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ALGERIE : L'Algérie veut doubler sa production de gaz d'ici 2024 grâce au gaz de schiste

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ALGER - Le développement des hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, est un projet incontournable pour l'Algérie, a estimé mardi à Alger le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi.

Dans notre stratégie, les projets d'hydrocarbures non conventionnels s'inscrivent comme des projets incontournables, a déclare M. Yousfi, dans un discours lu en son nom par un de ses conseillers à l'ouverture d'une rencontre sur les gaz non conventionnels. Nous considérons que les hydrocarbures non conventionnels, de par le potentiel existant dans notre pays, sont des nouveaux projets d'avenir qui occuperont une place importante dans le secteur, a-t-il ajouté.

Selon le ministre de l'Energie, l'Algérie a identifié des blocs d'exploration de gaz de schiste. L'Algérie a donné en 2013 le feu vert à l'exploitation du gaz de schiste après l'amendement de la loi sur les hydrocarbures.

L' Algérie disposerait de réserves estimées à 600 trillions de m3 de gaz de schiste après études sur 180.000 km3 de terrain et avec un taux de récupération de 20%, selon des chiffres officiels. Ce chiffre, s'il était confirmé, représenterait quatre fois les réserves conventionnelles actuelles de l' Algérie, selon les mêmes sources.

L' Algérie possèderait alors un des plus importants gisements du monde alors qu'elle est déjà un grand producteur de gaz conventionnel, qui fournit près de 12% du marché européen, et de pétrole.

romandie 17/9/2013

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ALGER - L'Algérie a besoin d'investir 300 milliards de dollars pour pouvoir produire 60 milliards de m3/an de gaz de schiste, a indiqué mercredi à Alger l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).

Le pays doit mobiliser ce financement sur 50 ans pour arriver à ce niveau élevé de production, selon Alnaft, citée par l'agence APS.


Selon un scénario réalisé par l'Agence, l'Algérie devrait forer 12.000 puits sur cinquante ans à raison de 240 puits par an pour produire 60 milliards de m3/an. Ce projet nécessiterait un investissement d'environ 300 mds de dollars dont 200 mds dans le forage des puits, selon la même source.

Ce sont des estimations réalisées par Alnaft sur la base des résultats des études effectuées sur le domaine minier algérien et qui tiennent compte des informations disponibles sur la production du gaz de schiste, a-t-il précisé.

Les réserves algériennes de gaz de schiste récupérables ont été réévaluées par le département américain de l'Energie qui les a estimées à quelques 19.800 mds de m3 au printemps 2013 contre 6.440 mds en 2011.

Défenseurs et opposants au gaz de schiste s'affrontent médiatiquement en Algérie. Les premiers invoquant l'argument de la sécurité énergétique et les seconds les risques pour l'environnement.




ROMANDIE 18/9/2013

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ALGER (Algérie) - L'Algérie ambitionne de doubler dans les 10 prochaines années sa production de gaz, estimée actuellement à quelque 80 milliards (mds) de m3 par an, a indiqué jeudi le ministre de l'Energie Youcef Yousfi.

L'Algérie envisage très sérieusement de doubler sa production de gaz dans les dix prochaines années grâce à ses réserves considérables de gaz de schiste, a déclaré M. Yousfi à la radio publique. Les réserves algériennes de gaz de schiste récupérables se situent entre 25.000 et 30.000 mds de m3, a précisé le ministre.

L'Algérie peut également extraire entre 6 et 10 mds de barils de pétrole non-conventionnel, a-t-il ajouté. L'Algérie produit actuellement 1,2 million de barils par jours de pétrole, selon M. Yousfi.

Selon l'agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), l'Algérie a besoin d'investir 300 milliards de dollars pour pouvoir produire 60 milliards de m3/an de gaz de schiste.

L'Algérie est le quatrième exportateur mondial de gaz et un des principaux fournisseurs, avec la Russie et la Norvège, de l'Europe.


romandie 16/1/2014

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Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a donné mercredi son feu vert à l'exploitation du gaz de schiste dans son pays, tout en pressant le gouvernement de veiller au respect de l'environnement, a annoncé le Conseil des ministres dans un communiqué.

"Réuni mercredi sous la présidence de chef de l'Etat, le Conseil des ministres a entendu et approuvé une communication du ministre de l'Energie par laquelle il a sollicité l'accord pour l'exploitation des formations argileuses et schisteuses", indique le communiqué.

M. Bouteflika "a instruit le gouvernement de veiller à ce que la prospection, et plus tard l'exploitation, des hydrocarbures schisteux soient menées en permanence avec le souci de préserver les ressources hydriques et de protéger l'environnement", a insisté le texte, ajoutant que "le Conseil des ministres a donné, ainsi, son accord pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers".

Le géant énergétique français GDF Suez envisage de se lancer dans la prospection d'hydrocarbures de schiste dans six pays, dont l'Algérie.

L'Algérie est classée au 3ème rang mondial, juste après la Chine et l'Argentine, en termes de réserves de gaz de schistes récupérables, selon le dernier rapport du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des hydrocarbures non conventionnels, cité par l'agence APS. Le DoE évalue ces réserves à 19.800 milliards de m3, situées dans le Sahara.

SCIENCES ET AVENIR 22/5/2014

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Alger - L'exploitation commerciale du gaz de schiste en Algérie devrait commencer en 2022 avec une production de 20 milliards (mds) de m3, a annoncé dimanche à Alger le PDG de la société publique d'hydrocarbures Sonatrach, Saïd Sahnoun.

Nous comptons entamer la phase-pilote de l'exploitation des ressources non conventionnelles en 2019, avec la perspective de mettre ce potentiel en production à partir de 2022, a déclaré M. Sahnoun lors d'une rencontre internationale sur le pétrole et le gaz à Alger. La Sonatrach va commencer à produire du gaz de schiste en 2022 avec un volume de 20 milliards de m3 par an, a-t-il ajouté.

Sonatrach prévoit de renforcer ses capacités de production de gaz de schiste grâce à l'intensification des investissements afin d'atteindre les 30 mds de m3 à l'horizon 2025-2027, a-t-il ajouté. Selon M. Sahnoun, les ressources techniquement récupérables de gaz de schiste sont estimées à près de 700 Tcf (trillion de pieds cubes), soit plus de 19.000 mds de m3.

L'Algérie est classée au 3e rang mondial, juste après la Chine et l'Argentine, en termes de réserves de gaz de schiste récupérables, selon le dernier rapport du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des hydrocarbures non conventionnels.

En Algérie où les hydrocarbures comptent pour 97% des recettes d'exportations, les réserves en gaz conventionnel prouvées sont estimées à plus de 4.000 mds de m3 et celles en pétrole à plus de 12 mds de barils.

Le pays produit actuellement 80 mds de m3 par an et ambitionne de doubler cette production dans les dix prochaines années.

M. Sahnoun a indiqué que la Sonatrach allait investir 90 mds de dollars dans le cadre de son plan de développement quinquennal destiné à accroître ses capacités de production, en dépit de la chute des cours du pétrole. En juillet, le groupe avait évoqué la somme de 100 mds de dollars.

L'objectif de ce programme est notamment d'exploiter de nouvelles zones insuffisamment explorées et de prouver l'énorme potentiel de l'Algérie en offshore, a précisé le patron de la Sonatrach.

Romandie 7/12/2014

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Alger - Le groupe public algérien Sonatrach investira pas moins de 70 milliards de dollars pour l'exploitation du gaz de schiste en Algérie, a indiqué dimanche le PDG de Sonatrach, Said Sahnoun, malgré l'opposition des habitants des régions du Sahara où se trouvent les gisements.

La société d'hydrocarbures investira pas moins de 70 milliards (mds) de dollars sur 20 ans pour produire 20 mds de m3 de gaz de schiste par an, a-t-il déclaré à la radio publique. Ce projet permettra la création de 50.000 emplois, a assuré M. Sahnoun. Selon les estimations de la Sonatrach, l'Algérie devrait forer quelque 200 puits par an pour pouvoir produire 20 mds de m3 annuels.


 Infographie : Liberté


Les manifestations contre l'exploitation du gaz de schiste se sont multipliées dans les villes du Sahara algérien depuis que le groupe pétrolier a annoncé fin décembre avoir effectué avec succès son premier forage pilote dans la région d'In Salah. Depuis le premier janvier, les écoles, les commerces et les administrations publiques sont fermées à In Salah où l'opposition à l'exploitation de cette source d'énergie prend de plus en plus de l'ampleur, selon le quotidien Liberté.

Il faut clarifier et lever les ambiguités autour du gaz de schiste (...) peut-être que nous n'avons pas suffisamment communiqué sur le sujet, les craintes sont justifiées, a estimé le patron du groupe pétrolier. Le puits pilote de In Salah est en train de produire du gaz propre. Il y a une gestion des rejets des eaux.

 Photo : Liberté


La méthode d'extraction, la fracturation hydraulique, est controversée. Elle consiste à injecter à très haute pression de l'eau mêlée à du sable et à des produits chimiques pour libérer le gaz de la roche. D'où des risques de contamination des nappes phréatiques, selon des scientifiques et des ONG de défense de l'environnement.

Selon M. Sahnoun, les ressources techniquement récupérables de gaz de schiste sont estimées à 20.000 mds de m3.

 Les antigaz de schiste prennent leur “déjeuner populaire” sur la placette baptisée “place de l’Union”. ©️ Farid Abdeladim/Liberté

En Algérie où les hydrocarbures comptent pour plus de 95% des recettes d'exportations, les réserves en gaz conventionnel prouvées sont estimées à plus de 4.000 mds de m3 et celles en pétrole à plus de 12 mds de barils.

Pour plus d'informations, lire :

-  In-Salah : les opposants campent sur leurs positions
- Gaz de schiste : l’Exécutif pris au piège
- Manifestations dans le sud contre le gaz de schiste : Ksentini au secours du gouvernement.
- Ouargla : Un sit-in de plusieurs centaines de personnes
- Laghouat : Les citoyens se joignent à la protestation
- Adrar : 600 personnes marchent contre le projet gazier
- Ghardaïa (Metlili) : La manifestation s’est déroulée dans le calme

----->Le monde est fou ! et encore plus dans un pays où les ressources en eau sont très limitées... Il est pourtant clairement expliqué par les scientifiques que les ressources fossiles doivent rester là où elles sont à hauteur de 75% de ce qu'il reste.... Les experts s'accordent sur le sujet ! Au lieu d'investir une telle somme, somme toute phénoménale, il serait souhaitable que tous les pétroliers du monde change leur vision, essentiellement liée au profit (au détriment de la planète), en investissant en masse dans les énergies renouvelables... notamment dans le solaire (il y a vait le projet Desertec initié par les allemands) pour ce qui concerne ce pays. Il y a tellement de recherches prometteuses.... initiées soit par des chercheurs, soit par des starts-up....


Romandie 11/1/2015

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Alger - L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers, mais elle doit faire face à une hostilité inédite des populations sahariennes vivant près des gisements.

Alger a affiché ses ambitions en annonçant dimanche que le groupe pétrolier Sonatrach investirait pas moins de 70 milliards de dollars sur 20 ans pour produire 20 milliards de m3 de gaz de schiste par an. La plupart des forages sont prévus dans le sud du pays, où les manifestations hostiles se succèdent dans ces provinces.


 Gaz de schiste: marche pacifique de protestation à Tamanrasset. Photo APS


A Tamanrasset, à 2.000 km au sud d'Alger, l'activité commerciale a été lundi quasiment paralysée avec la fermeture de commerces, un rassemblement des employés communaux contre l'exploitation du gaz du schiste et une marche pacifique d'étudiants et de lycéens, selon l'agence APS. Dans la sous-préfecture d'In-Salah, un sit-in pacifique est organisé devant le siège de l'administration locale tant que ne sera pas suspendu le projet d'exploitation dans la région, selon ses organisateurs.

La prise de conscience citoyenne a surpris aussi bien l'opinion publique que le gouvernement qui ne sait plus comment calmer le front sans renoncer à son projet, a résumé le quotidien Liberté.

 La mobilisation ne faiblit pas à In-Salah contre l’exploitation du gaz de schiste. “Non, non, non au gaz de schiste”, “Ya li laâr, ya li laâr, baâtou sahra bi dollar” (littéralement : honte à vous, vous avez vendu le Sahara pour un dollar), ou encore “Dieu, Le Clément, Sauve-nous de cette malédiction” sont autant de slogans scandés à tue-tête par les manifestants qui ne comptent rien négocier sans l’arrêt du chantier du gaz de schiste lancé dans la région. ©️Farid A./Liberté

Jusque là sourd aux cris des manifestants disant Non au gaz de schiste, le PDG de Sonatrach, Saïd Sahnoun, est sorti de son mutisme dimancheNous ne ferons rien et nous n'exploiterons pas cette ressource tant que tout ce qui doit l'entourer sur le plan de la protection de l'environnement et des personnes surtout ne soit réalisé, a-t-il assuré.

M. Sahnoun a annoncé qu'une campagne de communication serait lancée pour expliquer les enjeux car l'entreprise comprend l'inquiétude ou l'appréhension, qui se cristallisent sur les conséquences de la fracturation hydraulique dans une zone qui recèle d'importantes ressources hydriques souterraines.

Cette méthode d'extraction, qui consiste à injecter à très haute pression de l'eau mêlée à du sable et à des produits chimiques pour libérer le gaz de la roche, est très controversée et souvent mise en avant par les pays qui refusent d'exploiter pour l'instant le gaz de schiste.

M. Sahnoun a assuré que le puits pilote d'In Salah était en train de produire du gaz propre et que les rejets des eaux étaient gérés.

 Avant lui, plusieurs membres du gouvernement ont tenté de convaincre les récalcitrants. Le citoyen doit savoir qu'il n'y a pas un Etat qui peut nuire à ses enfants, a plaidé dimanche la ministre de l'Environnement Dalila Boudjemaa. Lorsque nous arriverons à la phase d'exploitation, les technologies nécessaires seront prêtes, a-t-elle argumenté. (Photo Gaz de schiste : pas d’impact négatif sur l’environnement (ministre). Photo APS)

D'autres ministres ont accusé l'opposition d'attiser le feu de la discorde sur cette question d'une importance majeure dans un pays qui vit essentiellement de la vente de pétrole et de gaz. Le gaz de schiste est en fait un élément déclencheur, observe l'ancien Premier ministre Ahmed Benbitour, passé dans l'opposition, qui prévoit une montée des revendications sur les dossiers politiques, notamment liés à la décentralisation.

 Selon les responsables du secteur de l’énergie, Selon les responsables du secteur de l’énergie, l’exploitation du gaz de schiste ne détériore nullement l’environnement. ©️Yahia/Liberté

Pour le sociologue Toufik Guettouche, les habitants du sud sont devenus plus sensibles aux questions d'environnement grâce à l'université, aux médias et aux réseaux sociaux. Dans ce contexte, les autorités ont mis beaucoup de retard à réagir et entamer un dialogue après l'échec de la force.

Le patron de Sonatrach a estimé que les ressources techniquement récupérables de gaz de schiste s'élevaient à 20.000 mds de m3.

En Algérie où les hydrocarbures comptent pour plus de 95% des recettes d'exportations, les réserves en gaz conventionnel prouvées sont estimées à plus de 4.000 mds de m3 et celles en pétrole à plus de 12 mds de barils.



----->On ment éhontément au peuple algérien. Il n'y a qu'à voir ce qui se passe dans la forêt boréale au Canada où se situe l'essentiel de l'exploitation des sables bitumineux et aux Etats-Unis pour l'extraction du gaz de schiste ! Voir ici quelques photos, des infos ici, quelques vidéo là.

Romandie 13/1/2015

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Alger - Le groupe pétrolier algérien Sonatrach poursuivra ses forages exploratoires de gaz de schiste par fracturation hydraulique dans le Sahara, en débit de l'hostilité grandissante des populations vivant près des gisements, a indiqué dimanche son PDG Said Sahnoun. La Sonatrach ne va pas interrompre les forages d'exploration de gaz de schiste à In Salah, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Alger.

 La délégation composée d’une trentaine de députés (FLN, RND) s’est fait remettre par le comité des 22 animateurs du mouvement deux lettres destinées au président Bouteflika et au président de l’APN.  ©️ Farid Abdeladim/Liberté 

L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin d'augmenter sa production et faire face à la hausse de sa consommation intérieure, selon M. Sahnoun. La consommation interne devrait atteindre 35 milliards de m3 de gaz en 2015 et 50 milliards de m3 en 2025, a-t-il ajouté. L'Algérie, qui tire la majeure partie de ses revenus des exportations d'hydrocarbures, produit actuellement quelque 80 milliards de m3 de gaz par an.

Depuis que le groupe public a annoncé fin décembre avoir effectué avec succès son premier forage pilote dans la région d'In Salah, les manifestations anti-gaz de schiste se sont multipliées dans les villes du Sahara algérien.

M. Sahnoun a précisé que son groupe allait terminer dans quelques jours un deuxième puits d'exploration à Ahnet, près du premier forage déjà réalisé dans la région d'In Salah. Nous allons ensuite démonter les installations qui seront transportées vers un autre site d'exploration, a-t-il ajouté, sans autre précision.

M. Sahnoun a assuré que ces forages visaient uniquement à évaluer les ressources présentes dans le sous-sol du Sahara algérien. La Sonatrach ne fera rien qui puisse être nuisible à l'environnement, a-t-il assuré. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait affirmé fin janvier que les forages pilotes seraient achevés à brève échéance mais que l'exploitation proprement dite n'était pas encore à l'ordre du jour.

A la question de savoir si la Sonatrach coopérait avec le géant pétrolier français Total dans l'exploration du gaz de schiste, comme rapporté récemment par des médias, M. Sahnoun a répondu: Total n'a jamais été impliqué dans l'exploration du gaz de schiste en Algérie. Nos partenaires sont Anadarko (USA), ENI (Italie), Shell (Anglo-néerlandais), BP (GB) et Talisman (Canada), a-t-il précisé.

Selon des études internationales, l'Algérie possède les quatrièmes réserves mondiales récupérables de gaz de schiste, après les Etats-Unis, la Chine et l'Argentine.


Lire : Le mouvement anti gaz de schiste aux députés d'In-Salah : “Vous avez une responsabilité historique” sur le quoitiden Liberté, daté du 7/2/2015.


Romandie 8/2/2015

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Alger - Plusieurs dizaines de policiers sont intervenus en force mardi contre des dirigeants de l'opposition qui voulaient manifester à Alger contre l'exploitation du gaz de schiste, selon un journaliste de l'AFP.

L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers mais se heurte à l'hostilité des populations vivant près des gisements, inquiètes des conséquences de ces forages sur l'environnement.


 Alger : La marche anti gaz de schiste fortement réprimée, titre ElWatan


Un important dispositif policier s'était déployé tôt dans la matinée autour de l'esplanade de la Grande poste au coeur de la capitale où les manifestations sont interdites. Une trentaine de manifestants, qui brandissaient des pancartes disant non à l'exploitation du gaz de schiste ou nous sommes tous des In Salah (premier site d'exploration dans le Sahara algérien), se sont heurtés au dispositif anti-émeutes qui leur barrait l'accès à l'esplanade.  Plusieurs d'entre eux ont été interpellés de manière musclée par les forces de l'ordre.

Des formations de l'opposition avaient appelé à ces manifestations en signe de solidarité avec les populations des provinces sahariennes où des forages expérimentaux sont réalisés par la compagnie publique Sonatrach avec des partenaires étrangers. Notre action est un grand succès car nous avons réussi à briser le silence, a déclaré le président du Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamiste) Abderezak Mokri qui a appelé, lors d'une conférence de presse, à la libération des manifestants interpellés.

 Un manifestant opposé à l'exploration du gaz de schiste, le 24 février dans les rues d'Alger. ©️ Farouk Batiche, AFP

Il faut un large débat sur le gaz de schiste qui concernera à la fois le peuple et les institutions, a affirmé lors de cette même conférence de presse Ali Benflis, l'adversaire malheureux d'Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle de 2014.

Le président Abdelaziz Bouteflika, qui a donné en 2014 son feu vert à l'exploitation du gaz de schiste, a appelé mardi à mettre en valeur toutes les sources d'énergie tout en veillant à protéger la santé de la population et l'environnement, dans un message lu en son nom par un de ses conseillers à Arzew (Oran).

Le pétrole, le gaz conventionnel et de schiste, les énergies renouvelables sont des dons de Dieu. Il nous incombe (...) d'en tirer profit, pour nous et pour les générations futures, en veillant scrupuleusement à assurer la sauvegarde de la santé de la population et la protection de l'environnement, indique le chef de l'Etat.

Lundi, le ministre de l'Energie Youcef Yousfi avait annoncé la création prochaine d'un observatoire national de prospection du gaz de schiste qui aura pour mission le suivi et le contrôle des opérations de prospection. Cet observatoire autonome regroupera toutes les parties y compris des représentants de la société civile, avait précisé le ministre.

A In-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage, des manifestations ont lieu sans discontinuer depuis deux mois pour exiger l'arrêt des explorations.

Selon des études internationales, l'Algérie possède les quatrièmes réserves mondiales récupérables de gaz de schiste, après les Etats-Unis, la Chine et l'Argentine.


Romandie 24/2/2015

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Alger - Quarante policiers ont été blessés dimanche dans des heurts avec des manifestants hostiles à l'exploitation du gaz de schiste à In-Salah, dans le Sahara algérien (sud), a annoncé le ministère de l'Intérieur.

La ville d'In-Salah a connu (dimanche), des incidents touchant l'ordre public, initiés par un groupe de jeunes contestant les opérations d'exploration du gaz de schiste dans cette région, a précisé le ministère dans un communiqué. Selon cette source, ces heurts ont provoqué des blessures à 40 policiers, dont deux grièvement atteints.

 La situation à In-Salah commence à dégénérer. ©️D. R.


Les protestataires ont incendié le siège de la daïra (sous-préfecture) d'In-Salah et la résidence du chef de daïra, une partie d'un dortoir des forces de l'ordre et un camion de la police. Les forces de l'ordre ont réussi à maîtriser la situation et à instaurer le calme dans la ville, indique le communiqué.

Depuis que le groupe pétrolier public algérien Sonatrach a annoncé fin décembre avoir effectué avec succès son premier forage pilote dans la région d'In-Salah, les manifestations anti-gaz de schiste se sont multipliées dans les villes du Sahara algérien.

La Sonatrach a annoncé au début du mois de février que ses forages exploratoires de gaz de schiste par fracturation hydraulique continueraient en dépit de l'hostilité grandissante des populations vivant près des gisements. Des manifestations ont lieu sans discontinuer depuis deux mois à In-Salah, la ville la plus proche des lieux de forage.

 Des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre à In Salah (Algérie) (capture d'écran/@melalger). L'Obs

L'Algérie compte investir massivement dans le gaz de schiste afin de compenser la baisse de ses revenus pétroliers mais se heurte à l'hostilité des populations vivant près des gisements, inquiètes des conséquences de ces forages sur l'environnement.

Selon des études internationales, l'Algérie possède les quatrièmes réserves mondiales récupérables de gaz de schiste, après les Etats-Unis, la Chine et l'Argentine. Des contrats d’exploration ont été attribués à l’américain Halliburton, au norvégien Statoil et au français Total.


A lireMoratoire sur le gaz de schiste paru sur le site d'El-Watan : Il s'agit d'une lettre adressée au président de la République par les militants anti-gaz de schiste accompagnée d'extraits des études publiées à propos du gaz de schiste.


Romandie 2/3/2015

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In-Salah (Algérie) - Les manifestants hostiles à l'exploitation du gaz de schiste en Algérie ont repris jeudi leur sit-in à In-Salah, près du premier site d'exploration dans le Sahara algérien, quelques jours après en avoir été chassés par la force, a constaté un photographe de l'AFP.


 Les manifestations sont presque quotidiennes à In Salah (DR) / Afrik.com

Des nombreuses femmes drapées de longues robes, le visage souvent dissimulé sous un foulard, occupaient, assises à même le sol, la place symboliquement baptisée Somoud (Résistance), face à la sous-préfecture d'In-Salah, à 1.500 km au sud d'Alger.

Le bâtiment a été incendiée dimanche à la suite d'une intervention de la police ayant fait des dizaines de blessés.

 HuffingtonPost

Des barricades empêchent l'accès des véhicules et sur les murs ocres, des inscriptions en arabe expliquent les raisons des rassemblements entamés fin décembre: résistance contre le gaz de schiste, président (Abdelaziz Bouteflika) stoppez ce gaz sordide, nous ne sommes pas les enfants de Paris. Le dernier slogan vise des sociétés étrangères, chargées d'effectuer les forages.

La compagnie publique Sonatrach, qui opère avec des partenaires occidentaux comme Anadarko (USA), ENI (Italie), Shell (Anglo-néerlandais) ou BP (GB), a annoncé au début du mois de février qu'elle poursuivait ses forages.

Le sud algérien est le théâtre de manifestations quasi quotidiennes d'opposants à l'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique, dont ils craignent les répercussions environnementales.

Les opposants redoutent notamment que ce procédé, qui consiste à créer des fissures souterraines et y infiltrer un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques, pour extraire le gaz capturé dans la roche, ne pollue les eaux du sous-sol saharien.

Après deux mois de rassemblement pacifiques, des heurts ont éclaté la semaine dernière lorsque les forces de l'ordre ont été mobilisées en nombre, après une tentative des protestataires de se rendre sur un gisement où opère la société américaine Haliburton. Fait rare, l'armée est également intervenue pour rétablir le calme.  Le commandant de l'armée dans ce territoire, a rencontré le 3 mars les représentants de la société civile et des responsables des forces de l'ordre, a confirmé mercredi soir le ministère de la Défense.

Le général Amar Athmania a insisté sur la nécessité d'éviter toute forme de provocation ou d'affrontement avec les forces du maintien de l'ordre et de lever le sit-in pacifiquement et de laisser place au retour à la vie normale, selon le ministère.

Jeudi, aucun dispositif de sécurité n'était visible dans les rues d'In-Salah.


Romandie 5/3/2015

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In-Salah (Algérie) - Drapées de leurs tenues aux couleurs vives, elles campent par centaines place Somoud à In-Salah, dans le Sahara algérien, pour protester contre l'extraction du gaz de schiste. Depuis deux mois, les femmes sont devenues le fer de lance de ce mouvement inédit dans cette région.

Jeunes ou mères de familles avec des enfants sur les genoux, instruites ou pas, elles sont là tous les jours sur cette place qui veut dire résistance en arabe.

 maghrebemergent journal  25/1/2015


Vous avez agressé In-Salah, trahi ses habitants, blessé notre fierté, douté de notre patriotisme, manoeuvré contre nous avec des compagnies étrangères, crie-t-elle en s'adressant aux décideurs.


Romandie 7/3/2015

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Alger - L'Algérie poursuivra jusqu'au bout ses forages d'exploration de gaz de schiste dans le Sahara, en dépit de l'hostilité persistante des populations vivant près des gisements, a déclaré jeudi le président Abdelaziz Bouteflika.

Sans une connaissance suffisante des potentialités de notre sous-sol en gaz (conventionnels) et en pétrole et gaz de schiste, il ne nous sera pas possible de planifier les étapes futures du développement de notre pays, a justifié le président Bouteflika, dans un message lu en son nom par un de ses conseillers à Ghardaïa (sud), à l'occasion de l'anniversaire du cessez-le-feu le 19 mars 1962 en Algérie.

 Trublions de l'info 7/3/2015


Nul n'a le droit (...) d'agir d'aucune manière pouvant attenter aux intérêts des citoyens, à "l'écologie" et à l'intégrité géologique de quelque zone territoriale que ce soit, a insisté le chef de l'Etat, alors que se multiplient les manifestations d'opposants hostiles à l'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique, dont ils craignent les répercussions environnementales.

Depuis que le groupe pétrolier public Sonatrach, a annoncé fin décembre avoir effectué avec succès son premier forage pilote dans la région d'In-Salah, ces rassemblements sont quasi quotidiens dans le sud algérien.

Les autorités algériennes ont entrepris sur la base de certitudes irréfragables (irrécusables), éprouvées et vérifiées, d'engager les travaux d'exploration et d'évaluation, uniquement, a assuré M. Bouteflika, ajoutant: Nous nous conformerons à cette option jusqu'au bout.

La préservation de la santé des citoyens et de leur environnement est la ligne rouge que ni l'Etat, ni nulle autre partie ne peut franchir, a encore garanti le président, appelant la population d'In-Salah à privilégier la sagesse et à faire prévaloir la raison.

L'Algérie compte énormément sur ses ressources en gaz de schiste - les quatrièmes au monde, selon plusieurs études - pour pallier à la baisse des prix du pétrole, qui représente 95% de ses revenus extérieurs.

Dans ses propos lus à Ghardaïa, le président s'en est également pris, sans les nommer, à ses opposants, dénonçant des pseudo hommes politiques, soutenus par une presse qui n'a aucun souci de son éthique professionnelle. Cet état de fait nous met dans l'extrême obligation d'user d'un surcroît de fermeté et de rigueur, pour défendre l'Etat, a estimé le président Bouteflika, qui a été élu pour un quatrième mandat en avril 2014 avec 81,49% des voix.


----->Que vient faire l'écologie dans ce contexte ? C'est justement pour défendre leur environnement et leur eau que les gens protestent contre le gaz de schiste ! Quant à la phrase : "La préservation de la santé des citoyens et de leur environnement est la ligne rouge que ni l'Etat, ni nulle autre partie ne peut franchir"...  ça ressemble à un discours destiné à endormir les consciences... Car L'Algérie compte énormément sur ses ressources en gaz de schiste... pour combler les pertes liées à la chute du pétrole.... Selon mon point de vue, l'Algérie à d'autres atouts qu'elle devrait développer car tôt ou tard, les énergies fossiles (leur exploitation et leur utilisation) seront du domaine du passé... 


Romandie 19/3/2015

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