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Le pollen est de retour...

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La quantité de pollens dans l'air augmente partout en Europe, et plus vite dans les villes que dans les campagnes.

De la Bretagne au Péloponnèse, de la Scandinavie au sud de l’Espagne, les victimes du rhume des foins souffrent de plus en plus : la quantité de pollens dans l’air augmente partout en Europe, constatent des chercheurs.

Une équipe européenne coordonnée par Annette Menzel, de l’Université technique de Munich (TUM, Allemagne), a analysé les concentrations de pollens relevés dans 97 stations à travers 13 pays d’Europe. Ils ont comparé les index annuels de pollen (la somme des concentrations moyennes quotidiennes) sur les 10 dernières années et ils constatent que la tendance est à la hausse. Plus 1% par an à la campagne, plus 3% par an dans les villes !

La cause première de cette évolution serait la hausse de CO2 atmosphérique liée aux activités humaines. Des expériences menées en laboratoire ou en plein air ont montré que la hausse du CO2 atmosphérique stimulait la croissance de la plante et donc sa production de pollens. Ainsi, en ville, les concentrations élevées de dioxyde de carbone et l’effet îlot de chaleur sont favorables à la croissance des plantes. Une tendance qui devrait s’accentuer avec le réchauffement climatique et l’installation d’espèces nouvelles et envahissantes.

Ces travaux sont publiés cette semaine dans la revue PlosOne.

Sciences et Avenir 17/04/2012

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Cette semaine, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) met en garde les français contre deux types de pollen particulièrement présents dans l’air : ceux de chêne et de bouleau.


Allergiques prenez garde ! Cette semaine, ce sont les pollens de chêne et de bouleau qui seront principalement présents dans l’air. Dans son bulletin semestriel, le RNSA, prévoient un risque allergique de "moyen" à "localement élevé" lors d’éclaircies venteuses. Si les pollens de bouleau devraient diminuer en terme de densité ces prochains jours, ceux du chêne resteront quand à eux en grande quantité durant plusieurs semaines.

Le RNSA invite par ailleurs les personnes allergiques au pollen de platane à redoubler de vigilance durant les prochains jours, le risque ayant été évalué de "faible" sur la majorité du territoire à "localement moyen".

Quant aux autres pollens, de frêne, peuplier, cyprès, saule, et de charme, ils ne devraient pas causer de sérieux problèmes durant cette semaine, le risque ayant été estimé au maximum à "faible". Les pollens de graminées devraient quant à eux arriver aux alentours du 1er mai vers les villes de Toulouse et de Lyon.



Maxisciences 23/04/2012

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Chaque semaine, Le Point.fr publie la carte "du" pollen le plus fréquent. Les autres sont consultables sur le site du RNSA.


Les pollens de bouleau sont sur la courbe descendante alors que ceux de graminées ne sont pas encore bien installés dans l'air. Ils commencent tout juste leur ascension... Ils se cantonneront pour le moment à la façade ouest et au sud de la France, et ils seront liés à un risque allergique très faible ; seul le site d'Avignon prend un peu d'avance avec un risque allergique moyen. Les dates de début de pollinisation des graminées, établies en collaboration entre Météo-France et le RNSA, prévoient un démarrage potentiel pour le 3 mai pour Toulouse et le 4 ou le 5 mai pour Lyon.


Les pollens de chêne et de platane font la transition entre ces deux périodes. Ils pourront atteindre un niveau localement moyen si les conditions météorologiques s'y prêtent.



Les pollens de bouleau seront moins présents sur le territoire, avec un risque allergique très faible à faible. Sur Pontivy seulement, ils conservent une majorité avec un risque allergique moyen.



Frêne, peuplier et saule feront encore des apparitions éparses sans risque supérieur à un niveau très faible.



Le temps variable permettra encore aux victimes des pollens de respirer un peu. Néanmoins, si les conditions météorologiques deviennent - enfin - favorables pour tous ceux qui aimeraient en mai faire ce qui leur plaît, les allergiques devront toujours se méfier des pollens de chêne et surveiller l'arrivée de ceux de graminées.

Carte des pollens de chêne valable jusqu'au 4 mai 2012



Le point.fr 30/04/2012

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Les végétaux ont élu - sans discussion possible - les graminées pour disséminer leurs pollens à partir du 6-8 mai sur une bonne moitié sud de la France.

Les allergiques n'ont plus qu'à bien se tenir, ils vont en avoir pour six à huit semaines en moyenne.
 Sur la moitié nord-ouest, en dehors des Pays de la Loire, il faudra attendre sans doute l'Ascension pour les voir arriver.



Les allergiques savent bien les distinguer ! Pour tous les autres, les graminées sont des plantes qui présentent de longues feuilles étroites comme celles des herbes, insérées sur la tige ou en touffes, parfois de grande taille. Elles ont une tige cylindrique, portant souvent des noeuds qui sont les points d'insertion renflés des feuilles. Les feuilles sont généralement assez molles, avec une gaine distincte entourant la tige et facilement amovible. Leurs fleurs sont complexes : elles sont groupées en épillets qui, par leur réunion, forment une inflorescence.

On les trouve un peu partout dans les prairies, sur les rochers, en forêt, dans l'eau, les fossés et accotements de routes. Leur potentiel allergisant est très élevé, avec un pic dominant en juin.

Côté arbres, les bouleaux terminent leur saison, les chênes sont très présents avec un risque allant de faible à moyen.



Attention, donc, aux périodes ensoleillées et surtout venteuses ! Ce n'est donc vraiment pas le moment pour les allergiques de négliger leur traitement ou de ne pas respecter les doses prescrites...

Carte des pollens de graminée







Le Point.fr 04/05/2012

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Les pollens de chêne, encore très présents, notamment dans le sud-ouest à Agen, Castres et Pau, provoquent un risque allergique de niveau élevé à très élevé.

Au printemps, de grandes quantités de pollens de chêne sont dispersées par le vent. Les fleurs mâles jaunâtres, en chatons grêles, sont filiformes, lâches et pendants. La pollinisation est bien antérieure à l'organisation des ovules, nécessaires à la fécondation. La floraison est en général plus précoce chez le chêne sessile que chez le chêne pédonculé.

La plus belle futaie de chênes d'Europe se trouve à Tronçais dans l'Allier sur une superficie de près de 10 600 hectares. En 1670, Colbert a aménagé la forêt en vue de la production de bois de qualité destinée à la construction de navires pour la marine nationale. Le nom de Tronçais dérive du vocable tronce désignant en vieux français les grosses futaies, les grosses souches et plus particulièrement dans le centre les gros troncs de chêne.

Pour en revenir aux pollens, ceux de graminées restent présents sur tout le territoire, particulièrement dans une grande moitié sud avec des risques allergiques allant de moyen à localement élevé, comme en Rhône-Alpes à Roussillon. En progression continue ces derniers jours, ils devraient bientôt prendre les rênes du parti pollinique en lieu et place des pollens de chêne.

Plus timidement, les pollens de bouleau, de platane, de peuplier et de rumex sont présents, mais ne devraient gêner que les plus allergiques.
Le beau temps prévu dans les jours à venir devrait favoriser la dispersion des pollens de graminées, les allergiques doivent suivre les traitements prescrits.



Chaque semaine, Le Point.fr publie la carte "du" pollen le plus fréquent. Les autres sont consultables sur le site du RNSA.











LE POINT.FR 11/05/2012

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Rappel : Chaque semaine, Le Point.fr publie la carte "du" pollen le plus fréquent. Les autres sont consultables sur le site du RNSA.


Comme prévu, les taux de pollens de graminées ont récemment explosé, provoquant de gros dégâts chez les allergiques : les yeux et les paupières en feu, le nez qui coule en permanence, des éternuements en salves, une respiration sifflante et même des gênes cutanées.

Et ce n'est pas fini, l'alternance des périodes chaudes et des épisodes orageux ne fera que favoriser la pollinisation de ces redoutables graminées.

Si en plus les personnes souffrant du "rhume des foins" habitent dans la vallée du Rhône, en Provence, dans les Alpes-Maritimes ou en Corse, le risque sera amplifié par les pollens d'olivier, par ceux des pariétaires et par le vent.

La pariétaire officinale est une plante herbacée, vivace, aux tiges rousses. Souvent accrochée aux vieux murs, elle a reçu de nombreux noms évocateurs, dont "perce-muraille" et "casse-pierre" ou encore herbe à bouteille. Elle est couverte de poils qui ne provoquent aucune démangeaison. En revanche, son pollen est une des sources d'allergènes les plus importantes du Midi. Néanmoins, bien que très fin et léger, il ne vole pas beaucoup.

Le problème est bien différent avec les bourres de peuplier qui blanchissent le sol ou les pollens de pin qui jaunissent les voitures. Eux ne présentent aucun risque sur le plan allergique.

Cette semaine plus que jamais, les traitements prescrits doivent donc être respectés à la lettre. Si l'on en croit plus des trois quarts des médecins sentinelles, avec le cumul de pollens de graminées et de pariétaires, tous les index cliniques sont au rouge et supérieurs à la moyenne !






Le Point.fr 01/06/2012

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Dans son dernier bulletin allergo-pollinique, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) alarme de la prolifération du pollen d'ambroisie due à l'épisode de canicule. Le risque allergique est même si élevé que quatre départements sont placés sous alerte rouge.

Allergiques, attention, si les pollens disparaissent de plus en plus au fur et à mesure que l'été avance, ce n'est pas le cas de toutes les plantes.

C'est ce dont alerte le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) dans son dernier bulletin allergo-pollinique daté du 24 août. Celui-ci révèle que bien que la canicule a eu raison d'une bonne partie de la végétation, les ambroisies elles "tiennent leur promesse et sont en pleine forme". Les chaudes températures auraient en effet considérablement dopé leur prolifération, conduisant à un risque important d'allergies.

Plus sérieux encore, "si le risque allergique est et restera élevé à très élevé sur toutes les zones d'infestation, l'état des fleurs mâles encore peu ouvertes laisse présager le pire dès le retour du soleil la semaine prochaine", estime Michel Thibaudon, directeur du RNSA sur le site.

Aujourd'hui, un grand nombre ont ainsi été placés sous alerte : rouge, pour la Nièvre, le Rhône, l'Isère et la Drôme et orange notamment pour l'Ain, l'Allier, le Vaucluse, la Loire, la Charente, ou encore les Deux-Sèvres. D'autres sont en outre placés sous alerte jaune.

Le pollen d'ambroisie étant hautement allergisant (potentiel de 5 sur une échelle de 5), le RNSA invite les personnes sensibles à suivre scrupuleusement leur traitement. Il leur conseille également de se laver les cheveux avant de dormir, de fermer toutes les fenêtres durant la journée ou encore de ne pas porter à l'intérieur des vêtements portés à l'extérieur. Actuellement, 20% des Français sont concernés par ce type d'allergie qui peut se manifester par des éternuements, des démangeaisons des yeux, le nez qui coule et une toux sèche. Dans les cas les plus sérieux, l'allergie peut aussi provoquer des rhinites, conjonctivites, symptômes respiratoires tels que trachéite, toux, et parfois urticaire ou eczéma.

Chaque année, le problème de l'ambroisie prend de plus en plus d'ampleur au fur et à mesure que la plante gagne du terrain. Ainsi, un plan de lutte a été mis en place pour éliminer l'ambroisie avant le démarrage de sa floraison fin juillet.




MAXISCIENCES 27/08/2012

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On peut considérer que les départements 58, 69, 38 et 26 sont en alerte rouge et que les départements 16, 79, 18, 21, 71, 03, 63, 42, 01, 73, 07, 30 et 84 en alerte orange. Quelques départements comme le 13, 83 et 47 ne sont qu'en alerte jaune.



Suivre l'information des risques allergiques sur le site www.pollens.fr (RNSA)
.


Image Le Point/ RNSA

LE POINT.FR 24/08/2012

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On assiste à une libération massive de différents pollens dans l'air en raison d'un printemps tardif. Notre carte des risques région par région.

Après un hiver terriblement long, seuls les allergiques aux pollens se plaignent de l'arrivée du printemps.

Depuis quelques jours, ils éternuent par salves, se mouchent et pleurent beaucoup, car de nombreuses espèces végétales libèrent simultanément, en ce moment, leurs pollens. Et selon le dernier bulletin "allergo-pollinique" du réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), les passages pluvieux prévus pour le week-end et le début de la semaine prochaine seront une bénédiction pour les allergiques. Ces intempéries vont leur apporter un léger répit pendant la pollinisation, mais attention, celle-ci a toutes les chances (!) de revenir en force une fois les nuages dissipés.

Un record absolu a été établi par le site de Limoges pour la semaine qui vient de s'écouler : il a comptabilisé en une seule journée plus de 1 000 grains/m3 d'air de pollens de bouleau. Cela n'a évidemment pas échappé aux malheureux Limousins qui sont sensibles à ces allergènes particulièrement gênants.

Pour les jours à venir, les pollens de peuplier, de charme et de saule seront présents après la pluie avec un risque allergique très faible à faible sur la France.

- Ceux de frêne pourront atteindre un risque moyen lors des périodes ensoleillées.
- Ceux de chêne seront très présents sur la côte atlantique de Bordeaux à Bayonne avec un risque allergique élevé,
- et ceux de platane s'imposeront sur tout le sud du territoire.

"Ces deux pollens seront de plus en plus présents sur l'ensemble de la France", prévient Charlotte Sindt dans son éditorial hebdomadaire.

Enfin, les pollens de graminées seront aussi à surveiller. Le risque est pour l'instant faible, et principalement localisé sur un quart Sud-Ouest, mais il peut devenir plus fort si les conditions météorologiques favorisent la croissance de ces herbes.



"Le printemps est arrivé, sors de ta maison", disait la chanson. Or c'est le contraire que les médecins conseillent aux victimes du rhume des foins. Ils leur recommandent d'éviter de se promener ou de faire du sport aux heures chaudes de la journée, quand les pollens volent allègrement. Si tel n'a pas été le cas, les personnes les plus allergiques ont tout intérêt à bien secouer leurs vêtements avant de regagner leur domicile, ainsi qu'à prendre une douche et se laver les cheveux en arrivant chez elles. Elles doivent aussi suivre correctement leur traitement médical.

Mais les "habitués" n'attendent pas les beaux jours pour agir. Bon nombre d'entre eux - les plus sévèrement atteints - ont recours à la désensibilisation préventive pour éviter de passer cette période un mouchoir à la main. Les autres devront y penser pour l'an prochain, car il faut plusieurs mois de traitement (voire plusieurs années consécutives) avant de commencer à en bénéficier.




Pollinisation de bouleau du RNSA ; semaine du 19 au 26 avril




Pour suivre l'évolution des allergènes saisonniers, se référer au lien source, cité en bas à gauche, notamment en cas de non mise à jour de cette rubrique.



LE POINT 19/4/2013

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Les allergiques aux pollens pourraient ressentir une gêne dans les prochains jours, à cause d'un printemps précoce.

Le printemps a fait une apparition précoce en 2014, le soleil et la chaleur s'invitant avec deux semaines d'avance en ce début mars, favorisant du coup les allergies aux pollens. Comme l'explique France 3, les personnes sensibles aux pollens ont immédiatement senti une gêne, tournant pour certains à la rhinite allergique. La situation est particulièrement préoccupante dans le sud-est de la France, comme le relaie le Réseau national de surveillance aérobiologique à travers sa carte de vigilance.


 Risque allergique *


 : nul  : très faible  : faible  : moyen  : élevé  : très élevé 


Si la situation des allergiques est problématique, c'est aussi parce que la pollution de l'air aux particules fines, favorisée par le soleil et la chaleur, est un facteur aggravant de l'allergie aux pollens. "On sait que les particules de pollution se fixent sur les pollens et, au fond des voies respiratoires ou muqueuses, viennent attaquer plus franchement", explique le docteur Nhan Pham-Thi, allergologue interrogé par France 3.

* Le risque allergique prévisionnel est établi à partir des quantités de pollens mesurées, des prévisions météorologiques pour les jours à venir, du stade phénologique des végétaux et de l'intensité des symptômes constatés par les médecins chez leurs patients allergiques aux pollens.


----->Vous êtes allergique et souhaitez être informé(e) des risques : suivez l'information en direct sur les émissions de pollen ICI


France tv info 11/3/2014 - RNSA

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Lauréat 2014 des Trophées de la santé mobile, l’application Alertes Pollens permet de suivre en temps réel les pics de pollens en France. Les concepteurs espèrent ainsi mieux prévenir les complications respiratoires, en particulier chez les personnes sujettes aux allergies.


 Infographie RNSA


À l’occasion de la 8e Journée française de l’allergie organisée le 18 mars dernier, une petite révolution arrivait sur les écrans des tablettes et des smartphones. En un simple clic, l’application Alerte Pollens se télécharge gratuitement.

Infographie RNSA


Développée par Stallergenes, elle permet de consulter en temps réel les bulletins polliniques. Les utilisateurs sont alors informés du niveau de pollinisation à l’endroit même où ils se trouvent et peuvent organiser leur journée en fonction de ces données : annuler une promenade ou une séance de sport, éviter de tondre le gazon, refuser un pique-nique à l’air libre, etc.

«Au total, un Français sur quatre souffre de maladies respiratoires et accepte d’éviter certaines activités de plein air», précisent les experts de l’association Asthme et Allergies. «Les personnes souffrant de rhinite allergique considèrent même la gêne occasionnée par cette maladie comme normale». Si bien qu’en moyenne, un patient attend sept ans avant de consulter un médecin. «Or, sans prise en charge, la rhinite allergique peut s’aggraver et le risque de développer un asthme respiratoire est plus élevé», ajoutent les spécialistes.

Donc... Si vous êtes concerné par de fréquentes gênes respiratoires, parlez-en à votre médecin traitant qui vous orientera le cas échéant vers un allergologue. Un interrogatoire précis et des tests cutanés permettront d’établir un diagnostic et d’envisager une prise en charge.

Futura Sciences 20 mars 2014

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Le temps prévu jusqu'à vendredi 20 juin favorise la dispersion des pollens de graminées, provoquant un risque allergique maximal sur presque tout l'hexagone.

Le temps ensoleillé de cette semaine est "parfait pour la production et la dispersion des pollens de graminées", alerte le bulletin du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA). Ces pollens provoqueront sur l'ensemble du territoire un risque allergique maximal.

Ce risque est jugé "très élevé" dans la grande majorité de la France et "élevé" dans les départements du Sud-est, la Corse, la Gironde, la Loire-Atlantique et le Finistère. Seules les Hautes-Alpes sont relativement épargnées avec un risque moyen, les végétaux à pollen allergisant étant moins présents au-dessus d'une certaine altitude.

Le risque allergique prévisionnel est moyen en jaune, élevé en orange et très élevé en rouge.

"Nous avons évalué le risque à 5 sur une échelle de 5 sur la quasi-totalité de la France. En comparaison, d'octobre à février, ce risque est de 0", a expliqué à BFMTV.com Charlotte Sindt, membre du RNSA. Selon cette spécialiste, le soleil et le vent, prévu jusqu'à la fin de cette semaine constitue un cocktail idéal pour disséminer le pollen des graminées produit par les herbes de bordure de route.

"Outre les graminées, tous les autres pollens seront placés en second plan", précise le RNSA. Par exemple, plantain, urticacées, oseille, chêne, olivier seront présents mais avec un risque allergique dépassant rarement le niveau faible. Les tilleuls seront toujours à surveiller, ces arbres en fleurs disséminant des pollens à proximité.

"Pour profiter des plaisirs d'une journée ensoleillée, les allergiques devront impérativement suivre leur traitement", conseille le RNSA.

Pour connaître le risque allergique pour chaque pollen dans votre département, rendez-vous sur ce SITE et survoler (avec votre souris) le département de votre choix. Sur la gauche de la carte, vous verrez apparaître un petit tableau sur les risques allergiques selon le type de pollen en cause.

Sciences et avenir 17/6/2014

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L'ambroisie est en fleur et, pénible rengaine du mois d'août, des dizaines de milliers de personnes souffrent d'allergies. Des députés déplorent l’absence de réglementation sur cette plante.

Alerte pour les allergiques ! L’hexagone est dans un pic de production de pollens par l'ambroisie, ainsi que le montre la carte de prévision du réseau national de surveillance aérobiologique. Pénible rengaine du mois d'août, des dizaines de milliers de personnes souffrent d'allergies pouvant aller jusqu'à l'asthme. 6 à 12% de la population de la vallée du Rhône est allergique au pollen d'ambroisie.

  Quelques grains de pollen d'ambroisie par mètres cubes d’air suffisent à provoquer rhinite, asthme, dermatose, trachéite. PATRICK PLEUL / DPA-ZENTRALBILD / DPA/AFP

La dissémination du redoutable pollen d’ambroisie (Ambrosia artemisiifolia), qui a lieu depuis juillet, se poursuivra jusqu’en octobre : "or, il n’existe aucune obligation pour éradiquer cette plante alors qu’il faudrait la détruire maintenant pour éviter qu’elle ne fleurisse le mois prochain", déplore Alain Moyne-Bressand, député UMP de l’Isère.

Plantes invasives provenant d’Amérique et entrée en France au XIXème siècle dans de la semence de trèfle, les 4 espèces d’ambroisies se retrouvent sur de fortes densités principalement en Rhône-Alpes (cf. carte ci-dessous) : "6 à 12% de la population de la vallée du Rhône est allergique à son pollen, ce qui coûte tous les ans 14 millions d’euros en remboursement de médicaments selon l’Agence régionale de santé", précise Guillaume Fried, ingénieur agronome à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses).

  Répartition de l'ambroisie en France métropolitaine (état des connaissances en janvier 2011) - Source : www.sante.gouv.fr

Quelques grains de pollen par mètres cubes d’air suffisent à provoquer rhinite, asthme, dermatose, trachéite.[/b] En Rhône-Alpes, le nombre total de consommateurs de médicaments antiallergiques à l'ambroisie a augmenté de 60% entre 2008 et 2011, passant de 161 200 à 258 700 personnes. Il n’y a pas de raison que cela s’arrête : "[b]l’ambroisie continue sa colonisation vers Midi-Pyrénées, l’Aquitaine, les Charentes et le réchauffement climatique fait que sa production de pollen se poursuit désormais jusqu’à la fin octobre", note Guillaume Fried.

Les hommes sont responsables de l’extension de cette plante notamment en multipliant les zones de sol nu ou les graines peuvent germer : "elle suit ainsi le même cycle végétatif que le tournesol et profite des larges espaces entre les rangs de cette culture pour pousser, déplore André Merrien, directeur de recherche au Centre technique des oléagineux (Cetiom). Nous n’avons jusqu’à présent aucun moyen de lutte, même pas chimique". Les talus, les remblais lors de la construction de lotissements ou d’infrastructures sont autant de terrain d’implantation pour une plante qui produit plusieurs milliers de graines par pied.

En décembre dernier, Alain Moyne-Bressand a déposé une proposition de loi tendant à rendre obligatoire l’arrachage. Ainsi, le texte précise que "tout occupant légal d’une parcelle avec la présence d’Ambrosia artemisiifolia est tenu de procéder, à ses frais, à la suppression de cette plante, avant sa floraison". Le gouvernement a rejeté la proposition en arguant du fait qu’on ne pouvait légiférer sur la seule ambroisie et qu’il convenait donc d’inclure le sujet plus général des plantes allergisantes dans la future loi de santé publique que doit présenter la Ministre de la Santé Marisol Touraine. Problème : aucune date n’est prévue pour l’examen de cette loi. Et donc rien n’oblige ce printemps les agriculteurs, promoteurs immobiliers, élus, etc. à faucher l’ambroisie présente sur leurs terrains.

Sciences et avenir 26/8/2014[/b]

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Le retour des beaux jours n'est pas spécialement réjouissant pour les personnes allergiques aux pollens. Elles souffrent actuellement du frêne, du bouleau et du platane (en France -selon les régions- et en Suisse) en pleine floraison en plaine. La dispersion des pollens a été plutôt tardive cette année.

"Il y a de grandes quantités de pollens de frêne et de bouleau" en ce moment. La chaleur estivale des derniers jours n'a fait qu'augmenter leur profusion. La pluie, elle, permet de réduire la dispersion du pollen, mais "il faut qu'il pleuve vraiment".

 Prévisions de pollinisation du bouleau à 3 jours. RNSA


L'épisode humide a cédé la place au soleil. Le temps sec est problématique pour les allergies aux pollens, selon M. Clot, bio-métérologue pour MétéoSuisse. Il conseille aux personnes touchées d'aller en montagne, où le bouleau n'est pas encore en fleurs et où l'on trouve peu de frênes, qui est un arbre de plaine.

Le printemps correspond à "la première vague de pollen" avec la floraison des arbres. Dès le mois de mai, la deuxième phase pollinique commence avec les graminées, ou herbes des champs, qui ont donné le nom de "rhume des foins". "Il est cependant difficile de déterminer exactement quand elle débutera", dit le spécialiste.

La saison des pollens est globalement tardive cette année. Le frêne a commencé à fleurir il y a environ deux semaines, ce qui est "normal", tandis que le bouleau est récemment entré en floraison. Celui-ci a un peu de retard, car "les deux types d'arbres fleurissent normalement en même temps", explique Bernard Clot.

Plus avancé dans la saison, le Sud des Alpes présente déjà des pollens de chêne, de platane et de graminées, des végétaux plus tardifs. Le bio-météorologue rappelle que la population suisse est surtout sensible aux graminées et au bouleau. Le site de MétéoSuisse indique les valeurs respectives de 13% et 8% de gens concernés.

La pollution de l'air favorise par ailleurs le développement des allergies. L'ozone se forme par temps ensoleillé et chaud; c'est précisément lors de telles journées que le pollen est abondant dans l'air.

En France, le risque allergique est causé principalement par les pollens de frêne, de platane et de bouleau. Concernant les pollens de graminées, ils devraient arriver à Toulouse vers le 23 avril et à Lyon vers le 26 de ce même mois. Pour suivre les prévisions des émissions de pollens de bouleau en cliquant ICI. Pour suivre les prévisions de pollinisation du cyprès sur les régions Languedoc-Roussillon et Provence Alpes Côte d'Azur, cliquez LA.

Romandie 19/4/2015 - RNSA

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Les pollens ne sont pas tous allergisants. Pour provoquer des symptômes d'allergie, il est indispensable que les grains des pollens arrivent sur les muqueuses respiratoires de l´homme. Seules les plantes anémophiles disséminent les grains de pollens par le vent ; alors que les plantes entomophiles nécessitent l´intervention d´un insecte pour assurer leur fécondation en transférant le pollen de la fleur mâle d'origine à la fleur femelle réceptrice.

• Les pollens allergisants sont é­mis par des plantes (arbres et herbacées) anémophiles.
• Pour être allergisants, un grain de pollen doit disposer de substances (protéines ou glycoprotéines) reconnues comme immunologiquement néfastes pour un individu donné.


Voir dans les tableaux ci-dessous le récapitulatif des principaux pollens, ainsi que leur risques allergisantPotentiel allergisant de 0 = nul à 5 = très fort.

ArbresPotentielArbresPotentiel
Cyprès5Platane3
Noisetier3Mûrier2
Aulne4Hêtre2
Peuplier2Chêne3
Orme1Pin0
Saule3Olivier3
Frêne4Tilleul2
Charme3Châtaignier1
Bouleau4




HerbacéesPotentielHerbacéesPotentiel
Oseille2Ortie1
Graminées5Chenopode3
Plantain3Armoise3
Pariétaire4Ambroisie5



Il est bien sûr possible d'être sensible à d'autres pollens que ceux de la liste mais ceux-ci restent les plus courants, notamment en ville.


Ci-dessous, les correspondances des noms de pollens en : Latin, Allemand, Anglais, Catalan, Espagnol et Français :





Télécharger le poster arbres - Télécharger le guide de la végétation en ville.


   

RNSA

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Tarabiscotés et bigarrés, c'est ainsi que se révèlent au microscope les grains de pollen qui provoquent chaque printemps des réactions allergiques chez 30% des adultes en France. 

 Le pollen de myosotis détient un record : c'est le plus petit de tous les pollens connus. Ces grains sont à peine plus gros que la bactérie E. coli. ©️MICRONAUT/CATERS NEWS AGENCY/SIPa

Retrouvez dans les photos agrémentant cet article, les images incroyables de ces minuscules graines qui empêchent à environ 30% des adultes en France de profiter pleinement des premiers jours du printemps.

 En voilà un qui démange..C'est le pollen du saule. Sur l'échelle du Réseau national de surveillance aérobiologique, ce pollen a un potentiel allergisant de 3 (0 correspond à un potentiel nul et 5 a un potentiel très fort). MICRONAUT/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

À l'heure où refleurit le printemps, les grains de pollens reviennent irriter les voies respiratoires des personnes allergiques, avec des effets souvent aggravés par la pollution atmosphérique.

 Le pollen de pin est très gros, très visible, mais il n'a pas de potentiel allergisant. Tous ces clichés de pollens ont été réalisés par le Suisse Martin Oeggerli (Micronaut.ch), un biologiste qui s'est spécialisé dans la photographie scientifique au microscope. MICRONAUT/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Ainsi, jusqu'au 24 avril 2015 (au moins) la France fait l'objet d'une alerte lancée par le Réseau national de surveillance aérobiologique qui prévient que l'air devrait être très chargé en pollens et enjoint les personnes allergiques à faire particulièrement attention à ne pas trop s'exposer.

 Le pollen de l'aulne est lui à craindre par les personnes allergiques (potentiel allergisant de 4). C'est l'un des premiers pollens de l'année, dès février, comme le saule. MICRONAUT/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Rhinites (rhume des foins), rhino-conjonctivites et – plus rarement – asthme, les pollens sont en effet responsables de nombreux types de réactions allergiques appelées pollinoses.

 Le pollen du trèfle, une plante herbacée (de la famille des légumineuses). Dans les pelouses et les champs le trèfle se mélange à d'autres herbacées, notamment les Poacées (dactyle, pâturins) qui sont très allergisantes. MICRONAUT/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

En pénétrant les voies respiratoires, ces grains microscopiques provoquent une réaction excessive du système immunitaire qui cherchent à se défendre contre ce qu'il prend pour des micro-organismes.

 Le pollen de bouleau est un véritable ennemi pour les allergiques. Il se classe au niveau 5 de l'échelle (très fort potentiel allergisant). Il est très abondant dans la moitié de la France et la production atteint son pic en mars-avril. (MICRONAUT/CATERS NEWS AGENCY/SIPA)

D'autant plus irritants qu'ils sont quasiment invisibles à l'œil nu, les grains de pollens et leur quelque dizaine de micromètres de diamètre révèlent pourtant, lorsqu'on y regarde de (très) près, des formes et des couleurs incroyables. Et, l'émerveillement succède alors à l'irritation...

 Pollen de Pistia, une plante aquatique. Tous les pollens ne sont pas allergisants: ceux qui posent problème sont les pollens qui se dispersent par le vent (plantes anémophiles), par opposition à ceux qui sont véhiculés par des insectes (entomophiles). MICRONAUT/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

À noter que tous les grains de pollen présentés dans le diaporama ci-dessus ne sont pas allergènes. Les allergènes sont classés en fonction de leur pouvoir allergisant : de 0 (pouvoir allergisant nul) à 5 (très fort).


 Ce pollen là est beaucoup moins fréquent que celui du bouleau ou des graminées: c'est celui de la dionée gobe-mouche, une plante carnivore. MICRONAUT/CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Voir d'autres images en vous rendant sur le site source, indiqué à la fin de cet article, en bas à gauche.



Source : Sciences et avenir 20/4/2015

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Chaque année, le retour du soleil annonce également le retour de certaines allergies. La semaine du 17 au 24 avril 2015 devrait ainsi être chargée en pollens. Avec des régions plus à risque que d'autres.

Avec le retour des beaux jours, reviennent aussi les pollens et leur cortège de réactions allergiques. De quoi gâcher les premiers jours du printemps pour les quelque 30% d'adultes et jusqu'à 20% d'enfants qui souffrent d'allergie aux pollens en France selon l'Agence national de sécurité sanitaire (Anses). Ainsi, dans son bulletin allergo-pollinique hebdomadaire, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA)* a averti vendredi 17 avril 2015 que la semaine courant jusqu'au vendredi 24 avril "sera chargée en pollens". Précisant que "les allergiques, surtout ceux sensibles aux pollens de bouleau, devront impérativement suivre leur traitement ou consulter leur médecin".

Le risque allergique est indiqué pour chaque région : faible (vert), moyen (jaune), élevé (orange), très élevé (rouge). En gris, les régions pour lesquelles il n'y a pas de données. Cliquez sur l'image pour accéder à la carte interactive des pollens par département sur le site du RNSA. Il suffit de survoler la région de votre choix pour voir apparaître sur votre droite un cadre indiquant les pollens présents et le niveau de risque qu'ils représentent.

"Le bouleau s’imposera tout au long de la semaine et provoquera un risque allergique maximal de Strasbourg à Rouen en descendant jusqu’en Auvergne et Rhône-Alpes. Autour de cette zone, le risque allergique atteindra un niveau élevé", selon le RNSA. Parallèlement, les quantités de pollens de frêne "ne diminuent pas" avec un risque allergique "moyen" de la Normandie aux Hautes-Alpes. Le risque allergique pour les pollens de platane est lui "moyen" voire "élevé" dans tout le sud de la France, la Vallée du Rhône et à Paris, précise encore RNSA.

S'ils sont essentiels à la reproduction de la majorité des plantes, les différents pollens présents dans l’air peuvent  provoquer des réactions allergiques, comme des rhinites allergiques ou des conjonctivites, qui varient en fonction du type et de la concentration de pollen

Chez certaines personnes, le système immunitaire chargé de lutter contre les micro-organismes, considère une substance habituellement anodine comme un corps étranger à éliminer. Ce peut être le cas des grains de pollen

Lorsque ceux-ci entrent en contact avec les muqueuses (nez, bouche, yeux), certaines cellules voisines libèrent dans le sang de l'histamine, un composé qui provoque les manifestations de l'allergie : picotements dans le nez, éternuements fréquents, écoulement nasal, yeux qui gonflent, rougissent et larmoient. Dans certains cas, les très petits pollens peuvent pénétrer jusque dans les bronches et provoquer des crises d'asthmes : diminution du souffle, sifflements bronchiques, toux persistante souvent nocturne.

Il est recommandé de consulter son médecin rapidement si la langue gonfle ou si les réactions allergiques sont associées à une gêne respiratoire. Le meilleur moyen de se préserver des réactions allergiques est encore d'éviter, autant que faire se peut, le contact avec les pollens.

*Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) est une association de loi 1901 qui dispose d’un réseau national de capteurs pour recueillir les pollens et moisissures flottants dans l’air afin d’en mesurer la concentration.


Sciences et avenir 20/4/2015

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Chaque année, le retour du soleil annonce également le retour de certaines allergies. La semaine courant jusqu'au 12 juin 2015 voit ainsi la France placée en alerte allergique maximale.

Avec le retour des beaux jours, reviennent aussi les pollens et leur cortège de réactions allergiques. De quoi gâcher ces belles journées de printemps pour les quelque 30% d'adultes et près de 20% d'enfants qui souffrent d'allergie aux pollens en France selon l'Agence national de sécurité sanitaire (Anses). Ainsi, dans son bulletin allergo-pollinique hebdomadaire, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA)* a averti que la semaine courant jusqu'au vendredi 12 juin 2015 présentait "un risque allergique maximal sur la quasi totalité du territoire". Et ce sont encore les pollens de graminés qui seront les plus présents.

Mais ce qu'il faut retenir de ce dernier bulletin, c'est bien que l'ensemble du territoire - à l'exception de la Bretagne - est dans le rouge.

 En cliquant sur l'image ci-dessous, retrouvez la carte interactive des pollens dans les départements de France. Pour chaque département est indiqué le type et la concentration de pollens les plus présents :

Le risque allergique est indiqué pour chaque région : faible (vert), moyen (jaune), élevé (orange), très élevé (rouge).


S'ils sont essentiels à la reproduction de la majorité des plantes, les différents pollens présents dans l’air peuvent  provoquer des réactions allergiques, comme des rhinites allergiques ou des conjonctivites, qui varient en fonction du type et de la concentration de pollen.

Chez certaines personnes, le système immunitaire chargé de lutter contre les micro-organismes, considère une substance habituellement anodine comme un corps étranger à éliminer. Ce peut être le cas des grains de pollen. Lorsque ceux-ci entrent en contact avec les muqueuses (nez, bouche, yeux), certaines cellules voisines libèrent dans le sang de l'histamine, un composé qui provoque les manifestations de l'allergie : picotements dans le nez, éternuements fréquents, écoulement nasal, yeux qui gonflent, rougissent et larmoient. Dans certains cas, les très petits pollens peuvent pénétrer jusque dans les bronches et provoquer des crises d'asthmes : diminution du souffle, sifflements bronchiques, toux persistante souvent nocturne.

Il est recommandé de consulter son médecin rapidement si la langue gonfle ou si les réactions allergiques sont associées à une gêne respiratoire. Le meilleur moyen de se préserver des réactions allergiques est encore d'éviter, autant que faire se peut, le contact avec les pollens.


*Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) est une association de loi 1901 qui dispose d’un réseau national de capteurs pour recueillir les pollens et moisissures flottants dans l’air afin d’en mesurer la concentration.



Sciences et avenir 10/6/2015

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