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France : méthane, méthanisation, actus / infos

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Le gouvernement encourage la méthanisation


On parle beaucoup éolien et solaire mais le gouvernement souhaite donner une place plus importante à la méthanisation, le processus de dégradation de la matière organique qui produit le biogaz. Cette technique, utilisée dans le traitement des déchets, l'est assez peu dans les fermes, contrairement à ce qui se passe en Allemagne.

C'est pour tenter de lui donner un coup d'accélérateur que les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie ont annoncé un train de mesures fin février.

Une hausse de 20% des tarifs de rachat de l'électricité : Ce dispositif de soutien renforcé prévoit d'abord que le biogaz issu de la méthanisation pourra être injecté sur les réseaux de gaz naturel après la parution des textes réglementaires cet été.

Par ailleurs, le tarif de rachat de l’électricité produite à partir de biogaz sera revalorisé d’ici la fin du mois d’avril, pour devenir comparable au tarif existant en Allemagne, souligne le gouvernement. Cette revalorisation entraînera d’ici à 2020 une hausse d’environ 1 % de la facture d’électricité des consommateurs, correspondant à un soutien de 300 M€/an.

Le tarif maximal pour l’achat de l’électricité produite par méthanisation passera de 15,2 c€/kWh à 20,1 c€/kWh. En moyenne, les tarifs vont augmenter de 20 %.

Une incitation particulière pour traiter les effluents d'élevage : Une incitation sera mise en place pour le traitement des effluents d’élevage, rendant les projets particulièrement intéressants pour les éleveurs, avancent les deux ministères.

Le biogaz injecté directement dans les réseaux bénéficiera également d’un tarif de rachat maximal de 10,3 c€/kWh.

A l’horizon 2020, la méthanisation devrait permettre d’éviter des émissions de dioxyde de carbone jusqu’à 5 millions de tonnes, selon le gouvernement.


Source : Les infos vertes 8/03/2011

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MOUSTOIR-REMUNGOL (France / Morbihan) - Le gouvernement a présenté vendredi son plan pour la méthanisation agricole, qui vise à franchir d'ici à 2020 un objectif de 1.000 de ces installations produisant de l'énergie à partir de fumiers et déchets agricoles.

Le plan, présenté par les ministres de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, et de l'Ecologie, Delphine Batho, dans une ferme bretonne du Moustoir-Remungol (Morbihan), comprend quelques nouvelles mesures de soutien à la filière.

Le dispositif existant d'achat de l'électricité produite à partir de biogaz sera amélioré pour les effluents provenant de l'élevage, avec une prime spéciale qui sera augmentée jusqu'à 40%, au moment où les éleveurs voient leurs revenus traditionnels s'effondrer.

Pour simplifier les dossiers pour les agriculteurs, un guichet unique sera mis en place et le raccordement au réseau électrique sera facilité. Des garanties et prêts financiers seront également accordées par la Banque publique d'investissement (BPI).

La méthanisation consiste à laisser se dégrader en milieu clos la matière organique (fumiers, lisiers, végétaux...) qui produit naturellement du gaz, pouvant être injecté dans le réseau gazier ou brûlé pour produire de l'électricité. Le reste de la matière, un digestat riche en azote, peut être utilisé comme engrais.

Le plan met l'accent sur ce dernier point, en voulant développer le transport de ce digestat vers les zones où les agriculteurs sont contraints d'employer des engrais minéraux. Un appel à projet, financé par un fonds de 10 millions d'euros, sera lancé cette année.

Aujourd'hui, la France ne compte que 250 méthaniseurs, dont 90 méthaniseurs agricoles. L'objectif est d'atteindre 1.500 installations, dont 1.000 pour l'agriculture, tout en constituant une filière industrielle. Des PME, mais aussi des grands groupes comme Veolia et Dalkia, affichent leurs ambitions sur ce créneau, déjà très avancé en Allemagne.


ROMANDIE 29/3/2013

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PARIS (France) - La prime donnée aux producteurs d'électricité utilisant du biogaz obtenu avec du fumier et autres effluents d'élevage a été légèrement revalorisée, selon un arrêté publié mercredi au Journal officiel.

La revalorisation concerne les installations au biogaz agricole d'une puissance électrique relativement modeste de 150 kilowatts à 1 mégawatt, selon l'arrêté.

L'usage de ces effluents est indispensable au bon fonctionnement du processus de méthanisation agricole, mais comme ils sont moins riches en gaz (méthane), les agriculteurs ou les entreprises pratiquant la méthanisation n'ont pas forcément intérêt à en utiliser plus que nécessaire.

Pour les inciter à le faire (à la place d'autres produits, par exemple du maïs utile à l'alimentation), une prime a été mise en place en mai 2011 et donc revalorisée ce mercredi.

Dans le détail, la prime maximale des nouvelles installations de 150 à 300 kilowatts est portée à 2,6 centimes d'euros par kilowattheure produit (contre 2,1 à 2,6 centimes depuis août 2011).


Celle des nouvelles installations de 300 à 500 kilowatts passe dans une fourchette de 2,1 à 2,6 centimes d'euros (contre 1,53 à 2,1 centimes jusqu'à présent), tandis qu'entre 500 kilowatts et 1.000 kilowatts, la prime maximale est comprise entre zéro et 2,1 centimes (contre zéro à 1,53 centimes).

Le montant de la prime lui-même reste fonction de la part d'effluents dans le mélange méthanisé (au moins 20%, et prime maximale à partir de 60%). Pour les installations de moins de 150 kilowatts, la prime de 2,6 centimes reste inchangée.

La méthanisation consiste à obtenir du gaz en faisant fermenter des produits dégradables (déchets, plantes, fumiers etc.). Le biométhane obtenu peut alors soit être injecté dans le réseau de ville (où il est mélangé au gaz naturel d'origine fossile), soit utilisé comme carburant dans des véhicules roulant au gaz, ou alors brûlé pour produire de l'électricité.

Selon la Commission de régulation de l'Energie (CRE), qui a rendu un avis favorable à l'arrêté, la France comptait fin décembre 2012 pour 218 mégawatts d'installations de production électrique de ce type, soit environ un cinquième de la capacité d'un réacteur nucléaire.

Depuis la mise en place d'un soutien au biogaz en 2006, cette puissance a augmenté en moyenne de 28 mégawatts par an.


ROMANDIE 7/8/2013

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TOULOUSE - Jeune et vertueuse, la filière française de méthanisation a une multitude de complications et d'incohérences à surmonter pour tenir la promesse de créer des milliers d'emplois et connaître la réussite allemande dans le biogaz.

Tarification insuffisante ou inadaptée, réglementation sanitaire tatillonne, lobbying nucléaire pernicieux, volonté politique douteuse, fiscalité et bureaucratie décourageantes... Au cours des Premières rencontres nationales du biogaz accueillies cette semaine par le conseil régional de Midi-Pyrénées, à Toulouse, les acteurs de la filière ont évoqué les obstacles auxquels ils se heurtent, tout en manifestant par leur nombre (ils étaient des centaines) et leur discours leur confiance dans l'avenir.


 
Méthanisation agricole énergie renouvelable par recyclage des déchets en énergie - developpementdurable / Youtube 17/8/2012

La méthanisation et son produit, le biogaz, n'ont pour ainsi dire que des avantages. Une unité de méthanisation récupère des matières organiques, les boues d'une station d'épuration, le fumier ou le lisier d'une exploitation agricole, les déchets de cuisine, de fromagerie industrielle ou de collectivité. Elle les transforme en biogaz pouvant servir à chauffer des centaines de logement ou à produire de l'électricité. Ce qui reste (le digestat) fait office d'engrais.


 
La construction de l'installation de méthanisation de G3 Environnement à Coussey (Vosges) - MT-Energie France / Youtube 3/9/2013

Produire de l'énergie renouvelable en réduisant la pollution à l'azote et au méthane, se retrouver avec un fertilisant organique substituable aux engrais minéraux dans les champs, contribuer à l'autonomie énergétique des exploitations agricoles et assurer aux agriculteurs un revenu complémentaire dans un contexte de grande fragilité des ressources, créer une nouvelle activité manufacturière en période de déconfiture industrielle: la méthanisation paraît une évidence à laquelle l'Allemagne, avec d'autres réalités énergétiques certes, s'est rendue bien avant la France.

Dans le secteur agricole, concerné au premier chef, le parc allemand est fort de milliers d'unités. La France en comptait 90 fin 2012, à l'équilibre financier instable. Un rapport ministériel de fin 2012 énumérait tous les freins au développement de la méthanisation agricole, comme le refus en France des cultures énergétiques spécialement destinées à approvisionner les méthaniseurs.

Le gouvernement français a lancé en mars un plan Energie Méthanisation Autonomie Azote. Objectif: dénombrer 1.000 méthaniseurs à la ferme à l'horizon 2020. Le plan mobilisera deux milliards d'euros d'investissements et créera environ 2.000 emplois pérennes, selon le gouvernement.


 
cultivarelevagetv / Youtube 189/2012

Malgré l'annonce, avec ce plan, d'un appel à projets, d'une optimisation du tarif d'achat de l'électricité produite à partir du biogaz ou d'une simplification des procédures administratives, les acteurs de la filière soulignaient cette semaine à Toulouse qu'il restait fort à faire.

La filière réclame des tarifs d'achat d'électricité différenciés et appropriés aux différents projets. Si la volonté politique est au rendez-vous, ces tarifs seront accordés. Ce n'est pas ce qu'on entend dans les couloirs, disait Madeleine Charru, présidente du Comité de liaison énergies renouvelables (CLER, qui regroupe plus de 150 professionnels des énergies renouvelables. Plus globalement, le développement des (énergies) renouvelables n'est pas politiquement soutenu parce que le lobby nucléaire fait son travail.

 Visite d'une usine de méthanisation (Etampes) - telessonne / Youtube 10/12/2012

Alain Guillaume, président des Agriculteurs méthaniseurs de France, déplorait que ces derniers se retrouvent rattrapés par la fiscalité foncière qui, si elle n'est pas adaptée urgemment, scellera un échec véritable de la filière.

Antoine Jacob, président du Club biogaz de l'Association technique énergie environnement (ATEE, interlocuteur des pouvoirs publics et de la profession), relevait qu'il fallait cinq ou six ans en France pour instruire un dossier quand il en faut deux en Allemagne. Il insistait surtout sur la nécessité pour une filière aussi jeune de se structurer et de se doter d'un comité de pilotage pour faire bouger les lignes sur les tarifs ou les règles et pour fixer des objectifs.

 edenbiogaz / Youtube 6/8/2007

Pour autant, lui et d'autres se montraient confiants. Naskeo, entreprise constructrice d'unités de méthanisation, a créé 40 emplois directs et peut-être 150 avec les emplois induits depuis sa création en 2005, a indiqué son directeur général délégué, Marc Bauzet.

La méthanisation a le potentiel pour créer 16.000 emplois directs et indirects d'ici à 2020, selon une projection du Club biogaz. Si on ne considère pas comme important de créer 16.000 emplois aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'on considère comme important, disait M. Jacob.


romandie 9/11/2013

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SAINT-BRIEUC - Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a affirmé jeudi que la méthanisation est en train de décoller, estimant qu'avant d'explorer les gisements de gaz de schiste, il convient d'exploiter le méthane naturellement disponible.

Avant d'aller chercher des gaz de schiste à 1.500 m de profondeur, commençons par valoriser le gaz qui se trouve dans la matière organique dont nous disposons, a affirmé le ministre, lors d'une visite au salon Biogaz, consacré à la méthanisation, à Saint-Brieuc. La méthanisation est en train de décoller, c'est le message que je veux faire passer. Il faut maintenant organiser son développement, a souligné M. Le Foll.


 

Min agriculture 3/4/2013


Le ministre a annoncé sa volonté de simplifier les démarches administratives d'autorisation pour l'installation d'unités de méthanisation, à l'instar de la simplification engagée récemment pour les installations classées (ICPE), les porcheries en particulier.

Il faut aller plus vite (...) avec un dossier unique pour une installation et non pas un dossier par administration, a-t-il dit. L'expérimentation de ces procédures d'allègement devra se faire en mars 2014, a-t-il indiqué.

La méthanisation de matières organiques, comme les lisiers ou les déchets agroalimentaire, est présentée comme une source d'énergie renouvelable et comme une possibilité de revenu supplémentaire pour les exploitants agricoles notamment.

Cette ressource locale pourrait également permettre à terme de mieux gérer les pointes de forte consommation d'énergie, par exemple en hiver, a souligné M. Le Foll. On doit s'organiser pour mieux gérer les pointes de consommation, a-t-il dit.

Romandie 30/1/2014

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Paris - La méthanisation (production de gaz à partir de matières organiques) connaît une forte croissance en France, avec plus de 300 installations répertoriées à la fin de 2013, mais l'équilibre économique de la production de biogaz reste fragile, selon une étude de l'Ademe présentée mardi.

La France est passée de moins de 100 unités de méthanisation en 2008 à 305 fin 2013, et 100 à 150 doivent être mises en service dans les 24 mois qui viennent, a indiqué Marc Cheverry, chef du service prévention et gestion des déchets à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'energie, lors d'une conférence consacrée au secteur.

Le méthane, représentant 55 à 85% du volume de biogaz produit, est utilisable comme source d'énergie, ainsi 1m3 de méthane (soit 8 570 kcal) est l'équivalent d'un litre de mazout. Source Méthanisation info

L'Ademe s'est également penchée sur la santé économique de la filière et doit rendre public dans les prochaines semaines un rapport complet.

L'Hexagone compte notamment 140 installations agricoles de méthanisation, d'une capacité de 6.000 tonnes de déchets traités en moyenne, et 20 unités centralisées (qui traitent à la fois les déjections d'élevages et les déchets de l'industrie agro-alimentaire), d'une capacité de 20.000 à 30.000 tonnes.

Elles produisent 350 gigawattheures (GWh) d'électricité et 500 GWh de chaleur, soit l'équivalent de la consommation en chauffage de 35.000 foyers.

Selon les premiers résultats de l'étude, leurs taux de rentabilité sont très fluctuants et beaucoup sont au dessous des 7 ou 8%, considérés comme nécessaires pour supporter l'investissement, a expliqué Nicolas Chapelat, chargé de mission à la Semaeb (Société d'économie mixte pour l'aménagement et l'équipement de la Bretagne) et rapporteur de l'étude. Dans ce cadre, la filière nécessite encore aujourd'hui des soutiens financiers, estime l'Ademe.

Un des grands problèmes des exploitants réside dans la sécurisation des approvisionnements en déchets, avec une concurrence entre exploitants qui augmente ces dernières années.

Le biogaz et l'électricité produits par méthanisation sont subventionnés via un tarif de soutien, répercuté sur la facture du consommateur. Plusieurs plans d'aide aux investissements ont également été mis en place.

Le biogaz produit par le secteur est essentiellement utilisé pour la cogénération de chaleur, consommée par l'exploitation agricole et les habitations environnantes, et d'électricité rachetée par EDF.

Ministère du Développement durable 17août.2012


La France a pour objectif d'atteindre les 1.000 installations d'ici à 2020. Selon l'Ademe, en 2050, la moitié du gaz de réseau pourrait être issu de la méthanisation.


Romandie 13/5/2014

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Paris - Les professionnels de la filière biogaz demandent une restructuration des tarifs de rachat de l'énergie produite via la méthanisation, et notamment une durée d'application étendue à vingt ans, dans un Livre blanc publié lundi.

Déplorant un contexte économique et réglementaire qui freine considérablement son essor, le Club Biogaz de l'Association technique énergie environnement (ATEE), inter-profession de la filière, plaide pour l'application rapide de mesures indispensables.

Salon Pollutec 5/12/2013


La méthanisation permet de produire du gaz à partir de matière organique, notamment d'origine agricole, qui peut être ensuite injecté dans le réseau gazier ou être brûlé pour produire de l'électricité.

Sur le plan tarifaire, les professionnels recommandent le maintien des mécanismes de soutien en supprimant la dégressivité liée à la taille des installations et en portant à 20 ans la durée des contrats d'achat de l'énergie, conformément aux recommandations de la CRE. Enfin, ils souhaitent l'augmentation de la prime aux effluents d'élevage et son extension à d'autres matières agricoles, à l'exclusion des cultures énergétiques dédiées.

Il faut une remise à plat, a insisté Antoine Jacob, président du Club Biogaz, ajoutant que cet engouement nous convient bien mais il nous semble nécessaire de recadrer un certain nombre de choses.

Le Club Biogaz met en avant 50 propositions pour le développement de la filière qu'elle souhaite voir adopter dans le cadre de la future loi sur la transition énergétique. Ces propositions s'articulent autour de quatre grands axes: stratégique, tarifaire, réglementaire et plus spécifiquement sur la filière du biogaz carburant.

En plus du volet tarifaire, les professionnels souhaitent un véritable engagement de l'État en faveur du biogaz et recommandent pour cela la création d'un comité de pilotage pour la filière, de donner de la visibilité aux dispositifs de soutien et de mieux accompagner l'accès des porteurs de projets aux prêts bancaires.

Le biogaz est stockable, transportable, non intermittent et substituable aux carburants fossiles. Ces atouts uniques justifient aujourd'hui la consolidation de cette filière émergente et la préparation de son développement futur par des mesures publiques ambitieuses, a estimé le Club Biogaz.

Par ailleurs, les professionnels réclament un cadre juridique plus simple et plus efficace, notamment des délais réduits d'instruction des dossiers ICPE (procédure lourde à laquelle sont soumises certaines installations industrielles) et la génaralisation de l'autorisation simplifiée, expérimentée dans 7 régions.

Enfin, les professionnels estiment qu'un plan ambitieux doit être consacré au biogaz carburant, notamment en fixant un objectif de nombre de stations fournissant du GNV (gaz naturel véhicule). Ils demandent également aux pouvoirs publics d'appliquer la loi sur l'acquisition de véhicules propres dans le secteur public.

Réagissant à la polémique autour des installations géantes d'unités de méthanisation, Antoine Jacob a estimé que ce n'est pas la taille des projets qui est en jeu, mais la gouvernance et qu'il ne faut pas opposer petite exploitation et gros projets, type "1.000 vaches".

Située dans la Somme, le projet de ferme géante dite des 1000 vaches doit comporter un méthaniseur permettant de produire de l'électricité issu des déjections d'animaux, mais il suscite de vives oppositions locales, notamment des producteurs voisins.

Début 2014, 389 installations de production de biogaz existaient en France, dont 140 installations de méthanisation agricole, selon la filière.

Le secteur emploie directement 1.700 personnes et le Club Biogaz estime à 16.000 le nombre d'emplois d'ici 2020, directs et indirects.

Selon le plan d'action national en faveur des énergies renouvelables, le biogaz doit fournir 3,7 térawattheures (TWh) par an sous forme électrique et 6,4 TWh/an sous forme de chaleur d'ici 2020, contre une production globale de 4,1 TWh en 2011. Le plan EMAA9, annoncé par le gouvernement en avril 2013, doit aider à y parvenir.

Il envisage la construction de 130 nouveaux projets de méthanisation agricole par an entre 2013 et 2020, soit une augmentation d'environ 80% par rapport au rythme de développement actuel.

Romandie 19/5/2014

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C'est une façon de recycler tous les déchets organiques, comme dans cette fromagerie qui produit de l'Époisses et du Chaource près de Gevrey-Chambertin. Dans la fabrication de ces fromages, le petit lait (le lactosérum) ne sert à rien. Autrefois, la fromagerie Gaugry le donnait pour nourrir des cochons.

Des fromages Chaource fermiers s'égouttent dans une fromagerie. Crédit : AFP / Archives, Alain Julien

Mais en Bourgogne, toutes les porcheries ont disparu. La fromagerie a donc construit deux cuves en inox, qu'elle remplit régulièrement avec le petit lait. Dedans, sont ajoutées des bactéries qui transforment le tout en gaz. Ce gaz sert à chauffer la fromagerie.

L'investissement est amorti en sept ans. Cela fait de grosses économies de chauffage. Les premiers à avoir mis en place ce système en France dans une fromagerie, ce sont en fait des moines, en Savoie, qui font le fromage de tamier. Au lieu de rejeter le petit lait dans la montagne (ça polluait), ils ont, eux aussi, construit une cuve de méthanisation. Ils se servent du gaz pour chauffer l'abbaye. Des moines précurseurs dans un pays en retard.

Près de 400 sites de méthanisation existent aujourd'hui, pour recycler des déchets agricoles. La France est encore très loin de l'Allemagne, qui en compte 7.000. Le gouvernement voudrait multiplier par dix le nombre de fermes équipées d'ici à 2020. Car ce biogaz peut être injecté dans le réseau de ville.

Selon une étude de l'Agence de l'environnement, la France a un gros potentiel. Elle aurait suffisamment de déchets agricoles pour produire en 2050 la moitié de la consommation nationale de gaz.

RTL 2/6/2014

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Paris - La première unité de méthanisation (production de gaz à partir de matières organiques) dédiée au gaz biométhane de l'ouest a été inaugurée aujourd'hui à Mortagne-sur-Sèvre (Vendée), alors que la filière est en forte croissance en France.

Cette unité, inaugurée par le groupe énergétique GDF Suez, est la première de ce type dans l'ouest et la quatrième en France. Le projet, intitulé Agribiométhane, a été développé par un groupe de dix agriculteurs.

Eyemo 10/2/2014


Romandie 20/6/2014

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Strasbourg - La station d'épuration de Strasbourg va injecter le biométhane qu'elle tire des eaux usées dans le réseau de gaz naturel. Cette première en France, emblématique de la transition énergétique, est appelée à faire des émules.

Le projet est entré mardi dans sa dernière ligne droite, avec la pose de la première pierre de l'unité où sera purifié le biogaz que produit la quatrième station d'épuration de France, installée au bord du Rhin.

AFP 2/9/2014


Un cap a été fixé pour l'usine, exploitée par Lyonnaise des Eaux et Degrémont: elle devra fournir, à partir de la mi-2015, quelque 1,6 million de m3 de biométhane par an. C'est l'équivalent des besoins d'environ 5.000 logements à basse consommation. Pas de quoi supplanter le gaz naturel d'origine fossile pour l'agglomération strasbourgeoise, mais assez pour apporter de l'eau au moulin des énergies renouvelables.

Les eaux usées des Strasbourgeois vont permettre de produire du gaz consommé par les Strasbourgeois, dans un circuit court, s'est réjoui Olivier Bitz, président de réseau GDS, opérateur du réseau de gaz de l'agglomération et principal investisseur dans le projet. Les acteurs locaux ont un rôle fondamental à jouer dans la transition énergétique, a ajouté M. Bitz, par ailleurs conseiller communautaire de l'agglomération, qui veut bâtir le réseau de gaz naturel le plus vert de France.

Le procédé de la méthanisation utilisé dans la station de Strasbourg n'est pas nouveau: il s'agit d'une fermentation, via des bactéries, des boues d'épuration, ces résidus de fin de parcours dans le traitement des eaux usées. Cette digestion génère du biogaz, souvent valorisé en électricité ou en combustible.

La grande nouveauté du projet strasbourgeois, baptisé Biovalsan et lancé en 2012, est d'en faire un biométhane de haute qualité, en le purifiant et en le débarrassant du gaz carbonique qu'il contient, puis de l'injecter dans le réseau de gaz naturel. C'est la solution de valorisation la plus rentable sur le plan énergétique, celle qui présente le moins de pertes, a fait valoir Daniel Karcher, directeur régional Grand Est à la Lyonnaise des Eaux.

Accessoirement, la technologie mise en place à Strasbourg permettra aussi de récupérer la totalité du gaz carbonique contenu dans le biogaz. La valorisation de ce sous-produit est encore à l'étude.

Des barrières réglementaires entravaient jusqu'à récemment la route au biométhane des stations d'épuration. Il fallait faire la preuve d'une qualité suffisante et démontrer, par précaution, qu'il ne présentait aucun risque sanitaire, chimique ou biologique pour les usagers, a expliqué à l'AFP Frédéric Pierre, responsable du projet.

Ces freins ont disparu en juin avec la publication de textes officiels d'autorisation, en partie grâce aux tests menés dans le cadre du projet strasbourgeois. Des tarifs d'achat du biométhane par les fournisseurs ont été fixés dans la foulée, plus élevés que ceux du gaz naturel, afin que ce genre de projets puissent être rentables.

Biovalsan, soutenu par un financement de plus de 2 millions d'euros de la Commission européenne, a été conçu comme un projet pilote, dont les résultats devront être partagés. D'autres villes sont déjà très avancées dans leur réflexion, a assuré M. Karcher, citant l'exemple de Grenoble.

En juin, le ministère de l'Ecologie avait souligné la demande forte des collectivités en la matière. Il avait estimé que plus de soixante stations d'épuration pourraient se doter à l'horizon 2020 des équipements nécessaires pour injecter du biométhane et atteindre ainsi la consommation annuelle de plus de 40.000 ménages.

Romandie 2/9/2014

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Rennes - Le gouvernement souhaite, dans la prochaine loi de finances, que les agriculteurs soient exonérés pour leurs méthaniseurs de taxe sur le foncier non bâti pendant cinq ans, a annoncé mardi le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.


 Image agriculture.gouv.fr


Sur les méthaniseurs agricoles, il y avait un problème sur la taxe foncière. Donc sur cinq ans, on va exonérer les méthaniseurs sur le foncier non bâti. Cette mesure est inscrite dans le projet de loi de finances et sera débattue au Parlement, a expliqué le ministre au Salon international des productions animales (Space) qui se tient à Rennes jusqu'à vendredi.

Une mesure qui vise à inciter les agriculteurs à construire des unités sur leurs exploitations alors que le gouvernement a lancé un plan Energie Méthanisation Autonomie Azote. L'objectif: dénombrer 1.000 méthaniseurs à la ferme à l'horizon 2020, contre moins de 100 fin 2012.

Cette mesure peut améliorer la situation mais ce qui bloque le plus souvent, c'est la complexité administrative, les délais de permis de construire qui sont très longs, a réagi auprès de l'AFP Xavier Beulin, président de la FNSEA, principal syndicat agricole français.

De plus, avec la loi sur la transition énergétique, on souhaite une ouverture des méthaniseurs au biosourcing. Par exemple, cette année, on a du blé germé (non panifiable), pourquoi on ne l'utiliserait pas pour la méthanisation ?, s'est demandé Xavier Beulin, qui est également président de Sofiprotéol, leader européen du biodiesel.

Une unité de méthanisation récupère des matières organiques, les boues d'une station d'épuration, le fumier ou le lisier d'une exploitation agricole, les déchets de cuisine, de fromagerie industrielle ou de collectivité. Elle les transforme en biogaz pouvant servir à chauffer des centaines de logement ou à produire de l'électricité. Ce qui reste (le digestat) fait office d'engrais.

Romandie 16/9/2014

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Lancée en juillet 2014, l’usine de méthanisation de Brametot (158 habitants) est un projet unique en France.

L'usine de méthanisation de Brametot a pour but de revaloriser les ordures ménagères et de diminuer de 50%  leur enfouissement.

Pour cela : les déchets sont triés. Les matières biodégradables y sont stockées plusieurs jours et optimisées pour la captation du gaz qui servira à produire de l’électricité et de la chaleur. Cette matière servira ensuite de composte et de fertilisant agricole.

Par ailleurs : les déchets ferreux seront recyclés.

L’usine traitera 36 000 tonnes de déchets ménagers par an. Elle produira 15 000 tonnes de fertilisant et 4 000 MW d’électricité (soit la consommation de 750 foyers).


Usine de métamisation à Brametot Reportage vidéo de Grégory Archiapati et Olivier Flavien avec des interviews de : Séverin Rolland, directeur de l'unité d'extraction méthanisation compostage Véolia. Jean-Jacques DEMARES, président du Syndicat mixte de traitement et de valorisation des déchets du Pays de Caux SMITVAD.



FR3 Haute-Normandie 21/11/2014

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Noyal-sur-Vilaine (France) - Faible rentabilité, contraintes: la méthanisation est loin de tenir ses promesses auprès d'agriculteurs qui espéraient arrondir leurs fins de mois et lutter contre le changement climatique en transformant fumiers et lisiers en énergie.

C'est très coûteux en maintenance. C'est une mauvaise surprise, constate Daniel Lamoureux, éleveur de porcs près de Rennes.

 TVvendee 30/1/2015


Ainsi, Alain Guillaume, pourtant président de l'Association des agriculteurs méthaniseurs, a été forcé de renoncer à ses 3.000 porcs pour vivre uniquement de la méthanisation. Il utilise désormais le lisier qu'il récupère chez ses voisins éleveurs. A cause des limitations très strictes sur les épandages en Bretagne, il ne pouvait pas l'utiliser sur ses terres, mais pas non plus le vendre. Car le digestat est considéré comme un déchet et non comme du compost, à moins de se lancer dans une longue procédure d'homologation.

Il a fallu faire un choix. Comme les 2 millions d'euros investis dans le méthaniseur n'étaient pas encore amortis, on a arrêté l'élevage. On s'est fait avoir, déplore-t-il.



Romandie 18/2/2015

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Paris (AFP) - La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a appelé samedi, au Salon de l'agriculture, à "accélérer la transition vers une agriculture verte" et promis des aides pour la favoriser, notamment des mesures de soutien à la méthanisation.

"Nous devons absolument accélérer la transition vers l'agriculture verte", a-t-elle déclaré à l'occasion d'une visite de près de trois heures, qui l'a conduite des stands de sa région Poitou-Charentes jusqu'à ceux des syndicats agricoles.

 Ségolène Royal visite le Salon de l'agriculture, le 28 février 2015 à Paris (c) Afp

"Nous disons à l'agriculture française qu'elle doit se lancer dans l'agriculture verte et qu'elle sera aidée pour cela et valorisée pour cela", a-t-elle ajouté.

Elle a évoqué le lancement d'un appel à projets portant sur 1.500 méthaniseurs, sans seuil de méthanisation minimal. "Je veux accorder une priorité à la production d'énergies renouvelables", a dit Mme Royal, relevant que la filière biogaz connaît encore en France "beaucoup de difficultés".

Un "comité national Biogaz" doit être installé le 24 mars. "Des décisions seront prises pour le soutien à la filière biogaz afin qu'elle puisse se déployer", a ajouté la ministre. Un appel à projets est également en préparation pour de petites hydroliennes fluviales, a-t-elle ajouté.

En outre, les 216 collectivités (ou groupements de collectivités) choisies début février pour des projets d'économie d'énergie, assortis d'une aide d'au moins 500.000 euros, pourront y ajouter un volet agriculture verte (plantation de haies, lutte contre les fertilisants chimiques, mise en place de circuits courts, de magasins fermiers etc), a indiqué Mme Royal.

Ces territoires "pourront mettre en place un volet +agriculture verte+ qui sera aidé financièrement par le ministère de l'Ecologie", a dit la ministre.

Elle a redit son souhait d'une "remise à plat" de la politique de l'eau, évoquant la "réunion prochaine des directeurs des agences de l'eau": "pour qu'il y ait à la fois de la transparence sur les financements des agences et surtout des priorités claires sur la propreté de l'eau, la lutte contre les nitrates et les pesticides".

La Cour des comptes avait relevé que les agences de l'eau, chargées de collecter les redevances des utilisateurs, taxaient trop peu les agriculteurs et les industriels (pollueurs) au détriment des particuliers.

"Il faut que les agriculteurs soient à l'avant-garde de la lutte contre le réchauffement climatique, de la qualité alimentaire, de la reconquête de la qualité de l'eau", a souligné Mme Royal, estimant que "non seulement ils en ont les moyens mais ils en ont l'envie".

Sur le stand de la FNSEA, le président du premier syndicat agricole, Xavier Beulin, a exprimé sa crainte "des contraintes trop lourdes". "En même temps, je fais une simplification des procédures", a répondu Mme Royal, faisant valoir que le permis unique dans l'éolien et la méthanisation "va accélérer les procédures".

Ce permis unique fait partie des dispositions du projet de loi sur la transition énergétique, qui doit être voté mardi au Sénat. Les éléments de la loi concernant l'agriculture feront l'objet de décrets d'application "prioritaires", a assuré la ministre.


Sciences et avenir 1/3/2015

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Paris - Le ministère de l'Energie a formellement lancé lundi un appel d'offres d'un volume total de 60 mégawatts (MW) par an sur trois ans pour le développement de sources de production d'électricité et de chaleur à partir de biomasse.

Annoncé la semaine dernière par la ministre Ségolène Royal lors du colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER), cet appel d'offres porte sur les filières bois-énergie (50 MW par an) et méthanisation (10 MW par an), détaille un communiqué.




- Dans le lot bois-énergie, ouvert aux installations de moins de 25 MW, 10 MW seront réservés aux petits projets de moins de 3 MW.

- Pour le volet méthanisation, l'appel d'offres est ouvert aux installations de moins de 5 MW.

Le cahier des charges contient des mesures visant à éviter les conflits d'usages des forêts et des terres agricoles pour les matières premières utilisées par les installations (bois, effluents d'élevage, déchets de cultures, etc.)

Le soutien financier sera apporté sous la forme d'un complément de rémunération, afin d'améliorer l'intégration des installations au système électrique et de se conformer aux lignes directrices européennes en matière d'énergie et d'environnement, précise par ailleurs le communiqué.

Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 8 août et les lauréats seront désignés avant la fin de l'année après l'instruction des offres par la Commission de régulation de l'énergie.


Romandie 8/2/2016

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