birdy1972 0 Posté(e) le 26 juin 2014 « L’océan mondial : du déclin à la restauration » : c’est le nom d’un rapport sur l’état des mers et sur les moyens de l’améliorer, rédigé par un groupe international. Pour Romain Troublé, secrétaire général de Tara Expéditions, les analyses et les préconisations sont excellentes. Une pétition va être envoyée à l'ONU.Mardi 25 juin, à New York, s’est réuni un attelage original, baptisé Commission Océan global, composé de personnalités venues de la politique et du monde des affaires. Les trois coprésidents, José María Figueres, Trevor Manuel et David Miliband, ont été, respectivement, président du Costa Rica, ministre des finances d’Afrique du Sud et ministre des affaires étrangères du Royaume-Uni. On y trouve aussi le Français Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation mondiale du commerce. Le voilier Tara, après un tour du monde océanographique et une exploration de l'océan Arctique, sillonne actuellement la Méditerranée à la recherche du plastique, un polluant notoire. C'est l'une des atteintes actuelles à l'océan mondial. Il y en a d'autres. Futura-SciencesLeur rapport, rendu public cette semaine, est disponible en anglais et son résumé est téléchargeable en français sur le site de la Commission Océan global. Il fait l’état des lieux ou plutôt l’état des maux, et en dénombre cinq :- Une demande en ressources croissante pour la nourriture, l’énergie ou les minéraux.- Des avancées technologiques qui permettent d’accéder à toutes les régions de l’océan mondial et de l’exploiter activement.- Un déclin des stocks de poissons, dû aux autres facteurs, à des stratégies de surpêche et à des subventions mal ciblées.- Le changement climatique qui modifie l’environnement océanique, par la température et par l’acidification, associé à une perte de biodiversité et à la pollution.- Une « gouvernance insuffisante de la haute mer » qui empêche de réglementer, puisque près des deux tiers de la surface des océans se trouvent en dehors de toute juridiction. Le rapport qui donne des pistes pour le « sauvetage » de l'océan mondial. Commission Océan global« Ce rapport est intéressant à plusieurs titres. Il est le résultat d’un travail de plus d’un an et émane de plusieurs pays. C’est un travail exhaustif, mais aussi bien fait et bien présenté. Pour une fois, un rapport de ce genre est très clair et compréhensible par tous ! » L’homme qui parle ainsi est Romain Troublé, secrétaire général de Tara Expéditions. Le voilier océanographique est actuellement en Méditerranée pour étudier la pollution par les matières plastiques et son impact sur les organismes vivants. Le site de Tara reprend la pétition de Pascal Lamy, adressée à Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU. Le même Romain Troublé avait participé, avec Catherine Chabaud, à l'Appel de Paris pour la haute mer qui, lui aussi, réclame une gouvernance pour le grand large, hors de tout contrôle.« Cette gouvernance est possible, explique-t-il, et elle pourrait s’appuyer sur l’actuelle Convention du droit de la mer de l’ONU. Il s’agit tout de même des trois quarts de la planète ! C’est un enjeu gigantesque pour l’humanité. » L’idée que les nations sous l’égide de l’ONU s’occupent de la gestion de l’océan mondial n’est pas nouvelle mais rencontre mille difficultés. Il faut donc pousser pour faire bouger les lignes. Le rapport, intitulé « du déclin à la restauration » va dans ce sens. « Il est surtout tourné vers les solutions », souligne Romain Troublé. La commission ne s’arrête pas, en effet, à préconiser une structure de plus à l’ONU mais propose des améliorations concrètes : - la création d’une zone de régénération en haute mer, - des normes plus précises sur l’exploitation des hydrocarbures off-shore, - le bannissement du rejet de matières plastiques dans la mer, - la création d’un Conseil de l’océan mondial, indépendant, - et des actions pour réduire la surpêche ou empêcher les pêches illégales.Pour Romain Troublé, ces mesures vont dans le bon sens et serait bien plus utiles que des idées « populistes », selon, lui pour éliminer le plastique des océans, comme ce système imaginé par un jeune Néerlandais qui a beaucoup plu sur le Web. « Il faut surtout arrêter de jeter nos déchets dans la nature. » Pour plus d'informations, visitez le site Mission Océan.Futura Sciences 25/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
birdy1972 0 Posté(e) le 26 juin 2014 Auteur de la pétition : Pascal Lamy, Commissioner, Global Ocean CommissionFranceMr Ban Ki Moon, contribuez à assurer un océan vivant, l’alimentation et la prospérité. Proposez de nouvelles normes pour la protection de la haute mer en Septembre 2014L’océan est en danger. Il est essentiel pour notre avenir. Faisons de sa protection une priorité de l’action des Nations Unies. Par TheGlobalOcean 23juin2014Il nous offre des aliments, de l’eau fraîche, de l’énergie, des médicaments, la moitié de l’oxygène que nous inspirons et même le cadre de nos vacances : un océan sain est essentiel à toute vie sur Terre.Cependant, pendant trop longtemps, nous avons capturé trop de poissons, pollué aveuglément et dégradé de fragiles habitats des fonds marins. Nous poussons le système océanique jusqu’à son point de rupture, risquant ainsi notre propre santé et prospérité.Les ressources marines et côtières atteignent une valeur de 3 000 milliards de dollars US par an – environ 5 % du PIB mondial – et, à travers le monde, 350 millions d’emplois sont liés à l’océan tandis que 97 % des pêcheurs vivent dans les pays en développement.Mais sans la mise en œuvre de lois efficaces pour protéger un océan vivant, une minorité continuera à abuser de la liberté de la haute mer, à piller les richesses qui se trouvent sous sa surface, à prélever une part non équitable, et à en tirer profit au détriment du reste du monde, en particulier des plus pauvres.La bonne nouvelle, c’est que nous avons l’extraordinaire possibilité de changer le cours des choses.En septembre de cette année, l’Organisation des Nations unies (ONU) va entamer un débat sur l’avenir de la haute mer et sur la manière dont celle-ci devrait être gouvernée. Cela ne se reproduira pas de sitôt et c’est donc maintenant que nous devons tirer le meilleur parti de cette opportunité.La haute mer – constituée des eaux internationales et recouvrant 45 % de la surface de la Terre – nous appartient à tous. Elle ressemble pourtant à un État en déliquescence au-delà de la juridiction de tout gouvernement. Personne n’en est globalement responsable, ce qui a pour conséquence alarmante un déclin important de la santé de tout l’océan.Il est temps d’étendre l’État de droit jusqu’à cette moitié bleue de notre planète. Nous avons besoin d’un nouvel accord international (dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer) afin de garantir le bon état de l’océan, l’utilisation durable et équitable des ressources de la haute mer, et la préservation de celles-ci.Cela aidera à nous assurer que nous disposons de suffisamment de nourriture pour tous, d’un accès équitable aux nouveaux médicaments issus des organismes d’eau profonde pour lutter contre le cancer et d’autres maladies graves, d’une résistance suffisante face aux effets les plus graves du changement climatique et d’une protection des habitats marins précieux contre les industries destructrices.Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est engagé en faveur de la santé et de la protection de l’océan, mais il a besoin de notre soutien pour être en position de force en septembre lorsqu’il appellera les dirigeants de la planète à préparer ce nouvel accord.Joignez-vous à la mission pour un océan sain et vivant, et demandez à Ban Ki-moon de lancer un appel en faveur de la protection de la haute mer et de la santé de l’océan.CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITIONCliquez ICI pour en savoir plus sur cette campagne Mission OceanTara Expéditions - Change.org 23jun2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 juillet 2014 La Commission internationale Océan Mondial (Com), mobilisée pour la sauvegarde des océans, a appelé lundi les pays de l'UE à cesser tout soutien financier à la pêche en haute mer. La Commission européenne a relayé cet appel à destination des Etats membres.Pour lutter contre la surpêche, la nouvelle politique commune de la pêche (PCP) a mis fin aux subventions qui permettaient aux flottes de gagner en puissance, a relevé la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, lors d'une conférence de presse avec les co-présidents de la Com, Trevor Manuel et José Maria Figueres. Mais "il faut aussi compter avec les subventions des Etats membres. (...) Nous devons discuter avec eux de la question", a-t-elle affirmé.Les dernières données de la Commission européenne chiffrent à un milliard d'euros pour 2013 les aides financières dont peut bénéficier la pêche hauturière dans l'UE, via essentiellement des exonérations fiscales sur les carburants.La Com, une commission indépendante réunissant depuis 2013 décideurs politiques et économiques, recense parmi les pays accordant ce type de soutien dix Etats de l'UE, dont l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, au côté notamment des Etats-Unis, de la Chine et du Japon.Sans ce soutien financier, les flottes industrielles "n'iraient probablement pas en haute mer", où leur activité est en outre quasi incontrôlée, a relevé M. Manuel. Cela menace la préservation des océans et est "fondamentalement injuste" pour le partage mondial des ressources halieutiques, a-t-il ajouté. La Com réclame en conséquence que ces aides soient totalement bannies d'ici cinq ans.Dans son "Plan de sauvetage pour l'océan mondial" de cinq ans, cet organisme prône aussi un renforcement de la lutte contre la pêche illégale, un strict contrôle de l'exploitation pétrolière et gazière en mer, la fin de l'usage généralisé des sacs plastiques et la mise en place d'une véritable traçabilité des produits de la mer.Pour José Maria Figueres, l'enjeu est de mettre en place une véritable gouvernance des zones maritimes internationales ne relevant de la juridiction d'aucun Etat, et "largement ingouvernée" en dépit du contrôle international prévu par la Convention de l'ONU sur le droit de la mer (CNUDM).romandie 30/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 27 octobre 2015 L’objectif est de sanctuariser 10% des océans au sein d’aires marines protégées avant 2020. Il reste moins de cinq ans pour vaincre de multiples résistances et conflits.Les Aires marines protégées (AMP) sont des portions de l’océan sur lesquelles s’exercent une surveillance et une gestion des activités humaines pouvant aller jusqu’à une interdiction totale de la pêche et de la navigation. Pew 19/5/2015En 2000, à Nagoya au Japon, l’ONU a adopté les objectifs d’Aichi visant à protéger 10% des océans avant 2020 pour lutter contre la perte de la biodiversité. Une nouvelle étude de l’Université de Colombie-Britannique au Canada (UCB), prouve que ces objectifs sont loin d’être atteints. Selon les scientifiques, qui publient les résultats de leur enquête dans la revue Oryx, environ 4% de la surface de l’océan est située dans une AMP. Il reste donc moins de cinq ans pour placer sous protection au moins 6% de surface marine ou océanique supplémentaire. Au moins car "les objectifs d’Aichi appellent à beaucoup plus que juste 10% de surface protégée. Ils exigent que les aires protégées soient efficacement et équitablement gérées, écologiquement représentatives et bien reliées entre elles", explique Lisa Boonzaier, principale auteure de l’étude. Animation montrant les découpages possibles en 5, 4, 3 ou 1 seul océan(s). Emmanuel.boutet / domaine publicMais les choses ne sont pas simples car la définition d’une AMP est sous le contrôle et le bon vouloir des autorités locales ou de tutelle, de même que les moyens qui lui sont dédiés. L'année dernière, par exemple, plusieurs projets de création d'AMP en Antarctique ont échoué suite au blocage de la Russie. Pourtant, les scientifiques restent optimistes et estiment à l’instar de Daniel Pauly, co-auteur de l’étude, "que compte tenu de la création de très grandes aires marines protégées au cours des dernières années, il y a une chance de réalisation des objectifs". Il faut effectivement noter que la surface des AMP croit régulièrement depuis une dizaines d’années : elles représentaient 0,65% de l’océan en 2006. Le grand océan planétaire, mis en valeur par la projection de Fuller, mode de cartographie, souvent méconnu et oublié par les réseaux écologiques pan-continentaux, nationaux et locaux. きたしccby-sa2.5 (Wikipedia)Mais au sein d’une AMP les contraintes ne sont pas les mêmes pour les navigateurs, pêcheurs ou les exploitants de ressources sous-marines. Le degré de protection varie et l’UICN (union internationale de conservation de la nature) a défini six catégories d’AMP allant de la gestion des activités humaines (la catégorie 6) à la protection totale (cat . 1). Cette dernière catégorie correspond à ce que les anglo-saxons appellent les "no-take zone" où il est interdit d'extraire toutes les ressources, bien-sûr, les ressources biologiques, tels que les poissons, les crustacés et les algues mais aussi les ressources non vivantes, telles que le pétrole et le gaz. Les différents biotopes océaniques. La biologie marine est la science qui a pour objet d'étudier la vie marine, et donc océanique, sous toutes ses formes. Alors que la mer recouvre 71 % de la surface de notre planète, de par leur profondeur, les océans représentent un volume habitable 300 fois supérieur à celui des habitats terrestres. Les espèces sont en général réparties en fonction de leurs rapports avec le milieu. Une dichotomie est fréquemment réalisée entre le domaine pélagique, peuplé par le pélagos, et le domaine benthique, peuplé par le benthos. SuperManu ccby-sa3.0 (Wikipedia)Or la catégorie 1 ne représente que 16% des AMP soit à peine 0,5% de l’océan mondial. En plus d’un effort quantitatif, il faudra également un effort qualitatif pour améliorer la préservation de la biodiversité océanique. La sanctuarisation des zones maritimes est une solution plébiscitée par de nombreux chercheurs comme le rappelait Charles Sheppard, professeur à l'université de Warwick (Royaume-Uni), lors d’une conférence organisée en juin 2015 sur l’avenir de l’océan et dont Sciences et Avenir était partenaire. La réserve marine de Chagos* dans l'Océan Indien, est la plus vaste "no-take zone" du monde avec une surface grande comme deux fois la Grande-Bretagne. David Tickler * Toutefois, cette aire marine semblerait menacée : La cour permanente d'arbitrage a conclu à l'unanimité que la zone de protection marine (MPA), qui pour le Royaume-Uni visait à déclarer une zone protégée autour de l'archipel des Chagos en Avril 2010, était illégale en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Il est par aiilleurs notifié que la République de Maurice avait droit juridiquement de pêcher dans les eaux entourant l'archipel des Chagos... ainsi qu' à un retour éventuel de l'archipel des Chagos...Sciences et avenir 27/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 28 octobre 2015 Entre réchauffement et acidification, l'océan mondial est concerné par le réchauffement du climat et il en est aussi un des rouages. Pourtant, il n'est qu'indirectement concerné par les discussions prévues initialement. Des acteurs de tous bords doivent se mobiliser pour intégrer 70 % de la planète dans les négociations. Présidente de de la branche française du WWF, Isabelle Autissier, qui est aussi navigatrice, résume les enjeux et les combats actuels à Futura Sciences. Williams f. 1/6/2014Futura Sciences 28/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 13 novembre 2015 Paris - Les océans et leur préservation feront pour la première fois l'objet de discussions lors de la conférence mondiale sur le climat, qui se déroulera du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, a annoncé jeudi Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie. .@RoyalSegolene "le 5 décembre, le jour de l'Action Day, la question de l'océan sera egalement présente" #COP21 pic.twitter.com/XEA1JBrFLg— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 12 Novembre 2015Ces discussions auront lieu le 2 décembre à l'initiative de la France, en marge des négociations pour sceller un accord mondial contre le réchauffement.Ce sera la première fois en 21 ans que le thème de l'océan sera abordé officiellement dans ce cadre, a souligné Mme Royal, qui inaugurait l'exposition L'océan au XXIème siècle au pavillon Tara à Paris, sur le quai d'amarrage de la goélette du même nom destinée à l'exploration océanographique.Découvrez nos 9 recommandations #COP21 pr atténuer les effets ds émissions CO2 sur https://t.co/VYJz8dorQK pic.twitter.com/AwtW2GPb0a— Ocean & Climate (@ocean_climate) 12 Novembre 2015Les océans, qui captent 90% de la chaleur due à l'effet de serre et un quart des émissions de CO2, jouent un immense rôle dans la régulation du climat. En direct de la conférence de presse plateforme #Océan et Climat labellisée #COP21 au Pavillon Tara #OceanForClimate pic.twitter.com/AZavGFiGNv— COP21 - Paris 2015 (@COP21) 12 Novembre 2015Mais ils sont aussi fortement affectés par le réchauffement à grande vitesse que connaît la planète, la hausse de la température et l'acidification des eaux ayant de lourdes conséquences sur les espèces marines. L'Océan est une solution pour le #climat : quelques chiffres clés #OceanForClimate #COP21 pic.twitter.com/ArDomIyaeo— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 12 Novembre 2015Parmi les propositions françaises qui seront discutées lors de cette session océan, Mme Royal a cité la demande faite par la France aux experts sur le climat du Giec d'un rapport spécial sur l'océan ou encore le soutien de la France à l'interdiction européenne du chalutage en eaux profondes.Romandie 12/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites