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Cas de tuberculose bovine officiellement déclarés

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Deux foyers de tuberculose bovine détectés en Mayenne en trois mois

RENNES - Deux foyers de tuberculose bovine ont été détectés, en trois mois, dans le département de la Mayenne et les cheptels concernés, soit 247 bêtes au total, ont été abattus, a indiqué jeudi la préfecture dans un communiqué.

Un foyer de la maladie a été repéré puis confirmé par des analyses dans un élevage bovin de 67 taurillons, situé à Couesmes-Vaucé, selon la préfecture de la Mayenne, qui précise que le troupeau a été abattu le 14 février.

Avant de réintroduire des animaux, les locaux seront soumis à une désinfection. L'indemnisation des animaux abattus et les frais de désinfection sont pris en charge intégralement par l'État, a précisé la préfecture. La contamination de cet élevage est consécutive à l'introduction d'un bovin provenant d'un précédent foyer d'infection en Mayenne, relève encore la préfecture.

Cette première contamination avait été signalée en novembre dernier à Assé-le-Béranger dans un troupeau de 180 bovins qui ont tous été abattus. Un taurillon provenant de cet élevage avait cependant été intégré au troupeau abattu récemment mais on n'a découvert son origine qu'a posteriori, a-t-on expliqué à la préfecture.

La tuberculose bovine (due à Mycobacterium bovis) est potentiellement transmissible à l'homme, rappelle la préfecture dans son communiqué, en soulignant toutefois qu'au plan national, le pourcentage des cas de tuberculose humaine dus à Mycobacterium bovis est minime.


ROMANDIE 21/2/2013

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Un cas de tuberculose bovine vient d'être détecté dans le canton de Fribourg. Toutes les mesures nécessaires ont été immédiatement prises pour lutter contre cette épizootie, qui peut dans certains cas être transmise à l'homme, a annoncé mercredi l'Etat de Fribourg.

Une vache née en 2002 dans le Gibloux a présenté des lésions typiques de tuberculose bovine lors de son abattage le 4 mars dernier. Les produits fabriqués avec le lait ne représentent aucun risque pour la santé humaine, a indiqué la direction des institutions, de l'agriculture et des forêts.

Selon les informations fournies par les autorités d'exécution fribourgeoises, le lait livré a été utilisé uniquement pour la transformation en produits traités thermiquement. Grâce à ce traitement et à la durée de maturation, ces fromages sont considérés comme sûrs au point de vue microbiologique.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a réalisé une évaluation des risques présentés par les fromages produits à partir de ce lait. Il considère que ces denrées sont propres à la consommation. L'homme peut s'infecter en consommant du lait cru, des produits non pasteurisés ou par contact direct avec un animal infecté.

Le service de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a prononcé un séquestre sur l'ensemble du troupeau touché de même qu'une interdiction de livrer le lait. L'enquête épidémiologique est en cours: chaque animal du troupeau sera testé.

Chez les bovins adultes, la période d'incubation de la maladie peut durer plusieurs mois. Dans ce cas, la source de la tuberculose bovine peut provenir soit d'autres animaux de rente soit de personnes.

La Suisse est reconnue indemne au niveau du cheptel de rente depuis 1960. Les pays limitrophes - France, Allemagne, Autriche - connaissent actuellement une recrudescence des cas de tuberculose dans les troupeaux d'animaux de rente et d'animaux sauvages, en particulier les cervidés et les blaireaux.


ROMANDIE 13/3/2013

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Rennes - Un nouveau foyer de tuberculose bovine a été identifié et confirmé par analyses dans un élevage bovin en Mayenne, a annoncé lundi la préfecture du département, portant à trois les élevages touchés par la maladie depuis quatre mois dans ce département.

Le nouvel élevage identifié est situé dans la commune d'Assé-le-Bérenger, près d'Evron. L'enquête épidémiologique pour déterminer l'origine de la contamination est en cours, précise la préfecture dans un communiqué.

L'enquête doit permettre d'identifier les élevages en lien avec ce nouveau foyer et entraînera leur mise sous surveillance. Le cheptel touché a été placé sous arrêté préfectoral de déclaration d'infection le 6 mars 2013, et il devra être abattu, dans un délai d'un mois, après estimation par des experts, ajoute-t-on de même source. La préfecture n'était pas en mesure lundi de préciser le nombre de bovins contaminés.

Le 21 février la préfecture de la Mayenne avait annoncé que deux foyers de tuberculose bovine avaient été détectés en trois mois dans le département. 247 bêtes au total avaient alors été abattues.

Un premier foyer de la maladie avait été repéré puis confirmé par des analyses dans un élevage bovin de 67 taurillons, situé à Couesmes-Vaucé. Le troupeau a été abattu le 14 février.

L'élevage avait été contaminé par l'introduction d'un bovin provenant d'un précédent foyer d'infection en Mayenne, signalée en novembre 2012 à Assé-le-Bérenger. Les 180 bovins de cet élevage ont tous été abattus mais un taurillon provenant de ce cheptel, vendu peu avant que la maladie soit détectée, n'avait été découvert qu'a posteriori dans le second élevage infecté.

L'indemnisation des animaux abattus, et en partie les frais de désinfection, nécessaire avant la réintroduction d'animaux sains dans l'élevage, sont pris en charge par l'État, précise la préfecture.

La tuberculose bovine (due à Mycobacterium bovis) est potentiellement transmissible à l'homme, rappelle la préfecture dans le communiqué. Sue le plan national, le pourcentage des cas de tuberculose humaine dus à Mycobacterium bovis est minime, précise-t-elle.


ROMANDIE 18/3/2013

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Berne, 22.03.2013 - Suite à la découverte d’un premier cas de tuberculose bovine dans le canton de Fribourg au début du mois de mars, l’enquête épidémiologique a mis en évidence de nouveaux cas bovins dans le foyer fribourgeois déjà touché et sous séquestre. Un autre bovin, provenant de cette exploitation a par ailleurs été confirmé positif dans le canton de Vaud. Un important dispositif vétérinaire et médical de surveillance a été mis en place afin de prendre rapidement les mesures pour éradiquer cette maladie infectieuse.

C’est lors de son abattage le 4 mars dernier qu’une vache du canton de Fribourg a présenté des lésions typiques de tuberculose. Dès que le diagnostic a été confirmé par le laboratoire national de référence, toutes les mesures nécessaires ont été immédiatement prises pour lutter contre cette épizootie qui peut être transmise à l’homme. Le Service cantonal fribourgeois de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a alors prononcé un séquestre sur l’ensemble du troupeau touché de même qu’une interdiction de livrer le lait. Chaque animal du troupeau a été testé et ceux qui sont positifs seront mis à mort.

L’analyse des déplacements des animaux entre les exploitations a permis de trouver d’autres exploitations de contact situées dans les cantons de Vaud, Valais et Saint-Gall. Celles-ci ont immédiatement été mises sous séquestre et des interdictions de livraison du lait prononcées. Une vache en provenance du foyer fribourgeois a ainsi été diagnostiquée positive dans le canton de Vaud. En fonction de l’enquête épidémiologique, toujours en cours, et des premiers résultats obtenus, il est possible que d’autres exploitations soient touchées. Les services vétérinaires cantonaux appliquent les mesures nécessaires, effectuent les analyses sur le terrain et réalisent l’enquête épidémiologique en coordination avec l’Office vétérinaire fédéral.

La tuberculose est difficile à reconnaître chez la vache, car la maladie se développe lentement avec des symptômes peu spécifiques. Une suspicion clinique peut être confirmée par un test de la peau. Le contrôle le plus efficace reste le contrôle des viandes, à l’abattoir. La source de la tuberculose bovine peut provenir soit d’autres animaux soit de personnes.

La Suisse était reconnue indemne au niveau du cheptel de rente depuis 1960. Les pays limitrophes – France, Allemagne, Autriche – connaissent actuellement une recrudescence des cas de tuberculose dans les troupeaux d’animaux de rente et d’animaux sauvages, en particulier les cervidés.


L’homme peut s’infecter en consommant du lait cru ou par contact direct avec un animal infecté mais le risque est faible.

D’autres informations suivront dès que les prochains résultats seront connus.


Pour poser des questions : Nathalie Rochat, Porte-parole OVF
+41 31 324 04 42, nathalie.rochat@bvet.admin.ch

Sabina Helfer, Porte-parole OFSP
+41 31 322 95 05
media@bag.admin.ch

Auteur (Source): Office vétérinaire fédéral
Internet: http://www.bvet.admin.ch


NEWS.ADMIN.CH 22/3/2013

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Le nombre de cas de tuberculose bovine détectés en Suisse s'est étendu. Au total, cinq foyers ont été identifiés pour l'instant, et une centaine d'animaux ont été ou vont être abattus, dont la majorité dans le canton de Fribourg.

Le premier foyer, trouvé en mars dans le Gibloux (FR), était probablement infecté depuis au moins trois ans. C'est pourquoi le Service de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires de Fribourg a décidé de faire euthanasier et incinérer tout le troupeau, a annoncé vendredi l'Office vétérinaire fédéral (OVF).

Des investigations ont permis de confirmer un foyer secondaire dans le canton de Fribourg, deux foyers secondaires dans le canton de Vaud, et un dans celui du Valais. Toutes les exploitations ont été mises sous séquestre et les animaux infectés ont été euthanasiés.

"Une bonne centaine de bêtes ont été ou vont être abattues", a indiqué Nathalie Rochat, porte-parole de l'OVF, contactée par l'ats. L'OVF ne communique pas de chiffres plus précis, car la situation évolue constamment.

Aucun cas humain n'a été détecté parmi le personnel de ces sites. Quant aux bovins des exploitations ayant eu un contact avec des animaux issus des cinq exploitations contaminées, ils sont actuellement soumis à un dépistage systématique de surveillance.

Une interdiction de livrer le lait a en outre été prononcée. Une mesure qui peut causer, pour les exploitants touchés, de lourdes pertes qui ne sont pas indemnisées - sauf en cas de dispositions d'assurance prises personnellement.


ROMANDIE 5/4/2013

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Des troupeaux viennent d’être abattus pour éviter la dissémination de la bactérie Mycobacterium bovis. Présente désormais dans la faune sauvage, la maladie ne peut être totalement éradiquée.

Le 23 mai dernier, les 174 bovins d’un élevage du sud du département de la Charente ont dû être tous abattus. Et six élevages voisins étaient menacés de la même mesure. Pour cette région à la limite de la Dordogne et de la Charente, l’abattage est la règle car ici, la tuberculose bovine réapparait régulièrement.

 L’élevage français se situe en dessous du seuil de 0,1% de troupeaux atteints par la bactérie, ce qui représente malgré tout 200 troupeaux abattus par an. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

À l’autre bout de la France, la Côte d’Or et les départements limitrophes connaissent le même problème et les pouvoirs publics viennent d’y autoriser le prélèvement de blaireaux pour y rechercher la présence de la bactérie.

Car cette maladie ancestrale voyage entre animaux d’élevage et faune sauvage : "d’origine bovine, la tuberculose s’est propagée aux cerfs, sangliers et petits carnivores comme les blaireaux et c’est donc la faune sauvage qui est en victime dans un premier temps, précise Gilles Salvat, Directeur de la santé animale et du bien être des animaux à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses, voir la fiche maladie ici). Aujourd’hui, la maladie revient vers les troupeaux par contact avec ces animaux sauvages".

En mars 2014, l’Anses a d’ailleurs publié dans la revue Plos One une étude mettant en évidence des liens entre la présence de sanglier affecté par la maladie et les foyers dans les élevages. La lutte contre la tuberculose est donc infiniment complexe : "nous incitons les éleveurs à clôturer les terriers de blaireaux dans les prairies pour éviter que leurs bêtes n’entrent en contact avec cette espèce vecteur de la maladie, à faire en sorte que les troupeaux ne boivent pas aux mêmes endroits que la faune sauvage mais aussi que les apports de fourrage destinés aux bovins n’attirent pas ces animaux" précise Gilles Salvat.

Par ailleurs, les élevages font l’objet de visites systématiques des vétérinaires sanitaires pour dépister la maladie. Enfin, les troupeaux malades sont abattus. C’est à ce prix que la France est considérée par les services vétérinaires européens comme indemne de la tuberculose depuis 2000.

L’élevage français se situe en effet en-dessous du seuil de 0,1% de troupeaux atteints par la bactérie, ce qui représente malgré tout 200 troupeaux abattus par an : "ce label européen est économiquement très important pour l’élevage français car il nous permet d’exporter nos animaux sans risquer une interdiction sanitaire", précise Eric Chapelle, à la Fédération nationale bovine (FNB).

La France vend ainsi un million de broutards à l’Italie tous les ans, un commerce qui serait menacé en cas d’extension de la maladie. La recrudescence de cas constaté à l’automne 2013 a donc provoqué une mobilisation générale des services vétérinaires. Il semble que la situation soit désormais sous contrôle, sauf entre Dordogne et Charente où les cas d’infestation restent nombreux.

La situation française contraste avec celle de la Grande Bretagne ou l’épidémie de tuberculose est hors de contrôle depuis 2012. En 2013, plus de 26.000 bovins y ont été abattus et les pouvoirs publics ont décidé de procéder à l’éradication de tous les blaireaux présents dans deux régions pilotes, le Gloucestershire et le Somerset, afin de tenter d’éliminer cet agent de diffusion de la maladie. Les protestations des défenseurs des animaux ont été extrêmement vives. Un rapport scientifique rendu en mars dernier a mis fin à la polémique. Abattre les blaireaux s’est avéré être complètement inefficace.


OIEVideo 24/10/2013





Sciences et avenir 27/5/2014

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