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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées

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Les douanes thaïlandaises ont saisi, vendredi 22 novembre à Bangkok, 122 pangolins dans un camion qui s'apprêtait à quitter la Thaïlande. Cet étrange animal à écailles, qui se nourrit essentiellement de fourmis et de termites, est une des espèces qui fait le plus objet de trafics en Asie, pour sa viande et ses supposées vertus médicinales. Ses écailles sont réputées aphrodisiaques.

euronews (en français) / Youtube 22/11/2013


Le commerce de ce mammifère insectivore, particulièrement apprécié en Chine et au Vietnam, est pourtant interdit par la Convention sur le commerce international des espèces menacées. "Si vous parvenez à les exporter au Laos, au Vietnam ou en Chine, vous pouvez les vendre 20 000 bahts (465,46 euros) l'unité", a expliqué un officier des douanes.

Les douanes thaïlandaises interceptent régulièrement des camions remplis de pangolins. En septembre, près de 200 de ces animaux avaient été retrouvés dans deux camions dans le nord-est du pays.

Les animaux, appartenant à une espèce protégée ont été saisis par les douanes thaïlandaises a Prachuap Khri Khan, au sud-ouet de la Thaïlande. Deux suspects thaï ont été interceptés et mis en examen pour trafic d'espèces protégées.  Selon Euronews (voir descriptif de la vidéo), les animaux auraient dû être tués au Vietnam et leur peau aurait été récupérée ainsi que leur viande. Au lieu de ce triste sort qui les attendait, les pangolins ont été confisqués et seront placés dans un parc national thaïlandais avant d'être libres.




France Tv info 22/11/2013

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Lyon (AFP) - Plus de 240 kilos d'ivoire d'éléphant et 856 troncs de bois tropicaux ont été saisis en Afrique du Sud et de l'Est lors d'une opération de lutte contre le trafic d'ivoire et la déforestation illégale, qui a permis l'interpellation de 660 personnes, a annoncé vendredi Interpol.

L'opération, coordonnée par l'organisation de coopération policière basée à Lyon, s'est déroulée du 26 septembre au 26 octobre au Mozambique, en Afrique du Sud, au Swaziland, en Tanzanie et au Zimbawe, précise Interpol dans un communiqué.

 Plus de 240 kilos d'ivoire d'éléphant et 856 troncs de bois tropicaux ont été saisis en Afrique du sud et de l'Est lors d'une opération de lutte contre le trafic d'ivoire et la déforestation illégale, qui a permis l'interpellation de 660 personnes, a annoncé vendredi Interpol. (c) Afp

Elle ciblait les trafiquants d'ivoire et de bois tropical ainsi que les contrebandiers dissimulant l'ivoire dans des conteneurs de charbon ou dans des camions servant au transport de bois.

L'opération soutenue par la Fondation Wildcat et l'Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD) a notamment permis la saisie de 20 kilos de cornes de rhinocéros , 637 armes à feu, près de 2.000 cartouches et 200 kilos de cannabis et de khat.

"Grâce à cette opération d'Interpol, nous avons identifié les principaux réseaux de contrebande de défenses d'éléphants et nous avons pu saisir des quantités significatives d'ivoire ainsi que des cargaisons illégales de bois tropicaux et de charbon", a dit Heri Lugaye, du Bureau central d'Interpol à Dar es Salaam (Tanzanie).

Début novembre, deux autres interventions à Dar es Salaam et Zanizbar ont permis de saisir plus de 1.700 pièces d'ivoire, soit environ cinq tonne, rapporte Interpol, sans plus de précisions.

Le braconnage des éléphants et des rhinocéros, massacrés pour leurs défenses ou leur corne, est en forte hausse ces dernières années en Afrique, alimenté par la demande asiatique.

Le nombre d'éléphants africains est estimé à 472.000. Leur survie est menacée non seulement par le trafic mais aussi par l'extension des zones urbaines, qui détruit leurs habitats.

Le trafic mondial d'ivoire est estimé à quelque 10 milliards de dollars (sept milliards d'euros) par an.


Sciences et avenir 29/11/2013

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POITIERS, 16 déc 2013 (AFP) - 82 kg de défenses d'éléphants, d'une valeur estimée à 80.000 euros, ont été saisis dans le coffre d'une voiture sur l'A10, près de Poitiers, ont annoncé lundi les douanes, précisant qu'il s'agit "d'une des plus importantes saisies" d'ivoire de "ces dix dernières années".

La saisie a été opérée le 10 décembre sur une aire de repos au nord de Poitiers, à la faveur d'un contrôle douanier de routine, a annoncé à l'AFP une source douanière. Deux défenses d'éléphant, entières et sculptées, ainsi qu'une dizaine de morceaux de défense, ont été découverts dans le coffre du véhicule, a-t-on relaté de même source. La valeur de la saisie est estimée à environ 80.000 euros.Selon les douanes, il s'agit "d'une des plus importantes saisies d'ivoire réalisées par la douane française depuis ces dix dernières années". Les saisies d'ivoire se sont élevées en France à 548 kg en 2011, lors de 81 contrôles, et à 556 kg en 2010 (87 contrôles).

La personne qui conduisait la voiture a présenté un certificat invalide pour les deux défenses et ne disposait d'aucun document pour les autres morceaux, poursuit le communiqué, ajoutant que l'homme avait reconnu vouloir revendre l'ensemble des marchandises. Les agents ont par ailleurs découvert deux bagues et une pierre précieuse, pour une valeur estimée à 10.500 euros, précise dans un communiqué la Direction générale des douanes.Une information judiciaire a été ouverte auprès de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, a-t-on annoncé de source judiciaire.

En 2012, 346 pièces d'ivoire brut ou travaillé avaient été saisies lors de cinquante-sept constatations, rappellent les douanes, selon lesquelles le commerce et le transport d'ivoire sont strictement réglementés par la Convention de Washington relative à la protection des espèces menacées. Le trafic illégal des espèces animales et végétales menacées d'extinction est la deuxième cause de leur disparition après la destruction de leur habitat naturel, selon la même source. Pour être vendu, l'ivoire doit être accompagné de certificats prouvant que le prélèvement a été licite (par exemple prélevé sur des animaux morts). Les éléphants d'Afrique font l'objet d'un braconnage grandissant.

Il y a une dizaine de jours, à l'occasion d'un sommet franco-africain à Paris, la France a annoncé un renforcement des amendes pour trafic d'espèces menacées et des moyens pour enquêter sur ce type de délit. Les amendes pour des infractions simples passeront de 15.000 à 150.000 euros et celles commises en bande organisée pourront être punies de 750.000 euros. La France a également annoncé qu'elle procéderait systématiquement à la destruction des stocks d'ivoire dont l'origine est illégale. Une première destruction d'un stock de trois tonnes doit avoir lieu prochainement. La population d'éléphants en Afrique est désormais estimée à environ 500.000 individus. Sachant que 22 à 25.000 animaux sont abattus chaque année, ces pachydermes sont éliminés plus vite qu'ils ne peuvent se reproduire.

30 millions d'amis 16/12/2013

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Pékin (AFP) - La Chine a procédé lundi à la destruction très médiatisée de quelque six tonnes d'ivoire, les autorités cherchant à redorer l'image du pays, ternie par sa place centrale dans le trafic des défenses d'éléphants africains.

Entourés de grandes piles d'ivoire dont certains objets sculptés, des agents ont inséré les défenses dans d'imposants concasseurs qui les réduisaient en poudre, selon des images diffusées en direct par la télévision d'Etat CCTV.


 La Chine a procédé lundi à la destruction très médiatisée de quelque six tonnes d'ivoire, les autorités cherchant à redorer l'image du pays, ternie par sa place centrale dans le trafic des défenses d'éléphants africains (c) Afp


Des officiels des administrations des douanes et des domaines forestiers ont supervisé la destruction de ces stocks, saisis sur une période de plusieurs années et dont le poids total, selon CCTV, avoisinait 6,1 tonnes.

Organisée à Dongguan (sud), cette opération soigneusement orchestrée constitue "le dernier effort en date de la Chine pour décourager le trafic de l'ivoire, protéger la nature et renforcer la prise de conscience du public", a commenté l'agence officielle Chine nouvelle.

 

CNNTvableTV 6/1/2014


Une demande croissante d'ivoire à travers l'Asie encourage les massacres d'éléphants d'Afrique par les braconniers, alors que les autorités peinent à enrayer les réseaux internationaux de trafic d'ivoire.

Selon les experts, une majeure partie de l'ivoire illégal prend le chemin de la Chine, où les objets dans ce matériau ont longtemps été vu comme une marque de statut social élevé, et certains estiment que le pays représente jusqu'à 70% de la demande mondiale.

Selon la radio d'Etat chinoise, une partie de la poudre résultant du concassage d'ivoire réalisé à Dongguan sera exposée dans un musée, le reste étant soigneusement conservé par les autorités. La poudre d'ivoire est un ingrédient de la pharmacopée chinoise traditionnelle.

La Chine a été désignée en mars 2013 comme l'un des 8 pays n'agissant pas assez résolument pour combattre le trafic de défense d'éléphant, selon la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).


 

Breaking News 6/1/2014


La CITES a banni tout commerce international de l'ivoire en 1989, mais le fonds mondial pour la nature (WWF) estime qu'entre 22.000 et 25.000 éléphants sont tués chaque année en Afrique pour leurs défenses. Selon le WWF, il pourrait ne rester actuellement que 470.000 éléphants sur le continent africain.

Les principaux pays impliqués dans le commerce de l'ivoire, dont la Chine et la Thaïlande, s'étaient mis d'accord début décembre lors d'un sommet au Botswana sur des "mesures d'urgence" à mettre en oeuvre d'ici fin 2014 et destinées à renforcer leur coopération et la répression.

De même que la Chine, les Etats-Unis avaient réduit en poudre en novembre dernier quelque 6 tonnes d'ivoire. Les Philippines avaient détruit 5 tonnes de défenses en juin, et le Kenya avait livré aux flammes un volume équivalent en 2011.


----->Au total l'équivalent de quelque 22 tonnes d'ivoire a été détruit... Cela représente peu par rapport au trafic réel... même si les chiffres annoncés paraissent importants !Sachant qu'une défense pèse environ 50 kg.... Ce qui représente seulement la mort de 220 éléphants (sauf erreur de ma part) ! En conséquence on est loin du compte et le gros du trafic est a priori bien à l'abri ! RIP pour ses pauvres éléphants injustement abattus pour la vanité humaine...


Sciences et avenir 6/1/2014

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Le 6 février prochain, le ministre de l’Ecologie et l’envoyé spécial pour la protection de la planète de François Hollande feront cause commune devant les objectifs. Sur le champ de Mars à Paris, Philippe Martin et Nicolas Hulot ont décidé de brûler en public les stocks d’ivoire illégal saisis par les douanes, entre trois et sept tonnes. 


 Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin avec l'envoyé spécial pour la protection de la planète Nicolas Hulot, en décembre 2013, après une conférence sur les espèces menacées en Afrique. (AFP)


Cette mesure symbolique était réclamée par plusieurs associations, dont l’ONG Robin des Bois. 

En décembre, en marge du sommet de l’Elysée pour la paix en Afrique, Paris avait présidé une table ronde sur le trafic des espèces menacées et le chef de l’Etat avait annoncé son intention de détruire «systématiquement» les stocks d’ivoire, dans le sillage des Etats-Unis ou des Philippines.

----->RIP pour tous ces pauvres éléphants injustement assassinés. Brûler les stocks d'ivoire est-ce la bonne solution ? Certes c'est un coup de semonce à l'encontre des trafiquants... mais ceux-ci continuent de plus belle à tuer, encore et encore, mettant en péril l'espèce... 




Libération 21/1/2014

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Arrêté en possession d’ivoire à l’aéroport de Nairobi, la capitale kényane, un ressortissant chinois âgé de 40 ans (Tang Yong Jian) a été condamné, mardi, par un tribunal kényan à une amende record d’environ 170 000 euros. S’il ne peut la payer, il devra purger 7 ans de prison.

Il s’agit de la plus lourde peine jamais prononcée dans ce genre d’affaire, au Kenya. Il avait été arrêté à la mi-janvier en possession de 3,4 kilos d’ivoire brut, dans une valise, à l’aéroport de Nairobi, où il était en transit entre le Mozambique et la Chine. Il avait plaidé coupable, lundi, de possession illégale et de trafic d’ivoire. Il a 14 jours pour faire appel.

Jusqu’à présent, les sanctions étaient considérées comme extrêmement clémentes au regard des montants tirés du trafic et de l’ampleur du massacre des grands mammifères d’Afrique. Mais cette lourde peine prononcée pour ce genre de faits au Kenya est la première infligée aux termes d’une nouvelle loi de protection de la faune. Elle a été promulguée fin décembre et durcit considérablement les sanctions encourues par braconniers et trafiquants. Le gouvernement avait annoncé mi-2013 le durcissement de la législation, en raison de la légèreté des peines prononcées contre le trafic d’ivoire et des espèces menacées.

« C’est un jugement historique, qui crée un précédent contre ceux impliqués dans le trafic d’ivoire et c’est grâce à la nouvelle loi », s’est réjoui Paul Udoto, chargé de communication du Service de la faune kényane (KWS), agence gouvernementale chargée de la gestion des Parcs nationaux et de la protection de la nature. La nouvelle loi va faire « du massacre de la faune sauvage une activité très coûteuse », a-t-il ajouté, ceux qui y sont impliqués vont « perdre beaucoup d’argent et passer de longues années dans les prisons kényanes ».

Afrika.com 28/1/2014

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Lomé (AFP) - Le Togo, où près de quatre tonnes d’ivoire ont été saisies en moins d’une semaine, veut cesser d'être une plaque tournante du lucratif trafic de défenses et intensifie la répression pour sauver les éléphants d'Afrique victimes du braconnage.

Un premier stock de 1,7 tonne d’ivoire avait été découvert le 23 janvier au port de Lomé dans un conteneur en partance pour le Vietnam et, mercredi, la police a opéré une nouvelle saisie importante. Plus de 2,1 tonnes d’ivoire ont été retrouvées au port de la capitale, dissimulées dans deux autres conteneurs appartenant au même propriétaire. Ce dernier, un Vietnamien, a été arrêté avec deux suspects togolais.


 Le Togo, où près de quatre tonnes d’ivoire ont été saisies en moins d’une semaine, veut cesser d'être une plaque tournante du lucratif trafic de défenses et intensifie la répression pour sauver les éléphants d'Afrique victimes du braconnage. (c) Afp


"Les enquêtes se poursuivent afin que le réseau soit complètement démantelé. Le Togo est devenu aujourd’hui l’un des pays de transit pour ces trafiquants sans vergogne", explique à l'AFP le ministre togolais de l'Environnement et des Ressources forestières, André Johnson.

Plus grands mammifères terrestres, les éléphants attirent les touristes mais ils sont aussi victimes d'une augmentation du braconnage encouragé par la pauvreté et la corruption dans les pays d'Afrique et alimenté par une forte demande en Asie.

 

News Usa 10/1/2014


Le commerce international de l'ivoire a été interdit en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES). Mais le trafic s'est poursuivi, représentant un marché mondial estimé à 10 milliards de dollars (7,4 milliards d'euros) par an et menaçant l'espèce.

De 10 millions en 1900, la population des éléphants d'Afrique a chuté à 1,2 million en 1990 et ils ne sont plus que quelque 500.000 aujourd'hui, selon des défenseurs de l'environnement.

Entre 22 et 25.000 sont tués chaque année, soit plus de 60 par jour, et, selon la CITES et d'autres organisations de protection des animaux, 20% des éléphants d'Afrique pourraient disparaître en une décennie si le braconnage se poursuit à son rythme actuel.

Pour enrayer le massacre, 30 pays d'Afrique et d'Asie se sont mis d'accord début décembre sur un plan d'urgence lors d'une conférence internationale à Gaborone, au Botswana.

"Nous sommes face à des réseaux de criminels suffisamment outillés et souvent lourdement armés. Le trafic des espèces menacées ne passera pas par notre pays. Raison pour laquelle nous menons une lutte acharnée, avec la collaboration de certains pays amis dont les Etats-Unis, la France et la Chine", explique le ministre togolais. Petit pays d'Afrique de l'Ouest, le Togo veut aussi harmoniser ses moyens d’action avec les autres pays de la sous-région, ajoute-t-il.

L'alarme avait été sonnée à Lomé avant même la conférence de Gaborone.

"Des tonnes d'ivoire quittent depuis un certain temps le port de Lomé à destination de pays comme l'Indonésie, la Chine et Hong Kong", avait déclaré en août Kodjo Katanga Yeleneke, officier de police à l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et du blanchiment (OCRTIDB). Ce constat a poussé les autorités portuaires à renforcer le système de contrôle des conteneurs par le déploiement d’agents mieux formés.

"Le contrôle des conteneurs est très rigoureux depuis quelque temps. Tous les conteneurs doivent passer au scanner, avant de se retrouver sur le terminal des conteneurs destinés à l’exportation", a expliqué à l’AFP un responsable de la douane au port. Des agents de l’OCRTIDB effectuent aussi des contrôles inopinés dans certaines boutiques de Lomé, a-t-il indiqué.

Ces mesures ont commencé à porter leurs fruits. Plus de 700 kg d'ivoire, dont une grande partie provenait du Tchad, ont été saisis en août dernier dans une boutique de Lomé appartenant à un Togolais. Un autre trafiquant, de nationalité guinéenne, avait été arrêté dans la capitale en possession de 25 kg d'ivoire.

Les Etats-Unis avaient "félicité" les autorités togolaises "pour leurs efforts en vue de mettre un terme au trafic illégal d'ivoire en Afrique de l'Ouest en arrêtant un célèbre trafiquant".

Des militants écologistes soulignent cependant que le trafic a pris de l'ampleur ces dernières années en raison de la forte demande au Moyen-Orient et en Asie, où les défenses d'éléphants sont utilisées dans la fabrication d'objets décoratifs et en médecine traditionnelle.

"Nous sommes très inquiets quant à l’allure que le trafic d’ivoire prend en Afrique en général et au Togo en particulier", a déclaré Paul Dogboé, président de l’association Horizon Vert, qui lutte pour la protection des espèces en voie de disparition. "Nous sommes décidés à tout mettre en œuvre pour appuyer les actions des autorités togolaises en vue de traquer ces trafiquants", a-t-il souligné.


Sciences et avenir 2/2/2014

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Londres (AFP) - Le prince Charles et son fils William lancent un appel pour sauver éléphants et autres espèces menacées dans une vidéo publiée dimanche en amont d'une conférence internationale sur le commerce illégal des animaux la semaine prochaine à Londres.

En pleine recrudescence, ce commerce "a engendré un niveau de tueries et de violences tel qu'il menace désormais non seulement la survie des espèces les plus précieuses de la planète, mais aussi la stabilité économique et politique dans beaucoup de régions du monde", s'alarme le prince Charles dans ce message de neuf minutes.

NTDTV 9/2/2014


"Le développement d'une demande visiblement insatiable, particulièrement en Asie, offre un aiguillon économique à une criminalisation et une professionnalisation accrues du trafic. Des bandes criminelles organisées volent et massacrent éléphants, rhinocéros et tigres ainsi que d'autres espèces à une échelle sans précédent, poussant beaucoup d'entre elles au bord de l'extinction", poursuit l'héritier de la couronne d'Angleterre.

A côté de lui, son fils William, duc de Cambridge, lui aussi très actif dans le domaine de la protection de la nature, ajoute: "nous devons être la génération qui met fin au commerce illégal et qui garantit l'avenir de ces animaux magnifiques ainsi que de leur habitat. Car si nous échouons, il sera trop tard".

Un message vidéo du duc de Cambridge à près de 200 gouvernements réunis à Bangkok pour la CITES, appelant à un effort international pour lutter contre le commerce illégal des espèces sauvages. Un nombre record de rhinocéros ont été tués en Afrique du Sud l'année dernière, et le commerce de l'ivoire a explosé ces dernières années... themrearthshock 4/3/2013

Les deux princes terminent leur message avec un slogan - "Unissons nous pour la vie sauvage" - récité en arabe, vietnamien, swahili, espagnol et mandarin, afin d'être entendus par le plus grand nombre.

Ce double appel royal intervient quelques jours d'une grande conférence organisée par le gouvernement britannique. Elle réunira mercredi et jeudi prochains à Londres des hauts responsables d'une cinquantaine de pays pour tenter de trouver des réponses à ce fléau.

"En dix ans, 62% de la population des éléphants de la forêt africaine a été décimée. Un rhinocéros est tué toutes les onze heures. Il y a cent ans, 100.000 tigres vivaient à l'état sauvage en Asie. On estime leur nombre à moins de 3.200 aujourd'hui", détaille le prince Charles.


euronews (en français) 7/2/2014


Selon l'Union Européenne, la corne de rhinocéros est désormais plus précieuse que l'or, se négociant au prix de 40.000 euros le kilo, et les os de tigre, utilisés eux aussi dans la médecine asiatique traditionnelle, rapportent 900 euros le kilo.

Le trafic d'ivoire, tiré par une forte demande en Chine et dans une moindre mesure en Thaïlande, est particulièrement actif, malgré le moratoire sur son commerce international décidé en 1989.

Le nombre des éléphants africains tués par des braconniers, 22.000 en 2012, a ainsi doublé en dix ans. A ce rythme, la survie de cet animal emblématique du continent n'est plus assurée.

Plusieurs pays - Chine, Etats-Unis, Philippines - ont procédé ces derniers mois à des destructions partielles de leur stock d'ivoire illégal. Jeudi au pied de la Tour Eiffel, la France a broyé trois tonnes d'ivoire issues de saisies pour sensibiliser l'opinion et afficher sa détermination à lutter contre ce type de trafic.

SIPAMEDIA 9/2/2014


Sciences et avenir 9/2/2014

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Partout dans le monde, les autorités et les ONG qui luttent contre le braconnage multiplient les opérations de destruction des stocks illégaux.

Jeudi 6 février dernier, une concasseuse détruisait, au pied de la Tour Eiffel, trois tonnes d'ivoires illégales : 20 ans de saisies par les douanes françaises, soit un stock d'une valeur de plus d'un million d'euros.


 developpementdurable 7/2/2014



Trois mois plus tôt, les États-Unis procédaient de même en réduisant en poussière, non loin de Denver (Colorado) 6 tonnes de défenses et d'objets sculptés provenant du braconnage d'animaux sauvages.

  AssociatedPress 14/11/2013



Le 10 février à Londres, plus de 80 kilos d'objets en ivoire, collectés après une campagne de sensibilisation, ont été détruits par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) afin d'attirer l'attention du public sur le trafic d'ivoire.

 Le 24 janvier, Hong Kong a décidé de détruire 28 tonnes d'ivoire saisies. L'objectif d'Hong Kong était de stimuler la lutte contre le commerce illégal de l'ivoire en décidant de suivre d'autres exemples internationaux. Le Comité consultatif sur les espèces en voie de disparition a approuvé la destruction. Le Président Paul Shin Kam-shing dit que la décision était unanime et espérait qu'elle servirait d'exemple. Il a dit: «Le comité appelle les pays du monde entier à faire des efforts concertés dans la lutte contre le braconnage des éléphants et à prendre des mesures rigoureuses pour protéger les éléphants". Un premier lot devrait être détruit en juillet et le reste dans les deux ans. WorldBreakingNews 24/1/2014 (Toutes les informations à lire dans la description de la vidéo -Cliquez sur Youtube en bas à droite pour y accéder- en anglais)

Le 6 janvier, la Chine a détruit 6,1 tonnes d'ivoire illégal.

 CCTV News 6/1/2014


En 2013, des destructions ont eu lieu aux Philippines, dans l'Etat du Maharastra en Inde, au Gabon et au Kenya. En novembre, les Etats-Unis réduisaient en fumée cinq tonnes d'ivoire confisquées au cours des 25 dernières années, appelant d'autres pays à les imiter.

"La destruction de stocks ne va pas ralentir à elle seule le massacre des éléphants", souligne Jacky Bonnemains de Robin des Bois, "mais ce doit être un des éléments d'un plan coordonné, qui comprend une réelle application des peines prévues, le renforcement des amendes et de la coopération policière".

Le salut des éléphants passera aussi par une sensibilisation des consommateurs. Car, explique Stéphane Ringuet, expert du réseau Traffic de surveillance des espèces sauvages, "la source du problème se trouve en Asie, où l'on assiste à une augmentation démesurée de la demande en ivoire" pour la bijouterie ou la décoration.

 Pour IFAW, tout le monde peut être acteur du trafic de l'ivoire. Ici une infographie montrant les implications du trafic d'ivoire aux USA, où des gens achètent des produits en provenance de Chine. Entre 2009-2012, au moins 1 165 pièces d'ivoire ont été saisies par les agents des frontières états-uniens. Cette quantité représenterait seulement 10% des produits illégaux en ivoire.

Pour Ifaw (Fonds mondial pour la protection des animaux), "la destruction de l'ivoire de contrebande permet d'envoyer un message fort" et cela contribue à "une prise de conscience (...) et donc à réduire la demande". Selon cette organisation, "il semblerait que d'autres pays européens envisagent également de telles mesures".

Selon Traffic, entre 1989 et 2011, le plus gros volume de saisies a eu lieu en Chine avec plus de 33. 000 tonnes, sachant que près de 17. 000 tonnes ont aussi été confisquées à Hong-Kong. S'agissant de Hong-Kong, on peut lire dans la description de la vidéo (ci-dessus) que son stock d'ivoire représenterait la mort de 10.000 éléphants ![/b]

Si certains pays asiatiques servent surtout au transit, les deux principes marchés sont aujourd'hui en Chine et dans une moindre mesure la Thaïlande, selon le comité de la Cites (convention internationale régissant les espèces protégées), qui s'est alarmé en 2013 de l'escalade de l'abattage d'éléphants, surtout depuis 2009.

Il ne reste plus que 500. 000 éléphants en Afrique, soit moitié moins qu'au début des années 80. [b]Au rythme d'abatage actuel (entre 20 et 25. 000 par an), leur survie n'est plus assurée.


Cela dit, ces actions sont hautement symboliques, avant la tenue d'une grande conférence internationale (une cinquantaine de pays devraient être représentés) sur le trafic illégal le 13 février prochain, dans la capitale britannique.

Les signes que la lutte contre le trafic d'ivoire s'intensifie proviennent même des pays les plus consommateurs de ces ressources illégales. Pour preuve, la Chine a procédé, le 10 février dernier, au concassage de 3 tonnes d'ivoires et nombreux autres objets issus du braconnage. Une démonstration publique qui vient conclure une vaste opération internationale impliquant pas moins de 28 pays, menée entre la fin du mois de décembre 2013 et le 26 janvier 2014 relate l'agence de presse chinoise Xinhuanet. Elle a conduit à l'arrestation de 400 personnes. Une opération similaire avait eu lieu début 2013, en coopération avec 22 pays. Plus de 6 tonnes d'ivoire avaient alors été saisies et broyées.


Sciences et avenir 11/2/2014 - NBC NEWS - Jeune Afrique[/b]

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Durban - Deux braconniers présumés de rhinocéros ont été tués dans un affrontement avec la police dans la réserve Phinda près de Jozini, a déclaré, jeudi, la police du KwaZulu-Natal. Le Capitaine Thulani Zwane dit que deux autres ont été arrêtés.

Autour de 18h15 le mercredi, un groupe de travail spécial : l'unité contre le crime organisé de Durban et l'unité anti-braconnage de Nyathi, a entendu parler d'un groupe d'hommes qui serait entré dans la réserve. "Il est allégué qu'un groupe d'hommes inconnus est entré dans la Reserve privée de Phinda. Lorsque le groupe a été approché, il s'en est suivie un fusillage au cours de laquelle deux suspects ont été mortellement blessés", a déclaré Zwane dans un communiqué.

"Deux autres suspects âgés de 40 et 42 ont été arrêtés plus tard. Une arme à feu sans permis, une hache et un couteau, utilisés dans le braconnage, ont été trouvés sur les suspects décédés". Zwane a déclaré l'arme à feu récupérée serait envoyée pour les tests balistiques pour déterminer si elle a été utilisée dans un crime dans le pays.

Il a déclaré que les deux hommes (survivants) devraient comparaître prochainement devant le tribunal d'Ubombo sur des accusations de braconnage et de possession d'une arme sans permis légal.

Le Commissaire de la police provinciale, le Lt-Gen Mmamonnye Ngobeni, dit qu'il était important de traiter ces crimes par des opérations multi-disciplinaires parce que la police ne pouvait pas gagner la bataille à elle seule.

"Nous allons continuer à faire de telles opérations à l'avenir afin de démanteler les syndicats qui négocient les espèces en voie de disparition"», est-il dit dans un communiqué.

IOL NEWS 6/2/2014

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Commerce illégal des animaux : Londres appelle à "une tolérance zéro"

LONDRES, 12 fév 2014 (AFP) - "Nous devons faire preuve d'une tolérance zéro" face au fléau du commerce illégal des animaux, a déclaré mercredi à Londres le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague à la veille d'une conférence internationale sur le sujet.

"Ce serait une tragédie si pendant notre existence, ces espèces" - tigres, éléphants, rhinocéros et orang-outans - "disparaissaient toutes du fait de l'ignorance et de l'avidité humaine", a déclaré William Hague lors d'une réception au musée d'histoire naturelle de Londres sur le thème du commerce illégal des animaux sauvages.

"Nous devons faire preuve d'une tolérance zéro devant la corruption et afficher l'engagement de tous les gouvernements à n'avoir aucun liens commerciaux avec des produits issus d'espèces en danger", a-t-il appelé de ses voeux. Le Prince William a quant à lui émis le souhait que la conférence de jeudi puisse marquer "le début de la fin de ce commerce odieux". "Nous sommes réunis ce soir pour un objectif unique et partagé, celui d'avoir recours à notre influence collective pour mettre un terme à ces abattages illégaux et au trafic de certaines des espèces les plus emblématiques et menacées de notre planète", a-t-il dit lors de la réception.

Pour cela, seront discutées "des propositions pour la mise en place de plus de vérifications des stocks saisis et davantage de destruction de l'ivoire commercialisée illégalement", a annoncé William Hague. Il a émis le souhait que la conférence permette également "d'aider à financer le Plan d'action pour l'éléphant d'Afrique" qu'il a qualifié de "crucial".

Les présidents du Botswana, du Tchad, du Gabon et de Tanzanie seront notamment présents à cette conférence internationale qui réunira 46 pays et 11 organisations internationales. L'accord global recherché vise à inclure "les nations africaines, refuges d'un certains nombre des espèces les plus concernées" par les trafics ainsi que "les pays comme la Chine ou le Vietnam qui sont destinataires" des produits illégaux, a précisé le ministère britannique de l'Environnement dans un communiqué.

Dans un message vidéo diffusé dimanche, le prince William et son père le prince Charles, co-organisateur de la conférence avec le gouvernement britannique, avaient déjà lancé un appel pour sauver les éléphants et les autres espèces les plus menacées. Selon l'Union Européenne, la corne de rhinocéros est désormais plus précieuse que l'or, se négociant au prix de 40.000 euros le kilo, et les os de tigre, utilisés en médecine asiatique traditionnelle, rapportent 900 euros le kilo. Le trafic d'ivoire est tiré par une forte demande en Chine et dans une moindre mesure en Thaïlande, malgré le moratoire sur son commerce international décidé en 1989. Le nombre des éléphants africains tués par des braconniers, 22.000 en 2012, a doublé en dix ans.

A noter : à partir de maintenant, les articles concernant les actions contre le trafic des espèces menacées paraîtra ici.

30 millions d'amis 12/2/2014

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CHATEAUROUX, 12 fév 2014 (AFP) - L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de l'Indre a mis fin à un trafic sur Internet de crânes, pattes et os d'espèces protégées ou menacées d'extinction, a-t-on appris mercredi auprès de l'ONCFS.

L'attention des inspecteurs avait été attirée par des annonces sur internet proposant à la vente ces trophées. Le trafic continuait depuis plusieurs mois et, lors d'une perquisition au domicile du vendeur au Menoux (Indre), les agents de l'ONCFS ont découvert de nombreux éléments d'oiseaux et de mammifères : crânes, pattes et peaux à des stades de transformation plus ou moins avancés.

Ils ont également découvert un impressionnant stock de plumes d'oiseaux conditionnées dans plus de deux cents boîtes et cartons et représentant un volume de quelques mètres cubes. Parmi les espèces d'oiseaux objets du trafic figuraient notamment des buses variables, des chouettes effraies, des huppes fasciées et des perroquets.

Des trophées de chevreuils, de blaireaux, mais aussi d'animaux africains, tels que des damalisques (des animaux proches des antilopes) étaient également proposés à la vente. Le trafiquant, qui devrait être poursuivi pour "commercialisation d'espèces protégées et d'infraction à la réglementation sur le commerce d'espèces menacées d'extinction", achetait lui-même ces pièces sur Internet ou auprès d'amis chasseurs. Certains des animaux étaient également ramassés au bord de routes où ils étaient morts écrasés par des véhicules.

Fondation 30 millions d'amis 12Fév2014

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Londres (AFP) - Plus de quarante pays - certains victimes et d'autres réputés complices - ont adopté une déclaration commune contre le commerce illégal d'espèces menacées jeudi à Londres à l'issue d'une réunion saluée comme un tournant par le gouvernement britannique.

"Cela a été une conférence extrêmement réussie et je pense que les mesures adoptées peuvent marquer un tournant déterminant dans la lutte contre les bandes criminelles coupables de trafic illégal", a souligné le chef de la diplomatie britannique William Hague.

Il s'est félicité du "rôle constructif des pays consommateurs comme la Chine et le Vietnam" tout au long de la journée.


NTV Kenya 11/2/2014


Après deux jours de débat, les représentants des 46 pays présents, dont plusieurs chefs d'Etat africains, ont adopté une déclaration commune visant à renforcer l'arsenal judiciaire contre les braconniers et autres marchands d'ivoire ou de cornes de rhinocéros, et à traiter le fléau de la même manière que le trafic d'armes, de drogues ou d'êtres humains.

"Les braconniers pensent agir en toute impunité. On va leur montrer qu'ils ont tort. Il n'y aura pas de maillon faible. Nous allons tous débusquer ceux qui commettent ces actes atroces et utiliser toute la force des lois nationales et internationales pour briser ces réseaux criminels", a souligné William Hague.


IBTimes UK 14/2/2014



Les participants se sont engagés par ailleurs pour la première fois à renoncer à l'usage de produits provenant d'espèces menacées de disparition, et à prolonger l'interdiction du commerce illégal d'ivoire "jusqu'à ce que la survie des éléphants d'Afrique ne soit plus menacée par le braconnage".

Les gouvernements du Tchad, du Gabon, de la Tanzanie, de l'Ethiopie et du Botswana, qui organisera une conférence début 2015 pour évaluer les progrès, ont en plus annoncé un plan d'action en faveur des éléphants, l'une des espèces les plus menacées par un trafic en pleine croissance.



La conférence de Londres, née à l'initiative du gouvernement britannique et des princes Charles et William, voulait répondre à la recrudescence alarmante depuis dix ans du braconnage qui met en péril l'existence même de plusieurs animaux rois de la savane africaine et de la jungle asiatique.

La conférence a mis l'accent plus particulièrement sur trois espèces emblématiques, menacées de disparition à moyen terme: les éléphants d'Afrique, les rhinocéros et les tigres.

En amont de la réunion, plusieurs pays, dont la France et la Grande-Bretagne, avaient symboliquement procédé à des destructions de leurs stocks d'ivoire, et les Etats-Unis se sont engagés à durcir leurs règles face au trafic.

Mais sur le terrain, le massacre continue. En dix ans, 62% de la population des éléphants de la forêt africaine a été décimée et leur survie n'est, à ce rythme, plus assurée.

Mille rhinocéros ont été tués l'année dernière en Afrique du Sud, contre... treize en 2007, et le nombre de tigres vivant à l'état sauvage en Asie a chuté de 100.000 à 3.200 en cent ans.

"Malheureusement tous les rhinos sauvages du monde pourraient tenir dans le stade de Wembley et il resterait encore de la place", a déploré le prince William.

Selon une étude de l'institut de recherche britannique Chatham House publiée mercredi, le commerce illégal d'espèces menacées représente un marché de 14,5 millions euros par an, un somme qui a plus que doublé en sept ans.

Une corne de rhinocéros, par exemple, est désormais plus précieuse que l'or, se négociant au prix de 40.000 euros le kilo. Le trafic est tiré par une forte demande en Asie, où on attribue des vertus médicinales aux cornes et aux os de tigre. Mais ces pièces, surtout l'ivoire, constituent aussi de plus un plus un symbole de puissance et de richesse.

Régulièrement pointée du doigt, la Chine a pourtant été citée en exemple jeudi par William Hague. "Le gouvernement chinois a déjà montré ce qu'on pouvait faire dans la protection des requins, il faut suivre cet exemple en ce qui concerne d'autres animaux en danger", a-t-il déclaré.

L'argent reste souvent le nerf de la guerre pour financer des moyens modernes, tels des drones ou des tests ADN. Sachant que le commerce illégal est devenu tellement lucratif que les "Rangers" ne font que rarement le poids face à des braconniers équipés d'armes de guerre et de hélicoptères.

Sciences et avenir 13/2/2014

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NICE, 14 fév 2014 (AFP) - Deux hommes, soupçonnés de trafic d'objets en ivoire, ont été mis en examen et écroués vendredi à Grasse, a-t-on appris de source judiciaire.

Les deux hommes ont été mis en examen pour "tentative d'escroquerie en bande organisée" ainsi que "détention ou transport en bande organisée de produits d'animaux protégés" en l'occurrence des éléphants, précise le parquet de Grasse.

L'enquête a été menée par les gendarmes de l'Office central de la lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), avec l'appui des groupements de gendarmerie des Alpes-Maritimes et de l'Hérault. Ils avaient interpellé mardi trois tziganes, soupçonnées de se livrer à un trafic de défenses d'éléphants et d'objets sculptés en ivoire, détaille un communiqué de l'OCLAESP.

Fin 2013, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avait contrôlé une salle des ventes de Cannes, où étaient mis en vente deux paires de défenses d'éléphants d'un poids total de 110 kg et d'une valeur estimée entre 55.000 et 80.000 euros. Des vérifications avaient permis de découvrir que les documents officiels autorisant la détention et le commerce de ces défenses étaient des faux. Une information judiciaire avait alors été ouverte par le parquet de Grasse.

Les perquisitions effectuées aux domiciles des trois personnes interpellées dans les Alpes-Maritimes et l'Hérault ont permis la découverte et la saisie de trois défenses d'éléphant et de vingt-trois objets en ivoire sculptés, précisent les gendarmes, qui poursuit son enquête pour déterminer la provenance des objets. 

"La France et la Chine ont récemment détruit d'importants stocks de défenses illégalement détenues et les Etats-Unis viennent d'interdire le commerce des objets en ivoire", se félicite l'OCLAESP dans son communiqué.

Fondation 30 millions d'amis 14/2/2014

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Cent-deux animaux protégés ont été saisis dimanche et sept personnes ont été verbalisées lors d'une opération de police sur le marché aux puces de Marseille, Lors de cette opération, les fonctionnaires ont saisi 77 chardonnerets, 24 tortues dont 23 tortues grecques et une tortue de Hermann, un ara bleu. Ces espèces protégées ont été placées "dans l'attente du jugement chez des personnes agréées ayant le certificat de capacité" pour les détenir.

 ©️ ONCFS Ce perroquet ara bleu a été saisi ce dimanche aux puces de Marseille, dans le 15ème arrondissement.

Dimanche, sous la direction du vice-procureur chargé du dossier, 7 policiers, 7 agents des douanes, 2 agents de la Direction départementale de la protection des personnes (ex-DDCCRF et services vétérinaires), 7 agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, appuyés par une trentaine de CRS, ont participé à ce coup de filet auprès de vendeurs à la sauvette et d'établissements commercialisant des animaux protégés dans le 15e arrondissement de la ville.

 ©️ DOUANE FRANCAISE / AFP 23 tortues grecques comme celle-ci ont été saisies dimanche à Marseille.

Cette procédure a permis de dresser 24 délits concernant les espèces protégées, plus 28 contraventions et 2 délits contre des animaleries pour mauvais traitements. 200 euros d'amende douanière ont été également infligées à un détenteur de tortue. Les animaleries concernées ont reçu une mise en demeure administrative afin de régulariser leur situation, faute de quoi elles pourront faire l'objet d'un arrêté préfectoral de fermeture. La justice précise que "laisser perdurer cette situation peut fragiliser la faune sauvage locale" et que ces ventes d'espèces protégées procurent "une source non négligeable de revenus et peuvent induire le développement de réseaux illégaux".

 ©️ ONCFS Des chardonnerets saisis sur la marché aux puces de Marseille.


France tv info 19/2/1953

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Zakouma (Tchad) (AFP) - A l'occasion du cinquantenaire Parc national de Zakouma, le plus ancien parc du Tchad, situé au sud-est du pays, une tonne d'ivoire confisquée à des braconniers a été incinérée vendredi en présence du président Idriss Déby.

La destruction de l'ivoire saisi a été l'occasion pour M. Déby de rappeler les enjeux de préservation de la faune tchadienne, alors qu'entre 2005 et 2010, la montée du braconnage a fait passer la populations d'éléphants de 4.000 à 450 individus, rapporte un communiqué de l'ONG African Parks.

 A l'occasion du cinquantenaire du parc naturel de Zakouma, le plus ancien parc du Tchad, situé au sud-est du pays, une tonne d'ivoire confisquée à des braconniers a été incinérée vendredi en présence du président Idriss Déby.  (c) Afp


Selon l'ONG, qui gère désormais la réserve de Zakouma, la population d'éléphants et désormais stable, grâce notamment à "l'établissement d'une unité d'intervention rapide" depuis 2010, ayant permis d'endiguer le phénomène.

Lors de son discours, le président Déby a notamment demandé une minute de silence pour "ceux qui sont tombés sous les balles des braconniers", avant d'inaugurer un mémorial, sur lequel figure une vingtaine de noms.

Le prix du kilo d'ivoire a dépassé les 2.000 dollars (1.500 euros) sur le marché noir asiatique en raison d'une demande en constante augmentation, d'après plusieurs ONG. Les pays d'Afrique centrale sont régulièrement l'objet de vastes opérations de braconnage menées par des groupes armés qui se jouent de la porosité des frontières pour passer d'un pays à l'autre.

En mars 2013, au moins 89 éléphants ont été massacrés en une nuit près de la ville de Ganba, dans le sud du Tchad, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). Le Cameroun voisin a lui perdu près de 300 éléphants au Parc national de Bouba N'Djida (nord) en février 2012.

Au Gabon depuis 2004, 11.000 pachydermes ont été tués dans le seul parc national de Minkébé (extrême nord) et "environ 10.000 autres" ont disparu dans le reste du pays, d'après l'Agence nationale des parcs nationaux en mars.

Selon un rapport du WWF de 2013, le braconnage, avec un chiffre d'affaires estimé à 19 milliards de dollars par an, est devenu le quatrième marché illégal du monde, après la drogue, la fausse monnaie et la traite des êtres humains.

Sciences et avenir 21/2/2014

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Deux hommes ont été interpellés, mercredi 20 février au large de la Martinique, dans le cadre d'une saisie record de lambis, un mollusque protégé. Les 1 852 kilos de coquillages ont été interceptés sur un bateau naviguant au large des côtes de l'île.

 Deux tonnes de ce coquillage protégé ont été saisies, le 19 février 2014, au large de la Martinique. (ANTOINE LORGNIER / ONLY FRANCE / AFP)

Dérouté par l'hélicoptère des gardes-côtes vers le port de Cosmi, à Trinité, dans l'est de la Martinique, le bateau a pu être contrôlé et la saisie effectuée. Il s'agit d'une "saisie record" selon Olivier Mornet, directeur de la Mer en Martinique. La majorité des lambis saisis pesaient "moins de 250 grammes", le poids réglementaire pour autoriser leur pêche et leur commercialisation.


 AtlantisTVGuadeloupe 6/10/2012



L'opération, coordonnée entre la Direction régionale des gardes-côtes de la douane et la Direction de la mer, a mobilisé "quatre équipes terrestres ainsi que l'hélicoptère des douanes" et est l'aboutissement de plusieurs mois d'enquête. Les deux suspects interpellés sont "le patron de pêche et l'importateur, qui est le donneur d'ordre et a reconnu les faits", selon Olivier Mornet.


 Université des Antilles et de la Guyane 2/12/2010


FranceTv info 21/2/2014

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BEIJING  - Les chefs d'entreprise en Chine a pris une position publique aujourd'hui contre le commerce de l'ivoire par la signature d'un engagement de ne jamais acheter, posséder, ou donnerde l'ivoire en cadeau.

Publié sur WildAid (en anglais): Le Président de la Chine, Huang Nubo, fer de lance de l'effort et 36 chinois influents sensibilisent leurs concitoyens à de la crise ivoire de braconnage. 

Le groupe comprend Charles Chao, PDG de Sina Corp, le plus grand portail Internet de Chine, Liu Chuanzhi, président de Lenovo, et 10 figurant dans la liste des plus riches chinois (Forbes), dont Jack Ma, fondateur du groupe Alibaba.

"Comme la Chine grandit, les entreprises chinoises devraient faire la même chose et prendre plus de responsabilité sociale», a déclaré Nubo. "C'est pourquoi nous nous associons aux efforts visant à protéger la faune de notre planète. Nous espérons que cette éthique va s'enraciner en nous et sera transmise aux générations futures." 
 
Des enquêtes récentes indiquent qu'une grande partie de la population de la Chine ignore le nombre de mort que nécessient les produits en ivoire et de corne de rhinocéros. Mais un nombre croissant soutient le gouvernement de faire appliquer des interdictions. 

"L'élite des affaires en Chine, et le public, quand il est courant des problèmes, sont très favorables à la conservation», a déclaré le directeur exécutif WildAid Peter Knights. "Nous espérons que la nouvelle administration du président Xi va agir de façon décisive pour arrêter le trafic d'ivoire et apporter un certain soulagement aux pays africains en difficulté."

Le gouvernement chinois a détruit plus de six tonnes de son stock d'ivoire plus tôt cette année et envisage de mettre fin, juridiquement parlant, à la vente d'ivoire, laquelle a montré qu'elle était utilisée pour le blanchiment de l'ivoire braconnée. 

 handinhandwithasia 25/10/2013


La campagne d'information de WildAid est relayée par des médias d'état chinois et des ambassadeurs célèbres (exemple dans la vidéo ci-dessus) pour réduire la demande de produits de la faune en voie de disparition dont l'aileron de requin, de l'ivoire et de la corne de rhinocéros. Sa campagne d'ailerons de requins a contribué à une baisse déclarée de 50% dans le commerce des ailerons de requins. En Avril 2013, la Fondation de la faune africaine, Save the Elephants, WildAid et la Fondation Yao Ming ont lancé des campagnes à propos de l'ivoire et des cornes de rhinocéros en Chine.


L'engagement sur l'ivoire et ses signataires :

Au cours des dernières années, le braconnage, en raison du commerce de l'ivoire illégal d'énormes menaces pèsent sur la survie des éléphants. 


Je suis conscient de ce qui suit:


1. Chaque année, environ 25.000 éléphants d'Afrique sont tués pour leur ivoire ;
2. La population d'éléphants a diminué de 62% au cours des 10 dernières années;
3. Le braconnage rampant des éléphants a des impacts négatifs sur l'économie, le tourisme et la sécurité nationale de nombreux pays africains;
4. Les groupes terroristes en Afrique sont responsables en partie du commerce illégal de l'ivoire;
5. Selon les rapports officiels et les statistiques, la Chine est le plus grand importateur d'ivoire illégal, et les ressortissants chinois sont de plus en plus impliqués dans le commerce illégal de l'ivoire;
6. Le commerce illégal de l'ivoire est préjudiciable réputation internationale de la Chine.
Pour cette raison, je m'engage ce qui suit:

1. Je ne vais pas acheter, posséder ou donner de l'ivoire en cadeau ;
2. Je vais encourager les amis, la famille et les employés à ne pas acheter de produits en ivoire.

Voir la liste des premiers signataires.




wILDaID 26/2/2014 - Voir aussi le dossier ivoire de l'organisation et le dossier cornes de rhinocéros (en anglais)

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Selon ABDUEL ELINAZA, Tanzanie Daily Nouvelles, La Chine a dit que certains rapports des médias occidentaux impliquant le pays dans le commerce illégal de l'ivoire sont intentionnellement "trompeurs" et visent à compromettre la longue amitié mutuelle et la coopération entre elle et les Etats africains.

Pékin a également insisté sur le fait qu'il s'oppose fermement à ce même commerce alors que les médias occidentaux relie le pays avec le commerce illégal de l'ivoire de longue date avec ses relations historiques avec l'Afrique.

Le Directeur général du Département des Affaires africaines du ministère chinois des Affaires étrangères, M. Lu Shaye, a déclaré hier que certains médias occidentaux rapportent que l'augmentation du commerce illicite de l'ivoire et d'autres braconnages graves en Afrique (Tanzanie) ont augmenté en raison de la demande énorme de la Chine.

"... Ces informations trompent le monde entier ... pourquoi font-ils (ouest) cela? Ils veulent décourager l'amitié et la coopération entre la Chine et l'Afrique ", a déclaré M. Lu, qui a déjà servi en Afrique au Sénégal comme ambassadeur de Chine.

Report All News 7/1/2014


Le directeur répondait aux questions de dimanche Actualités  concernant la position de la Chine sur le commerce illicite de l'ivoire et son assistance à la Tanzanie et le Kenya dans la lutte contre le braconnage.

"En fait la Chine n'est pas le seul pays qui fait des objets en ivoire, beaucoup d'autres le font, par exemple le Japon et d'autres pays d'Asie du Sud-Est... et le Royaume-Uni. Si le "Prince William du Royaume-Uni, un défenseur de l'environnement et de la faune, a demandé de détruire tous les objets en ivoire de la famille royale, c'est pour montrer sa détermination à lutter contre le commerce illégal de l'ivoire".

Il dit que la Chine est plus que disposée à travailler avec l'Afrique pour lutter contre le braconnage et le commerce illégal de l'ivoire : "c'est pourquoi la Chine a mené des opérations conjointes avec certains pays d'Afrique comme la Tanzanie et le Kenya ... A l'avenir la Chine compte fournir plus d'aide à l'Afrique pour lutter contre ce commerce".

Récemment le Daily Mail britannique a rapporté que le gouvernement de la Tanzanie a fermé les yeux sur le commerce de l'ivoire, ce qui a contraint le gouvernement à réagir vivement à propos de l'article en disant qu'il était d'un seul côté. L'article du Daily Mail titrait: «La Tanzanie abat plus de 11.000 éléphants par an pour le commerce sanglant des défenses d'éléphants et son président ferme les yeux.

"La Chine a récemment détruit six tonnes d'ivoire confisqué, suscitant des espoirs de progrès dans la lutte contre le commerce illicite de la marchandise, dont la plupart provient de l'Afrique. La cérémonie, largement symbolique, a été menée dans la ville de Guangzhou dans la province du Guangdong, selon les rapports de presse et un communiqué de la Wildlife Conservation Society (WCS) : En brûlant ses stocks d'ivoire, la Chine a montré sa participation à la lutte contre le commerce illégal de l'ivoire. En outre, le mois dernier, de cinq braconniers ont été arrêtés dans la province de Jilin, un record, a déclaré WCS dans son communiqué.

«Nous félicitons le gouvernement de la Chine de montrer au monde que le braconnage des éléphants et l'utilisation illicite de l'ivoire est inacceptable", a déclaré le président et chef de la direction de WCS Cristián Samper.

"Nous espérons que ce geste montre que nous pouvons gagner la guerre contre le braconnage et que les éléphants pourront de nouveau prospérer."


Selon un commentaire* à la suite de l'article ci-dessus, il est fait remarquer que ne sont pas mentionnées les 35 usines de sculpture d'ivoire de la Chine "dont les mains sanglantes gèrent les défenses et hachent la vie des éléphants en statues et autres objets qui créent la demande qui est rejetée". La Chine peut dire qu'elle est contre le braconnage, mais elle ne peut pas nier qu'elle taille les éléphants en extinction. Ainsi, la Chine ne mentionnera jamais les usines jusqu'à ce que les médias demandent directement à la Chine si elle veut vraiment que «les éléphants s'épanouissent de nouveau : vous fermez vos usines DE TAILLE?"

Un article édifiant à lire : cliquez ici (en anglais)


*Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles des membres de Love Animalia Naturalis.


In2EastAfrica 2/3/2014

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La Belgique a annoncé lundi qu'elle allait détruire le 9 avril prochain les stocks d'ivoire illégal saisis ces dernières années, suivant la voie de la France et des Etats-Unis. Objectif: envoyer "un signal fort" à la veille de discussions, les 10 et 11 avril, de l'UE sur de nouvelles mesures destinées à combattre le commerce illégal d'animaux et de plantes sauvages.

Ces stocks sont évalués à au moins 500 kg, a précisé le ministère belge de la Santé publique. Ce dernier a rappelé que 41 tonnes d'ivoire ont été saisies dans le monde en 2013 et que 36'500 éléphants sont abattus chaque année, soit quatre par heure.

Le Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw) a salué "le gouvernement belge pour la fermeté de son opposition publique au trafic d'ivoire".

"La Belgique emboîte ainsi le pas à la France et aux Etats-Unis, qui ont détruit une partie de leurs stocks depuis novembre, ainsi qu'à la Chine, le plus gros consommateur d'ivoire au monde, qui en a détruit 6,2 tonnes le 6 janvier", a-t-il précisé dans un communiqué.

La France avait détruit le 6 février au pied de la Tour Eiffel trois tonnes d'ivoire issues de saisies, dont près de 700 défenses d'éléphants.


Romandie 3/3/2014

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Invoquant le Coran, plus haut organe administratif de l'Indonésie déclare le trafic de la faune à être interdit.

Le Haut corps clérical musulman de l'Indonésie a émis une fatwa, ou édit, contre le trafic illégal d'espèces sauvages.

Cette mesure sans précédent par le Conseil indonésien des oulémas , le pays avec la plus grande population musulmane du monde, déclare la chasse illégale ou le commerce illégal des espèces menacées être haram (interdit).

Pour beaucoup, le mot "fatwa" a pris des tons menaçants en 1989, lorsque le Guide suprême iranien, l'ayatollah Khomeiny a émis une menace de mort à l'encontre Salman Rushdie pour blasphème dans son roman "Les Versets sataniques".

Des animaux en voie de disparition vendus sur le marché Jatinegara à Jakarta, en Indonésie. National Geographic

Mais la Fatwa elle-même est simplement un appel à l'action. Invoquant des passages du Coran, la Fatwa (que vous pouvez lire dans son intégralité ICI - (en anglais et en arabe)) est considérée comme la première de son genre dans le monde.

La Fatwa appelle les 200 millions de musulmans de l'Indonésie à prendre un rôle actif dans la protection et la conservation des espèces menacées, y compris les tigres, les rhinocéros, les éléphants et les orangs-outans.

"Cette fatwa est émise dans le but de donner des explications, ainsi que des conseils, à tous les musulmans en Indonésie sur la charia, le point de vue sur les questions liées à la conservation des animaux", a déclaré hayu Prabowo, président du Conseil de l'environnement de Ulama et le corps des ressources naturelles.

La fatwa complète la loi indonésienne existante. «Les gens peuvent échapper à la réglementation du gouvernement," dit hayu , "mais ils ne peuvent pas échapper à la parole de Dieu."

corterius000 2/6/2010 - Marché des animaux à Jogjakarta, Java, Indonésie 2010

La fatwa a été inspirée en Septembre 2013 suite à une visite de terrain à Sumatra par les dirigeants musulmans co-organisée avec l'Indonésie Universitas Nasional (UNAS) WWF-Indonésie, et la britannique Alliance des religions et de la conservation. Le Ministère indonésien des Forêts et de HarimauKita (Forum de la conservation du tigre indonésien) a offert des consultations supplémentaires.

Lors d'un dialogue communautaire avec les représentants du village pour discuter des conflits entre les villageois et les éléphants de Sumatra et le tigre, certains villageois ont posé des questions sur le statut des animaux tels que les éléphants et les tigres dans l'islam. Les dirigeants musulmans ont répondu: «Ils sont des créations d'Allah, comme nous le sommes. Il est haram de les tuer et les maintenir en vie est une partie de l'adoration de Dieu.».

Hayu souligne que la Fatwa ne s'applique pas seulement aux individus, mais aussi pour le gouvernement, notant que la corruption peut être un problème lorsque la faune, les forêts, et les intérêts des industries telles que l'industrie du palmier à huile sont en conflit.

La Fatwa demande spécifiquement au gouvernement de revoir les permis délivrés à des entreprises qui nuisent à l'environnement et à prendre des mesures pour conserver les espèces en voie de disparition.

La Fatwa vient à un moment où la criminalité transnationale de la faune a atteint des niveaux sans précédent, avec des charges particulières sur les pays tels que l'Indonésie qui sont toujours riches en faune et la flore rares ou inhabituelles. Elle arrive à un moment, aussi, où les gouvernements ont du mal à concevoir des lois et de payer des agents chargés de lutter contre les organisations de trafiquants de faune criminelles qui sont de plus en plus sophistiquées et violentes.

Le Conseil des Oulémas espère que sa Fatwa, qui comble le fossé entre le droit formel et le crime et donne des conseils aux musulmans indonésiens, permettra de réduire le trafic de la faune.

L'action de l'Indonésie est une réponse à la préoccupation pour les écosystèmes du pays plutôt que des pratiques islamiques concernant les animaux sauvages. Pourtant, tout au long de l'histoire, la religion a joué un rôle important en tant que pilote dans la consommation des espèces animales, certaines maintenant en danger critique d'extinction.

En 2005, le Dalaï Lama a appelé ses partisans à mettre fin au trafic de la faune. Récemment, les hommes de l'église Baptiste de Nazareth (Shembe) en Afrique du Sud, une église traditionaliste zoulou, ont commencé à utiliser de fausses peaux de léopard pour leurs cérémonies religieuses.

National Geographic 4/3/2014

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Réaction du Dr. Wolfgang H. Thome, Correspondant ETN Afrique* à propos de l'accusation formulée par Le Directeur général du Département des Affaires africaines du ministère chinois des Affaires étrangères, M. Lu Shaye Celui-ci a déclaré que la presse occidentale visait à compromettre l'amitié entre la Chine et l'Afrique, concernant le trafic de l'ivoire et donc du massacre des éléphants.

La calomnie par des fonctionnaires chinois, accusant les médias occidentaux et par voie de conséquence la fraternité de la conservation, à grand renfort de publicité négative quant à l'augmentation des massacres d'éléphants en Afrique, comme étant destinée à rompre l'amitié entre la Chine et l'Afrique, apparaît largement erronée, compte tenu de faits à portée de main...

Ces faits sont :

- Que là où les entreprises chinoises se sont engagées dans des projets d'infrastructure ou dans le secteur minier en Afrique, le braconnage dans le voisinage de leurs camps de travail a augmenté.

- Le fait est que plus de 90% des personnes arrêtées dans les aéroports africains, sur lesquels on a trouvé de "l'ivoire de sang" en leur possession, sont des citoyens chinois.

- Le fait est que pendant des années les autorités chinoises ont laissé leurs citoyens alimenter le massacre des éléphants en fermant les yeux sur le commerce illégal.

- Le fait est que la plupart des cargaisons d'ivoire de sang interceptées étaient destinées à la Chine.

 Image via theconsul.org

Certes, il ya eu un petit mouvement des autorités chinoises car elles ont dû faire face à une opposition mondiale croissante en ce qui concerne le commerce illégal de l'ivoire, mais peu de changements ont eu lieu.

La destruction récente de 6 tonnes d'ivoire ne peut pas être décrite autrement que comme un spectacle. Et la conservation de la fraternité avec l'Afrique exige davantage d'actions plus positives :  comme l'interdiction totale du commerce et de la détention de l'ivoire de sang en Chine et appliquer des lois renforcées avec vigueur. Au même titre que les braconniers de leurs précieux ours pandas, qui peuvent être condamnés à la peine de mort s'ils sont reconnus coupables.

Les écologistes ont également rejeté l'idée qu'ils avaient l'intention de gâcher "la bonne réputation" de la Chine ou d'interférer avec l'activité des sociétés chinoises en Afrique, mais ont insisté sur le fait que les liens entre la présence des entreprises chinoises en Afrique et l'augmentation du braconnage, sont difficiles à ignorer.

«Au lieu d'agressions verbales, les Chinois devraient soutenir la conservation en Afrique. Pendant trop longtemps, ils ont ignoré nos plaintes et ce que leurs citoyens font en Afrique. Ils pensaient qu'ils pourraient s'en tirer, mais quand ils ont réalisé que cela n'était plus possible,  ils ont lentement commencé à faire face.

Leur inaction rendait leur gouvernement complice du commerce illégal, en fermant les yeux sur le nombre de chinois arrêtés avec de l'ivoire de sang, sur les livraisons interceptées en route ou à la frontière avec la Chine. Ces faits sont plus éloquents que de "faibles paroles", a déclaré une source Arusha lors de l'examen de la réponse des autorités chinoises faite par le Directeur général pour les affaires africaines au ministère chinois des Affaires étrangères.

D'autres cependant, ont accueilli avec prudence le changement apparent de la Chine quant à sa position et ont suggéré que les Chinois avaient besoin de plus "d'encouragements" maintenant après avoir perdu "la face" quant à leur complicité présumée dans le massacre de masse des éléphants d'Afrique.

En Tanzanie, en particulier, mais aussi à travers les Etats de l'aire de répartition des  éléphants des troupeaux ont été décimés au cours des dernières années, car la richesse croissante en Chine a alimenté une demande croissante sans relâche pour bibelots en ivoire, lesquels soi-disant permettent d'afficher son "statut" social. C'est là que les actions du gouvernement chinois doivent renforcer les lois et appliquer strictement les lois existantes. C'est d'une importance cruciale pour freiner le braconnage de ses niveaux actuels.

*Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles des membres de Love Animalia Naturalis.

ETNGlobalTravel 3/3/2014 -  Source URL: http://www.eturbonews.com/43279/attacking-critics-does-not-change-fact-china-main-consumer-blood

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La National Rifle Association (NRA) a demandé vendredi à ses 3,1 millions de membres à appeler leur représentant au Congrès pour les inciter à bloquer une règle visant à protéger les éléphants du monde de l'extinction.


Le mois dernier, la Maison Blanche a annoncé une interdiction sur le commerce de l'ivoire, décrétant un embargo total sur toute nouvelle importation d'articles contenant l'ivoire d'éléphant, interdisant son exportation, sauf dans le cas des antiquités dûment identifiées (le terme "antiquité" se réfère à des éléments datant de plus de 100 ans quand il s'agit de l'ivoire).

«Cette interdiction est la meilleure façon de faire en sorte que les marchés américains ne contribuent pas à la poursuite de la diminution des éléphants d'Afrique à l'état sauvage», selon une déclaration de la Maison Blanche.  

La NRA est perturbée par les dispositions de l'interdiction liée à la revente d'articles en ivoire d'éléphant. "Nous allons finaliser un projet de règlement qui sera de réaffirmer et de préciser que dans les États la vente d'objets en ivoire est interdite, (sauf pour les antiquités). Toute vente sera interdite, sauf si le vendeur peut prouver que l'objet a été légalement importé avant 1990 pour les éléphants d'Afrique et 1975 pour les éléphants d'Asie, ou en vertu d'un document d'exemption», a déclaré la Maison Blanche en Février.

Alors que beaucoup de gens supposent que ces dispositions sont pour aider à sauver les éléphants en voie de disparation, la NRA comprend que la motivation réelle est une tentative pour limiter la vente d'armes. «C'est une autre tentative de l'administration d'interdire les armes à feu qui ferait perdre à beaucoup de collections d'armes leur valeur" a déclaré la NRA dans son appel.

"Toute arme à feu, accesoire d'arme à feu, ou couteau qui contient de l'ivoire, peu importe qu'il soit grand ou petit, ne pourra pas être vendu aux États-Unis, sauf s'il a plus de 100 ans. Cela signifie que si votre fusil de chasse a un pièce d'ivoire ou de marqueterie, votre revolver ou pistolet à poignée d'ivoire, votre couteau avec un manche en ivoire, ou si vos accessoires d'armes à feu, comme les outils de nettoyage contiennent de l'ivoire, l'article deviendra illégal à la vente".

Pour cette raison, la NRA implore ses membres d'inonder la Maison Blanche et le Congrès d'appels téléphoniques et de courriels basés sur le désir de revendre les anciennes armes ou accessoires. "Faites savoir que vous vous opposez à l'interdiction de la vente commerciale et le commerce des armes à feu détenues légalement avec des composants d'ivoire -mais pas antique".

L'armement est nettement plus important pour la NRA que de prévenir l'extinction imminente de l'espèce - qui est étroitement liée à la montée en flèche de la demande pour l'ivoire. "En 2013, environ 30 000 éléphants africains ont été tués pour leur ivoire, soit plus de 80 animaux par jour», a dit le Dr Kerri-Ann Jones, secrétaire d'Etat adjoint pour les océans et des affaires environnementales et scientifiques, la semaine dernière.

L'interdiction de l'ivoire n'est qu'une partie de la nouvelle stratégie nationale pour lutter contre le trafic de la faune, annoncée en même temps que l'embargo. Il privilégie «le renforcement national et mondial, de la réduction de la demande pour la faune commercialisée illégalement dans le pays et à l'étranger, et le renforcement des partenariats avec les organisations internationales partenaires, les collectivités locales, les ONG, le secteur privé, et d'autres pour lutter contre le braconnage et le commerce illégal".

"Dans le même esprit, les États-Unis ont mené la charge dans les pays à travers le monde pour les persuader de détruire leurs stocks d'ivoire saisis, détruisant six tonnes de celui-ci en novembre dernier. Depuis lors, le Togo, la Chine et la France ont également emboîté le pas et détruit l'ivoire de contrebande saisie sur leur sol.

Mis à part les problèmes de conservation, la NRA n'a pas semblé considérer le fait que le braconnage est de plus en plus considéré comme un problème de sécurité nationale pour les États-Unis et les pays qui en sont victimes. Dans une interview l'année dernière, Robert Hormats, sous-secrétaire d'État pour la croissance économique, de l'énergie et de l'environnement, a déclaré que l'ivoire était devenue une "source de conflit". "Un rapport de Enough Project de l'année dernière a également conclu que l'Armée de résistance du Seigneur, de Joseph Kony, a commencé le braconnage des ééléphants pour leur ivoire pour financer les activités du groupe, qui comprennent l'enlèvement d'enfants et dont certains sont forcés à l'esclavage sexuel.


----->Désolée : impossible que les liens s'incrémentent avec le texte approprié. En attendant une éventuelle modification, copier la partie du lien [url....[/url] pour accéder aux textes concernés. Merci pour votre compréhension.

ThinkProgress 5/3/2014

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Un scientifique célèbre et ancien président fondateur du Kenya Wildlife Service a exhorté le président du Kenya, mercredi, de prendre des mesures d'urgence pour protéger les éléphants et les rhinocéros du pays, suite à la crise de braconnage touchant l'Afrique.

Richard Leakey a également déclaré que le Kenyan Wildlife Service a été infiltré par des gens puissants qui s'enrichissent avec le braconnage. Des meneurs du braconnage au Kenya sont connus, dit-il, mais le gouvernement n'a pris aucune mesure. Il n'a pas donné les noms.

NTV Kenya 19/3/2014 - Écologiste et fondateur du Kenya Wildlife Service Dr Richard Leakey veut le président refonde la gestion de KWS qui n'arrive pas à freiner le braconnage dans le pays. Leakey et d'autres écologistes disent que c'est à cause d'une corruption endémique que les animaux du Kenya sont tués. Dans un rapport, Andrew Ochieng, défenseur de l'environnement, allègue que les braconniers ont des sympathisants au sein du gouvernement. Pour plus d'informations : http://www.ntv.co.ke Suivez-nous sur Twitter http://www.twitter.com/ntvkenya Comme notre page FaceBook http://www.facebook.com/NtvKenya

Leakey, qui étudie les origines de l'homme depuis des décennies dans la région de Turkana du Kenya, a exhorté le président kenyan Uhuru Kenyatta de réviser la gestion de la faune. "Je lui demande maintenant de prendre personnellement des mesures pour arriver à un meilleur contrôle", a dit Leakey lors d'une conférence dans un hôtel de Nairobi. "Ce n'est pas une tâche impossible. Je pense qu'un bon leadership, l'amélioration des lois, peuvent amener à une situation sous contrôle dans les six mois".

Le nombre officiel d'éléphants morts, communiqué par le Kenya Wildlife Service n'indique pas une crise. Kenyan Wildlife Service dit que 302 ont été tués l'an dernier contre 384 en 2012, sur une population estimée à 35000. Trente éléphants ont été braconnés cette année, dit-il.

Mais Leakey et Paula Kahumbu, le chef de la direction du groupe Wildlife Direct, estiment que le Kenya est en train de perdre beaucoup plus d'éléphants qu'annoncé. Kahumbu dit "tout le monde sait que ces chiffres sont faux". Leakey a dit: "Manifestement ce n'est pas vrai."

Lors de la conférence, le porte-parole du service de la faune du Kenya, Paul Uduto, a demandé pourquoi ces deux personnes  "dénigraient" les chiffres donnés, ajoutant que le service est rempli de gardes dévoués risquant leur vie pour protéger la faune. Les deux intéressés ont reconnu que beaucoup dans le service faisait du bon travail, mais ont dit que l'impunité pour ceux qui le font mal est endémique.

Les écologistes présents à la conférence ont on ensuite interpelé Uduto et se sont plaints que le service de la faune "couvre (cache) l'ampleur du problème". Uduto a publié publiquement les chiffres provenant d'un recensement des éléphants de Tsavo en février lequel dénombre environ 11.000 éléphants, contre 12 573 il ya trois ans. Kahumbu dit que c'est la preuve qu'une moyenne de 500 éléphants par an ont été victimes du braconnage dans Tsavo ces trois dernières années.

Plus tard, lors d'un interview, Uduto a déclaré "nous faisons de notre mieux. Nos gens travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, et nous voulons l'appui du public, et non pas les condamnations".

Selon le Kenya Wildlife Service 13 rhinocéros ont été tués cette année par rapport à 59 l'an dernier. Lundi, les rangers ont tiré et tué un braconnier armé à Lake Nakuru National Park, célèbre pour ses flamants roses.

Lorsque Leakey a aidé à créer le Kenya Wildlife Service dans les années 1980 le Kenya faisait face à une énorme crise du braconnage. Leakey a envoyé des hélicoptères de combat et des gardes armés dans les parcs, alors que lui et le président d'alors, Daniel arap Moi ont brûlé le stock d'ivoire du pays.

Aujourd'hui, la demande pour l'ivoire est encore en hausse et la demande pour la corne de rhinocéros, au Vietnam et en Chine, mettent à nouveau en péril deux des créatures les plus précieuses de l'Afrique.

Wildlife Direct a publié une étude mercredi qui montre que seulement 4% des délinquants condamnés pour des crimes contre la faune au Kenya sont allés en prison entre 2008 et mi-2013 et sur 743 affaires judiciaires, 70% des dossiers étaient "absents". En outre, un récent rapport d'Interpol a révélé que l'ivoire transite principalement par le port kenyan de Mombasa, mais l'étude de Wildlive Direct n'a trouvé aucune preuve tangible.

Leakey a déclaré que des gardes lui avaient demandé de parler publiquement du problème de braconnage du pays. "Quelqu'un doit mettre fin à cette impunité scandaleuse", at-il dit.

ABC NEWS 19/3/2014

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Le Botswana, l'Ethiopie, le Gabon, la Tanzanie et le Tchad ont proposé de prolonger d'au moins dix ans, «jusqu'à ce que les populations d'éléphants ne soient plus menacées», le moratoire sur le commerce international de l'ivoire, lors de la Conférence internationale sur le commerce illégal des espèces menacées qui s'est achevée jeudi 13 février à Londres.

Cet appel est une réponse au trafic croissant de l'ivoire sur le continent devenu «incontrôlable dans bon nombre de régions d'Afrique», expliquent les signataires dans une déclaration intitulée «Initiative pour la protection des éléphants».


Fondation Nicolas Hulot 5/12/2013


«Le massacre et le commerce illégal sont menés par des réseaux criminels et des cartels internationaux, ne faisant qu'exacerber la corruption, miner la primauté du droit et de la sécurité», poursuivent-ils en appelant les 33 autres pays de l'aire de répartition des éléphants à les rejoindre.

«Il y a un lien direct dans l'Afrique subsaharienne entre la paix, la prospérité et le nombre des éléphants. Les pays qui ont perdu leurs éléphants ont souvent sombré par la suite dans les troubles civils» a souligné le président du Gabon, Ali Bongo.

Plus de 20 000 éléphants sont en moyenne braconnés en Afrique depuis plusieurs années. Les populations de forêts d'Afrique centrale ont diminué de 60 % en dix ans et des risques d'extinction existent à l'horizon d'une décennie. Il reste environ 550 000 pachydermes sur le continent, selon les chiffres de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

Un moratoire sur le commerce international de l'ivoire a été adopté par la convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites) en 1989. Il distingue :

- les pays dits «Annexe 1», soumis à une interdiction totale de commercer en raison de l'état préoccupant de leurs populations d'éléphants,

- des pays de l'«Annexe 2», qui peuvent être autorisés à des ventes ponctuelles.


manudrz 18/5/2012


Toutefois, pour faire face à la flamblée du trafic – 41 tonnes d'ivoire illégal ont été saisies en 2013 au niveau mondial –, il a été décidé qu'aucune vente n'aurait lieu jusqu'en 2017. Les cinq pays signataires de l'initiative souhaitent donc prolonger ce dispositif en demandant aux bailleurs internationaux de les soutenir financièrement dans leur lutte contre le braconnage. Ils suggèrent de conditionner une partie du montant de cette aide aux résultats qui seront obtenus.

KTN Kenya  24/-3/2014 - Les gardes du Kenya Wildlife sont toujours à la recherche d'un gang de braconniers qui ont tué un éléphant dans la forêt de aberdare. L'éléphant, âgé de 15 ans, aurait été abattu par le gang de cinq braconniers qui avaient gagné l'entrée dans le parc en coupant la clôture électrique. Selon l'assistant réalisateur Aggrey maumo, les braconniers ont abandonné les défenses qui leur ont échappé, suite à des blessures après une fusillade entre le gang et les gardes de KWS. Les braconniers ont également abandonné des deux fusils et trois sacs contenant des articles de cuisine et des vêtements. Ce meurtre porte à trois le nombre d'éléphants tués ce mois-ci dans cette région de montagneuse.

Il est intéressant de noter que le Botswana a rejoint le camp des partisans d'un durcissement du moratoire. Il fait en effet partie des quelques pays d'Afrique australe, avec l'Afrique du Sud, le Namibie et le Zimbabwe, dont les populations d'éléphants continuent à augmenter et qui en 2008 ont profité de la dernière enchère de 108 tonnes d'ivoire organisée par la Cites au bénéfice de la Chine et du Japon.

La cinquantaine de pays présents à Londres à l'invitation du gouvernement britannique et du prince Charles ont également pris position dans la déclaration finale en faveur du maintien du moratoire « jusqu'à ce que la survie des éléphants ne soit plus menacée par le braconnage». Ils encouragent les pays qui détiennent des stocks d'ivoire à les détruire. A l'instar des Etats-Unis, de la France, de la Chine ou du Kenya.



Le Monde 13/2/2014

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(Reuters) - Le Kenya envisage de déployer des drones de surveillance pour aider à combattre le braconnage des éléphants et des rhinocéros et a introduit des sanctions plus sévères à l'encontre des braconniers ont indiqué, mardi (hierà, des responsables.

Le braconnage a augmenté ces dernières années à travers l'Afrique subsaharienne où les gangs criminels bien armés ont tué des éléphants et des rhinocéros pour leurs défenses et cornes qui sont souvent expédiés vers l'Asie pour une utilisation dans l'ornementation et des médicaments.

«Nous allons commencer à expérimenter l'utilisation de drones dans l'écosystème du parc national de Tsavo, l'un des plus grands parcs nationaux dans le monde", a déclaré Patrick Omondi, directeur adjoint pour la conservation de la faune Wildlife Serviceau du Kenya. Omondi a déclaré l'appareil de surveillance serait importé, mais n'a pas donné de détails sur le nombre d'appareils ni le coût.

Le parc national de Tsavo dans le sud-est du Kenya est le plus grand, avec de vastes plaines et des trous d'eau occasionnels parsemés de faune, y compris les éléphants.

«Nous attribuons le problème de braconnage au Kenya et d'autres pays africains à la demande croissante et des prix élevés offerts pour la corne de rhinocéros et l'ivoire d'éléphant dans les pays d'Extrême-Orient," dit William Kiprono, Directeur général par intérim du Kenya Wildlife Service lors d'une conférence de presse à Nairobi.

Kiprono déclaré que le Kenya avait perdu 18 rhinocéros et 51 éléphants jusqu'à présent cette année. L'année dernière, 59 rhinocéros et 302 éléphants ont été tués, contre 30 rhinocéros et 384 éléphants en 2012.

Les officiers kenyans ont saisi 13,5 tonnes d'ivoire dans la ville portuaire de Mombasa l'an dernier, principalement en provenance d'autres pays de la région. Cette année, au moins 249 suspects ont été arrêtés jusqu'ici et poursuivis pour diverses infractions sur la faune.

En Janvier, un tribunal kenyan a condamné un homme chinois coupable de contrebande d'ivoire et l'a condamné à payer 20 millions de shillings ($ 233,000) d'amende ou serait condamné à 7 ans de prison dans un premier jugement. Depuis le Kenya a introduit une nouvelle loi anti-braconnage.

Les écologistes espèrent que la nouvelle loi, qui permet d'infliger de plus longues peines d'emprisonnement et des amendes plus importantes, va dissuader les réseaux criminels.

Le Kenya est considéré comme une voie de transit majeure pour l'ivoire à destination des marchés asiatiques pour l'Afrique orientale et centrale.

Par ailleurs, le gouvernement a dit que le braconnage nuit au tourisme, privant le pays d'une importante source de devises étrangères.

REUTERS 25/3/2014

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Johannesburg - Lorsque les braconniers viendront pour les éléphants de Kruger- et ils le feront - David Mabunda promet que lui et son équipe d'élite de gardes du parc  seront prêts.

 "C'est inévitable, mais ils nous trouveront prêts», a déclaré Mabunda, qui dirige SanParks. "Quand nous déployons une stratégie pour protéger les animaux, ce n'est pas seulement les rhinocéros. C'est une grande stratégie de protection des mammifères.

"Oui, nous nous concentrons sur la protection des rhinocéros. Mais quand nous entraînons nos gardes, nous les formons pour protéger tous les grands mammifères qui sont vulnérables dans le parc national Kruger. Lorsque nous recevrons le matériel pour les rhinocéros, il couvrira également les éléphants."

L'Afrique du Sud a été avertie que sa population d'éléphants pourrait être vulnérable aux attaques cette année. Alors même que les prévisions sont sombres en raison de la diminution des troupeaux d'éléphants sur tout le continent : un cinquième des éléphants d'Afrique pourraient disparaître dans la prochaine décennie.

L'année dernière, plus de 50 000 éléphants ont été abattus dans le centre, l'est et Afrique de l'Ouest et dans certaines parties de l'Afrique australe. La demande croissante pour les produits en ivoire dans des pays tels que la Chine déciment les populations.

Il ya des signes croissants que la vague de braconnage se dirige «vers le sud».

Le Dr Sam Ferreira, le grand écologiste de mammifères à SANParks, a récemment déclaré samedi qu'il était prévisible pour les braconniers de rhinocéros de prendre plus de risques afin de "maximiser" leur raid de commencer à s'en prendre aux éléphants. "Nous sommes tellement concentrés sur le rhinocéros, mais c'est quelque chose que nous ne devons pas oublier : le braconnage des éléphants. Nous sommes en état d'alerte".

De nombreux pays africains n'ont pas investi dans la gestion de la conservation et sont en train d'en payer le prix, dit Mabunda. «Ce pays est différent. C'est pourquoi (Warren) Buffett dit que nous devons exporter le modèle que nous avons établi et le partager avec d'autres pays d'Afrique.

«Le Botswana, a davantage investi dans la gestion des éléphants. C'est pourquoi il n'a pas le même problème que les autres pays d'Afrique. Ce pays a beaucoup d'éléphants, et, oui, le braconnage est en cours, mais la Force de défense du Botswana a pour mandat, de protéger la faune. Elle (la force de défense) tire pour  tuer. Malheureusement, nous ne pouvons pas.

"Notre constitution dit que vous ne pouvez pas tuer des gens. Un braconnier vaut plus vivant que mort parce que nous aurons plus d'informations à partir du braconnier, pour remonter au sommet".

Face à une ampleur sans précédent  du braconnage : 1 004 rhinocéros tués l'an dernier - 172 sont déjà tombés cette année, Mabunda rejette la critique sur le fait que le gouvernement ne parvient pas à freiner le carnage. «Je continue à avancer dans la mesure où les gens me disent «de ne pas laisser cette chose glisser hors de nos mains. Ils disent: «continuer à vous battre, mettre plus de pression."

«Les gens pensent que le gouvernement ne fait rien. Mais il faudra du temps pour que les choses changent. Nous avons dû partir de zéro, pour construire la stratégie, employer plus de gardes, pour les former à un niveau de "paramilitaire", pour devenir des soldats. Alors, les gens qui ont adhéré à la conservation pour l'amour de celle-ci sont maintenant des soldats.

"Le fait qu'ils ont arrêté tant de gens doit nous encourager. Kruger est la 10ème province officieuse du pays. Alors, par où doit commencer la police ? La complexité du parc Kruger est sa taille (dimension). Lorsque vous avez une telle dimension à protéger, vous avez besoin d'un "changeur de jeu".

Le changeur de jeu sera la technologie, payée en partie, par les R255 millions que Buffett, l'investisseur milliardaire, a fait don à SANParks pour contrer le braconnage dans le parc Kruger.

«Au cours des dernières années, nous n'avons pas investi dans la technologie parce que nous n'en avions pas besoin. Maintenant nous le faisons. La solution sera finalement des drones, surveillance terrestre et des systèmes radar (coût 2 milliards de rands).

«Nous devons nous assurer que nous savons ce qui se passe pour surveiller la frontière, nous avons besoin de systèmes d'alerte précoces, des capteurs sismiques où les gens marchant à pied peuvent être captés par des lignes de fibre optique. Nous en avons besoin de beaucoup et ce n'est pas cher".

Les barons (braconniers) du rhinocéros d'Afrique du Sud sont des «petits poissons dans un grand étang», croit-il. "Les grands patrons sont au Cambodge, Laos, Vietnam, Chine. Ils siègent aussi à Londres, New York. Ils ont des systèmes sophistiqués qui vous arrêtent avant d'arriver à eux. Nous ne pouvons pas, seuls, arriver jusqu'à eux. Les "gros sont là-bas. Pas ici.".

IOL.CO.ZA. 24/3/2014 (Photo :Sheree Bega / Fourni)

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Dr Awiti est le directeur de l'Institut de l'Afrique orientale et professeur adjoint à l'Université Aga Khan.

Au début de cette année, un article dans le New York Times a décrit comment 72 boîtes de bijoux étaient tout ce qui restait après que plus de 100 éléphants aient été abattus pour leurs défenses.

Les bibelots incluent :  perles, jeux d'échecs, des figures animales, des bracelets et et des boucles d'oreilles, des jouets, des pendentifs et des bracelets. De même, la corne de rhinocéros est considérée comme un ingrédient irremplaçable de la médecine traditionnelle chinoise.

Cette situation est responsable du massacre honteux de dizaines de milliers de rhinocéros. Les plus grandes créatures terrestres sur la planète sont menées à l'extinction pour la vanité et le mythe de la guérison.


 FIN TRAGIQUE: Rhinocéros mort à la Lewa Wildlife Conservancy. Photo / Lewa Conservancy

Au même titre que les ongles humains ou les sabots des équidés, la corne de rhinocéros n'a aucun effet contre la douleur ou l'inflammation, ou un spasme musculaire ou les maux d'estomac. Les éléphants et les rhinocéros ne sont pas des organismes quelconques. Ils sont de fascinants et doux géants.

Par exemple, une étude récente, dans laquelle les chercheurs ont fait entendre des enregistrements vocaux à des éléphants sauvages d'Afrique, a révélé que les éléphants sont capables de différencier entre les ethnies - Massaï et Kamba.  

En outre, les éléphants sont des créatures intelligentes et sociales. Invariablement, le braconnage des éléphants adultes ravage leur structure sociale, la réduction des populations d'éléphants laissent des éléphanteaux orphelins traumatisés.  

Elephant tué par des braconniers à Samburu

Un demi-kilo d'ivoire a une valeur d'environ 1500 $ US sur le marché noir. Le prix de la corne de rhinocéros varie entre US $ 65.000 et 100.000 US $ le kilo, qui est environ 2,5 fois plus que la valeur d'un kilogramme d'or.

Les profits provenant du trafic illégal d'espèces sauvages ont maintenant une valeur estimée de 8 à 10 milliards de dollars par an, ce qui en fait la cinquième forme la plus rentable de la criminalité transnationale organisée après les stupéfiants, la traite des êtres humains, l'huile et la contrefaçon.

Les braconniers massacrent jusqu'à 35.000 des quelque 500.000 éléphants africains chaque année pour leurs défenses. En 2013, environ 1100 rhinocéros ont été tués au Kenya et en Afrique du Sud.

Plus de 95% des rhinocéros morts ont été tués en Afrique du Sud où les braconniers utilisent le GPS, des hélicoptères et des armes semi-automatiques. Cette année déjà, le Kenya a perdu 13 rhinocéros et 14 éléphants, une majorité d'entre eux ont été tués à l'intérieur des sanctuaires les plus protégés.

Le commerce illégal de la faune sauvage est énorme, avec la criminalité organisée en syndicat modus operandi, qui fonctionne localement, avec des liens entre les acheteurs et les exportateurs qui vendent à Hong Kong, Chine, Taiwan, Singapour, Japon, Corée du Sud, Malaisie et Thaïlande, les défenses d'ivoire et la corne de rhinocéros, pays les plus consommateurs dans le monde.

Citant un récent rapport d'Interpol, l'écologiste, Richard Leakey, met en avant le Kenya. Il a déclaré "que le Kenya est maintenant le passage par excellence pour le trafic de l'ivoire et la corne de rhinocéros en Afrique de l'Est". Le port kenyan de Mombasa et Dar es Salaam en Tanzanie sont les deux plus importants points de sortie de l'ivoire illicite.

Selon l'ancienne secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, il existe de plus en plus de preuves que les groupes terroristes, y compris Al-Shabaab avec son attaque inqualifiable sur le Westgate financer, que leurs activités sont financées par le trafic d'ivoire.

On pense que Al-Shabaab soulève autour de 600.000 dollars par mois à partir de braconnage pour ses activités. Janjaweed, une milice qui opère dans le Darfour et l'Armée de résistance du Seigneur en Ouganda, soulèvent aussi de l'argent directement à partir de braconnage.

Le braconnage et le trafic illégal d'espèces sauvages constituent une menace grave pour la sécurité nationale, la stabilité politique, sociale et économique. Il y a des des preuves crédibles que le braconnage finance Al-Shabaab, en lui donnant les moyens financiers et organisationnels pour tuer et mutiler des Kenyans innocents.

Il est plausible que l'argent provenant du braconnage soit utilisé pour corrompre des fonctionnaires, portant ainsi atteinte à l'intégrité et la capacité de nos institutions.

Le déclin inexorable des rhinocéros et des éléphants va changer de façon irréversible, la structure et le fonctionnement des écosystèmes de la savane, y compris le pastoralisme. Ces modifications de l'habitat dramatiques vont rayer le Kenya de la liste des principales destinations touristiques pour la faune.

Ce qui est effrayant, c'est que cela se produira avant 2030. L'effondrement du tourisme aura un effet de "tsunami" sur notre économie. Le tourisme contribue près de 15% de notre PIB et génère près de 900 000 emplois. Le braconnage est donc un crime économique dans de graves proportions.

Il est inconcevable que les ressources en matière de sécurité et de renseignements omniprésents du Kenya ne puissent pas trouver et traduire en justice les personnes néfastes derrière le trafic d'espèces sauvages. Comme le prêtre et le lévite dans la parabole de Jésus sur le bon Samaritain, nous avons choisi de passer par l'autre côté.

Mais comme le Samaritain, nous devons nous arrêter et conserver pour la postérité, le riche patrimoine de la faune que nous ont légué nos ancêtres. En l'honneur de ces doux géants, je reprends les paroles éternelles du poète et prédiateur anglais John Donne : Tout éléphant ou rhinocéros mort me diminue, parce que je suis impliqué dans l'ensemble de la nature généreuse.



The Star 25/3/2014

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Deux braconniers ont été tués après avoir sauvagement assassiné un rare rhinocéros indien dans un sanctuaire de la faune dans l'état du nord-est de l'Assam.

Le rhinocéros à une corne a été trouvé décorné dans le sanctuaire de la faune de Pobitora à 28 milles à l'est de la ville de Guwahati. Les responsables forestiers ont tué deux des braconniers à l'intérieur du sanctuaire, après un échange de tirs.

Spoiler:
 
Les fonctionnaires forestiers creusent une tombe pour enterrer le corps du rhinocéros tué par des braconniers dans une réserve faunique dans le nord de l'Inde.

Selon Mail OnLine ce sont 8 braconniers qui sont entrés dans le sanctuaire pour traquer le rhinocéros dans les premières heures du mercredi 26 mars.  

Le personnel de sécurité a entendu des coups de feu autour de 1h du matin et est rapidement  arrivé sur les lieux pour attraper les braconniers dans la loi. Deux hommes ont été tués dans la fusillade, tandis que le reste de la bande a réussi à s'enfuir avec la corne. Malheureusement, en dépit de l'intervention rapide, le rhinocéros n'a pu être sauvé.

Spoiler:
 
Les deux braconniers tués dans la fusillade qui a suivi l'assassinat cruel du rhinocéros dans la forêt du Sanctuaire faunique de Pobitora

Le sanctuaire abrite 93 des quelque 3000 rhinocéros indiens sauvages du monde, une espèce que l'on trouve principalement dans le nord de l'Inde et du Népal.

Les rhinocéros indiens, sont aussi connus comme étant des rhinocéros unicorne, et sont le deuxième plus grand mammifère d'Asie, après l'éléphant (d'Asie). Le rhinocéros indien est le second plus grand rhinocéros du monde et si son habitat primitif s'étendait dans l'ensemble du nord de l'Inde, il s'est considérablement réduit tout comme sa population suite à la chasse excessive.

Si vous souhaitez voir la vidéo, CLIQUEZ ICI. Attention, toutefois, cette vidéo contient des scènes particulièrement violentes et pourrait choquer les personnes sensibles et en particulier nos jeunes lecteurs.

Mail On Line 26/3/2014 Les photos sont mises sous spoiler dans le souci de ne pas heurter votre sensibilité. Si vous souhaitez néanmoins y accéder, cliquez sur spoiler.

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Cent rossignols du Japon (Leiothrix lutea/ ou Léiothrix jaune), espèce protégée par la Convention de Washington, ont été découverts à bord d'un véhicule contrôlé sur l'A9 par les douaniers de Montpellier, a annoncé mardi la direction générale des douanes.

 Les oiseaux, dont le prix à la revente est de 165 euros à 200 euros, étaient répartis dans cinq caisses en bois fermées par un filet, a précisé la même source dans un communiqué. (Photo Zeddammer cc-bysa3.0)

Deux personnes se trouvaient à bord de la voiture, deux hommes de 24 et 27 ans qui n'ont pu fournir de documents les autorisant à transporter les volatiles.

Les rossignols, après une inspection sanitaire, ont été confiés à un centre de sauvegarde dans les Landes et la voiture a été saisie, a précisé la direction des douanes. 

Une enquête a été ouverte par le service national de douane judiciaire.

La direction générale des douanes rappelle qu'il y a quelques jours, les douaniers d'Orly avaient saisi 54 hippocampes séchés dans les bagages d'une passagère en provenance de Dakar, destinés, selon cette femme, à agrémenter des préparations culinaires à base de riz.

En 2013, les services douaniers français ont saisi 1.450 animaux vivants, rappelle encore la direction des douanes, soulignant qu'une de ses missions est de protéger "la faune et la flore menacées d'extinction".

Le point 1/4/2014

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Le Fish and Wildlife Service des États-Unis a annoncé, le 4 avril 2014, la suspension des importations de trophées d'éléphants d'Afrique provenant de la "chasse sportive" en Tanzanie et au Zimbabwe au cours de l'année civile 2014.

Les pratiques de gestion douteuses, un manque d'application effective de la loi et la mauvaise gouvernance ont entraîné le braconnage incontrôlé et catastrophique des populations en déclin d'éléphants d'Afrique en Tanzanie.

Au Zimbabwe, les données disponibles, bien que limitées, indiquent une baisse importante de la population d'éléphants. Des preuves anecdotiques, comme l'empoisonnement, largement diffusé l'an dernier de 300 éléphants dans le parc national de Hwange, suggère que les éléphants du Zimbabwe sont également en "état de siège".

Compte tenu de la situation actuelle sur le terrain en Tanzanie et au Zimbabwe, le service n'est pas en mesure de tirer les conclusions positives requises en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore (CITES) et la Loi sur les espèces sauvages menacées d'extinction, pour autoriser l'importation de trophées d'éléphants de ces pays.

Des Meurtres supplémentaires d'éléphants dans ces pays, même si "légaux", ne sont pas "durables" et ne soutiendraient pas les efforts de conservation actuels en vue de contribuer à la récupération de l'espèce.

La décision de suspendre l'importation des trophées de "chasse sportive (1)" de la Tanzanie et du Zimbabwe s'applique aux aux trophées d'éléphants tués en 2014. Le service réévaluera cette suspension pour l'année civile 2015 ou lors de la réception de nouvelles informations qui démontrera une amélioration de la situation des éléphants dans ces pays.

Juridiquement, la "chasse sportive" bien réglementée, dans le cadre d'un programme de gestion rationnelle, peut bénéficier à la conservation des espèces en offrant des incitations aux communautés locales pour les préserver, en apportant des revenus indispensables pour leur conservation.

A ce jour, le service n'a pas des problèmes de conservation pour les éléphants d'Afrique liée à la chasse sportive en Namibie, en Afrique du Sud, et le Botswana. Pour ce dernier pays, il convient de noter qu'actuellement, ce pays n'est plus ouvert à la "chasse sportive".  

(1) Ce qui est ici appelée chasse sportive n'est ni plus ni moins qu'un droit de tuer contre paiement d'une certaine somme, relativement importante. Personnellement, j'ai du mal à comprendre que pour venir en aide à une espèce donnée, certains animaux doivent mourir... Pourquoi ceux qui disposent de fonds pour ce genre "d'activité", n'en feraient pas don aux associations qui se battent sur le terrain pour préserver et défendre les animaux ? C'est sûrement trop demandé... Pourtant ce serait valorisant pour eux !!! Et que dire de ces "chasses sportives" quand les animaux sont élevés uniquement pour mourir dans des enclos après avoir été accoutumés à la présence de l'homme dès leur plus jeune âge (comme les lions par exemple!).

Plus d'informations : ICI (en anglais)

Fis &Wildlife service 4/4/2014

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Kenya : Le Père Charles Odira conteste aux fidèles à devenir les intendants du monde naturel...

Choqué par l'escalade des massacres des rhinocéros et des éléphants au Kenya, le père Charles Odira, 42 ans, qui dirige la Commission pour la Pastorale et Apostolat des Laïcs de la Conférence des évêques catholiques du Kenya, se joint à un nombre croissant de dirigeants religieux prenant position contre la criminalité de la faune. (Voir le second message sur cette passage à propos de la Fatwa).


Deux membres de l'équipe de garde anti-braconnage auprès d'un rhinocéros blanc du Nord, l'un des huit restant, dans le sanctuaire d'Ol Pejeta  Conservancy au Kenya en Juillet 2011.


Choqué par la vue des cadavres dépecés gisant dans les prairies, il dit que nous devons tous nous mobiliser pour protéger les dons de Dieu à la nature.

L'amour de la nature du Père Odira remonte alors qu'il était jeune garçon dans l'ouest du Kenya. Il a adopté des oiseaux, a entretenu un jardin et des arbres qui, dit-il, existent encore aujourd'hui. Il a étudié la prêtrise au Kenya et été ordonné prêtre en 2000. Trois ans plus tard il est parti étudier à l'université pontificale d'Urbania à Rome, où il a obtenu un doctorat en missiologie (étude de l'oeuvre missionnaire de l'église) qui comprend théologie, histoire, anthropologie et géographie).

 Depuis environ trois ans, il a commencé à allier religion et conservation au cours de conférences, ce qui l'a amené à davantage s'impliquer pour la protection de l'environnement et de la faune. Il répond à quelques questions sur le site de National Geographic. (Photo du Père Charles Odira de Fredrick Nzwili) 

Q : Quelles initiatives prenez-vous pour protéger la faune et l'environnement?

R : Je mobilise les gens, notre église, et d'autres religions à s'intéresser à la conservation. La sensibilisation et la conservation de l'environnement et la protection des animaux fait également partie du service de Dieu. Cela est ancré dans nos doctrines, nos écritures, nos enseignements sociaux.

Par conséquent, nous sommes censés être des gardiens, pas des destructeurs. Et, de ce point de vue, nous faisons comprendre aux gens d'acter cette obligation divine.

Nous avons formé des prêtres et des responsables laïcs dans les zones où vit la  faune sur la nécessité et la valeur de la conservation de la faune et de l'environnement. A leur tour, ils éduquent maintenant les communautés. Chaque dimanche, ou dans les réunions d'évangélisation, cette responsabilité est toujours soulignée comme appartenant à chacun.

Q : Pourquoi faire appel à des gens de foi?

R : Les religions ont la capacité de réduire ou même de faire cesser le braconnage, car elles ont une influence sur les attitudes des gens, de leurs valeurs culturelles et religieuses. Ces valeurs sont proches de cœur des gens. Dans toutes les religions il ya un créateur, un être suprême responsable de la création. On pense que les créatures n'ont pas été créées par l'homme.

Je ne sais pas si nous devons cibler cette croyance, mais je dois dire qu'i n'y a pas d'autre façon de le faire autrement que par notre religion, les écritures et doctrines pour changer les choses et créer un paradigme nouveau. Les chefs religieux ont les structures et l'autorité morale pour le faire. Ils utilisent toutes les occasions pour dire aux gens de pratiquer la conservation, et plus il y aura de gens, plus l'impact créé sera important.

Q : Que pensez-vous de ce qui alimente le meurtre accru des rhinocéros et des éléphants?

R : Nous avons appris à travers les ateliers qu'il y a une grande demande pour les cornes de rhinocéros et l'ivoire des éléphants dans les pays d'Asie de l'Est. Nous savons donc que le commerce illégal de ces articles se développe là-bas dans les marchés noirs là-bas, et que la croyance joue également un grand rôle.

Nous avons entendu dire qu'en Chine, en Thaïlande et aux Philippines, les personnages religieux préfèrent des objets de culte précieux sculptés dans de l'ivoire. Il s'agit notamment de statues et de déesses. Cela crée une grande demande, et si cela a été la tradition, il n'est pas facile pour eux d'accepter d'autres alternatives.

Bien sûr, ils doivent croire que de tuer des éléphants pour fournir des défenses à des fins religieuses contribue à l'évangélisation. Dans ce cas, ce doit être un moindre mal pour eux si un éléphant meurt en Afrique pour pour obtenir le précieux matériau.

Q : Y a-t-il eu réaction d'un des leaders religieux africains à la demande asiatique d'ivoire "religieux" ?

R : Nous avons tenu des discussions à ce sujet. Récemment, nous avons tenu une table ronde en Norvège, lors d'une réunion sur la religion et la conservation, où les chefs religieux d'Asie ont été invités. Nous allons avoir une autre discussion lors d'une autre conférence au Japon en juin.

Notre objectif est de faire comprendre aux chefs religieux d'Asie que les éléphants meurent pour eux afin d'obtenir illégalement de l'ivoire, et que c'est un péché devant Dieu.

Leur ligne de pensée est : les éléphants font don de leurs défenses en disant : je meurs afin que vous puissiez adorer. C'est ce que nous visons à changer. Nous leur disons que ce n'est pas vrai parce que Dieu ne peut pas créer et en même temps permettre aux gens de détruire pour qu'il puisse être adoré. Nous devons convaincre les dirigeants car ils croient ainsi depuis longtemps. Il s'agit de changer leur vision du monde religieux. Pour nous, cela signifie un dialogue et un engagement à long terme. Mais il est frappant de constater que la religion contribue à l'ivoire de sang !

Q : Quels sont les défis que vous voyez?

R : Le conflit entre la faune et les humains reste un défi majeur. Les Communautés voient certains animaux sauvages comme très dangereux car ils s'égarent dans des fermes et détruisent les cultures et tuent des gens. C'est donc un défi de leur demander de protéger la faune...  Nous cherchons à changer ces attitudes. Mais nous craignons aussi que certaines personnes se tournent vers le braconnage car, même avec la loi il deviendra alors difficile de l'arrêter.

Il ya aussi la question des partenariats chinois. Ce sont des gens chaleureux, et nous espérons réussir à initier un dialogue pour mettre fin au problème du braconnage. Mais un tel partenariat peut aussi pousser au braconnage, avec l'appui (parfois involontaire) des autorités, en raison des projets routiers, des prêts bonifiés... et nous prions pour que cela ne se produise pas.



National Geographic 1/4/2014 - Article en anglais[/size] de Fredrick Nzwili, journaliste basé à Nairobi, au Kenya.

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Une petite équipe de Marines américains sera bientôt à la tête du parc national de Zakouma au Tchad pour former les forces locales dans la lutte contre le braconnage qui menace les troupeaux d'éléphants de la région.

Environ 15 marines devraient arriver dans ce pays d'Afrique centrale à la fin d'avril et restera pendant environ un mois, selon un responsable militaire.

Le groupe formera environ 100 gardes de la brigade mobile du ministère de l'environnement tchadien chargé de combattre les braconniers.

Les marines formeront les gardes tchadiens en de petites unités tactiques et de patrouilles, sur le tir et la navigation (repérage). "Ces compétences aideront à prévenir le braconnage, enquêter sur les incidents et poursuivre les criminels", a déclaré le Corps des Marines dans un communiqué.

Une augmentation du braconnage dans le parc Zakouma a conduit à une fort déclin de la population d'éléphants -de 4000 en 2005 à 450 seulement cinq ans plus tard - selon le groupe de conservation des parcs africains.

Les marines envoyés au Tchad viendront d'une unité spéciale affectée à la base de l'OTAN de Signoella, Italie. Ce groupe martime effectue des missions spéciales de coopération en Afrique.

The Indu 12/4/2014

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Le Kenya Wildlife Service a suspendu six officiers supérieurs soupçonnés de mauvaise gestion et de braconnage. Selon les sources de KWS, ces premières suspensions ne sont que les prémices des changements à venir. "Les enquêtes concernant ces 6 officiers sont ouvertes pour un manque de contribution pour mettre fin au braconnage et pour mauvaise gestion", a déclaré un fonctionnaire qui n'a pas souhaité être nommé. (L'un des officiers suspendu, en voyage à l'étranger, sera informé lors de son retour).

 Les suspensions ont été annoncées dans un communiqué par Environnement PS Richard Lesiyampe. "Les officiers supérieurs ont été invités à prendre un congé pour ouvrir la voie à des enquêtes sur les opérations de la Kenya Wildlife Service", dit la déclaration. Lesiyampe dit que la décision a été prise après consultations entre le ministère et la gestion KWS. (Photo : Capital FM)

Les officiers concernés sont sous-directeur des finances et de l'administration, le directeur adjoint de la sécurité, le directeur adjoint des services ministériels, le chef des finances, le responsable des marchés (leurs noms sont cités dans l'article original (en anglais) cliquez sur le lien source en bas en gauche de ce message).

Lesiyampe, un ancien haut fonctionnaire de KWS, annoncera au cours d'une conférence de presse au siège de KWS à Nairobi, d'autres changements. Ces décisions et cette annonce ont provoqué une panique parmi le personnel de KWS au siège et dans d'autres endroits du pays.

L'objectif du gouvernement est de mettre fin aux réseaux de corruption au sein du KWS et, pour ce faire, les plus hauts fonctionnaires seront suspendus ou redéployés. On s'attend également que le corps des gardes dans les parcs nationaux soit remanié. En attendant, le KWS a transféré tous les gardes dans le parc national de Nakuru.

Les changements interviennent après que KWS ait essuyé, ces dernières semaines, une campagne de dénigrement sur sa capacité à protéger la nature pour ne pas avoir mis fin à l'emballement du braconnage. Les braconniers ont tué au moins 18 rhinocéros et 51 éléphants au Kenya cette année.

KWS a déclaré que 59 rhinocéros et 302 éléphants ont été tués l'an dernier. Les activistes disent que certains des marchands illégaux d'ivoire sont bien connus et que KWS les protège délibérément.

"Le gouvernement a placé la faune comme étant une priorité, y compris par KWS dans le Conseil national de sécurité. Le Vice-président, William Ruto, a déclaré que le gouvernement oeuvre pour améliorer la sécurité de la faune. Il a dit que des plans devraient voir le jour d'ici deux mois avec, notamment, la mise en place d'une  nouvelle unité de renseignement anti-braconnage, laquelle comprendra plus de 600 agents.

Répondant à des questions sur Twitter, Ruto a dit que, comme le terrorisme, le braconnage est une entreprise mondiale.

AllAfrica / The Star 11/4/2014

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Lyon, 3 avr 2014 (AFP) - Interpol a souligné jeudi la nécessité de renforcer la lutte contre le commerce illicite des tigres et grands félins, qualifié de "très lucratif", si l'on veut éviter l'extinction de ces espèces dans le monde.

L'organisme international de coopération policière, basé à Lyon dans le centre de la France, estime qu'il faut disposer d'un "réseau d'analystes spécialisés dans les pays où l'on trouve encore des tigres en liberté, pour mettre sur pied un plan de surveillance élaboré et efficace du trafic international de faune sauvage".

Interpol organise, à cette fin, une conférence de quatre jours à son siège de Lyon, du 19 au 23 mai, qui réunira différents spécialistes internationaux dont certains exercent dans les pays qui concentrent trafic, a annoncé l'organisation policière dans un communiqué.

Cette rencontre à huis clos qui ne sera pas ouverte à la presse sera l'occasion, a précisé Interpol, de partager des informations sur les crimes dont sont victimes les grands félins en Asie et d'identifier les pays où Interpol pourrait aider à intensifier la surveillance, "afin de développer une stratégie globale" de lutte contre les structures criminelles à l'oeuvre derrière ce trafic.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) estime que le nombre de tigres vivant en milieu sauvage a chuté, passant de 100.000 en 1990 à près de 3.200 aujourd'hui.

Fondation 30 millions d'amis 3/4/2014

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Phnom Penh (AFP) - Trois tonnes d'ivoire, cachées dans un conteneur censé transporter des haricots, ont été saisies vendredi au Cambodge, soit la plus grosse saisie de défenses d'éléphants dans ce pays d'Asie du sud-est.

"Nous avons saisi plus de trois tonnes de défenses d'éléphant cachées dans un conteneur de haricots", a annoncé à l'AFP Bun Chiv, responsable des douanes.

 Photo d'archive d'une saisie d'ivoire (c) Afp

Le trafic a été découvert après le passage du conteneur dans un scanner au port de Sihanoukville, dans le sud-ouest du pays. Il n'a pas souhaité préciser l'origine ou la destination des défenses, tant que l'enquête est en cours.

Le trafic très lucratif de l'ivoire - recherché pour la fabrication d'objets décoratifs - a explosé ces dernières années en Afrique, alimenté principalement par la forte demande en Asie et au Moyen-Orient. Les défenses y sont revendues à prix d'or au marché noir.

TomoNews US 19/3/2014


Plusieurs trafiquants d'ivoire ont été interpellés depuis le début de l'année au Cambodge: en février deux Vietnamiens ont été arrêtés en possession de 80 kilos d'ivoire rapportés d'Afrique. En mars, plus de 260 kilos de défenses ont été découverts dans une voiture, non loin de la frontière vietnamienne.

Le marché mondial de l'ivoire est estimé à quelque 10 milliards de dollars par an.

NMANewsDirect 19/3/2014


Des organisations de protection des animaux comme la Cites ont prévenu que 20% des éléphants africains pourraient disparaître en l'espace d'une décennie si le braconnage se poursuit à son rythme actuel.

Sciences et avenir 9/5/2014

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La chasse au tigre est interdite depuis 1978, pourtant des braconniers continuent de massacrer les félins. Fourrure, yeux, moustaches, griffes, pénis, os… Le tigre est aujourd'hui menacé par un important trafic. Le monde en comptait environ 100 000 il y a un siècle, mais ils ne sont plus que 3 000 environ, dans 13 pays, principalement en Asie du Sud-est.

Francetvinfo 19/5/2014


On lui prête en effet des vertus médicinales et les préparations à base de tigre se vendent à prix d'or au marché noir. Un seul tigre peut rapporter jusqu'à 55 000 euros, dont 25 000 rien que pour sa peau. Ses os peuvent être vendus autour de 1 600 euros le kilogramme et la viande atteint en moyenne 120 euros le kg. D'autres sont tués pour le plaisir de riches personnalités, en Chine par exemple, qui désirent ainsi afficher leur puissance.

Un business tel qu'Interpol se mobilise pour l'endiguer.


France tv info 19/5/2014

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Des douaniers cubains ont récemment intercepté dans un aéroport un homme qui tentait d'exporter 66 petits oiseaux qu'il avait tenté de dissimuler dans son pantalon, a rapporté jeudi la presse cubaine.

"Les jambes très amples du pantalon" du trafiquant d'oiseaux ont attiré l'attention des douaniers de l'aéroport international de Camagüey, à 500 km au sud-est de La Havane, explique le quotidien Juventud Rebelde.

Le Sporophile petit-chanteur (Tiaris canorus) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Thraupidae. (Photo de Richard Taylor CC BY 2.0 Flickr)

Lors de la fouille corporelle, ils ont découvert 66 petits Sporophile petit-chanteurs, ajoute le quotidien, sans identifier le trafiquant naïf, "résident aux Etats-Unis" où il espérait se rendre.

Les oiseaux avaient été endormis et deux d'entre eux étaient morts, ajoute Juventud Rebelde en précisant que les faits ont eu lieu le 27 avril.

Le sporophile petit-chanteur est une espèce de passereau à la gorge jaune, typique de Cuba, protégé mais pas en voie de disparition.


Le Point 29mai2014

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Parc national Kruger (Afrique du Sud) (PNK), 28 mai 2014 (AFP) - Deux policiers du parc national Kruger en Afrique du Sud, soupçonnés d'avoir été corrompus par un braconnier découvert dans leur véhicule de service après avoir abattu un rhinocéros noir, ont été arrêtés, a indiqué la police.

Ces deux policiers, arrêtés mardi soir, font partie du commissariat de Skukuza, base principale du parc. Des rangers venaient de découvrir mardi matin une carcasse de rhinocéros noir lorsqu'ils ont eu la surprise de tomber sur un véhicule de police avec à son bord le braconnier présumé équipé de son arme et de munitions. 

Parc national Kruger 28/52014 : C'est juste une courte vidéo de la façon dont un Guide Safari a gâché l'observation d'une rare interaction entre deux rhinocéros et un éléphant du parc Kruger. Cela aurait pu être évité en montrant un peu de patience et une meilleure compréhension du monde animal.

Dans une autre opération, dans les premières heures de mardi 27 mai 2014, les gardes se sont confrontés, à Pretoriuskop, avec un groupe de braconniers présumés. Lors de l'incident, un des suspects a été mortellement blessé mais les deux autres ont réussi à s'échapper sous le couvert de l'obscurité. Le matériel de braconnage, un fusil de chasse et 458 munitions ont été récupérées lors de l'opération.

Ces succès surviennent peu après une semaine d'opérations très réussie menées conjointement pas les SANParks et les SAPS tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Kruger. Trois ressortissants chinois ont été arrêtés dans le Gauteng, le 22 mai en possession de cornes de rhinocéros, tandis que six braconniers présumés ont été arrêtés dans les zones environnantes, juste en dehors de PNK, deux autres arrêtés et deux mortellement blessés à l'intérieur du parc.

L'Afrique du Sud, pays au monde abritant la plus grande population de rhinocéros, est depuis cinq ans la cible d'un braconnage croissant, en particulier dans le parc national du Kruger, réserve qui s'étend sur près de 20.000 km2, comparable à Israël ou au Pays de Galles. 

Les rhinocéros sont pourchassés pour leur corne, revendue sous forme de poudre miracle en Asie. Plus d'un millier ont été tués l'an dernier, victimes du braconnage organisé.

Depuis le 1er Janvier 2014 le parc national Kruger a perdu 272 animaux par les braconniers et 52 personnes ont été arrêtées. Un total de 419 rhinocéros ont été braconnés en Afrique du Sud jusqu'à présent cette année. Sur le nombre total de rhinocéros braconnés, 48 rhinocéros ont été tués dans le Limpopo, 41 dans le KwaZulu-Natal et 26 dans le Nord-Ouest. Un total de 119 personnes ont été arrêtées dans le cadre de braconnage de rhinocéros.

Maj Gen (ret) Jooste a rappelé aux Sud-Africains que la bataille sera gagnée en dehors des réserves, quand les barons du trafic seront traduits en justice. Il a exhorté ceux qui ont des informations à faire usage des lignes "Tip-off" 0800 205 005, 08600 10111 32211 ou contacter les autorités en ligne où ils peuvent garder l'anonymat, ou, encore, le poste de police le plus proche de l'information. Il a également remercié son équipe pour leur engagement et leur dévouement à la lutte pour sauver le patrimoine naturel de l'Afrique du Sud.


Pour information : statistiques du braconnage

SA20102011201220132014
KNP (SanParks)146252425606272
MNP (SanParks)06330
GP159183
LIM52745911448
MP1731289214
NW5721778726
EC4115710
FS34044
KZN3834668541
WC06201
NC10000
TOTAL3334486681004419




30 millions 28/5/2014 - News du parc Kruger

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Digne-les-Bains, 16 mai 2014 (AFP) - Après 10 mois d'enquête judiciaire, un important réseau de braconnage a été démantelé dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence, a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie.


 ©️ Maxpp/Alejandro Moreno de Carlos Beaucoup de chamois ont été braconnés dans les Alpes du sud.


Au moins neuf personnes âgées entre 19 et 38 ans ont déjà été interpellées à Sisteron, La Javie, Forcalquier et dans la Vallée de l'Ubaye (Alpes de Haute-Provence) mais aussi sur le secteur d'Embrun (Hautes-Alpes) dans le cadre de plusieurs trafics de viande sauvage présumés.

Selon l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), le préjudice de ce trafic démantelé et calculé sur les trois dernières années est estimé à 60.000 euros. Au moins 150 animaux, essentiellement des chamois, ont été abattus illégalement.

Au total, dix sociétés de chasse ont déposé plainte pour "chasse en période prohibée et non réglementée". Selon la gendarmerie, sept personnes mises en cause seront prochainement jugées devant le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains. Deux chasseurs âgés de 25 et 26 ans ont déjà été condamnés à 2 mois de prison avec sursis et 1.500 euros de dommages et intérêts pour les sociétés de chasse.

Lors des investigations et des opérations de surveillance menées conjointement depuis juillet 2013 par la gendarmerie et l'ONCFS, une trentaine d'armes, équipées de silencieux et lunettes de visée, ont été saisies ainsi qu'une trentaine de "trophées", têtes et cornes d'animaux sauvages. 

"A Embrun, les gendarmes ont par exemple découvert chez deux chasseurs un registre démontrant l'étendue du trafic", indique le Major Michel Igoa, commandant en second de la compagnie de Barcelonnette (Alpes de Haute-Provence). 

"Lors des perquisitions menées dans les vallées de l'Ubaye et de la Blanche, nous avons pu constater que les chasseurs n'ont pas hésité à transformer une pièce d'habitation en salle d'abattage", poursuit le major Higoa, expliquant "que ces braconniers avaient un réel sentiment d'impunité" avant d'ajouter "les sociétés de chasse et les chasseurs honnêtes sont pour leur part conscients de l'importance des dégâts sur le gibier occasionné par ces actes de braconnage".

"Ce qui est significatif dans cette affaire, c'est le nombre d'animaux tués et le nombre de personnes poursuivies en justice. Les investigations ont été menées en parfaite synergie avec l'ONCFS, chacun apportant ses compétences techniques et juridiques", a souligné le colonel Christophe Brochier, commandant le groupement de gendarmerie des Alpes de Haute-Provence.

30 millions d'amis 16/5/2014

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Hong Kong, 15 mai 2014 (AFP) - Hong Kong a commencé jeudi à détruire près de 30 tonnes d'ivoire saisies auprès de trafiquants, une opération présentée comme la plus importante de ce genre dans la lutte contre le commerce illégal des défenses d'éléphant.

L'ancienne colonie britannique est un lieu de transit du trafic illégal d'ivoire, qui arrive le plus souvent d'Afrique pour être acheminé vers la Chine. 2013 a été une année record pour la saisie d'ivoire dans le territoire, avec 8 tonnes récupérées.

Kortel 15/5/2014



La demande croissante d'ivoire en Asie est la cause principale des massacres d'éléphants en Afrique, selon les ONG de défense de la faune sauvage. Face aux braconniers et trafiquants qui ne laissent pas de répit aux éléphants africains, au point de menacer à terme la survie de l'espèce emblématique du continent, les destructions d'ivoire se multiplient dans le monde.

En 2013, des destructions ont eu lieu aux Philippines, en Inde, au Gabon et au Kenya. En novembre, les Etats-Unis réduisaient en fumée cinq tonnes d'ivoire, appelant d'autres pays à les imiter. En janvier 2014, c'est la Chine, plus gros consommateur mondial d'ivoire illégal, qui en a détruit six tonnes. L'opération visait à redorer l'image de Pékin, qui a entre ses mains la survie des éléphants africains puisque la plus grande partie de l'ivoire braconnée lui est destinée. La France a elle aussi, pour la première fois, broyé trois tonnes d'ivoire en février dernier, au pied de la Tour Eiffel.

Les deux principaux marchés sont la Chine, où les objets en ivoire sont associés à un statut social supérieur, et dans une moindre mesure la Thaïlande, selon le comité de la Cites (Convention internationale régissant les espèces protégées).Il ne reste plus que 500.000 éléphants en Afrique, soit moitié moins qu'au début des années 80. Au rythme d'abattage actuel (entre 20.000 et 25.000 par an), leur survie n'est plus assurée.


30 millions d'amis 15/5/2014

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Nairobi (AFP) - Plus de 200 défenses d'éléphants ont été découvertes mercredi soir dans un entrepôt de la ville portuaire kényane de Mombasa, a annoncé jeudi le Service kényan de la Faune sauvage (KWS).

 Des défenses d'éléphants saisies à Mombasa, au Kenya, le 8 octobre 2013 (c) Afp

"Une équipe conjointe de la police et du KWS a mis la main sur 228 pièces entières d'ivoire et sur 74 pièces coupées en morceaux, cachées dans un entrepôt" de Mombasa, a indiqué le KWS dans un communiqué.

Le pesage de l'ivoire saisie était en cours jeudi, a précisé à l'AFP Paul Muya, un porte-parole du KWS, sans pouvoir dire dans l'immédiat si elle avait été prélevée sur des éléphants kényans ou de pays alentour, ni se prononcer sur sa destination.

Un suspect a été arrêté sur place et la police était à la recherche du propriétaire de l'entrepôt, a-t-il poursuivi.

"C'est la première saisie de cette ampleur depuis le début de l'année à Mombasa", le plus important port d'Afrique de l'Est, a expliqué à l'AFP M. Muya.

Le Kenya est non seulement un haut-lieu du braconnage de l'éléphant d'Afrique mais aussi un important point de passage du trafic de l'ivoire prélevée sur les pachydermes abattus dans la région.

En 2013, les autorités kényanes avaient effectué plusieurs saisies massives d'ivoire à Mombasa, représentant au total plus de 10 tonnes, dans des conteneurs destinés à la Turquie, la Malaisie ou l'Indonésie.

L'interdiction mondiale du commerce de l'ivoire en 1989 avait permis d'endiguer le massacre des éléphants d'Afrique, mais le braconnage a explosé depuis la fin des années 2000, alimenté par une forte demande d'ivoire en Asie et au Moyen Orient.

Le trafic mondial d'ivoire est estimé à environ 10 milliards de dollars (sept milliards d'euros) par an, suscitant l'intérêt de réseaux criminels qui équipent les braconniers d'armement moderne.

Le nombre d'éléphants sur le continent africain est actuellement estimé à quelque 472.000, contre deux millions au début des années 1970. Outre le braconnage, la survie des éléphants d'Afrique est également menacée par la destruction de leur habitat et les conflits avec les populations locales.

Sciences et avenir 5/6/2014

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Nairobi, 4 juin 2014 (AFP) - Une des plus importantes réserves privées du Kenya a été contrainte d'abandonner son projet d'utiliser des drones de surveillance pour protéger ses rhinocéros et éléphants des braconniers, à cause d'un veto gouvernemental, ont annoncé mercredi les responsables du parc.

Angalifu, mâle rhinocéros blanc du Nord à San Diego Wild Animal Park, Sheep81 / domaine public

"Ce projet était dans les tuyaux depuis plus d'un an maintenant et nous étions sur le point de le lancer", a expliqué à l'AFP Elodie Sampere, porte-parole de la réserve d'Ol Pejeta, mais "le gouvernement kényan a édicté une mesure interdisant au secteur privé d'utiliser des drones pour le moment".

La réserve d'Ol Pejeta, qui s'étend sur 37.000 hectares et abrite quatre des sept derniers Rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni) au monde, avait annoncé fin 2012 vouloir utiliser un avion sans pilote baptisé "Aerial Ranger" ("Garde aérien"), équipé d'une caméra thermique et capable de suivre les mouvements des animaux en temps réel, pour lutter contre le braconnage.

L'équipe du Kenya Wildlife Service lors d'une démonstration du fonctionnement d'Aerial Ranger.

Les autorités kényanes ont cependant estimé que ces drones pouvaient représenter une menace pour la sécurité nationale, a expliqué Elodie Sampere.
Ol Pejeta avait récolté 46.000 dollars de dons par internet pour financer son projet de drone.

Le braconnage des rhinocéros et des éléphants a explosé au Kenya, comme dans le reste de l'Afrique, depuis la fin des années 2000, dopé par la demande asiatique en corne de rhinocéros, à laquelle sont attribuées à tort des vertus médicinales, et en ivoire, recherché pour la fabrication d'objets décoratifs.

En 2013, au moins 59 rhinocéros ont été tués par des braconniers au Kenya, soit le double de l'année précédente, selon les statistiques officielles. Le Service de la faune kényane (KWS) estime qu'il reste environ 1.030 rhinocéros dans le pays.

Le paléontologue kényan et défenseur de la nature Richard Leakey a récemment qualifié le braconnage des éléphants et des rhinocéros au Kenya de "désastre national".

Source : 30 millions d'amis 4jun2014

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De 10 millions en 1900, la population des éléphants d'Afrique a chuté à 1,2 million en 1990 et ils ne sont plus que quelque 500.000 aujourd'hui...

 Les 23 et 29 janvier 2014, au port de Lomé (Togo), la police a découvert 3,8 tonnes d’ivoire dans des conteneurs en partance pour le Vietnam. EMILE KOUTON / AFP

Le Togo est l’une des plaques tournantes de l'ivoire en Afrique. Pour agir contre le trafic et coordonner la lutte, le pays se livre à des tests ADN sur les défenses saisies dans le port de Lomé afin de déterminer les pays d'origine des éléphants braconnés.

Alertées il y a deux ans par plusieurs pays asiatiques, qui avaient saisi des stocks d'ivoire en provenance de Lomé, les autorités togolaises ont depuis effectué plusieurs saisies très importantes.

Environ 4,5 tonnes d’ivoire ont été confisquées entre août 2013 et janvier 2014 et 18 personnes ont été arrêtées, selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Yark Damehame.

Les plus grosses saisies ont été réalisées les 23 et 29 janvier au port de Lomé, où la police a découvert 3,8 tonnes d’ivoire dans des conteneurs en partance pour le Vietnam, a-t-il précisé.

Les autorités ont recours à une nouvelle méthode pour tenter de démanteler les réseaux de braconniers : des tests ADN sur les défenses.

"Des tests ADN ont été effectués du 27 février au 8 mars sur un échantillon de 200 défenses des stocks saisis en 2013 et en 2014, par une équipe locale de spécialistes, appuyée par des experts venus du siège d’Interpol", a expliqué à l'AFP le commissaire de police Charles Minpame Bolenga, qui dirige le bureau d'Interpol à Lomé. "Les analyses sont ensuite effectuées dans un laboratoire à Washington" a-t-il ajouté.

Selon M. Bolenga, les résultats doivent permettre à la police togolaise de connaître l’origine de ces défenses ainsi que l’âge des éléphants tués.

Les premiers ont révélé que le stock d'ivoire saisi en 2013 "provient notamment d'éléphants d'Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Liberi) et d’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Centrafrique, RDC). La plupart des éléphants ont été tués et ils étaient très jeunes", a déclaré M.Bolenga.

"Nous attendons toujours les résultats des tests effectués sur (...) les grosses saisies opérées au port de Lomé en janvier dernier", a-t-il ajouté. "Nous partagerons les résultats de ces analyses avec tous les pays impliqués pour leur permettre de mieux protéger leurs éléphants. Car aujourd'hui, un seul pays ne peut mener efficacement cette lutte".

Plus de 700 kilos d'ivoire avaient été saisis en 2013 dans la boutique d'Emile N'Bouke, un Togolais de 58 ans, à Lomé. Celui-ci est actuellement jugé dans la capitale togolaise, aux côtés de trois autres trafiquants présumés. Le verdict est attendu le 11 juin. Les autres personnes arrêtées dans le cadre de la répression du trafic d'ivoire doivent comparaître avant la fin du mois de juillet, a indiqué l’un des juges chargé du dossier.

Le commerce international de l'ivoire a été interdit en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES).

Mais le trafic s'est poursuivi, en raison d'une forte demande au Moyen-Orient et en Asie où les défenses d'éléphants sont utilisées dans la fabrication d'objets décoratifs et dans la médecine traditionnelle.

De 10 millions en 1900, la population des éléphants d'Afrique a chuté à 1,2 million en 1990 et ils ne sont plus que quelque 500.000 aujourd'hui, selon des défenseurs de l'environnement (et même moins, selon certaines sources c'est 476.000 !)

Entre 22 et 25.000 éléphants sont tués chaque année, soit plus de 60 par jour, et, selon la CITES et d'autres organisations de protection des animaux, 20% des éléphants d'Afrique pourraient disparaître en une décennie si le braconnage se poursuivait à son rythme actuel.

Les autorités indonésiennes, chinoises et hongkongaises avaient donné l'alerte au Togo il y a deux ans, suite à des saisies effectuées sur leur territoire en provenance de Lomé. Depuis, les autorités togolaises ont intensifié les contrôles à l'exportation, tous les conteneurs quittant le port de Lomé étant maintenant scannés et contrôlés de près, selon un responsable des douanes.

Des contrôles inopinés sont également effectués dans certaines boutiques de Lomé et d’autres grandes villes du pays.

Sciences et avenir 9/6/2014

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L'héritier du trône britannique et le footballeur ont lancé une campagne contre la revente d'ivoire et de corne de rhinocéros, rapporte le "Guardian".

"De quel côté êtes-vous ?" Des criminels ou des animaux ? C'est la question posée par le footballeur David Beckham et le prince William, lundi 9 juin à Londres (Royaume-Uni), à l'occasion du lancement d'une campagne contre l'achat d'ivoire et de corne de rhinocéros, rapporte le Guardian (article en anglais).

David Beckham (à g.) et le prince William, lors du lancement de la campagne pour le groupe United for Wildlife, le 9 juin à Londres.  (LEON NEAL / AFP)

L'héritier de la couronne britannique a convoqué le groupe United for Wildlife ("Unis pour la vie sauvage"), une coalition d'organisations pour la préservation des espèces. "Nos enfants ne doivent pas vivre dans un monde sans éléphant, sans tigre, sans lion et sans rhinocéros. Trop c'est trop, a dénoncé William. Il est temps de choisir entre les espèces menacées et les criminels qui les tuent pour l'argent."

Des stars soutiennent la campagne, destinée à mettre la pression sur les consommateurs de ces objets animaux. Le prince William a réussi à convaincre Andy Murray, Lewis Hamilton et donc David Beckham, qui se dit "passionné" par la cause : "Notre génération et la jeune génération peuvent vraiment faire la différence. Nous devons agir maintenant."

Le massacre des éléphants, rhinocéros, tigres et autres espèces menacées est une industrie lucrative : le marché est estimé entre 3,5 milliards et 15 milliards d'euros, explique le Guardian. Seuls les trafics de drogue, d'êtres humains et d'armes sont plus rentables.

France tv info 10/6/2014

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Un site sur le modèle de WikiLeaks pourrait lutter efficacement contre le braconnage.

En survolant le Mozambique, les spécialistes du WWF ont fait une triste découverte. L'association de défense de l'environnement a relevé, lors de ce comptage aérien, que les éléphants ont été décimés par centaines dans le nord du pays. L'ONG estime, jeudi 19 juin, qu'entre 480 et 900 pachydermes ont été victimes du braconnage, entre 2011 et 2013.

Aux portes de Mombasa, au Kenya, un ranger montre de l'ivoire saisi, le 8 octobre 2013. (IVAN LIEMAN / AFP)

Comment lutter contre l'inexorable avancée du braconnage ? Une piste pourrait venir d'internet. S'inspirant du modèle de WikiLeaks, le site WILDLEAKS permet à tout un chacun de signaler des activités de braconnage dans son pays (faune et végétaux). Comme Julian Assange, le créateur de cette plateforme en 16 langues espère attirer des "lanceurs d'alerte". Chacun peut signaler les crimes sur la faune qu'il a constatés.

Le site n'existe que depuis trois mois. Il est un peu tôt pour en mesurer les effets. Mais les premiers résultats sont encourageants. D'après le Guardian, sur cette courte période d'essai, 24 graves dénonciations ont été enregistrées. Le quotidien britannique cite le braconnage d'éléphants en Afrique et le commerce d'ivoire vers Hong Kong, le braconnage de tigres de Sumatra (il n'en reste que 400 dans le monde), la chasse illégale de lions et léopards en Afrique du Sud, le trafic de chimpanzés au Liberia, etc. Ces allégations sont ensuite vérifiées par une équipe d'experts en droit et en sécurité.

Mais si le site rencontre un tel succès, c'est peut-être parce qu'il promet un accès sécurisé et anonyme au lanceur d'alerte, via Tor, une sorte d'internet parallèle. Les braconniers peuvent appartenir à des organisations criminelles élaborées, avec des relais parmi les autorités. Selon Interpol, le trafic d'espèces menacées est le plus lucratif après la drogue et les armes. Il génèrerait 7 à 15 milliards d'euros par an.

Le créateur de WildLeaks n'est pas un amateur.
Andrea Crosta, consultant en sécurité, avait révélé que les islamistes somaliens chebabs se finançaient (en anglais) notamment par le trafic d'ivoire. Une manne : d'après le New York Times, un kilo d'ivoire se négocie plus de 5 000 euros en Chine. Le trafic d'ivoire contribuerait à la moitié de leurs ressources financières, selon le site américain VOX.

Confiant dans son initiative, Andrea Crosta estime que le difficile accès à internet dans les régions où l'on rencontre du braconnage n'est pas vraiment un problème, affirme le Guardian. L'objectif de WildLeaks est davantage de démasquer les acteurs clés de ces trafics que de piéger les petites mains. Une application est envisagée.


FTVI 19jun2014

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Le professeur George Wittemyer du CSU nous montre comment les smartphones nous permettent de surveiller et de protéger les éléphants d'Afrique.

FORT COLLINS - La propagation virale des Smartphones, pourraient profiter également aux éléphants d'Afrique, grâce à de nouveaux algorithmes de logiciels développés par les chercheurs et les écologistes.

dswtkenya 11/3/2014 :  Le 25 février dernier, un éléphant est repéré blessé dans le parc national de Tsavo. Un appel a été lancé à l'unité vétérinaire mobile qui est intervenue rapidement. L'éléphant, un mâle, a reçu le traitement vital qui lui était nécessaire, alors qu'il avait été la cible d'une flèche empoisonnée des braconniers, qui cherchaient à mettre fin à sa vie afin de lui voler son ivoire. Les efforts déployés par le KWS et les équipes terrestres et aériennes signifient que cet éléphant a une seconde chance.

Dans les coulisses, un ensemble d'algorithmes via des logiciels sophistiqués surveillent les flux des données entrantes des déplacements des éléphants et résument l'information complexe. Un algorithme spécifique a été développé pour repérer des éléphants qui restent immobiles de manière anormale. C'est un avertissement qui peut indiquer un éléphant en difficulté.

Le braconnage des éléphants pour l'ivoire pèse une nouvelle fois comme une grave menace pour l'espèce. Le système de surveillance en temps réel est donc aussi appliqué pour identifier les événements de braconnage. Quand cela se produit et est correctement identifié par le système, des alertes sont émises par SMS et e-mail aux gestionnairex de la faune, permettant ainsi une réponse rapide.

"L'application de la technologie de manière innovante donne aux gestionnaires un avantage sur les braconniers, lequel est de plus en plus sophistiqué, pour la protection des éléphants et des nombreuses autres espèces en voie de disparition" dit George Wittemyer de Warner College de l'Université d'État du Colorado, Ressources naturelles. "Ce système nous permet de changer la donne des risques liés au braconnage et augmente au final les moyens de dissuasion contre ces activités illégales."

"Le suivi des éléphants a permis de lever le voile sur certains secrets de la vie des éléphants au cours des dernières décennies. Cette intégration de la technologie "smartphone" permet de récolter des données de mouvements et de sauter du domaine de la recherche appliquée à un outil de conservation vital qui est utilisé tous les jours par les forces anti-braconnage ", a déclaré Iain Douglas-Hamilton, fondateur de Save the Elephants.

Le système de surveillance en temps, décrit succintement ici, n'a pas seulement servi à renforcer la sécurité pour les éléphants menacés, il a aussi permis des interventions proactives quand les éléphants pénètrent dans des zones où ils sont malvenus (tels que les champs des agriculteurs), mais aussi d'itenfier des blessures permettant une intervention médicale rapide. Il a aussi servi à sensibiliser les politiciens sur les corridors nécessaires aux déplacements des éléphants. Enfin, il est également un outil d'inspiration pour les enfants à propos de la science et la conservation de la faune.

Ces solutions technologiues pour faire face à la myriade de menaces rencontrées par la faune dans ce 21ème, se révèlent être un outil essentiel pour les praticiens de la conservation.

Il y a toutefois un contrepoint à cette technologie : les braconniers utilisent aussi le repérage grâce au positionnement GPS des appareils photos, Smartphones et autre mobiles et / ou caméra, quand un visiteur prend un cliché ou fait une vidéo. Par ailleurs, en toute naïveté, les gens ont tendance à indiquer le lieu où la scène a été prise lorsqu'ils postent leurs messages sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook...)  ou les chaînes de vidéo (Youtube, Daylimotion, Viméo...). Autant d'indications qui servent aux braconniers pour repérer et tuer leurs cibles. Pour plus d'informations Cliquez ICI. Il faut donc, impérativement, désactiver cette fonction...

kdvr 24/6/2014

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C'est une triste saisie que viennent de réaliser les agents des douanes de l'aéroport de Roissy. Mercredi 2 juillet, onze cartons sensés contenir des "écailles de poissons" en provenance du Nigeria et à destination du Laos ont attiré l'attention des douaniers.

 Sachet contenant des écailles de pangolin saisi par les douanes à l'aéroport de Roissy le 2 juillet 2014 Douanes françaises

Après ouverture, il s'est avéré que ceux-ci contenaient en fait 250 kg d’écailles de pangolin. Un chiffre effrayant lorsque l'on sait qu'il faut dépecer trois à quatre animaux pour obtenir un seul kilo d’écailles !

Sciences et avenir 9/7/2014


Pourtant, ce mammifère insectivore doté d'une langue plus longue que son corps, est officiellement protégé par le traité international sur le commerce des espèces sauvages. En effet, 7 des 8 espèces de pangolin recensées par l'UICN sont classées comme "en danger" ou "quasi en danger".

"Il s’agit de la plus importante saisie de ce type jamais réalisée en France" affirment les douanes. Ces dernières estiment la valeur marchande de la cargaison à 187.500 euros.

 Un pangolin photographié dans un parc naturel du Cameroun; Crédit : Biosphoto / AFP.

"Il s’agit de la douzième saisie de ce type sur Roissy depuis 2009, la première ayant porté sur 100 kg d’écailles dissimulées dans des sacs de croquettes pour chien. Au total, 558 kg d’écailles de pangolins ont été saisis par les douaniers de Roissy depuis 2009" précisent les douanes.

Comme pour l'ivoire d'éléphant ou de rhinocéros, c'est pour les vertus pseudo  aphrodisiaques et médicinales qu'on leur prête à tord que les écailles de ces animaux sont commercialisées, principalement en Asie. En avril 956 pangolins congelés avaient été saisis par la police aux frontières de Canton.


Sciences et Avenir 9/7/2014

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Genève (AFP) - La survie en Afrique de l'éléphant est toujours menacée, selon la Cites, une organisation internationale s'occupant de la protection des espèces en danger, qui demande que plus de pays s'investissent dans la lutte contre le trafic d'ivoire.

La survie en Afrique de l'éléphant est toujours menacée, selon la Cites (c) Afp

Ces trois dernières années, plus de 60.000 éléphants, le plus gros mammifère terrestre, ont été tués en Afrique, "ce qui dépasse largement le nombre de naissances", a déclaré à l'AFP John Scanlon, le directeur général de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction), basée à Genève et liée à l'ONU.

"Dans certaines régions, en particulier en Afrique centrale, leurs populations sont décimées et on pourrait arriver très vite à une extinction locale", a-t-il ajouté en marge d'une réunion à Genève de quelque 400 experts et diplomates des 180 pays membres de la Cites.

"Il faut renforcer le filet" dans la lutte contre les trafiquants d'ivoire, a souligné M. Scanlon.

By AFP 9jul2014


En mars 2013, il avait été demandé à huit pays d'Afrique et d'Asie, objets "d'inquiétudes particulières", de définir des plans de lutte contre ce trafic. Les mafias internationales sont de plus en plus impliquées dans ce commerce illégal, de même que divers mouvements de rébellion armés qui y trouvent une source de financement.

Au début du XXe siècle, il y avait 20 millions d'éléphants en Afrique. Leur nombre est tombé à 1,2 million en 1980 et tourne autour de 500.000 actuellement, bien que le commerce d'ivoire ait été interdit en 1989, selon la Cites.

Quelque 5.000 espèces animales et 28.000 espèces végétales sont actuellement protégées par la Cites de la surexploitation visant à alimenter le commerce international.

Les trois pays africains d'où proviennent les défenses braconnées --le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda--, ont accompli "de grands progrès" en multipliant les saisies, souligne Ben Janse van Rensburg, un ancien policier sud-africain qui dirige l'unité de soutien pour la mise en oeuvre des mesures de la Cites. "Ils ont saisi plus d'ivoire avant qu'elle ne quitte le continent africain que ce qui était réalisé dans toutes les années précédentes", note-t-il.

William Kiprono, directeur des services kényan de protection de la vie sauvage, explique que son pays se montre très dur avec les braconniers et les trafiquants d'ivoire, menacés de prison à vie. "Le temps presse, si nous attendons, ces criminels vont détruire toute vie sauvage", avertit M. Kiprono.

Dans les pays destinataires du trafic, en particulier la Chine, d'importantes quantités d'ivoire illégale ont été détruites. "Cela envoie un message fort aux criminels impliqués", estime John Scanlon. Ce message est le suivant: "nous n'acceptons pas et ne tolérons pas le commerce illégal de l'ivoire, si nous en trouvons, nous la saisirons, la confisquerons et la détruirons".

"Si vous espérez un gain commercial dans le futur, il n'y en aura pas, vous ne ferez pas de profits, pas de retour sur investissement si ce n'est des peines de prison et de fortes amendes", a encore dit le directeur de la Cites.

Les participants aux discussions de Genève, qui se tiennent du 7 au 11 juillet, ont estimé que des pays servant au transit du trafic, comme le Nigeria et la République démocratique du Congo, devraient eux aussi intensifier leur action.

D'autres pays, comme l'Angola, le Laos et le Cambodge, sont devenus des pays qui posent problème. "Quant vous appliquez des mesures dans les pays les plus concernés, vous voyez souvent le crime changer d'itinéraires et passer par d'autres pays", d'où l'importance "d'impliquer davantage de pays pour fermer toutes les voies qui pourraient exister", affirme Janse van Rensburg.


S et A 9jul.2014

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Johannesburg (AFP) - Un braconnier sud-africain a été condamné à 77 ans de prison pour avoir abattu trois jeunes rhinocéros, alors que le massacre de ces animaux pour leur corne s'accélère d'année en année.

 Un rhinocéros blanc au zoo de Johannesburg en Afrique du Sud le 25 juillet 2013 (c) Afp

"C'est l'une des plus lourdes peines jamais prononcées (en matière de braconnage) et nous espérons que cela enverra un message ferme aux braconniers", a commenté le porte-parole de SANParks (Parcs nationaux sud-africains), Reynold Thakhuli, après avoir rendu public le verdict. Cette peine montre que "les tribunaux sont prêts à éradiquer le fléau du braconnage", a-t-il ajouté, interrogé par l'AFP.

Mandla Chauke a été condamné pour avoir abattu trois rhinocéros dans le célèbre parc national Kruger, qui est la cible principale des braconniers, dont la plupart viennent du Mozambique voisin.

Sur 588 rhinos abattus illégalement sur les six premiers mois de l'année, 370 l'ont été dans le Kruger. 62 braconniers ont été arrêtés sur la même période.

Début juillet, deux Mozambicains avaient été condamnés à 16 ans de prison pour le même crime.

La corne de rhinocéros se vend à prix d'or sur le marché noir de la médecine asiatique, où on lui prête différentes vertus, jamais démontrées par la science.

Sciences et avenir 24/7/2014

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