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BelleMuezza

Guerre de l'eau en Asie centrale: Ouzbèks et Kazakh veulent un arbitrage de l'Onu

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TACHKENT - Les présidents ouzbek et kazakh ont appelé vendredi à un arbitrage de l'Onu concernant les projets de centrales hydroélectriques du Tadjikistan et du Kirghizstan, qui provoquent régulièrement des conflits et font planer la menace d'une guerre de l'eau en Asie centrale.

L'Ouzbékistan et le Kazakhstan dépendent tous deux du Tadjikistan et du Kirghizstan, deux ex-républiques soviétiques pauvres d'Asie centrale, pour leur approvisionnement en eau.

Au coeur de leur conflit se trouvent deux gigantesques projets de centrales hydroélectriques, conçus il y a déjà plusieurs décennies, à l'époque soviétique, puis remisés après la chute de l'URSS, mais qui ont trouvé un second souffle depuis quelques années.

Ainsi, le Tadjikistan, confronté chaque hiver à de sérieuses pénuries d'énergie imposant un rationnement drastique de l'électricité jusque dans la capitale Douchanbé, a entrepris depuis quelques années de bâtir le barrage de Rogoun, sur la rivière Vakhch, abandonné dans les années 1990 en raison d'une guerre civile. D'une hauteur prévue de 335 mètres, il sera, s'il est achevé, le plus grand ouvrage de ce type au monde. 

De son côté, le Kirghizstan veut construire un autre barrage imaginé à l'époque de l'URSS, celui de Kambarata-1 sur la rivière Naryn, de 275 mètres de haut.

Ces deux ouvrages sont vus d'un très mauvais oeil par l'Ouzbékistan voisin qui redoute des conséquences pour son industrie du coton, dépendante de l'eau d'irrigation qu'elle puise en aval, ainsi qu'un impact négatif sur l'environnement. Tachkent met par ailleurs en garde contre les risques sismologiques dans la région.

Il faut nous convaincre que rien ne menace notre environnement et que l'Ouzbékistan et le Kazakhstan recevront les mêmes volumes d'eau que ceux actuels, a déclaré le président ouzbek Islam Karimov, après avoir appelé à une expertise des Nations Unies sur les conséquences possibles de ces deux projets, en accord avec les pays situés en aval.

Nous voulons envoyer un message amical à nos voisins: que nous devons régler ces problèmes ensemble, a renchéri le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, en visite en Ouzbékistan.




----->Après la guerre du feu, à l'aube de la naissance "humaine", verrons-nous dans les décennies à venir la "guerre de l'eau" pour sa survie ? C'est bien parti pour que cela se produise en raison de la raréfaction de cet "or" blanc !




ROMANDIE 14/6/2013

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