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L'eau du robinet est-elle dangereuse pour la santé ?

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Selon l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, près de deux millions de personnes en France reçoivent une eau non conforme aux réglementations. Celle-ci est trop polluée et l’association accuse l’agriculture d’être à l’origine de 70% des contaminations.

C'est une découverte préoccupante que vient de révéler une enquête menée par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Celle-ci souligne qu’environ deux millions de Français reçoivent aujourd'hui une eau du robinet qui ne respecte pas la législation en vigueur dans ce domaine. Pour arriver à un tel résultat, l’association a étudié six critères "traduisant les principales contaminations" : la qualité bactériologique et les teneurs en aluminium, radioactivité, pesticide, nitrates et sélénium.

"Le cocktail des principaux polluants décelés (pesticides, nitrates, sélénium) met en évidence les graves menaces que la pression agricole fait peser sur la ressource", ajoute l'association. En effet, l’étude montre que les départements les plus touchés se situent "dans les zones où l'agriculture est la plus intensive : Bassin Parisien (Eure-et-Loir, Loiret, Seine-et-Marne, Yonne), le Nord (Pas-de-Calais) et la Champagne (Marne, Aube)". L’association souligne par ailleurs que l'utilisation des pesticides "n'a pas diminué en 10 ans".

Toutefois l’agriculture n’est pas la seule responsable de cette pollution de l’eau. Ainsi, 31% de la contamination serait à imputer "au défaut de traitement (qualité bactériologique, aluminium) et aux contaminations naturelles (radioactivité)". Selon l’UFC qui publie la liste sur son site, "elles touchent 1.500 communes et 500.000 consommateurs".

Quelques réclamations font évidemment suite à ce constat et l’UFC demande de son côté "une protection efficace de tous les captages", "une application du principe pollueur-payeur dans le domaine des pollutions agricoles" et que "les aides de la politique agricole commune (PAC) soient réservées aux modes de production s'inspirant des agricultures intégrées et biologiques".


Maxisciences 20/03/2012

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PARIS - Les Français sont de plus en plus nombreux (69% en 2012) à boire de l'eau du robinet tous les jours, mais ils ont paradoxalement moins confiance dans sa qualité (78% en 2012 contre 86% en 2010), selon le baromètre annuel du Centre d'information sur l'eau présenté mercredi.

Selon cette étude TNS-Sofres, 80% des personnes interrogées se disent satisfaites de la qualité de l'eau du robinet chez elles (+ 4 points depuis 2007). Les motifs d'insatisfaction demeurent liés au goût (64% des insatisfaits) et à la présence de calcaire (31% des insatisfaits).

Les Français buvant de l'eau du robinet au moins une fois par jour sont de plus en plus nombreux (69% en 2012 contre 65% en 2011) alors qu'ils sont en parallèle moins nombreux à boire quotidiennement de l'eau en bouteille (43% en 2012 contre 47% en 2011). De même, près de trois répondants sur dix (28%, contre 22% en 2011) affirment boire exclusivement de l'eau du robinet.

Pourtant, paradoxalement, le niveau de confiance dans la qualité de l'eau du robinet, bien que toujours très élevé, s'érode: ils étaient 78% à avoir confiance en 2012 contre 86% en 2010 et 80% en 2011.

Chez ceux qui disent ne pas avoir confiance, près de la moitié (46%) évoquent le fait que l'eau soit traitée et qu'ils manquent d'information, selon le Centre d'information sur l'eau. Globalement, selon ce 17e baromètre annuel, les Français veulent des normes plus strictes et des contrôles plus fréquents, souligne l'organisme.

Géographiquement, la confiance diffère d'une région à l'autre, avec un taux maximal en région parisienne (90%) mais beaucoup plus faible dans la moitié ouest du pays (70% au nord-ouest, 71% au sud-ouest).

Etude réalisée auprès de 1.023 personnes âgées de 18 ans et plus, selon un échantillon national représentatif après pondération de la population française âgée de 15 ans et plus. Les entretiens ont été menés en face à face, à domicile du 14 au 31 mai 2012.


ROMANDIE 20/3/2013

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Les médecins de l'Association santé environnement France (Asef) tirent le signal d'alarme à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau qui aura lieu demain, vendredi 22 mars. Car l'augmentation régulière de la prise de médicaments - rien qu'en France, nous en avons consommé 3,12 milliards de boîtes en 2011 - ne serait pas sans risques pour notre environnement et pour notre santé.

"Aujourd'hui, certaines études font le lien entre la présence de résidus médicamenteux dans l'eau potable, l'autisme et des troubles du comportement. D'autres ont montré des effets sur l'hermaphrodisme dans l'écosystème, les troubles de la reproduction ou encore la résistance bactérienne", affirme le Dr Pierre Souvet, le président de l'Asef.

C'est pourquoi son association a voulu mesurer les dégâts réels liés à ce type de pollution et le faire savoir dans un livret qui sera diffusé demain. Leur but (les médecins de l'association N.D.L.R) est, évidemment, de préserver la qualité de notre eau, si précieuse à la vie de toutes les espèces.

Ces spécialistes ont identifié plusieurs coupables. Car, de sa fabrication à sa destruction en passant par son utilisation, le médicament a maintes occasions de s'immiscer dans l'environnement. Il n'empêche, la première source de contamination viendrait de la population... Après avoir été ingéré, le produit se retrouve dans nos selles et nos urines pour aller ensuite dans les stations d'épuration. Malheureusement, ces dernières n'ont pas été conçues pour traiter ce type de pollution. Elles ne dégradent pas totalement ces molécules thérapeutiques, dont une partie rejoint nos rivières.

Cependant, le véritable problème ne viendrait pas tant des médicaments ingérés que de ceux que l'on ne consomme pas... "En France, chaque année, sur des dizaines de milliers de tonnes de médicaments non utilisés, moins d'un quart est recyclé. Le reste est jeté à la poubelle, dans les éviers et même dans les toilettes !" regrette le Dr Patrice Halimi, secrétaire général de l'Asef. Parmi eux, on retrouve des antibiotiques, des antidépresseurs, des bêtabloquants, des anti-inflammatoires, des produits de contraste (utilisés en imagerie médicale) ou encore des contraceptifs.

Mais ce type de pollution n'est pas une fatalité, et tous les acteurs de la chaîne peuvent - doivent - agir.

"Les médecins pourraient prescrire uniquement les produits nécessaires, les patients pourraient davantage ramener leurs médicaments en pharmacie, les stations d'épuration pourraient améliorer les procédés de traitement, et nous pourrions faire bien d'autres choses encore", explique le Dr Jean Lefèvre, membre actif de l'association. $

"Mais nous devons surtout réfléchir à une nouvelle façon de consommer pour traiter le problème à la source, en d'autres termes pour réduire le nombre de médicaments non utilisés." Cela pourrait passer, par exemple, par un conditionnement à l'unité pour que le pharmacien puisse délivrer le nombre exact de pilules, comprimés ou gélules.

Une chose est sûre : il faut repenser notre mode de consommation de médicaments pour limiter la pollution.


-----> Il n'y a pas que le mode de consommation des médicaments qui est à revoir... C'est notre mode de vie qui est à revoir dans tous les domaines. Nous devons tenter de reprendre en main notre consommation, sans se laisser influencer par la pub ou par ceux qui veulent nous dicter ce que nous devons avoir dans nos assiettes... Je pense aux géants de l'agro alimentaire et à la grande distribution...


LE POINT 21/3/2013

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Paris (AFP) - Malgré quelques progrès depuis deux ans, près de 1,5 million de Français reçoivent encore une eau trop polluée au robinet, a souligné mercredi l'association UFC-Que Choisir, pointant l'agriculture comme cause principale des pollutions.

Par rapport à sa dernière carte de la qualité de l'eau en France établie en 2012, l'association de consommateurs se réjouit que 280.000 Français supplémentaires bénéficient d'une eau conforme à la réglementation sur les six critères étudiés (qualité bactériologique, teneur en aluminium, pesticides, nitrates, sélénium et radioactivité).

"Près de 98%" des Français ont donc "accès tout le long de l'année à une eau de bonne qualité", ajoute-t-elle.

AFP 26/2/2014


En revanche, 1,48 million de consommateurs "continuent à payer pour une eau non conforme", regrette l'association, qui s'appuie sur les résultats d'analyses publiés, commune par commune, par le ministère de la Santé pendant deux ans. Une carte interactive pour connaître la qualité de l'eau dans sa commune est publiée sur le site de l'association à l'adresse: http://www.quechoisir.org/app/carte-eau.

Un dépassement des normes ne signifie pas pour autant que l'eau n'est pas potable, a tenu à souligner, lors d'une conférence de presse, Olivier Andrault, chargé de mission à UFC-Que Choisir et qui a piloté l'étude. "Il y a des marges de sécurité", a-t-il précisé, soulignant qu'il revenait aux mairies de décider de restreindre la consommation.

Comme en 2012, l'agriculture est, "de loin", la première responsable. Dans 63% des cas de non-conformité, l'eau arrive trop chargée en pesticides, en nitrates issus des apports d'engrais et de fumure animale sur les cultures et en sélénium, un composant du sous-sol naturel mais toxique apparaissant dans les cas de "surexploitation des nappes phréatiques".

Ces pollutions agricoles, les pesticides étant les plus répandus, concernent potentiellement 900.000 consommateurs, principalement "dans les zones d’agriculture intensive du quart Nord-Est de la France".

Un tiers des pollutions proviennent de défauts dans le traitement de l'eau (surdosage en chlore ou dépassement de teneur en aluminium). Quelque 500.000 Français, résidant majoritairement en zones rurales et de montagnes, sont concernés par un problème dû "à la vétusté des réseaux ou le manque de surveillance" des équipements.

La radioactivité naturelle explique le reliquat de non-conformité (soit 4% des cas).

Globalement, la qualité de l'eau est bien meilleure dans les zones urbaines, les pollutions étant "majoritairement retrouvées dans des petites communes" rurales, note UFC-Que Choisir. L'écart s'est d'ailleurs encore creusé depuis 2012 avec un niveau de contamination en baisse de 35% dans les communes de plus de 5.000 habitants mais en hausse de 8% dans les villages de moins de 500 habitants.

Globalement, la bonne qualité de l'eau du robinet en France reste néanmoins "en trompe-l’œil" pour l’association, car principalement dûe aux moyens importants mis dans la dépollution plus que dans la prévention pour protéger les nappes.

"Chaque année, pas moins de 400 captages d'eau potable sont fermés, essentiellement pour des raisons de pollution agricole", a indiqué M. Andrault. "A chaque fois qu'on ferme un captage, on enfouit un problème sans le régler". Pour le président de l'UFC-Que Choisir, Alain Bazot, "on assiste à une véritable fuite en avant". "C'est une politique de l'étouffoir, qui fait que les choses ne sont pas visibles. Sans doute que le réveil sera extrêmement douloureux dans les années qui viennent", a-t-il déclaré .

Selon l'association, le coût de la dépollution se situe par an entre 640.000 et 1.140 millions d'euros. Cette "prime" à la dépollution constitue, à ses yeux, "une aberration économique puisque ce sont les consommateurs -et non les agriculteurs pollueurs- qui paient l’essentiel des taxes de dépollution".

L'association profite donc du Salon de l'agriculture pour réclamer des soutiens financiers accrus aux "agricultures utilisant une faible quantité d'intrants".

Sciences et avenir 26/2/2014

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Paris (AFP) - L'eau du robinet coûte-t-elle plus cher que le téléphone? Peut-on laver son linge avec l'eau de pluie? Fait-on de l'eau potable avec les eaux usées? Le baromètre annuel du Centre d'information sur l'eau (CIeau) témoigne du capital confiance dont bénéficie l'eau du robinet mais aussi de la persistance de certaines idées fausses.


Naturacoach 13/4/2013



Quelque huit Français sur dix (80%), un chiffre dans la ligne des années précédentes, disent avoir "confiance" dans l'eau du robinet, selon ce nouveau baromètre CIeau/TNS-Sofres. Les trois-quarts des personnes (74%) interrogées sont en outre satisfaites de la qualité de l'eau à leur domicile et lui trouvent généralement bon goût (69%).

Mais ce baromètre confirme aussi quelques "idées fausses", estime le Centre d'information sur l'eau, association créée en 1995 par les entreprises de l'eau pour améliorer l'information du grand public et des acteurs de l'eau.


van593 24/7/2011



Sur le prix, par exemple: 50% des sondés estiment que leur facture d'eau est plus élevée que celle de la téléphonie. Or, les dépenses en eau d'un ménage (soit 2,3 personnes selon l'Insee) s'élèvent à 426 euros par an, soit 185 euros par personne, alors que la facture moyenne annuelle d'un client d'opérateur mobile atteint 286 euros, selon le CIeau. La facture d'eau représente 0,8% du budget d'un foyer moyen, précise à l'AFP sa directrice, Marillys Macé.

De même, 70% des Français pensent que l'eau potable existe à l'état naturel, "ce qui n'est pourtant que rarement le cas", relève l'organisme.


AFP 26/2/2014



Autre "confusion" pointée: "46% seulement des répondants savent que les eaux usées sont nettoyées en usine avant de retourner dans le milieu naturel" alors que 47% pensent, à tort, que "le circuit est fermé" et que les eaux usées seraient retraitées directement en eau potable. Une pratique "totalement interdite par le ministère de la Santé", précise Mme Macé.

L'organisme met aussi en garde contre une utilisation trop large de l'eau de pluie, qui peut être polluée. A ceux qui n'estiment "pas risqué" d'utiliser l'eau de pluie pour laver la vaisselle (47% des répondants) ou le linge (60%), il rappelle que "l'eau de pluie n'est pas une eau potable".

A l'intérieur de la maison, cette eau n'est autorisée que pour les toilettes, indique le centre. "Il est permis de l'utiliser pour le lavage du linge à titre expérimental si, et seulement si, l'eau est traitée à l'aide d'un dispositif déclaré auprès de sa mairie", ajoute-t-il. A réserver donc à l'arrosage du jardin ou le lavage des voitures.

Sciences et avenir 29/4/2014

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