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Admin-lane

Soigner rhumes, maux de gorge et toux avec les plantes

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Durant les mois d'hiver, trois personnes sur quatre sont touchées par le rhume, une affection généralement bénigne pour laquelle il existe de nombreuses plantes traditionnellement utilisées. Et il n'y a pas qu'en hiver que l'on peut être enrhumé(e), il suffit d'un courant d'air, de brusques changements de températures, de passer du chaud au froid en été, par exemple en étant d'un lieu à température ambiante à un autre mais rafraîchi (trop) par la climatisation...

Mal de gorge, éternuements, congestion et écoulement nasal sont les principaux signes du classique rhume - ou rhinite, une affection respiratoire virale généralement bénigne et qui guérit en une semaine. Se reposer, se mettre à la diète, boire beaucoup d'eau et se laver les fosses nasales sont les recommandations classiques face au rhume. Les antibiotiques sont la plupart du temps inutiles puisqu'ils n'ont pas d'effet sur les virus ou que le degré d'infection ne justifie pas leur recours, réservé aux cas potentiellement plus graves (angines à streptocoques, otites, sinusites...). 

Certains symptômes doivent amener à consulter, comme une température élevée (39,5 °C), des douleurs persistantes à l'oreille (otite), au visage ou front (sinusite), une toux ou des sécrétions nasales qui durent depuis plus de 10 jours avec des signes d'infection (écoulement épais ou verdâtre), un gonflement du haut du cou, une voix rauque, une gêne respiratoire et des sifflements ou encore des douleurs thoraciques. Chez l'enfant, des pleurs récurrents, une respiration très rapide ou sifflante ainsi qu'une toux grasse doivent également alerter. En dehors de ces signes d'alarme spécifiques, on peut raisonnablement faire appel aux plantes en premier recours pour couper court au rhume dès les premiers frissons ou soulager les maux de gorge ou encore la toux.

La première chose pour éviter le rhume demeure une parfaite hygiène des mains. Limiter le chauffage, aérer son intérieur, sortir, dormir suffisamment et limiter excès et stress sont d'autres conseils simples pour renforcer l'organisme face aux virus. 

Deux médecins spécialistes des plantes nous ont livré leur secret pour passer à travers les rhumes :

- Le Dr Kurt Hostettmann, qui enseigne la phytothérapie dans les universités suisses et chinoises, prend lui chaque matin une infusion de gingembre râpé, un conseil qu'il a rapporté de Chine alors qu'il y séjournait au moment de la grippe A : les autorités chinoises exhortaient alors leur population à consommer du gingembre pour se protéger. "Alors que je voyage beaucoup, confie-t-il, avec parfois de gros écarts de température, je n'ai plus ni rhume ni grippe, je passe entre les virus !"

- Dès les premiers frissons, le Dr Jean Christophe Charrié, médecine généraliste, enseignant en phytothérapie et auteur de "Se soigner toute l'année au naturel" (éd. Prat) (cliquez sur l'image si vous souhaitez vous le procurer), ne jure lui que par une tisane citron-cannelle : dans l'équivalent d'une tasse et demi d'eau, faire bouillir un citron non traité coupé en deux ainsi qu'un bâton de cannelle puis écraser le citron à la fourchette, filtrer et boire bien chaud sans sucre, deux à trois tasses par jour pendant deux à huit jours. Pour renforcer l'effet, si on a un peu de fièvre, on peut aussi ajouter 3 à 4 clous de girofle et une pincée de thym

D'autres plantes en infusion sont régulièrement citées pour enrayer ou atténuer les premiers symptômes

- les feuilles de cassis, 
- l'aigremoine (utile en cas de grippe),
- l'échinacée,
- l'eucalyptus,
- le romarin, 
- le cyprès
- ou encore le sapin. 


Le recours aux huiles essentielles aidera aussi l'organisme à mieux résister aux virus. Ainsi quelques gouttes d'huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora) inhalées sur un mouchoir, déposées sur un col de vêtement pour se protéger des virus la journée ou encore le soir sur l'oreiller en cas de rhume, seront déjà un soutien efficace. 


Pour assainir une pièce ou la chambre d'un malade, optez pour une diffusion d'huile essentielle d'eucalyptus (Eucalyptus globulus), de lavande, de thym ou de pin (Pinus sylvestris). Enfin des mélanges à base d'huiles essentielles existent en pharmacie pour des prises orales ou encore des inhalations à faire deux à trois fois par jour pour désinfecter l'appareil ORL.

Adoucir la gorge

- Ronce, 
- mauve, 
- guimauve, 
- bouillon-blanc 
- ou encore coquelicot..., toutes ces plantes sous forme d'infusion ou de gargarisme permettent d'adoucir la gorge et de calmer les irritations

La ronce est ce petit arbuste épineux qui offre de délicieuses mûres à la fin de l'été. Il faut cueillir ses feuilles les plus hautes. Les citadins pourront aussi s'en procurer en pharmacie. Dioscoride vantait déjà l'efficacité de ce puissant anti-inflammatoire et anti-infectieux dans les affections de la gorge en gargarisme ou en tisane. Pour augmenter les propriétés adoucissantes et anti-infectieuses on peut ajouter à la tisane de ronce de la mauve (feuilles ou fleurs) ou encore du bouillon-blanc, efficace également en cas de grippe et contre certaines bactéries. 

Si la douleur est très vive, quelques clous de girofle (3 ou 4) dans cette tisane, apporteront un effet anesthésiant tout en renforçant l'action anti-inflammatoire et anti-infectieuse. Enfin localement, pensez aux pastilles d'eucalyptus ou au spray de propolis, un produit de la ruche hors pair contre les virus et pour soulager les maux de gorge.

Calmer la toux : Quand l'appareil respiratoire est irrité, la toux permet d'éliminer les sécrétions des bronches et de faciliter la respiration. Cette réaction normale, si elle est passagère, peut être améliorée par les plantes en les choisissant selon que la toux est sèche ou grasse. L'inhalation, l'humidification de l'air, l'arrêt du tabac et la mise à la diète en évitant les produits trop gras et sucrés sont aussi des réflexes salutaires pour calmer la toux

Lors des toux grasses :
- on peut se procurer en pharmacie des feuilles de lierre grimpant (et non la plante entière), 
- la primevère officinale 
- ou le sureau noir ... pour réaliser des infusions.


Toux sèches :
- le bouillon-blanc
- et la guimauve accompagnent plus spécifiquement les toux sèches. 


Le miel a également des vertus adoucissantes reconnues. Préparé avec un jus de citron et de l'eau chaude, il peut soulager les irritations légères. 


Si la toux persiste ou qu'elle est très pénible et s'accompagne de fièvre, il faut bien sûr consulter


En attendant, le Dr Charrié propose une tisane "aux 7 fleurs" convenant aux toux sèches et grasses


- "Mélanger à parts égales des fleurs de mauve (Malva sylvestris), de guimauve (Althaea officinalis), de pied de chat (Gnaphalium dioicum), de bouillon-blanc (Verbascum thapsus), de tussilage (Tussilago farfara), de coquelicot (Papaver rhoeas) et de véronique (Veronica officinalis). Prendre une cuillère à café bombée par tasse, laisser infuser 10 à 15 minutes, filtrer et boire une à cinq tasses par jour selon la toux".


Mon truc personnel en cas de toux : deux cuillères à café de miel, une cuillère à café d'huile d'olive extra vierge, deux cuillères à café de citron. Bien mélanger et surtout ne pas chauffer. Ce mélange a également un pouvoir adoucissant et antibactérien et pour une meilleure efficacité le prendre dès le début des symptômes. Lorsque je fais une sinusite (et j'en suis coutumière), en plus du traitement médical, j'ajoute à la préparation précédente, soit de l'huile essentielle de clous de girofle, soit un macérat de clous de girofle que j'ai préparé en avance en laissant macérer les clous de girofle dans de l'huile d'olive (minimum un bon mois). Pour extirper au mieux les principes actifs, j'écrase le mélange à la fourchette et je filtre la préparation. Pour information, je fais cette préparation dans une bouteille d'huile d'olive de 50cl et un sachet de 200/250g de clous de girofle. Elle peut se garder de longs mois à l'abri de la lumière.


Le Point 17/1/2014

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La ronce commune, ronce des bois ou ronce des haies (Rubus fruticosus) est un arbrisseau épineux de la famille des rosacées, très commun dans les régions tempérées, qui produit un fruit comestible : le mûron ou mûre. Ne pas confondre avec le mûrier, dont le fruit est également nommé « mûre », bien que ces fruits soient très similaires, tant par l'aspect que par le goût. Elle est parfois appelée le mûrier des haies, le mûrier sauvage ou la ronce ligneuse.


Rubus fruticosus Fir0002 CC BY+SA 3.0


La ronce commune est un arbrisseau vivace par ses tiges souterraines, produisant chaque année de nouvelles tiges aériennes sarmenteuses qui vivent deux ans, ne fructifiant que la deuxième année. Les feuilles typiques, alternes, sont composées palmées et denticulées, à cinq ou sept folioles en général.

 Les fleurs, blanches ou blanc rosé, de deux à trois centimètres de diamètre, sont regroupées en corymbes. Elles ont cinq sépales, cinq pétales et de nombreuses étamines et plusieurs carpelles. (Photo fleur de ronce Luc Viatour CC BY-SA 3.0)

 Les fruits sont noirs bleuâtres à maturité, vers septembre. Ce sont des fruits composés formés de l'agrégation des carpelles modifiés et transformés en petites drupes (drupéoles) qui restent adhérentes au réceptacle floral. (Photo mûrons FoeNyx CC BY-SA 3.0)

Leurs fruits, les mûrons, très riches en différentes formes de vitamine B (B1, B2 et B6) et vitamine C (36 mg/100 g), sont consommés crus, seuls ou dans des salades de fruits, ou cuits en tartes, sirops, gelées et confitures. Ils se congèlent bien. On en fait également une boisson alcoolisée, la crème de mûre, à la base de variante de kir, un vin de mûre et du vinaigre aromatisé à la mûre. Les fruits de toutes les autres espèces sont eux aussi comestibles.


Composition des feuilles:
- Tanins hydrolysables (gallotanins et ellagitanins, 8 à 14 % du poid sec)
- Acides organiques (acide citrique, acide isocitrique)
- Flavonoïdes  
- Acides triterpéniques pentacycliques
Composition des fruits:
- Anthocyanes
- lignanes
- pectine
- Vitamines du groupe B (sauf la B12)
- Vitamine C (36 mg/100 g)
- acides de fruits



Propriétés médicinales : Les feuilles séchées et les jeunes pousses fermentées sont utilisées en tisanes pour leurs propriétés astringentes. Elles apportent du tannin et de la vitamine C.

Les jeunes pousses (bourgeons), « feuilles » de printemps, sont utilisées en gemmothérapie, médecine non conventionnelle, (forme nouvelle d'extraits à base de plantes. Elle utilise l'énergie des bourgeons et des jeunes pousses pour créer des remèdes très efficaces. La gemmothérapie est aujourd'hui reconnue à travers le monde comme un pilier de la phytothérapie).

On propose d'utiliser les feuilles séchées de la ronce en tisane pour soigner les inflammations ORL, les petites diarrhées et épurer le rein des toxines... Mais ces différents effets thérapeutiques n'ont pas été prouvés scientifiquement.

Il n'y pas de contre-indication particulière en ce qui concerne l'utilisation des extraits de la ronce chez les enfants et les femmes enceintes. En revanche, des interactions avec le zinc, les sels et le fer sont à craindre du fait de l'existence du tanin dans les composantes de la plante.

Les vertus médicinales des feuilles de ronce sont reconnue pour être astringentes, laxatives ainsi qu’hémostatiques voir antidiabétique et diurétiques. Elles servent à soigner les troubles des diarrhées. Utilisées aussi dans les cas de troubles congestifs des organes féminins. Mais c’est aussi un excellent remède pour les hémorroïdes, le paludisme et les rhumatismes, la goutte et les anémies ainsi que certains troubles urinaires tels que la lithiase urinaire.

Par voie externe, ces feuilles peuvent traiter les blessures légères.

Que ce soit en bain de bouche ou en gargarisme, elles sont efficace contre l'angine et la gingivite, la glossite et la pharyngite, la laryngite et les névralgies dentaires, les plaies atones, puisqu’elles sont astringentes.

En appliquant en cataplasmes les feuilles de ronce, sur différentes blessures, elles apporteront un apaisement immédiat et amèneront une accélération de la guérison.



 Pour la petite histoire : outre certains oiseaux comme la grive, le merle noir, la fauvette et certains petits mammifères, le renard roux en est aussi très friand. Il en fait une grande consommation et contribue ainsi à propager l'espèce. Les capacités germinatives des graines de mûres sont relativement faibles : autour de 20 % de réussite en temps ordinaire ; mais, si les graines passent dans l’intestin du renard, elles se trouvent ainsi dopées et alors 35 % d’entre elles donneront naissance à des plantules de ronce.... (Photo renard roux Martin Pettitt Flickr / CC BY-SA 2.0)

Wikipedia juin 2014 - Wikipedia - Compléments alimentaires - After Plastie nutrition

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Ribes nigrum est le nom scientifique du cassissier ou cassis ou groseillier noir ou encore gadellier noire, arbuste de la famille des grossulariacées cultivé pour ses baies noires riches en fibres et vitamine C. Ses bourgeons produisent une essence utilisée dans la parfumerie. Cet arbrisseau est originaire de l'Europe septentrionale, poussant spontanément dans les régions montagneuses.

 
Un cassissier (Ribes nigrum) Thue / domaine public


 Le fruit des cassissiers sont des baies le plus souvent noires formant des grappes, pulpeuses, à la peau lisse, fortement aromatiques. Son jus aigrelet est épais, tirant sur le violet. Il est riche en tanins, en arômes, en vitamine C2 et en vitamine C (de 100 à 300 mg/100 g). (Photo une grappe de cassis. Jean-Pierre Bazard  CC BY-SA 3.0)

Le premier témoignage sur l'action thérapeutique des feuilles de cassis est celui d'Hildegarde de Bingen, haute figure spirituelle du XIIe siècle, qui les recommande en onguent pour guérir la goutte. Les feuilles fraîches sont également utilisées frottées contre les piqûres d’insectes.

Le cassis fut très vite auréolé d'une solide réputation médicinale (vertus notamment stomachiques et diurétiques), les Français le considérèrent au XVIIIe siècle comme une véritable panacée (contre les migraines, les fièvres et les rhumatismes) et beaucoup en plantèrent un pied dans leur jardin.

LVertus médicinales. Le cassis est un concentré d'énergie et de principes actifs :

- Du fer et une richesse en vitamine C (il contient deux fois plus de vitamine C que le kiwi et trois fois plus que l’orange), en font un excellent fortifiant anti-fatigue et anti-infectieux.

- Du calcium (60 mg pour 100 g) contribue aussi à la santé des os.

- Il favorise l’élimination de l'acide urique. Il est donc conseillé pour soulager les rhumatismes, la goutte, et l’arthrose, on trouve dans le commerce des préparations à base de bourgeons et d'« harpagophytum ».

- Diurétique et dépuratif puissant, il stimule la fonction hépatique et la fonction rénale. Il est recommandé en cas d’obésité.

- Il est bénéfique dans le cadre de troubles circulatoires et d’hypertension.
- C'est un anti-diarrhéique indiqué en cas de dysenterie.
- C'est un cicatrisant efficace, il accélère la guérison des plaies, des furoncles, des abcès et des piqûres d'insectes (application externe).


Ses feuilles sont très utilisées en herboristerie, séchées et finement broyées.

Cassis
(valeur nutritive pour 100g, d'après sfdial

eau : 78 à 81%cendres totales: 0,860gfibres : 7gvaleur énergétique : 55kcal
glucides: 9 gprotéines: 1,2 glipides: 0,2 gsucres simples : g

Sels minéraux & oligo-éléments

potassium: 322-370mgcalcium: 55-60mgphosphore: 34-59mgmagnésium: 17-24mg
fer : 1,3 mgsodium : 2 mgzinc : 270 µgcuivre : 86 µg

vitamines

vitamine C: 181-200mgvitamine B1: 50µgvitamine B2: 50µgB3/PP/Niacine: 300µg
vitamine B5: 398µgvitamine B6: 66µgvitamine B9: 40µgvitamine B12: µg
vitamine A23,00 RErétinol : µgvitamine E : µgvitamine K : µg

acides gras

saturés: 0,034gmono-insaturés: 0,058gpoly-insaturés: 0,179gcholestérol: mg



Par ailleurs, les graines étant très riches en acide gamma-linolénique, elles ont un réel intérêt dans le traitement des carences en acides gras polyinsaturés, notamment en oméga 6.

La consommation d'huile de pépins de cassis peut ainsi apporter une amélioration, certes modérée mais non négligeable, du système immunitaire ainsi qu'une réduction de la tension artérielle. L'huile de pépins de cassis peut aussi être utilisée en temps qu'hydratant en application sur la peau.


Lire : Les feuilles de cassis : une alternative aux corticoïdes


Wikipedia - Guide Phytosanté

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L'Aigremoine eupatoire (Agrimonia eupatoria) est une espèce de plante herbacée vivace nitrophile, rhizomateuse, de la famille des Rosacées. Outre aigremoine aupatoire, cette plante est appelée également :
Eupatoire des Anciens et Thé des bois. Cette plante est commune dans toute l'Europe.

Illustration d'aigremoine par le Prof. Dr. Otto Wilhelm Thomé Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz 1885 / domaine public.

 La tige est velue, rougeâtre, non ramifiée et porte une rosette basale de feuilles composées de 3-6 paires de folioles principales entre lesquelles s'intercalent des paires de folioles plus petites. La tige était utilisée pour ses propriétés tinctoriales (teinture jaune d'assez bonne qualité). (Photo Feuilles d'aigremoine. Raulbot CC BY-SA 3.0)

 Les fleurs sont jaunes assemblées en grappes terminales s'élevant jusqu'à 80 cm du sol. (Photo fleur d'aigremoine. Pethan CC BY-SA 3.0)

 Les fruits sont des akènes, marqués de sillons. Ils possèdent des poils crochus à leur sommet et se détachent facilement, ce qui facilite leur dissémination par les animaux ou les êtres humains. (Photo fruits d'aigremoine. Pethan CC BY-SA 3.0)

Fruits (akènes) d'aigremoine arrivés à mâturité. Didier Descouens MHNT. CC BY-SA 3.0)


Pharmacopée
- Partie utilisée : sommité fleurie.

- Composants chimiques : tanins condensés, terpènes, flavonoïdes, phytostérine, eupatorine, vitamines K et P, silice (plus de 10 %).

- Propriétés : astringent, vulnéraire, anti-inflammatoire, cholagogue, antiaphonique.

- Mode d'emploi : principalement sous forme d'infusion, de poudre ou d'extrait sec.

Les sommités fleuries sont récoltées en pleine floraison (juillet-août).

En usage interne : traitement des diarrhées légères, en cas de digestion lente et difficile, dans l'insuffisance veineuse et les crises hémorroïdaires.

En usage externe : hygiène bucco-pharyngée (gargarismes), affections dermatologiques (antiprurigineux, collyres ophtalmologiques), effets décongestionnants sur les hémorroïdes et les problèmes circulatoires des membres inférieurs.


Wikipedia

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Echinacea (échinacée) est un genre de plantes qui comprend 11 taxons (9 espèces et 2 sous-espèces) tous originaires d'Amérique du Nord. Ce genre de la famille des Astéracées comprend trois espèces très connues pour leur réputation en herboristerie et leur usage ethnobotanique : Echinacea angustifolia, Echinacea purpurea et Echinacea pallida. Le nom commun attaché à cette plante : rudbeckie (ou rudbeckia) pourpre

L'Echinacea est une plante d'environ 1 m de hauteur avec une fleur jaune, rose et quelquefois blanche. Le centre de la fleur est recouvert de pointes piquantes.


Echinacée pourpre. Atilin / domaine public


Certaines espèces d' Echinacea, notamment E. purpurea, E. angustifolia et E. pallida sont cultivées en tant que plantes ornementales dans les jardins. Les espèces appropriées sont utilisées dans la restauration des prairies. D'autres espèces encore sont utilisées pour la constitution de stocks de fourrage ; l'abondance de ces plantes dans les zones de paissage des animaux consituerait un indice de bonne santé de ces surfaces.

Le rhizome de l’Echinacea était utilisé par les Indiens des plaines d'Amérique du Nord, peut-être plus que toute autre plante, dans l'élaboration de remèdes médicinaux. Dans les années trente, Echinacea devint populaire à la fois en Europe et aux États-Unis comme une médecine du peuple. Echinacea s'est vu attribuer la capacité de renforcer les défenses du système immunitaire de l'organisme et d'aider à la prévention des infections.

Suivant l'espèce utilisée, des breuvages médicinaux peuvent être préparés à partir de la tige et de la fleur, ou bien de la racine.

L'efficacité de ces remèdes est toutefois controversée. On soupçonne qu'ils soient attribuables à l'un ou des composés phénoliques, tels les acides chicorique et caftarique isolés chez l’E. purpurea ou l'echinacoside présents dans la partie haute des racines de E. angustifolia et E. pallida.

Les phénols sont des métabolites secondaires présents chez tous les végétaux, ayant souvent des effets physiologiques sur leurs consommateurs. Lors de la préparation des remèdes, ces phénols peuvent servir de marqueurs pour évaluer les quantités d'Echinacea présentes dans le produit. D'autres éléments chimiques qui peuvent être importants sont les alkamides et les polysaccharides.


Une étude randomisée réalisée par Taylor et al. (2003), avec prise de produits à base d'Echinacea (réalisés à partir de la plante tout entière, i.e. tige et racine) après les seconds symptômes de rhume, ne montre aucun effet positif mesurable chez les enfants dans le traitement des symptômes persévérants du virus du rhume commun (rhinovirus). Une revue critique de la littérature sur le sujet a été réalisée par Barett en 2003. Il conclut que les préparations à base d'Echinacea stimulent le système immunitaire, mais leur efficacité dans le traitement d'affections humaines n'a pas été suffisamment prouvée par des essais cliniques. Ils sont le mieux documentés dans le traitement des infections des voies respiratoires supérieures, où l'Echinacea a pu montrer un bénéfice médical modeste. Néanmoins des études plus approfondies sont nécessaires.

L'étude de Turner (2005) aboutit à la conclusion que les extraits de racines d'Echinacea n'ont aucun effet clinique significatif pour contrer les infections par les rhinovirus et soigner leurs symptômes (1 semaine après infection).

Cependant, ces études ont été vivement critiquées pour avoir utilisé des doses inférieures à celles généralement recommandées et utilisé une variante de la racine qui est généralement vendue en tant que supplément diététique. Une étude randomisée en double aveugle de Goel (2004) montre une efficacité dans la réduction des symptômes en cas de prise précoce, tout en soulignant la nécessité d'études plus approfondies.

Des recherches plus récentes suggèrent que, au lieu de prévenir le rhume, l’échinacée pourrait le traiter en en réduisant la durée et la gravité.

L’avis d’un professionnel de la santé s’impose avant toute prise. D’une part, parce que l’automédication peut faire passer à côté d’une infection grave. De l’autre, parce que son usage est déconseillé (par La Commission E, l’ESCOP et l’OMS) en cas de maladies telles que la tuberculose, la leucose,
la sclérose en plaques, le sida et/ou une infection au VIH, le lupus, l’arthrite rhumatoïde et chez les personnes diabétiques. Sans avis médical, elle est également déconseillée au-dessous de 6 ans et chez les femmes enceintes ou qui allaitent. Enfin, les personnes souffrant d’asthme ou d’allergies sont susceptibles d’être allergiques aux échinacées.

L’échinacée ne dispense pas d’antibiotiques et d’autres agents anti-infectieux et il est déconseillé d’en prendre pendant plus de huit semaines. Le risque est d’obtenir l’effet contraire à celui recherché, c’est-à-dire une fragilisation des défenses immunitaires à long terme.

Les remèdes à base d’échinacée se trouvent sous forme de capsules, teintures, ampoules, pastilles, sirops.

Pour des informations plus détaillées : Cliquez ICI



Préparations / Posologie recommandée selon le site Passeport Santé :

- Infusion. Infuser, 10 minutes, 1 g de racines ou de parties aériennes séchées dans 1 tasse d'eau bouillante. Boire de 1 à 6 tasses par jour.

- Décoction. Faire bouillir pendant 5 à 10 minutes, 1 g de racines d’échinacée dans 1 tasse d’eau. Prendre jusqu’à 3 tasses par jour.

- Capsules. Pour les capsules ne renfermant que de la poudre de racines ou de parties aériennes, on recommande de prendre l'équivalent de 1 g, 3 fois par jour.

- Extraits solides normalisés. La concentration de ces produits offerts sous forme de capsules ou de comprimés varie d'un produit à l'autre. Prendre l'équivalent de 1 g d'échinacée, 3 fois par jour.

- Teinture (1:5). Prendre de 3 ml à 4 ml, 3 fois par jour. Garder en bouche quelques secondes avant d'avaler.

- Jus frais ou stabilisé. (parties aériennes d’E. purpurea). Prendre de 1,5 ml à 3 ml, 3 fois par jour.

Remarques : Les dosages donnés ici se fondent sur les pratiques cliniques les plus courantes ainsi que sur ceux qu’on a administrés dans la majorité des études cliniques ayant donné des résultats probants.

Selon Francis Brinker, un expert américain en plantes médicinales, les essais faits avec des extraits liquides d’E. purpurea entière (racines et parties aériennes) ont donné des résultats plus probants que ceux menés avec des extraits en comprimés ou en capsules. Sous forme liquide, ou de comprimés à laisser fondre dans la bouche, la plante a l’avantage d’agir directement et immédiatement sur les muqueuses de la bouche et de la gorge, ce qui la rendrait plus efficace en cas de rhume ou d’infection des voies respiratoires.


Wikipedia - Pharmacie principale - Passeport Santé

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Les eucalyptus forment un groupe très riche d'arbres du genre Eucalyptus, de la famille des Myrtaceae.  Les eucalyptus sont originaires d'Australie, où ils dominent d'ailleurs 95 % des forêts avec plus de six cents espèces.

A noter : Certaines espèces, notamment E. globulus, ont été introduites en Europe, où elles se sont très bien acclimatées sur les rivages méditerranéens. Par exemple, au Portugal, d'immenses forêts d'eucalyptus ont été plantées pour la production de pâte à papier. Ces espèces ont également été plantées dans d'autres pays dans le monde.

Eucalyptus en fleurs. Les fleurs sont très variées. Elles ont de très nombreuses étamines qui peuvent être de couleur blanche, crème, jaune, rose ou rouge. Au départ, les étamines sont enfermées dans un étui fermé par un opercule (d'où le nom d'eucalyptus du grec eu : bien et kaluptos : couvert) formé par la fusion des pétales et, ou, des sépales. Pour un même sujet, les opercules peuvent avoir différentes formes. Lorsque les étamines grandissent, elles soulèvent l'opercule et s'étalent pour former la fleur. La pollinisation des fleurs se fait principalement par les insectes, attirés par le nectar. Les fleurs d'eucalyptus constituent la source de nectar la plus abondante pour la production de miel en Australie. (Photo Fir0002 CC BY-SA 3.0)

Un eucalyptus adulte peut, selon l'espèce, se présenter comme un petit buisson ou comme un arbre de très haute stature.

On a l'habitude de dire des eucalyptus qu'ils sont :

- petits s'ils mesurent moins de dix mètres de haut ;
- de taille moyenne s'ils font entre dix et trente mètres ;
- grands s'ils mesurent entre trente et soixante mètres ;
- très grands ou géants s'ils atteignent plus de soixante mètres (certaines espèces atteignant 90 mètres de hauteur).

L’écorce est très utile pour l’identification et la distinction entre les nombreuses espèces, car elle peut présenter de grandes différences dans son apparence : se décortiquant, dure, fibreuse, floconneuse, lisse, ou possédant de profonds sillons.

Le feuillage : La plupart des eucalyptus ont des feuilles qui sont persistantes, mais quelques espèces tropicales perdent celles-ci à la fin de la saison sèche. Comme les autres membres de la famille des Myrtaceae, les feuilles d'eucalyptus sont couvertes de glandes à huile. L'abondante production d'huile est une caractéristique importante de ce genre.

Contrairement à la plupart des espèces aux feuilles décidues, l’orientation des feuilles d’eucalyptus est plutôt verticale. Cette disposition dans l’arbre a doté certaines espèces d’eucalyptus d’une adaptation particulière : les feuilles possèdent une couche de cellules palissadiques sur chacune de leurs faces. Les cellules palissadiques qui contiennent les chloroplastes permettent la photosynthèse. L’eucalyptus peut donc capter de l’énergie lumineuse sur chacun des deux côtés de ses feuilles pour tirer meilleur parti de la photosynthèse. Des stomates sont également présents sur chaque face des feuilles.

 Les fruits : Les fruits d’eucalyptus sont formés par le développement du réceptacle ainsi que de l’ovaire qui s’y attache. Après la fécondation, les graines vont se développer et faire grossir le fruit. Les fruits à maturité ont la forme d'un cône, ils sont secs et de couleur brune. Ils ont également des valves qui se soulèvent pour laisser échapper les graines lors de leur chute sur le sol. La plupart des espèces ne fleurissent pas avant l'apparition du feuillage adulte, sauf pour Eucalyptus cinerea et Eucalyptus perriniana. Un nombre élevé de semences de petites tailles, procure à l’eucalyptus une importante aptitude à coloniser des terrains dénudés, même si les conditions y sont difficiles. Un nombre important des graines va mourir suite à ces conditions, mais quelques-unes vont survivre et perpétuer l’espèce...(Photo Fruits et graines d'Eucalyptus luehmanniana. John Tann Flickr / CC BY 2.0)

Les racines : La plupart des eucalyptus possèdent  des organes de sauvegarde souterrains appelés lignotubes. Ces lignotubes se présentent sous forme de renflements à la base du collet racinaire ; ce sont des massifs cellulaires indifférenciés contenant des réserves glucidiques comme l’amidon. Les Eucalyptus, pour la majorité d'entre eux indigènes de l’Australie, ont évolué dans un environnement difficile, aride et soumis aux incendies répétés. Or, les lignotubes permettent à l’eucalyptus d'engendrer de nouvelles pousses si une perturbation majeure vient à détruire l'appareil végétatif aérien de la plante, partiellement ou dans sa totalité. Les lignotubes favorisent donc la survie des espèces d’Eucalyptus possédant cette adaptation.

Ses fruits et ses feuilles éloignant les insectes, il a été planté dans une partie de l'Afrique pour diminuer la propagation de la malaria. Cela a donné un excellent résultat, non par l'effet répulsif pour les insectes, mais parce que ses forts besoins en eau ont permis d'assécher les marais et d'empêcher ainsi la reproduction des moustiques, mais avec un danger nouveau : de plus grands risques de feux de forêts de grande ampleur. Revers de la médaille : dans les lieux où l'eucalyptus a été acclimaté, cela a eu une répercussion sur la biodiversité locale, notamment en zone humide, puisque l'espèce a la propension, du fait de ses besoins en eau, d'assécher les sols.

 Les feuilles et les racines de l'Eucalyptus produisent (de même que les Artemisia) une substance allélopathique, le 1,8-cineole, agent puissant de destruction de certaines espèces d'herbacées et de bactéries du sol. Ces bactéries étant indispensables à la décomposition de la matière organique et au renouvellement des sols, il a généralement été constaté une baisse de la biodégradabilité, et un appauvrissement notable du sol en azote et calcium en particulier et en minéraux par extension. (Photo Plantation industrielle au détriment de la biodiversité originelle (ici, en Galice, près de Viveiro, en Espagne). Martin253 / domaine public)

Des plantations sur terrain acidiphile ont montré à l'inverse une stabilisation de la biomasse microbienne et une augmentation de la minéralisation du carbone et de l'azote. Il est courant de rencontrer une modification de la porosité du sol, avec formation d'une couche hydrophobe d’origine organique.

Dans une plantation d'eucalyptus, les minéraux du sol ne sont vraiment disponibles qu’à partir de la deuxième année après la coupe des arbres. Une plantation d'eucalyptus de 15 ans contient moins de la moitié d'espèces végétales différentes, qu'une plantation de chênes ou de châtaigniers du même âge.

Les vertus prêtées à l'eucalyptus : L'eucalyptus est utilisé pour ses vertus sur l'appareil respiratoire, dues surtout au cinéol (ou eucalyptol) contenu dans les feuilles. Il est utilisé en phytothérapie pour soigner les bronchites, la toux, les rhumes ou la sinusite. On peut en faire des fumigations, des infusions ou des décoctions, ou encore l'acheter sous forme d'huile essentielle ou de gélules.

L'eucalyptus est également utilisé en confiserie principalement dans la fabrication de gommes au goût de menthe, ainsi que dans la fabrication de pastilles ou de pâtes destinées au traitement des maux de gorge. Et ce n'est pas tout, l'eucalyptus se prête à bien d'autres utilisations...

- C'est un excellent insecticide, on peut s'en frotter la peau pour éloigner les moustiques et autres indésirables, et en frictionner la fourrure des animaux domestiques pour éloigner les puces.

- Pour assainir l'air vicié d'une pièce, on fait bouillir des feuilles à petits bouillons dans un récipient ouvert. D'ailleurs, la simple présence d'un plant en pot dans la pièce contribuerait à en purifier l'air.

- C'est aussi un astringent hémostatique, fébrifuge, désinfectant, antispasmodique, c'est un des meilleurs stomachiques contre la dyspepsie atonique ainsi que contre l'inflammation chronique de la muqueuse gastrique ou de la muqueuse intestinale.

- On soulageait autrefois avec ce remède les vomissements et indigestions dus à la présence de la sarcine, une bactérie pathogène. On l'employait aussi en prévention contre la formation de parasites intestinaux.

- En outre, l'eucalyptus soulage aussi les bouffées de chaleur, les gaz et les palpitations chez les femmes en ménopause.

- On l'a administré avec succès en cas de faiblesse consécutive à des maladies graves.

- De façon générale, et comme on l'a vu plus haut, c'est un puissant antiseptique des voies respiratoires et, à ce titre, il soigne les bronchites, la grippe, la tuberculose pulmonaire, la gangrène pulmonaire et l'asthme. De plus, il fluidifie les expectorations. On l'a utilisé en cigarettes contre l'asthme.

- La teinture, l'infusion et l'eau distillée sont employées comme désinfectant pour laver les plaies, y compris les brûlures et les ulcères de peau.

- C'est aussi un excellent antiseptique des voies urinaires, il soigne les infections diverses de cet appareil, notamment la colibacillose, ainsi que l'inflammation de la vessie. Toutefois, il ne faut pas en abuser, car il peut devenir irritant pour les reins.

- En application externe, il agit véritablement sur les rhumatismes et peut soulager certaines migraines.

- Enfin, l’eucalyptus possède des vertus hypoglycémiantes (qui abaissent le taux de glucose dans le sang), liées à la présence de flavonoïdes, mise en évidence expérimentalement et qui reste donc à démontrer chez l’homme.

Pour préparer l'infusion, il suffit de mettre 3 ou 4 feuilles dans une tasse d'eau, de faire bouillir une minute et de laisser infuser 10 minutes. On peut boire jusqu'à 3 tasses par jour. La teinture se prépare en faisant macérer une partie de feuilles dans cinq parties d'alcool. On en prend de 1 ml à 10 ml par jour.

Les diverses préparations et Utilisations


Par voie interne

Inflammation et infection des voies respiratoires (bronchite, sinusite, rhume, etc.).

. Infusion. Infuser de 2 g à 3 g de feuilles séchées dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 minutes. Boire deux tasses par jour.

. Teinture (1:5). Prendre de 10 ml à 15 ml, deux fois par jour.

. Extrait fluide (1:1). Prendre de 2 ml à 3 ml, deux fois par jour.

. Huile essentielle. Prendre de 0,3 ml à 0,6 ml par jour (de 2 à 6 gouttes). Consulter un aromathérapeute qualifié avant de prendre de l'huile essentielle d'eucalyptus par voie interne. Ne pas administrer aux jeunes enfants ni aux femmes enceintes.

. Inhalation. Se servir d'un diffuseur, ou verser de 4 à 6 gouttes d'huile essentielle dans 150 ml d'eau bouillante. Se couvrir la tête d'une serviette et inhaler les vapeurs de la préparation. Répéter jusqu'à trois fois par jour.
Par voie externe

Inflammation et infection des voies respiratoires

. Friction. Verser de 15 à 20 gouttes d'huile essentielle dans 25 ml d'huile végétale et frictionner la poitrine avec ce liniment, trois fois par jour.

Mal de gorge

. Gargarisme. Infuser durant 10 minutes de 2 g à 3 g de feuilles séchées dans 100 ml d'eau bouillante. Se rincer la bouche ou se gargariser avec la préparation filtrée et refroidie, de deux à trois fois par jour. On peut également préparer un gargarisme en diluant de 2 à 3 gouttes d'huile essentielle dans 5 ml d'alcool, préparation à laquelle on ajoutera 50 ml d'eau.

Hygiène buccale

. Rince-bouche. Diluer de 2 à 3 gouttes d'huile essentielle d’eucalyptus dans 5 ml d'alcool et ajouter 50 ml d'eau. Faire un bain de bouche deux à trois fois par jour.

Douleurs rhumatismales

. Friction. Verser de 15 à 20 gouttes d'huile essentielle dans 25 ml d'huile végétale et frictionner les articulations douloureuses, trois fois par jour.

Mal de tête

. Friction. Verser de 1 à 2 gouttes d'huile essentielle dans quelques gouttes d'huile végétale; frictionner les tempes et le front. Ne pas appliquer trop près des yeux.



L’aromathérapie européenne utilise principalement l’huile essentielle de quatre espèces d’eucalyptus.

- Eucalyptus citronné (E. citriodora). Préféré pour les applications topiques (arthrite, tendinite, démangeaisons, antimoustiques, etc.).

- Eucalyptus mentholé (E. dives). Préféré pour les affections des voies respiratoires, mais l’emploi de son huile essentielle est déconseillé chez les enfants de moins de 6 ans et chez la femme enceinte ou qui allaite.

- Eucalyptus radié (E. radiata). Mieux toléré par les muqueuses et la peau; convient bien aux enfants. Déconseillé durant les trois premiers mois de la grossesse.

- Eucalyptus à bractées multiples (E. polybractea CT cryptone). Préféré pour les affections parasitaires (maladies tropicales, notamment) et pour les infections gynécologiques ou urinaires d’origine virale. L’huile essentielle est déconseillée chez les enfants de moins de 6 ans et chez la femme enceinte ou qui allaite.



AVERTISSEMENTS - PRECAUTIONS D'UTILISATION 


. On recommande généralement de ne pas appliquer d'huile essentielle d'eucalyptus sur le visage, surtout près des narines des enfants de moins de 6 ans, car elle peut déclencher un bronchospasme.

. Les personnes souffrant d’asthme doivent utiliser l’huile essentielle d’eucalyptus avec prudence en cas d’application sur le corps, surtout près des voies respiratoires.

. Plusieurs sources déconseillent également l'usage interne chez les enfants. De nombreux cas de suffocation chez les jeunes enfants ont été attribués à l'huile essentielle d'eucalyptus. Une étude au cours de laquelle on a analysé 109 de ces incidents révèle que, dans 74 % des cas, il s'agissait d'enfants de moins de 2 ans qui se sont servis à même la réserve d'huile essentielle d'un vaporisateur ou d'un diffuseur qui était à leur portée.

. Ne pas excéder les dosages indiqués et interrompre le traitement dès l'apparition de spasmes bronchiques, convulsions, étourdissements ou perte de conscience.

. Des essais sur des souris n'ont démontré aucune toxicité sur l'embryon ou le foetus. Aucun cas d'avortement, d'accouchement prématuré ou de malformation à la naissance n'a été signalé chez les humains. Cependant, certaines sources préfèrent recommander aux femmes enceintes ou qui allaitent d'éviter l'eucalyptus en l'absence de données toxicologiques complètes. La prudence est particulièrement de mise pour l’eucalyptus mentholé (E. dives) et l’eucalyptus à bractées multiples (E. polybractea).

. Utiliser avec prudence chez les diabétiques sous médication puisque, au cours d'essais sur des animaux, on a noté que l'eucalyptus pouvait avoir des effets hypoglycémiants.

Contre-indications

. Inflammation gastro-intestinale,
. Inflammation des voies biliaires,
. Troubles hépatiques graves,
. Inflammation des reins.

Effets indésirables : Rarement, nausée, vomissement, diarrhée. En usage externe, l'huile essentielle d'eucalyptus peut provoquer une irritation cutanée.

Interactions

- Avec des plantes ou des suppléments : aucune connue.

- Avec des médicaments : Des données in vitro indiquent que l’eucalyptus (Eucalyptus globulus) participe à l'activité enzymatique du cytochrome P45030. Il pourrait donc, théoriquement, accélérer l'élimination des médicaments métabolisés par cet enzyme, diminuant d'autant leur efficacité. Aucun cas n’a cependant été rapporté.



 A défaut de trouver du miel d'eucalyptus dans le commerce, on peut "le faire" maison...

Choisir un miel neutre et doux - de pomme ou de trèfle, par exemple.

Quantité : 500 ml (2 tasses) de miel, 10 feuilles d'eucalyptus, on peut remplacer les feuilles par des fleurs d'eucalyptus.

- Clarifier le miel en le faisant chauffer au bain-marie et en l'écumant. Le filtrer.

- Remettre au bain-marie. Ajouter l'eucalyptus et laisser mijoter le tout une demi-heure.

- Goûtez. Si la saveur n'est pas assez prononcée, laisser mijoter une demi-heure de plus.

- Filtrer le miel tandis qu'il est encore chaud, laisser refroidir, puis mettre en pot.
Ce miel se conserve aisément à la température de la pièce.

Wikipedia sept 2014 - Passeport Santé - Passeport Santé - Passeport Santé - e-santé.fr

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