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birdy1972

Dans les Carpates roumaines, le retour des bisons

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Armenis (Roumanie) (AFP) - Timidement, un jeune bison pointe son museau hors du camion puis s'élance dans la forêt. Dix-sept bisons d'Europe, une espèce menacée d'extinction, ont été réintroduits samedi dans une zone sauvage des Carpates roumaines d'où ils avaient disparu depuis 200 ans.

Il s'agit d'une des plus importantes réintroductions de bisons en Europe.

Des bisons sont lâchés dans la réserve d'Armenis, au sud-ouest de la Roumanie, le 17 mai 2014 (c) Afp

Donnés par des parcs animaliers européens de Suède, d'Allemagne, de Suisse et d'Italie, ces bisons ont été bénis par un prêtre chrétien orthodoxe venu avec encens et brins de basilic. "Je prie pour que ces animaux résistent à la vie sauvage", a déclaré ce prêtre Matei Cristian Vulpes qui s'est dit ému de bénir ces animaux sauvages, les plus grands herbivores d'Europe. Les prêtres roumains sont habituellement appelés par les paysans pour bénir leur bétail.

"C'est un jour important car d'habitude nous perdons des espèces mais aujourd'hui nous en gagnons une", a indiqué à l'AFP Magor Csibi, chef du Fonds mondial pour la nature (WWF) en Roumanie.

Les bisons seront laissés dans une zone de retour à la vie sauvage "pour apprendre à survivre dans la nature et former une structure de troupeaux" avant d'être laissés totalement en liberté dans une zone où ils côtoieront cerfs, ours et loups, ont précisé les initiateurs de cette opération, le WWF et la fondation "Rewilding Europe". Le but est d'arriver à reconstituer un troupeau d'au moins 500 bisons vivant à l'état sauvage d'ici à 2025, a précisé le WWF.

Fotawildlife 28/4/2014



Nombre de chercheurs estiment en effet que l'effectif minimum d'un groupe pour assurer la pérennité à long terme doit être de 500 voire 1.000 têtes.

"Augmenter le nombre de bisons est important, non seulement pour la survie de l'espèce, mais aussi pour maintenir la biodiversité", ont indiqué le WWF et Rewilding Europe.

Dans le sud-est de la France, la réintroduction de bisons sur le plateau du Haut-Thorenc a eu des résultats impressionnants. Les terrains travaillés par ces géants comptent entre 30 et 40 espèces végétales au mètre carré contre 5 à 7 auparavant, avait précisé à l'AFP Patrice Longour, vétérinaire responsable de cette réserve.

Décimé par la chasse et la déforestation, le bison d'Europe n'a survécu que grâce à un programme de reproduction des derniers survivants conservés en captivité.Ils seraient aujourd'hui plus de 5.000 dans toute l'Europe, selon le Centre de conservation du bison européen situé à Varsovie. Mais seulement 3.400 d'entre eux vivent en liberté ou semi-liberté.

L'Europe centrale et orientale qui compte encore des zones très sauvages et les plus grandes forêts primaires du continent est un havre pour ces ruminants, cousins plus élancés du bison d'Amérique.

La plus grande population de bisons se trouve en Pologne (près de 1.400 animaux) notamment dans la forêt primaire de Bialowieza qui s'étend jusqu'au Belarus voisin. Ils sont également plus de 1.000 au Belarus. La Roumanie n'arrive que loin derrière avec jusqu'à maintenant 102 bisons présents dans d'autres zones des Carpates que les Monts Tarcu. Outre l'Europe centrale et orientale, des bisons ont également été réintroduits en Espagne et en France.

Le projet mené à Armenis par le WWF et Rewilding Europe vise également à développer le tourisme tout en assurant une activité pour la population locale. Des habitants ont été formés pour être rangers ou guides dans la réserve.

"Je n'avais pas d'emploi et cette opération est vraiment bénéfique pour ma famille et pour toute notre communauté", a indiqué à l'AFP Ilie Hurduzeu, un habitant d'Armenis de 32 ans engagé comme ranger. Une de ses tâches consistera à alerter les autorités en cas de tentative de braconnage.

Une possibilité qu'écarte le chef de la direction des forêts du département de Caras-Severin, Stefan Stanescu: "même les braconniers vont être fiers de voir que nous avons des animaux qui étaient en voie de disparition et ils vont les protéger".

Sciences et avenir 18/5/2014

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Timisoara (Roumanie), 6 oct 2014 (AFP) - Deux des bisons réintroduits ce printemps dans les Carpates roumaines sont morts, victimes de la maladie de la "langue bleue", dont plusieurs foyers ont récemment été découverts en Roumanie, a annoncé lundi la direction sanitaire-vétérinaire (DSV).

 Un Bison d'Europe. Photo prise dans la réserve de Springe, en Basse-Saxe (Allemagne). Michael Gäbler CC BY-SA 3.0

Leurs corps ont été retrouvés dans la zone sauvage des monts Tarcu (sud-ouest) où 17 bisons donnés par des parcs animaliers de Suède, d'Allemagne, de Suisse et d'Italie avaient été relâchés en mai, lors de l'une des plus importantes opérations de ce type en Europe. "Selon les analyses que nous avons effectuées, les décès ont été provoqués par la maladie de la "langue bleue"", a déclaré Radu Tataru, porte-parole de la DSV de Caras-Severin (sud-ouest)."Mais nous attendons les résultats d'un laboratoire de Bucarest pour la confirmation officielle", a-t-il ajouté.

Un bisonneau né peu après l'arrivée des herbivores en Roumanie est par ailleurs mort en août, à la suite d'une maladie microbienne spécifique à ces animaux.

Décimé par la chasse et la déforestation, le bison d'Europe n'a survécu que grâce à un programme de reproduction des derniers survivants conservés en captivité. Ils seraient aujourd'hui plus de 5.000 dans toute l'Europe, selon le Centre de conservation du bison européen situé à Varsovie. Mais seulement 3.400 d'entre eux vivent en liberté ou semi-liberté. L'Europe centrale et orientale qui compte encore des zones très sauvages et les plus grandes forêts primaires du continent est un havre pour ces ruminants, cousins plus élancés du bison d'Amérique.


La fièvre catarrhale fièvre catarrhale ovine, ou FCO (ou maladie de la langue bleue) est une maladie virale non contagieuse, transmise par des moucherons piqueurs du genre Culicoides (famille des Ceratopogonidae), touchant les ruminants sauvages ou d'élevages, mais principalement les moutons, moins souvent les chèvres, bovidés, les cervidés, dromadaires et antilopes. C'est une maladie animale à déclaration obligatoire, originaire d’Afrique et qui semble monter vers le nord, possiblement grâce au réchauffement du climat (selon l'Anses notamment.

Le virus a été détecté dès la fin des années 1950 au sud de l’Espagne et du Portugal, puis en 1998 avant de l'être en Italie et en France (la Corse). Ces pays combattent le virus par des campagnes de vaccination.


30 millions d'amis 6/10/2014 - Wikipedia

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