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Antibiotiques dans les élevages: l'EMA prépare des recommandations

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PARIS - L'Agence européenne du médicament (EMA), basée à Londres, compte élaborer des premières recommandations d'ici l'été sur l'usage des antibiotiques dans les élevages qui sont accusés d'accroître les phénomènes de bactéries résistantes aux traitements, a-t-elle annoncé mardi.

L'EMA va mettre sur pied un groupe de travail multidisciplinaire pour formuler un premier avis en juin puis des recommandations finales d'ici fin 2014 sur les mesures à prendre pour gérer les risques pour la santé humaine découlant de l'usage vétérinaire des antibiotiques.

L'EMA fournira des conseils sur l'impact en matière de santé humaine et animale de l'utilisation des antibiotiques pour les animaux à la demande la Commission européenne dans le cadre d'un plan d'action contre l'antibio-résistance.

La sur-utilisation et le mésusage des antibiotiques pour les hommes et aussi en santé animale accroît le risque de développement des résistances aux traitements antimicrobiens qui constituent aujourd'hui un problème de santé majeur, souligne l'EMA.

La surconsommation d'antibiotiques par les animaux conduit à la sélection de gènes de résistance pour les microbes qui peuvent ensuite migrer vers l'homme, soit par contact direct soit par l'intermédiaire des aliments. En France, les autorités sanitaires ont mis en place le plan Ecoantibio 2017 dont l'objectif est de réduire de 25% l'usage des antibiotiques par les vétérinaires sur cinq ans.

Déjà en volume, les quantités d'antibiotiques écoulées dans les élevages français de vaches, porcs, volaille et autres, ont chuté de 31% entre 1999 et 2011, et de 10% pour la seule année 2011, selon des données diffusées par l'agence de sécurité sanitaire Anses.


ROMANDIE 16/4/2013

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Berne (awp/ats) - Les ventes d'antibiotiques à usage vétérinaire ont diminué de 8% entre 2011 et 2012. Mais dans le même temps, les cas de staphylocoque doré résistant à la méthiciline (SARM) chez les porcs de boucherie ont triplé, a indiqué mardi l'Office vétérinaire fédéral (OVF). Un programme de lutte a été lancé.

La Suisse a introduit en 2006 des mesures de surveillance de la résistance aux antibiotiques chez les animaux de rente. Elle collecte les données relatives à la vente de ces médicaments.

Selon Swissmedic, 57'157 kilos d'antibiotiques à usage vétérinaire ont été vendus en 2012, ce qui représente une baisse de 8% par rapport à 2011. Comparé au record de ventes enregistré en 2008, cela correspond même à une diminution de 21%.

Cette baisse n'est cependant pas proportionnelle au recul des effectifs (-0,4% chez les bovins et -2% chez les porcs), ce qui signifie que les antibiotiques ont été moins fréquemment utilisés qu'en 2011. Les effectifs de volailles ont même augmenté.

Malgré cette diminution des ventes d'antibiotiques, la situation en matière de résistances ne s'est pas améliorée. La propagation de bactéries multirésistantes telles que le SARM ou les entérobactéries productrices de bêta-lactamase à spectre élargi (BLSE), présentes en quantité croissante chez l'homme également et ne pouvant encore être traitées que par un nombre réduit d'antibiotiques de réserve, suscite l'inquiétude dans le monde entier.

Les SARM continuent de se propager de manière inquiétante au sein des effectifs de porcs suisses. Leur prévalence chez les porcs de boucherie est passée de 5,6% à 18% en 2012. Il est donc dans l'intérêt de la médecine humaine et vétérinaire de prendre le problème à bras-le-corps, écrit l'OVF.

Le Département fédéral de l'intérieur (DFI) et le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) ont donc décidé en juillet dernier de lancer un programme national bénéficiant d'un large soutien et visant à élaborer des stratégies de lutte contre les résistances aux antibiotiques.

L'OVF et l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) collaborent avec l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), les cantons et les milieux concernés sous la houlette de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Une stratégie doit voir le jour d'ici à 2015 et donner lieu à un programme de mesures dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire, de l'agriculture et de l'environnement afin d'enrayer ces résistances.


ROMANDIE 24/9/2013

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L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande "d'abandonner l'usage des antibiotiques en prévention" dans les élevages afin de lutter contre l'antibiorésistance, dans un rapport publié vendredi 20 juin.


"Le développement de la résistance aux antibiotiques est devenu, au cours de la dernière décennie, une préoccupation majeure en termes de santé humaine et animale", rappelle l'Anses qui s'est "autosaisie" du sujet afin de mesurer les "risques d'émergence d'antibiorésistances" dans les élevages.

Pour lutter contre l'antibiorésistance, l'Anses recommande d'interdire l'utilisation préventive des antibiotiques dans les élevages. ©️JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

L'agence préconise donc l'arrêt des prescriptions préventives car "le risque d'induire de la résistance chez les bactéries des flores commensales est présent chez tous les animaux traités alors que le bénéfice thérapeutique est dépendant de l'élimination effective de la bactérie pathogène dont la présence n'est que suspectée".

L'Anses souhaite également que des "outils de suivi pérennes des pratiques" soient mis en place dans les élevages, "par espèce animale, par filière et type de production". Elle rappelle en outre l'importance du "développement d'alternatives à l'usage de ces molécules".

En mars, l'association de défense des consommateurs UFC Que Choisir poussait un cri d'alarme, estimant, après analyse, qu'un quart des volailles présentent des bactéries résistantes à un ou plusieurs antibiotiques. Une antibiorésistance qui peut être transmise à l'homme par la consommation de cette viande.

Le gouvernement a beau avoir lancé un plan EcoAntibio 2012-2017 qui prévoit de réduire de 25% en cinq ans l'usage vétérinaire d'antibiotiques, le recours à ces substances est encore trop "automatique", surtout en traitement préventif.

À la naissance, l'éleveur peut ainsi injecter un antibiotique à un veau, au cas où il développerait une maladie. En élevage de volailles c'est pire, car l'éleveur doit agir vite compte tenu de la courte vie des animaux (30 jours pour un poulet standard). Dans certains pays, les éleveurs inoculent même des antibiotiques de façon systématique dans l'alimentation.

Certaines alternatives naturelles, à base d'algues notamment, sont possibles mais elles restent limitées aujourd'hui. Et les éleveurs, qui utilisent des solutions à base de plantes pour réduire les antibiotiques, se plaignent justement de la lourde réglementation imposée par Bruxelles et l'Anses pour pouvoir utiliser ces produits naturels.


S & A 20 jun.2014

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Berne (awp/ats) - Les ventes d'antibiotiques à usage vétérinaire ont diminué de 6,7% entre 2012 et 2013, a indiqué jeudi l'Office fédéral des affaires vétérinaires (OSAV). Mais dans le même temps, les résistances à certains antibiotiques sont en augmentation ou restent à niveau élevé chez les animaux de rente.

La Suisse a introduit en 2006 des mesures de surveillance de la résistance aux antibiotiques chez les animaux de rente. Elle collecte également les données relatives à la vente de ces médicaments.

Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec 16/10/2013

L'utilisation d'antibiotiques peut conduire au développement de résistances chez les germes infectieux. Lorsque ces germes provoquent des maladies, le traitement devient alors plus difficile, voire impossible.

Romandie 18/9/2014

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La résistance des bactéries due à l'usage excessif d'antibiotiques prend de l'ampleur. Une commission d'experts de la Confédération exige désormais que l'on renonce à tout antibiotique dans la production alimentaire suisse.

La résistance aux antibiotiques apparaît comme "la plus grande menace biologique pour la santé de la population en Suisse", affirme la commission fédérale d'experts pour la sécurité biologique (CFSB) dans un rapport rendu public par la "SonntagsZeitung". Le problème figure en tête de liste des priorités de la Confédération.

Plusieurs offices fédéraux planchent sur une stratégie nationale, qui doit être prête pour fin 2015. Celle-ci touchera autant l'humain que les animaux, l'agriculture et l'environnement.

L'utilisation d'antibiotiques pour favoriser la croissance et la performance est déjà interdite en Suisse depuis 1999. La CFSB propose maintenant une interdiction généralisée des antibiotiques dans la production alimentaire, selon son papier stratégique.

Le comité d'experts recommande donc d'appliquer de nouvelles mesures dans l'agriculture et l'élevage: au lieu de soigner, il faut miser sur la prévention, notamment en privilégiant des espèces robustes, des formes d'élevage saines, ou en renonçant à mélanger les troupeaux de différentes exploitations.

Plus on utilise d'antibiotiques, moins ceux-ci ont d'effets sur les bactéries, dont certaines sont sources de maladies graves, voire mortelles avant la découverte de la pénicilline. Le phénomène est particulièrement marqué dans les hôpitaux, mais aussi dans les fermes qui pratiquent l'engraissement de bovins.

Selon une estimation des autorités de l'Union européenne, le nombre de décès dans ses pays membres en lien avec des infections aux bactéries résistantes était de 25'000 en 2009.

En Suisse, on ne dispose que d'estimations limitées aux maladies nosocomiales. Selon le groupe d'experts SwissNoso, quelque 2000 patients meurent chaque année parce que les antibiotiques n'ont pas eu d'effets.


Romandie 23/11/2014

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Les animaux de ferme ne devraient pas avaler des antibiotiques à gogo. Il en va de leur santé mais aussi de la qualité de la viande, des oeufs ou du lait proposés aux consommateurs. Pour répondre à ce problème, l'utilisation de médicaments vétérinaires devrait mieux être encadrée.

Le Département fédéral de l'intérieur (DFI) a mis lundi une révision d'ordonnance en consultation jusqu'au 23 mars, en attendant un second paquet de mesures après que le Parlement aura fini de traiter de la loi sur les médicaments. L'idée d'une banque de données centrale pour surveiller l'administration d'antibiotiques aux animaux est actuellement discutée.

En 2013, 53 tonnes de principes actifs antimicrobiens ont été administrées aux animaux de rente, dont près des deux tiers via des prémélanges pour aliments. Il faut veiller à ce que cette utilisation se fasse correctement. Car la résistance aux antibiotiques augmente et des infections qui se soignaient bien jusqu'ici constituent désormais un danger sérieux.

La révision d'ordonnance renforce les règles de remise de médicaments vétérinaires contenant des principes actifs antimicrobiens. Ces produits ne pourront pas être distribués à titre prophylactique pour faire des stocks.

Le DFI pourra en outre limiter la remise pour stockage d’antibiotiques contre lesquels il existe encore peu de résistance et qui sont réservés au traitement de cas graves de maladie, voire avec danger de mort. Conformément au droit européen, l'administration de phénylbutazone aux équidés sera interdite.

Une formation complémentaire est demandée aux vétérinaires. Ces derniers ne devront pas obligatoirement effectuer au moins deux visites de l'exploitation pour passer une convention de remise de médicament avec le propriétaire d'un élevage. La cadence pourra aller d'une à quatre fois par an en fonction des risques, à déterminer par les cantons.

Pour éviter que les paysans se fassent des stocks en concluant des conventions avec plusieurs vétérinaires, ces accords devront obligatoirement être déclarés aux autorités cantonales. L'utilisation de la formule électronique officielle d'ordonnance doit devenir obligatoire pour tous les vétérinaires.

Seuls des spécialistes adéquatement formés pourront prescrire des aliments médicamenteux ou des prémélanges pour ce type de nourriture. Les détenteurs d'animaux de rente auront l'obligation de contrôler la fonctionnalité et l'hygiène des installations servant à l'administration de ces aliments.


Romandie 22/12/2014

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Actuellement, 30 à 40% des vaches laitières suisses sont traitées aux antibiotiques. Il y a encore des progrès à faire pour réduire ou éviter cette utilisation, estime Agroscope, le centre de compétences de la Confédération pour la recherche agricole.

La médecine vétérinaire utilise en partie les mêmes antibiotiques que la médecine humaine. Ces traitements utilisés dans la chaîne de production alimentaire, notamment dans la production laitière, jouent un rôle essentiel dans l'apparition de résistance aux antibiotiques chez les humains, explique mardi Agroscope.




Malgré un léger recul ces 10 à 15 dernières années, les antibiotiques sont utilisés chez 30 à 40% des vaches pour protéger les mamelles, selon les données d'Agroscope. Plus de 20% des vaches sont également traitées aux antibiotiques pour des inflammations de ces mêmes mamelles. La situation est toutefois très variable d'une exploitation à l'autre, précise le centre.

Des nouvelles recherches doivent fournir des données plus fiables et plus exactes sur la question. Le programme REDYMO (Réduction et dynamique des micro-organismes résistants aux antibiotiques et persistants le long de la chaîne alimentaire) a notamment pour objectif d'élaborer des solutions pratiques.

Ainsi, l'on pourra prendre des mesures plus efficaces pour éviter d'utiliser des antibiotiques dans le domaine de la fabrication de denrées alimentaires, conclut le centre de compétences. Outre la production laitière, l'élevage porcin et la production de denrées d'origine végétale sont également concernés.


Romandie 3/11/2015

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