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mustang91

Bataille autour de la souveraineté du pôle Nord

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Le Canada va revendiquer à l'ONU la souveraineté du pôle Nord géographique, également convoité par la Russie, rapporte mercredi le quotidien canadien Globe and Mail.

Ottawa a jusqu'à vendredi pour faire valoir ses revendications territoriales devant la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. C'est dans ce contexte que, selon le quotidien national du Canada, le bureau du Premier ministre Stephen Harper a demandé aux fonctionnaires en charge de ce dossier de plancher à nouveau sur les demandes du pays afin qu'elles incluent le pôle Nord géographique et "les richesses du fond marin" alentour.

 Le pôle Nord, le 7 juin 2013 ©️ Uncredited/AP / Sipa



"Le Premier ministre n'est pas prêt à abandonner la revendication du pôle Nord géographique à la Russie et au Danemark", note le journal torontois, citant de hauts responsables du gouvernement canadien. Élu en 2006, Stephen Harper a fait de la défense de la souveraineté canadienne sur le Grand Nord un cheval de bataille de sa politique. "Notre gouvernement est en train d'assurer notre souveraineté dans le Nord", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Premier ministre canadien, Carl Vallée, sans confirmer ni démentir les informations du Globe and Mail. "Les détails de la demande du Canada seront rendus publics après son dépôt devant la Commission des limites du plateau continental (Nations unies)", a-t-il ajouté, remarquant que d'ici là "tout autre commentaire serait prématuré".

 Edmonton Journal, Ed Struzik, reporter, nous emmène à l'île Borden, près du pôle Nord, où les scientifiques tentent de cartographier le plateau continental du Canada pour aider le gouvernement dans sa demande sur une vaste région autour du pôle Nord. Par Edmonton Journal 26 mai 2010



L'Océan arctique, que se partagent le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Norvège et la Russie, regorge de ressources naturelles dont l'exploitation apparaît désormais envisageable grâce au recul de la banquise engendré par le réchauffement climatique. Le sous-sol de cette région pourrait ainsi contenir 22 % des réserves mondiales d'hydrocarbures conventionnelles non découvertes, selon l'Agence américaine de l'énergie (EIA).

 Malgré que les Etats-Unis ait un petit territoire polaire, ils utilisent leurs liens étroits avec le Canada pour obtenir une plus grande part de l'Arctique supposé renfermer de grandes ressources naturelles, a déclaré à RT Michel Chossudovsky, directeur du Centre de recherche sur la mondialisation. La bataille pour les richesses pétrolières et gazières dans le pôle Nord se réchauffe, les huit pays du Conseil de l'Arctique - Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège , la Russie, la Suède et les États-Unis - à la recherche d'une plus grande part du gâteau... Par Peoplestandup.ca 25 septembre 2013



Lors d'une mission très médiatisée à l'été 2007, la Russie avait planté son drapeau dans les abysses de l'Océan arctique, à la verticale du pôle Nord géographique, revendiqué par Moscou. Créée par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de l'ONU, la Commission des limites du plateau continental doit déterminer les droits permis aux pays riverains au-delà de leur zone économique exclusive de 200 milles marins.


Outre l'Arctique, le Canada est apparu décidé ces dernières semaines à réclamer des droits au large de l'île française de Saint-Pierre-et-Miquelon, dans le golfe du Saint-Laurent (Est). Des forages exploratoires y sont menés depuis un an afin de confirmer la présence de pétrole.

 Le capitaine Joseph-Elzéar Bernier a revendiqué le territoire de l'Arctique canadien, le 1er juillet 1909. La marine canadienne y patrouille régulièrement afin d'affirmer sa souveraineté. Le Canada y possède aussi une base militaire et une navale. Par paulo magalhaes 29 octobre 2010



Regroupement d'articles traitant du même sujet. Ce regroupement a annulé le nombre de vues (plus de 1500)par les lecteurs de LANE, le système ne prévoyant pas de cumuler le nombre de vues de chaque sujet... Cette décision a été prise dans le but d'améliorer la lecture de ce sujet quelque peu sensible à l'heure ou le glas sonne pour la glace de l'Arctique... Celle-ci fondant à une vitesse alarmante en raison du réchauffement climatique en cours.




le point 4/12/2013

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MONTREAL - Le Canada anticipe un litige avec la France dans l'Atlantique Nord à propos de la souveraineté des eaux au sud de l'île française de Saint-Pierre-et-Miquelon, potentiellement riches en hydro-carbures, a confié lundi un haut-responsable.

L'extension du plateau continental autour de cette collectivité territoriale, située au coeur du golfe du Saint-Laurent canadien, est un sujet qui oppose Paris et Ottawa depuis plus d'une vingtaine d'années.

Le gouvernement canadien a déposé vendredi un dossier présentant ses revendication territoriales dans l'Arctique et l'Atlantique devant l'ONU. Créée par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, la Commission des limites du plateau continental doit déterminer les droits des pays riverains au-delà de leur zone économique exclusive de 200 milles marins.

Le Canada s'attend d'ores et déjà à des revendications qui chevauchent les siennes de la part du Danemark au large de l'île de Terre-Neuve et de la part des États-Unis au large de la province de Nouvelle Écosse, a dit à la presse Ugh Adsett, haut-responsable du ministère des Affaires étrangères. Nous allons sans doute devoir délimiter les frontières avec ces deux pays, a-t-il reconnu, semblant privilégier une solution à l'amiable. En tout, le Canada revendique une nouvelle zone de 1,2 millions de kilomètres carrés en Atlantique Nord.

La situation avec Saint-Pierre-et-Miquelon est toutefois différente, a souligné le diplomate. La position du Canada est que la France n'est éligible à aucune zone maritime en Amérique du Nord, au-delà de l'étroit périmètre qui avait été tracé en 1992 par arbitrage international, a dit Ugh Adsett. Ottawa s'attend à ce que la France dépose un dossier à propos de Saint-Pierre-et-Miquelon, a dit le diplomate canadien. Donc nous pourrions avoir un litige avec la France à l'avenir, a-t-il averti. Paris a jusqu'en avril 2014 pour formaliser ses demandes devant l'ONU, a remarqué un porte-parole de l'ambassade de France à Ottawa.

Fin juillet, le président français François Hollande avait rappelé que la France défendrait les intérêts de l'archipel concernant l'extension du plateau continental au large de Saint-Pierre-et-Miquelon. En écho, le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird et l'ambassadeur du Canada en France, Lawrence Cannon, avaient publié un communiqué soulignant que dans ce dossier le plateau continental canadien est une question d'intérêt national.

Avant même le règlement de ces questions, des permis d'explorations pétrolière et gazière ont été accordés depuis un an à Shell et ConocoPhillips, au large des eaux françaises, dans des zones que Paris pourrait bien revendiquer à l'ONU en avril prochain.


romandie 10/12/2013

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MOSCOU - Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mardi d'augmenter la présence militaire russe dans l'Arctique, après le lancement d'une procédure par le Canada pour étendre sa souveraineté dans la région.

Je demande d'accorder une attention particulière au déploiement d'infrastructures et d'unités militaires dans l'Arctique, a déclaré M. Poutine lors d'une réunion au ministère de la Défense retransmise à la télévision publique.

La Russie s'investit de plus en plus dans cette région d'avenir, y revient et doit y disposer de tous les leviers pour assurer sa sécurité et défendre ses intérêts nationaux, a ajouté le président.

 Un drapeau de Greenpeace a été planté à quatre kilomètres de profondeur, dans l'océan Arctique. Sur l'étendard, disposé dans une capsule hermétique, figurent les trois millions de signatures d'une pétition pour protéger le site d'éventuelles extractions de pétrole. La fonte des neiges, catastrophique pour la planète, facilite le trafic maritime dans la région. Conséquence de ce nouvel accès, plusieurs Etats voisins se livrent une bataille internationale pour les ressources locales. Plus d'actualités sur : Arctique, Greenpeace, Marée noire, Protection de l'environnement Copyright ©️ 2013 Al Jazeera English 15/4/2013

Il a notamment indiqué qu'il s'agissait de remettre en service l'aéroport militaire de Tiksi, en zone polaire au nord de la Iakoutie (Sibérie orientale) et de mener des travaux sur celui de Severomorsk, sur la mer de Barents dans le nord-ouest de la Russie.

Le Canada a indiqué lundi avoir déposé un dossier devant une commission spécialisée de l'ONU pour étendre sa souveraineté sur le pôle Nord géographique, défiant en particulier la Russie qui y a déjà planté son drapeau.

Le Canada veut prouver que la dorsale de Lomonossov constitue une avancée du plateau continental canadien et revendiquer ainsi le pôle Nord, selon le dossier présenté lundi par le gouvernement et déposé vendredi à une commission spécialisée des Nations unies.

C'est au sommet de cette chaîne de montagne sous-marine qui traverse l'océan Arctique sur 1.800 km de long, entre les eaux sibériennes et l'île canadienne d'Ellesmere, qu'une mission russe avait déployé à l'été 2007, par 4.200 mètres de profondeur, à la verticale du Pôle Nord, le drapeau blanc, bleu et rouge de la Russie. A l'époque, cette opération très médiatisée avait mis en valeur la suprématie russe dans le Grand Nord (Ottawa ne dispose d'aucun port en eau profonde à ces latitudes ni de brise-glace nucléaire) et suscité l'ire du gouvernement canadien.

La Russie a de son côté a fait montre, en septembre, de la défense jalouse de ses intérêts dans l'Arctique, en faisant arraisonner par un commando héliporté un navire de l'association écologiste Greenpeace dont des membres avaient tenté d'escalader une de ses plateformes pétrolières en mer de Barents.

Les trente membre d'équipage, dont 26 étrangers, d'abord inculpés de piraterie, charge remplacée ensuite par l'accusation de hooliganisme qui leur fait encourir jusqu'à sept ans de prison, ont été maintenus en détention provisoire pendant deux mois malgré les protestations internationales, puis remis en liberté avec interdiction de quitter le territoire russe.

 A bord du A340-300 d'Air Tahiti Nui, Passage au-dessus du Pole Nord Geographique, avec en prime un joli coucher de soleil... Soun Billard 5/9/2007

romandie 10/12/2013

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PARIS - François Hollande a affirmé jeudi que la France déposerait au mois d'avril un dossier devant l'ONU pour la souveraineté des eaux au sud de Saint-Pierre et Miquelon, archipel français de l'Atlantique nord, où le Canada a aussi des vues.

L'extension du plateau continental autour de cette collectivité territoriale, située au coeur du golfe du Saint-Laurent canadien, est un sujet qui oppose Paris et Ottawa depuis plus d'une vingtaine d'années. Le sous-sol marin est en effet potentiellement riche en hydro-carbures.

Par rapport à nos amis Canadiens qui nous contestent un certain nombre de limites, un dossier va être déposé au mois d'avril devant la commission des limites du plateau continental de l'ONU, a annoncé le président de la République lors d'une interview sur les chaînes publiques Outre-mer 1ère et France Ô.

Le gouvernement canadien a, lui, déjà fait cette démarche en décembre, estimant que la France n'est éligible à aucune zone maritime en Amérique du Nord, au-delà de l'étroit périmètre qui avait été tracé en 1992 par arbitrage international. La France a jusqu'en avril pour formuler ses demandes. Un litige est donc a attendre entre les deux pays.

La France veut faire valoir ses droits. Saint-Pierre et Miquelon est un territoire français et a vocation à pouvoir avoir son propre plateau continental selon les règles du droit international, a affirmé M. Hollande. Nous irons partout où cela est nécessaire pour défendre cette position avec les élus locaux, a-t-il ajouté.


Romandie 23/1/2014

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Copenhague - Le Danemark va revendiquer lundi la souveraineté d'un vaste territoire dans l'océan autour du pôle Nord, arguant que le plateau continental au nord du Groenland y est relié, a annoncé le gouvernement.

Copenhague va présenter sa demande devant la Commission des limites du plateau continental des Nations unies, avec des données rassemblées depuis 2002 qui soutiendraient ses revendications d'un territoire de quelque 895.000 km2 au-delà des frontières maritimes actuelles du Groenland.

La soumission de notre revendication du plateau continental au nord du Groenland est une étape historique et importante pour le royaume du Danemark, a dit le ministre des Affaires étrangères, Martin Lidegaard, cité dans un communiqué. L'objectif de cet énorme projet est de définir les limites de notre plateau continental et, à terme, du royaume, a-t-il ajouté.

Toute prétention sur un plateau continental à plus de 200 milles marins (370 km) des côtes d'un pays doit être justifiée par des données scientifiques et techniques.

Toutefois, le territoire demandé par le Danemark, qui comprend le pôle Nord géographique, déborde sur une zone déjà revendiquée par la Norvège. Il y a éventuellement un chevauchement avec le Canada, la Russie et les États-Unis, a par ailleurs relevé la diplomatie danoise dans le communiqué, indiquant que chaque partie devrait négocier séparément des accords bilatéraux pour délimiter les territoires.

Les États riverains de l'océan glacial Arctique (Canada, Danemark, États-Unis, Norvège et la Russie) lorgnent tous sur d'importants gisements d'hydrocarbures. Selon une étude américaine de 2008, 13% du pétrole et 30% du gaz naturel non découverts de la planète se trouvent dans le sous-sol du Grand Nord.

La pose en 2007 d'un drapeau russe à la verticale du pôle Nord avait provoqué des crispations côté canadien, Ottawa et Moscou se disputant la souveraineté de la zone.

Mais les pays jouent le jeu de la légalité: après la Russie en 2001, le Canada a présenté en décembre 2013 ses prétentions territoriales devant la commission des Nations unies.


Revendications territoriales en Arctique  : En l'état actuel du droit international, aucun pays ne possède le pôle Nord ou la région de l'océan Arctique qui l'environne. Les cinq États entourant la zone, la Russie, les États-Unis (par l'Alaska), le Canada, la Norvège et le Danemark (par le Groenland) voient leur souveraineté limitée par la limite des 200 milles marins (zone économique exclusive).

 Carte topographique de l'Arctique. Carte de l'Arctique, montrant les frontières reconnues, les limites équidistantes et les revendications territoriales russes. Sémhur /  FAL - Nasa (domaine public)

Par la ratification de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, chaque pays dispose d'une période de dix ans pour revendiquer l'extension de son plateau continental. De ce fait, la Norvège (qui l'a ratifié en 1996), la Russie (en 1997), le Canada (en 2003) et le Danemark (en 2004) ont mis en œuvre divers projets de revendication sur certains secteurs de l'Arctique qui pourraient relever de leur territoire. Les États-Unis ont signé mais pas encore ratifié le traité, bien que George W. Bush ait incité le Sénat américain à le ratifier le 15 mai 2007. Le 31 octobre 2007, la Commission des Affaires étrangères du Sénat américain a renvoyé le texte au Sénat pour ratification.

Pour plus d'informations sur le sujet, lire Secteurs nationaux : 1925 – 2005 et Une nouvelle course vers le Nord : 2006 – présent

Et pour le futurIl a été établi par le GIEC en 2007, que des richesses maritimes vont être accessibles du fait du changement climatique. La zone polaire pourrait connaître un changement similaire à celui du Moyen-Orient du fait de l'ouverture du canal de Suez au xixe siècle.

On assistera à une course entre pays pour le pétrole, le poisson, les diamants qui ira en s'accélérant du fait du réchauffement climatique. Les richesses potentielles en cause ne résultent pas tant dans la pêche elle-même que dans les réserves d'énergies fossiles qui se trouveraient au fond de la mer. Leur existence est établie dans la mer de Beaufort. Le 14 septembre 2007, l'Agence spatiale européenne a rapporté que la fonte des glaces avait ouvert le passage du Nord-Ouest « pour la première fois depuis le début des études en 1978 », et que l'ampleur de la fonte en 2007 rendait le passage « pleinement navigable »


Romandie 15/12/2014 - Wikipedia

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Moscou - La Russie a revendiqué mardi devant les Nations unies la souveraineté sur plus d'un million de kilomètres carrés dans l'Arctique, qui recèle vastes réserves d'hydrocarbures, revenant à la charge avec de nouvelles preuves près de quinze ans après le rejet d'une première requête.

Cette demande devrait accélérer la course aux revendications dans cette région inhabitée mais riche en ressources naturelles, que se disputent depuis des années la Russie, les États-Unis (avec l'Alaska), le Canada, la Norvège et le Danemark (avec le Groenland).

Dans sa requête déposée devant la Commission de l'ONU travaillant sur les limites du plateau continental, Moscou fait valoir qu'au vu des recherches scientifiques, elle devrait avoir la souveraineté sur 1,2 million de kilomètres carrés supplémentaires dans l'Arctique.

L'ONU avait réclamé à Moscou en 2001, après une première demande des autorités russes jugée recevable, d'apporter davantage de preuves pour appuyer sa revendication.

Le droit de la mer fixe actuellement la zone économique exclusive d'un pays à 200 milles marins (environ 370 km) de ses côtes, lui donnant la souveraineté dans cette zone pour en exploiter les ressources. Au-delà, les eaux sont considérées juridiquement comme étant internationales.

Un pays a toutefois le droit de revendiquer l'extension de sa zone économique exclusive au-delà des 200 milles traditionnels, et jusque dans une limite de 350 milles, en faisant entrer en ligne de compte, études géologiques à l'appui, les limites de son plateau continental qui s'étend sous les eaux.

La Russie a ainsi mené plusieurs expéditions scientifiques polaires d'envergure pour collecter des données devant prouver que les limites du plateau continental russe dans l'Arctique s'étendent bien au-delà de ses limites actuelles.

Et en 2007, une expédition a effectué une plongée record dans les profondeurs de l'océan Arctique, plantant symboliquement à cette occasion un drapeau russe en titane au fond des eaux polaires, à la verticale exacte du pôle Nord géographique.

Les revendications de Moscou s'étendent jusqu'au pôle Nord et comprennent une partie de la dorsale de Lomonossov, également revendiquée par le Danemark et le Canada, ainsi que celle de Mendeleïev, considérée par la Russie comme étant partie intégrante du continent eurasiatique.

Si sa demande était reconnue comme légitime, elle donnerait potentiellement à la Russie l'accès à des réserves d'hydrocarbures d'un total de 4,9 milliards de tonnes, selon le gouvernement russe. Selon une étude américaine de 2008, 13% du pétrole et 30% du gaz naturel non découverts de la planète se trouvent dans le sous-sol du Grand Nord.

En outre, la fonte des glaciers pourrait ouvrir de nouvelles routes maritimes pour le commerce pendant l'été dès 2050, selon certaines études scientifiques.

Le Canada, la Norvège et le Danemark ont eux aussi organisé au cours des dernières années des missions scientifiques dans l'Arctique pour cartographier les fonds marins et étayer leurs revendications, déposées devant la commission des Nations unies.

La fonte des glaciers dans l'Arctique met à nu une mer nouvelle et vulnérable, mais certains pays comme la Russie et la Norvège veulent la transformer en future Arabie saoudite. A moins d'agir, cette région pourrait se voir remplie de plateformes pétrolières et de flottes de navires de pêche, a dénoncé mardi l'ONG Greenpeace.

Mais au-delà de ses revendications territoriales, la Russie met l'accent depuis plusieurs années sur cette région stratégique, tant du point de vue économique que militaire.

Vladimir Poutine a ainsi ordonné en début d'année la mise en place d'une commission spéciale pour développer les projets économiques dans l'Arctique, tandis que des manoeuvres militaires d'ampleur s'y sont multipliées.

La doctrine militaire navale russe a également été modifiée en juillet pour mettre l'accent sur l'importance stratégique de la zone, avec notamment le développement de la Flotte du Nord. Dès 2008, le Kremlin avait validé une stratégie pour faire de la Russie la principale puissance de l'Arctique d'ici à 2020.

Selon Viktor Pospelov, un des scientifiques russes qui a participé à la préparation du dossier présenté par Moscou, la demande russe a un statut prioritaire puisqu'elle s'appuie sur une requête déjà déposée en 2001 et devrait être examinée en février. Les données fournies par Moscou seront ensuite étudiées pendant au maximum trois ans.

Un porte-parole de l'ONU a confirmé à l'AFP que la requête russe sera examinée en février ou mars 2016.


Romandie 4/8/2015

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Les ministres du gouvernement japonais vont convenir vendredi d’une ébauche de plan pour le développement du Cercle arctique. Ils entendent participer aux discussions conjointes sur l’établissement de règles internationales visant à éviter les frictions dans le dossier des ressources naturelles.


 Grands icebergs (jusqu'à 180 m de haut) dérivant vers la mer depuis Isfjord, baie de Disko, à l'ouest du Groenland.  En été, ce mouvement atteint une vitesse de 30 m. par jour. Juillet 1999. Michael Haferkamp CCBY-SA3.0

Les responsables gouvernementaux ont rédigé l’ébauche dans le contexte d’un recul de la couverture de glace dans l’Arctique, provoqué par le réchauffement climatique. Ce recul nourrit l’intérêt international pour les ressources naturelles, telles que le pétrole et le gaz naturel, et pour de nouvelles voies maritimes

Ces responsables affirment que le Japon doit jouer un rôle actif dans le développement de l’Arctique. D’après eux, de nouvelles réserves de ressources naturelles pourraient être découvertes dans cette zone. Ils ajoutent qu’une nouvelle route maritime passant par l’Arctique réduirait le temps de navigation entre l’Asie et l’Europe d’environ 40 % par rapport au Canal de Suez.

Les responsables japonais font remarquer que le développement de l’Arctique pourrait être la source de différends. Ils estiment que le Japon doit s’engager activement dans les discussions visant à établir de nouvelles règles et à promouvoir le dialogue avec la Russie et d’autres nations arctiques.


NHK World 15/10/2015

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