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FRANCE. Chikungunya : les riques d'une épidémie pourrait survenir dès cet été

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Alors que l'épidémie de chikungunya s'intensifie en Guadeloupe, une opération anti-moustiques a eu lieu samedi à Banyuls-sur-Mer après la découverte d'un 31e cas en métropole.

Un cas de chikungunya a été détecté dans les Pyrénées-Orientales chez un habitant de retour d'un voyage dans les Antilles françaises, et un traitement anti-moustiques a été appliqué samedi dans un périmètre autour de son domicile, a annoncé la préfecture.

 Le Chikungunya est une maladie transmise par un moustique qui a la particularité de piquer pendant la journée : Aedes albopictus. CDC-GATHANY / Phanie

Dans les Pyrénées-Orientales, "il n'y a pas de cas autochtone de dengue ou de chikungunya, maladies transmises à l'homme par le moustique. Néanmoins, une personne résidant à Banyuls-sur-Mer a été infectée par le chikungunya après avoir effectué un voyage dans les Antilles françaises", a expliqué le préfet, René Bidal, dans un communiqué.

Les autorités avaient prévu une opération de traitement, samedi dernier, pour s'assurer qu'il n'y ait aucun moustique dans un périmètre de 200 mètres autour du lieu d'habitation de la personne touchée.

Aedes (Stegomyia) albopictus surnommé « moustique tigre », bien caractérisé par cette ligne blanche verticale unique sur le scutum (« dos » du moustique). Snowyowls CC BY-SA 2.5


La préfecture a aussi organisé une réunion publique, vendredi dernier, pour justifier ce traitement préventif - et obligatoire. "Dès lors qu'on a un cas de chikungunya avéré, il s'agit d'éviter qu'un moustique puisse piquer la personne infectée et servir de vecteur pour infecter quelqu'un d'autre", a expliqué à l'AFP le directeur de cabinet du préfet, Fabrice Rosay.  

Certains riverains avaient exprimé des craintes parce qu'on leur demandait de rester confinés chez eux pendant une heure, d'autres s'étaient inquiétés pour leurs cultures, leur potager, a rapporté une source préfectorale. Mais M. Rosay a insisté sur l'idée que le traitement ne présente "aucun risque pour la santé des habitants dès lors que certaines précautions sont prises pendant la pulvérisation du produit et une heure après".

Region Guadeloupe 30/4/2014


Sciences et avenir 9/6/2014

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47 cas de chikungunya on été confirmés en France métropolitaine depuis le 1er mai. Conjugué à la présence croissante du moustique tigre, ce chiffre inquiète les autorités de santé.

"La probabilité pour qu'une épidémie se déclare en France métropolitaine cet été est bien plus importante que les années précédentes." C'est ce qu'a déclaré Jean-Claude Désenclos, directeur scientifique de l'Institut de veille sanitaire (InVS) jeudi 12 juin.

Le risque qu’une épidémie de chikungunya survienne en métropole cet été est bien réel pour les autorités de santé. Et s'il n'est pas l'heure d'être trop alarmiste, la population doit cependant être alertée.

L'InVS a ainsi annoncé que 47 cas importés (infection contractée à l'étranger) de chikungunya avaient été confirmés en France métropolitaine depuis le 1er mai. Un chiffre en très forte progression puisque pour toute l'année 2013, seuls deux cas avaient été enregistrés.

Pour l'instant, aucun cas dit autochtone (infection contractée sur le territoire) n'a été détecté. Le problème, c'est que dans le même temps, le moustique tigre (Aedes albopictus), vecteur du chikungunya et de la dengue étend son territoire en métropole.

Progression du moustique tigre :  à l'heure actuelle, il est présent dans 18 départements du sud de la France.

Départements et années d'implantation du moustique tigre en France métropolitaine (©️InVS).

Le nombre important de cas importés associé à la présence de plus en plus importante du moustique tigre constitue un terrain idéal pour l'apparition d'une épidémie dans le sud de la France.

Le scénario le plus probable serait qu'une personne infectée en dehors de la métropole (cas importé) se fasse piquer par l'un des moustiques tigre présents dans l'un des 18 départements cités.

 Le scénario d'une épidémie de chikungunya en France métropolitaine. Infographie santé.gouv.fr

Cette personne infecterait alors le moustique "sain". Quelques jours plus tard ce moustique infecté deviendrait contaminant et donc vecteur du chikungunya sur le territoire qu’il occupe, en l'occurrence, le sud de la France. Si celui-ci venait à piquer une personne saine en métropole, il lui transmettrait à son tour le virus. Au bout de quelques jours, le premier cas autochtone de chikungunya se déclarerait.

C'est pour cette raison qu'il est essentiel que chacun veille à la présence du moustique tigre mais également à se protéger des piqûres.

Le chikungunya, surnommé "maladie de l'homme courbé", se manifeste par une forte fièvre, avec des courbatures et des maux de tête. Chez les personnes les plus sensibles, il peut donner lieu à des complications, voire à des décès. Aucun traitement ni vaccin n'existe pour l'heure. Pour lutter contre la propagation du virus, des opérations de démoustication vont être menées, comme à Banyuls (Pyrénées-Orientales) la semaine dernière, après qu'un cas ait été confirmé.



Sciences et avenir 13/5/2014

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De nouvelles mesures en matière de prévention ou de lutte contre la propagation de l'épidémie de Chikungunya ont été annoncées dimanche alors que plus de 90.000 personnes ont déjà été infectées, essentiellement en Guadeloupe et Martinique.

Des employés de la fonction publique tentent d'exterminer les moustiques porteurs de chikungunya. VALERY HACHE / AFP

Selon le point publié dimanche 29 juin par le gouvernement (ministères de la Santé, de l'Intérieur et de l'Outre-Mer), plus de 46.000 cas ont été recensés en Guadeloupe (près de 3.500 sur l'île de Saint-Martin, 650 à Saint-Barthélémy), plus de 40.000 en Martinique. 470 cas ont été comptabilisés en Guyane, dont 30% de cas importés. Plus de 22 personnes infectées par le virus sont décédées "sans que l'on puisse imputer la responsabilité de leur décès au seul virus du chikungunya", souligne le communiqué.

Les acteurs nationaux et locaux ont décidé de renforcer leur mobilisation par des actions complémentaires en particulier en matière de prévention et de lutte anti-vectorielle. Les populations sont appelées à détruire les gîtes larvaires près des habitations en plus des opérations "coups de poing" menées par les autorités.

Le ministère de l'Intérieur a envoyé une mission d'appui de la Sécurité civile pour anticiper et planifier une action d'ampleur. Une quarantaine de sapeurs-pompiers et de militaires de la sécurité civile de métropole "sont prêts à être engagés dès le mois de juillet", précise le communiqué.

Le pic de l'épidémie n'a pas encore été atteint, rappelait jeudi la ministre de la Santé Marisol Touraine qui annonçait un renforcement de la mobilisation pour lutter contre les risques accrus de propagation de l'épidémie avec l'arrivée de la saison des pluies qui va favoriser la multiplication des moustiques véhiculant le virus du Chikungunya.

"Des contrats aidés ont été financés ainsi que des volontaires du service civique" pour assurer également des action de prévention et de lutte anti-vectorielle, selon le communiqué interministériel de dimanche.

Une opération d'enlèvement des épaves de voitures qui renferment souvent de l'eau stagnante va ainsi être menée et "prise en charge à hauteur de 50% par l'Etat compte tenu du caractère exceptionnel de la situation".

Les médecins libéraux et les établissements hospitaliers s'organisent de leur côté afin qu'en cas d'aggravation de l'épidémie, les autorités puissent "disposer des ressources humaines et matérielles suffisantes".

TVvendee 27jun2014


SYMPTÔMES. Le chikungunya se caractérise (tout comme la dengue également véhiculée par les piqûres de moustique) par de fortes fièvres, des douleurs articulaires. Comme pour la grippe saisonnière, cette maladie peut être fatale pour les personnes affaiblies mais est le plus souvent bénigne.

S et A 27jun/2014

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Du 1er mai au 1er août 2014, 221 cas de chikungunya et 60 cas importés de dengue ont été signalés en France métropolitaine.

L’institut de Veille Sanitaire vient de publier les dernières données de surveillance renforcée de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.

Ces chiffres montrent en premier lieu une nette augmentation du nombre de cas de chikungunya par rapport à 2013, qui avaient surtout vu des cas importés de dengue (188 cas de dengue et 2 cas de chikungunya).

Du 1er mai au 1er août 2014, 624 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés par les différentes ARS (Agences Régionales de Santé). Parmi eux :

- 60 cas importés de dengue ont été confirmés ;
- 221 cas importés de chikungunya ont été confirmés (soit 78% des cas recensés);
- 4 cas importés co-infectés.

Il n'y a eu aucun cas autochtone (infection contractée sur le territoire).

Le chikungunya et la dengue, région par région


 Département et année d'implantation du moustique tigre en France métropolitaine ©️InVS

La région PACA totalise à elle seule près d’un tiers des cas confirmés.

©️ InVS



Le chikungunya et la dengue sont des maladies infectieuses tropicales, transmises à l’homme par des piqûres de moustiques de genre Aedes. Elles se manifestent par une forte fièvre et des maux de tête notamment. Aucun vaccin n'existe pour l'heure.

Pour se protéger et protéger les autres, l'InVS conseille d'éliminer les eaux stagnantes où les moustiques pondent leurs oeufs (ex : coupelles de pots de fleurs, gouttières...) et de consulter son médecin traitant en cas de fièvre brutale en particulier au retour d’un voyage dans une zone tropicale. Pour éviter de se faire piquer, l'Institut conseille de porter des vêtements longs et amples et utiliser des produits anti-moustiques. (Photo Aedes albopictus.  Sanbec CC BY-SA 3.0)

Sciences et avenir 7/8/2014

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Il vient d'être repéré pour la première fois en Vendée. Le moustique tigre continue sa colonisation du territoire et pourrait bien se retrouver partout en France à l'horizon 2030.

La présence du moustique tigre a été signalée en à Fontenay-le-Comte, en Vendée. C'est la première fois qu'il est détecté dans la région selon Norbert Barbarit président d'EID Atlantique (opérateur public spécialisé dans la lutte contre les moustiques) et cité par le quotidien régional Ouest France.

"En Vendée, c'est la première fois que la présence du tigre est constatée. Mais aucun cas de dengue et de chikungunya n'a été identifié." - Norbert Barbarit, président d'EID Atlantique.

Une opération de démoustication a immédiatement été entreprise. C'est un particulier qui a signalé la présence du fameux moustique par le biais d'une application smartphone I Moustique. Un site est également disponible permettant aux citoyens d'exercer leur vigilance.

 On dénombre 18 départements où le moustique tigre représente officiellement "une menace pour la santé de la population". ©️VigilanceMoustique

Repéré en métropole depuis 2004, le moustique tigre - vecteur de la dengue et du chikungunya - gagne chaque année un peu plus de terrain et fait l'objet de l'attention du ministère de la Santé. Un dispositif de lutte contre la dissémination de la dengue et du chikungunya, transmises par l'insecte, a été mis en place par le ministère avec les Agences régionales de santé (ARS).

En raison d'un hiver doux et d'une pluviométrie relativement généreuse la saison des moustiques a démarré tôt cette année, dès le mois de mars. Une constatation confirmée par le dernier bulletin météo de Vigilance Moustiques. Le problème est donc principalement celui posé par le moustique Tigre (Aedes albopictus) qui gagne chaque année un peu plus de terrain.

En tout, ce sont 34 départements qui sont concernés par le moustique tigre. Sans compter les 18 où celui-ci est déclaré "implanté et actif", il a été "signalé" ou "intercepté ponctuellement" dans 16 autres. Observé pour la première fois en France en 2004 près de Nice, il s'est depuis propagé rapidement dans de nombreuses communes de plus en plus éloignées du littoral.

Le 1er mai, la Direction générale de la santé a lancé pour la 6e année consécutive son plan national anti-dissémination de la dengue et du chikungunya qui prévoit notamment des dispositifs spécifiques de surveillance dans les 18 départements où le moustique tigre a été déclaré "implanté et actif".

Le moustique tigre est reconnaissable à ses rayures nettes noires et blanches sur le corps et sur les pattes. Également appelé  moustique du chikungunya ou moustique de la dengue, il mesure moins d'un centimètre. Ses ailes sont noires, sans tâches ; et son allure pataude le rend assez facile à écraser en vol.

La colonisation du territoire français par le moustique Tigre est de plus en plus rapide. Afin de mieux cerner ce phénomène, Vigilance-Moustique a réalisé une vidéo saisissante de cette progression ces dix dernières années. Y intégrant ses projections pour 2030. À ce moment là, c'est l'ensemble du territoire qui pourrait bien être infesté...

Vigilance Moustiques 24/4/2013

A noter : Vigilance-moustiques est un site d'information et de veille dont le président Stéphane Robert est également directeur général du Laboratoire A, propriétaire de la marque d’anti-moustiques MANOUKA qui distribue des produits anti-moustiques.

Sciences et avenir 7/8/2014

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