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BelleMuezza

Ces animaux que l'on "trafique" au nom de la "Science...

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Dolly, la première brebis clonée en 1996, a été le premier mammifère né sans fécondation d'un ovule par un spermatozoïde... A l'évidence, la compétition était lancée parmi les chercheurs dans le monde pour faire mieux et plus...

Depuis cette époque, déjà quelque peu lointaine, les techniques ont progressé. Maintenant, outre les manipulations génétiques destinées à l'animal pour corriger un dysfonctionnement (ce qui là ne me choque pas), on en arrive à intégrer dans leur ADN, des cellules provenant d'une autre espèce soit pour venir en aide aux humains, comme des chèvres ou des cochons, soit juste pour prouver que c'est possible ! Une autre voie consiste aussi, afin de répondre à la future demande mondiale en terme d'alimentation, de trafiquer les ADN pour que les animaux (en l'occurrence des saumons -pour le moment) grossissent deux fois plus vite que la normale.

Peu importe que l'on soit pour ou contre de telles "manipulations. En revanche... tout ne devrait pas être permis pour la "gloire" ou l'argent. Je ne doute pas que ces animaux soient bichonnés et correctement soignés... Mais respecte-t-on leurs besoins élémentaires ? J'en doute, car ils doivent certainement être surprotégés par nécessité. Et ont-ils un statut juridique ? Je n'ai pas trouvé la réponse. Donc je suppose qu'ils sont la propriété de leurs "inventeurs" ou créateurs, individus ou laboratoires...

Voici en photo quelques-uns de ces animaux

Ce petit cochon cloné a des organes génétiquement modifiés de façon à faciliter leur xénogreffe, c'est-à-dire leur transplantation dans un corps humain. "Xeno", c'est son nom, est la création de scientifiques sud-coréens. Par Jason Wiels ©️ AFP PHOTO / Ministère éducation Corée du Sud

Le 23 avril, un groupe de scientifiques uruguayens a présenté sa dernière réussite : l'introduction de gènes de méduse dans un mouton. Quand l'animal passe sous une lumière ultraviolette, le résultat parle de lui-même. Par Jason Wiels ©️ AFP PHOTO / JAVIER CALVELO

Le professeur Hwang Woo-suk a de quoi être fier : en 2003, à Séoul, il a réussi à créer une vache résistante à l'encéphalopathie spongiforme bovine, aussi appelée maladie de la vache folle. Par Jason Wiels ©️ AFP PHOTO/Joongang Ilbo/Choi Seng-Sik

Ces trois chèvres sont capables de produire un lait à forte concentration d'une enzyme d'origine humaine qui permet de lutter contre la diarrhée. Une évolution réalisée au sein de l'université de Californie, en 2009.Par Jason Wiels ©️ AP Photo/Rich Pedroncelli

Cette souris japonaise est sans peur et sans reproche, ou presque. Les scientifiques ont réussi à lui "retirer" son instinct de fuite devant l'odeur des chats. Et à prouver, au passage, que cet instinct a une cause génétique, et non empirique, comme on pouvait le penser. Par Jason Wiels ©️ AP Photo/Ko and Reiko Kobayakawa

En 2008, un groupe de scientifiques israéliens a réussi à faire naître des poulets sans plumes ! Un choix non pas esthétique, mais purement commercial : plus besoin de refroidir l'air de leur poulailler dans les pays chauds... Par Jason Wiels ©️ Agricultural Institute in Rehvot, Israël

Depuis 1996, l'entreprise AquaBounty a mis au point une espèce de saumon (ici au second plan) qui croît deux fois plus vite que la normale. En 2010, une étape majeure a été franchie devant les autorités américaines pour aboutir à une éventuelle commercialisation de l'animal. De l'OGM animal dans nos assiettes, bientôt une réalité ? Par Jason Wiels ©️ AP Photo/AquaBounty Technologies

Ce serpent blanc génétiquement modifié a été utilisé en février 2013 en l'honneur du nouvel an chinois, sur l'île de Taïwan. Par Jason Wiels ©️ AP Photo/Wally Santana

Ce chat "croisé" avec une méduse est plus résistant que ses congénères face au VIH, un virus qui tue aussi les petits félins : appelé FIV chez les chats. "Ce qu'il y a de mieux avec ces avancées biomédicales, c'est qu'elles profitent à la santé à la fois humaine et animale", commente le docteur Eric Poeschla, un Américain à l'origine de cette création. Par Jason Wiels ©️ Mayo Clinic/Rex Features

Roku et Hex sont le résultat de la fusion de six embryons différents, réussie en 2012. Si jusque-là des souris avaient été créées sans problème, la naissance par cette voie de primates, aux propriétés génétiques plus complexes, constitue une avancée non négligeable. Par Jason Wiels ©️ AFP PHOTO / Oregon Health & Science University

Je ne suis pas contre le progrès, je suis juste contre le progrès qui n'a pas de valeur "éthique" et quand celui-ci fait souffrir ou tue des animaux car pour certains d'entre-eux c'est le sort peu enviable qui les attend. Est-ce judicieux de continuer dans cette voie ? sachant que d'autres techniques se développent soit pour restaurer des organes malades, soit pour évaluer des médicaments ou des produits... Car nous le savons maintenant avec les divers scandales qui ont éclaté : le modèle animal n'est pas fiable rapporté à l'usage humain !

Article inspiré par LE POINT 27/4/2013

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