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EELV juge le projet de centrale au gaz en Bretagne de moins en moins justifié

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BREST - Le projet controversé de centrale électrique au gaz à Landivisiau (Finistère) apparaît de moins en moins justifié, alors que plusieurs projets similaires sont abandonnés en France et que des centrales, tout juste inaugurées, sont arrêtées, assure vendredi Europe Ecologie - Les Verts (EELV) Bretagne.

Aujourd'hui en France, pour éviter les surproductions d'électricité, plusieurs projets de centrale au gaz sont abandonnés, d'autres centrales, tout juste inaugurées, sont arrêtées, indique le parti écologiste dans un communiqué, citant le cas de la centrale flambant neuve de Montoir-en-Bretagne (Loire-Atlantique). GDF Suez devait annoncer jeudi à ses salariés un projet d'arrêt partiel ou de mise sous cocon de trois de ses quatre centrales à gaz en France.

Ces arrêts interviennent alors que le marché européen de l'électricité souffre actuellement de surcapacités.

Les centrales au gaz sont particulièrement à la peine, souffrant de la double concurrence de l'électricité d'origine renouvelable injectée prioritairement dans le réseau et du renouveau du charbon, dont le prix a baissé en Europe du fait d'importations américaines bon marché.

L'allemand Eon a ainsi récemment abandonné un projet de nouvelle centrale au gaz à Hornaing (Nord).

Ces annonces ne peuvent qu'interroger encore un peu plus l'utilité de construire une centrale à Landivisiau, indique EELV Bretagne, pour qui la réduction des consommations et la mise en oeuvre progressive des énergies renouvelables permettent de se passer de nouvelles unités de production de ce type à partir d'énergies fossiles.

Le projet de centrale gaz de Landivisiau apparaît de moins en moins justifié et il est encore temps de l'abandonner, estime le parti.

Le groupe Poweo Direct Energie prévoit d'exploiter une centrale au gaz à Landivisiau en consortium avec l'allemand Siemens. D'un coût de 400 millions d'euros, cette centrale à cycle combiné au gaz de 400 MW devrait être mise en service à l'hiver 2016-2017.

La Bretagne ne produit aujourd'hui que de 8 à 10% de l'énergie électrique qu'elle consomme.

ROMANDIE 12/4/2013

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RENNES - La ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Delphine Batho a jugé impossible lundi de revenir sur le projet de centrale à cycle combiné au gaz naturel de Landivisiau (Finistère), contesté entre autres par Europe Ecologie-Les Verts (EELV).

La procédure d'appel d'offres a été faite. Il s'agit d'une décision de l'Etat qui est juridiquement liée et sur laquelle il n'est pas possible de revenir, a déclaré Mme Batho, interpellée à Rennes par une élue EELV lors d'une réunion de la Conférence bretonne de l'énergie au conseil régional.

Alors qu'une vingtaine de personnes manifestaient à l'extérieur du bâtiment contre la future centrale à l'appel du collectif Gaspare, Mme Batho a justifié ce projet qu'elle a autorisé en début d'année.

La future centrale est nécessaire pour la sécurité d'approvisionnement de la Bretagne en électricité, a estimé la ministre, disant vouloir assumer cette responsabilité. Si à l'hiver 2016/2017 il devait y avoir une rupture d'approvisionnement, on nous demanderait pourquoi nous n'avons rien fait, a-t-elle expliqué.

La Bretagne, qui ne compte aucune centrale nucléaire, n'assure que 11% de son approvisionnement électrique, a indiqué le préfet de région, Michel Cadot.

EELV a adressé une lettre ouverte à Mme Batho dans laquelle le parti écologiste, membre du gouvernement, demande un moratoire sur le projet de centrale. EELV fait valoir que la France n'a pas besoin de nouvelles centrales au gaz et que ces installations ne peuvent qu'augmenter la dépendance énergétique du pays, qui doit importer 98% de son gaz naturel.

Le contrat concernant la centrale de Landivisiau (400 mégawatts) a été attribué par le précédent gouvernement à un consortium formé de Poweo et Siemens, qui doit investir 400 millions d'euros sur ce projet censé démarrer à l'hiver 2016/2017.

ROMANDIE 13/5/2013

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PARIS - Le début du chantier de la nouvelle centrale au gaz de Landivisiau (Finistère), qui devait avoir lieu début 2014, va être retardé de plusieurs mois du fait de nouvelles recommandations de l'administration, a-t-on appris jeudi auprès de Direct Energie, maître d'oeuvre du projet avec Siemens.

Il est d'ores et déjà acquis que l'enquête publique, préalable indispensable au début du chantier, ne pourra pas débuter avant juin 2014, alors qu'elle était prévue initialement pour cet automne, a expliqué à l'AFP Xavier Caïtucoli, le patron du numéro trois français de l'électricité. Direct Energie visait initialement un démarrage du chantier en Bretagne début 2014, mais celui-ci ne devrait désormais pas débuter avant au mieux la fin de l'année prochaine.

Ce qui m'importe c'est le moment où l'on met la centrale en service. C'était prévu (fin) 2016 et aujourd'hui je n'ai pas encore d'éléments suffisamment précis pour dire "voilà je vais perdre trois mois, six mois ou douze mois". Je ne sais pas dire quel sera l'impact final, a dit M. Caïtucoli à l'AFP. Mais potentiellement vu d'aujourd'hui, l'enquête publique est décalée de sept ou huit mois, donc notre projet vu d'aujourd'hui il prend huit mois de délai, a-t-il reconnu.

Le décalage est provoqué, selon le patron de Direct Energie, par une réglementation qui a évolué, le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) recommandant désormais de faire une étude d'impact unique.

Outre la construction de la centrale, elle devra intégrer également les projets de raccordement électrique de la centrale (par RTE, filiale autonome d'EDF) et en gaz (GRTgaz, filiale de GDF Suez), qui interviennent en principe beaucoup plus tard parce qu'ils sont moins lourds.

Du coup, pour pouvoir faire l'étude d'impact globale il faut qu'on attende l'étude d'impact de GRTgaz (...) et on sera en mesure de finaliser cette étude d'impact pour le tout début de l'année prochaine, a expliqué M. Caïtucoli.

Cela veut dire que l'enquête publique qui était prévue là, entre septembre et novembre, parce qu'il y a les (élections) municipales et les européennes, elle aura lieu en juin, c'est ce qu'a dit le préfet, a-t-il poursuivi.

La centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau, qui suscite des oppositions locales, représente un investissement de 400 millions d'euros pour une puissance de 400 mégawatts. Elle est destinée à renforcer l'approvisionnement en électricité de la Bretagne, qui ne produit que 11% de son courant.

Pour Alain Le Suavet, porte-parole du collectif d'opposants au projet Gaspare, qui conteste notamment la nécessité de la centrale et les subventions dont elle bénéficie, cette péripétie met des grains de sable dans les rouages. Ils vont avoir une année dans la vue, selon lui.

M. Caïtucoli a souligné de son côté que le projet restait inchangé sur le fond, mais a critiqué le fait que les projets industriels devenaient de plus en plus difficiles à mener du fait de contraintes réglementaires.

Notre problème en France c'est qu'à chaque fois qu'on fait évoluer la réglementation, on en rajoute sans simplifier. Du coup c'est de plus en plus long et de plus en plus compliqué d'obtenir une autorisation, a-t-il fait valoir.

Vous-vous rendez compte que c'est un appel d'offres qui a été lancé en 2011, dans le cadre du pacte électrique breton qui a déjà donné lieu à une très large concertation en Bretagne et que le chantier, on ne va peut être pas le démarrer en 2014?, s'est-il ému.

Gagner du temps sur un projet c'est de la croissance, a-t-il souligné.


ROMANDIE 5/9/2013

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Les anti-centrale de Landivisiau (29) ont profité de la publication d'une lettre écrite par le préfet pour relancer la polémique autour de sa construction. Le préfet demandait à RTE de repousser son étude sur une possible connexion énergétique entre la Bretagne et l'Irlande. Il s'en explique...

 Photo d'illustration : La centrale thermique de Martigues. GERARD JULIEN / AFP

Il reconnaît que le courrier était maladroit et qu'il n'aurait jamais dû être rendu public. Le préfet Strzoda tenait, ironie du calendrier, une conférence de presse sur la transition énergétique, trois jours à peine après que sa lettre adressée à RTE (réseau de transport électrique) ait été publiée par Médiapart. Dans son courrier, le préfet demandait à EDF de repousser son étude de faisabilité du raccordement à l'éolien irlandais. EDF n'a pas donné suite au courrier.

Le projet de centrale à gaz de Landivisiau vise à améliorer l'efficacité énergétique de la Bretagne, notamment lors des pics de consommation qui ont lieu le soir, lorsque tout le monde rentre du travail. Des études ont cependant commencé pour envisager un raccordement de la Bretagne au réseau éolien irlandais, via un câble sous-marin.

Deux projets énergétiques qui se complètent, selon le préfet, ou entrent en concurrence, selon les anti-centrale. Aussi pour le collectif Gaspare (Garantir l'avenir solidaire par l'autonomie régionale énergétique), la centrale sera rendue obsolète dès que cette interconnexion sera effective. Ils réclament donc l'abandon du projet, dont le coût a été estimé 40 millions d'euros par an.  

Questionné sur l'avenir de la centrale, le préfet a maintenu ses positions : "ce sera très bien si les Bretons peuvent compter sur le courant irlandais dans une quinzaine d'années mais, d'ici là, je ne veux pas risquer qu'un breakdown électrique général mette la population en difficulté". Selon lui, les deux projets ne s'appréhendent pas sur la même durée. Pour le branchement avec l'Irlande, "on envisagerait une possibilité de réalisation à l'horizon 2025 ou 2030", estime le préfet, alors que la centrale pourrait être effective dès octobre 2016.

Malgré la polémique créée par la publication du courrier et entretenue par Gaspare, la centrale ne semble pas du tout compromise. Dominique Ramard, conseiller régional Bretagne Écologie, délégué à l'énergie, enfonce le clou : "C'est un écologiste qui vous le dit, la centrale au gaz est le complément nécessaire du programme breton de développement des énergies renouvelables". Selon l'élu, la piste irlandaise est même "illusoire".

Une enquête publique commencera lundi 15 septembre. Les bretons sont invités à s'exprimer sur l'avenir énergétique du territoire. Alors pour le Gesper (Groupe d'étude et de soutien à la production d'énergies régionales), cité par Ouest France, le but de la polémique, qui s'appuie "sur une lettre du mois d'avril qui n'a pas été suivie d'effet",  serait "peut-être d'influencer l'avis des citoyens appelés à se prononcer lors de l'enquête publique."

FR3 Bretagne 12/9/2014

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Brest - L'enquête publique liée à la construction de la centrale au gaz de Landivisiau (Finistère), prévue pour sécuriser l'approvisionnement en électricité en Bretagne mais contestée localement, a débuté lundi.

La centrale (400 mégawatts) est un des éléments du pacte électrique breton lancé en 2010 par l'Etat et la région pour y sécuriser l'approvisionnement en électricité, surtout pendant les pics de consommation en hiver.

Le contrat a été attribué à un consortium formé de Poweo Direct Energie et Siemens pour un coût de 400 millions d'euros. Elle doit être mise en service en 2017. Cependant, elle fait l'objet d'une opposition locale importante.

Dans un communiqué, Europe Ecologie - Les Verts (EELV) Bretagne invite les personnes et collectivités concernées à déposer un avis défavorable sur l'ensemble du projet, tout en soulignant l'ambiance d'accusation d'entrave à la démocratie dans laquelle s'ouvre cette enquête qui prendra fin le 31 octobre.

EELV fait allusion à un courrier du préfet de région Patrick Strzoda, récemment rendu public par Mediapart et adressé à RTE, filiale d'EDF chargée du transport d'électricité en France. Dans celui-ci, M. Strzoda demande à RTE de reporter ses études sur la faisabilité d'une ligne électrique entre la France et l'Irlande, disant craindre pour l'avenir de la centrale au gaz de Landivisiau.

Le collectif Gaspare, qui regroupe des riverains, des associations environnementales et des partis politiques (EELV, NPA, Fase...), assure de son côté lundi que dans ce contexte rendu opaque par la révélation de Mediapart la semaine dernière, il va s'attacher à vérifier que les principes de la démocratie soient respectés.

Chaîne de tebeo 4/5/2012


Romandie 15/9/2014

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Landivisiau (France) - Plusieurs centaines de personnes, près de 600 selon la police, plus de 800 selon les organisateurs, ont défilé samedi matin dans les rues de Landivisiau (Finistère) pour protester contre un projet de centrale au gaz, a constaté l'AFP.

En octobre dernier, entre 600 et 900 opposants avaient déjà manifesté pour réclamer, en vain, une prolongation de l'enquête publique en cours, et l'organisation d'un débat public sur ce projet de construction d'une centrale au gaz prévue pour sécuriser l'approvisionnement en électricité de la Bretagne.

En janvier, la commission d'enquête a finalement rendu un avis favorable sur ce projet controversé lancé en 2009.

Nous savons que 90% des avis ont été défavorables et, malgré cela, la commission a émis un avis favorable, sans réserve, a regretté Florent Laot, un porte-parole de l'association Landivisiau doit dire non à la centrale.

Le préfet du Finistere doit rendre dans les prochaines semaines un avis définitif sur le dossier.

La centrale de 400 megawatts est un des éléments du pacte électrique breton signé par l'Etat et la Région en 2010 pour sécuriser l'approvisionnement en électricité, surtout pendant les pics de consommation en hiver.

Cette centrale est inutile, car selon les derniers chiffres de RTE, la consommation en Bretagne a chuté de 6% en 2014 et, sur quatre ans, elle est restée stable alors que la population bretonne augmentait de 2%, a déclaré à l'AFP Christian Guyonvarc'h, conseiller régional de l' Union démocratique bretonne (UDB) opposé à la centrale.

Dans quelques années les réseaux français et irlandais seront interconnectés via la Bretagne, et ils pourront échanger 700 megawatts, soit une fois et demi la capacité de la centrale de Landivisiau, ce qui n'était pas connu en 2009, a ajouté M. Guyonvarc'h, qui a lancé un appel au bon sens des élus bretons.

Le contrat a été attribué à un consortium formé de Poweo Direct Energie et Siemens pour un coût de 400 millions d'euros. Elle doit être mise en service en 2017.


Romandie 11/4/2015

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