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BelleMuezza

L'Equateur ferme une ONG après une manifestation contre l'exploitation pétrolière en Amazonie

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QUITO - Le gouvernement équatorien a ordonné mercredi l'interdiction d'une ONG écologiste opérant depuis 16 ans dans le pays, l'accusant de conduite agressive lors d'une manifestation contre l'exploitation pétrolière d'une région en Amazonie.

Des policiers ont procédé à la fermeture à Quito des locaux de l'association, la Fondation Pachamama (un mot qui signifie la Terre-mère dans la langue indigène), dont l'autorisation a été retirée par le ministère de l'Intérieur.

  WIFUproject 21/12/2012 

Quinze personnes en civil sont arrivées en se présentant comme des fonctionnaires de plusieurs ministères et de la police et nous ont notifié la dissolution de la fondation sur ordre gouvernemental, a indiqué à l'AFP Belen Paez, présidente de cette association. Nous n'avons reçu aucun avis préalable à la fermeture. Nous allons nous réunir avec nos avocats pour répondre légalement à cette situation si déplorable pour la démocratie du pays, a-t-elle ajouté.


 
Fundación Pachamama (Ecuador) 5/11/2012 - Belén Paez, est une militante et directrice de la Fondation Pachamama. Elle consacre sa vie à la protection et la défense de la forêt tropicale humide et les droits des communautés autochtones. Grâce à son travail, elle aide ces communautés dans la lutte contre la pauvreté et à combattre la destruction de leurs écosystèmes.


Le week-end dernier, le président équatorien, Rafael Correa, avait fustigé publiquement cette ONG pour avoir agressé verbalement l'ambassadeur du Chili à Quito lors d'une manifestation. Le Chili fait partie avec la Chine, l'Espagne et le Belarus des pays où des entreprises ont participé à un appel d'offre pour l'exploitation pétrolière de la région défendue par l'ONG, qui se trouve à la frontière avec le Pérou.

Dans un message posté sur son compte Twitter, le ministère de l'Intérieur a confirmé une opération de dissolution d'ONG liées à des agression récentes, dénonçant leur ingérence dans les politiques publiques et leur violation de la sécurité interne.

Dirigeant socialiste au ton critique envers les Etats-Unis, le président Correa, en conflit ouvert avec les milieux d'affaires, reproche régulièrement à certaines ONG d'oeuvrer avec l'opposition, sous couvert de coopération, pour tenter de déstabiliser son gouvernement.

Le chef de l'Etat avait déjà épinglé la Fondation Pachamama, dédiée à la défense des forêts tropicales, pour s'être livrée, selon lui, à de la politique politicienne. Une accusation réfutée par la responsable de l'association, qui bénéficie d'une aide des Pays-Bas et des Etats-Unis.

Suite à un durcissement de la législation relative au fonctionnement des ONG, quelque 26 associations ont du mettre la clé sous la porte l'an dernier, au motif qu'elles ne remplissaient pas leurs obligations ou ne fournissaient pas de rapport sur leur activité.


----->Comme quoi il n'y a pas qu'en Russie que le gouvernement ferme les yeux sur la réalité des faits : la mise en danger non pas d'un seul peuple, mais de la terre entière pour une question de profit ! Le moindre prétexte est utilisé pour s'en prendre aux ONG qui dénonce les attaques faites contre l'environnement et donc à la nature, y compris humains, faune et flore... On dirait bien que les actes de ceux qui alertent sur les risques sont criminalisés. Que représentent une parole, une banderole, l'escalade d'une plateforme ou d'un édifice, quand c'est l'avenir de nos enfants et de l'cosystème mondial qui est en jeu ? J'ai bien peur qu'à l'avenir, davantage d'ONG soient traitées ainsi, un peu partout dans le monde... 


romandie 4/12/2013

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Quito - Plusieurs géants du secteur pétrolier, dont le franco-américain Schlumberger et le chinois Sinopec, vont investir 2,12 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros) dans des champs de la région amazonienne de l'Equateur, a annoncé le gouvernement.

Nous parlons de 2,12 milliards de dollars d'investissements privés dans la meilleure région en matière de production pétrolière en Equateur. C'est une formidable nouvelle, a déclaré mercredi le vice-président équatorien Jorge Glas.

L'investissement vise à développer la production de 17 champs considérés comme matures et disposant de réserves équivalant à 277 millions de barils.

Il sera réalisé par le franco-américain Schlumberger, numéro un mondial des services parapétroliers, l'américain Halliburton (services), ainsi que par les groupes pétroliers chinois Sinopec, argentins YPF et Tecpetrol, colombiens Montecz et Edinpetrol et équatorien Sertecpet.

Le contrat prévoit que le groupe public Petroamazonas restera l'opérateur des champs, a précisé son patron, Oswaldo Madrid.

L'Equateur, plus petit membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dispose de réserves de brut estimées à 4,5 milliards de barils. Sa production, en grande partie réalisée par des groupes publics, a atteint 526.000 barils par jour en 2013.

Le pétrole est une des principales sources de financement du pays qui exporte les trois-quarts de sa production.



----->Il n'est pas précisé où ? Mais compte tenu des intentions du gouvernement on peut très bien imagier que ce lieu sera impacté... Même si c'est dans d'autres régions, l'heure est grave dans la mesure où la forêt amazonienne va en pâtir ! tant au niveau de la déforestation que de la pollution de l'environnement et  l'impact sur la végétation et la faune !

Romandie 9/10/2014

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