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La géothermie en Alsace... et ailleurs en France (actualité, informations...)

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Le forage du premier puits d'une centrale géothermique inauguré en Alsace 





STRASBOURG - Le forage du premier puits d'exploration d'une future centrale géothermique a été inauguré lundi à Rittershoffen (Bas-Rhin) par la société Ecogi, qui compte faire du projet une première mondiale dans l'utilisation de cette source d'énergie par l'industrie.

Ecogi a été créée par trois acteurs: le groupe industriel Roquette Frères, spécialisé dans la transformation d'amidon, ES (Electricité de Strasbourg, groupe EDF) et la Caisse des Dépôts. Ils espèrent une mise en exploitation pour 2015, ont-ils indiqué dans un communiqué commun.

Leur projet vise à extraire la chaleur d'un fluide géothermal puisé à plus de 2.500 mètres de profondeur pour alimenter l'usine Roquette de Beinheim (Bas-Rhin), à 15 km du lieu du forage, via une canalisation enterrée.

La chaleur extraite, avec une puissance ciblée à 24 mégawatts thermiques, doit permettre à l'usine de tirer un quart de l'énergie qu'elle utilise de la géothermie, au lieu du gaz, avec une réduction des émissions de CO2 de 39.000 tonnes par an à la clé.

La centrale de Rittershoffen constituera une première mondiale dans l'application de la géothermie profonde à l'alimentation en chaleur d'un process industriel, ont annoncé ses promoteurs, alors que la géothermie est plus couramment connue comme source de chauffage urbain.

Le premier forage inauguré lundi doit permettre de vérifier le potentiel énergétique estimé lors des études préliminaires, ont-ils expliqué, précisant qu'ils devaient notamment mesurer la température et le débit du fluide géothermal avant de décider la poursuite du projet. Si ceux-ci sont conformes aux attentes, un deuxième puits sera foré pour créer la boucle de production/réinjection de l'eau géothermale, qui sera testée à son tour pour valider son exploitation industrielle.

Il faudra que ces phases de tests soient couronnées de succès pour engager la construction d'une centrale, avec pour objectif sa mise en exploitation en 2015. Celle-ci doit permettre de transférer la chaleur obtenue à une boucle d'eau douce surchauffée enterrée de 15 km allant de Rittershoffen à Beinheim.

Lors du lancement du projet en 2011 l'investissement a été chiffré à 44 millions d'euros, dont 25 millions d'aides de l'Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'Energie (Ademe). L'Ademe et la région Alsace participent par ailleurs à la garantie du risque de ce projet.


ROMANDIE.COM 29/10/2012

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PARIS - Oubliée en France pendant presque 20 ans, la géothermie connaît une renaissance discrète depuis le Grenelle de l'environnement, mais le secteur veut conforter cette énergie renouvelable qui provient de la chaleur puisée dans les sous-sols.

La profession, réunie mercredi et jeudi à Paris pour ses deuxièmes journées nationales a reçu le soutien de la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho. Le gouvernement veut développer la géothermie et souhaite lui donner les moyens nécessaires pour son développement, a-t-elle déclaré, précisant que des propositions seraient présentées pour lever des obstacles lors du débat sur la transition énergétique qui s'ouvre mardi.

Si elle souffre d'un certain anonymat, la géothermie permet déjà à 1,2 million de Français (455.000 logements) --principalement en région parisienne où le potentiel est meilleur-- de se chauffer avec la chaleur naturelle de la Terre. En l'ignorant bien souvent.

La technique consiste d'abord à forer, de quelques dizaines, centaines ou milliers de mètres suivant la température visée. Puis à pomper l'eau chaude du sous-sol pour s'en servir comme moyen de chauffage ou, dans certains cas, de production d'électricité, avant de la réinjecter dans les profondeurs.

Après un premier âge d'or d'inaugurations au début des années 80 à la suite des chocs pétroliers, l'effondrement des prix du pétrole avait condamné cette énergie --comme beaucoup d'autres-- à une traversée du désert.

Mais avec la remontée du baril, ainsi que de mesures de soutien gouvernementales, la filière, qui revendique 4.200 emplois directs et un chiffre d'affaires annuel d'un demi milliard d'euros, est repartie. Outre les poids lourds Dalkia (Veolia-EDF), Cofely (GDF Suez) ou encore Coriance, filiale de l'italien A2A, le secteur est porté par un réseau de PME.

Jusqu'à il y a cinq ans, il n'y avait plus aucune opération, là on est dans une phase de relance. On est sur un rythme de trois installations chaque année, qui alimentent à chaque fois 20.000 habitants minimum en chauffage, souligne Christian Boissavy, président de l'Association française des professionnels de la géothermie (AFPG).

L'Ile de France, championne du monde de la géothermie
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A ces grandes installations desservant de grands réseaux de chauffage urbain, vient s'ajouter la géothermie peu profonde. Plus adaptée à l'échelle d'un immeuble de logements ou de bureaux, voire à une maison, ces installations, qui nécessitent le relais de pompes à chaleur, ont doublé en France depuis 2006.

Ce boom de la petite géothermie s'est néanmoins ralenti depuis 2009, en grande partie à cause du coup de frein de la construction. La filière y voit aussi les effets de la réglementation thermique RT 2012 du bâtiment, qui ferait la part trop belle au chauffage au gaz.

Delphine Batho a assuré mercredi qu'elle allait veiller à ce que cette réglementation cruciale dans le bâtiment prenne mieux en compte les avantages de la géothermie.

Autre doléance: rendre obligatoires les normes françaises de forage sur tous les chantiers privés, et pas seulement publics.

Il y a des entrepreneurs qui font mal leur boulot, dénonce Eric Garroustet, président du SFEG, le syndicat des foreurs d'eau et de géothermie. Vous risquez notamment de faire communiquer des nappes phréatiques, sachant que les nappes supérieures sont plus polluées que les nappes inférieures.

La géothermie reste largement bénéfique pour l'environnement: elle a permis d'éviter de consommer l'équivalent de 440.000 tonnes de pétrole. Pour atteindre les objectifs fixés en 2007 en la matière, il faudrait multiplier ce chiffre par trois.

Si l'on poursuit sur cette tendance, on doublera, mais on ne triplera pas, dit M. Boissavy. Mme Batho a reconnu un sérieux retard sur les objectifs.

Pour l'heure, la France se classe cinquième en Europe pour la chaleur géothermique, derrière la Suède, la Turquie, la Norvège et l'Islande, mais devant l'Allemagne ou l'Italie. L'Ile-de-France est même la zone au monde où le plus grand nombre d'habitants est chauffé par géothermie.


ROMANDIE.COM 14/11/2012

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PARIS - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a signé jeudi deux permis de recherche pour des sites de géothermie à haute température dans le Massif Central et dans l'ouest des Pyrénées afin de relancer la filière, a-t-elle annoncé.

Le premier permis, dit de Chaudes Aigues-Coren, est situé dans le Cantal et la Lozère à proximité de la station thermale réputée pour ses eaux chaudes naturelles. Il a été attribué à la société Electerre de France, précise la ministre dans un communiqué.

Le second, dit de Pau-Tarbes, est situé dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées et a été délivré à Fonroche Géothermie pour identifier des sites favorables.

La géothermie à haute température (plus de 150 degrés) consiste à prélever des eaux naturellement chaudes à grande profondeur, d'en extraire la chaleur afin de produire de l'électricité ou du chauffage.

Le ministère précise bien qu'il s'agit uniquement d'utiliser que des nappes ou des zones fracturées souterraines qui existent déjà, sans créer de nouvelles fractures (ce qui nécessiterait l'usage de la technique de la fracturation hydraulique bannie pour le gaz de schiste).

La géothermie permet de produire de l'énergie à partir de ressources renouvelables et sans aucune émission. C'est une filière qui doit être encouragée et soutenue, déclare Mme Batho, cité dans le communiqué.

En 2011, la géothermie a permis d'éviter de consommer l'équivalent énergétique de 440.000 tonnes de pétrole, essentiellement comme moyen de chauffage (notamment en région parisienne). La production d'électricité reste elle minime (environ 0,1% de la production d'électricité renouvelable en France), selon le ministère.

Mais un nombre croissant de demandes de permis a été déposé. Dix-huit demandes de permis de recherche sont en cours d'instruction, selon le ministère.


     
ROMANDIE 28/2/2013

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Ces permis ont été accordés à la société Electerre pour des prospections sur la région de Chaudes-Aygues-Coren, entre Cantal et Lozère où l’on espère rencontrer des eaux à plus de 160 °C à 3 000 mètres de profondeur. Le second permis dévolu à la Société Fonroche concerne la région située entre Pau et Tarbes, sur le piémont pyrénéen. Sans anticiper le succès de ces travaux de recherche, cette décision constitue une vraie relance pour une filière d’énergie renouvelable un peu oubliée.

Infographie Damien Hyppolite pour Sciences et Avenir

La géothermie profonde consiste à utiliser des puits pour aller chercher de l’eau d’une température située entre 150 et 200 °C dans des couches géologiques supérieures à 3 000 mètres de profondeur. L’objectif : en exploiter la chaleur et produire de l’électricité. Il s’agit d’une eau naturellement chaude, du fait de sa proximité avec le bouillant noyau terrestre.

En théorie, le potentiel de cette source d’énergie est très important. Un kilomètre cube de roches refroidies de 20°C (par la remontée de l’eau chaude, pompée vers la surface) permet de produire une énergie équivalente à la combustion de 1,275 millions de tonnes de pétrole. Dans la réalité, cette énergie est difficile à capter.

En 1995, l’Allemagne et la France se sont alliées pour créer une centrale de géothermie profonde, expérimentale et unique au monde à Soultz-sous-Forêts dans le Bas-Rhin. FREDERICK FLORIN / AFP

C’est pourquoi, en 1995, l’Allemagne et la France se sont alliées pour créer une centrale expérimentale unique au monde à Soultz-sous-Forêts dans le Bas-Rhin. Dans le cas de Soultz, il s’agit d’exploiter la chaleur de couches géologiques sèches et donc d’injecter de l’eau à partir de la surface pour qu’elle entre en contact avec la roche pour ensuite la pomper. L’usine a été raccordée au réseau en 2008. Elle monte depuis en puissance. L’un des trois puits remonte ainsi 30 litres d’eau par seconde à 170 °C.

La France possède une autre centrale en géothermie profonde, à Bouillante (Guadeloupe). Il s’agit là d’exploiter les réservoirs d’eau entre 110 et 350 °C situés à proximité du volcan de la Soufrière. Les deux tranches exploitées par le BRGM sont d’une puissance de 15 MW. Elles fournissent 10 % des besoins électriques de la Guadeloupe.

L’île de la Réunion étudie un projet similaire près du Piton de la Fournaise, mais le site choisi pour l’installation de l’usine, la plaine des Sables, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui bloque toute construction.



SCIENCES ET AVENIR 15/3/2013

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PARIS - Une nouvelle centrale géothermique alimentant un réseau de chauffage de 13 kilomètres verra le jour en 2015 dans le Val-de-Marne, a annoncé mercredi le commanditaire du projet.

Baptisé Argeo, le projet, qui désservira les communes d'Arcueil et Gentilly, a été confié à Cofely, a indiqué le Syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour l'Electricité et les Réseaux de Communication (Sipperec) dans un communiqué.

La filiale de GDF Suez sera chargée de le construire et de l'exploiter pendant 30 ans. Cet investissement de 32,2 millions d'euros permettra d'alimenter l'équivalent de 10.000 logements en eau chaude et chauffage, selon le Sipperec.

La géothermie, énergie souvent mal connue qui compte le Bassin parisien parmi ses zones propices, consiste à utiliser la chaleur des eaux souterraines pour produire du chauffage ou de l'électricité.

Un forage de deux puits, à une profondeur d'environ 1.600 mètres pour capter de l'eau à 64 degrés, doit commencer en octobre, les travaux débutant eux dès le mois de mai pour une mise en service prévue en juin 2015. Le réseau de chaleur sera alimenté à 65% par l'énergie géothermique et 35% par du gaz naturel.

Le gouvernement cherche actuellement à relancer la géothermie. Après une première phase de développement peu après les chocs pétroliers, notamment en Ile-de-France, la géothermie est ressortie de l'oubli ces dernières années.

ROMANDIE 24/4/2013

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La ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho a signé lundi quatre nouveaux permis de recherche dans le Bas-Rhin, en Alsace, pour des sites de géothermie à haute température.

Cette série de "permis de recherches de géothermie haute température" (dits de Illkirch-Erstein, Strasbourg, Durningen et Soufflenheim) vient s'ajouter à deux permis de prospection déjà accordés en février en Auvergne et dans les Pyrénées.

La géothermie profonde consiste à utiliser des puits pour aller chercher de l’eau d’une température située entre 150 et 200 °C dans des couches géologiques supérieures à 3.000 mètres de profondeur. L’objectif : en exploiter la chaleur et produire de l’électricité. Il s’agit d’une eau naturellement chaude, du fait de sa proximité avec le bouillant noyau terrestre.

Image infographie : Damien Hypolite / Sciences et Avenir.

"La France possède un potentiel géothermique non négligeable et l'Alsace dispose des réserves les plus intéressantes puisque des températures très élevées s'y rencontrent à des profondeurs plus faibles qu'ailleurs (170°C à 3.000 mètres)", explique le ministère dans un communiqué.

Le ministère de l'Ecologie et de l'Energie précise que 14 autres demandes de permis de recherches sont actuellement en cours d'instruction par ses services.


SCIENCES ET AVENIR 24/6/2013

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Paris - Douze entreprises françaises du secteur de la géothermie ont annoncé mardi qu'elles allaient travailler à l'unisson et lancer un fonds d'assurance de 100 millions d'euros pour permettre le développement de cette filière de production d'énergie.

Ces entreprises ont décidé de former un pôle, baptisé Geodeep, qui regroupe des acteurs sur toute la chaîne de valeur de la filière, allant des études (Electerre, Teranov) à la fabrication et l'exploitation de centrales géothermiques (Clemessy, Alstom, Fonroche, GDF Suez, Cryostar).

La géothermie permet de produire de la chaleur et de l'électricité soit en exploitant la chaleur de la croûte terrestre, soit à partir de nappes d'eau chaudes situées à de grandes profondeurs dans le sous-sol, exploitées par forage. C'est cette deuxième branche que les professionnels entendent développer en faisant de Geodeep un outil marketing de l'expertise française à travers le monde, selon Sylvain Brogle, directeur de développement international de Clemmesy (groupe Eiffage).

La difficulté principale des professionnels est de financer leurs projets qui comportent un risque important d'échec dans la phase de recherche de la ressource.

Le fonds d'assurance de 100 millions d'euros, abondé pour moitié par la puissance publique, doit permettre, via un système de primes et de versement de royalties en cas de succès des projets, de garantir ce risque initial et de débloquer les investissements.

Le tour de table doit être clos à la fin 2014, pour déposer les premiers dossiers début 2015. 25 permis miniers ont déjà été attribués ou sont en cours d'attribution en France.

L'ambition est de créer 20 projets de centrales géothermiques d'une capacité totale de 300 mégawatts sur 5 ans, ce qui représenterait un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros, dont un tiers à l'export, et 1.000 emplois créés.

Même si les capacités sont bien inférieures à celles d'autres énergies renouvelables comme l'éolien ou le solaire, l'énergie géothermique a l'avantage de produire en continu et d'avoir des coûts de production plus faibles. Selon Geodeep, la France a un potentiel de 500 mégawatts à horizon 2050.

En France, les sites exploitables existent essentiellement en Alsace, dans les Pyrénées et dans le bassin rhodanien. Dans le monde, 12 gigawatts sont déjà installés, notamment aux Etats-Unis, aux Philippines et en Indonésie.

Romandie.com25juin.2014

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Une station thermale qui puise dans le sol une eau ultra minéralisée, bonne pour la santé, rien de nouveau. Mais lorsqu'elle se sert également de cette eau pour fournir le chauffage nécessaire à toute la structure, voilà qui mérite un petit coup d'oeil.

La Léchère, petite commune située près d'Albertville en Savoie compte des stations de ski, un centre nautique, mais surtout une station thermale des plus écologiques. La ville en est fière et lui dédie une exposition nommée "Aquacalida" qui en explique tous les rouages.

 Schéma explicatif: géothermie - France3Alpes

Le fonctionnement de la station thermale, pour commencer. Grâce à un forage, la station pompe l'eau d'une source souterraine qu'elle répartit ensuite dans les différents bassins. La source ici concernée se situe à 200 mètres de profondeur et fut découverte il y a plus d'un siècle.

La raison de la chaleur de l'eau, 61°C quand même, est également donnée. L'eau, issue de la chute des neiges et des pluies, s'infiltre dans le sol et y reste plusieurs siècles. Ainsi, elle puise la chaleur et les minéraux tant prisés par la station thermale.

L'exposition "Aquacalidad" égrènent aussi les anecdotes. Comme le fait que nos prédécesseurs utilisaient déjà une méthode similaire pour chauffer des serres au début du siècle dernier.

Cinq ans de travaux ont été nécessaires pour construire la structure, le tout grâce à des financements européens. Les élus en sont convaincus, la géothermie est rentable. Une maison de retraite située non loin de là utilise désormais elle aussi cette énergie. Hélas, sur le plan national, les avancées sont encore timides. Actuellement, une seule centrale en France transforme cette énergie en électricité.

FR3 Alpes 9/7/2014

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L'an prochain, trois grands forages à vocation géothermique doivent être réalisés autour de Strasbourg. Mais après l'affaire des maisons fissurées de Lochwiller, cette implantation inquiète.

L'entreprise Fonroche a présenté son projet de forage à vocation géothermique, qui doit être réalisé autour de Strasbourg dès janvier 2015 : au port aux pétroles, à Illkirch-Graffendstaden et à Eckbolsheim. L'objectif à long terme : assurer 80% des besoins de chaleur dans la Communauté urbaine de Strasbourg.

 Après les maisons fissurées de Lochwiller, ce nouveau projet de forage géothermique inquiète. Photo FR3 Alsace

Il s'agira d' injecter un fluide à 4 000 ou 5 000 mètres de profondeur dans des failles géologiques, puis à le remonter à la surface pour récupérer par transfert, la chaleur des entrailles de la terre afin de la transformer en électricité ou de l'injecter dans des circuits de chauffage d'habitations.


 Prospection de forages géothermiques dans la CUS. Daniel Arnault-Dirigeant Fonroche ; Jean-Daniel Braun-Opposant au projet.


Mais le projet inquiète. Après les maisons fissurées de Lochwiller où la géothermie a été mise en cause, les séismes de Bâle et plus récemment de Soultz, les opposants voient d'un très mauvais oeil une opération de grande ampleur autour de la capitale alsacienne.




FR3 Alsace 19/11/2014

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Paris - Dalkia a annoncé vendredi avoir installé une deuxième pompe à chaleur géothermique à Créteil (Val-de-Marne), permettant à la ville d'alimenter son réseau de chauffage pour moitié par des énergies renouvelables.


 Réseau de chaleur, principe de fonctionnement ©️ADEME-BRGM


Cette pompe à chaleur à haute température puise la ressource à 1.800 mètres de profondeur (nappe du Dogger), une première en France, a précisé l'entreprise, filiale d'EDF, dans un communiqué. Elle vient compléter la valorisation de la chaleur issue de l'incinération de déchets, déjà opérée dans la commune.

Le réseau de chauffage collectif de Créteil alimente plus de 33.200 équivalents logements. En dépassant 50% d'énergies renouvelables, la ville permet aux abonnés du réseau de bénéficier d'une TVA préférentielle de 5,5% qui allège leur facture de chauffage.

Cette installation inédite s'inscrit dans une démarche d'optimisation de la ressource géothermale. Elle sera reproduite sur les autres installations géothermiques alimentées par la nappe du Dogger, gérées par Dalkia, a indiqué Jean-Michel Mazalérat, PDG de Dalkia.


L'exploitabilité du Dogger en Ile-de-France : Le potentiel géothermique du bassin Parisien a pu être recensé en 1976. Ces données ont permis de réaliser à partir de la fin des années 70, les 55 opérations géothermiques qui exploitaient en 1985 l’eau chaude du Dogger(*), aquifère calcaire situé entre 1 600 et 1 800 mètres de profondeur avec une eau dont la température varie de 55° à 80°C. Les compléments d’information recueillis lors de ces forages ont permis de préciser la géométrie et les caractéristiques de l’aquifère du Dogger. Une interprétation spécifique a permis de produire cette carte d’exploitabilité du Dogger, distinguant les secteurs les plus favorables (représentés en orange) des secteurs les moins favorables (en bleu).

 (Image Géothermie perspectives)


Aujourd'hui, la relance de la géothermie en Ile-de-France a permis de construire de nouveaux forages et de réhabiliter d'anciens.

(*) Le Dogger, aussi connu sous le nom de Jurassique moyen, est une époque de la période géologique du Jurassique. Cette époque s'étend de -175,6 ± 3,0 à -161,2 ± 4,0 Ma. Le Dogger correspond à des dépôts anciens à dominante calcaire du jurassique moyen. L'eau contenue dans cet aquifère est largement minéralisée (6,5 à 35 g/l).





Romandie 30/1/2015

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Après 30 ans de recherche en géologie, le site de Soultz-sous-forêt doit démarrer dès  l'an prochain la production d'électricité grâce à l'eau chaude puisée à 160 degrés à plusieurs centaines de mètres de profondeur.

Le site de Soultz est le modèle de ce qui pourrait voir le jour très prochainement autour de Strasbourg. Le groupement d'interêt économique qui exploitera le gisement du Nord de l'Alsace est détenu par l'industriel allemand ENBU et par Electricité de Strasbourg. Tous deux devraient y investir 11 millions d'euros sur trois ans, dont 5 millions cette année.

 Géothermie à Soultz-sous-forêt (67). Reportage de Marc Schmitt et Jérôme Gosset. Montage Pierre Ledig. Interviews : Guerric Villadangos, directeur du site et Bernard Kempf, directeur du développement à Electricité de Strasbourg





F3 Alsace 1/4/2015

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Saclay (France) - Le campus urbain de Paris-Saclay va se doter d'un réseau de géothermie afin d'alimenter en chaud et en froid les bâtiments - grandes écoles, entreprises, logements et commerces - qui se construiront dans les prochaines années sur le plateau

 Les palissades des nombreux chantiers en cours sur le Plateau de Saclay permettent d'expliquer le projet de campus urbain : projet scientifique, immobilier, économique... (c) Campus Paris Saclay

L'Établissement public de Paris Saclay a signé mardi avec le groupe d'énergies renouvelables Idex un contrat pour la réalisation du futur réseau de chaleur, dont l'investissement global dépasse les 50 millions d'euros HT sur sept ans.

Pour les besoins de chauffage, d'eau chaude sanitaire, de climatisation et de rafraîchissement, les bâtiments seront alimentés par la géothermie, une énergie à plus de 60% renouvelable et émettant trois fois moins de CO2 qu'une solution gaz.

Cela permettra une très forte diminution de l'impact carbone puisque ce sont 6.000 tonnes de CO2 qui seront évitées chaque année, a expliqué Pierre Veltz, directeur général de l'Établissement public, à l'occasion de la signature du contrat de mise en oeuvre.

A partir d'une eau à 28°C, la production de chaud et de froid sera assurée par des pompes à chaleur et gérée de manière coordonnée pour optimiser la distribution d'énergie en fonction des différents usages.

Le réseau, imaginé comme une boucle, permettra de fournir de l'énergie aux utilisateurs et de récupérer celle produite par les bâtiments raccordés. Par exemple, le chauffage des bâtiments d'éducation vides après 18H00 pourront être mis en veille au moment où les besoins des logements augmenteront.

Les premiers raccordements se feront à partir de 2016.

Le campus urbain de Paris-Saclay est un projet majeur du Grand Paris. Il comptera 1,7 million de m2 d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche, d'entreprises, de logements, d'équipements et de commerces programmés. 


Romandie 22/9/2015

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Strasbourg - Le préfet du Bas-Rhin a annoncé mardi qu'il avait autorisé un forage de géothermie profonde dans le sous-sol d'Illkirch-Graffenstaden (banlieue de Strasbourg), un projet qui devra selon lui s'accompagner d'un réseau de surveillance pour maîtriser le risque de micro-sismicité.

Le projet, porté par le groupe Electricité de Strasbourg (ES, filiale d'EDF), vise à alimenter un futur réseau de chaleur urbain et des installations industrielles. Il a fait l'objet d'une enquête publique en avril et mai dernier, et d'une importante mobilisation citoyenne, légitime au regard des enjeux, a observé le préfet, Stéphane Fratacci. Les craintes du public ont pu s'exprimer, et des réponses ont été apportées tout au long de la procédure d'instruction, a souligné le représentant de l'Etat.

Pour répondre à ces inquiétudes, le préfet a décidé d'imposer à l'exploitant des obligations techniques. Il est prévu en particulier, afin de maîtriser le risque de micro-sismicité, de limiter et contrôler en permanence la pression d'injection de fluide. Un réseau de surveillance devra être installé, et les travaux seront arrêtés dès l'apparition d'éventuelles difficultés. Des contrôles devront être effectués à toutes les étapes du forage, avant de poursuivre les opérations, a insisté M. Fratacci.

Le premier forage devrait avoir lieu à l'été 2016, a récemment précisé dans la presse locale l'un des responsables du projet, Bernard Kempf.

ES a lancé il y a une vingtaine d'années le premier site français d'expérimentation en géothermie profonde à Soultz-sous-Forêt (Bas-Rhin) et dirige un chantier de géothermie destiné à alimenter une usine à Rittershoffen, à une quarantaine de kilomètres au nord de Strasbourg.

La géothermie à haute température (plus de 150 degrés) consiste à prélever des eaux naturellement chaudes à grande profondeur et en extraire la chaleur afin de produire de l'électricité ou du chauffage. L'Alsace est considérée comme une région à fort potentiel pour cette source d'énergie, que le gouvernement veut développer.

Deux autres projets, portés par le groupe Fonroche, sont d'ailleurs à l'étude dans l'agglomération strasbourgeoise. Un troisième, également porté par Fonroche dans une zone industrielle de Strasbourg, à proximité d'installations Seveso, a été abandonné, après un avis défavorable du commissaire enquêteur.


Romandie 29/9/2015

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Strasbourg - Le préfet du Bas-Rhin a annoncé vendredi avoir autorisé un projet de forage géothermique à haute température à Eckbolsheim à l'ouest de Strasbourg qui, dans un premier temps, avait reçu un avis défavorable de l'enquête publique.

Ce projet, porté par Fonroche Géothermie, avait reçu en août un avis défavorable du commissaire enquêteur en raison de sa proximité avec un autre projet du groupe Electricité de Strasbourg (ES, filiale d'EDF) à Mittelhausbergen (Bas-Rhin), abandonné depuis.

 Centrale géothermique de Nesjavellir en Islande. Gretar Ívarsson / domaine public

Sur avis favorable du Conseil départemental de l'environnement et des risques technologiques (Coderst), le préfet du Bas-Rhin (Stéphane Fratacci) a décidé d'autoriser le projet, en imposant à l'exploitant des obligations techniques de nature à maîtriser les risques liés à cette activité, a indiqué la préfecture dans un communiqué.

Le Conseil a estimé que les dispositions prévues par le code minier ont été prises en compte par la société Fonroche et considéré que le projet de Mittelhausbergen ayant été abandonné, la principale réserve émise par le commissaire enquêteur avait été levée.

Le projet d'Eckbolsheim sera accompagné d'obligations techniques afin de prévenir le risque de micro-sismicité, de limiter et contrôler en permanence la pression d'injection de fluide, a précisé la préfecture.

 La centrale géothermique de Palinpinon (Philippines), le plus profond puits est de 3 800 m. Mike Gonzalez CCBY-SA3.0

Un réseau de surveillance sera installé et les travaux seront arrêtés sans délais dès l'apparition d'éventuelles difficultés. Des contrôles seront effectués à toutes les étapes du forage, avant de poursuivre les opérations, a-t-elle ajouté.

Une commission de suivi associant les services de l'Etat, élus, Eurométropole de Strasbourg, associations et exploitant a été créée pour assurer l'information du public en temps réel.

Fonroche a déposé l'an dernier une demande d'autorisation d'ouverture de travaux (DAOT) pour réaliser quatre forages et des tests de production dans le Bas-Rhin, afin d'évaluer les caractéristiques de la ressource géothermique haute température. A ce jour, la société a renoncé à deux de ses projets mais reste impliquée dans deux autres, à Eckbolsheim et Vendenheim au nord de Strasbourg.

La géothermie à haute température (plus de 150 degrés) consiste à prélever des eaux naturellement chaudes à grande profondeur et à en extraire la chaleur afin de produire de l'électricité ou du chauffage. L'Alsace est considérée comme une région à fort potentiel pour cette source d'énergie, que le gouvernement veut développer.

Fin septembre, le préfet avait autorisé un forage de géothermie profonde dans le sous-sol d'Illkirch-Graffenstaden, en banlieue de Strasbourg, conçu par le groupe ES, qui vise à alimenter un futur réseau de chaleur urbain et des installations industrielles. 


Romandie 16/10/2015

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