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BelleMuezza

Des animaux envoyés dans l'espace

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Un bio-satellite a décollé avec à son bord une véritable ménagerie pour un séjour d’un mois dans l’espace. Objectif: étudier les effets de la sédentarité sur les os et le cœur.

Entre 1973 et 1993, onze satellites Bion ont convoyé dans l’espace plantes et animaux pour des périodes allant de cinq à vingt jours afin d’étudier leurs métabolismes dans l’espace.

Après une interruption de 20 ans, le programme Bion a été réactivé et la première mission Bion-M1 est en cours. À bord du satellite il y a une véritable arche de Noé : souris, geckos, escargots et gerbilles. Plusieurs expériences seront menées sur ces animaux durant le vol et à leur retour.

e CNES, en collaboration avec le CNRS et l’Inserm, va suivre l’évolution de quinze souris. Cinq de ces rongeurs sont équipés de capteurs qui mesurent en continu la pression artérielle et la fréquence cardiaque, avant, pendant et après le vol. Ce suivi permanent et en continu de la mission a été rendu possible grâce à un système de télémétrie adapté par le CNES pour être fonctionnel dans l’espace et compatible avec le biosatellite: c'est une première mondiale.

Le retour de Bion-M1 est prévu pour le 18 mai. Des prélèvements musculaires et osseux destinés aux deux laboratoires français seront effectués sur les dix autres souris sur le site même de l’atterrissage.

Les chercheurs espèrent ainsi déterminer au niveau musculaire et osseux l’impact de la faible gravité et voir si des mécanismes d’adaptation se sont mis en place.

L’enjeu: mieux comprendre les effets de la sédentarité chez l’homme. L’espace est en effet un milieu où les efforts sont réduits au minimum du fait de l’apesanteur, il constitue ainsi un cadre unique pour tester les effets de l’inactivité physique extrême.

SCIENCES ET AVENIR 23/4/2013

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MOSCOU - Une capsule russe qui a passé un mois dans l'espace avec à son bord toute une une ménagerie de souris, lézards et autres escargots, pour des expériences scientifiques en vue d'un vol vers Mars, est revenue sur terre dimanche.

La capsule Bion-M a atterri en douceur grâce à son parachute, dans la région d'Orenbourg, à quelque 1.200 kilomètres au sud-est de Moscou, ont annoncé les autorités spatiales russes.

A bord se trouvaient 45 souris, 8 gerbilles de Mongolie, 15 lézards, 20 escargots et d'autres organismes vivants, qui étaient placés dans des compartiments séparés et sous surveillance vidéo permanente.

Les animaux, dont il n'a pas été précisé s'ils étaient tous vivants, vont maintenant être examinés pour que les scientifiques puissent étudier les conséquences de leur séjour dans l'espace.

Il s'agit de déterminer à quel point notre organisme s'adapte aux conditions de l'apesanteur et de comprendre ce qu'il faut faire pour assurer la survie lors de vols au long cours, avait indiqué avant le départ le directeur du programme au Centre spatial russe, Valéri Abrachkine.

Nous ne savons pas comment l'apesanteur peut influer sur le comportement des souris, peut-être qu'elles vont se battre pour la nourriture, avait déclaré de son côté un autre responsable du programme, Evgueni Iline, de l'Institut des problèmes biomédicaux de l'Académie des sciences russe.

Le CNES (Centre d'études spatiales français), partenaire de ce programme franco-russe, a estimé dimanche que ce projet permettra de franchir une étape supplémentaire et décisive dans l'adaptation de l'homme à l'apesanteur.

Les rongeurs étaient identifiés par une puce électronique implantée sous la peau. D'autres souris du même groupe, restées à terre, permettront des comparaisons sur l'évolution des tissus, du système nerveux et du squelette.

Il y avait également à bord des oeufs de poisson, des micro-organismes, des graines et des plantes, pour étudier également les effets de l'apesanteur sur leur évolution.

Les Russes avaient déjà utilisé des animaux pour préparer les vols spatiaux humains. Ainsi des singes avaient passé du temps dans l'espace pour préparer les missions humaines à bord de la station soviétique Mir puis de la station spatiale internationale ISS.

La première expérience soviétique de ce type avait été le vol de la chienne Laïka en 1957, qui avait précédé le premier vol spatial d'un homme, Iouri Gagarine, en 1961. La chienne était morte au bout de quelques heures dans l'espace.

Les Russes visent depuis longtemps le voyage vers Mars, et comptent commencer en 2030 à installer sur la Lune une base qui servirait de départ pour les vols vers la planète rouge. Les récents problèmes du programme spatial russe, y compris l'échec l'an dernier de l'envoi d'un satellite vers une des lunes de Mars, pourraient toutefois menacer ou retarder ces projets.

Dans le cadre du programme franco-russe avec des animaux, un autre vol est prévu l'an prochain, mais on ne sait pas encore quels en seront les passagers... peut-être des micro-organismes..., a indiqué à l'AFP Guillemette Gauquelin-Koch, responsable des sciences de la vie aux CNES.

ROMANDIE 19/5/2013

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Une capsule russe, qui a passé un mois dans l'espace avec à son bord toute une une ménagerie de souris, lézards et autres escargots, pour des expériences scientifiques en vue d'un vol vers Mars, est revenue sur terre dimanche. Les animaux qui ont survécu, vont être examinés.

La capsule Bion-M a atterri en douceur grâce à son parachute, dans la région d'Orenbourg, à quelque 1200 kilomètres au sud-est de Moscou, ont annoncé les autorités spatiales russes. À bord se trouvaient 45 souris, 8 gerbilles de Mongolie, 15 lézards, 20 escargots et d'autres organismes vivants, qui étaient placés dans des compartiments séparés et sous surveillance vidéo permanente.

Tous les animaux n'ont cependant pas survécu, a indiqué un scientifique. "Tous les lézards sont vivants. Nous avons récupéré (vivantes) moins de la moitié des souris. Malheureusement, nous avons perdu toutes les gerbilles à cause d'un problème technique", a-t-il précisé.

"Il s'agit de déterminer à quel point notre organisme s'adapte aux conditions de l'apesanteur et de comprendre ce qu'il faut faire pour assurer la survie lors de vols au long cours", avait indiqué avant le départ le directeur du programme au centre spatial russe.

Le CNES (Centre d'études spatiales français), partenaire de ce programme, a estimé dimanche que "ce projet permettra de franchir une étape supplémentaire et décisive dans l'adaptation de l'homme à l'apesanteur".

ROMANDIE 19/5/2013

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