeuble de 150 mètres de haut)", dit-il, un sourire permanent aux lèvres. "Mon seul rêve, c'est de réintroduire la nature là où on ne l'attend pas". 


 Avec ses cheveux verts, comme sa chemise et ses chaussures, Patrick Blanc pourrait se fondre dans les murs végétaux qu'il a inventés il y a maintenant 25 ans et essaimés de Miami à Bahreïn. (c) Afp



Et ses ponctuations vertes au coeur de la minéralité des villes font désormais partie du paysage. Sur les murs des musées, dont celui du Quai Branly à Paris, d'hôtels, de résidences de luxe... mais aussi de centres commerciaux comme aux Clayes-Sous-Bois, en région parisienne. Un projet de "250 mètres de long et huit mètres de haut. Un embrassement vert. Sans doute un record en matière de surface", décrit non sans fierté Patrick Blanc, dont l'énergie adolescente fait totalement oublier les 60 ans.

Sa dernière production, qu'il vient de présenter dans le centre de Paris, est plus modeste: un mur a priori "assez immonde" rue d'Aboukir dans le 2e arrondissement, et qui, désormais baptisé "oasis", "foisonne" de près de 250 plantes qui "se rapprochent de la savane, des champs, de la garrigue".

Il a inventé le dispositif à l'adolescence, en s'essayant à purifier l'eau de son aquarium avec un philodendron qui a fini punaisé à un mur.

Tourbe, fibre de coco, grillage... Il a enchaîné les essais pour trouver le meilleur moyen de permettre à ces plantes de pousser à la verticale, jusqu'à trouver la bonne méthode: du feutre synthétique, agrafé sur une planche de pvc, qui joue le rôle de mousse naturelle et sert de support pour les racines.

Il fait breveter la technique en 1988 et se fait vraiment remarquer au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire en 1994. "Ca a été un très gros succès. Je ne m'y attendais pas", raconte-t-il. "Je venais de finir ma thèse, je travaillais sur les plantes des sous-bois et l'évolution climatique, je regardais les choses arriver avec amusement".


 DAVID THEMINGWORKS / YouTube


Depuis, il n'arrête plus. Bien sûr, ses murs ont des vertus comme celle d'apporter de la fraicheur en été dans une rue en canyon. Mais si "ça fascine autant", avance-t-il, "c'est que ça rappelle l'habitat troglodyte d'avant. Dans les cavernes, les falaises, les plantes poussaient autour. C'est une réminiscence d'il y a 30.000 ans".

Au fil des ans, et de ses missions botaniques, sa palette végétale n'a cessé de s'étoffer. "Je n'arrête pas de voyager et, à chaque fois, je me retrouve face à des plantes que je ne pensais pas utiliser avant, dont je ne pensais pas qu'elles vivaient sur des milieux inclinés".


 Vertigarden France / YouTube


A Aboukir, il a "planté" une vingtaine d'espèces inédites. Mais ce mur, avoue-t-il, il l'aimera "beaucoup plus dans trois ans". "Quand il y aura des trous" dans ce dense tapis vert, quand les plantes se différencieront davantage les unes des autres, que certaines mourront. Des murs plus "vivants", en somme. "Dans les milieux naturels, les plantes ne couvrent pas tout. Il y a des accidents. J'aime bien quand il y a du vide", quitte à laisser du feutre apparent comme il l'a fait chez lui.

Aboukir inauguré, la tête de Patrick Blanc est déjà ailleurs. Il prépare le "premier jardin botanique de lianes au monde", une centaine d'espèces qui grimperont sur un immeuble de 200 mètres à Kuala Lumpur, et réfléchit à une spirale immense dans un centre commercial de Bangkok.

 Jarditop / YouTube

Pas de lassitude. Ces projets "l'amusent". "Et chaque mur est une nouvelle expérience", assure-t-il.


sciences et avenir 17/9/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...