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BelleMuezza

L'avenir du plastique en question...

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PARIS - Brosses à dent, t-shirts, chaussures, bouteilles, fauteuils, téléphones, voitures, ordinateurs, avions, prothèses....Depuis son invention au début du 20e siècle, le plastique a révolutionné notre quotidien. Mais que se passera-t-il demain, si les ressources fossiles dont il est issu disparaissent ?

Le plastique n'a pas dit son dernier mot, disent scientifiques, industriels et professionnels du design, interrogés par l'AFP. Selon Plastics Europe, l'association des producteurs européens de matières plastiques, 280 millions de tonnes de plastique ont été produites en 2011 dans le monde grâce à 4% de la production de pétrole dont il reste issu à 99,5%.

L'emballage truste plus de 39% de la demande globale, suivi du BTP (20,5%), de l'automobile (8,3%) et des équipements électriques et électroniques (5,4%) des 4% de la production mondiale...

Le directeur général de Plastics Europe, Michel Loubry, pense que le plastique va encore plus pénétrer nos vies car il va se substituer à des matières premières trop gourmandes en énergie et trop utilisatrices de ressources fossiles.

Plus on utilisera le plastique, plus on économisera le pétrole qu'aujourd'hui on brûle à 87% pour produire de l'énergie, explique-t-il. A preuve le Boeing 787 et l' Airbus 350, composés à 50% de matériaux plastiques qui allègent considérablement leur poids et donc leur consommation de kérosène.

Rapporté à son cycle de vie, poursuit M. Loubry, l'impact du plastique sur l'environnement demeure minime. Demain, il produira ou conduira l'électricité, il sera luminescent, chargé de nanotubes de carbone, de nanotechnologies, on aura des cellules photovoltaïques 100% plastiques, s'enthousiasme-t-il.

Spécialiste des polymères électroniques à l'Université de Bordeaux, le professeur Georges Hadziioannou renchérit: on ne l'utilisera pas seulement pour sa tenue mécanique mais pour ses facultés intelligentes, cognitives. Vous aurez une brosse à dents qui vous dira d'aller chez le dentiste ou une voiture qui s'arrêtera si vous vous endormez au volant .

Les plastiques de demain composeront des textiles 3intelligents3, des fibres synthétiques qui s'adapteront aux conditions de l'environnement, pronostique Julien Payen, responsable des projets au pôle de compétitivité UP-Tex au Ceti (centre européen des textiles innovants). Il cite nombre de fibres déjà intégrées dans des vêtements double-peau s'adaptant au froid comme au chaud.

Comment y croire, lorsque les principaux organismes internationaux estiment les réserves en pétrole à 50 ans et que certains défenseurs de l'environnement parlent de 20 ou 30 ans ?

Et comment lutter contre les méfaits d'un produit devenu aussi symbole de surconsommation et de pollution à grande échelle, s'interroge l'Autrichien Werner Boote, petit-fils d'un industriel du plastique, qui en a fait un film, Planète Plastique (2009).

Dans ce documentaire, M. Boote ne s'intéresse pas seulement aux emballages qui finissent dans l'estomac de cachalots, aux décharges à ciel ouvert et au septième continent, accumulation permanente de déchets plastiques qui s'agglutinent en vortex géant dans les océans. Il affirme, études à l'appui, que le plastique a imprégné jusqu'à nos organismes, menacés d'empoisonnement.

On sort d'une époque d'hyperconsommation mais on ne va pas revenir à Néandertal!, s'insurge Gérard Laizé, patron du VIA, l'organisme français de soutien à l'innovation du design intérieur.

Quand on nous dit qu'il n'y aura plus de pétrole d'ici quelques décennies (...) c'est sans compter sur les découvertes à venir, le recyclage, les solutions alternatives. Demain, votre clavier d'ordinateur ne sera ni en bois, ni en granit, mais issu du maïs ou de nouveaux matériaux découverts au fond de l'océan.

D'ici un siècle ou deux, le plastique sera issu de matières "biosourcées", du soja, du maïs, des forêts, tout comme les Indiens d'Amérique utilisaient l'hévéa pour faire leurs bottes, prédit le Pr Hadziioannou.

Nombre d'industriels fabriquent déjà des plastiques à base de plantes. De nouvelles fibres à base d'acide polylactique le rendent biodégradable et des Américains ont trouvé le moyen de transformer le vieux plastique en pétrole brut. Et le recyclage s'est développé, surtout en Europe du Nord, même s'il reste inégal et coûteux.

A la tête de Global Bioenergies, Marc Delcourt croit aux alternatives issues de la biologie industrielle. Sa PME française est la première au monde à avoir produit de l'isobutène d'origine végétale pour fabriquer du plastique grâce à un procédé révolutionnaire: du sucre - issu de mélasse de canne à sucre ou de betteraves et bientôt peut-être de déchets alimentaires ou de bois - digéré par des bactéries génétiquement modifiées. Entrée en bourse en 2011, la PME veut devenir le microsoft de la bioindustrie en fabriquant du plastique vert. Nos procédés, exploités à grande échelle, seraient déjà rentables, assure M. Delcourt.

L'avenir du plastique dépendra certainement des bilans environnementaux de ses concurrents. Il gagnera peut-être contre le métal mais perdra contre les produits biosourcés. Peut-être qu'on jettera moins aussi, ajoute le jeune patron.

Une vision très éloignée de celle du designer Philippe Starck pour qui on est clairement dans l'impasse.

Pour les pays pauvres, la simple bassine c'est le premier confort et on ne peut même pas imaginer ce qui arrivera aux nécessiteux quand le plastique aura disparu car à, ce moment-là, il sera encore moins question d'utiliser du bois avec les clairs effets du réchauffement et de la désertification, estime-t-il.

Le designer s'insurge contre le recyclage, énorme manoeuvre du capitalisme pour pouvoir continuer à produire et à faire consommer mais aussi contre les bioplastiques, produits au détriment de terres arables qui pourraient être cultivées pour nourrir la planète. Et de prédire de grandes famines mondiales même dans les pays nantis dès 2020.

Faux, dit Marc Delcourt : si on remplaçait tous les plastiques dans le monde par des bioplastiques, ça ne prendrait pas plus de 3% environ des terres arables, soit plus ou moins l'équivalent de ce qui est utilisé aujourd'hui pour le coton. Ce sont les biocarburants qui nécessiteraient plusieurs planètes.

Après avoir bâti son empire en imaginant des objets en plastique, Starck s'intéresse aujourd'hui à un biopolymère révolutionnaire à base d'algues, entièrement biodégradable, et aux résidus de poussière pour fabriquer lampes et chaises.

ROMANDIE 10/5/2013

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PARIS - La France doit réduire à zéro d'ici 2020 la part de ses déchets plastiques qu'elle enfouit en décharge, en étendant notamment la collecte des particuliers au-delà des bouteilles et flacons, a plaidé mardi la fédération de plasturgistes Plastics Europe.

L'an dernier en France, la part des déchets en plastique (3,3 millions de tonnes au total, dont deux tiers d'emballages) qui a été mise en décharge a baissé à 38,0%, contre 39,1% en 2011, selon les chiffres dévoilés mardi par la profession.

La valorisation énergétique, c'est à dire la part du plastique brûlé dans des incinérateurs pour produire de l'électricité ou de la chaleur, a elle légèrement augmenté à 42,0% (contre 41,7%), selon Plastics Europe.

Le recyclage, la solution la plus vertueuse, a progressé de 19,2% à 20,0%, même si environ 60% du traitement s'est fait via exportation, notamment en Chine, a expliqué Michel Loubry, directeur Europe de l'Ouest de Plastics Europe, lors d'une conférence de presse.

Si la situation s'améliore, la France reste plutôt à la traîne dans le recyclage par rapport à la moyenne européenne (26,3%), même si le niveau de mise en décharge est identique.

Selon les projections de Plastics Europe, au rythme actuel, il faudrait attendre 2035 pour voir le plastique totalement banni des décharges, alors que les textes européens interdisent en théorie l'enfouissement de produits valorisables énergétiquement ou recyclables comme le plastique.

La fédération de producteurs de plastiques propose elle de fixer un objectif à 2020, même si elle reconnaît que cela sera difficilement atteignable.

Une grande source de progrès viendrait de l'extension de la consigne de tri du plastique en France, pour l'instant limitée aux seuls bouteilles et flacons -- en dehors d'un processus pilote concernant 3,7 millions de personnes qui collecte tous les plastiques (sacs, pots, barquettes, etc).

Plastics Europe défend également le développement d'une filière de combustibles solides de récupération (CSR), un combustible obtenu après triage à partir de déchets à haut pouvoir calorifique (plastiques, bois, carton etc.), très développé en Allemagne et en Europe du Nord.

Cela nécessitera des investissements importants --qui n'ont pas été chiffrés-- mais atteindre l'objectif dès 2020 permettrait d'économiser au total un milliard de barils de pétrole, soit près de 78 milliards d'euros au cours actuel, a souligné Plastics Europe.

 Eurêka: le plastique biodégradable, expliqué par Simon Crelier. canal9valais / Youtube 26/2/2013


romandie 19/11/2013

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Paris (AFP) - A peine un quart des emballages plastique sont recyclés en France. Pour faire mieux, il est envisagé de collecter à terme tous les plastiques et pas seulement les bouteilles et flacons. Mais un test à grande échelle mené depuis 2012 montre que cela va prendre du temps.

Quand on dit aux Français de mettre dans leur "bac jaune" tous les emballages plastique, y compris pots de yaourt, barquettes de beurre ou films souples, on leur simplifie la vie et on récupère davantage de plastique. Mais cela complique aussi sérieusement la tache des centres de tri, encore peu adaptés.

 A peine un quart des emballages plastique sont recyclés en France. Pour faire mieux, il est envisagé de collecter à terme tous les plastiques et pas seulement les bouteilles et flacons. Mais un test à grande échelle mené depuis 2012 montre que cela va prendre du temps. (c) Afp

Tel est le premier bilan de l'expérimentation pilotée depuis 2012 par Eco-Emballages et impliquant 51 collectivités et 3,7 millions de Français. L'éco-organisme présentera fin mars son "plan" pour développer le recyclage des plastiques, indique à l'AFP son directeur général, Eric Brac de la Perrière.

Avec un taux de recyclage de 23% des emballages ménagers plastique, la France fait moins bien que ses proches voisins européens. Le choix a été fait en France de se limiter aux bouteilles et flacons, qui représentent 40% des emballages plastique. Actuellement, un flacon sur deux est recyclé.

 

L'emballage écologique 16/12/2012


Les pots, barquettes, films souples et sacs, soit les 60% restants, sont incinérés ou enfouis avec les autres déchets ménagers. Or une bonne partie de ces plastiques sont recyclables, permettant de refaire des barquettes mais aussi des sacs poubelle ou des tuyaux.

Le projet serait donc à terme d'élargir la cible en collectant tous les emballages plastiques, comme aux Pays-Bas ou en Allemagne, tout en travaillant avec les industriels pour améliorer, en amont, la recyclabilité des emballages et, en aval, leur valorisation.


 

ldumortier08 1/8/2012


Dans les collectivités participant à l'expérimentation, le poids des emballages plastique collecté est passé à 7,6 kg par habitant et par an contre 5,9 kg auparavant (sur les 17,1 kg d'emballages ménagers plastique mis sur le marché), indique Eco-Emballages.

Côté collecte, pas de souci: les bacs existants sont suffisants pour accueillir ces plastiques supplémentaires. Un blocage important apparaît en revanche dans les centres de tri, où arrivent les emballages usagés pour être dispatchés selon les matériaux (acier, aluminium, carton, plastiques...).


 

ValorplastSA 11/5/2010


Ces centres ne sont globalement "ni dimensionnés, ni organisés" pour traiter les nouveaux plastiques, plus souples et plus petits, constate le patron d'Eco-Emballages. Seuls 15% d'entre eux, selon lui, réussissent à trier ces plastiques à un coût et une qualité permettant d'être rachetés par les recycleurs.

En ralentissant le tri et en nécessitant davantage de main d'oeuvre, les coûts de traitement des nouveaux plastiques s'élèvent à 1.600 euros la tonne en moyenne contre 800 euros pour les bouteilles et flacons, assure l'éco-organisme.

 

cabinetespere 30/11/2009


Cela n'étonne pas Bertrand Bohain, délégué général du Cercle national du recyclage, représentant de nombreuses collectivités, qui rappelle que les centres de tri existants (environ 250 en France) ont été conçus uniquement pour les flacons. Pour lui, il est injustifié de comparer les coûts de traitement entre les deux filières, l'une "mature" et l'autre "émergente".

Le syndicat mixte de la vallée de l'Oise, organisme gérant le tri pour 473.000 habitants participant à l'expérimentation, ne cache pas les difficultés en dépit d'une chaîne de tri totalement adaptée.

 

chooooooof 5/12/2012


"Les films mettent un peu le cirque dans la chaîne, c'est vrai... Mais je n'essaierai pas de revenir en arrière! Le bénéfice en termes d'augmentation globale de la collecte sélective et de confort des habitants, c'est 100% gagnant", assure le directeur général des services, Gilles Choquer.

En mars, Eco-Emballages présentera ses "préalables" à toute généralisation de la consigne tout-plastique.


 

C'est pas Socier / Sylvain Hennlich 17/6/2013


Avec ces questions qui font débat: faut-il moderniser les centres existants? En bâtir de nouveaux ultra-modernes? Ou créer deux niveaux de tri, en laissant aux collectivités locales un tri simplifié et en confiant à quelques centres très spécialisés le soin de séparer les résines?

Autant de questions qui seront au coeur d'une étude que rendra prochainement l'Ademe sur l'avenir du tri à l'horizon 2030.

 

Valentin Martin ssq-jeune 23/9/2009



Sciences et avenir10/2/2014

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Les sacs en plastique à usage unique pourraient finalement ne pas être interdits en Suisse. Le Parlement avait pourtant donné son feu vert à une motion du conseiller national Dominique de Buman (PDC/FR) en 2012. L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) préfère une taxe sur tous les sacs.

Interrogé par l'ats à propos d'une information de la "NZZ am Sonntag", Dominique de Buman ne décolère pas. Il estime que son projet a été "travesti". Et avertit déjà que si l'administration ne revoit pas sa copie, il déposera une nouvelle motion lors de la prochaine session, "mais en passant par un changement de loi cette fois et pas par une ordonnance".

Le Fribourgeois mène une croisade depuis 2008 contre les petits sacs en polyéthylène, dont l'interdiction a déjà été votée dans les cantons du Jura, de Berne et du Tessin. Selon lui, les avantages qu'ils procurent ne justifient pas la pollution qu'ils entraînent. Non seulement ces sacs, dont la durée de vie moyenne est de 25 minutes, ne se dégradent pas, mais en plus, ils sont fabriqués à base de pétrole.

Se basant sur la motion déposée par le politicien PDC, l'OFEV préconise que tous les sacs, plastiques ou papier, soient taxés. Le projet, élaboré dans une ordonnance, ne repassera pas devant le Parlement.

Mais il devrait être discuté par les parties concernées vendredi prochain. "Je n'ai pas reçu le projet, et ne suis pas convié à la rencontre", a précisé le Fribourgeois. Il espère toutefois que l'Office reverra sa copie.

Les sacs en plastique préoccupent aussi l'UE. La Commission européenne avait adopté le 4 novembre une proposition qui encourage la communauté européenne à taxer ou à interdire l'utilisation de sacs en plastique, dont plus de 8 milliards par an finissent en déchets sauvages "asphyxiant sols et mers" et menacent certaines espèces animales.

En Suisse, Coop et Migros en distribuent 240 millions par an. Migros Genève a banni les sacs en plastique gratuits de ses caisses depuis 2009. Dans les Migros du canton de Vaud, on peut acheter un sac biodégradable pour cinq centimes depuis novembre.

romandie 26/1/2014

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Les sacs en plastique offerts aux caisses des commerces seront payants d'ici fin 2018 au sein de l'Union européenne (UE). Les 28 pays ont scellé un accord qualifié d'historique, vendredi à Bruxelles. En Suisse aussi, les sacs réutilisables pourraient devenir payants, peu importe leur matière.

Actuellement, quelque 90 milliards de sacs en plastique dit "légers" (moins de 50 microns d'épaisseur) sont abondamment distribués dans maints supermarchés européens. Ils forment une montagne de déchets, asphyxiant eaux et sols.

Chaque année, plus de huit milliards de ces sacs aboutissent dans des déchèteries sauvages. Selon la Commission européenne, ils étouffent poissons et oiseaux et s'agrègent en ce que les experts qualifient de "soupe mortelle" à la surface des eaux.

L'accord entériné vendredi vise à diminuer de plus de 75% l'usage de tels sacs à usage unique d'ici 2025. Cette année-là, la consommation annuelle ne devra pas dépasser 40 sacs par habitant en Europe, contre 178 en moyenne en 2010. *

Par ailleurs, les Etats ne l'ayant pas encore fait devront rendre ces sacs payants d'ici le 31 décembre 2018 ou prendre des mesures pour réduire leur consommation annuelle à 90 sacs par habitant d'ici le 31 décembre 2019.

"Cela va permettre à l'Europe de faire face efficacement à un problème environnemental", s'est félicité le ministre italien de l'Environnement, Gian Luca Galleti, dont le pays exerce la présidence tournante de l'UE.

L'élue verte danoise Margrete Auken a salué une "percée historique". "Il s'agit du premier accord au niveau de l'UE sur des objectifs contraignants pour réduire les déchets", a-t-elle souligné.

L'accord a été atteint sous pression des Etats les plus "propres" en la matière, notamment scandinaves, et des députés européens, qui ont bataillé pour imposer des objectifs contraignants de réduction. Les nouveaux venus d'Europe de l'Est y étaient réticents.

A titre d'exemple, les Danois ou Finlandais affichent une consommation annuelle de quatre sacs par habitant, contre plus de 460 pour les "cancres" portugais ou polonais, pour 80 par habitant en France, pays où ils devraient être interdits dès janvier 2016.

Les représentants de la Grande-Bretagne se sont mobilisés pour défendre leurs fabricants. Ils ont obtenu un délai de deux ans avant une possible interdiction des sacs oxo-dégradables, réclamée par les élus européens. Les écologistes soupçonnent ces sacs censés être biodégradables à l'issue d'un traitement chimique, de se désagréger en fines particules de plastique restant nocives pour l'environnement et la santé.

La nouvelle Commission européenne de Jean-Claude Juncker s'est affichée en retrait sur cette législation, laquelle doit encore être formellement avalisée par le Parlement européen.

La Suisse aussi avance sur ce dossier, suite à une motion du conseiller national Dominique de Buman (PDC/FR). Tous les sacs réutilisables proposés dans les commerces pourraient à l'avenir devenir payants, peu importe leur matière.

Les sacs de caisse en plastique à usage unique seraient interdits, a annoncé il y a quinze jours l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Ces réglementations seraient assorties d'exception.


* Comment vérifier le quota par habitant ? Je pense, en fait, qu'il s'agira d'établir une moyenne par rapport au nombre de sacs fabriqués et ceux utilisés... Autrement, il est impossible de le vérifier puisque les consommateurs peuvent s'approvisionner auprès de plusieurs commerçants... Cela dit, on ne propose pas grand chose pour remplacer ces sacs, fort pratiques lorsqu'on fait ses courses. Pour quelques achats on peut se contenter d'un sac en tissu ou un panier... Mais pour une famille nombreuse c'est autrement plus difficile.


Cela dit, la vente de ces sacs augmente le bénéfice des commerçants puisqu'auparavant ils étaient offerts. Aucune contrepartie visible n'est apparue... Je suis pour la suppression de la pollution liée à ces sacs, mais il devrait être fait une offre de remplacement équitable.


J'ai par ailleurs constaté que certains magasins vendaient des sacs réutilisables... Mais ne les reprenaient pas une fois ceux-ci devenus inutilisables ou ne les échangeaient pas. C'est le cas notamment pour Sport Direct (en France) -Et ce n'est pas la seule enseigne- qui vend des sacs entre 60 cts et 1€ (voire plus) selon la taille. Or, il me semblerait judicieux que les enseignes proposent de reprendre ces sacs pour les introduire dans le bon circuit de traitement, en reversant, par exemple, à leurs utilisateurs 1/3 ou la moitié du prix payé initalement. De quoi encourager le bon geste !!!


Romandie 21/11/2014

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Le programme Recycled Park vise à dépolluer une rivière de ses déchets, avant de les transformer en bases flottantes accueillant de nouveaux écosystèmes. Les premiers îlots pourraient voir le jour à la fin de l'année.

 Prototypes des plateformes flottantes ©️Recycled Park

La rivière Nieuwe Maas (Nouvelle Meuse en français) serpente sur 24 kilomètres à travers de nombreuses villes néerlandaises, dont Rotterdam. Des tonnes de déchets y sont déversées et charriées jusque dans la mer du Nord. Pour stopper cette pollution aquatique, le cabinet d'architecture WHIM a mis au point un projet novateur baptisé "Recyled Park", après des années de travail.

Membre du cabinet WHIM, Ramon Knoester explique à wedemain.fr : « nous voulons utiliser les plastiques qui polluent la rivière et créer à partir de ces déchets des paysages flottants. Nous sommes confiants pour inaugurer notre premier parc recyclé pour fin 2015. » Ce parc expérimental de 150 m² sera non seulement un lieu de promenade pour les Rotterdamois, mais il servira en prime de support à diverses formes de vies : les poissons pourront venir pondre et les oiseaux y nicher.

 Image de synthèse du projet Recycled Park ©️ WHIM architecture

Si le projet apparaît aujourd'hui réaliste, c'est qu'il est soutenu par la municipalité et le port de Rotterdam, la province de Hollande-Méridionale, et jusqu'au sein du gouvernement. Depuis ses débuts, le programme a d'ailleurs récolté près de 200 000 euros de subventions nationales. Pour les aspects techniques, le cabinet d'architecture s'est entouré de partenaires tout aussi sérieux : l'Université de Wageningen, de l'usine Better Future, de la société de service maritime HEBO, du cabinet de conseil SK International et de l'entreprise de recyclage ISI.

Mi-décembre, le projet a franchi une étape cruciale : l'essai - concluant - d'une nouvelle machine baptisée « pêcheur de plastique ». Une plateforme flottante de 6 mètres sur 12 avalera, qui séparera et déchiquètera les déchets flottants, à la manière d'une moissonneuse batteuse. À plein régime, cette machine serait capable d'extraire 100 tonnes de détritus flottants par an. Ramon Knoester espère à terme en voir fonctionner six exemplaires, installés en des lieux stratégiques de la rivière et du port, où il sera possible d'intercepter la majeure partie des déchets flottants et, en conséquence, de prévenir la pollution en mer du Nord.

 La machine "Plastic Visser" - ©️Recyled Park

Depuis 2013, les étudiants de l'Université de Wageningen travaillent dans l'ombre sur les volets techniques et esthétiques de ce projet. On leur doit notamment la conception de blocs plastique hexagonaux, clipsables les uns aux autres au moyen de... stylos à bille !

Au dessus de chacun de ces blocs sera planté de la mousse, des végétaux et des arbres de quelques mètres de hauteur. Quant à leur partie immergée, elle sera recouverte d'algues propices à la ponte des espèces marines. « Nous donnons une nouvelle valeur à la rivière. D'une part, elle sera moins polluée, libérée de ses déchets et d'autre part, cette place sera comblée par l'ajout de paysages recyclés et dédiés à la nature et aux espaces verts », s'enthousiasme Ramon Knoester.

À la manière d'un puzzle vivant il sera possible, à terme, de moduler ces paysages flottants : en favorisant tel ou tel type de faune et en déterminant le nombre de bases flottantes raccordées les unes aux autres. Chaque parc deviendra alors une extension flottante de la ville de Rotterdam, abritant des parcours sportifs, des aires de jeux ou encore des espaces culturels.


  WHIM architecture 13/12/2014


Mais pour cela, le projet Recycled Park devra franchir une dernière étape cruciale : celle de la mise oeuvre d'une technique optimale de recyclage du plastique récolté. Pour la financer, ses créateurs ont lancé une campagne de crowdfunding visant à récolter 25 000 euros d'ici février. Et si cette campagne n'atteignait pas l'objectif affiché ? « Nous n'abandonnerons pas, nous serons patients, assure Ramon Knoester. Les enjeux de notre projet sont globaux et ne bénéficieront pas uniquement aux Néerlandais. Nous allons dépolluer une rivière et prévenir l'arrivée des déchets en mer du Nord. Et notre concept pourra être imité dans d'autres villes, une fois que nous aurons fait nos preuves à Rotterdam. »


Wedemain 6/1/2015 par Thomas Masson, journaliste.

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Une équipe d'"Envoyé spécial", l'émission de France 2, s'est penchée sur la question de ces sacs que l'on présente comme écologiques.

Au 1er janvier 2016, les sacs plastiques à usage unique seront totalement interdits. Sylvain, poissonnier, fait déjà un effort : à ses clients, il ne distribue que des sacs avec la mention rassurante "écologique, 100 % dégradable, autodestructible". Mais ces sacs tiennent-ils leurs promesses ?



À Londres, le patron de l'entreprise produisant ces nouveaux sacs "oxobiodégradables" jure que oui : ils se fragmentent en quelques mois sous l'effet de la chaleur et de la lumière. Ensuite, les morceaux sont ingérés par des micro-organismes, de telle sorte qu'il n'en reste rien.

Mais en Belgique – où ces sacs sont interdits –, un chercheur d'un laboratoire indépendant en doute. Tous les sacs qu'il a testés sont détruits après quelques semaines dans la terre, mais tous échouent à l'épreuve chimique.

"Il y a encore des microplastiques dans le milieu. Si le plastique est fragmenté, on peut se demander quel est le mieux pour le milieu : des plastiques en grandes pièces ou une sorte de poudre de plastique qu'on ne peut plus ramasser ? Personnellement, je pense que c'est pire pour l'environnement", déclare à France 2 Bruno Dewilde.


Francetv info 2/4/2015

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Dans les commerces, les sacs plastiques vivent leurs derniers mois. À partir du 1er janvier 2016, ils seront interdits.

Les sacs plastiques de vos commerçants seront bientôt de l'histoire ancienne. Une loi sur la transition énergétique vient d'être votée. Elle prévoit la suppression des sacs non écologiques à partir du 1er janvier prochain dans les supermarchés, mais aussi les marchés.



Sur certains marchés, de nombreux clients limitent déjà l'utilisation des sacs plastiques: "Je pense que l'on a déjà pris les habitudes, dans les magasins on vend des petits sacs très pratiques", commente une jeune femme. Mais si l'argument écologique est bien compris, certains commerçants font grise mine. Pour les poissonniers et les bouchers, difficile en effet de se passer de ces emballages.

Derrière les étals de certains commerçants, des sacs dégradables sont déjà visibles. Si l'idée part d'un bon sentiment, les sacs dégradables n'en restent pas moins polluants. Seuls les sacs biodégradables - plus chers - le sont. "Ça va augmenter nos frais, mais bon, on sera peut-être obligé de répercuter ça sur le prix de la viande", pointe un boucher.


Francetv info 27/5/2015

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Bordeaux (AFP) - Le décret sur l'interdiction au 1er janvier 2016 des sacs plastiques non réutilisables va être transmis lundi au Conseil d'Etat en vue d'une publication "très rapide", a annoncé vendredi Ségolène Royal, ajoutant que sa rédaction a été "difficile", notamment pour interdire l'utilisation des stocks existants.

Ce décret, en application de la Loi de transition énergétique, "sera envoyé lundi au Conseil d'Etat donc sera publié très rapidement", a déclaré la ministre de l'Ecologie à Bordeaux, où elle était invitée du festival "Ocean Climax" de la Fondation Surfrider, militant pour la protection des océans.

"Parfaire ce décret a été dur, jusqu'au dernier moment", a souligné Mme Royal, affirmant qu'il y a eu "toute une pression pour pouvoir utiliser les stocks existants" de sacs. "Les grands distributeurs ont demandé l'autorisation d'utiliser les stocks. Il n'en est pas question, ce serait contraire à l'esprit de la loi (...) donc les stocks ne pourront pas continuer d'être distribués aux caisses", a-t-elle ajouté.

"A partir du 1er janvier 2016, il n'y aura plus aux caisses de sacs plastiques à usage unique, qui portent gravement atteinte aux écosystèmes de l'eau et des océans".

"Il y a 17 milliards de sacs plastiques à usage unique consommés chaque année en Europe. Et 8 milliard de sacs sont abandonnés chaque année dans la nature, au niveau européen", a-t-elle rappelé dans son intervention à Surfrider, aux côtés de l'astrophysicien Hubert Reeves, et du paléoanthropologue Pascal Picq notamment.

Le décret sur l'interdiction des sacs plastique à usage unique, que l'Assemblée avait votée en octobre dernier, prévoit que ces sacs de caisse devront disparaître au 1er janvier 2016 au profit des sacs réutilisables, plus épais, et que les sacs "fruits et légumes" à usage unique devront disparaître au 1er janvier 2017.

Sur 300 millions de tonnes de plastique produites par an dans le monde, 10% finissent dans l'océan, a souligné Mme Royal, rappelant l'existence de "cinq continents de plastique" dans les océans, dont le 7ème continent dans le Pacifique nord, trois fois la taille de la France. 

Pour Mme Royal, l'interdiction des sacs à usage unique "va permettre de développer des industries de fabrication de sacs bio-dégradables et créer des emplois" en France, au lieu d'importer, comme le sont 80% des sacs plastiques consommés en France, quasi intégralement en provenance d'Asie.


Sciences et avenir 11/9/2015

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Chaque année, des tonnes de plastiques sont dispersées dans l’environnement et particulièrement dans l’océan. Une solution proposée par certains laboratoires serait de remplacer ce dérivé du pétrole par un plastique biodégradable et non toxique. Euronews nous en parle en vidéo.

 euronews (en français) 7/9/2015


Il existe une alternative au plastique classique, ce sont les polymères biodégradables. Fabriqués à partir de protéines issues du petit lait ou d'autres déchets agricoles, ils font actuellement l’objet de recherches dans plusieurs laboratoires d’Europe. Ils partagent les mêmes propriétés que le plastique commun, ce qui permet par exemple de confectionner des boîtes ou même des emballages destinés à être en contact avec de la nourriture.

Ce nouveau matériau durable et complètement renouvelable est une bonne alternative au polyéthylène, souvent présent dans les emballages. Pour l’instant ce bioplastique fait toujours l’objet de recherches mais ses qualités pourraient bientôt l’aider à rejoindre notre quotidien.

Lire aussiSacs en plastique végétal : Le chardon, la plante du futur ? À Milan comme dans toute l'Italie, le sac plastique à base de pétrole est désormais interdit. Dans le pays, les sacs sont en chardon de Sardaigne, une matière première tout à fait surprenante...


Futura Sciences 10/10/2015

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