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mustang91

La dépendance de l'Allemagne au gaz russe menace la souveraineté de l'Europe

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VARSOVIE - La dépendance de l'Allemagne vis-à-vis du gaz russe constitue une menace pour la souveraineté de l'Europe, a affirmé lundi le Premier ministre polonais Donald Tusk.

La dépendance de l'Allemagne au gaz russe peut limiter réellement la souveraineté de l'Europe. J'en suis convaincu, a déclaré M. Tusk devant la presse, à deux jours d'une visite de la chancelière allemande Angela Merkel à Varsovie.Pour moi, la question de l'Ukraine, c'est une question de l'avenir et de la sécurité de l'Union européenne, a déclaré le Premier ministre polonais en visitant une base militaire dans le nord de la Pologne. Il s'est prononcé pour une certaine révision de la politique énergétique de l'UE.

J'en discuterai très ouvertement avec Mme Merkel, faisant valoir que les conceptions actuelles concernant la politique climatique et gazière risquent de constituer une menace pour la sécurité et la souveraineté de l'Europe toute entière, a-t-il insisté.

Je formulerai sans équivoque nos opinions au sujet des menaces politiques liées à la dépendance au gaz et à l'argent russes. Ceci, bien sûr, ne concerne pas que l'Allemagne, mais l'Allemagne constitue un fort exemple de ce phénomène, ces dernières années, a déclaré M. Tusk.

Il a annoncé qu'il aborderait avec Mme Merkel la question de savoir comment les Allemands pourraient rectifier certaines décisions économiques, pour éviter une paralysie de l'Europe au moment ou elle doit agir rapidement et adopter une position claire.

Le géant public russe Gazprom a menacé vendredi l'Ukraine d'interrompre ses exportations de gaz en raison d'impayés de 1,89 milliard de dollars, comme ce fut le cas en 2009, quand des coupures avaient perturbé l'approvisionnement de pays européens.

L'exposition des différents pays européens au gaz russe reste très contrastée. Les pays de l'Ouest de l'Europe (Belgique, Pays-Bas, Espagne, France, Royaume-Uni, Italie) tirent entre zéro et le quart seulement de leur consommation de gaz de la Russie, selon une note de Morgan Stanley.

D'autres pays sont plus dépendants (Allemagne, Autriche, Pologne) voire très ou entièrement dépendants (Finlande, pays baltes).


C'est un sujet plus politique que lié directement à l'énergie en tant que telle selon la manière dont le thème traité sur le site, mais il m'est apparu que le sujet avait toute sa place, ne serait-ce qu'en terme d'informations.

Roandie.com 10 MARS.2014

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BERLIN - L'Allemagne n'est pas dépendante des livraisons de gaz russe et ne s'attend pas à des problèmes d'approvisionnement, a indiqué la chancelière allemande Angela Merkel dans un entretien à la presse allemande, jeudi, balayant des critiques polonaises en ce sens.

Nous nous fournissons à 35% avec du gaz de Russie, cela ne nous rend pas dépendants, a affirmé Mme Merkel dans un entretien au journal Passauer Neue Presse (PNP). Les entreprises allemandes ont misé sur le gaz russe en connaissance de cause. Des contrats ont été signés, certains sur le très long terme et jusqu'ici la Russie a toujours livré, a-t-elle ajouté.

La chancelière allemande répondait ainsi directement aux critiques du Premier ministre polonais Donald Tusk qui avait affirmé lundi que la dépendance de l'Allemagne au gaz russe (pouvait) limiter réellement la souveraineté de l'Europe face à Moscou, notamment sur la question de l'Ukraine.

Mme Merkel et M. Tusk se sont rencontrés mercredi, à Varsovie, et ont annoncé que l'Union européenne envisageait d'adopter une nouvelle série de sanctions contre la Russie pour faire pression en faveur d'un dialogue avec le gouvernement ukrainien.

Dans l'entretien au PNP, Mme Merkel appelle une fois de plus Moscou à respecter la souveraineté et le territoire ukrainiens et elle a encore qualifié l'annexion de la Crimée de contraire au Droit international.

Les frontières ne doivent pas être modifiées unilatéralement, a-t-elle poursuivi.

Romandie 12/3/2014

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BRUXELLES - Les Européens ont annoncé vendredi leur volonté de réduire leur forte dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie pour marquer leur défiance envers Moscou, mais cette décision sera difficile à mettre en oeuvre car elle nécessite des investissements colossaux pour beaucoup de pays éprouvés par la crise.

Le contexte actuel impose de réduire la forte dépendance énergétique de l'Europe, particulièrement à l'égard de la Russie, a souligné le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy à la fin du sommet des dirigeants européens à Bruxelles.

Un plan d'action concret a été demandé à la Commission européenne pour le prochain sommet européen en juin, a-t-il annoncé.

L'objectif est double: réduire la consommation de gaz et mettre en difficulté le géant russe Gazprom.

Le Premier ministre britannique David Cameron a rappelé que Gazprom tire près de 50% de ses revenus des achats de l'Union européenne. La Russie a plus besoin de l'Union européenne que l'Union européenne de la Russie, a-t-il soutenu.

L'UE montre qu'elle est capable de prendre des décisions dans les moments difficiles, s'est félicité le président de l'exécutif bruxellois José Manuel Barroso.

Mais l'UE a tardé à agir. La diversification des sources d'énergie est prônée par la Commission européenne depuis 2010. Le Commissaire à l'Energie Gunther Oettinger avait alors appelé les pays de l'UE à investir mille milliards d'euros d'ici à 2020 pour se préparer à faire face à l'explosion du prix des ressources fossiles et pour réduire leur dépendance vis à vis de l'étranger.

Il avait alors souligné l'importance du gaz pour assurer la transition énergétique le temps que l'UE développe l'exploitation de sources d'énergie renouvelables et non polluantes. Au lieu de cela, les dirigeants européens ont taillé 10 milliards dans l'enveloppe prévue pour les infrastructures dans le budget européen pour la période 2014-2020, réduisant ainsi la capacité de co-financement de l'UE pour les interconnexions transfrontalières.

L'UE souffre d'un énorme décalage entre ses ambitions affichées et la réalité de la situation. La politique commune de l'Energie est une feuille de papier, souligne Annika Ahtonen analyste du European Policy Center.

La sécurité énergétique de l'UE est minée par le maintien d'un patchwork de micro-marchés nationaux, une multitude d'accord bilatéraux avec la Russie et un double manque de cohésion politique et de solidarité, constate-t-elle. La crise ouverte avec Moscou (annexion de la Crimée) brouille les cartes et bouscule des dirigeants européens qui se relèvent à peine de la plus grave crise financière de l'histoire de l'UE.

Ce débat a lieu au moment ou des problèmes d'approvisionnement en gaz se posent en Europe, a reconnu le chef de l'Etat français, François Hollande. Il est donc très important que nous puissions assurer la sécurité des approvisionnements, a-t-il souligné.

Les importations de gaz russe représentent 27% de la consommation de gaz de l'UE et près de 50% de ce gaz transitent par l'Ukraine.

L'UE peut dans l'immédiat se tourner vers ses autres fournisseurs, notamment la Norvège, l'Algérie et le Qatar pour le gaz naturel liquéfié dont le prix est toutefois très élevé.

David Cameron a pour sa part relancé la controverse sur l'exploitation des réserves de gaz de schiste en Europe. Herman van Rompuy a même évoqué la possibilité d'acheter du gaz de schiste aux Etats Unis et d'inclure cette source d'énergie dans l'accord de libre-échange en négociations avec Washington.

Plus concrètement, l'Union européenne veut resserrer les rangs et négocier des contrats groupés avec ses fournisseurs de gaz pour atténuer les grandes disparités entre les prix payés par les Etats. Le problème avec le gaz, c'est qu'il n'y a pas de marché mondial ni de prix mondial, contrairement au pétrole, a en effet souligné M. Oettinger.

64 ans après la création de la Communauté du Charbon et de l'Acier, l'Europe doit évoluer vers l'Union de l'Energie, a lancé Herman van Rompuy.

Zero Point 16/3/2014 - Le Premier ministre de la Pologne a déclaré qu'il demanderait la chancelière Angela Merkel à travailler pour réduire la dépendance allemande et européenne au gaz russe pour éviter «d'éventuelles mesures agressives de la Russie dans l'avenir". Merkel s'est rendue en Pologne pour discuter de la crise en Ukraine, où la Russie a effectivement pris contrôle de la péninsule méridionale de Crimée. Les Evénements ont mis en évidence la dépendance européenne sur le pétrole et le gaz russes .. L'Ukraine est un important pays de transit du gaz pour l'approvisionnement de la Russie à l'Union européenne, qui dépend de la Russie pour plus d'un quart de son gaz ..

Romandie 23/3/2014

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BERLIN - Il n'y a pas d'alternative raisonnable au gaz en provenance de Russie pour l'approvisionnement énergétique de l'Europe, a affirmé jeudi Sigmar Gabriel, ministre allemand de l'Economie, en plein débat sur de possibles sanctions économiques contre Moscou.

Beaucoup font comme s'il y avait beaucoup d'alternatives au gaz en provenance de Russie mais ce n'est pas le cas, a affirmé le ministre social-démocrate, qui est aussi ministre de l'Energie, lors d'un forum sur l'énergie organisé par le journal régional Neue Osnabrücker Zeitung (NOZ). Celui-ci a rapporté ses propos dans son édition de vendredi, pour l'essentiel au style indirect.

Même au pire de la Guerre Froide, la Russie a tenu ses engagements commerciaux, a souligné le ministre cité dans le journal.

L'Allemagne importe 35% de son gaz naturel de Russie. Cette part est beaucoup plus élevée encore dans certains Etats d'Europe de l'Est, anciens satellites de Moscou. Récemment le chef de gouvernement polonais Donald Tusk avait critiqué la dépendance de l'Allemagne au gaz russe, estimant qu'elle constituait une menace pour la souveraineté de l'Europe.

La Norvège, souvent présentée comme un fournisseur alternatif, a des possibilités d'exportation limitées, et le gaz en provenance des Pays-Bas n'est pas d'assez bonne qualité, a déclaré selon le NOZ M. Gabriel.

Ses propos ont été interprétés comme en contradiction avec ceux d'autres responsables allemands, et notamment de la chancelière Angela Merkel. Celle-ci avait déclaré jeudi que les événements en Ukraine allaient conduire à une nouvelle manière de voir la politique énergétique, afin de réduire la dépendance des Européens au gaz et au pétrole russes.

Lors de la conférence de presse régulière du gouvernement vendredi, le porte-parole de M. Gabriel, Tobias Dünow, a précisé que bien évidemment l'Allemagne s'employait à réduire sa dépendance au gaz russe, et pas seulement au gaz russe mais au gaz de manière générale, c'est pour cela que nous faisons la transition énergétique, qui doit permettre au pays d'assurer à terme l'essentiel de sa consommation d'électricité à partir de sources renouvelables.

Il n'y a pas de divergence sur ce sujet entre la chancelière conservatrice et son ministre social-démocrate, a affirmé une porte-parole de Mme Merkel.

Romandie 28/3/2013

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