Admin-lane 0 Posté(e) le 16 octobre 2015 Paris - Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), dont les travaux font référence dans les négociations climatiques, veut s'adresser au grand public en améliorant sa communication, a indiqué jeudi à Paris son nouveau président, le Sud-Coréen Hoesung Lee.Le Giec veut transmettre son message scientifique à un public plus large, au-delà de la communauté scientifique, a déclaré Hoesung Lee au cours d'une conférence de presse au ministère de l'Ecologie, en présence de la ministre, Ségolène Royal, à six semaines de la conférence de Paris sur le climat. Le Giec va travailler avec des infographistes, des auteurs spécialisés dans la vulgarisation scientifique et les inclure dans le processus pour que les conclusions de (ses) rapports soient plus accessibles, a dit M. Lee, élu à la tête du Giec la semaine dernière, en remplacement de l'Indien Rajendra Pachauri.Le Giec publie tous les cinq ans un rapport accompagné d'un résumé à l'intention des décideurs, synthèse des connaissances scientifiques censée être accessible à un public non spécialisé.Selon une étude parue lundi dans la revue Nature Climate Change, ces résumés sont d'une faible lisibilité, malgré les efforts du Giec pour consolider et adapter sa politique de communication. L'un des universitaires à l'origine de cette étude estimait que ce manque de clarté pourrait nuire à la recherche d'un accord à la conférence de Paris (COP21) qui tentera à la fin de l'année de parvenir à un accord mondial pour limiter le réchauffement climatique.Evoquant le prochain rapport du Giec, qui paraîtra d'ici cinq à six ans, Hoesung Lee a déclaré que le Giec voulait non seulement réaliser une évaluation robuste et solide mais aussi participer à l'élaboration des solutions qui permettent de lutter contre le changement climatique.Il a par ailleurs souligné l'importance d'une tarification du carbone. L'idée progresse dans les milieux économiques, je pense que nous allons dans la bonne direction, a dit Hoesung Lee, qui avait été reçu dans la matinée par le président François Hollande.----->J'avoue que ces remarques sont judicieuses. J'ai essayé de lire le rapport en question... Mais on finit par se perdre dans le dédale d'un vocabulaire bien spécifique... Et un de mes profs en communication a souvent dit que trop de termes techniques ou de termes propres à un métier ou une spécificité empêchent non seulement de communiquer une bonne information, mais la rend incompréhensible du plus grand nombre...Romandie 15/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 octobre 2015 Paris - François Hollande a réaffirmé lundi qu'il y aurait un accord à la conférence sur le climat organisée à Paris du 30 novembre au 13 décembre, la question étant de savoir à quel niveau il se fera et s'il pourra être révisé régulièrement.Nous avons une certaine confiance dans le résultat de cette conférence dès lors que les Etats se sont engagés et que des contributions ont été portées, a affirmé le président de la République, lors de la 4e conférence sociale de son quinquennat.Il y aura un accord à Paris. Toute la question est de savoir à quel niveau se fera l'accord et si nous pourrons régulièrement le réviser. C'est ça l'enjeu de la négociation, a-t-il poursuivi.Selon M. Hollande, la question est aussi de savoir si la France, qui a de l'avance sur un certain nombre de technologies, aussi bien pour l'efficacité énergétique que pour le renouvelable, va accentuer son avance ou va se laisser finalement dépasser.Nous devons faire de la transition écologique non pas une contrainte, une somme de réglementations, une nouvelle fiscalité, mais un atout économique et aussi un mieux vivre tout en protégeant la planète, a-t-il plaidé.Aujourd'hui près d'un million de personnes travaillent directement dans l'économie verte. Demain nous pensons que ce sera le double, voire le triple, a fait valoir le chef de l'Etat.Considérant que la transition énergétique et écologique, c'est l'avenir de l'industrie en France, il a demandé aux partenaires sociaux de prendre toute leur part dans la définition des choix concernant à la fois les modes de production, le soutien à l'activité, l'organisation de travail et la formation.Romandie 19/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 octobre 2015 Bonn - A six semaines de la conférence de Paris sur le climat, les représentants de 195 pays ont entamé lundi, avec un sentiment d'urgence mais aussi des dissensions, une dernière semaine de négociation en vue d'un accord mondial pour freiner le réchauffement de la planète.A l'ouverture de cette ultime session à Bonn, siège de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (Cnuccc), de nombreux pays en développement ont critiqué le nouveau texte devant servir de base aux discussions, tout en réaffirmant leur confiance dans le processus et dans les deux coprésidents des débats.Le texte est extrêmement déséquilibré, a déclaré à la session d'ouverture la déléguée sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, au nom du groupe G77 et de la Chine, qui regroupe 134 pays émergents et en développement. Il ignore complètement les propositions du groupe G77 sur les financements, a expliqué à l'AFP Gurdial Singh Nijar, porte-parole d'un des sous-groupes du G77. La déléguée sud-africaine a toutefois salué l'écoute dont ont fait preuve les coprésidents, l'Algérien Ahmed Djoghlaf et l'Américain Daniel Reifsnyder, qui ont proposé aux pays de faire des ajouts au texte avant que les négociations ne débutent réellement. "Le groupe s'engage à travailler de manière constructive et disciplinée, et avec retenue en limitant nos ajouts aux propositions les plus essentielles", a dit Mme Mxakato-Diseko.Face à la lenteur des discussions, les deux coprésidents avaient été mandatés début septembre par les pays pour proposer un texte plus clair et plus succinct, ainsi réduit de 80 à 20 pages. Laurence Tubiana, la négociatrice française, a reconnu lundi en séance plénière qu'en l'état, il manquait d'ambition sur tous les points. Elle s'est voulue rassurante: Nous sommes ici pour corriger ses faiblesses.L'ambassadrice française a toutefois mis en garde les pays sur le compte à rebours désormais enclenché jusqu'à Paris. Le temps presse, a-t-elle dit, en appelant à la responsabilité de chacun pour aller à l'essentiel, les négociations climatiques s'enlisant très fréquemment dans des débats de procédure. Nous voulons tous avoir un texte à la fin de la semaine, ont souligné les coprésidents, qui avant l'ouverture, évoquaient le sentiment partagé qu'il y a urgence.Le futur accord de Paris doit être un tournant dans la lutte pour contenir les émissions de gaz à effet de serre, pour l'essentiel liés à la combustion d'énergies fossiles. Il doit aussi prendre en compte les besoins d'adaptation aux impacts du réchauffement. A ce stade, 150 Etats ont remis à l'ONU leur contribution pour réduire leurs émissions à horizon 2025-2030 (dernier en date, l'Ouganda, vendredi), en vue de la conférence de Paris, prévue du 30 novembre au 11 décembre.Cette forte participation réjouit les promoteurs d'un accord. Mais l'ensemble de ces promesses met encore la terre sur une trajectoire de +2,7°C voire 3°. C'est mieux que les +4 à 5° qui s'annoncent si rien n'est fait, mais loin de l'objectif de 2° au-delà duquel la science promet une multiplication d'événements extrêmes et des conséquences irréversibles sur les espèces, les océans et les économies.En outre, beaucoup de pays en développement exigent un soutien financier et technologique pour réduire leurs émissions et faire face aux impacts qu'ils ressentent déjà. Particulièrement attendue: la concrétisation de la promesse, faite en 2009, de 100 milliards d'aide climatique annuelle des pays du nord pour les pays du sud d'ici à 2020.Plusieurs annonces ont été faites récemment, devant l'ONU et à la réunion financière qui s'est tenue à Lima, avec des rallonges promises par des institutions bancaires et des pays comme la France ou le Royaume Uni. Mais les pays en voie de développement ne veulent pas s'en tenir aux promesses et souhaitent une feuille de route d'ici à 2020.Pour autant, de sommets bilatéraux en réunions à l'ONU en passant par les déclarations des certains milieux financiers en faveur du développement d'économies bas-carbone, ces dernières semaines ont fait avancer le débat climatique, faisant souffler un vent d'optimisme mesuré.Les deux principaux pollueurs, la Chine et les Etats-Unis, se sont en particulier mis d'accord sur la nécessité d'accroître sur la durée les ambitions en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES).Les négociateurs ont d'ailleurs dans les tuyaux un mécanisme de révision des efforts à la hausse. Mais là encore, reste à déterminer sa nature et son caractère contraignant.Romandie 19/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 octobre 2015 À quelques semaines de la COP 21, qui se tiendra au Bourget, près de Paris, du 30 novembre au 11 décembre, les enjeux du climat des prochaines décennies font déjà l’objet de négociations. En trois réponses, Jean Jouzel, vice-président du groupe scientifique du Giec de 2002 à 2015, les résume très simplement. Image (c) InnovalysQue se passera-t-il si le réchauffement dépasse les 2 °C ?Cette limite a été posée à Copenhague [la COP 15, NDLR], en 2009. Si le réchauffement est définitivement stabilisé un jour à 2 °C de plus qu’avant l’ère industrielle, c’est-à-dire 1,4 à 1,5 °C de plus qu’actuellement, nous espérons que nous pourrons nous adapter pour l'essentiel, même si cela provoque une montée du niveau de l’océan. À mesure que l'on s'en éloigne, tous les voyants se mettent au rouge : l’acidification des océans, les phénomènes climatiques extrêmes, le nombre de réfugiés climatiques, la sécurité alimentaire, la productivité de l’océan, la biodiversité, la fonte du permafrost [ou pergélisol, NDLR], etc. Le message à faire passer, c’est que nous devons modifier profondément l’usage que nous faisons des combustibles fossiles.Que reste-t-il comme inconnues pour les décennies à venir ?À l’échelle régionale, nous ne savons pas prédire les évolutions, par exemple pour les précipitations. À l’échelle planétaire, je viens de parler du permafrost : la vitesse de sa fonte et donc du dégagement de son méthane, puissant gaz à effet de serre, est l'une des inconnues. Une grande incertitude est celle des modèles climatiques. Lorsque nous disons que la température augmentera probablement de 4 °C, c’est que les différents scénarios conduisent à une augmentation entre 3 et 5,5 °C. Nous pouvons par exemple dire que 2050 et 2051 seront plus chaudes que 2015, mais nous ne savons pas si 2051 dépassera 2050. Selon ConsoGlobe, le réchauffement climatique risque de refroidir l'Europe car l'eau douce qui s'accumule dans l'océan Arctique pourrait venir nous priver des effets cléments du Gulf Stream.Image (c) encyclo-ecoloQuelle est la tendance actuelle ?Entre 2013 et 2014, les émissions de CO2 ont moins augmenté que les années précédentes. De gros efforts ont été faits en Chine en matière d’énergies renouvelables et l’efficacité énergétique a progressé. Cependant, les engagements de ces deux pays (avec les USA), les plus gros émetteurs de gaz carbonique, ne sont pas assez ambitieux. J’espère qu’ils le deviendront davantage !Futura Sciences 19/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 octobre 2015 Bonn - Le président Barack Obama et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ont appelé lundi à la mobilisation contre le réchauffement au moment où les négociations sur le climat redémarraient difficilement lundi à Bonn sur fond de grogne des pays en développement. Nous n'avons aucun plan B parce que nous n'avons aucune planète B, a dit Ban Ki-moon, depuis Bratislava, appelant les pays à voir au delà de leurs intérêts nationaux en négociant l'accord.Le président américain Barack Obama a pour sa part appelé les entreprises à s'engager contre le dérèglement du climat, en accueillant à la Maison Blanche les patrons de 81 sociétés.De l'autre côté de l'Atlantique, le président français François Hollande, dont le pays accueillera dans six semaines la conférence censée accoucher d'un accord universel pour freiner le réchauffement, a mis en garde contre un accord à l'ambition limitée.Il y aura un accord à Paris. Toute la question est de savoir à quel niveau se fera l'accord et si nous pourrons régulièrement le réviser, a-t-il dit. Son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, était attendu mardi à Bonn.Dans l'ancienne capitale allemande, la dernière semaine de négociation avant Paris s'est ouverte par une critique sévère des pays en développement. Ils ont dénoncé les insuffisances du nouveau texte devant servir de base aux discussions tout en réaffirmant leur confiance dans le processus. Le texte est extrêmement déséquilibré, a déclaré à la session d'ouverture la déléguée sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, au nom du groupe G77 et de la Chine (134 pays émergents et en développement). Dans une réunion à huis clos, Mme Mxakato-Diseko est allée jusqu'à parler d'apartheid si leurs propositions n'étaient pas prises en compte, a-t-elle dit à l'AFP.Le nouveau document ignore complètement les propositions du groupe G77 sur les financements, a expliqué à l'AFP Gurdial Singh Nijar, porte-parole d'un des sous-groupes du G77.La déléguée sud-africaine a toutefois salué l'écoute des coprésidents, l'Algérien Ahmed Djoghlaf et l'Américain Daniel Reifsnyder, auteurs du document, qui ont proposé aux pays de faire des ajouts avant que les négociations débutent réellement. Le groupe s'engage à limiter ses ajouts aux propositions les plus essentielles, a assuré Mme Mxakato-Diseko.Face à la lenteur des discussions, les deux coprésidents avaient été mandatés début septembre pour proposer un texte plus clair et plus succinct, ainsi réduit de 80 à 20 pages.Laurence Tubiana, la négociatrice française, a reconnu lundi en séance plénière que le texte manquait d'ambition sur tous les points. Elle s'est cependant voulue rassurante: Nous sommes ici pour corriger ses faiblesses. Les négociations climatiques s'enlisant régulièrement dans des débats de procédure, l'ambassadrice française a rappelé que désormais le temps presse. Amjad Abdulla, porte-parole des Etats insulaires, a déclaré à l'AFP être très confiant sur la possibilité d'avoir au final un texte dont la longueur reste gérable. Le futur accord de Paris doit être un tournant dans la lutte pour contenir les émissions de gaz à effet de serre, pour l'essentiel liés à la combustion d'énergies fossiles. Il doit aussi prendre en compte les besoins d'adaptation aux impacts du réchauffement.A ce stade, 150 Etats ont remis à l'ONU leur contribution pour réduire leurs émissions à horizon 2025-2030, en vue de la conférence de Paris, prévue du 30 novembre au 11 décembre.Mais l'ensemble de ces promesses met encore la Terre sur une trajectoire de +2,7°C voire 3°, loin de l'objectif de 2° au-delà duquel la science prévoit des effets destructeurs.Pour signer un accord, beaucoup de pays en développement exigent un soutien financier et technologique pour réduire leurs émissions et faire face aux impacts qu'ils subissent déjà. Particulièrement attendue: la concrétisation de la promesse, faite en 2009, d'arriver à 100 milliards de dollars d'aide climatique annuelle en 2020.Romandie 19/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 octobre 2015 Washington - Le président américain Barack Obama redouble d'efforts pour obtenir le soutien des grandes entreprises aux Etats-Unis sur le changement climatique, après avoir obtenu lundi la coopération de dizaines de nouvelles sociétés qui se joignent à cette lutte.M. Obama a accueilli lundi à la Maison Blanche les patrons de 81 entreprises qui ont pris des mesures pour lutter contre le changement climatique. Ces entreprises, dont des grands noms comme Google, Xerox ou encore Intel, Starbucks, McDonald's, vont par exemple réduire leur consommation en eau, se convertir aux énergies renouvelables et modifier leurs chaînes d'approvisionnement. Une dizaine d'entreprises, d'Apple à General Motors en passant par Goldman Sachs, avaient déjà pris ces engagements en juillet.A quelques semaines de la conférence COP21 de l'ONU sur le climat en décembre à Paris, l'administration américaine espère rallier bien plus de sociétés à sa cause.La perception de certains est que c'est une question environnementale, c'est pour les écolos, et que les hommes d'affaires froids soit n'en ont rien à faire, soit la voient comme un conflit avec leurs intérêts, a argumenté le président américain. Les considérations sur le changement climatique, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables ne sont non seulement pas contradictoires avec leurs intérêts, mais ces entreprises sont en train de se rendre compte qu'elles peuvent même améliorer leurs intérêts, a-t-il ajouté.Les représentants de 195 pays sont attendus du 30 novembre au 11 décembre pour négocier un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète, lors de la 21e conférence sur le climat.Nous allons continuer de travailler à cela, essayer de rehausser l'effort, essayer de convaincre davantage de sociétés de regarder ce qu'elles font a expliqué Brian Deese, l'un des conseillers de M. Obama sur l'environnement.Le président Obama a fait du changement climatique l'une de ses priorités, mais ses adversaires républicains, qui contrôlent les deux chambres du Congrès, sont vent debout contre les mesures annoncées.Todd Brady, directeur d'Intel pour l'environnement, a indiqué de son côté que l'administration Obama avait donné aux entreprises la certitude absolue du besoin de renforcer les mesures déjà en place pour le climat. Notre engagement est une combinaison à la fois des actions qui vont se poursuivre et de nouvelles étapes, a-t-il précisé. Romandie 19/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 20 octobre 2015 Bonn - Après une première journée agitée, les délégations de 195 pays, réunies à Bonn pour préparer le terrain à un futur accord mondial sur le climat, se retrouvent mardi pour tenter de progresser, disposant seulement de quatre jours de négociations avant la conférence de Paris. ***RelaxTV*** 18/10/2015Romandie 20/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 20 octobre 2015 Nations unies (Etats-Unis) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a souhaité mardi que le futur gouvernement canadien issu des élections joue un rôle déterminant pour assurer le succès de la conférence climatique de Paris. Une usine de traitement des sables bitumineux, en Alberta Photo : PC/Jeff McIntosh / ici radio-canadaLe Canada fait partie du Groupe des sept et à ce titre, il a un rôle particulier à jouer pour donner une impulsion sur les questions de changement climatique, a estimé le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq. Le secrétaire général, a-t-il ajouté, espère et souhaite que la Canada joue ce rôle, et qu'il joue en particulier un rôle très utile et décisif dans la conférence (climatique de Paris) en décembre.Largement battus par les libéraux de Justin Trudeau aux élections législatives lundi, les conservateurs de Stephen Harper avaient décidé en 2011 de sortir le Canada du Protocole de Kyoto, jugeant ses objectifs irréalistes. Avant : une forêt. Après... les dégâts occasionnés par l'exploitation des sables bitumineux. Photo meteopolitiqueLes trois mandats des conservateurs, au pouvoir depuis 2006, ont aussi coïncidé avec l'essor de l'industrie des sables bitumineux d'Alberta (ouest), pétrole dont l'extraction est considérée comme la plus polluante.Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 18% depuis 1990 au Canada. Pressé par ses partenaires internationaux, M. Harper avait annoncé au printemps que le Canada se présenterait à la conférence de Paris avec un objectif de réduction de 30% de ses émissions d'ici 2030 par rapport à 2005.Romandie 20/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 octobre 2015 Bonn - Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a appelé mardi à avancer dans les négociations climatiques en cours à Bonn, pour permettre un succès de la conférence de Paris, qu'il présidera à compter du 30 novembre.Mon message principal sera: on veut un succès à Paris, et pour avoir un succès à Paris il faut avancer d'ici vendredi à Bonn, a-t-il dit à des journalistes, avant de rencontrer les délégations réunies depuis lundi pour une dernière semaine de pourparlers officiels avant la COP de Paris.Le ministre a souhaité que d'ici la fin de la semaine le projet d'accord ait à la fois refermé des options et identifié un nombre limité de questions politiques qui resteront ouvertes. Le texte qui sera issu des cinq jours de négociations, les dernières avant la COP21 à Paris, devra être clair, concis, équilibré, équitable et ambitieux, a également déclaré devant les chefs des délégations Laurent Fabius.Cette semaine de négociations est cruciale, a-t-il ajouté, tout en soulignant que l'action contre le réchauffement climatique et la nécessaire transition énergétique qu'il impose, sera abordée dans d'autres enceintes comme le prochain G20.Interrogé sur la journée de lundi marquée par de virulentes protestations des pays en voie de développement, le ministre a jugé positif que les délégations aient pu produire un projet d'accord largement amendé par ces pays, furieux de voir une partie de leurs propositions absentes de la précédente mouture.Le fait que dès le premier jour des amendements ont été déposés, qu'il a été décidé d'avoir un nouveau texte et que des groupes de travail ont été créés, c'est un signe positif d'une volonté d'avancer et de travailler, a-t-il dit.Devant les chefs de délégations, il a évoqué l'invitation de la France aux chefs d'Etat et de gouvernement pour le premier jour de la COP le 30 novembre. L'idée n'est pas d'entrer dans les détails techniques, mais de donner une impulsion politique, a-t-il expliqué. Nous avons pensé que de les inviter à la fin (comme à Copenhague en 2009) aurait été contreproductif, selon lui.Romandie 201/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 21 octobre 2015 Les délégués du monde entier ont entamé leurs discussions à propos d’une ébauche révisée d’un nouveau cadre de lutte contre le réchauffement planétaire. La ville allemande de Bonn accueille les dernières négociations de travail avant la tenue de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ou COP21, qui commence le 30 novembre prochain à Paris. COP21 20/1/2015Les nations participantes tentent de parvenir à un accord sur le cadre législatif qui contraindra après 2020 toutes les nations à jouer leur rôle pour lutter contre le réchauffement planétaire. Ce nouvel accord-cadre est destiné à remplacer le Protocole de Kyoto, qui ne contraint que les seules nations développées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les délégués des 196 Parties se réunissent à Bonn *, Allemagne, jusqu'au 23 Octobre 2015, pour la dernière session de négociation avant COP21. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et président entrant COP21, a rencontré les chefs de délégation. (Photo (c) Cop21)Les négociateurs avaient prévu d’ouvrir lundi les dernières discussions de travail sur une première ébauche, mais de nombreux pays en développement ont exprimé leur opposition à ce texte, qui a donc été révisé mardi. La nouvelle ébauche contient des provisions réclamées par les nations en développement, et notamment un soutien financier des pays développés à la réduction des émissions polluantes. Les négociateurs ont ensuite discuté des moyens à mettre en œuvre pour réduire les émissions et fournir les fonds nécessaires, ainsi que d’autres questions en suspens.NHK FRENCH 21/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 21 octobre 2015 Une analyse de la situation vue par RFI (Fradio France International) en date du 20 octobre.En 1992, au sommet de la Terre à Rio de Janeiro au Brésil, l’Organisation des Nations unies rassemble tous les pays du monde pour les engager à agir face aux problèmes d’environnement, suite aux alarmes lancées par la communauté scientifique. ***RelaxTV*** 18/10/2015RFI 20/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 21 octobre 2015 Bonn - Les négociateurs climat, qui n'ont plus que trois jours à Bonn pour préparer l'avant-projet d'accord contre le réchauffement en vue de la conférence de Paris en décembre, ont exprimé mercredi leur préoccupation devant la lenteur des tractations.Nous avons seulement trois jours, je suis préoccupée par ce qui remonte des groupes de travail, a dit la négociatrice française, Laurence Tubiana, lors d'une séance plénière, reflétant un sentiment général de frustration au sein des délégations présentes à Bonn. "Je ne pense pas que ce mode de travail va nous conduire où nous devons être à la fin de la semaine. Il faut se ressaisir", a-t-elle prévenu. Je sais que beaucoup de religieux veulent un accord sur le climat mais, franchement, il n'y a pas de miracle. Tout est entre vos mains, a-t-elle dit aux délégués. Nous ne pouvons pas attendre la conférence de Paris pour faire des compromis, selon elle."Si les ministres voyaient l'état d'avancement de la rédaction du projet d'accord, beaucoup de délégués perdraient probablement la moitié de leurs salaires immédiatement", a ajouté Artur Runge-Metzger, médiateur d'un des groupes de travail. Les représentants de 195 pays ont pour mission de produire d'ici vendredi un projet d'accord clair et concis, rapprochant les positions et clarifiant les points de divergence que seuls les gouvernements pourront trancher à la COP de Paris (30 novembre-11 décembre). Mais, mardi, les débats n'ont guère progressé, ralentis par des batailles de procédures et les demandes d'amendements."Nous sommes à un moment crucial et il y a de nombreux points sur lesquels les parties ne sont pas si éloignées", a dit l'ambassadrice sud-africaine, Nozipho Mxakato-Diseko, au nom des 134 pays en développement et émergents du groupe G77, appelant les parties à ne plus ajouter de texte ou de nouvelles idées à ce stade."Il nous faut à la fin de la semaine un texte que nous pourrons présenter à Paris comme le texte servant de base à la negociation", a-t-elle rappelé. Nous ne pouvons laisser à nos ministres le soin de faire notre travail: c'est aux négociateurs de trouver un consensus sur la plupart des questions, pour ne laisser aux ministres que les questions politiques les plus sensibles."Il y a des nuages, ce n'est pas une crise mais il y a du travail à faire", a pour sa part estimé Alden Meyer, du think tank américain Union of concerned scientists. Tout le monde reconnaît qu'il faut aller un peu plus vers les autres. Comme l'a dit le Brésil, on doit commencer à travailler comme des +multilatéralistes+.Les ONG, qui ont un statut d'observateurs aux négociations climatiques, ont déploré mercredi avoir été exclues des groupes de travail, à la demande du Japon. Le groupe G77 (134 pays) a également critiqué cette décision des coprésidents des débats.Romandie 21/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 21 octobre 2015 Paris (AFP) - Si les pays participant à la COP21 respectent leurs engagements, les émissions de gaz à effet de serre issues du secteur de l'énergie vont continuer à croître mais à un rythme nettement inférieur, et même stagner dans certaines régions, selon l'Agence internationale de l'énergie."Les pays qui représentent la moitié de l'économie mondiale vont voir leurs émissions de gaz à effet de serre liées au secteur de l'énergie se stabiliser ou baisser d'ici 2030", notamment aux Etats-Unis, en Europe, en Chine ou au Japon, indique mercredi l'AIE dans un compte-rendu spécial pour la COP21 de son panorama annuel de l'énergie, publié le mois prochain. Image Economied'énergie.frEn 2014, les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l'énergie ont atteint 38,2 gigatonnes (Gt) d'équivalent CO2, représentant les deux tiers des émissions totales de gaz à effet de serre. Elles devraient atteindre 41,9 Gt en 2030, soit une croissance de 0,5% par an, détaille l'AIE.Cela s'explique par la baisse attendue de la croissance de la demande pour les énergies fossiles et l'augmentation de la part des énergies bas carbone. Cette part devrait atteindre un quart de l'ensemble du mix-énergétique, contre 20% actuellement.Mais pour atteindre les objectifs que les pays se sont fixés dans leurs engagements dévoilés dans l'optique de la conférence internationale de Paris sur le climat (COP21), il faudra que le secteur de l'énergie investisse 13.500 milliards de dollars d'ici 2030, soit 840 milliards par an en moyenne, prévient l'agence. Ces investissements devront être dirigés vers l'efficacité énergétique et les technologies bas carbone."L'industrie de l'énergie a besoin d'un signal clair et fort au sommet international de Paris. Dans le cas contraire, les investissements iront dans la mauvaise direction", insiste dans ce compte-rendu le directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol.L'AIE estime toutefois que "le secteur de l'énergie peut faire plus" pour réduire ses émissions, notamment en agissant plus sur l'efficacité énergétique de l'industrie, en fermant les centrales à charbon les moins efficaces ou en mettant fin aux subventions aux énergies fossiles.L'Agence prévoit qu'en investissant trois mille milliards de dollars de plus d'ici 2030, le secteur de l'énergie atteindrait "plus tôt" son pic d'émissions de gaz à effet de serre.Par ailleurs, les engagements nationaux doivent "améliorer leur clarté et leur consistance" et mettre en avant les moyens d'atteindre leurs ambitions, notamment via des objectifs mieux définis et mesurables, estime l'Agence.Sciences et avenir 21/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 22 octobre 2015 Paris - Manuel Valls a signé mercredi soir 21 propositions progressistes en vue de la COP21, prônant un accord international universel et contraignant à Paris. (Photo Manuel Valls à Toulouse, le 3 mai 2012. Jackolan1 ccby-sa3.0)Ces 21 propositions ont été signées par plusieurs responsables sociaux-démocrates européens réunis à Paris, dont Sergueï Stanichev, le président du Parti socialiste européen (PSE), qui réunit les partis socialistes et sociaux-démocrates européens, ainsi que par le premier secrétaire du PS français, Jean-Christophe Cambadélis.Parmi les propositions progressistes, figure au titre du financement climatique, un objectif de réorientation d'au moins 10% des flux d'investissements des acteurs financiers vers des projets d'économie verte.Dans le même registre, le texte recommande que des banques de développement développent des feuilles de route en matière d'investissements climatiques qui excluent le soutien financier aux combustibles fossiles.Le document préconise de même un accord à Paris dynamique incluant des mécanismes d'évaluation tous les cinq ans...Les propositions progressistes souhaitent aussi que l'UE augmente son objectif de réduction des gaz à effets de serre après la COP21 au-delà du niveau actuel de 40% d'ici à 2030 comparé à 1990, ainsi que ses objectifs en termes d'énergie renouvelable et d'efficacité énergétique.A nous de faire de la COP21 un succès, a lancé Manuel Valls devant l'assistance réunie à la Maison de la Chimie à Paris. "La lutte contre le changement climatique prend toute sa place dans le grand récit de la gauche et elle doit contribuer au renouvellement de notre pensée et de notre action. A nous de nous saisir de ces enjeux", a-t-il ajouté."S'il faut une taxe sur les transactions financières pour financer notamment le Fonds vert des Nations unies, nous la soutiendrons", avait déclaré un peu auparavant Jean-Christophe Cambadélis. "Après tout, il n'est pas complètement absurde que la finance mondiale, qui pousse au profit et à l'exploitation sans limite des ressources limitées de notre planète, contribue un peu à son sauvetage", a-t-il ajouté.Romandie 21/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 22 octobre 2015 Le premier ministre japonais Shinzo Abe finalise les détails de sa participation à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ou COP21, qui aura lieu à Paris à la fin du mois prochain. (Photo Shinzō Abe en 2015. U.S. Embassy Tokyo / domaine public)Les négociateurs essaieront de parvenir à un accord sur un nouveau cadre international contraignant aussi bien les pays industrialisés que les nations en développement à réduire leurs émissions au-delà de l’horizon 2020. Le nouveau cadre remplacera le Protocole de Kyoto qui obligeait seulement les pays industrialisés à réduire leurs émissions.Si le projet de participation se concrétise, M. Abe sera le premier chef de gouvernement nippon à se rendre à la conférence onusienne sur les changements climatiques en six ans, après le premier ministre Yukio Hatoyama en 2009.En prélude à l’organisation l’an prochain d’un sommet des plus grandes puissances dans la préfecture de Mie, M. Abe devrait lors de la COP21 mettre l’accent sur la contribution du Japon à la réduction des émissions à l’échelle planétaire grâce à sa technologie de pointe.NHK WORLD 22/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 22 octobre 2015 Bonn - Les pays en développement ont mis la pression jeudi à Bonn dans les négociations sur le climat sur les pays riches pour obtenir des engagements financiers afin de faire face aux impacts du réchauffement, dossier clé de la conférence de Paris fin novembre.Le succès ou pas de Paris dépendra de ce qu'il y aura sur les financements dans le coeur de l'accord, a lancé en conférence de presse l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, qui préside le groupe G77.Le G77 - qui regroupe 134 pays dont les plus pauvres de la planète, les Etats insulaires mais aussi la Chine et l'Inde - a publié des positions communes sur le financement pour qu'elles soient incluses dans l'accord, a déclaré la diplomate. Mais selon elle, depuis le début de la semaine, les pays développés n'ont pas négocié sur ce volet, alors que vendredi est le dernier jour de tractations officielle avant le début de la COP21 (30 novembre-11 décembre). Cette situation de blocage sur une question clé a créé une grande frustration parmi les pays du Sud, qui s'appuient sur la Convention de l'Onu sur le climat pour réclamer l'aide des pays développés.La diplomate sud-africaine a mis en avant le fait que pour de nombreuses populations le dérèglement climatique est une question de vie ou de mort.Les pays en développement ont besoin de financements, d'expertise et de transferts de technologie, c'est un sujet urgent, a-t-elle ajouté. Le réchauffement de la planète, dont la vitesse est inédite, est à l'origine d'évènements météorologiques extrêmes plus fréquents, de la fonte accélérée des glaciers et de la montée du niveau des océans. Selon la convention de l'Onu sur le climat - signée en 1992 par 195 pays - les pays développés ont le devoir de fournir des ressources financières pour des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre et pour aider les pays en développement à s'adapter aux impacts du changement climatique. Mais les pays riches sont réticents à prendre des engagements concrets pour après 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord de Paris.Nous devons reconnaître que le monde n'est pas ce qu'il était dans les années 90, a déclaré à l'AFP Elina Bardram, la négociatrice pour l'Union européenne. La liste des donateurs ne peut pas être aussi étroite que les pays de l'annexe 1 de la Convention (les pays développés), a-t-elle fait valoir. La concentration du capital a changé radicalement, a-t-elle dit, en précisant qu'elle visait plusieurs économies émergentes. Harjeet Singh, porte-parole d'Action Aid, s'exprimant au nom du Climate action network (900 ONG), a déploré deux approches très opposées sur cette question. A moins d'un changement de position, nous n'aurons pas un accord solide à Paris, craint-il.De manière générale, les travaux sur le projet d'accord ont avancé très lentement depuis lundi à Bonn. Les pays en développement veulent que les financements soient principalement publics et que la somme de 100 milliards de dollars annuels, promise pour 2020, augmente les années suivantes. Les discussions à Bonn sur les financements sont compliquées par l'absence de consensus sur le montant actuel de l'aide Nord-Sud pour des projets climat. Un récent rapport de l'OCDE, commandé par la France et le Pérou pour la COP21, a estimé qu'elle s'était élevée à 62 milliards (prêts inclus) en 2014. Nozipho Mxakato-Disekola a refusé jeudi de commenter ce rapport, arguant qu'il avait été réalisé sans la participation des pays du Sud. Certains pays et les ONG critiquent le fait qu'il prend en compte les prêts et pas seulement les dons. Dans ce contexte de tension, Elina Bardram estime que la partie financement ne sera probablement pas réglée avant les derniers jours de la conférence de Paris, lorsque les discussions passeront au niveau ministériel.Romandie 22/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 23 octobre 2015 Bonn - Malgré une semaine de discussions à Bonn, les négociateurs chargés de préparer un projet d'accord sur le climat en vue de la conférence de Paris sont toujours à la peine et n'avaient plus vendredi que quelques heures pour boucler un texte clair.Ce round de négociations est en effet le dernier avant le grand rendez-vous de Paris fin novembre, où un accord mondial permettant de juguler la hausse du thermomètre sous la barre des +2°C est censé voir le jour sous l'égide de l'ONU.Sous pression, les négociateurs de 195 pays devraient passer les dernières heures qui leur sont imparties à toiletter un projet peu lisible qui a triplé de volume au fil des jours. Ils doivent travailler à huis clos, les observateurs ayant été interdits d'accès.Jeudi soir, une certaine confusion régnait à l'assemblée plénière, où certains des médiateurs, appelés à la rescousse, faisaient état de progrès, tandis que d'autres évoquaient un recul.Il faut travailler, jusqu'à la fin. On aura des avancées sur certains sujets. On évaluera vendredi collectivement si le texte pourra servir de base de négociation pour Paris, a souligné jeudi soir la négociatrice française Laurence Tubiana, qui veut voir des avancées positives. Il y a une volonté de travailler pour être au rendez-vous de Paris, a-t-elle encore fait valoir.Les négociateurs avaient pour mandat de passer à la vitesse supérieure pour produire un texte concis, présentant clairement les grandes options à trancher à Paris. Mais très vite, ils se sont retrouvés confrontés au manque de temps, faute d'avoir entamé de vraies négociations au cours des trois précédents rounds de pourparlers qui se sont tenus cette année. Ils ont été aussi contraints de reprendre une nouvelle fois une mouture qui avait été amputée de certaines propositions-clé.Ces coupes avaient en effet provoqué en début de semaine une bronca des pays en développement, furieux de ne pas y retrouver leurs revendications essentielles: par exemple l'objectif de limiter à 1,5°C le réchauffement mondial, ou encore la garantie du financement de leurs politiques climatiques par les pays riches.De fait, cette semaine à Bonn aura ravivé la traditionnelle fracture entre pays développés et en développement, qui caractérise depuis toujours les négociations sur le climat.Jeudi, les pays du Sud, qui rappellent la responsabilité historique des pays du Nord dans le réchauffement, ont mis la pression pour obtenir des engagements financiers afin de faire face aux impacts du réchauffement.Sous l'effet des gaz à effet de serre issus pour l'essentiel de la combustion d'énergies fossiles, la planète se réchauffe à une vitesse inédite, générant des évènements météorologiques extrêmes, la fonte accélérée des glaciers ou encore la montée du niveau des océans.Le succès ou pas de Paris dépendra de ce qu'il y aura sur les financements dans le coeur de l'accord, a souligné l'ambassadrice sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, accusant les pays riches de fuir leurs obligations. Les pays développés font valoir que le monde a changé et que les grands pays émergents peuvent désormais contribuer financièrement.Nous devons reconnaître que le monde n'est pas ce qu'il était dans les années 90, a déclaré à l'AFP Elina Bardram, la négociatrice de l'UE, pour qui la liste des donateurs ne peut pas être aussi étroite.En dépit de la nervosité perceptible à Bonn, Mme Bardram se veut optimiste sur la suite du processus. Ce qui sortira d'ici n'est sans doute pas idéal, mais nous savons déjà ce que sont les enjeux majeurs, et une fois que la volonté politique prendra le relais, il y aura assez de temps, a-t-elle estimé.La conférence sur le climat, dite COP21, doit s'ouvrir le 30 novembre, en présence des chefs d'Etat invités à venir donner une impulsion politique. Les négociateurs se pencheront ensuite sur le texte, avant de passer la main la dernière semaine aux ministres, chargés de trancher.----->En fait, selon les médias, tout le monde reconnaît l'urgence des mesures à prendre... Mais il n'y a pas de réelle volonté politique ou philosophique à prendre ces mesures ! En dépit de la clarté de l'urgence, chacun se retranche derrière ses positions. Bien que je comprenne la demande des pays les moins riches, tourner autour d'une question d'argent, systématiquement, m'interpelle énormément... En effet, et cela depuis 2009, le principe est déjà acté dans "l'accord" de Copenhague ! Puisque cet aspect est déjà acté, l'essentiel des discussions devraient, à mon sens, être les mesures pratiques universelles à prendre pour limiter le réchauffement climatique. Une fois de plus, la majorité des représentants des pays concernés nous montrent que l'argent est plus puissant que la vie elle-même ! A chaque rendez-vous nous assistons à la surenchère des exigences des uns et des autres en oubliant ce qui est primordial : transmettre une terre viable aux générations futures ! Mesdames et Messieurs les représentants de tous les pays vous êtes PITOYABLES ! Vos valeurs ne sont pas les nôtres, votre orgueil et votre fierté font de vous des marionnettes au pouvoir de l'argent, pas des acteurs prêts à mettre en oeuvre un consensus destinés à préserver la vie sur terre !!!!Romandie 23/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 23 octobre 2015 Lors d’une conférence de presse organisée à Bonn, en Allemagne, dans le cadre de la réunion préparatoire à propos du climat, la représentante du gouvernement sud-africain a insisté pour que l’aide financière des nations industrialisées soit obligatoire afin de pouvoir lutter contre le réchauffement climatique. La réunion préparatoire, qui se tient au niveau des groupes de travail, a pour but d’aplanir les difficultés avant la tenue de la COP21, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui débutera le 30 novembre à Paris. La représentante de l’Afrique du Sud, qui est également déléguée des nations en développement, a souligné qu’une aide financière au bénéfice des nations en développement était indispensable pour limiter l’augmentation de la température moyenne globale de deux degrés ou plus. Selon elle, les participants devraient convenir de rendre obligatoire l’assistance financière aux nations en développement. Une contribution de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 avait été convenue au sein des nations industrialisées mais cet objectif n’a jamais été atteint et le financement après 2020 n’a pas été décidé. Les nations industrialisées insistent pour que les nations en développement riches prennent elles aussi en charge une partie du fardeau.----->Je pense qu'il y a quelque chose que l'ONU devrait réviser... La notion de pays émergents ! En effet, quand ceux-ci deviennent des puissances économiques les plaçant, par exemple la Chine, au premier ou au second rang mondial (selon les médias), cette notion n'a plus de sens !!! Comme il l'a été dit, les capitaux ont changé de main... Et les pays producteurs de pétrole (conventionnel ou de schiste) devraient aussi être les premiers contributeurs à l'aide financière des pays les moins riches, associés aux compagnies pétrolières : ce sont à mes yeux les premiers pollueurs, suivent ceux qui exploitent les ressources sous-terraines ou sous-marines: charbon, minerais divers... Les producteurs de produits chimiques qui empoisonnent nos assiettes et notre air... Et bien sûr les grandes banques ou institutions qui poussent à accroître les profits....NHK World 23/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 23 octobre 2015 Les participants devaient trouver un pré-accord avant Paris, mais les négociations n'avancent pas.C'est la dernière étape avant la COP 21. "Bonn doit être le temps des progrès et du compromis pour que Paris soit un succès. Le monde compte sur nous tous", souligne Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. Les ONG aussi préparent la conférence de Paris."La gestion familiale, la gestion forestière, la gestion de l'environnement est une affaire de femmes. On ne peut pas parler d'un accord climat sans mettre au centre la femme parce que c'est elle qui subit le plus et qui donne le plus", décrit Cécile Bibiane Ndjebet du Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire des forêts. Conférence de Bonn : dernières négociations avant la COP 21A tous les étages, les ONG du monde entier veillent à ce que les états relèvent leurs ambitions en faveur du climat. "On voit que les négociateurs n'ont pas complètement capté la mobilisation qui depuis plusieurs mois pavent le chemin vers la COP 21", rappelle Pierre Cannet de WWF France. Coup de théâtre en milieu de semaine, les ONG expulsées des négociations thématiques, à la demande du Japon, exigent leur réintégration.Il ne reste plus que 24h pour parvenir à un pré-accord. Un document de travail sur lequel devront plancher les 195 pays participants à la conférence de Paris.Francetv info 23/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 23 octobre 2015 Bonn - Les négociateurs de 195 pays ont approuvé vendredi à Bonn un texte de négociation pour la conférence climat de Paris, qui doit déboucher sur un accord mondial et ambitieux pour contenir le réchauffement climatique.Le texte d'une cinquantaine de pages a toutefois été critiqué lors de la dernière séance plénière pour son manque de lisibilité et la négociatrice française, Laurence Tubiana, a appelé les pays à changer de méthode et à venir à Paris avec un esprit de compromis.Si nous voulons transformer ce texte en accord juridique, nous devrons travailler différemment à Paris, a également affirmé le Pérou à la tribune, lors de la clôture d'une semaine de discussions dans l'ex-capitale allemande.Le texte n'est pas exactement ce que j'avais espéré pour le début de la conférence de Paris, a regretté Laurence Tubiana. Nous n'avons pas réellement négocié cette semaine, nous avons clarifié les options, mais nous ne pourrons pas répéter ça la prochaine fois, vous devez être prêts à négocier à Paris dès le premier jour, a martelé l'ambassadrice française.Le coup d'envoi de la COP21 sera donné par les chefs d'Etats le 30 novembre, puis les délégations reprendront les négociations pendant plusieurs jours.La deuxième semaine de la COP, les discussions se feront au niveau des ministres, qui seront chargés de faire les arbitrages définitifs pour conclure un accord devant permettre de contenir le réchauffement de la planète en deça de 2°C par rapport au niveau pré-industriel.Romandie 23/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 23 octobre 2015 Bonn - Après la dernière session de négociations officielles à Bonn, et avant la conférence de Paris, plusieurs rendez-vous importants pour les négociations climatiques vont jalonner les prochaines semaines.- 30 OCTOBRE : publication par le secrétariat de la Convention de l'ONU sur le climat (Cnuccc) d'une synthèse des engagements nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de mesurer l'effort global. Quelque 154 Etats ont à ce stade remis leur contribution à l'ONU.- Du 1er au 3 NOVEMBRE: déplacement en Chine du président français François Hollande, qui a annoncé qu'il lancerait avec son homologue Xi Jinping un appel pour la réussite de la conférence de Paris.- Du 8 au 10 NOVEMBRE: pré-conférence de Paris (dite pré-COP). La France réunit environ 80 ministres afin de préparer la conférence climat et trouver des convergences politiques sur les principaux points d'achoppement.- 15 ET 16 NOVEMBRE: sommet du G20 à Antalya (Turquie).- Du 27 au 29 NOVEMBRE: réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth, à Malte.- Du 30 NOVEMBRE au 11 DECEMBRE : 21ème conférence de l'ONU sur les changements climatiques, sur le site du Bourget, près de Paris. Le coup d'envoi sera donné en présence de chefs d'Etat et de gouvernement la première journée.Romandie 23/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 23 octobre 2015 Paris - Un accord mondial pour contenir le réchauffement de la planète doit être conclu à la conférence de Paris à partir du 30 novembre: voici les principaux points d'achoppement des négociations, après une ultime semaine de discussions à Bonn. Image réchauffementclimatique.net- Les financements : C'est le sujet le plus épineux.Pour réclamer des engagements financiers aux pays développés, les pays en voie de développement s'appuient sur la Convention climat de l'Onu, signée en 1992, et sous l'égide de laquelle se déroulent les négociations. Les pays du Sud voudraient voir garantie une augmentation des aides pour les projets climat à partir de 2020, date d'entrée en vigueur de l'accord, et exigent que les financements de ces projets viennent s'ajouter et non se substituer à ceux prévus par l'aide au développement.Ils demandent aussi que l'aide +climat+ consiste principalement en des fonds publics, avec une visibilité sur leur évolution.Les fonds débloqués actuellement allant principalement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les pays en développement veulent un rééquilibrage en faveur des actions d'adaptation aux impacts du changement climatique (sécheresses, inondations, hausse du niveau de la mer, etc.).Les pays développés souhaitent que les pays émergents les plus prospères fassent partie des contributeurs, que soient comptabilisés les financement privés et que les aides au développement soient conditionnées à des investissements +bas carbone+. Les discussions sur les financements se déroulent en l'absence d'un consensus sur le niveau actuel de l'aide. pifane 23/7/2009En 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser de plus en plus d'argent pour financer des projets climat afin d'arriver annuellement à 100 milliards de dollars en 2020. Mais quels financements comptabiliser ? Fonds publics et privés' Prêts et dons' Rien n'avait été défini.La prise en compte spécifique des pertes et dommages imputables au changement climatique est aussi un sujet qui divise fortement.- Des objectifs de long terme : Limiter la hausse au niveau mondial à 2°C est un objectif partagé, mais des pays comme les Etats insulaires défendent toujours 1,5°C. Forêts de France : l'impact du réchauffement climatique. Image Le MondeLe respect de cette limite passe par une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre. Les formulations des pays pour traduire cette nécessaire trajectoire vont d'un objectif précis (comme une date butoir pour le pic des émissions ou un pourcentage de réduction en 2050) à des formulations plus floues (transformation globale bas carbone, neutralité carbone, décarbonisation). - La révision à la hausse des engagements : 154 pays ont annoncé à ce jour leur objectif national pour réduire ou limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2025 ou 2030. Cela couvre près de 90% des émissions mondiales. Si ces engagements sont respectés, la hausse prévisible du thermomètre mondial serait ramenée de plus de 4°C à environ 3°C.Pour combler l'écart entre 2 et 3°C, significatif en terme de bouleversements climatiques, un mécanisme obligerait les pays à prendre de nouveaux engagements, forcément plus ambitieux, tous les 5 ans. Certains refusent que cette disposition soit obligatoire.La date pour un bilan global des politiques nationales climatiques fait débat, certains voulant un état des lieux avant 2020.- La répartition des efforts : Le principe de la responsabilité commune mais différenciée dans la prise en compte du changement climatique est inscrit dans la Convention climat de l'Onu, le texte de référence. Cette formulation fait l'objet de nombreuses interprétations sur le partage des efforts entre pays industrialilisés, émergents et pauvres pour à la fois contenir et s'adapter au réchauffement. Romandie 23/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 24 octobre 2015 Depuis lundi, les 195 Etats discutent pour la dernière fois avant la COP21 de décembre, à Paris. Mais ces cinq jours de discussions ont été chaotiques.C'était l'ultime rendez-vous avant la conférence climat de Paris (COP21). Les 195 pays, réunis pendant cinq jours à Bonn (Allemagne) pour une quatrième et dernière session de négociations, ont approuvé vendredi 23 octobre le texte qui servira de base de travail en décembre.Une "semaine critique", avait insisté le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, présent mardi sur place. "Nous devons avancer d'ici à vendredi à Bonn pour avoir un succès à Paris" Malgré cet avertissement, la semaine s'est avérée plus chaotique que prévu. Résumé de ces cinq jours en trois faits marquants. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, lors d'une réunion à Bonn (Allemagne), le 20 octobre 2015, préparant la conférence climat de Paris. (PATRIK STOLLARZ / AFP)- Un brouillon qui passe de 20 à 55 pages en une semaine : L'objectif de cette nouvelle session de négociations était de se mettre d'accord sur un texte clair, court et cohérent pour débattre de façon plus efficace en décembre. Pour simplifier les débats, le pré-accord avait été transmis aux négociateurs, il y a près de trois semaines. Pourtant, les amendements ont été ajoutés le jour de l'ouverture de Bonn 4. Dans la nuit de lundi à mardi, le brouillon s'est étoffé, gonflant de 20 à 34 pages. Pour les observateurs, ces ajouts n'aident pas à rendre le texte plus clair. Selon Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace interrogé sur France Info, "les négociateurs sont totalement hors sol, déconnectés de ce qui se passe dans la vraie vie. Ils passent leur temps à discuter de virgules, de formulation, de poids de conjugaison". Pour les ONG, ils en oublient l'essentiel. Ainsi, certains mots n'apparaissent même pas dans le brouillon, comme le terme "énergie", réclamé par Réseau action climat.Nous attendons toujours le mot "#énergie" dans le texte des négociations sur le #climat #COP21 https://t.co/xBq28Q4FCe— Réseau Action Climat (@RACFrance) 23 Octobre 2015ipt>Au final, le pré-accord s'étale désormais sur... 55 pages (PDF, en anglais) ! Pour la version courte, on repassera. En outre, d'innombrables passages restent entre crochets, signe que les pays sont encore bien loin de s'être mis d'accord sur l'essentiel du texte. Le nouveau texte de 15h30 issu de la compilation des spin-off groupes fait...55 pages. #UNFCCC #ballooning #Bonn #ADP2— Brachet Aline (@alinebrachet) 23 Octobre 2015ipt>Nombreuses possibilités restent ouvertes ds projet texte accord: +250 fois le mot option et +de 1200 crochets! #ADP2 https://t.co/AuWR6O4msI— Matthieu ORPHELIN (@M_Orphelin) 23 Octobre 2015ipt>- Le coup de gueule des pays du Sud sur les financements : Dès le début de la semaine, les négociateurs des pays les plus pauvres ont tapé du poing sur la table. La mouture du texte avait, en effet, été amputée de plusieurs propositions-clés, dont la garantie que les pays riches financent les politiques climatiques des nations les plus pauvres. Cette suppression a provoqué l'ire de ces dernières, qui ont accusé les plus riches de fuir leurs obligations malgré leur responsabilité historique dans le réchauffement climatique.Lundi, l'ambassadrice sud-africaine, Nozipho Mxakato-Diseko, a ainsi dénoncé un "apartheid". Elle a renchéri, jeudi, en martelant que "pour beaucoup de gens, le dérèglement climatique est une question de vie ou de mort", réveillant un peu l'ambiance feutrée des Nations unies, souligne RFI. Pour la présidente du G77 (qui regroupe 134 pays en développement, émergents et la Chine), "le succès ou non de Paris dépendra de ce qu'il y aura sur les financements dans le cœur de l'accord". Et sur cette question, la semaine de négociations à Bonn ne semble pas avoir été très efficace. - Des ONG exclues des débats : Les observateurs de la société civile ont, eux, peu apprécié cette nouvelle session de négociations. Les deux co-présidents de la conférence de Bonn avaient, en effet, décidé que les discussions se tiendraient à huis clos, sans que les ONG prennent part aux groupes de travail. Une décision prise à la demande du Japon, pour qui "les vraies négociations n'ont jamais lieu devant le public", raconte une militante philippine sur le Huffington Post (en anglais).@MaximCombes OK, bon, il va falloir rester vigilent alors, pour tenter de ne pas se faire entuber.— Françoise Niel Aubin (@francoisefersen) 23 Octobre 2015ipt>Selon elle, les Etats-Unis et l'Union européenne ont soutenu cette exclusion, décidée lundi, tandis que le G77 a tenté de maintenir ces observateurs dans le débat. Les militants ont donc manifesté pour réclamer qu'on leur "rouvre la porte" et dénoncer l'absence de transparence des débats. Francetv info 23/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 24 octobre 2015 Bonn - Malgré quatre sessions de pourparlers, les diplomates chargés d'élaborer un texte de négociation pour la conférence climat de Paris ont accouché d'un document peu clair et les politiques vont devoir rapidement entrer en scène s'ils veulent parvenir à un accord en décembre.Catalogue d'options parfois contradictoires, le projet d'accord approuvé vendredi soir, à l'issue d'une ultime semaine de tractations à Bonn, a immédiatement été critiqué pour sa longueur (55 pages) et son manque de lisibilité.Maintenant la balle est dans le camp des politiques qui doivent consolider les progrès enregistrés, faire les arbitrages lorsque les options sont claires et clarifier les options là où les négociateurs n'ont pas réussi à le faire, résume à l'AFP Pascal Canfin, expert auprès du World ressources institute de Washington.A l'initiative de la France, qui présidera à la fin de l'année la 21e conférence sur le climat de l'Onu (COP21), une réunion au niveau ministériel, baptisée pré-COP21, est d'ores et déjà prévue du 8 au 10 novembre à Paris. C'est une pré-COP exceptionnelle de par sa taille, avec 75 ministres invités, ce sera un moment important, a souligné à Bonn la chef de la délégation française Laurence Tubiana. Les ministres ne vont pas réécrire le projet d'accord, a-t-elle précisé. L'objectif est qu'ils prennent en main suffisamment tôt l'ensemble des sujets qui sont sur la table pour chercher des convergences politiques. Cela ira de la forme juridique du futur accord au partage des efforts entre pays riches et émergents pour faire face au réchauffement, notamment l'épineuse question des financements pour s'adapter au changement climatique (sécheresses, inondations, hausse du niveau des mers, etc.). La discussion politique et les négociations continueront à la pré-COP, au G20 (en Turquie en novembre) et dans des rencontres bilatérales, remarque Martin Kaiser de Greenpeace international. Dans les pré-négociations, les diplomates gardent leurs cartes en mains, note le responsable de l'ONG, pour expliquer les difficultés pour élaborer un projet d'accord, malgré quatre séries de pourparlers cette année à Bonn et à Genève.Sur les points difficiles, trouver des compromis va exiger que les ministres et les leaders nationaux s'engagent totalement dans le processus, estime Alden Meyer du groupe de réflexion Union of concerned scientists. Heureusement, ils auront plusieurs occasions de le faire dans le mois qui vient.La COP21 (30 novembre- 11 décembre) doit donner naissance au premier accord engageant l95 pays dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour parvenir à contenir le réchauffement sous la barre des +2°. Sinon, les experts prédisent une multiplication des événements météorologiques extrêmes, une accélération dramatique de la fonte des glaciers ou de la montée du niveau des océans.Point positif: l'implication de la Chine au plus haut niveau - contrairement à la conférence de Copenhague en 2009 - qui est considérée comme un facteur de réussite par tous les observateurs pour celle de Paris. Le président français François Hollande doit se rendre en Chine du 1er au 3 novembre et lancer avec son homologue chinois Xi Jinping un appel pour le succès de la COP21.La Conférence de Paris bénéficiera aussi d'un coup de pouce inédit: pour la première fois dans l'histoire de ces grands-messes sur le climat, les chefs d'Etat et de gouvernement ont été invités à la première journée.Sans dévoiler qui répondra présent, Laurence Tubiana a affirmé qu'ils seraient nombreux et que leurs discours, limités à quelques minutes pour chacun, devraient donner une impulsion politique aux travaux des délégations.Selon Alix Mazounie du Réseau action climat, Paris sera pour les chefs d'Etat la dernière chance pour être du bon côté de l'Histoire et délivrer un message en faveur d'une sortie des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), responsables de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre. Après le coup d'envoi par les chefs d'Etat à Paris, les travaux techniques reprendront pour cinq jours. Puis les ministres prendront le relais pour trancher les questions en suspens, toujours selon le mode du consensus. Notamment la question des financements qui ne sera probablement pas réglée jusqu'aux derniers moments à Paris, prévient Elina Bardram, la négociatrice pour l'Union européenne, résumant un sentiment largement partagé.Romandie 24/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
birdy1972 0 Posté(e) le 26 octobre 2015 Cité du Vatican (AFP) - Des évêques du monde entier ont lancé lundi un appel solennel pour un "accord contraignant" à la conférence de Paris sur le climat (COP21), demandant "une décarbonisation totale d'ici à 2050" et une aide des pays "responsables du changement climatique" envers les "plus vulnérables".Ces prélats des cinq continents s'inspirent largement de l'encyclique "Laudato si'" publiée en juin par le pape François, très engagé depuis le début de son pontificat dans la lutte pour la protection de l'environnement."Les négociateurs des plus de 190 pays qui se retrouvent à Paris fin novembre, pour tenter de sceller l'accord le plus ambitieux jamais conclu pour lutter contre le réchauffement, doivent "fixer un objectif pour la décarbonisation complète d'ici à 2050", affirme l'appel."L'idée centrale est de faire progressivement disparaître les émissions produites par les combustibles fossiles et d'offrir à tout un chacun l'accès à une énergie renouvelable, saine, fiable et à un prix abordable", insiste le texte.Les évêques catholiques demandent des "feuilles de routes précises" et des "révisions périodiques obligatoires" sur les engagements des différents pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.Par ailleurs, les évêques insistent sur le fait qu'il incombe "aux responsables du changement climatique d'aider les plus vulnérables à s'adapter et à gérer les pertes et les préjudices et de partager la technologie et le savoir faire".Les mesures de réduction d'émissions de GES doivent être prises par "tout les pays, lesquels reconnaissent leur responsabilité commune mais différenciée et leurs capacités respectives sur la base de leurs responsabilités historiques", ajoutent-ils.Lors d'un point de presse au Vatican, des évêques d'Océanie sont intervenus pour rappeler les dangers menaçant leurs archipels: "Des régions et des nations entières sont menacées par la hausse du niveau des mers" provoquée par le réchauffement climatique, ont-il rappelé.S - A 26OCT2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 27 octobre 2015 [size=16]Sydney - Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a rejeté mardi les demandes de moratoire sur la création de nouvelles mines de charbon, soutenant qu'une telle mesure n'aurait aucun impact sur le réchauffement climatique. [/size]Dans une lettre ouverte publiée mardi matin par la presse locale, une soixantaine de personnalités australiennes demandent aux dirigeants de la planète de placer la question du charbon au coeur de la conférence COP21 de Paris, et de négocier un moratoire mondial sur les nouvelles mines de charbon et l'expansion des mines existantes.Cette demande avait déjà été formulée par Anote Tong, le président des Kiribati, petit archipel du Pacifique particulièrement menacé par le réchauffement climatique.Le prix Nobel de médecine Peter Doherty, l'ancien gouverneur de la Banque centrale Bernie Fraser ou encore le rugbyman David Pocock figurent parmi les signataires de cet appel qui pointe notamment la responsabilité de l'Australie, un des plus grands exportateurs de charbon.Je ne suis pas d'accord avec l'idée d'un moratoire sur l'exploitation du charbon, a répliqué mardi M. Turnbull aux journalistes. Avec tout le respect que j'ai pour les personnes qui le prônent, je crois qu'une telle mesure n'aurait pas le moindre impact sur les émissions mondiales. Si l'Australie cessait ses exportations, les pays qui achètent notre charbon iraient simplement l'acheter ailleurs, a-t-il poursuivi.En fait, il ne fait aucun doute que cela augmenterait les émissions parce que notre charbon est largement plus propre que celui de la plupart des autres pays, a ajouté cet ancien ministre de l'Environnement.Malcolm Turnbull a remplacé en septembre l'ex Premier ministre Tony Abbott lors d'un putsch interne à leur parti. [size=16]Mais il n'a pas varié d'un iota sur sa politique très conservatrice en matière de climat.Canberra a d'ailleurs bravé les craintes des défenseurs de l'Environnement en relançant mi-octobre un projet de mine de charbon critiqué pour son impact sur la Grande barrière de corail et qui avait été bloqué en août par la justice.Le pays rejette environ 1,3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde mais, avec une population relativement peu nombreuse de 23 millions, est un des plus gros émetteurs de la planète par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance au charbon.Romandie 27/10/2015[/size] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 27 octobre 2015 Paris - Au moins 80 chefs d'Etat et de gouvernement, dont l'Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping et l'Indien Narendra Modi viendront à Paris pour le premier jour de la conférence climat (COP21), a annoncé mardi Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français.Pour la journée du 30 novembre avec les chefs d'Etat et de gouvernement, nous avons déjà reçu 80 réponses positives dont le président des Etats-Unis, de la Chine, le Premier ministre indien, ainsi que le président de l'Afrique du Sud et du Brésil et le Premier ministre du Canada, a déclaré à la presse Laurent Fabius. Il a précisé que les leaders européens seraient également présents.La France, qui présidera la conférence où un accord historique pour limiter le réchauffement est espéré, a invité les leaders des Etats participant aux négociations.Nous avons pris avec François Hollande la décision d'inviter les chefs d'Etat le premier jour, et pas à la fin comme cela avait été le cas à Copenhague car cela avait eu deux conséquences: les négociateurs avaient attendu les chefs d'Etat pour négocier et les chefs d'Etat n'avaient rien résolu, a expliqué Laurent Fabius. D'où l'idée d'avoir en début de COP, une impulsion des responsables politiques, a-t-il ajouté.Pour préparer ce grand-rendez vous, qui doit conclure plusieurs années de négociations internationales, une pré-COP aura lieu du 8 au 10 novembre à Paris au niveau ministériel.Ce sera un moment important, a assuré M. Fabius, indiquant qu'il y aurait plus de 80 ministres présents pour ces discussions visant à avancer sur la voie du compromis.Romandie 27/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 27 octobre 2015 Moscou - La France attend un soutien de la Russie pour parvenir à un accord contraignant sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pendant la conférence mondiale de Paris (COP21), a déclaré mardi la ministre française de l'Ecologie, Ségolène Royal.La France attend un soutien à l'accord contraignant pendant la conférence de Paris qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre, a déclaré Mme Royal, lors d'une conférence de presse à Moscou. Le signal de l'engagement national de la Russie pour réussir la conférence de Paris et pour que d'autres pays s'engagent dans une transition énergétique et contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique est aussi quelque chose de très important, a-t-elle souligné.La COP21 doit donner naissance au premier accord engageant l95 pays dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour parvenir à contenir le réchauffement sous la barre des +2°. Sinon, les experts prédisent une multiplication des événements météorologiques extrêmes, une accélération dramatique de la fonte des glaciers ou de la montée du niveau des océans.J'ai apporté au président (russe Vladimir) Poutine une invitation du président de la République à venir à la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement du 30 novembre à Paris, a précisé la ministre française. J'espère qu'il sera présent parce que nous avons besoin des forces vives des entreprises, des ONG, des citoyens et des responsables politiques pour réussir la conférence de Paris sur le climat, a-t-elle indiqué.Le coup d'envoi de la COP21 sera donné par les chefs d'Etat, puis les délégations reprendront les négociations pendant plusieurs jours. La deuxième semaine de la COP, les discussions se feront au niveau des ministres, qui seront chargés de faire les arbitrages définitifs pour conclure un accord.Mme Royal, qui a participé mardi à Moscou à une table ronde sur la protection de l'environnement de l'impact industriel, a également souligné l'importance d'un engagement fort de la société civile russe et des milieux industriels et des entreprises en partenariat avec les entreprises françaises pour réussir la conférence de Paris.La France attend par ailleurs un engagement très fort des villes, puisqu'on a des enjeux très importants à relever sur la question de l'efficacité énergétique des bâtiments, des transports propres, a poursuivi Mme Royal.J'attends beaucoup aussi de l'engagement des scientifiques russes, a-t-elle ajouté.Romandie 27/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 28 octobre 2015 Paris - Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, s'est déclarée mercredi extrêmement inquiète sur l'issue de la conférence de Paris sur le climat (COP21), qui va se tenir du 30 novembre au 11 décembre, estimant qu'on est à deux doigts d'un échec cuisant."Aujourd'hui je suis extrêmement inquiète. Je pense que tant qu'on n'aura pas tout essayé, on ne peut pas porter de conclusions, mais si on ne débloque pas certains sujets très importants, on va à l'échec", a-t-elle déclaré sur France Inter. "C'est ça la conclusion des négociations qui ont eu lieu à Bonn la semaine dernière"."Aujourd'hui il y a un blocage sur les financements qui vont permettre aux pays les plus touchés par le dérèglement climatique de s'adapter", a-t-elle ajouté.Pour Mme Cosse, on est quand même à deux doigts d'un échec cuisant.Ce n'est pas simplement un petit accord entre politiques qui se joue. C'est de savoir si oui ou non on se donne les moyens de sauver notre planète d'ici 100 ans, a-t-elle souligné.Interrogée sur la situation de Philippe Verdier, chef du service météo de France Télévisions, auteur d'un livre relativisant les conséquences du réchauffement climatique, Mme Cosse a déclaré ne pas vouloir s'immiscer dans les relations entre France Télévisions et ses salariés. Ce que je peux juste vous dire c'est que le discours des climato-sceptiques me fait penser au discours des négationnistes du sida que moi j'ai entendu dans les années 90, quand ils disaient que le sida n'existait pas. Aujourd'hui il y a des gens qui meurent à cause du dérèglement climatique. C'est une réalité, a-t-elle dit.Romandie 28/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 28 octobre 2015 Entre réchauffement et acidification, l'océan mondial est concerné par le réchauffement du climat et il en est aussi un des rouages. Pourtant, il n'est qu'indirectement concerné par les discussions prévues initialement. Des acteurs de tous bords doivent se mobiliser pour intégrer 70 % de la planète dans les négociations. Présidente de de la branche française du WWF, Isabelle Autissier, qui est aussi navigatrice, résume les enjeux et les combats actuels à Futura Sciences. [size=16]Surfrider Foundation Europe 28/10/2015[/size][size=18]Quel est à votre avis le plus grand des dangers pour l’océan[/size] : la pêche pélagique, la pêche profonde, le chalutage, le plastique, le réchauffement ?[size=18]Isabelle Autissier[/size] : Le réchauffement climatique, sans doute, car il affecte profondément et durablement l’océan. Il conduit à l’acidification de l’eau et il touche différemment les espèces. On constate par exemple que le plancton migre vers les hautes latitudes de 470 km par décennie. L’impact est déjà important et on reviendra difficilement en arrière. Institut océanographique Paul Ricard 29/4/2015[size=18]Peut-on espérer de la COP 21 qu’elle conduise à mieux protéger l’océan ?[/size][size=18]Isabelle Autissier[/size] : La COP 21 ne conduira qu’à des engagements, on sait que ce n’est qu’une étape. Mais c’est un moment important. Plus l’accord sera fort, plus vite on pourra le décliner en actions concrètes. Ce que l’on doit faire d’abord, c’est lutter contre le réchauffement du climat. Au moins le limiter. C’est la première action puisqu’elle touche l’origine du problème. On peut aussi créer des zones refuges pour les espèces les plus menacées. Tara Expéditions 30/4/2015Nous pensons que la prise en compte de l’océan, qui fait partie de la machine climatique, doit être plus forte. Il fait déjà partie des études et des débats mais on peut faire mieux. La « [size=16]Plateforme Océan et Climat[/size] » [qui regroupe de nombreux organismes et des associations, dont le WWF, NDLR] a demandé au Giec un rapport spécial sur l’océan, pour qu’il soit mieux pris en compte dans les négociations.[size=18]Que pensez-vous de la perception du public et des acteurs du marché sur les menaces pesant sur l’océan ?[/size] Qu’en est-il des campagnes contre la pêche profonde ou illégale ? TV5MONDE 19/8/2015[size=18]Isabelle Autissier[/size] : Le public se sent vraiment concerné. On sait qu’en Europe, 80 % des citoyens souhaitent devenir des consommateurs responsables. Encore faut-il leur offrir des champs d’action. Pour la consommation des produits de la mer, des actions ont été menées. Sur la pêche profonde, par exemple, nous travaillons bien avec Carrefour, mais c'est beaucoup plus conflictuel avec Intermarché. Les entreprises comprennent qu’il faut aller dans ce sens, tout simplement parce que la clientèle y est sensible. Williams f. 1/6/2014Futura Sciences 28/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 28 octobre 2015 Paris (AFP) - Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a appelé mercredi les croyants à se mobiliser pour la "préservation de la planète", en vue de la conférence des Nations Unies sur le climat (Cop-21), lors d'une conférence de presse à Paris."Que dirons de nous les générations futures héritant d'une planète dégradée? Comment répondrons-nous de nos actes devant notre Créateur?", a déclaré Anouar Kbibech, président du CFCM, citant la "déclaration islamique sur le changement climatique mondial". Anouar Kbibech, recteur de la Grande Mosquée de Paris, le 17 juin 2015 (c) AfpCe texte, adopté le 18 août à Istanbul par 60 responsables musulmans venus d'une vingtaine de pays, constitue un "document historique" pour le CFCM, qui souhaite le promouvoir au sein de la communauté musulmane.S'appuyant sur des extraits du Coran, il appelle notamment l'ONU à "fixer des objectifs clairs et des systèmes de surveillance", et les "États producteurs de pétrole" à "montrer la voie dans l'élimination de leurs émissions de gaz à effet de serre au plus tard au milieu du siècle"."Nous avons été totalement séduits par cette déclaration. Il faut la faire connaître aux musulmans, mais aussi à l'ensemble de la société française", a ajouté Anouar Kbibech."La déclaration d'Istanbul a résonné dans de nombreux pays", a jugé Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète. Ce dernier a qualifié le texte de "différent, mais "tout aussi puissant" que l'encyclique "Laudato si", dans laquelle le pape François avait demandé des "accords fondamentaux" à la conférence des Nations Unies sur le climat (Cop-21), qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre."C'est aussi une satisfaction pour les musulmans de parler d'un sujet qui sort des polémiques sur les repas de substitution, la radicalisation dans les prisons ou les prières de rues", a déclaré Anouar Kbibech.Le président du CFCM a également appelé les mosquées de France à consacrer la prière du vendredi 27 novembre à la "préservation de la planète", en vue de la Cop-21.Sciences et avenir 28/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 29 octobre 2015 Suva (Fidji) - La conférence de Paris sur le climat (COP21) risque de n'être que du vent, par manque de volonté de nombreux pays industrialisés, a estimé le Premier ministre des Fidji, un archipel qui subit déjà les ravages du réchauffement climatique. Des "jardiniers coralliens" travaillent à la restauration des récifs dans les îles Fidji. Regardez comment ces hommes et ces femmes travaillent pour réensemencer les récifs sauvages et leur rendre leur splendeur d'antan. Il s'agit d'un projet pilote qui est a été mis en évidence par la BBC dans la série documentaire du Pacifique Sud. Le film a été réalisé sous la direction de Jonathan Clay. (c) greenscreenfilmfest 17/10/2011Alors chef de l'armée, M. Bainimarama avait pris le pouvoir en 2006 lors d'un coup d'Etat, sans effusion de sang. Il est devenu Premier ministre en 2014 après la victoire de son parti aux élections.Romandie 29/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 29 octobre 2015 Londres (AFP) - Le prince Charles a accepté jeudi de prononcer un discours à l'ouverture de la conférence de Paris sur le climat (COP21), qu'il estime être "une étape absolument cruciale" pour limiter le réchauffement climatique."Paris sera une étape absolument cruciale dans l'effort international, qui n'a que trop tardé, pour limiter la hausse des températures à moins de 2°C", a déclaré jeudi l'héritier de la couronne britannique, connu pour ses convictions environnementales. Le prince Charles avec la ministre français de l'Ecologie, Ségolène Royale, le 29 octobre 2015, à Londres (c) AfpS'exprimant lors d'une conférence sur la déforestation à Londres, le prince Charles s'est dit "extrêmement touché" par le fait que le président français François Hollande l'ait invité à participer et à prononcer un discours lors de l'ouverture de la conférence le 30 novembre.La 21ème conférence sur le climat de l'ONU doit "envoyer un signal sans équivoque et de long terme à la communauté internationale et aux marchés mondiaux, sur le fait que la transition vers une économie respectueuse de l'environnement, à faibles émissions de carbone et soutenable est fermement en cours et irréversible", a-t-il martelé.La ministre française de l'Ecologie Ségolène Royal était invitée à Londres pour participer à cette conférence sur la déforestation.La COP21, qui se déroule du 30 novembre au 11 décembre à Paris, doit donner naissance au premier accord engageant 195 pays dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour contenir le réchauffement sous la barre des 2°C, seuil à ne pas dépasser pour éviter des effets graves et irréversibles.Sciences et avenir 29/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 30 octobre 2015 Berlin - Le monde est en train de fournir des efforts sans précédent pour lutter contre le réchauffement de la planète, mais il faudra des politiques encore plus volontaristes dans les prochaines années pour espérer limiter la hausse du mercure à 2°C, a averti vendredi l'ONU.Un effort mondial sans précédent est en cours et permet d'envisager de pouvoir rester sous les 2°C, estime un rapport publié à Berlin, qui passe en revue les objectifs de réduction des gaz à effet de serre annoncés par 146 pays au 1er octobre (86% des émissions mondiales).Selon les Nations unies, des réductions d'émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus importantes seront nécessaires dans les prochaines années pour rester sous cette limite.Le verdict de l'ONU tombe un mois avant le coup d'envoi de la conférence mondiale sur le climat à Paris où le premier accord engageant l'ensemble des pays dans la lutte contre le réchauffement est espéré.Reprenant une récente estimation réalisée par le groupe Carbon action tracker (CAT), les Nations unies estiment que les engagements nationaux ont la capacité de limiter à 2,7°C l'élévation de la température. Ce n'est en aucun cas suffisant, car encore synonyme de dérèglements climatiques majeurs, mais cela est baucoup plus bas que les 4 ou 5 degrés ou plus de réchauffement projetés par beaucoup avant les engagements, a commenté Christina Figueres, la secrétaire genérale de la Convention climat de l'ONU, dans un communiqué.La température moyenne de la planète a gagné 0,8°C depuis l'ère pré-industrielle. Ce réchauffement de la planète, dont la vitesse est inédite, menace de nombreuses espèces et est à l'origine d'évènements météorologiques extrêmes plus fréquents, de la fonte accélérée des glaciers à la montée du niveau des océans.Les émissions de gaz à effet de serre produites par les activités humaines, la plupart issues de la combustion des énergies fossiles, sont à l'origine d'une hausse trop rapide des températures.Pleinement mis en oeuvre, ces plans de réductions d'émissions commencent ensemble à ouvrir une brèche significative dans la croissance des émissions de gaz à effet de serre, a estimé Christiana Figueres.Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a calculé qu'il ne fallait pas émettre plus de 1.000 gigatonnes de CO2 pour avoir de bonnes chances de respecter l'objectif des 2°C. Cela constitue le budget carbone de l'Humanité.Avec les engagements actuels, 72 à 75% de ce budget auront été consommés en 2030 car selon les projections de l'ONU, les émissions cumulées atteindraient environ 540 gigatonnes en 2025 et 748 gigatonnes en 2030. Les principaux émetteurs sont la Chine (environ 25%), les Etats-Unis (15%), l'Union européenne (10%), l'Inde (6%) et la Russie (5%). Au cours des derniers mois, les 195 pays participant aux négociations sur le climat ont dû plancher sur leurs besoins énergétiques à l'horizon 2025 ou 2030 et formuler des objectifs pour y répondre, tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre. Il faut saluer le fait que tant de pays ont pris des engagements publics pour réduire leurs émissions, certains de manière plus significative que d'autres, a commenté Oxfam. Si les engagements sont un pas dans la bonne direction, ils nous ramènent d'une catastrophe à 4°C à un désastre à 3°C, ajoute l'ONG. Jennifer Morgan du World ressources institute basé à Washington a souligné que le nombre de pays déterminés à mettre en place des modèles énergétiques moins émetteurs de CO2 était le signe que le contexte a changé depuis Copenhague en 2009, lorsque la communauté internationale avait échoué à sceller un accord mondial pour lutter contre le réchauffement. Les pays vont devoir accélérer leurs efforts après la conférence de Paris, a-t-elle dit.Un mécanisme pour revoir régulièrement l'ambition des pays à la hausse est discuté et devrait faire partie de l'accord de Paris.Romandie 30/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 30 octobre 2015 Paris - Le rapport de l'ONU publié vendredi montre, à quatre semaines de la conférence mondiale sur le climat de Paris, que les engagements des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre permettent de changer la donne, estime Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français.Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c'est-à-dire d'un réchauffement à 4-5°C ou plus, déclaré le futur président de la conférence climat (COP21) dans un communiqué. Les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou contributions nationales sont une solide base pour le succès indispensable de Paris, affirme le ministre des Affaires étrangères. Le ministre français rappelle néanmoins que des efforts supplémentaires dans le temps sont nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5-2°C car, selon les experts, les engagements nous placent sur une trajectoire entre 2,7° et 3°C.Cela confirme l'importance d'aboutir à Paris à un accord qui fixe les règles permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales, ajoute Laurent Fabius.Un tel mécanisme fait partie des multiples options inscrites dans le projet de texte qui sera sur la table des négociateurs du 30 novembre au 11 décembre à Paris-Le Bourget, où se tiendra la conférence climat (COP21), placée sous l'égide des Nations unies.La pré-COP que j'accueillerai du 8 au 10 novembre à Paris et qui réunira près de 80 ministres pour discuter de l'ensemble des grands évènements de l'accord, devra permettre de progresser sur ces questions centrales de l'ambition à poursuivre, indique aussi Laurent Fabius.L'ONU a publié vendredi un rapport (*) évaluant les 146 engagements nationaux qui étaient connus au 1er octobre (86% des émissions mondiales). (*2 documents sont téléchargeables sur le site : rapport de synthèse de la Ccnucc et le dossier de presse, les deux en Pdf, il vous suffit d'aller en fin du doument indiqué par le lien indiqué en bleu et en italique).Ce rapport parle d'un effort mondial sans précédent en cours, qui permet d'envisager de pouvoir rester sous les 2°C, mais avertit que des réductions d'émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus importantes seront nécessaires dans les prochaines années pour rester sous cette limite.Romandie 30/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 31 octobre 2015 Paris (AFP) - Comment accueillir des dizaines de milliers de participants, les transporter, les nourrir, les héberger, le tout dans le respect de l'environnement: la conférence de Paris sur le climat (COP21) est un défi logistique et écologique.De sécurité aussi, avec la présence d'au moins 80 chefs d'Etat ou de gouvernement le 30 novembre, à l'ouverture de cette réunion cruciale pour l'avenir de la planète. Travaux de construction d'un site de la COP21 le 6 octobre 2015 au Bourget (c) Afp Les représentants de 195 Etats tenteront de sceller un accord pour contenir le réchauffement à +2 degrés, pour éviter des impacts dramatiques tels que des inondations à répétition ou une baisse des rendements agricoles.La COP21 est la plus grande conférence diplomatique jamais réunie en France depuis la signature de la déclaration universelle des droits de l'Homme à Paris en 1948.40.000 personnes venues du monde entier --20.000 accrédités et autant de visiteurs-- sont attendues quotidiennement du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, près de Paris. Une fréquentation importante, mais inférieure à celle du salon aéronautique du Bourget (50.000 à 100.000). COP21 9/9/2015La COP21 se veut écologiquement "exemplaire". Les émissions de gaz à effet de serre produites sur le site --estimées à 21.000 tonnes d'équivalent CO2-- seront réévaluées à l'issue de la conférence et compensées par des projets dans les pays du Sud, promet le gouvernement.Pour Greenpeace cependant, elle réunit "la majorité des mécènes et des représentants du système énergétique (promoteurs du charbon ou du nucléaire, constructeurs automobiles, compagnies aériennes..) qui nous ont conduit là où nous sommes aujourd'hui".C'est une conférence "hors normes, en raison de sa durée, de la gravité des enjeux, et du nombre très important de participants", souligne le secrétaire général chargé de l'organisation, Pierre-Henri Guignard. Il a donc fallu "créer une ville éphémère" organisée dans le respect "du développement durable".Inauguration du site de Paris Le Bourget pour la #COP21 par @LaurentFabius en compagnie de @StephanTroussel pic.twitter.com/DfRNNkzkYe— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 6 Octobre 2015ipt>Sur 16 hectares vont s'installer une soixantaine de pavillons, des halls abritant des dizaines de salles, des restaurants, kiosques, stands, lounges avec canapés pour participants épuisés, un bureau de poste, une salle de presse ouverte jour et nuit pour 3.000 journalistes, une infirmerie, 55 "fontaines d'eau du robinet"... Le site aura même ses "Champs Elysées", une rue couverte traversante.Une quarantaine d'entreprises françaises et étrangères assureront 15% du coût total de la conférence qui s'élève à 170 millions d'euros, sous forme d'aide financière ou en nature. Le groupe Engie fournira une chaudière permettant de diviser les émissions de dioxyde d'azote par quatre et des "arbres à vent" (éoliennes), Ikéa de l'ameublement, Google des écrans d'information, Renault-Nissan 200 voitures électriques...L'avenir climatique de la planète se jouera sous la voûte d'une salle de 2.000 places. Les 900 arbres abattus pour cette construction réutilisable seront, ou ont été, replantés. "Nous avons un matériel qui est déjà utilisé, qu’on réutilise et qui sera réutilisé après la COP", souligne Patrick Bazanan, de la société Décoral. Infographie des chiffres clés de la COP 21 (c) France diplomatieDes restaurants, selfs, cafés, "food trucks" et triporteurs à vélo fourniront 412.000 repas. "On a supprimé tout ce qui est verres et couverts en plastique pour les remplacer par des matériaux biodégradables", explique Jean-François Camarty, du groupe Elior. Des gobelets consignés et des gourdes permettront d'économiser deux millions de verres jetables.Avec pour mot d'ordre "zéro gaspillage et tri maximum", des bacs de tri seront installés un peu partout et les déchets emportés par camions électriques. Les invendus seront redistribués à une association."74% des produits alimentaires seront made in France", si possible locaux, et 10.000 pains seront fabriqués chaque jour sur place, précise M. Camarty.Pour accéder au site, les délégués sont priés d'utiliser les transports en commun, avec leur Pass Navigo gratuit.Des responsables locaux se sont inquiétés d'éventuels embouteillages, d'autant que des manifestations sont prévues à Paris en marge de la COP. La SNCF, qui transporte quotidiennement 900.000 voyageurs sur la ligne B du RER, a mis en place une capacité d'accueil supplémentaire de 70.000 personnes tous les jours. En plus du métro, la RATP va renforcer trois lignes de bus.70 navettes gratuites circuleront entre la COP et les stations de métro et de RER les plus proches. Des bus la relieront aux principales zones hôtelières où des dizaines de milliers de chambres ont été réservées.D'autres informations et commentaires sur les travaux du site de la COP21 : ICI.Sciences et avenir 30/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 31 octobre 2015 Les objectifs de réduction des gaz à effet de serre soumis par 150 nations se sont révélés insuffisants pour atteindre les objectifs de réduction de la hausse globale des températures.See the impact of national #climateaction plans covering 146 countries: https://t.co/3BKea7vsED #COP21 #INDCs. pic.twitter.com/TXYJTBPCON— UN Climate Action (@UNFCCC) 31 Octobre 2015À l’approche de la COP21, conférence onusienne sur le climat qui doit avoir lieu à Paris à la fin du mois, le Secrétariat des Nations unies pour le changement climatique a rendu publiques vendredi ses estimations des émissions de gaz à effet de serre.Les délégués de la COP 15 avaient convenu en 2009 de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à moins de 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux enregistrés pendant la période préindustrielle. Christiana Figueres, responsable des questions climatiques à l’ONU, s’est exprimée devant la presse à Berlin. Elle a révélé que les objectifs de réduction des gaz à effet de serre soumis par les pays limiteraient le réchauffement planétaire à 2,7 degrés Celsius.NHK World 31/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 31 octobre 2015 Dans quelques semaines, 195 états se réuniront pour parvenir à un accord pour limiter le réchauffement climatique. Il sera aussi question des emplois qui peuvent être créés grâce à une économie plus verte.La qualité des carburants, la pollution seront des thèmes majeurs de la COP21. Après l'étude des contributions de 155 pays, l'objectif de limiter à deux degrés le réchauffement climatique de la planète d'ici 2100 ne serait pas atteint, mais pas question de parler d'échec pour autant. Le réchauffement devrait selon une responsable de l'ONU atteindre 2,7 degrés.COP21 : Ségolène Royal y voit des opportunités pour créer des emplois vertsLors de la dernière conférence climat en 2009, la communauté internationale avait échoué à trouver un accord. Les pays en voie de développement ne voulant pas renoncer à des énergies fossiles qui avaient fait la richesse des pays du nord. Un échec inimaginable cette fois selon Ségolène Royal. "Tous les pays sont touchés, personne n'échappe au drame des conséquences du réchauffement climatique et tout le monde comprend aujourd'hui que relever ce défi est une chance extraordinaire pour créer des activités, des emplois dans des filières nouvelles de la croissance verte", commente la ministre de l'Écologie.L'enjeu de la COP21 est économique, écologique, mais aussi éthique rappelle les ONG qui pointent du doigt des pays comme le Canada, le Japon et l'Australie. Ces derniers auraient été très faibles dans leurs contributions. François Hollande se rendra lundi et mardi dans le pays désigné comme le plus pollueur au monde : la Chine. Il tentera de convaincre son homologue d'accepter des mesures plus contraignantes.Francetv info 31/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 novembre 2015 Paris (AFP) - Le rapport de l'ONU publié vendredi montre, à quatre semaines de la conférence mondiale sur le climat de Paris, que les engagements des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre "permettent de changer la donne", estime Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères."Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c'est-à-dire d'un réchauffement à 4-5°C ou plus", déclare le futur président de la conférence climat (COP21) dans un communiqué."Les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire" @LaurentFabius https://t.co/t0FLlyETgx #COP21 #INDC— France Diplomatie (@francediplo) 30 Octobre 2015Les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou contributions nationales sont "une solide base pour le succès indispensable de Paris", affirme le ministre des Affaires étrangères.Le chef de la diplomatie française rappelle néanmoins que des "efforts supplémentaires dans le temps" sont nécessaires pour limiter le réchauffement à "1,5-2°C" car, selon les experts, les engagements "nous placent sur une trajectoire entre 2,7° et 3°C"."Cela confirme l'importance d'aboutir à Paris à un accord qui fixe les règles permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales", ajoute Laurent Fabius.Un tel mécanisme fait partie des multiples options inscrites dans le projet de texte qui sera sur la table des négociateurs du 30 novembre au 11 décembre à Paris-Le Bourget, où se tiendra la conférence climat (COP21), placée sous l'égide des Nations unies."La pré-COP que j'accueillerai du 8 au 10 novembre à Paris et qui réunira près de 80 ministres pour discuter de l'ensemble des grands évènements de l'accord, devra permettre de progresser sur ces questions centrales de l'ambition à poursuivre", indique aussi Laurent Fabius.Sciences et avenir 30/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 novembre 2015 Pour Nicolas Hulot, envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète, "l'échec est possible" quant à l'issue de la COP 21 à Paris en décembre. Il a fait part des ses réserves lors de l'émission commune de RFO et TV5 Monde "Internationales". Fondation Nicolas Hulot 27/10/2015"Il faut avoir conscience que ce n'est pas un petit sujet environnemental, c'est un sujet qui conditionne tous les enjeux de solidarité". L'envoyé spécial pour le climat s'est par ailleurs déclaré persuadé que le président russe Vladimir Poutine viendrait à la conférence de Paris en décembre. "Je serai très étonné, compte tenu de l'importance de l'événement" (s'il ne venait pas), a-t-il dit. "J'ai rencontré le négociateur pour le climat de Vladimir Poutine, je l'ai senti dans une situation volontaire sur ce sujet", a-t-il ajouté, rappelant que les Russes commençaient eux-mêmes à sentir les impacts du changement climatique.Le Point 1/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 novembre 2015 L'acteur américain, très engagé pour l'environnement, était en visite à Paris où il s'est déclaré "optimiste" pour la COP 21, qui se tiendra en décembre. (Photo Sean Penn au Festival de Cannes 2015. Georges Biard ccby-sa3.0La COP 21 organisée début décembre à Paris est "le dernier grand espoir" de combattre le changement climatique et "il faut être optimiste parce que nous n'avons pas le choix", a indiqué dimanche Sean Penn après une rencontre avec la ministre de l'Écologie Ségolène Royal. "Je pense que c'est le dernier grand espoir, en particulier parce que le gouvernement français s'est engagé à fond et a pris le leadership de tout cela", a salué l'acteur et réalisateur américain. CNN 23/1/2012"Nous devons tous changer nos modes de vie si nous aimons nos enfants, ou sinon ils vivront dans un monde diminué par rapport au nôtre", a-t-il observé.Sean Penn, une des figures de la gauche à Hollywood, est engagé dans un projet de déforestation en Haïti soutenu par la France, qu'il a lancé avec une équipe haïtienne au lendemain du tremblement de terre de 2010. "C'est un projet d'agro-reforestation. Haïti n'a pas eu de classe moyenne depuis des générations et nous croyons qu'à travers l'agriculture nous pouvons contribuer à une économie durable", a indiqué l'acteur devant quelques journalistes à Paris. L'ONG qu'il a fondée - J/P Haitian Relief Organization - compte aujourd'hui 250 permanents haïtiens, a-t-il précisé. La star américaine s'était déjà entretenue du projet avec le président François Hollande en février à Paris, à la veille de la cérémonie des Césars qui l'a récompensé pour l'ensemble de son oeuvre."Lorsque Sean Penn est venu présenter son projet, on a mis en place des équipes techniques pour mesurer la faisabilité, on a mobilisé tous les réseaux d'accompagnement technique comme l'Office national des forêts, l'Agence française de développement", a précisé Ségolène Royal. "J'espère que nous pourrons signer concrètement lors de la conférence de Paris l'engagement des premières plantations". "Cela fait des mois, voire des années, qu'il porte ce projet, qu'il est engagé, qu'il paye de sa personne, qu'il y travaille. Et surtout c'est fait en respect du pays d'origine, en appui sur les communautés villageoises qui prendront le relais de cette action" a poursuivi la ministre. "Il faudrait beaucoup de Sean Penn pour engager dans d'autres pays du monde des projets comme celui-ci !"lE pOINT 1/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 2 novembre 2015 Cinq ministres, 23 personnalités de prestige, 50 chefs d’entreprise… François Hollande mise beaucoup sur ce déplacement pour l’économie française, mais surtout pour la COP 21 qui commence à Paris le 30 novembre. Premier pollueur de la planète avec 25% des émissions de gaz à effet de serre, la Chine est aussi chef de file des 77 pays en développement et était l’un des responsables de l’échec du sommet de Copenhague en 2009. Cette fois, la France mise sur un changement d’état d’esprit et de politique à Pékin. Recréée dans les années 1990 pour reloger les habitants déplacés suite à la mise en eau du barrage des Trois Gorges, Chongqing abrite aujourd'hui 33 millions d'habitants. Photo RFI/Stéphane LagardeDes séries d’immenses ponts à quatre voies qui enjambent le fleuve bleu le Yang Tsé. Et soudain des dizaines d'immeubles, des ensembles de 30 à 40 étages gris qui émergent du brouillard et de la pollution. Bienvenue à Chongqing, première étape de trois heures pour le président François Hollande ce lundi.Le Yangzi Jiang ( ou Yang-Tsé) aux Trois Gorges. Tan Wei Liang Byorn ccby-sa3.0« Aujourd’hui, c’est un bon jour », dit un salarié du consulat français. Il montre son téléphone. Comme tous les expatriés et beaucoup de Chinois, son écran indique l’indice de la qualité de l’air. En ce fameux bon jour, le niveau de pollution affiché justifierait à Paris le déclenchement d’une alerte.Chongqing, c’est une ville-région de 33 millions d’habitants, soit quasiment la moitié de la France sur le territoire de l’Autriche. C’est aussi le siège d’usines à industries lourdes, le symbole d’une Chine dont le régime voudrait tourner la page.L’ambition affichée de Pékin aujourd’hui : devenir le leader mondial de la croissance verte, s’attacher aussi le soutien des classes moyennes urbaines qui veulent une meilleure qualité de vie. Un moment clé dans l’histoire du pays. Le moyen, la diplomatie française en est sûre, d’obtenir un engagement fort de Pékin, cet « arbitre de la négociation » selon la formule de l’Elysée, en mesure d’entraîner d’autres grands pays émergents à sa suite.RFI 2/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 2 novembre 2015 La Chine et la France sont tombées d'accord pour "parvenir à un accord ambitieux et juridiquement contraignant" à la conférence de Paris sur le climat. Le texte signé sera accompagné de mécanismes de suivi des engagements attendus.Ces engagements devront faire l'objet d'une "revue complète tous les cinq ans", indique la déclaration rendue publique devant la presse par MM. Xi Jinping et François Hollande. Les deux dirigeants ont affiché leur "détermination à oeuvrer ensemble" pour le succès de la conférence.A un mois de l'ouverture de la conférence, Pékin et Paris se sont prononcés pour que le difficile accord attendu soit "juridiquement contraignant". Le texte devra refléter "le principe de responsabilités communes mais différenciées" pour limiter la hausse de la température mondiale en-dessous de 2°.Pékin et Paris se sont déclarés "favorables à ce qu'une revue complète ait lieu tous les cinq ans sur les progrès accomplis", et ont souligné la nécessité d'un "système de transparence amélioré en vue de renforcer la confiance mutuelle".Le président chinois a estimé que cette déclaration commune montrait "l'engagement commun de faire réussir la conférence de Paris". Le président Hollande estimé de son côté qu'elle signifiait "un pas majeur" vers un accord à la COP21. "Avec cette déclaration, nous avons posé les conditions qui nous permettent d'entrevoir un succès", a-t-il déclaré, ajoutant qu'"un accord est désormais possible" à Paris.Romandie 2/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 2 novembre 2015 Paris (AFP) - Le président du Medef Pierre Gattaz a affirmé lundi que la lutte contre le changement climatique était une "immense opportunité" pour les entreprises françaises, tout en alertant sur des "lignes rouges" à ne pas franchir pour préserver leur compétitivité.La lutte contre le réchauffement climatique, qui sera au coeur de la conférence internationale sur le climat en décembre à Paris (COP21), est "une immense opportunité pour notre pays de créer de la croissance et de l'emploi sur notre territoire dans des filières d'excellence qui existent déjà", a déclaré M. Gattaz, lors d'une conférence de presse. Pierre Gattaz, le président du Medef, le 22 octobre 2015, à Paris (c) AfpToutefois, il pointe du doigt deux "lignes rouges" ou deux "écueils fondamentaux à éviter: - des hausses de taxes uniquement sur les entreprises françaises, comme d'habitude, - ou encore des contraintes ou des obligations qui là encore ne porteraient que sur les entreprises françaises".Mobilisé pendant la COP21 à travers sa participation à plusieurs conférences et évènements, le Medef accueillera notamment un "sommet international du business", les 8 et 9 décembre, qui devrait déboucher sur une déclaration commune des organisations patronales participantes, selon M. Gattaz.Concernant les négociations, le Medef souhaite la signature d'un accord "international, ambitieux et robuste".Parmi les défis à relever, il évoque en particulier la mise en place d'un système pour donner une valeur au carbone.Bruno Lafont, président du pôle développement durable du Medef, juge aussi "fondamentale" la mise en place d'un mécanisme fiable de mesure des émissions de gaz à effet de serre pour pouvoir évaluer les efforts des pays et des entreprises.Par ailleurs, le Medef s'est redit favorable à la recherche sur l'exploitation des gaz de schiste. "Il faut se donner la capacité d'étudier, c'est tout ce qu'on demande: l'étude, l'innovation, la recherche", a affirmé Pierre Gattaz, ajoutant qu'"interdire la recherche est déraisonnable" et "complètement stupide".----->L'exploration et l'exploitation du gaz et pétrole de schiste est l'énergie, probablement plus que le charbon, la plus émettrice de CO2 et qui laisse des stigmates quasi-irréversibles au niveau de l'environnement : déforestation (quand c'est le cas comme en Alberta), dévastation de la nature, impact important sur la faune et la flore locales, pollution des sols et éventuellement des nappes phréatiques du fait de l'utilisation de produits chimiques... ! Ceux qui disent le contraire mentent... Comme quoi de la parole aux actes il y a des kilomètres... ou, selon le dicton : il y a loin de la coupe aux lèvres...Dans ce contexte, il y a loin entre la manifestation initiale exprimée et la façon de penser... ou mieux encore : il est aisé de dire et autre chose de faire... Sciences et avenir 2/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 3 novembre 2015 Paris - L'entente entre la Chine et la France pour parvenir à un accord contraignant à la conférence de Paris sur le climat est une promesse mais ne suffit pas, estime dans ses commentaires la presse française mardi.- La Chine apporte un soutien de poids pour un accord à la COP21 qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris, titre Les Echos.- Plus tiède, Le Figaro juge que Hollande tente de sauver la conférence de Paris sur le climat.- Pour Le Républicain lorrain, le président français peut tout de même se féliciter de ce préambule chinois, au demeurant premier pollueur de la planète, écrit Xavier Brouet. - Plus sarcastique, Hervé Chabaud souligne dans L'Union/L'Ardennais qu'il a suffi d'un déplacement en Airbus de François Hollande en Chine pour obtenir le miracle de Pékin!- Certes, François Hollande a donc un ami de plus sur son compte écolo, s'amuse Raymond Couraud dans L'Alsace. - Mais Les Dernières Nouvelles d'Alsace se demande, avec Dominique Jung, quand et comment la Chine va diminuer sa considérable consommation de charbon et note qu'on en est seulement au stade de la déclaration d'intention, sans sanctions internationales.- Mais amener à un compromis la Chine, qui produit à elle seule le quart des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, est déjà un succès, reconnaît Jean-Louis Hervois de La Charente libre, ajoutant que l'engagement de Xi Jiping, à défaut de sauver la planète, pourrait sauver la face du monde et de François Hollande le 30 novembre prochain, jour d'ouverture de la COP21. - Le voyage en Chine est une promesse, mais il ne suffit pas, résume Bernard Stephan dans La Montagne/Centre France. Mais il était important d'avoir la Chine avec soi. Ce gros pollueur, en s'engageant, peut donner l'exemple et entraîner d'autres pays encore hésitants comme l'Inde ou les pays pauvres d'Afrique. - Dans Libération, Coralie Schaub préfère insister sur l'art inégalé de l'incohérence de François Hollande, mettant en parallèle l'annonce vendredi de la décision de l'Etat de reprendre les travaux du projet contesté d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, et la tournée de Hollande en Chine et ses trémolos de rigueur sur le climat.Romandie 3/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 3 novembre 2015 Pékin - Un développement économique plus durable et soucieux de préserver l'environnement constitue un devoir de la Chine à l'égard du reste du monde, a déclaré mardi le Premier ministre chinois Li Keqiang, au lendemain d'une déclaration franco-chinoise sur le climat. (Photo Li Keqiang, en janvier 2011. Foreign and Commonwealth Offic / Flickr / OGL)Le développement +vert+ est un passage obligé pour la Chine si elle veut promouvoir une restructuration de son économie, aujourd'hui en net ralentissement, et qui pourrait tirer profit de la croissance verte, a déclaré M. Li à Pékin, s'exprimant au côté du président français François Hollande.C'est également un devoir et une contribution de la Chine à l'égard de l'humanité en tant que grand pays du monde, a-t-il poursuivi, dans un discours clôturant les travaux d'un sommet franco-chinois intitulé Économie et Climat.Pékin s'efforce de rééquilibrer son modèle de croissance traditionnellement tiré par l'industrie lourde, l'immobilier et les infrastructures, secteurs très gourmands en énergie et en ressources naturelles. Un modèle devenu insoutenable selon Li Keqiang. Le pays souhaite doper la consommation intérieure, le secteur des services et favoriser une montée en gamme de son industrie.La Chine et la France se sont entendues lundi pour parvenir à un accord contraignant à la conférence de Paris sur le climat, assorti d'une clause de révision tous les cinq ans des engagements pris par les Etats, ce qui marque une nette évolution dans l'attitude de Pékin.Responsable de quelque 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'engagement de la Chine fait d'elle un arbitre majeur dans les négociations, dont la dernière session de travail à Bonn a ravivé la traditionnelle fracture entre pays développés et en développement. En tant que chef de file du groupe des 77 (qui rassemble les pays en développement), la Chine peut de fait exercer des pressions considérables sur ses partenaires à la conférence.Pour les pays en voie de développement, la lutte contre le changement climatique représente un défi et il est sûr qu'il y aura une période de difficulté et de souffrance, a souligné Li Keqiang mardi. Mais ce que nous gagnerons en fin de compte, ce sera un développement durable et sain, a-t-il plaidé.De son côté, François Hollande a appelé à multiplier les alliances, les coopérations, les partenariats entre les deux pays dans le domaine de la croissance verte.Nous considérons que nous avons une responsabilité mondiale parce que nous avons une grande histoire, parce que nous sommes des membres permanents du Conseil de sécurité (des Nations unies), a-t-il ajouté.Romandie 3/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 novembre 2015 Séoul - Le président français François Hollande a estimé mercredi que les pays développés devaient partager leurs technologies de lutte contre le réchauffement climatique avec les pays émergents pour obtenir un accord à Paris, lors d'une visite en Corée jugée très utile dans les négociations.Cette première visite en Corée du sud d'un chef d'Etat français depuis quinze ans, qui coïncide avec le 130ème anniversaire des relations bilatérales, témoigne de l'activisme diplomatique de la France, pays hôte de la COP21 qui s'ouvre à la fin du mois."Tout l'enjeu de la conférence de Paris, ce n'est pas simplement de fixer des normes, des contraintes, c'est aussi de faire un grand pari technologique, de ne pas avoir peur de partager la technologie. C'est à mon sens ce qui fera l'échec ou le succès", a dit M. Hollande à la presse. Présidence de la République 4/11/2015Rappelant que les pays émergents avaient provoqué l'échec de la conférence de Copenhague en 2009, M. Hollande a jugé que si les pays ne sont pas convaincus qu'il y aura un nouveau cycle de développement grâce aux technologies que nous pouvons partager, ces pays ne s'engageront pas.Le président français a en particulier estimé que les pays développés devaient promettre à l'Inde, quatrième pollueur de la planète, d'appuyer son plan de développement des énergies renouvelables.Il a également plaidé pour que les pays développés abondent au plus vite le Fonds vert, mécanisme onusien de financement dont le siège est en Corée, pour être crédibles sur leurs engagements.S'il n'y a pas d'alimentation de ce Fonds, s'il n'y pas de versement aux pays, il y aura un doute. C'est pour ça qu'il est très important qu'aujourd'hui puissent être annoncées les premières distributions de ce Fonds aux pays qui mettent en oeuvre des énergies renouvelables et qui sont les plus vulnérables, a-t-il insisté.Ce Fonds a pour objectif de canaliser les financements des pays développés vers des projets d'adaptation et d'atténuation au changement climatique dans les pays en développement. Le but fixé par les Etats est de réussir à financer le Fonds à hauteur de 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020.M. Hollande a insisté sur le soutien que pouvait apporter la Corée du Sud, pays d'Asie affichant son volontarisme en matière d'environnement, dans les négociations à mener d'arrache-pied d'ici à la COP21."Si je suis là aujourd'hui, c'est bien parce que ne nous devons pas attendre Paris: nous devons préparer Paris, il y a la pré-COP21 (...) il y a aussi la réunion du G20 (à Antalya en Turquie, NDLR) où se trouveront dans la même enceinte les principaux acteurs", a déclaré le président français en ouvrant une table ronde à Séoul sur le climat et la croissance verte. Premier pays d'Asie à avoir mis en place un marché national du carbone, la Corée du Sud peut dans l'enceinte du G20 jouer le rôle de facilitateur entre les pays les plus industrialisés du G7 et les grands pays émergents les plus réticents à un accord à Paris, en particulier l'Inde, quatrième pollueur de la planète. Selon M. Hollande, la Corée est particulièrement impliquée dans la préparation de ce rendez-vous et elle sera très utile dans le processus.M. Hollande a évoqué parmi les soutiens la personnalité évidente du secrétaire général de l'ONUBan Ki-moon et Lee Hoesung, le nouveau président du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, dont les travaux font référence dans les négociations climatiques), qui nous sera très précieux dans la phase conclusive de la conférence.Accompagné par plusieurs ministres (Affaires étrangères, Ecologie, Culture, Finances), le président français s'exprimait après une visite de deux jours en Chine où il s'est entendu avec son homologue Xi Jinping pour un accord contraignant à Paris, assorti d'une clause de révision, une nette évolution de la position de Pékin. De nouvelles données indiquant que la consommation de charbon de la Chine a été sous-évaluée soulignent la nécessité de cette clause, a jugé M. Hollande ajoutant qu'une sous-évaluation de cette consommation ne modifiait pas l'engagement de Pékin à réduire ses émissions de gaz à effet de serre ni sa volonté d'un accord contraignant à Paris.Après avoir débuté sa visite à Séoul par la visite d'un incumbateur de start-up, il a été reçu par son homologue Park Geun-Hye à la présidence coréenne lors d'une cérémonie haute en couleurs avant de signer un plan d'action pour renforcer le partenariat bilatéral.Romandie 4/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 novembre 2015 Washington - La Maison Blanche a insisté mercredi sur la nécessaire transparence de tous les pays dans leurs engagements sur le climat, après la publication par la Chine de données montrant qu'elle a massivement sous-évalué sa consommation de charbon pendant plus d'une décennie.Selon les nouvelles données du Bureau national chinois des statistiques (BNS), la Chine a consommé 4,12 milliards de tonnes de charbon en 2012, soit quasiment 600 millions de tonnes de plus que le chiffre officiel connu jusqu'ici.L'ampleur de cette révision de la part du premier pays émetteur de gaz à effet de serre de la planète a suscité de vives interrogations à quelques semaines de la conférence de Paris (COP21) qui vise à conclure un accord mondial sur le climat.Ce rapport n'a pas d'impact significatif sur les négociations internationales en cours sur le climat, a assuré Josh Earnest, porte-parole de Barack Obama. Nous continuons à penser que la Chine restera engagée à réduire ses émissions de CO2 et à jouer un rôle constructif dans l'effort international en cours.Ce qu'il montre, a-t-il cependant ajouté, est le besoin d'avoir des dispositions fortes sur la transparence dans l'accord de Paris.Les pays devront être prêts à prendre des engagements précis mais aussi à expliquer comment ils vont documenter le respect de ces engagements, a-t-il poursuivi, martelant que la transparence serait un élément important des négociations dans la capitale française. La Chine s'est engagée sur un pic de ses émissions de CO2 autour de 2030.Romandie 4/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 novembre 2015 L'accord avec la Chine lundi 2 novembre est un moment-clef pour la réussite de cette conférence qui démarre dans un mois à Paris. L'analyse d'Anne Bourse, envoyée spéciale à Pékin de France 3.Climat : vers un accord historique à la COP 21 ?François Hollande a tenu à venir en personne à Pékin pour discuter en face-à-face avec le président chinois. Résultat : il gagne cette manche très importante. Il obtient le soutien de la Chine alors qu'à Paris et ailleurs, de plus en plus de voix s'élèvent et font part de leur doute sur la réussite de cette conférence.Du coup, cette position du premier pollueur de la planète pourrait entraîner l'Inde à faire de même. Lundi soir, François Hollande ne cachait pas sa satisfaction lui qui a fait de la COP 21 un enjeu important de son quinquennat.----->Je ne pense pas que notre président ait gagné une quelconque manche... La Chine avait un joker : sa surconsommation de charbon... dont l'information est parue après les déclarations des deux pays... Cela dit, j'avoue que c'est un grand pas en avant !Francetv info 3/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 5 novembre 2015 Lourdes (AFP) - Avant la conférence de Paris sur le climat (COP21), la "conversion écologique" s'est imposée à l'ordre du jour des évêques réunis à Lourdes: sans être unanimes, ils ne sont pas mécontents de peindre en vert leur Eglise, façon de "renouveler le dialogue" avec la société.Marche de "pèlerins climatiques" jusqu'à la basilique de Saint-Denis - non loin du Bourget où se tiendra la COP21 du 30 novembre au 11 décembre -, jeûne, veillées pour la création... Une pluie d'initiatives va s'abattre sur la région parisienne, pour donner une tonalité spirituelle aux négociations sur le climat. La Basilique Notre-Dame-du-Rosaire à Lourdes, le 3 novembre 2015 (c) AfpChez les catholiques, les tâches sont partagées. C'est la délégation du Saint-Siège qui sera la voix officielle de l'Eglise à la COP21, parmi 195 pays, pour obtenir un "accord contraignant" afin de maintenir le réchauffement en-deçà de 2°C. Des ONG confessionnelles, comme Caritas (Secours catholique) et le CCFD-Terre solidaire, sont chargées du "plaidoyer" militant.La Conférence des évêques de France (CEF), elle, occupe le "terrain pastoral" pour convaincre les fidèles et, au-delà, la société civile.Du 3 au 8 Novembre se déroulera à Lourdes l'Assemblée plénière des évêques : à suivre sur #APLourdes! pic.twitter.com/YZMmmy75Ml— Eglise Catholique (@Eglisecatho) 30 Octobre 2015ipt>Il s'agit d'appeler à changer "notre rapport à l'usage des biens matériels", a redit le président de la CEF, Mgr Georges Pontier, dans son discours à l'assemblée des évêques de France, qui se tient jusqu'à dimanche à Lourdes. Ce n'est pas une idée neuve pour l'épiscopat français, qui a produit dès 1982 un document intitulé "Pour de nouveaux modes de vie".Mais la mobilisation a grandi ces dernières années. Et l'encyclique "Laudato si'", publiée en juin, "a confirmé l'importance de s'investir pour les catholiques", souligne Mgr Jean-Luc Brunin, président du conseil famille et société à la CEF.A Lourdes, les évêques apôtres de la "conversion écologique" avant la #COP21 https://t.co/EFj60T4fpj #APLourdes pic.twitter.com/g4k5bBsXV9— Cop21Eglise (@Cop21Eglise) 5 Novembre 2015ipt>Paradoxalement, "le dérèglement climatique constitue une opportunité pour renouveler le dialogue entre acteurs religieux et acteurs politiques, mais aussi les relations oecuméniques et interreligieuses", a relevé Mgr Brunin à l'attention des évêques. "Cela fait du bien de retrouver un espace où l'Eglise vient apporter sa contribution" sans être "dans un front du refus", a-t-il confié à la presse: avec la société civile, "nous tirons la charrette dans le même sens". Loin des polémiques sur le mariage homosexuel ou l'avortement.Certains évêques attendent toutefois d'être mieux informés sur ces sujets, voire demandent à être convaincus. Intitulé "Quelques lignes d'orientation et d'action", le chapitre V de "Laudato si'", "c'est pratiquement celui qui m'a le plus déçu, je n'y ai vu rien de concret", a lancé dans l'hémicycle de Lourdes le cardinal Philippe Barbarin.Notre Église,associée à d’autres Églises& religions va prendre sa part à la Cop21 #APLourdes https://t.co/2dmS5xOqIY pic.twitter.com/OOWYLuQGdQ— Cop21Eglise (@Cop21Eglise) 3 Novembre 2015ipt>L'archevêque de Sens-Auxerre, Mgr Hervé Giraud, a nuancé en évoquant "les neuf exemples concrets" contenus dans l'article 211 de l'encyclique: "éviter l'usage de matière plastique et de papier, réduire la consommation d'eau, trier les déchets, cuisiner seulement ce que l'on pourra raisonnablement manger, traiter avec attention les autres êtres vivants, utiliser les transports publics ou partager le même véhicule entre plusieurs personnes, planter des arbres, éteindre les lumières inutiles".A 8:50 en direct @KTOTV discours de Mgr Pontier pour l'ouverture de l'assemblée des évêques de France #APLourdes pic.twitter.com/E2KiroGPxX— P de Saint Pierre ن (@pdesaintpierre) 3 Novembre 2015ipt>Le diocèse de Paris a édité un "carnet éco-catho" intitulé "Vivre l'encyclique", qui propose des "pistes pour agir". Exemples: "un jour sans viande, un repas sans protéine animale dans la semaine", ou "réfléchir aux critères de choix de ma voiture".Evêque émérite, Mgr Georges Gilson, 86 ans, qui dit en blaguant "aimer la voiture depuis toujours", s'interroge sur une perspective de décroissance: "Comment garder une dynamique de progrès et ne pas donner l'impression que nous entrons dans un carême?" "La sobriété ce n'est pas un +vivre moins+, c'est au contraire un +plus de vie+", lui répond Mgr Brunin. Qui sait bien que, pour le climat, "tout ne va pas se régler le 12 décembre", au lendemain de la COP21. "C'est un travail de longue haleine."Sciences et avenir 4/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites