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BelleMuezza

L’avenir de l’arabica sauvage, menacé par le réchauffement ?

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Le réchauffement climatique pourrait mettre à mal la survie des caféiers d’Arabie sauvages (Coffea arabica) avant la fin du siècle ! Heureusement, cette situation n’arrivera que dans le pire des cas. L’avenir de cette espèce originaire d’Éthiopie n’est pas rose pour autant.

Le caféier d'Arabie, Coffea arabica, régale chaque jour dans le monde de nombreuses papilles. Cet arbre va à l’avenir devoir affronter une menace grandissante : le réchauffement climatique.

Des études l’ont déjà prouvé, ses grains de café risquent de perdre du goût tandis que sa productivité pourrait diminuer. En effet, les arbres actuellement cultivés possèdent une faible diversité génétique.. Ils présenteraient donc moins de capacités d’adaptation face à d’éventuels changements climatiques, maladies, etc.

La solution pourrait venir de la nature, plus précisément des souches sauvages qui possèdent encore une grande diversité génétique. Il existerait donc une bouée de secours. Aaron Davis des Kew Royal Botanic Gardens vient d’assombrir la situation en publiant un article dans la revue Plos One. Selon ses simulations bioclimatiques, le nombre de sites propices au développement de Coffea arabica sauvage en Éthiopie, son lieu d’origine, pourrait se réduire au mieux de 65 % et au pire de… 99,7 % d’ici 2080, soit avant la fin du siècle. Dans ce dernier cas, la survie de l’espèce serait menacée !

Des données récoltées sur le terrain et en musées ont été utilisées pour modéliser les conditions bioclimatiques dans lesquelles vivait la plante. Sa distribution actuelle, qui est vérifiable, a ainsi pu être déterminée. Le modèle HadCM3 a alors simulé les changements climatiques qui surviendront à une échelle locale (1 km de résolution) d’ici 2020, 2050 et 2080 selon 3 scénarios d’émissions reconnus par le Giec. Leurs conséquences ont ensuite été évaluées. Les résultats sont inquiétants, mais ils vont permettre de réagir efficacement en nous indiquant les localités qui seront les moins affectées d’ici 2080. Des réservoirs génétiques pourraient dès lors y être constitués pour sauver l’arabica.


FUTURA SCIENCES 9/11/2012

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Avec le réchauffement climatique, la demande de café arabica, le préféré des Européens, ne pourra être satisfaite qu'en ouvrant de nouveaux territoires au détriment de la forêt tropicale. C'est la conclusion d'une étude de l'EPFZ publiée dans la revue "PLOS ONE".

 Le caféier d'Arabie (Coffea arabica) est un arbuste de la famille des Rubiaceae. Ce caféier est originaire de l'Afrique de l'Est : Éthiopie, Soudan du Sud (plateau de Boma), Kenya. Seule espèce de caféier cultivé jusqu'en 1865, il est largement répandu dans les régions tropicales, notamment en Amérique centrale et en Amérique du Sud (Brésil, Colombie). Photo : une variété de Coffea arabica - maturation des graubs à un stade différent - Matipo City - Minas Gerais État - Brésil. Fernando Rebelo CC BY-SA 3.0

"Le café réagit de manière très sensible à la température et aux précipitations, c'est pourquoi, avec le changement climatique, de nouvelles zones de culture devront être ouvertes", écrivent Jaboury Ghazoul et Ainhoa Magrach, de l'Institut des écosystèmes terrestres de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Les scientifiques se sont basés sur les scénarios du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l'ONU. Il en ressort que d'ici 2050, les régions adaptées à la culture du café vont nettement se déplacer. Les surfaces propices au café robusta augmenteront, tandis que l'arabica, plus sensible, verra son espace vital se réduire.

La demande en robusta - espèce comme son nom l'indique plus robuste et contenant plus de caféine - devrait donc pouvoir être satisfaite sans déforestation supplémentaire, estiment les chercheurs. Pour l'arabica, plus doux et dont la demande est en hausse, il faudra par contre déboiser des surfaces de forêt tropicale.

Le café arabica représente actuellement 70% de la production mondiale. Il est particulièrement apprécié en Europe centrale. Les besoins en nouveaux territoires pourraient encore être accrus à cause d'un ravageur, le scolyte du grain de café, un coléoptère qui à la faveur du réchauffement risque de se répandre sur davantage de plantations et de réduire les récoltes.

Dans les zones déboisées, les scientifiques pronostiquent une perte de 35% des espèces de vertébrés menacés qui y vivent ainsi que des émissions accrues de CO2.



ROMANDIE 20JUL2015 - Wikipedia

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