Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Grande Bretagne et gaz de schiste...

Messages recommandés

Arrestation de 16 opposants au gaz de schiste



LONDRES - Seize opposants au gaz de schiste ont été interpellés par la police vendredi après deux jours de manifestations autour d'un site d'exploration à Balcome dans le Sud de l'Angleterre.

La société Cuadrilla doit y conduire à partir de samedi des essais en vue de forages par fracturation hydraulique, une technique destinée à libérer les hydrocarbures jugée controversée et polluante par les écologistes.

Plusieurs dizaines de manifestants, mélange de locaux et d'activistes dont une ancienne playmate et un clown professionnel, essayaient d'empêcher les ouvriers d'entrer sur le site et de bloquer le chantier. Cuadrilla a indiqué avoir reçu l'autorisation de reprendre les forages de manière purement expérimentale pour l'instant.

La même société avait dû interrompre en 2011 ses forages dans le nord-est de l'Angleterre après l'enregistrement de légères secousses telluriques. En décembre, le gouvernement britannique lui a donné l'autorisation de reprendre les forages exploratoires mais en l'assortissant de nouveaux contrôles.

Vendredi dernier, le ministre des Finances britannique, George Osborne, a déclaré vouloir faire de la Grande-Bretagne le leader de la révolution du gaz de schiste.

Le Chancelier de l'Echiquier a dans cette optique proposé la mise en place du régime fiscal sur l'extraction de gaz de schiste le plus généreux au monde en abaissant le taux d'imposition sur une partie de sa production de 62%, taux appliqué au pétrole et au gaz conventionnel, à 30%.

Un récent rapport du British Geological Survey a révélé que les ressources en gaz de schiste dans le nord de l'Angleterre étaient deux fois plus importantes qu'une précédente estimation des ressources de l'ensemble du pays. 




ROMANDIE 26/7/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LONDRES - Les forages d'exploration ont commencé vendredi à Balcome dans le Sud de l'Angleterre avec avoir été retardés pendant près d'une semaine par les opposants au gaz de schiste, a annoncé la société d'extraction Cuadrilla.

On a commencé les forages d'exploration à 11h15 et nous allons creuser un puits de 3000 pieds (914 m). On sera là pendant deux ou trois mois, a indiqué Cuadrilla.

Les travaux étaient censés débuter samedi dernier mais ont été retardés par des militants anti-fracking, opposés à la fracturation hydraulique, technique destinée à libérer les hydrocarbures jugée controversée et polluante par les écologistes.

Une trentaine de personnes ont été interpellées depuis vendredi dernier, essentiellement pour avoir empêché du matériel d'arriver sur site. Natalie Hynde, la fille de l'ancien chanteur des Kinks, Ray Davies, et de la chanteuse des Pretenders, Chrissie Hynde, figure parmi les inculpés. Elle a été arrêtée avec son compagnon, un manifestant professionnel nommé Simon Medhurst et surnommé Sitting Bull. Les deux amoureux avaient collé leurs mains autour d'une grille pendant deux heures pour empêcher les ouvriers de passer.

Cette semaine, le patron de Cuadrilla, Francis Egan, a assuré que sa compagnie n'avait aucune intention de nuire à l'environnement et que les forages ne constituaient aucune menace pour l'eau potable dans la région.

Cuadrilla avait dû interrompre en 2011 ses forages dans le nord-est de l'Angleterre après l'enregistrement de légères secousses telluriques. En décembre, le gouvernement britannique lui a donné l'autorisation de reprendre les forages exploratoires mais en renforçant les contrôles.

Il y a deux semaines, le ministre des Finances britannique, George Osborne, a déclaré vouloir faire de la Grande-Bretagne le leader de la révolution du gaz de schiste, proposant d'abaisser le taux d'imposition sur une partie de sa production de 62%, taux appliqué au pétrole et au gaz conventionnel, à 30%. Un récent rapport du British Geological Survey a révélé que les ressources en gaz de schiste dans le nord de l'Angleterre étaient deux fois plus importantes qu'une précédente estimation des ressources de l'ensemble du pays.

ROMANDIE 2/8/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Balcombe (Royaume-Uni) (AFP) - Louisa Delpy, mère de famille de 36 ans, n'a jamais manifesté de sa vie. Mais à l'annonce de l'exploration d'hydrocarbures de schiste dans sa paisible et prospère campagne anglaise, elle s'est mobilisée. Comme des centaines d'autres.

Avec deux amis et une pancarte fait maison, elle s'est rendue sur le site de forage de Balcombe dans le West Sussex, à 50 minutes en train au sud de Londres.

Louisa Delpy, mère de famille de 36 ans, n'a jamais manifesté de sa vie. Mais à l'annonce de l'exploration d'hydrocarbures de schiste dans sa paisible et prospère campagne anglaise, elle s'est mobilisée. Comme des centaines d'autres. (c) Afp


En quelques semaines et contre toute attente, Balcombe, un bastion du Parti conservateur, s'est transformé en un haut lieu de la contestation contre la technique controversée de la fracturation hydraulique. Une technique qui consiste à créer des fissures souterraines en injectant un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques à haute pression pour libérer le gaz et le pétrole de schiste.

Pour les habitants de ce village propret de briques rouges, descendre dans la rue était la dernière solution. "Toute les formes normales de démocratie semblent avoir été ignorées", affirme Stephen White, un réalisateur de 59 ans qui vit à proximité. "C'est comme si on était dans le Far West." Depuis, des centaines de manifestants venus de tout le pays les ont rejoints. Un camp de dizaines de tentes a vu le jour, un terrain de jeux pour enfants aménagé, des toilettes mobiles installées.

Des opposants brandissent des pancartes "Balcombe n'est pas à vendre", font entendre leurs voix avec des haut-parleurs, tentent de bloquer chaque camion qui essaie d'entrer sur le site, notamment en s'enfermant dans un vieux véhicule de pompiers. Ils organisent des séances de méditation et des concerts, et les automobilistes de passage klaxonnent pour témoigner leur soutien, alors que des dizaines de policiers montent la garde.

Les manifestants ont aussi reçu le soutien de célébrités comme Bianca Jagger, l'ex-épouse du chanteur des Rolling Stones, contribuant un peu plus à la médiatisation du mouvement.

La société Cuadrilla a beau affirmer qu'elle n'utilise pas dans l'immédiat la fracturation hydraulique à Balcombe, qu'elle ne va pas "ruiner la campagne" et qu'il s'agit simplement de forages d'exploration, les manifestants n'en démordent pas. Et pour cause, l'entreprise est pionnière au Royaume-Uni dans la fracturation hydraulique.

Grâce à leurs actions, les opposants ont réussi à retarder de près d'une semaine les travaux, mais Cuadrilla a commencé vendredi à forer à la verticale un puits de 975 mètres dans l'espoir de trouver des hydrocarbures. Les manifestants ont réagi en baissant la tête pendant une minute de silence.

"C'est un jour triste pour Balcombe mais nous gagnerons", assure Glayzer, 52 ans, venu du Lancashire dans le nord-ouest de l'Angleterre. Ce Disc Jockey s'est mobilisé depuis que sa maison a été endommagée par des mini-séismes à la suite de forages d'exploration de gaz de schiste. Comme les autres manifestants, il s'inquiète de la contamination chimique potentielle de l'air et de l'eau et d'éventuelles pénuries d'eau.

La fracturation hydraulique est jugée polluante par les écologistes, interdite en France, mais mise en oeuvre aux Etats-Unis. Et le Premier ministre britannique, le conservateur David Cameron, fait tout pour l'encourager: son gouvernement a récemment proposé la mise en place du régime fiscal sur l'extraction de gaz de schiste le "plus généreux" au monde pour développer massivement cette ressource.

Dans le village de Balcombe, le personnel du pub veut "rester neutre" alors que des rumeurs circulent sur un mystérieux voleur qui aurait dérobé des pancartes contre l'exploration. Mais il est difficile de trouver des habitants ouvertement opposés aux manifestants. Le sujet "polarise un peu les gens, estime une formatrice en diététique, Nancy Towers, 47 ans. Mais je pense que ce mouvement est formidable, et ce sont des gens pacifiques."

 
SCIENCES ET AVENIR 5/8/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Balcombe (Royaume-Uni) (AFP) - Des opposants au gaz de schiste rassemblés dans un village de la campagne anglaise se félicitaient vendredi d'avoir obtenu une première "victoire", après la décision de l'entreprise chargée des forages exploratoires de réduire provisoirement ses activités.

Jusqu'à un millier de militants venus de tout le Royaume-Uni étaient attendus à Balcombe, dans le West Sussex, région du sud-est de l'Angleterre, pour un camp de six jours destiné à protester contre la technique controversée de la fracturation hydraulique.

La firme britannique Cuadrilla, spécialisée dans la fracturation hydraulique pour l'exploitation du gaz de schiste, a annoncé vendredi qu'elle allait réduire ses activités dans le sud de l'Angleterre, alors que plus d'un millier de manifestants s'apprêtent à camper sur le site pendant six jours. (c) Afp


Ce paisible village est depuis quelques semaines le centre d'une intense mobilisation des écologistes, qui redoutent que les forages exploratoires qui ont commencé sur place ne débouchent sur le recours à cette technique d'exploitation.

En prévision de ce rassemblement et de crainte de débordements, la société britannique Cuadrilla opérant sur le site, a décidé, en concertation avec la police, de réduire provisoirement ses activités.

"Notre principale préoccupation est la sécurité de nos équipes, des habitants de Balcombe et des manifestants, à la suite des menaces d'actions directes contre le site d'exploration", a expliqué l'entreprise spécialisée dans la fracturation hydraulique. "Nous reprendrons la totalité de nos activités dès que nous pourrons le faire en toute sécurité", a-t-elle précisé.

"Nous faisons quelque chose qui a été approuvé légalement", a fait valoir le directeur exécutif de Cuadrilla, Francis Egan, sur la chaîne de télévision ITV News, se disant "assez inquiet" à propos de la sécurité du site, où travaillent "un petit nombre d'employés".

L'annonce de Cuadrilla a aussitôt été saluée par les militants sur place, qui attendent des renforts à l'occasion de ce rassemblement estampillé "No Dash for Gas" ("Pas de ruée vers le gaz").

C'est "déjà une victoire pour nous, mais c'est seulement un début. Nous voulons nous assurer qu'ils ne vont pas utiliser la fracturation hydraulique, ni à Balcombe, ni ailleurs", a déclaré l'un des manifestants, Luke Johnson. "Cuadrilla fait profil bas", a quant à lui commenté James Basin, 31 ans, promettant d'aller "visiter le site pour voir le bazar que Cuadrilla a mis là-bas".

Pour éviter ces risques de confrontation, le site des forages a été sécurisé avec des clôtures en barbelés. La police a déjà procédé à une quarantaine d'arrestations depuis le début des manifestations il y a trois semaines.

"Nous allons continuer à autoriser les manifestations pacifiques mais les nouveaux venus sur le site doivent savoir qu'en cas de délit, nous enquêterons et ils seront arrêtés", a prévenu le commissaire Lawrence Hobbs, de la police du Sussex.

Sur le site du camp, à plus d'un kilomètre du lieu des forages, les militants étaient occupés vendredi à dresser des chapiteaux, des tentes, installer des toilettes et un coin cuisine.

Le mouvement de protestation à Balcombe, un bastion du parti conservateur, mêle habitants de la région et militants écologistes et a reçu le soutien de célébrités comme Bianca Jagger, l'ex-épouse du chanteur des Rolling Stones.

Avec trois mois de retard, les forages d'exploration ont débuté le 2 août, quand Cuadrilla a commencé à creuser un puits vertical de 915 mètres de profondeur dans l'espoir de trouver du gaz de schiste.

La fracturation hydraulique, qui utilise des quantités énormes d'eau pour libérer le gaz de la roche, est jugée polluante par les défenseurs de l'environnement. Elle est interdite en France, mais mise en oeuvre aux Etats-Unis.

Le Premier ministre britannique David Cameron a affirmé que le Royaume-Uni ferait une "grave erreur" s'il tournait le dos au gaz de schiste. Il a estimé que la technique de la fracturation hydraulique ne causerait que "des changements très mineurs au paysage", qu'elle pouvait "réellement faire baisser les factures d'énergie" et créer des dizaines de milliers d'emplois.

"Si les populations locales peuvent vraiment constater les bénéfices et obtenir les garanties appropriées concernant l'environnement, je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas un vrai soutien


SCIENCES ET AVENIR 16/8/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Les coûts d'exploitation du gaz de schiste au Royaume-Uni seront "50 à 100%" plus élevés qu'aux Etats-Unis, en raison notamment d'une industrie du forage moins développée et du prix plus élevé des terrains, selon une étude présentée jeudi.

Le gaz de schiste y a "un potentiel significatif" mais son exploitation ne devrait pas entraîner une chute de la facture d'énergie britannique comme cela a été le cas outre-Atlantique, selon Bloomberg New Energy Finance (BNEF), branche de l'agence financière spécialisée dans les études énergétiques.

 AFP PHOTO / JUSTIN TALLIS (c) Afp

Selon les estimations de BNEF, le coût de revient des gisements britanniques devrait être compris entre 7 et 12 dollars par million de BTU, l'unité de référence des marchés gaziers, ce qui est relativement proche des prix de marché européens actuels, d'environ 10-11 dollars.

Aux Etats-Unis, le coût de revient des gisements est davantage situé entre 4 et 5 dollars, même s'il peut descendre jusqu'à 2 dollars sur certains gisements, selon des données présentés par BNEF à Paris.

Même si les conditions géologiques d'exploitation étaient aussi bonnes au Royaume-Uni qu'aux Etats-Unis --ce qui reste à prouver, la prospection en étant encore à un stade préliminaire-- d'autres facteurs alourdissent la facture.

Ces facteurs incluent "une disponibilité limitée de fournisseurs de service de forage au Royaume-Uni, des coûts d'acquisition plus élevés et le manque d'infrastructure gazière", en l'occurrence de gazoducs, selon BNEF.

"Dans le Lancashire, vous ne pouvez pas passer un simple coup de téléphone pour faire venir une plateforme de forage, comme dans l'Oklahoma", a souligné le directeur général de BNEF, Michael Liebreich, lors d'une conférence de presse à Paris.

La densité de population britannique pose également d'importants problèmes d'acceptation locale, dans un pays où même les parcs d'éoliennes terrestres peinent à voir le jour.

Malgré des manifestations d'opposants inquiets de l'impact environnemental, le gouvernement britannique de David Cameron a affiché son soutien à l'exploitation des gaz de schiste, alors que les gisements britanniques en mer du Nord déclinent rapidement et que le pays est importateur de gaz depuis 2005.


SCIENCES ET AVENIR 3/10/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LONDRES - Le géant français Total va devenir la première grande compagnie pétrolière à rechercher du gaz de schiste en Grande-Bretagne, rapporte samedi le quotidien économique Financial Times.

Total annoncera lundi un accord sur une licence d'exploitation dans le Lincolnshire (centre), actuellement détenue par l'Américain Ecorp, selon le journal citant des sources proches du dossier. Les autres partenaires de ce projet sont Dart Energy (Singapour), Igas et Edgdon Resources (deux sociétés cotées en Grande-Bretagne).


 

AFP 20/10/2011


Total, qui n'a pour l'instant pas confirmé ces informations, deviendrait ainsi la deuxième société française à investir dans le gaz de schiste après GDF Suez, qui a annoncé le 22 octobre un accord d'exploration dont Dart Energy fait aussi partie. Contrairement à la France, où les recherches de gaz de schiste sont interdites, la Grande-Bretagne veut exploiter les opportunités offertes par cette source d'énergie.

Le Premier ministre britannique David Cameron aurait mis en garde en décembre le président de la Commission européenne José Manuel Barroso sur le risque que l'Europe soit laissée sur la touche dans l'exploitation de cette source d'énergie controversée.

 Onze leaders influents de l'industrie de l'énergie se sont réunis lors d'une table ronde organisée par Spencer Ogden pour discuter de l'avenir du gaz de schiste. Spencer Ogden 29/5/2013

La polémique porte principalement sur l'extraction par fracturation hydraulique, qui comporte de nombreux risques de pollution des nappes phréatiques en raison de l'usage de produits chimiques, en plus d'être grande consommatrice d'eau.


 
bbc56ful 27/6/2013



Le gaz de schiste a un impact important sur les marchés mondiaux de l'énergie, entraînés par l'augmentation massive de la production au Canada et aux Etats-Unis, où la chute des prix du gaz a donné un sérieux coup de pouce à la productivité industrielle.

 RT 19/8/2013


romandie 11/1/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Londres (awp/afp) - Le groupe de chimie basé à Rolle Ineos va investir 640 millions de livres (près de 800 millions d'euros) dans le gaz de schiste au Royaume-Uni, a annoncé jeudi le gouvernement britannique.

"Ravi d'accueillir l'investissement de 640 millions de livres d'Ineos dans le gaz de schiste au Royaume-Uni. Une solide avancée pour cette importante source nationale d'énergie", a annoncé sur Twitter Matthew Hancock, secrétaire d'État aux Entreprises et à l'Énergie.

Le gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron fait tout pour encourager l'exploitation du gaz de schiste dans le pays afin de disposer d'une source d'énergie bon marché, à l'image de ce qui se passe aux États-Unis.

Ineos avait déjà annoncé son intention de se lancer dans l'exploration concernant cette énergie non conventionnelle au Royaume-Uni pour alimenter son complexe de raffinerie et de pétrochimie de Grangemouth en Écosse.

Des groupes environnementaux ont en revanche fait part de leur inquiétude face à la perspective de l'utilisation de la fracturation hydraulique. Cette technique consiste à créer des fissures souterraines en injectant un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques à haute pression pour libérer les hydrocarbures. 

Romandie 20/11/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Londres - Un moratoire national sur l'exploitation du gaz de schiste au Royaume-Uni a été rejeté lundi lors d'un vote au Parlement, mais le gouvernement a accepté de durcir les conditions d'extraction dans le pays et de l'interdire totalement dans les parcs nationaux.

Un groupe de députés de tous bords avait proposé ce moratoire lundi dans le cadre du passage au Parlement britannique de la loi sur les infrastructures, dont une partie concerne l'extraction du gaz schiste.

Ce moratoire a été rejeté par 308 voix contre 52 voix, alors qu'environ 200 personnes manifestaient devant le Parlement contre le fracking, technique d'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique.

Le parti travailliste, principal parti d'opposition, s'est abstenu lors de ce vote, ce que l'unique député écologiste du Parlement britannique, Caroline Lucas, a qualifié de farce. Le Labour a toutefois obtenu le vote d'un amendement encadrant bien plus strictement l'utilisation du procédé de fracturation hydraulique sur le sol britannique.


 Une manifestation anti-fracking devant le parlement lundi. Photo: Debra Jordan / Debra Jordan / Demotix / Corbis / The Guardian


C'est un énorme volte-face du gouvernement et une grande victoire pour la protection de l'environnement en Grande-Bretagne (...). Maintenant, grâce à l'amendement du Labour, le gouvernement a été contraint d'accepter une meilleure protection et des garanties plus solides avant tout fracking, a réagi la député Caroline Flint, en charge des questions énergétiques au Labour.

Le gouvernement britannique a notamment accepté d'interdire complètement l'extraction de gaz de schiste dans les parcs nationaux et les zones protégées. Jusqu'ici, les règles stipulaient que les demandes d'exploitation dans ces zones devaient être rejetées sauf en cas de circonstances exceptionnelles et dans l'intérêt public.

Ces rebondissements interviennent alors que les autorités locales du comté de Lancashire (nord-ouest de l'Angleterre) doivent étudier cette semaine la demande d'exploitation de la firme britannique Cuadrilla, qui veut extraire du gaz de schiste sur les sites de Preston New Road et Roseacre Wood. Vendredi dernier, Cuadrilla a cependant demandé un report de l'examen de sa demande afin de procéder à de plus amples consultations.

Le gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron veut encourager l'exploitation du gaz de schiste dans le pays afin de disposer d'une source d'énergie bon marché, à l'image de ce qui se passe aux États-Unis, et réduire la dépendance énergétique du pays à l'égard de l'étranger.

Des groupes de défense de l'environnement font en revanche part de leur inquiétude face à la perspective de l'utilisation de la fracturation hydraulique, qui consiste à créer des fissures souterraines en injectant un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques à haute pression pour libérer les hydrocarbures.

Romandie 26/1/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Londres (AFP) - Une décision sur de nouvelles licences pour l'exploration du gaz de schiste en Grande-Bretagne a été reportée mercredi, signe des difficultés à réconcilier opposants et partisans de cette source d'énergie nouvelle poussée par le gouvernement Cameron.

Les autorités du Lancashire, un comté du nord-ouest de l'Angleterre, devaient se prononcer sur l'attribution de deux nouvelles licences à la société britannique Cuadrilla.

Des manifestants demandent un moratoire de l'exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique, le 26 janvier 2015 devant le Parlement à Londres. Sur les pancartes: "La Nature ne fait pas de compromis", "Fracturation est un mot sale" (c) Afp

Environ 250 opposants, pour la plupart des habitants de la région munis de pancartes hostiles à la fracturation hydraulique, s'étaient réunis pour manifester avant cette décision très attendue. Mais le suspense va continuer: les autorités ont en effet ajourné leur arbitrage d'au moins huit semaines à la demande de Cuadrilla, qui veut retravailler son dossier.

La direction locale de l'urbanisme avait recommandé la semaine dernière de refuser les permis, craignant les nuisances occasionnées par les forages, entre le bruit et l'augmentation du trafic de poids-lourds sur les routes de campagne.

Le sujet divise la population de ce comté autrefois industriel, partagée entre la promesse d'importantes retombées économiques et les craintes pour le cadre de vie. Plus de 240 entreprises, syndicats et associations locales ont signé une pétition contre la fracturation hydraulique en raison de ses effets potentiels sur l'environnement et la santé.

Ce procédé consiste à créer des fissures souterraines et y infiltrer un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques, pour permettre l'extraction de gaz capturé dans la roche.

Les inquiétudes se focalisent sur la pollution que pourraient causer les substances chimiques utilisées, notamment pour l'eau. "Le tourisme et l'agriculture seraient sérieusement affectés. Vous emmèneriez votre famille en vacances dans un champ gazier?", interroge Karen Ditchfield, l'une des signataires de la pétition.

Le sujet divise aussi les responsables politiques au niveau national, même si aucun des grands partis ne s'oppose en principe au gaz schiste. Les députés britanniques ont rejeté lundi le principe d'un moratoire national proposé par une commission parlementaire. Ils ont en revanche adopté des amendements déposés par le parti travailliste pour encadrer plus sévèrement les forages, qui seront totalement interdits dans les parcs nationaux et les zones protégées.

De son côté, l'Ecosse a décidé mercredi d'imposer un moratoire sur son territoire en attendant le résultat d'une consultation publique.

Le gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron a pour sa part clairement fait du développement de cette énergie, potentiellement bon marché et abondante, une priorité économique, alors que les champs pétroliers de la mer du Nord sont en déclin. "Ce pays qui a été le premier à extraire du pétrole et du gaz en eaux profondes ne devrait pas tourner le dos aux nouvelles sources d'énergie comme le gaz de schiste juste parce que c'est trop difficile", a fait valoir le ministre des Finances George Osborne.

Le gouvernement s'appuie sur l'exemple des États-Unis, où la révolution du gaz schiste a assuré le redémarrage de l'économie et où le président Barack Obama vient de déclarer que la page de la crise est désormais tournée.

Mais la chute des cours du pétrole conventionnel depuis des mois menace désormais ce miracle. Le gaz de schiste, plus cher à extraire, n'offre en effet plus d'avantage compétitif.

Le niveau des réserves britanniques est en outre incertain. Les scientifiques du Bureau d'études géologiques britannique (BGS) estiment qu'elle sont "abondantes" mais ne savent pas combien pourrait en être récupéré. Malgré les inconnues, plusieurs puits exploratoires ont été forés dans le pays ces dernières années même s'il n'y a pas encore de production.

Cuadrilla avait dû interrompre en 2011 des forages dans le nord-est de l'Angleterre après l'enregistrement de légères secousses telluriques. Le gouvernement lui avait ensuite donné l'autorisation de reprendre les forages exploratoires mais en renforçant les contrôles. Ineos, un groupe de chimie basé en Suisse, avait annoncé l'an dernier vouloir investir un milliard de dollars dans l'exploration, avec l'ambition de devenir le plus important acteur du secteur dans le pays.

Alors que la fracturation hydraulique reste interdite en France, les géants français Total et GDF Suez ont également pris des participations dans des licences d'exploration au Royaume-Uni.


S & A 28jan2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Londres - Le gouvernement britannique a annoncé jeudi qu'il pourrait désormais délivrer directement les autorisations pour l'exploitation du gaz de schiste, afin de contourner des autorités locales jugées trop lentes ou réticentes.

Le ministre des communautés et du gouvernement local pourra ainsi se saisir directement des dossiers, a-t-il annoncé dans un communiqué commun avec le ministère de l'Énergie et du changement climatique. Il cherchera en particulier à identifier les autorités locales qui ne donnent pas de réponse aux demandes de permis dans le délai légal de 16 semaines, afin d'accélérer le processus.

Le gouvernement pourra aussi se saisir des dossiers en appel quand une demande de permis a été rejetée mais que la décision est contestée par l'entreprise qui veut réaliser des forages.

Le gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron est un soutien très enthousiaste du développement du gaz de schiste, y voyant potentiellement une source d'énergie bon marché et abondante.

Mais ses ambitions se heurtent à l'opposition de collectivités locales, chargées jusqu'à présent de délivrer les permis. Fin juin, les autorités du comté du Lancashire, dans le nord-ouest de l'Angleterre, avaient ainsi rejeté des demandes de permis pour un projet d'exploration de gaz de schiste, évoquant les risques de pollution visuelle et sonore pour les riverains, inquiets par les nuisances causées par la technique de la fracturation hydraulique.

Le gouvernement a clairement affirmé que le gaz de schiste représente une priorité nationale, qui doit aider le Royaume-Uni à devenir une économie à faible émissions de gaz carbonique. Mais nous voulons nous assurer que les demandes de permis ne se retrouvent pas confrontées à une situation frustrante, avec des décisions de collectivités locales lentes et confuses, a expliqué Greg Clark, le ministre des Communautés. Il vEut ainsi empêcher que le processus d'autorisation dure des mois, voire des années, empêchant le développement du gaz de schiste dans le pays.

UK Onshore Oil and Gas (UKOOG), représentant les entreprises du secteur, s'est réjoui de l'annonce, soulignant que la durée d'instruction des demandes de permis a bondi de trois mois à plus d'un an, générant des retards et des coûts qui ne sont pas dans l'intérêt des habitants, des entreprises ou des Britanniques dans leur ensemble.

Les associations de défense de l'environnement ont en revanche critiqué le nouveau dispositifLes autorités locales ont respecté les règles. Ces changements sont introduits parce que le gouvernement est en désaccord avec leurs décisions démocratiques, a jugé Naomi Luhde-Thompson, de l'association Les amis de la Terre.


Romandie 13/8/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Elle est viscéralement opposée à la fracturation hydraulique et elle l'a fait savoir à maintes reprises dans une communication bien rôdée

Vivienne Westwood, créatrice de mode britannique de 73 ans, connue pour son style excentrique et coloré, est montée sur un char d'assaut blanc, vendredi 11 septembre, pour parcourir les rues de la circonscription du domicile du Premier ministre britannique David Cameron, dans le comté de l'Oxfordshire (Royaume-Uni).

 2 Minutes ago 11/9/2015

Vivienne Westwood a l'habitude de telles manifestations contre les énergies fossiles, émettrices de gaz à effet de serre et responsables du réchauffement climatique. Elle s'est mobilisée sur le sujet, comme plusieurs autres personnalités mondiales (l'archevêque anglican sud-africain Desmond Tutu, le philosophe Noam Chomsky, le glaciologue Claude Lorius, l'essayiste Naomi Klein ou l'économiste américaine Susan George) contre ce qu'ils appellent "les crimes climatiques". Leur appel a été lancé simultanément à la parution d'un livre, Crime climatique Stop ! (éd. du Seuil).

Le recours à la technologie de fracturation hydraulique consiste à injecter à haute pression de l'eau (et parfois aussi des produits chimiques et du sable) pour l'exploitation des hydrocarbures de schistes.


Francetv info 11/9/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...