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Actualité concernant les loups en France

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Le WWF s'alarme devant la politique de prélèvement mise en place par le préfet des Alpes-Maritimes qui vient d'amener au prélèvement d'une louve allaitante.

Suite à l’arrêté pris le 31 mai par le préfet des Alpes-Maritimes, les agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONFCS) ont abattu une louve le 18 juin dernier sur la commune de Duranus (06).

Des informations concordantes confirment que cette louve allaitait vraisemblablement cinq louveteaux. Cette situation inédite est la pire que l’on puisse imaginer. Si les louveteaux sont trop jeunes pour se nourrir de façon autonome, ce n’est pas un loup mais 6 que l’on a tués. De plus, il semble que la meute concernée n’était composée que du couple alpha, c’est-à-dire un mâle dominant et de la femelle qui a été prélevée mi-juin. Si cette information était confirmée, ce «tir de prélèvement» pourrait donc se traduire par la disparition de la meute.

Le WWF s’indigne des conséquences d’une telle opération de prélèvement et rappelle, en accord avec les autres associations, que si le prélèvement de cette louve allaitante a relevé d’une volonté délibérée, nous considérons que ceci entre en contradiction avec le Plan National Loup qui prévoit que «les interventions sur la population de loups ne devront pas remettre en cause […] le maintien d’un réseau fonctionnel de ZPP» (Zones de Présence Permanente : les meutes).

Face à cet évènement que tous redoutaient, protecteur et éleveur, le WWF demande :

- Un renforcement de la protection des troupeaux dans la zone par tous les moyens non léthaux (chien de protection, clôtures, gardiennage renforcé) et la mise en place de mesures d’effarouchement.

- La suspension de tout autre tir de prélèvement dans ce département tant que les conséquences réelles sur les jeunes ne sont pas connues

- Une prise en compte de la totalité de la fratrie en plus de la femelle dans le décompte du plafond total de prélèvement autorisé

Nous demandons qu’une réflexion soit faite pour éviter à l’avenir qu’une femelle allaitante soit l’objet d’un tir de prélèvement, du fait du risque que ces prélèvements font peser aussi bien sur la population de loup que sur les élevages de la zone concernée.


WWF 09/07/2013

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La chasse au loup est autorisée dans les Alpes-Maritimes, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence. Mais l'animal reste insaisissable.

"En France, personne ne sait chasser le loup !", avait assené début juillet 2013 le préfet du Var, Laurent Cayrel, en rencontrant des éleveurs d'ovins. Pourquoi ne pas embaucher des chasseurs d'Amérique du nord ou d'Europe de l'est?

Cette remarque lui a valu tout l'été des candidatures de chasseurs brandissant une expérience étrangère... "J'ai mis les chasseurs dans une situation d'émulation", mais "l'idée est sérieuse", assure-t-il à l'AFP.

Une battue avec 150 chasseurs a échoué sur l'énorme site militaire de Canjuers où se concentrent 80% des attaques. L'armée laisse brouter les ovins sur ses terres, où les tirs d'entraînements n'effarouchent aucunement les loups.

Le préfet déploiera une "nouvelle stratégie" début septembre 2013 en postant la nuit près des troupeaux des tireurs locaux équipés de fusils à lunette infrarouge. "Il n'y a pas de méthode absolue", prévient prudemment Laurent Cayrel, le comportement du loup s’avérant différent selon le relief ou les pratiques pastorales.


 VALERY HACHE / AFP



"Les étrangers ne connaissent pas notre terrain très accidenté, ils ne seraient guère avantagés", estime Daniel Blanc, lieutenant en louveterie de Saint-Martin-de-Vésubie, dans les Alpes-Maritimes voisines, aux portes du parc national du Mercantour. La profession millénaire de "louvetier" assiste bénévolement les fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui supervisent les traques.

C'est d'abord dans le Mercantour que les loups sont revenus en France voici vingt ans en passant les cols d'Italie. Sur une trentaine de meutes françaises, six vivent dans les Alpes-Maritimes dont quatre dans le coeur protégé du parc national. "Le loup fait 30 km par jour", souligne Louis Bernard, responsable de l'ONCFS dans les Alpes-Maritimes.

L'expert américain Carter Niemeyer, artisan de la réintroduction du loup dans les Rocheuses, venu dans le Mercantour en 2006, "a conclu que les contreforts escarpés ne permettent pas de travailler sereinement comme dans une plaine américaine", note-t-il.

Une louve allaitante a été abattue en juin, troisième spécimen tué dans les Alpes-Maritimes depuis 2004 (sur une douzaine pour toute la France).

En ce mois d’août, Louis Bernard ou ses collègues se postent tous les jours près d'un troupeau attaqué deux fois en dix jours. Ils ont aperçu des loups, à 400 mètres en dessous du troupeau, protégés par le couvert forestier...

Une battue avec une quarantaine de chasseurs se prépare parallèlement sur un plateau de l'arrière-pays de Grasse.

Près de 800 attaques ont été dénombrées en 2012 dans les Alpes-Maritimes, qui concentre un tiers des pertes d'ovins en France. Il y a eu environ 200 attaques dans le Var et 310 dans les Alpes-de-Haute-Provence, juste au nord.

Six "tirs de prélèvements" (euphémisme de l'administration pour tuer l'animal protégé) sont actuellement autorisés dans ces trois départements les plus attaqués.

S'y ajoutent des dizaines d'autorisations de "tirs de défense" accordés aux éleveurs ou "des tirs de défense renforcés" avec dix fusils maximum (une nouveauté).

Un record de 24 loups, sur une population de 250, peuvent être "prélevés" en France. Et le tout nouveau "plan d'action national loup" permet le tir de plusieurs loups lors d'une opération.

On veut "ménager la chèvre et le loup" en France, glisse néanmoins un expert, en notant que c'est "la grosse cavalerie" ailleurs. En Espagne, les tirs sont autorisés depuis des miradors avec un charnier équin en appât.

Une équipe scientifique suédoise, venue en 2008 mettre des colliers émetteurs à deux loups du Mercantour, les avaient endormis en tirant des seringues hypodermiques depuis un hélicoptère.

Une méthode efficace, mais l'image de chasseurs tuant des loups depuis un hélicoptère aurait du mal à passer dans l'opinion.

SCIENCES ET AVENIR 22/8/2013

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NICE (Alpes-Maritimes), 02 sept 2013 (AFP) - Des bergers ont demandé lundi, dans une lettre ouverte au président de la République, que soient prélevés avant vendredi les 24 loups autorisés pour la période 2013-2014 par le "Plan loup", après une nouvelle attaque dans les Alpes-Maritimes.

La Fédération ovine de ce département, la Fédération des acteurs ruraux, l'Association des éleveurs et bergers du Vercors Drome Isère et Solidarité pastorale ont indiqué attendre de François Hollande qu'il fasse "prélever au minimum la totalité des loups prévus par le plan avant le vendredi 6 septembre et accorder aux chasseurs le droit de tirer des loups dans le cadre de leurs activités de chasse".

Au niveau national, le "Plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit en effet que 24 loups peuvent être prélevés durant la première année sur une population estimée par les autorités à 250 animaux. 

"Si vous manquez de moyens pour parvenir au quota minimum de 24 loups avant" cette date, "faites appel à l'armée pour porter assistance aux éleveurs en danger", suggèrent les éleveurs excédés par les attaques, exigeant "des avancées significatives avant samedi", date à laquelle le chef de l'Etat doit se rendre à Nice pour la cérémonie d'ouverture des Jeux de la Francophonie.

Un ou plusieurs loups ont attaqué la semaine dernière les chiens (des patous notamment) d'un berger du Val d'Entraunes, dans le nord du département, en mettant six sur sept hors d'état de protéger son troupeau qui a également subi quelques pertes.

Deux loups, dont une louve allaitante, ont été prélevés cet année dans les Alpes-Maritimes. Revenu naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, le loup - espèce protégée - est en croissance constante en France, d'où une multiplication des attaques sur les troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008). Près de 800 attaques sur des troupeaux ont été dénombrées en 2012 dans les Alpes-Maritimes, qui concentre un tiers (2.417 bêtes) des pertes d'ovins en France.


30 millions d'amis 2/9/2013

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Des bébés loups vivent entre les Vosges et le Haut-Rhin. Dans la nuit du 29 au 30 août, des hurlements caractéristiques de louveteaux ont été entendus dans la Zone de présence permanente des Hautes-Vosges, dans le département du Haut-Rhin. Pour la préfecture des Vosges, contactée par francetv info mardi 3 septembre, la présence de ces animaux est donc très probable.


 Deux loups dans le zoo de Mulhouse (Haut-Rhin), le 13 juin 2013. (SEBASTIEN BOZON / AFP)


"Ce n'était pas arrivé depuis plus d'un siècle dans les Vosges", affirme le quotidien régional Dernières nouvelles d'Alsace (article abonnés),  qui précise que le loup a été réintroduit dans les Vosges en avril 2011.


Les cris ont été repérés dans le cadre des opérations de comptage de loups "par hurlements". Menées dans le massif des Vosges par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, "elles ont pour objectif de détecter la présence de louveteaux nés en fin de printemps", indique la préfecture. "Cette opération de comptage ne permet pas de préciser le nombre de louveteaux", précise-t-elle néanmoins.


"Il s'agit d'un protocole où l'on imite les hurlements du loup pour déclencher une réponse. On utilise pour ça un cône de chantier et ça marche très bien : le couple présent dans les Vosges a été repéré trois fois cet été grâce à cette méthode", explique Thomas Pfeiffer, spécialiste du loup, interrogé par le quotidienLe préfet des Vosges prévoit de réunir un comité loup au mois d'octobre.


FRANCE TV INFO 3/9/2013

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La Bresse (France) (AFP) - Deux ans après l'installation d'un couple de loups dans les Vosges, la récente naissance de louveteaux pourrait marquer le retour durable de l'animal dans le massif, plus de 80 ans après sa disparition, au grand dam des éleveurs qui jugent la cohabitation avec le canidé impossible.

Fin août, les équipes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ont authentifié la présence de louveteaux, grâce à la technique des hurlements (voir article précédent). Aussi originale qu'efficace, la méthode consiste à ce que les agents imitent le cri du loup à l'aide d'un cône de chantier, principalement le soir, lorsque les loups partent chasser.

 Deux ans après l'installation d'un couple de loups dans les Vosges, la récente naissance de louveteaux pourrait marquer le retour durable de l'animal dans le massif, plus de 80 ans après sa disparition, au grand dam des éleveurs qui jugent la cohabitation avec le canidé impossible. (c) Afp

Selon l'ONCFS, "des cris caractéristiques plus aigus que ceux du couple" ont établi la présence de louveteaux, sans toutefois pouvoir en déterminer le nombre. Les portées comptent généralement trois à quatre petits.

Anthony Kohler, porte-parole du réseau local FERUS pour la conservation du loup et spécialiste de l'animal, est raisonnablement optimiste. "Les Vosges sont un habitat favorable au loup, et il pourrait y demeurer. Mais ça n'est pas encore certain", tempère-t-il.

"S'ils survivent, les louveteaux pourraient se reproduire d'ici 2 à 3 ans, mais le risque est fort qu'ils soient dispersés d'ici là. Il faudrait donc que le couple se reproduise à nouveau l'année prochaine, et qu'il ne soit évidemment ni tué, ni qu'il parte, par exemple en Allemagne, pour qu'on puisse parler d'installation durable", insiste M. Kohler. La maladie, la malnutrition ou la prédation par d'autres animaux pourraient également avoir raison des petits louveteaux, dont le taux de mortalité moyen atteint 60% la première année.

La perspective d'une installation durable du canidé, si elle réjouit les défenseurs de l'animal, exaspère les éleveurs, qui dénombrent environ 200 brebis égorgées depuis 2011.

Depuis l'année dernière, cinq d'entre eux ont adopté un Patou, un chien de montagne des Pyrénées qui protège les troupeaux du prédateur. C'est le cas de Jean-Yves Poirot, à La Bresse. Sa chienne de 65 kilos aux longs poils blancs sait en imposer face aux intrus, à commencer par les randonneurs, qu'elle accueille à coup d'aboiements féroces, en montrant les dents. "Dès qu'elle me reconnaît, elle s'arrête. Sinon, que ce soit un humain ou un animal étranger, elle attaque", décrit l'éleveur de brebis, qui a aussi installé une barrière électrifiée autour de sa parcelle.

Sa "Patou" ne quitte jamais les brebis, "mais elle ne peut pas être partout à la fois: je l'ai mise sur ce lot de 150 brebis, mais j'ai d'autres lots qui ne sont pas protégés et qui sont donc vulnérables au loup", explique Jean-Yves Poirot. Pas question pour l'éleveur d'acquérir d'autre Patous, qui seraient selon lui "impossibles à entretenir, l'hiver, dans la bergerie".

Pour Olivier Munsch, un autre éleveur établi à Ventron, "le Patou semble efficace, mais si les loups chassent en meute, il ne sera pas suffisant pour protéger toutes les bêtes". Le gros chien nourrit par ailleurs des inquiétudes chez les touristes, qu'il peut suivre, l'air menaçant, durant des kilomètres.

"Le problème, c'est qu'il y a des sentiers de randonnée qui traversent les parcelles où se trouvent les brebis… et le Patou", note ainsi le maire (PS) de La Bresse, Guy Vaxelaire, pour qui "s'habituer à vivre avec le loup, c'est une hérésie". "Si le loup reste, ce sera la fin du pastoralisme et de la biodiversité", affirme l'élu.

Au niveau national, le nouveau "Plan loup" 2013-2017 entré en vigueur au printemps prévoit que 24 loups pourront être prélevés sur une population de 250 animaux. Pour l'heure dans les Vosges, seul des tirs de défense à canon lisse, peu susceptibles de tuer, ont été autorisés par le préfet.

"Si j'en vois un, je tirerai sur le loup", affirme toutefois un éleveur. Jean-Yves Poirot, lui aussi, estime que seule "l'éradication du loup" est envisageable: "Et s'il revient, alors il faudra encore l'éradiquer".


SCIENCES ET AVENIR 12/9/2013

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Reims (AFP) - Un loup a été photographié par l'Office de la chasse de Haute-Marne dans la nuit de mercredi à jeudi près de la commune de Nully-Trémilly après plusieurs attaques de troupeaux d'ovins, a-t-on appris vendredi de source préfectorale.

Le cliché a été réalisé grâce a des "pièges photographiques" positionnés dans le secteur après les nombreuses attaques dans des exploitations frontalières aux département de la Haute-Marne et de l'Aube, a-t-on indiqué à la préfecture de Haute-Marne confirmant une information de la télévision locale Canal 32.


 Un loup a été photographié par l'Office de la chasse de Haute-Marne dans la nuit de mercredi à jeudi près de la commune de Nully-Trémilly après plusieurs attaques de troupeaux d'ovins, a-t-on appris vendredi de source préfectorale. (c) Afp



Le loup a été photographié à proximité d'une pâture occupée par un troupeau d'un éleveur de Nully qui a été attaqué cette même nuit avec la perte d'une brebis. Des tirs de défense contre le prédateur ont été autorisés vendredi par les préfets de l'Aube et de la Haute-Marne.

"Les éventuels tirs pourront être létaux mais viseront surtout à la protection du troupeau. Il seront effectués par des lieutenants de louveterie et non par ces éleveurs qui n'ont pas le permis de chasse", a-t-on précisé à la préfecture de Haute-Marne.

Les deux départements ont subi depuis fin mai 2013 plus d’une vingtaine d’attaques de troupeaux occasionnant la mort par égorgement ou par euthanasie suite à des blessures graves, d’une cinquantaine de moutons.

Plusieurs de ces attaques avaient été classées "loup non exclu" par les spécialistes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage qui n'avaient cependant pu valider cette hypothèse, faute de traces ADN retrouvées sur place.

Début septembre, les préfectures des deux départements avaient autorisé l’abattage par les gardes-chasse des chiens errants autour des exploitations ovines ayant subi des attaques.

Trois loups, dont un couple qui a donné naissance cet été à des louveteaux, ont été identifiés depuis avril 2011 dans le massif forestier des Vosges distant d'une centaine de kilomètres du lieu des attaques en Champagne.

Dans les Vosges, les loups ont tué 139 ovins en 72 prédations en 2011, puis 80 en 40 attaques l'année suivante.

Au niveau national, le nouveau "Plan loup" 2013-2017 entré en vigueur au printemps prévoit que 24 loups pourront être prélevés sur une population de 250 animaux. Pour l'heure dans les Vosges, seul des tirs de défense ont été autorisés par le préfet.




SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013

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Marseille (AFP) - Un chasseur a abattu samedi une louve dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes), premier "prélèvement" depuis l'arrêté préfectoral du 20 septembre autorisant les sociétés de chasse à tirer l'animal dans ce département, a annoncé la préfecture.


Cette louve d'environ trois ans et d'une trentaine de kilos a été abattue à 9h30 dans le cadre d'une battue aux grands gibiers sur la commune de Saint-Etienne de Tinée. La préfecture des Alpes-Maritimes avait annoncé le 20 septembre que les chasseurs pourraient désormais participer au prélèvement de loups, répondant ainsi à "la détresse exprimée par des éleveurs des Alpes du Sud" récemment.


 Un chasseur a abattu samedi une louve dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes), premier "prélèvement" depuis l'arrêté préfectoral du 20 septembre autorisant les sociétés de chasse à tirer l'animal dans ce département, a annoncé la préfecture. (c) Afp


"Le ministre de l'Environnement, du Développement durable et de l'Energie a décidé, afin d'augmenter l'efficacité des opérations de prélèvement, que les tirs pourront être effectués à l'occasion de battues au gibier (...) sur des secteurs définis par l'arrêté préfectoral autorisant le prélèvement du loup", avait indiqué la préfecture dans un communiqué.


Les tirs de prélèvement étaient effectués, jusqu'à présent, sous la responsabilité de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et avec la présence d'au moins un de ses agents auprès des lieutenants de louveterie, des éleveurs et de quelques chasseurs identifiés participant à la traque. L'arrêté préfectoral du 20 septembre ouvre cette possibilité aux société de chasse, ce qui accroît le nombre de chasseurs pouvant participer à ces battues.


Les deux seuls loups tués jusqu'à présent en 2013 l'ont été par des lieutenants de louveterie, une profession millénaire qui assiste bénévolement les fonctionnaires de l'ONCFS.


Des bergers du Sud-Est avaient réclamé début septembre, dans une lettre ouverte à François Hollande, que soient rapidement abattus les 24 loups autorisés pour la période 2013-2014 par le "plan loup", après une attaque contre des chiens gardiens de troupeau dans les Alpes-Maritimes.


Au niveau national, le "plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit en effet que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d'une population estimée par les autorités à 250 animaux.


Revenu naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, le loup - espèce protégée - est en croissance constante en France, d'où une multiplication des attaques sur les troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008).


Près de 800 attaques sur des troupeaux ont été dénombrées en 2012 dans les Alpes-Maritimes, qui concentre un tiers (2.417 bêtes) des pertes d'ovins en France.




SCIENCES ET AVENIR 21/9/2013

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Paris (AFP) - Les associations de défense des animaux qui demandent "l'annulation des battues" qu'elles jugent "illégales". Deux loups abattus ce week-end dans les Alpes-Maritimes, ont provoqué lundi la colère de plusieurs associations de défense des animaux qui demandent "l'annulation des battues" qu'elles jugent "illégales".

 Loup gris commun  Retron / CC-BY-3.0

"En autorisant des tirs de loup à l'occasion de battues de chasse, le gouvernement se met en-dehors du cadre des rares dérogations éventuelles prévues par les textes internationaux, et en dehors des règles qu'il a lui-même édictées dans le "Plan loup" et dans les arrêtés interministériels du printemps dernier", s'indignent dans un communiqué plusieurs organisations, dont l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).

Une louve a été tuée par un chasseur à Saint-Etienne-de-Tinée, dans le parc national du Mercantour, samedi, et un loup a été abattu par un autre chasseur dimanche à Beuil, aux portes du parc du Mercantour.

Ces animaux ont été abattus conformément à un arrêté de la préfecture des Alpes-Maritimes annonçant le 20 septembre que les chasseurs pourraient désormais participer au prélèvement de loups, répondant ainsi à "la détresse exprimée par des éleveurs des Alpes du Sud".

Au niveau national, le "plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d'une population estimée par les autorités à 250 animaux en France.

"On tire des loups sans aucune réglementation alors que les troupeaux descendent des alpages! On est sur une déréglementation totale sur une espèce protégée", s'est indigné auprès de l'AFP Pierre Athanaze, président de l'Aspas. Il a par ailleurs indiqué que l'Aspas avait saisi lundi le tribunal administratif de Nice "pour exercice illégal de la chasse au loup".

Selon les défenseurs des bêtes, 10 loups ont été tués depuis le début de l’année en France, tous dans les Alpes-Maritimes. "Quant à la louve tuée, elle était allaitante. Ses louveteaux sont condamnés à mourir d'une longue agonie", a déploré M. Athanaze.


SCIENCES ET AVENIR 23/9/2013

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Paris (AFP) - Les Français aiment les loups et réclament leur protection, selon un sondage Ifop paru mardi réalisé pour l'association One Voice et l'Association pour la protection des animaux sauvages.

Alors que les préfets de Savoie et des Alpes-Maritimes, autorisent le prélèvement du loup, 75 % des Français interrogés "considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés", selon cette enquête.


 Les Français aiment les loups et réclament leur protection, selon un sondage Ifop paru mardi réalisé pour l'association One Voice et l'Association pour la protection des animaux sauvages. (c) Afp


80 % des sondés se déclarent "farouchement opposés à son éradication" et seulement 6 % se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans.

Enfin, 75 % des personnes interrogées jugent inacceptable "que l'Etat français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque".

L'autorisation inédite en France de donner le droit aux sociétés de chasse d'abattre des loups lors de battues aux grands gibiers a été prise en septembre par le gouvernement, suscitant un vif émoi chez les associations de défense des bêtes.

Au niveau national, le "plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d'une population estimée par les autorités à 250 animaux en France

Sondage effectué du 24 au 27 septembre 2013 auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgées de 18 ans et plus.


SCIENCES ET AVENIR 1/10/2013

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Nice (AFP) - Le tribunal administratif de Nice rendra son avis mercredi sur une demande en référé de trois associations de défense des animaux réclamant l'interdiction de tirs de loups par des chasseurs lors de battues aux gibiers dans les Alpes-Maritimes.

L'autorisation inédite en France de donner le droit aux sociétés de chasse d'abattre des loups lors de battues aux grands gibiers a été prise en septembre par le gouvernement, suscitant un vif émoi chez les associations de défense des animaux.

Pour l'instant, cette autorisation a été uniquement donnée dans des zones de chasse précises des Alpes-Maritimes, le département le plus touché par des attaques de troupeaux. La préfecture a insisté sur le fait que les tirs des chasseurs étaient "un exercice ciblé et étroitement contrôlé".

L'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), France nature environnement (FNE) et Ferus ont déposé ensemble cette plainte en référé au tribunal administratif de Nice, à la suite de l'abattage par des chasseurs d'au moins deux loups samedi et dimanche derniers lors de battues dans le département.

"Nous exigeons l'annulation immédiate de ces battues d'un autre âge, qui sont la porte ouverte aux dérives les plus graves et placent la France en contradiction avec ses engagements européens de protection du loup", estiment ces associations.

Jusqu'à présent les opérations de "tirs de prélèvements" de loups se faisaient sous la supervision de fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), éventuellement avec l'aide de chasseurs bénévoles formés.

Le président de l'Aspas, Pierre Athanaze, croit en outre savoir que le département de la Drôme serait sur le point d'autoriser à son tour les chasseurs à tirer des loups lors de battues, une information relayée jeudi dans le Dauphiné Libéré mais qui n'a pas été confirmée par des arrêtés. "C'est l'anarchie la plus totale!", estime-t-il.

Il a donc co-signé avec une responsable de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) une lettre d'avertissement envoyée vendredi par fax au préfet du département de la Drôme. "Si de telles battues étaient effectivement autorisées, les associations signataires en contesteront la légalité devant le juge administratif", prévient la lettre.

De son côté, l'association Ferus a envoyé par courrier recommandé jeudi une plainte au pénal au procureur de Nice pour "destruction d'espèce protégée en bande organisée". "Le loup est une espèce protégée par la Convention de Berne et la directive Habitat", souligne son président Jean-François Darmstaedter, qui juge que "la situation est en passe de devenir incontrôlable".


SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013

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Nice (AFP) - Le tribunal administratif de Nice rendra vendredi une décision très attendue par les associations françaises de défense des animaux qui ont attaqué la décision inédite de la préfecture des Alpes-Maritimes d'autoriser des chasseurs à tuer des loups lors de battues au grand gibier.


Jusqu'à présent les opérations de "tirs de prélèvements" de loups se faisaient sous la supervision de fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), éventuellement avec l'aide de chasseurs bénévoles formés.

Mais face à la difficulté de réduire la population de loups dans le département de France le plus touché par des attaques de troupeaux, la préfecture des Alpes-Maritimes a autorisé pour la première fois à la mi-septembre les chasseurs à tirer sur des loups lors de battues au grand gibier, dans des zones de chasse très précises.


Dans ce cadre, des chasseurs ont tué un loup et une louve, au grand dam de trois associations écologistes qui ont immédiatement saisi le tribunal administratif de Nice en référé pour mettre fin à cette autorisation préfectorale.

L'avocat de la préfecture, David Barjon, a argué mardi que seuls des chasseurs formés et habilités pouvaient tirer des loups et que l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) exerçait un contrôle avant et après ces battues.


Les avocats de l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), France nature environnement (FNE) et Ferus ont calmement décortiqué mercredi les textes juridiques existants pour dénoncer une pratique "illégale".

Me Benoît Candon s'est dit "excédé que l'Etat considère que les montagnes sont l'attribut des éleveurs". "Les randonneurs aimeraient rencontrer des loups", inoffensifs pour l'homme, a-t-il ajouté.

La préfecture des Alpes-de-Haute-Provence vient également de prendre deux arrêtés permettant à des chasseurs de tirer un maximum de trois loups.


Dans les Alpes-Maritimes, l'autorisation donnée aux chasseurs est illimitée quant au nombre de loups pouvant être tués lors d'une même battue. Ils ne doivent pas bien-sûr dépasser un total national fixé par le gouvernement au printemps dernier, soit 24 loups, représentant environ 10% de leur population estimée dans les massifs français.


"Quant on tue un loup, il est inutile d'en tirer d'autres pour protéger un troupeau, il y a un effet positif jusqu'à la fin de la saison", a argué Me Candon, textes à l'appui. "Qui me garantit qu'il n'y aura que des chasseurs habilités par le préfet dans une battue?", s'est aussi interrogé son confrère Mathieu Victoria.

SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013

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Nice (AFP) - Des chasseurs des Alpes-Maritimes venaient d'être autorisés à tuer des loups à l'occasion de battues aux gibiers: cette liberté inédite a été suspendue net vendredi par un juge des référés de Nice, à la grande satisfaction des associations de défense des animaux sauvages.

"Victoire pour le loup!," a immédiatement réagi un collectif des principales associations écologistes, qui dénonçait des pratiques d'un autre temps.

"L'autorisation de battues pour une espèce protégée au niveau européen constitue un recul inacceptable en matière de protection de la nature", ont-ils souligné, en déplorant que l'Etat ait pu donner "carte blanche à des chasseurs" sans aucun encadrement officiel.

Face à la difficulté de réduire la population de loups dans le département de France le plus touché par des attaques de troupeaux, la préfecture des Alpes-Maritimes avait autorisé pour la première fois à la mi-septembre les chasseurs à tirer sur des loups lors de battues aux grands gibiers, dans sept zones de chasse précises.

Dans ce cadre, des chasseurs ont tué un loup et une louve, au grand dam de trois associations écologistes qui ont immédiatement saisi le tribunal administratif de Nice.

Un jugé des référés leur a donné raison vendredi, en estimant qu'il y avait effectivement "urgence" à "suspendre" des arrêtés préfectoraux présentant "un doute sérieux" de légalité.

Il s'est appuyé sur un arrêté gouvernemental stipulant que les opérations de "tirs de prélèvements" de loups se faisaient sous la supervision de fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), éventuellement avec l'aide de chasseurs bénévoles formés par cette organisation. Le juge avait écouté mercredi pendant deux heures les avocats des trois associations et de la préfecture. Le conseil de la préfecture, David Barjon, avait argué que l'ONCFS exerçait un contrôle avant et après ces battues de chasseurs.

"L'équipement de protection des troupeaux (enclos, chiens) coûte 1,2 million d'euros par an au département. S'y ajoutent près de 800.000 euros d'indemnisation des éleveurs", a-t-il souligné, en rappelant que le département "concentre 40% des attaques au niveau national" (664 en 2012).

"Le loup s'est adapté, il a progressivement contourné les dispositifs de défense", a insisté l'avocat de la préfecture. Ainsi, les cinq "patous" d'un éleveur du village de Villeneuve-d'Entraunes ont été récemment attaqués, provoquant la mort de deux de ces chiens de protection.

"La totalité du quota français peut-il être tué dans les Alpes-Maritimes?", a interrogé le juge. Dans ce département, les chasseurs étaient autorisés à tuer un nombre illimité de loups lors d'une partie de chasse. Or le gouvernement a plafonné "les prélèvements" de loups à 24 cette année, représentant environ 10% de leur population estimée dans les massifs français. "Seuls quatorze loups ont été tués dans le département en neuf ans, dont quatre durant l'été", avait précisé Louis Bernard, responsable de l'ONCFS pour les Alpes-Maritimes.

"Une battue peut être organisées à partir de deux chasseurs. On est dans un no man's land ! Tous les chasseurs de France voudraient tuer un loup", avait rétorqué Me Benoît Candon, représentant l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) à l'origine de la requête, ainsi que Ferus (association de protection du loup, du lynx et de l'ours).

L'avocat s'était dit "excédé que l'Etat considère que les montagnes sont l'attribut des éleveurs", alors que "les randonneurs aimeraient rencontrer des loups". Son confrère Mathieu Victoria, qui défendait l'association France Nature Environnement, s'est montré satisfait vendredi d'une décision allant dans le sens "d'une présence pérenne du loup dans nos territoires".

Fort de cette victoire, Me Candon vient de déposer des requêtes contre d'autres arrêtés permettant aux chasseurs d'abattre des loups dans les Alpes-de-Haute-Provence et la Drôme.

Dans une première réaction, la chambre d'agriculture des Alpes-Maritimes a demandé à l'Etat "de remettre en cause cette décision". "Les éleveurs du département vont réagir très rapidement avec des actions sévères", a-t-elle prévenu.

Le président UMP du Conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti et un élu de la commune de montagne Péone-Valberg, Charles-Ange Ginésy, ont dénoncé vendredi soir "une forme d'intégrisme environnementaliste" qui met en danger le pastoralisme de montagne "déjà fragile".


SCIENCES ET AVENIR 4/10/2013

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Mende (AFP) - Le Collectif des éleveurs de la région des Causses, de la Lozère et leur environnement (Cercle) a déposé un recours devant le Conseil d’État contre les trois arrêtés nécessaires à la mise en œuvre du plan loup 2013-2017, a-t-on appris dimanche auprès de l'association à Hures La Parade (Lozère).

Dévoilé en février, le plan loup a été signé par les ministères de l’Écologie et de l'Agriculture. Ce plan encadre la protection du loup, animal protégé, mais prévoit les conditions permettant d'en abattre dans certaines zones en cas de menaces avérées pour les troupeaux.

L'un des arrêtés fixe à 24 le nombre maximum des loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2013-2014, contre 11 pour 2012-2013. Entre 2008 et 2012, seuls sept loups ont été tués.

Dans son recours en "excès de pouvoir", déposé le 25 juillet, l'avocat du Cercle, Me Régis Constans, estime que la "protection nécessaire des loups entre en contradiction avec la protection, tout aussi nécessaire, de l'élevage". Et si les deux préoccupations "ne sont pas forcément antinomiques", il faut "déterminer la position du curseur". "Or, affirme-t-il, les éleveurs estiment, à juste titre, que leurs intérêts ne sont pas pris en compte à la hauteur de ceux de la préservation des loups".

Pour Me Constans, qui soulève des nullités de procédure (incompétences des signataires, absence de décret...), les arrêtés sont "illégaux" car ils "ne tiennent pas compte" des "situations différentes reconnues par la ministre de l'Ecologie (Delphine Batho à ce moment, ndlr). "Les mesures tendant à permettre l'agropastoralisme doivent être différentes selon les régions concernées", estime-t-il.

Pour l'avocat, la réglementation préexistante offrait "des marges de manœuvres bien plus larges", alors que le droit international est "empreint de pragmatisme et que "la protection du loup n'est pas absolue": "Tant la Convention de Berne du 19 septembre 1979, que la directive +Habitats+ prévoient qu’il est possible de déroger à la protection du loup lorsque trois conditions sont réunies: quand il n’existe pas de solutions satisfaisantes; quand la dérogation ne nuit pas à la survie de l’espèce; quand sont constatés des dommages importants aux cultures ou à l’élevage".

"Ces conditions sont assez largement définies pour permettre des dérogations efficaces à l’interdiction de destruction des loups, dans certaines zones, dès lors que l’on ne met pas en péril la pérennité de l’espèce", estime-t-il.


SCIENCES ET AVENIR 6/10/2013

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Paris (AFP) - Le "plan loup" avait été ciselé pour mieux protéger les troupeaux, sans déclarer la guerre totale au prédateur. Quelques mois plus tard, rien ne va plus: les éleveurs veulent une action plus musclée, et les écologistes retiennent le bras du gouvernement par voie de justice.

"On est dans une tension forte, et ça ne va pas être simple de "manager" la gouvernance du plan loup" finalisé en mars, déclare à l'AFP Christophe Castaner, président du Groupe National du Loup (GNL) qui supervise le plan. Ce plan 2013-2017 se voulait la meilleure réponse possible à l'équation complexe posée par le retour naturel du loup au début des années 1990 dans les Alpes.


 Le "plan loup" avait été ciselé pour mieux protéger les troupeaux, sans déclarer la guerre totale au prédateur. Quelques mois plus tard, rien ne va plus: les éleveurs veulent une action plus musclée, et les écologistes retiennent le bras du gouvernement par voie de justice. (c) Afp


L'idée étant de respecter cette "espèce protégée", toujours plus nombreuse, tout en aidant des éleveurs desespérés par la multiplication des attaques contre leurs troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012).

Adopté à l'unanimité par des associations écologistes, éleveurs, etc., membres du GNL, ce plan a fait passer de 11 à 24 le nombre maximum des loups pouvant être tués par an, après autorisation, soit 10% de sa population totale.

Or, les écologistes viennent de priver l'Etat d'un outil dont il venait à peine de se doter: l'autorisation donnée aux chasseurs de tuer un loup dans le cadre de leurs battues habituelles aux gibiers, dans trois départements de Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA). Cette décision inédite du ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, avait été prise après un été particulièrement sanglant pour les troupeaux.

Mais des associations écologistes ont saisi le tribunal administratif de Nice qui a finalement suspendu la semaine dernière ces autorisations, estimant qu'elles n'étaient pas assez encadrées.

"Victoire pour le loup !", ont réagi les associations. Mais mauvaise nouvelle pour l'Etat qui avait choisi cette voie pour pallier les défauts des autres options autorisées, et notamment les "tirs de défense renforcée", grande nouveauté du dernier "plan loup". Il s'agit, après trois attaques d'un même troupeau, d'autoriser jusqu'à une dizaine de chasseurs à se poster à proximité afin de tuer le prédateur.

L'idée est notamment "d'éduquer" l'animal, en lui faisant comprendre qu'il prend "un risque en s'approchant du troupeau", explique M. Castaner, député des Alpes de Haute-Provence.

Or, "on voit les limites" de cette méthode, admet-il. "Le loup est un animal malin, super mobile. On met en place le tir de défense renforcée à proximité du troupeau, deux heures après il est ailleurs, et le lendemain, l'attaque se produit à trois kilomètres de là", explique-t-il, même s'il appelle à donner du temps à la méthode pour qu'elle s'améliore et monte en puissance.

L'autre grande option reste le "tir de prélèvement", opération lourde et "extrêmement coûteuse"? selon M. Castaner, qui mobilise une compagnie de louveterie ou des fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONFCS) pendant plusieurs jours, à la recherche d'une meute, et qui finit par tuer un loup sans lien avec une attaque.

De leur côté, à bout, les éleveurs dénoncent un plan loup "inadapté". "Si le loup n'est plus une espèce en danger, les éleveurs de nos montagnes sont menacés", assurent ceux de la région PACA qui veulent que les loups soient régulés par meute ou encore que les tirs de défense soient autorisés au coeur des parcs naturels nationaux.

Dimanche, le Collectif des éleveurs de la région des Causses, de la Lozère et leur environnement (Cercle) a déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre les trois arrêtés nécessaires à la mise en oeuvre du "plan loup". La prochaine réunion du GPL, qui aura lieu le 14 octobre, s'annonce agitée. Mais pour l'heure, le gouvernement garde le cap.

"Je ne suis pas un écologiste hors-sol", a récemment déclaré M. Martin, précisant être en contact permanent avec les éleveurs. "Pour autant", a-t-il précisé, "je souhaite que le plan loup soit appliqué dans les années qui viennent".


SCIENCES ET AVENIR 9/10/2013

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Grenoble (AFP) - Le tribunal administratif de Grenoble a suspendu vendredi en référé l'exécution de deux arrêtés de la préfecture de la Drôme autorisant des tirs de loups, a-t-on appris auprès de l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS).

Dans son ordonnance dont l'AFP a eu copie, le tribunal reconnaît "un doute sérieux" sur la légalité de ces arrêtés autorisant chacun "le prélèvement de deux loups et non d'un seul", car "il n'est pas justifié que les éleveurs ayant fait l'objet d'attaques auraient mis en place des mesures de protection suffisantes pour éviter ou limiter ces attaques".

Le préfet de la Drôme avait ordonné le 27 septembre par deux arrêtés préfectoraux le prélèvement de deux loups, espèce protégée, soit quatre animaux au total, dans cinq communes de son département hors battues, ce qu'avait attaqué l'ASPAS.

La préfecture avait fait valoir, pendant la procédure, que la destruction de deux loups "ne fragiliserait pas cette population, en forte croissance", et avait souligné l"importance des dommages occasionnés" par les prédateurs.

"Pourquoi en prélever deux alors qu'un seul suffirait pour déstabiliser la meute ?", a argumenté l'avocat de l'association, Me Benoît Candon, joint par l'AFP.

Jeudi, le tribunal administratif de Marseille avait annulé une autorisation préfectorale accordée aux chasseurs de cinq communes des Alpes-de-Haute-Provence, pour tuer des loups lors de battues de grand gibier, estimant qu'elles n'étaient pas conformes au protocole. De même le 4 octobre, celui de Nice avait donné raison à trois associations de défense des animaux sauvages qui réclamaient l'annulation d'une autorisation dans les Alpes-maritimes.

"Nous sommes très satisfaits, nous avons fait le Grand Chelem", a réagi le président de l'ASPAS, Pierre Athanaze.

"Il y en a marre que l'on nous dise que l'on peut tuer un loup quand les mesures de protection des troupeaux mises en place par les éleveurs sont insuffisantes ou pas correctement mises en place", a-t-il ajouté.




SCIENCES ET AVENIR 18/10/2013

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De nuit, les loups ont poursuivi le troupeau, constitué d'une trentaine de chevaux, et ont "dévoré" un cheval. L'éleveur est en colère.

Ils n'hésitent pas à s'attaquer à bien plus gros qu'eux. Une meute de loups a tué un cheval et en a blessé un autre lors d'une attaque sur un troupeau de chevaux de randonnée et d'attelage, sur le domaine skiable d'Auron (Alpes-Maritimes). L'attaque, la troisième dans le département depuis le début de l'année, a eu lieu la semaine dernière, alors que les bêtes pâturaient dans un parc électrifié. Elle fait ressurgir le débat sur la présence croissante de ces prédateurs sur notre territoire.

De nuit, les loups ont "poursuivi le troupeau", constitué d'une trentaine de chevaux de Mérens, et "ont dévoré (...) un cheval qui s'était pris dans les filets d'une piste" de ski, selon Jacques Riguccini, l'éleveur. "Je ne suis pas éleveur pour faire de la viande à loup", a-t-il ajouté, faisant part de son exaspération après plusieurs attaques sur son troupeau au cours de ces dernières années. Quatre de ses bêtes ont jusque-là été tuées.

FRANCETV INFO 25/10/2013

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Gap (AFP) - Près de 200 agriculteurs et éleveurs, coiffés de bonnets noirs, ont manifesté vendredi matin dans les rues de Gap (Hautes-Alpes) pour demander la révision de la Convention de Berne qui protège le loup.

Cette manifestation s’est déroulée une semaine après une double attaque imputée au loup sur la commune de Prunières près du lac de Serre-Ponçon, où 90 bêtes avaient été tuées.

 Hautes-Alpes: le loup accusé d'avoir tué une centaine de brebis - BFMTV 7/11/2013

"C’est l’attaque de trop. Nous voulons être entendus", a déclaré Sandrine Hauser, secrétaire général de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles des Hautes-Alpes (FDSEA).

"Nos ancêtres se sont battus pour les enlever. Les Verts se battent pour les remettre", "éleveurs en deuil", pouvait-on lire sur les banderoles.

Des élus du département, également coiffés d'un bonnet noir, s'étaient joint à la manifestation.

"Le loup n’est pas compatible avec le pastoralisme", a estimé Jean-Yves Dusserre, président UMP du conseil général des Hautes-Alpes.

"Quand on dépasse les bornes, les pouvoirs publics doivent prendre la mesure de la détresse des agriculteurs", a ajouté le député-maire PRG des Hautes-Alpes, Joël Giraud. Les manifestants se sont rendus devant les bureaux de la Société Alpine de Protection de la Nature (SAPN). Des oeufs ont été jetés sur la façade du local et trois carcasses de brebis ont été découpées et déposées devant l'entrée, a constaté un correspondant de l’AFP.

La manifestation s’est dispersée dans le calme.

Sciences et avenir 8/11/2013

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D'après le dernier décompte de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) publié en septembre, ils sont 250 en France.

Les loups ont été repérés dans pas moins de 515 communes et on les voit de façon régulière dans 271 d'entre elles. Cet été, Canis lupus italicus est arrivé en Lozère. En 2008, année où l'on a commencé les comptages, ils étaient moins de 200 sur 319 communes. Depuis, ils ont quitté les hauteurs du parc national du Mercantour pour occuper l'ensemble de l'arc alpin ainsi que de petits territoires des Vosges et des Pyrénées-Orientales (voir carte ci-dessous).

 

Pourquoi une telle progression alors que le loup avait officiellement disparu de France en 1940 ? "En 1970, il ne restait que quelques individus en Italie, dans les Abruzzes. Protégée, l'espèce est remontée par les Apennins pour réapparaître dans le Mercantour français en 1992", raconte Jean-François Darmstaedter, président de Ferus, l'association pour la conservation du loup, de l'ours et du lynx en France.

Reportage de 26mn de France3 sur le retour du loup en France. Sainte Croix / Youtube 8/4/2011

Sur son chemin, le loup trouve des conditions favorables : alors que presque la moitié des Français vivaient encore à la campagne en 1940, ils ne sont plus que 14 % de ruraux aujourd'hui. Espèce craintive et nocturne, le loup profite ainsi des vastes espaces délaissés par l'homme. Des espaces où de surcroît les ongulés sauvages pullulent. Or chevreuils et cerfs, mais aussi bouquetins, chamois et mouflons constituent l'ordinaire de ce prédateur.


Pour l'heure, le loup recolonise le territoire de façon erratique : "En meute, seul le couple dominant peut se reproduire, ce qui amène des individus à quitter le groupe pour accomplir des dizaines de kilomètres de nuit, empruntant routes et ponts", estime Eric Marboutin, expert de l'espèce à l'ONCFS.

C'est ainsi que les loups ont délaissé le Jura pour s'arrêter dans les Vosges. "Potentiellement, tout le massif central, les Pyrénées, les Vosges et le Jura lui sont favorables", poursuit Eric Marboutin. Il n'y a donc pas de raisons pour que la progression de l'espèce cesse. Sauf si l'homme l'arrête. Ce que souhaitent les éleveurs de moutons. On a comptabilisé 1874 attaques de troupeaux en 2012 et 6102 pertes d'animaux indemnisées par l'Etat. C'est 30 % de plus qu'en 2011.

Malgré cela, le "plan loup" 2013-2017, dévoilé en mai, a réaffirmé le statut d'espèce protégée de l'animal. Sauf dérogation, il est interdit de l'abattre. Ces dérogations sont en hausse : 24 "prélèvements" pourront être effectués en 2014 - alors qu'entre 2008 et 2012, seuls 7 loups ont été officiellement abattus. Mais pas de quoi empêcher l'espèce de poursuivre sa colonisation du territoire français.


Source : lien / link 12/11/2013

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Toulon (AFP) - Un loup a été abattu dimanche lors d'une battue aux sangliers sur le terrain militaire de Canjuers (Var), une première dans ce département.

Le mâle de 30 kilos a été tué par un lieutenant de louvèterie, lors de cette battue organisée par la société de chasse militaire du camp de Canjuers.

 Un loup a été abattu dimanche lors d'une battue aux sangliers sur le terrain militaire de Canjuers (Var), une première dans ce département. (c) Afp

La bête a été confiée aux agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

Le préfet du Var autorise le prélèvement de loups dans cette zone de pâturage pour troupeaux domestiques de brebis.

Quelque 200 attaques de brebis ont été enregistrées en 2012 dans le Var.

Revenu naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, le loup est en croissance constante en France (il y en a 250 aujourd'hui), d'où une augmentation des attaques sur les troupeaux d'ovidés (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008).

 Vidéo d'un loup observé de nuit dans la Var et réalisée avec la caméra à détection de mouvement Spypoint IR-5. Le loup passe rapidement devant la caméra de surveillancevideos-chasse-peche.com 24/3/2013


sciences et avenir 2/12/2013

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Un loup a été tué dimanche soir dans le cadre d'une battue au grand gibier organisée dans la Vallée de la Gordolasque par des chasseurs de Belvédère.  Les associations de protection de la nature ont demandé à la justice de suspendre des arrêtés préfectoraux autorisant ces battues.

Un loup mâle de 25 kilos a été tué au cours d'une battue au grand gibier organisée par des chasseurs de Belvédère, dans la vallée de la Gordolasque, quartier de Trimenil, dimanche en fin d'après midi. La battue était déclarée, validée par les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). et a fait l'objet d'un compte-rendu conformément aux exigences administratives. Elle se situait dans une zone délimitée par un arrêtée préfectoral du 21 novembre 2013, portant autorisation de tir de prélèvement sur les communes de Roquebillière, Belvédère et Saint Martin-Vésubie.

©️ AFP/V. Hache


Trois associations de protection de la nature ont saisi la justice en référé, afin de suspendre les arrêtés préfectoraux autorisant ces battues.

La préfecture des Alpes-Marimes a pris des arrêtés autorisant les tirs de loup dans des zones très précises. Deux de ces arrêtés ont déjà été annulés par le tribunal administratif suite à la plainte d'associations, au motif que les troupeaux n'avaient pas subi d'attaques significatives dans ces secteurs.  

L'Etat a autorisé cette année le prélèvement de 24 loups. Cinq ont été tués dans les Alpes-maritimes (dont trois par des chasseurs).


France TV Info 9/12/2013

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PARIS, 10 déc 2013 (AFP) - Après l'abattage d'un loup dimanche, lors d'une battue dans les Alpes-Maritimes, l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) demande au ministère de l'Ecologie "de renoncer à cette tuerie organisée" en période hivernale.

"A une époque où il n'y a plus un seul troupeau dans les montagnes en raison de la neige, on n'est plus dans la protection des troupeaux mais dans l'abattage de loups pour arriver avant la fin de l'année à la mort d'un maximum de loups", s'est indigné mardi auprès de l'AFP Pierre Athanaze, président de l'Aspas. "On demande au ministère de renoncer à cette tuerie organisée car c'est le cinquième loup tué en quelques mois dans les Alpes-Maritimes et la population lupine locale est clairement menacée", a-t-il ajouté.


30 millions d'amis 10/12/2013

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Toulon (AFP) - Le tribunal administratif de Toulon a suspendu un arrêté préfectoral autorisant le prélèvement de loups dans le département du Var, une décision accueillie "favorablement" par les associations de défense de l'animal.

Le tribunal, dans deux jugements du 13 décembre obtenus mardi par l'AFP, a estimé que la zone de tir autorisée par des arrêtés préfectoraux du 22 novembre, s'étendant sur 19 communes, était trop large et sans "cohérence avec la zone de pâturage concernée par les attaques de loups". Le tribunal souligne également que ces arrêtés n'ont pas préconisé de "tir de défense".

Le tribunal administratif de Toulon a suspendu un arrêté préfectoral autorisant le prélèvement de loups dans le département du Var, une décision accueillie "favorablement" par les associations de défense de l'animal. (c) Afp



La préfecture a annoncé qu'elle "tiendrait compte de ces observations dans ses prochains arrêtés, qui devraient être pris rapidement".

Jean-François Darmstaedter, président de l'association Ferus pour la conservation du loup, de l'ours et du lynx en France, l'une des trois associations ayant saisi le tribunal administratif, s'est "félicité" de cette décision. "C'est très positif, nous l'accueillons favorablement. Nous sommes farouchement opposés à ces chasses en battue déguisées en chasses au grand gibier. Les tirs de prélèvement ne présentent aucun intérêt, il s'agit uniquement de tirs politiques, pour satisfaire les éleveurs".

Un loup a été abattu le 2 décembre lors d'une battue aux sangliers sur le terrain militaire de Canjuers (Var), une première dans ce département.

Quelque 200 attaques de brebis ont été enregistrées en 2012 dans le Var.

Revenu naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, le loup est en croissance constante en France (il y en a 250 aujourd'hui), d'où une augmentation des attaques sur les troupeaux d'ovidés (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008).

Sciences et avenir 18/12/2013

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Terrible prédateur pour les uns, espèce à sauvegarder pour les autres : depuis plusieurs mois, le débat autour du loup déchaîne les passions. Les éleveurs victimes des attaques de troupeaux réclament des mesures fermes et les défenseurs de la cause animale prônent la cohabitation. 30millionsdamis.fr fait le point.

Attaques, contre-attaques. Depuis quelques mois, c’est une lutte sans merci que se livrent pro et anti-loups. D’un côté, des éleveurs à bout, impuissants face à la présence du prédateur qui décimerait les troupeaux. De l’autre, les associations de protection des animaux sauvages qui dénoncent les attaques « illégales » contre cette espèce protégée en France et en Europe. Certes, le phénomène n’est pas nouveau. Depuis le retour naturel du loup au début des années 1990, pro et anti se livrent une guerre froide régulièrement ravivée. Cette fois-ci, ceux sont des demandes de dérogations permettant à des associations de chasse de tirer le loup sans la supervision de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui ont mis le feu aux poudres.


 
" Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise est pour ainsi dire mort : ses yeux sont éteints. La joie de regarder et de comprendre est le plus beau cadeau de la nature." Albert Einstein. Armelle Alfreedom 15/6/2013

La politique de gestion des populations lupines est définie par le plan loup 2013 -2017. Entré en vigueur au printemps 2013, il autorise le « prélèvement » (comprendre « la suppression », NDLR) de 24 loups pour la saison 2013-2014. Selon ce texte, les tirs doivent être encadrés et effectués sous le contrôle de l’ONCFS. D’où la colère des pro-loups. «Nous protestons contre les mesures du gouvernement qui donnent la possibilité d’effectuer des battues aux loups. Des battues qui ne sont même pas surveillées par des organismes compétents. Avec toutes les dérives que l’on peut imaginer», expliquait alors Jean-François Darmstaedter, président de l’association de protection des animaux sauvages Ferus.

 salwik2 5/8/2012


Au gré des autorisations préfectorales (Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence), aussitôt retoquées par la justice, plusieurs loups ont trouvé la mort. En octobre, des organisations – Ferus, France Nature Environnement (FNE), WWF – quittent la réunion du Groupe national Loup [qui rassemble toutes les parties concernées (organisations professionnelles agricoles, associations de protection de la nature, représentants du monde de la chasse, établissements publics…), NDLR]. Des syndicats représentants d’éleveurs – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), la Fédération nationale ovine (FNO), les chambres d’agriculture – réclament que « le loup soit rapidement sorti des espèces protégées ». « Ce n’est pas une radicalisation. Nous faisons juste le constat que tout ce qui est mis en place par le gouvernement ne fonctionne pas. Nous voulons un assouplissement du statut du loup pour qu’il soit plus facile d’en éliminer et essayer de baisser la pression que subissent les éleveurs », explique Franck Dieny, secrétaire général de la FNO.


 Les Loups sont massacrés partout dans le Monde parce que beaucoup d'Hommes ne les tolèrent pas et les rendent responsables de leurs propres comportements de parasites. Par lâcheté et parce qu'ils ont un bouc émissaire répertorié depuis des siècles, ils en ont fait leur martyr et cela perdure. C'est inadmissible, révoltant et indigne de constater que des nuisibles humains sont en train de le faire disparaître de notre vie sauvage. Le Loup est le symbole de la Liberté, l'Ame de la Nature ! Julie Tomiris 18/5/2012

Le nombre d’agressions contre les troupeaux augmenterait d’année en année. Selon la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Rhône-Alpes qui centralise les chiffres pour la France, le nombre d’attaques attribuées aux loups en 2012 s’élève à 1872 (contre 1414 en 2011 et 1086 en 2010) et le nombre de tête de bétail tuées ou blessées est de 6102 (contre 4913 en 2011 et 4171 en 2010).



Pour les pro-loups, c’est clair, la réponse ne se trouve pas du côté de l’extermination. « Nous sommes pour la cohabitation. Le loup est un animal protégé et le tuer ne résoudra pas le problème. La solution, c’est de protéger les troupeaux correctement. Il existe plusieurs moyens de le faire : présence humaine, chiens de protection comme les patous, rassemblements nocturnes dans des parcs de contention… Et ça marche. Avec ces outils on parvient à réduire la prédation de 90% », estime Jean-François Darmstaedter.

« La question ne se pose même pas, affirme de son côté Geneviève Carbone, ethnozoologue, considérée comme la plus grande spécialiste française du loup. C’est un retour naturel. L’espèce revient parce que les conditions sont réunies ». Pour la scientifique, s’il faut s’interroger c’est plutôt sur la place que l’homme occupe au milieu des autres espèces. « D’un point de vue écologique, la question a été tranchée il y a longtemps : le loup a sa place et son utilité au sein de la faune et la flore. Demeurent les débats éthique et philosophique : l’homme a-t-il le droit de détruire une espèce sous prétexte qu’elle ne lui convient pas ? ».


 
Guy Clarkson termine son odyssée en se lançant à la recherche de solutions. Il trouve des intervenants - résidents locaux, fonctionnaires et gens d'affaires - faisant front commun pour préserver l'habitat du grizzly, du loup et du caribou. Il brosse le portrait de montagnards qui se politisent pour imposer leur vision de la ligne de conduite à adopter pour Retrouver l'équilibre. Clarkson porte un regard sur une coalition d'organismes et de gens passionnés connue sous le nom de Corridor vert Yellowstone - Yukon (Y2Y). Le but de cette coalition? Relier un vaste réseau d'habitats naturels par des corridors migratoires couvrant plus d'un million de kilomètres carrés. Clarkson renaît à l'espoir en s'imprégnant de la sagesse de ceux qui savent mieux que quiconque ce que sigifie vivre en harmonie avec la nature. LeReseauFrancais 2/6/2012

Les Français, eux, l’affirment haut et fort, ils aiment les loups et réclament leur protection. Selon un sondage Ifop publié en octobre 2013, 75% d’entre eux « considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés ». Et ils sont 80 % à être farouchement opposés à son éradication. Reste à prendre la mesure de la souffrance des éleveurs et de leur proposer des solutions adéquates et personnalisées pour les aider à vivre en harmonie avec le loup.


30 millions d'amis 18/12/2013

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On attribue à Léonard de Vinci la phrase suivante : "Le jour viendra où les personnes comme moi regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent aujourd'hui le meurtre des êtres humains". 

Une autre version dit : "Un jour viendra où les hommes puniront le meurtre d'un animal comme est puni celui d'un homme"...

A moins que ce ne soit une adaptation pour décrire sa pensée...

Toujours est-il que selon les espèces, essentiellement menacées, charismatiques ou emblèmatiques, les peines encourues par leurs tortionnaires (braconniers notamment), ont évolué au point d'être de plus en plus proche de celles destinées à punir un crime humain ! 

Et plus ça va, plus l'expansion humaine, du fait de son inéluctable accroissement, empiète sur l'espace vital de la faune et de la flore... Et un jour, probablement, des lois seront introduites pour punir durement les contrevenants de la Nature... Mais il sera tout aussi probablement trop tard... Car le déséquilibre occasionné par la disparition des espèces sauvages, rendra ce monde stérile, invivable !

En l'occurrence, je pense que l'on peut affirmer que Léonard de Vinci était un visionnaire !
.

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Reims (AFP) - Le cadavre d'un loup abattu par arme à feu a été découvert vendredi par un chasseur sur le domaine de la commune de Coole (Marne), a indiqué lundi la préfecture de la Marne.

Le cadavre de l’animal, un loup mâle adulte dont la mort par balle remonte à plusieurs jours, a été pris en charge par les équipes de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) qui vont procéder à des analyses complémentaires pour en déterminer l'origine, a-t-on précisé à la préfecture.

 Le cadavre d'un loup abattu par arme à feu a été découvert vendredi par un chasseur sur le domaine de la commune de Coole (Marne), a indiqué lundi la préfecture de la Marne. (c) Afp

Une enquête des agents de l'ONCFS est en cours pour identifier l'auteur du coup de feu qui risque une peine d'amende pour l'abattage illégal d'un animal d'espèce protégée.

En septembre dernier, un loup avait été photographié par les services de l'ONCFS de Haute-Marne près de la commune de Nully-Trémilly, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Coole.

Des pièges photographiques avaient été disposés dans le secteur après les nombreuses attaques dans des exploitations frontalières aux départements de la Haute-Marne et de l'Aube et des tirs de défense contre les prédateurs avaient été autorisés par les préfectures. Les deux départements ont subi depuis fin mai 2013 plus d'une vingtaine d'attaques de troupeaux occasionnant la mort par égorgement ou par euthanasie à la suite de blessures graves d'une centaine d'ovins.

Trois loups, dont un couple qui a donné naissance cet été à des louveteaux, ont été identifiés depuis avril 2011 dans le massif forestier des Vosges, distant d'une centaine de kilomètres du lieu des attaques en Champagne.

Sciences et avenir 3/2/2014

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En janvier 2014, l'animal avait été trouvé sur une route des Alpes-Maritimes. L'autopsie révèle que cette louve a été tuée avec un puissant pesticide, interdit en France.

Une louve, retrouvée morte début janvier 2014 en bordure d'une route des Alpes-Maritimes, a succombé après avoir ingéré un puissant pesticide interdit en France, a indiqué mercredi la préfecture.

 Photo d'illustration :  Le loup est réapparu par extension progressive des populations italiennes depuis 25 ans. (MIGUEL MEDINA / AFP)

"L'autopsie a révélé un animal anormalement maigre. Des analyses toxicologiques complémentaires ont montré une ingestion de carbofuran ayant entraîné l'affaiblissement de l'animal et l'ayant conduit à la mort", précise la préfecture des Alpes-Maritimes dans un communiqué.

Le carbofuran est un insecticide interdit en France depuis 2008. Mais il n'a pas disparu du territoire, du fait de sa persistance dans les sols ou de ses utilisations frauduleuses.

L'animal retrouvé mort à La Brigue (un village proche de la frontière italienne, au nord-est du département), a été décompté du quota national de 24 loups pouvant être "prélevés" sans nuire à la conservation de l'espèce. Ce quota représente environ 10% de la population estimée dans les massifs français.

Cinq loups de ce quota ont été prélevés au total dans les Alpes-Maritimes, le département français le plus touché par des attaques de troupeaux.

Sciences et avenir 13/3/2014

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Toulouse (AFP) - Le loup vient d'être repéré dans l'Aude, à une demi-heure de route de Castelnaudary, a-t-on appris jeudi auprès de la préfecture.

L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a validé la présence du loup sur la commune de Plavilla, à la limite de l'Ariège, à partir de photos prises le 7 mars et des caractéristiques de l'animal: sa silhouette, la forme de la tête, les pattes, a indiqué la préfecture.


 Un loup dans le parc national du Mercantour (c) Afp


Cette présence n'a "rien d'étonnant", dit Jean-François Darmstaedter, président de l'association Ferus de protection du loup, du lynx et de l'ours. "On a probablement affaire à un animal erratique, comme on en a eu en Haute-Marne par exemple; ça fait beaucoup de chemin, un loup", dit-il.

Cette présence est un nouveau signe du retour du loup en France où il avait disparu avant les années 1940 et où il est réapparu par extension progressive des populations italiennes depuis 25 ans.

Profitant à la fois de son statut d'animal protégé et de prédateur sans concurrent, de l'abondance de nourriture et de forêts, le loup occupe aujourd’hui tout le massif alpin et préalpin et est présent aussi dans la partie orientale des Pyrénées, dans le Massif central et dans le sud des Vosges, selon l'ONCFS. Des individus isolés ont aussi été observés en Aveyron, dans le Gers et plus au nord dans l'Aube et en Haute-Marne.

Sa présence est source de crispation, pour les éleveurs surtout. Le cadavre d'un loup abattu par arme à feu a été découvert au début de l'année dans la Marne.

Aussi la préfecture de l'Aude a-t-elle indiqué étudier les mesures d'accompagnement en faveur des éleveurs et réunira-t-elle vendredi les acteurs du monde agricole. Les éleveurs victimes d'attaques du loup sur leurs troupeaux seront indemnisés, a-t-elle assuré.

Sciences et avenir 13/3/2014.

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Paris (AFP) - Le Sénat a autorisé lundi les éleveurs d'ovins à abattre des loups dans des conditions encadrées, malgré l'opposition des écologistes, une disposition contraire à la convention de Berne signée par la France qui les classe en "espèce strictement protégée".

A l'occasion de l'examen en première lecture du projet de loi sur l'avenir de l'agriculture, les sénateurs ont voté un amendement --déjà adopté en commission-- qui prévoit qu'en cas d'attaque, le préfet délivre à l'éleveur une autorisation de tuer des loups pour une durée de six mois sur le territoire de sa commune.

Un loup dans le parc national du Mercantour, dans les Alpes-Maritimes (c) Afp

"La situation devient intolérable dans les régions où le loup se multiplie", a souligné le rapporteur Didier Guillaume (PS), selon lequel "on y assiste à une disparition du pastoralisme". "C'est l'éleveur, ou le loup", a-t-il ajouté. "Je souhaite par ailleurs que le gouvernement renégocie la convention de Berne", a souligné le sénateur de la Drôme.

"L’augmentation du nombre de loups en France pose des problèmes notables aux éleveurs", a reconnu l'écologiste Joël Labbé. "Pour autant, autoriser les éleveurs détenteurs d’un permis de chasse d’opérer des tirs de prélèvement ne nous semble ni répondre au problème, ni être souhaitable", a dit le sénateur du Morbihan. "L'Etat doit s'assurer du respect de la convention de Berne, mais aussi assumer la responsabilité de la régulation des meutes et protéger les éleveurs et le pastoralisme. Il ne peut se dédouaner de ses responsabilités".

Les sénateurs ont par ailleurs adopté un amendement RDSE (à majorité PRG) autorisant l'abattage des loups dans des zones de protection délimitées chaque année par arrêté préfectoral, indépendamment du prélèvement défini au niveau national. Ces zones seront constituées des communes dans lesquelles des dommages importants ont été constatés.

De son côté, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a proposé d'autoriser, sous certaines conditions, la destruction de loups lors de chasses et de battues organisées sous la responsabilité des préfets, mais les sénateurs ne l'ont pas suivi.

Jeudi, dès le début de l'examen du texte, les sénateurs avaient voté un amendement centriste affirmant "le caractère indispensable d'espaces de pâturages d'avenir, préservés de l'enfrichement et indemne de prédateurs".

En revanche, ils avaient rejeté un amendement UMP proposant de faire du loup une "espèce protégée simple", et non plus une "espèce strictement protégée".

S et A 14/avr/2014

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Nice (AFP) - Un cadavre de loup a été retrouvé dans la commune de Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes) et une autopsie va être pratiquée pour déterminer les causes de sa mort, a indiqué mardi la préfecture.

"Les résultats de l’autopsie et des radios pratiquées n'ont révélé aucune blessure par arme à feu", précise la préfecture des Alpes-Maritimes dans un communiqué. Un laboratoire vétérinaire de Lyon remettra son analyse dans un mois.Il s'agit du sixième loup du département, décompté d'un quota national des 24 loups pouvant être "prélevés" dans cette population protégée.

Un loup dans le parc national du Mercantour, dans les Alpes-Maritimes (c) Afp

Les Alpes-Maritimes sont le département français le plus touché par des attaques de troupeaux.

Une louve, retrouvée morte début janvier en bordure d'une route du nord-est des Alpes-Maritimes, avait succombé après avoir ingéré un puissant pesticide interdit en France (le carbofuran).


Sciences et avenir 22/4/2014

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Nice (AFP) - Le préfet des Alpes-Maritimes a autorisé jusqu'au 28 mai le prélèvement de loups dans les Préalpes de Grasse, dans le nord des Alpes-Maritimes, département de France le plus touché par les attaques de loups sur les troupeaux d'ovins, a indiqué vendredi la préfecture dans un communiqué.

Les tirs de prélèvement ont été autorisés "afin de réduire l'exposition des troupeaux à la prédation du loup (...) dans le secteur des Préalpes de Grasse", région de moyenne montagne du nord-ouest du département.

 Un loup dans le pac du Mercantour près de Saint-Martin-Vésubie, le 13 novembre 2012 (c) Afp

Ces tirs pourront intervenir "de jour comme de nuit" et être effectués par les agents du service départemental de l'ONCFS, les lieutenants de louveterie du département et les chasseurs habilités par le préfet à participer à ce genre d'opération.

Selon les autorités, "la prédation exercée par le loup sur les troupeaux d'ovins s'est accentuée ces dernières années et cette tendance se confirme début 2014". La prédation a concerné 2.450 animaux en 2013, soit près de 40% des pertes au niveau national.

Au cours du premier trimestres 2014, 113 attaques (dont une quarantaine pour le seul secteur des Préalpes de Grasse) ont été attribuées au prédateur dans le département, et ont occasionné 370 victimes, selon la préfecture.

Malgré des mesures visant à protéger les troupeaux et à effaroucher les loups, "les pertes liées à la prédation s'avèrent (...) très importantes, mettant en difficulté une économie pastorale dont le rôle en matière de gestion des espaces naturels et de maintien des paysages est par ailleurs indéniable", estime la préfecture.

A l'occasion de l'examen en première lecture d'un projet de loi sur l'avenir de l'agriculture en avril, le Sénat a autorisé les éleveurs à abattre des loups dans des conditions encadrées, malgré l'opposition des écologistes.


Une disposition législative contraire à la convention de Berne signée par la France qui classe Canis Lupus parmi les "espèces strictement protégées".


Sciences et avenir 2/5/2014

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Strasbourg (AFP) - Le loup confirme sa présence dans la Meuse: le prédateur s'est attaqué ces derniers jours à des troupeaux d'ovins dans deux communes du sud du département, a-t-on appris samedi auprès des gendarmes.

Aucun bovin n'a été attaqué, ont indiqué à l'AFP les gendarmes, démentant des affirmations qui évoquaient une "attaque de loup sur des bovins". "Il y a peut-être eu un effarouchement sur des bovins, mais il n'y a pas eu d'attaque, c'est confirmé", ont déclaré les gendarmes de la Meuse.


Un loup photographié au zoo de Mulhouse (c) Afp


L'animal a pris pour cible deux élevages d'ovins, mercredi à Abainville et vendredi à Bonnet. Après chacune de ces attaques, un mouton a été retrouvé égorgé, ont précisé les gendarmes.

La présence du loup avait été signalée pour la première fois dans le département le 17 avril.

Selon la compagnie de gendarmerie de Commercy, "des bovins ont pu être effrayés par le passage d'un animal" et "une trace pouvant être celle d'un loup a été retrouvée" samedi matin dans le secteur.

Dans un communiqué intitulé "Mort au loup!", la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de la Meuse avait vivement protesté samedi, affirmant avoir été informée d'une "attaque de loup sur des bovins" à Bonnet.

La FDSEA de la Meuse demande notamment dans son texte que le loup "ne soit plus protégé" et que la préfecture autorise "des tirs lors des battues". "Les attaques se sont multipliées, dans les parcs (...) et les foyers de loups se sont multipliés à tel point que l’on ne sait même plus combien il y en a", affirme la FDSEA 55.

Lors de l'examen en première lecture du projet de loi sur l'avenir de l'agriculture en avril, le Sénat a autorisé les éleveurs à abattre des loups dans des conditions encadrées, malgré l'opposition des écologistes.

Cette disposition législative est contraire à la convention de Berne, signée par la France, qui classe le loup parmi les "espèces strictement protégées".

Sciences et avenir 3/5/2014

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Nancy (AFP) - La préfète de la Meuse a délivré une autorisation de "tirs de défense" contre le loup à trois éleveurs de ce département, après une énième attaque du prédateur dans la nuit de samedi à dimanche qui a causé la mort de quatre brebis et blessé deux autres, a-t-on appris lundi de la préfecture.

"Les difficultés exprimées et les inquiétudes légitimes des éleveurs ont conduit à la délivrance de trois autorisations individuelles de tir de défense", ont indiqué les services de l'Etat, alors que la préfète a rencontré plusieurs éleveurs dont les troupeaux ont été victimes d'attaque.

La présence du loup avait été signalée formellement pour la première fois dans le département le 17 avril dernier, mais des attaques ont eu lieu depuis octobre 2013. Deux foyers ont depuis été identifiés. Une vingtaine d'attaques tuant 37 ovins ont été recensés, selon la préfecture.

Le tir de défense, prévu par le "plan loup", est une dérogation exceptionnelle accordée par le préfet à l'interdiction générale de destruction du loup dans le cadre de la protection de l'espèce.

Son objectif est d'empêcher l'attaque immédiate du troupeau par le loup. Limité aux pâturages mis en valeur par l'éleveur, il est réalisé à proximité du troupeau concerné et peut être mortel.

A l'occasion de l'examen en première lecture d'un projet de loi sur l'avenir de l'agriculture en avril, le Sénat a autorisé les éleveurs à abattre des loups dans des conditions encadrées, malgré l'opposition des écologistes.

Une disposition législative toutefois contraire à la convention de Berne, signée par la France et qui classe le Canis Lupus parmi les "espèces strictement protégées".


----->Pourquoi ne parle-t-on pas des moyens mis en oeuvre par les éleveurs pour protéger leurs troupeaux ? Parce que si aucune mesure n'a été prise, c'est inique d'autoriser un tir de défense... Il m'apparaît tout aussi inique que les éleveurs mettent toutes leurs difficultés sur le dos du loup (voire de l'ours quand c'est le cas)... Les hommes d'aujourd'hui ont oublié de composer avec la nature en s'appropriant des espaces "sauvages" privant la faune (comme la flore) d'espaces indispensables à leur évolution... Il manque à beaucoup de gens cette science de la nature que connaissaient nos aïeux... Et ceux-ci ne faisaient pas de l'élevage à aussi grande échelle qu'aujourd'hui, les ambitions étaient là, mais plus respectueuses de la nature. Ce sont des valeurs qui ont été perdues par beaucoup !!!


Sciences et avenir 12/5/2014

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Le loup mâle a été abattu sur la commune de Saint-André en Haute-Maurienne, en vertu d'un arrêté électoral autorisant les éleveurs à "défendre" leurs troupeaux.


Le loup a été abattu dans la nuit du 14 au 15 mai, en Savoie. (Sybarite48 - Flickr - CC)


Un loup mâle adulte a été abattu en Savoie dans la nuit du 14 au 15 mai dans le cadre d'un tir de défense, a annoncé la préfecture jeudi dans un communiqué.
   
"Ce tir a été effectué sur la commune de Saint-André en Haute-Maurienne, conformément à l'arrêté préfectoral autorisant un éleveur à défendre son troupeau contre la prédation du loup", a précisé la préfecture.

"Des attaques répétées avaient été constatées sur cette commune. L'office national de la chasse et de la faune sauvage a recueilli le cadavre de l'animal et l'a transmis au laboratoire départemental d'analyses vétérinaires de la Savoie", est-il ajouté.
   
Une autopsie doit être pratiquée afin d'effectuer des prélèvements et un relevé des mensurations de l'animal.
   
Conformément au Plan National Loup, 24 loups peuvent être abattus pour la période 2013-2014.

----->Dommage que l'article ne parle des éventuelles mesures de protection des troupeaux et s'ils elles ont été réellement mises en oeuvre... Parce qu'avant de tuer un prédateur protégé, des mesures doivent être prises... Sinon c'est un peu trop facile d'accuser le loup et il serait temps que les éleveurs français et d'ailleurs réaprennent à vivre en compagnie de prédateurs tels que le loup, le renard, l'ours... qui eux sont indispensables à l'équilibre et au maintien de la biodiversité !

BFMTV 15/5/2014

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La ministre de l'écologie, Ségolène Royal a répondu au préfet de la région PACA à propos du prédateur qu'est le loup. Les attaques de loups ont touché les Alpes-du-Sud ces derniers mois qui ont tué beaucoup de bêtes dans les troupeaux. Elle a adressé un communiqué de presse suite à cette question, qui constitue un tournant dans la politique sur le loup en France.

"Le préfet (de Région PACA) a à nouveau appelé mon attention sur le problème des troupeaux attaqués par les loups. Je ne prends pas du tout votre question à la légère et j’ai l’intention d’agir. Je réunis vendredi l’ensemble des préfets des départements concernés par ce problème pour évaluer avec eux la situation.

D’après les experts des espèces protégés, la protection du loup serait en quelque sorte victime de son succès dans la mesure où le nombre d’individus recensés dépasse désormais celui qui avait été fixé. C’est une question sensible, difficile, mais comme je l’indiquais à l’instant je vais prendre mes responsabilités. Les préfets que je vais réunir m’indiqueront les mesures qu’ils préconisent en tenant compte des parties prenantes.

J’informerai ensuite les élus des territoires concernés et prendrai par arrêté les mesures qui s’imposent".

D!CI 25/6/2014

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Ce dimanche 6 juillet, en fin de matinée, un automobiliste a percuté un animal, vraisemblablement un loup, sur la RD106 entre Saint-Nizier-du-Moucherotte et Grenoble. Une battue devrait être organisée dans l'après-midi pour tenter de retrouver la bête, blessée à l'arrière-train.


©️ VALERY HACHE / AFP - Google Percuté à Saint-Nizier-du-Moucherotte, le loup (?) blessé est recherché dans les forêts alentours.


Peu avant 11 heures ce samedi 6 juillet, un automobiliste a percuté un animal sur la route départementale 106 entre Saint-Nizier-du-Moucherotte, dans le Vercors, et Grenoble. Selon les premiers éléments, il s'agirait d'un loup. Mais la gendarmerie n'était pas en mesure de le confirmer totalement en début d'après-midi.

Si l'automobiliste s'en est sorti sans le moindre problème, la bête en revanche a été blessée à l'arrière-train. Après s'être réfugiée quelques instants dans un ravin voisin, où elle aurait été vue par un garde-chasse, elle se serait enfuie dans les bois. Une battue était organisée dans l'après-midi pour tenter de la retrouver.

Par mesure de précaution, deux chemins de grande randonnée ont néanmoins été fermés, pour éviter que des promeneurs ne croisent la route de l'animal.


France3 Alpes 6/7/2014

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L'Assemblée nationale a autorisé les éleveurs à abattre des loups dans certaines zones du territoire et à certaines conditions. "On renforce comme jamais l'arsenal législatif qui va permettre aux éleveurs de se protéger beaucoup mieux" et c'est "d'un commun accord avec la ministre de l'Ecologie et en cohérence avec le plan loup", a affirmé le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

 L'abattage du loup, autorisé et encadré par la loi. DIETER NAGL / AFP

 L'UMP a échoué à aller plus loin par souci affiché d'une "forme de légitime défense" des éleveurs, l'écologiste Jean-Louis Roumégas jugeant que les élus du groupe essayaient de "faire un peu de surenchère".

Les mesures votées par les députés découlent d'un amendement au projet de loi sur l'agriculture introduit au Sénat, retouché ensuite en commission à l'Assemblée via un amendement du gouvernement. Cet amendement prévoyait notamment qu'en cas d'attaque, l'éleveur soit autorisé à tuer des loups pour une durée de six mois sur le territoire de sa commune.

Le gouvernement a fait adopter en commission à l'Assemblée un amendement pour être en conformité avec le droit européen notamment en autorisant l'abattage des loups dans des zones de protection renforcée, délimitées par les préfets, pour une durée maximale d'un an lorsque des dommages importants sont constatés pour les activités pastorales.

Le seul changement apporté dans l'hémicycle, via le vote d'un amendement UMP ayant le feu vert du gouvernement et du rapporteur, précise que cela concernera l'élevage et non le seul pastoralisme, qui a cours principalement dans les zones de montagne.

Un plafond d'abattage sera fixé pour chaque zone de protection renforcée dans le respect d'un plafond national. Au-delà, "il faudrait renégocier la convention de Berne (qui fixe les règles quant à la protection du loup en Europe) mais aujourd'hui il n'y a pas de majorité pour le faire", a déclaré le ministre.

Naturellement revenus en France au début des années 1990 par l'Italie et durablement installés dans les Alpes, les loups ne cessent de coloniser de nouveaux territoires : partie orientale des Pyrénées, Massif central, Vosges, Haute-Marne et plus récemment l'Aube.

La France compte actuellement 300 loups et plus de 6.000 animaux d'élevage ont été tués par l'animal en 2013, selon le ministère.


-----> C'est la solution de facilité qui a été retenue... Avant d'en venir à de telles extrémités, il serait opportun que le gouvernement prenne la peine de faire vérifier, via les préfets, les installations des éleveurs, les moyens mis en œuvre pour protéger les troupeaux... Les éleveurs sont habitués depuis plus d'un siècle à l'absence du loup et donc supportent mal les contraintes que son retour leur imposent... Alors pour faire vite et bien sans se fatiguer : tuer !!!


Sciences et avenir 10/7/2014

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Un entretien avec Christine Sourd, directrice adjointe en charge de la biodiversité au WWF, sur la situation du loup en France.


 36 loups pourront être tués en France pendant l'année 2014-2015. JONAS EKSTROMER/AP/SIPA


Le loup est-il en danger en France ? : Nous constatons, d'année en année, une forme de dérive du système, qui va à la chasse au loup sans le dire. Ainsi, on est passé récemment du "tir de prélèvement" (qui donnent le droit de tuer le loup) au "tir de prélèvement renforcé". Ce qui signifie concrètement que les chasseurs ont eu le droit, l'année dernière, de passer du fusil à la carabine, une arme de plus longue portée, plus précise.

Les tirs de prélèvement sont-ils la bonne méthode ? : Les ONG et WWF estiment que la réponse est non. Nous sommes contre les tirs de prélèvement : un loup mort n'apprend pas ! Quand un individu est abattu, sa meute ne comprend pas qu'il a été puni par l'homme pour avoir dévoré un mouton... Ce serait surestimer l'intelligence de l'animal, qui est pourtant bien réelle ! C'est même parce que le loup est un animal intelligent qu'il existe d'autres techniques à mettre en œuvre pour qu'ils n'attaquent pas les troupeaux d'ovins.

On peut éduquer un animal sauvage comme le loup ! : Oui, il s'agit de mettre en place des méthodes d'effarouchement qui permettent d'apprendre à l'animal qu'il ne doit pas s'approcher des troupeaux. Cela commence par l'installation de clôtures, et l'utilisation de chiens patou, des chiens de berger proches du loup. Si cela ne suffit pas, il faut passer aux tirs au plomb : quand il reçoit une décharge dans l'arrière-train parce qu'il persiste à s'approcher d'un troupeau, le loup peut comprendre qu'il doit reporter son attention vers d'autres cibles, passer des moutons aux animaux sauvages.

Mais les problèmes de prédation existent. D'après le Ministère de l'Ecologie, plus de 6.000 animaux d'élevage ont été tués en 2013 : Nous ne le nions pas. Mais ces prédations sont très inégalement réparties sur le territoire. 8% des troupeaux subissent 50 % des victimes. Pourquoi ? Nous souhaitons que l'Etat diligente une étude pour l'expliquer. 


Sur le terrain, on constate que cela peut venir de la taille des troupeaux, qui n'a cessé d'augmenter. Dans les Alpes-Maritimes, il n'est pas rare de voir un berger s'occuper de 2000 brebis. Tout simplement parce qu'il n'est plus viable d'avoir 500 moutons comme autrefois : cela revient trop cher par rapport au mouton importé de Nouvelle-Zélande. La filière ovine doit faire face à de graves problèmes économiques. Et le loup est devenu son bouc émissaire.



LE VOTE À L'ASSEMBLÉE

Sciences et Avenir : L'Assemblée nationale a voté un abattage "encadré" du loup en France. Est-ce un permis de tuer l'animal, sans limite de nombre ?

Christine Sourd : Non. Si c'était le cas, ce serait illégal. Le loup est une espèce protégée, à la fois par la directive "habitats" européenne (depuis 1992) et par la convention de Berne. Dans le cadre de cette protection, et dans la mesure ou le loup interfère avec des activités humains, un certain nombre de "tirs de prélèvement" sont autorisés.

S et A : "Tirs de prélèvement", cela signifie concrètement tirer pour tuer ?

C. S. : Oui. Et le nombre de bêtes qui peuvent être ainsi abattues en France a été fixé par l'arrêté du 30 juin 2014 du Journal officiel à 24 pour la période 2014-2015. Et il même prévu une autorisation de 12 supplémentaires. Soit un total de 36 : un chiffre en augmentation, puisqu'il était de 22 pour la période 2013-2014.



Sciences et avenir 11/7/2014

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Cet arrêté de la préfecture de l'Isère avait autorisé l'abattage d'un loup dans le sud du département après plusieurs attaques de troupeaux ; il a été suspendu par le tribunal administratif de Grenoble, a-t-on appris lundi 4 août auprès de l'Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS).

Dans un jugement rendu vendredi 1er août dont l'AFP a obtenu copie, le tribunal a justifié sa décision en citant notamment "l'absence de mise en place de mesures effectives de protection du troupeau" pour une attaque survenue le 2 juillet, et remettant en cause "la cohérence du territoire retenu" par le préfet dans l'arrêté du 11 juillet.

 L'autorisation de l'abattage d'un loup dans l'Isère a été suspendue par le tribunal administratif de Grenoble (Image d'archives) (c) Afp

"Un seul loup a été identifié sur ce périmètre, des attaques ont été recensées sur seulement cinq des 12 communes retenues, et ce territoire comprend des zones où le prédateur n’est même pas encore installé !", a rapporté lundi l'ASPAS dans un communiqué.

Cette décision est une bouffée d'oxygène pour les défenseurs du loup en France, dont la situation s'est précarisée ces dernières années. Dans un récent entretien à Sciences et Avenir, la directrice adjointe en charge de la biodiversité au WWF, Christine Sourd, s'inquiétait d'une "forme de dérive du système, qui va à la chasse au loup sans le dire"...

Le préfet de l'Isère Richard Samuel avait annoncé le 15 juillet 2014 avoir ordonné une opération de tir de prélèvement, valable jusqu'au 11 août. La décision avait été prise après une série d'attaques de troupeaux depuis 2011 dans une douzaine de communes du massif du Taillefer, "dans la mesure où les troupeaux demeurent dans des conditions où ils sont exposés à la prédation du loup".

Cette autorisation intervenait après le constat, dans le massif, de sept attaques de loup en 2011, six en 2012, sept en 2013 et une dans la nuit du 2 au 3 juillet 2014 ayant entraîné le dérochement et la mort de 364 brebis et agneaux malgré la mise en place de mesures de protection des troupeaux, avait précisé le préfet.

"L'État continue de masquer son inaction face à une filière ovine en crise, en se servant du loup comme bouc émissaire (...) La destruction d'un loup ne calmera pas les éleveurs excédés par cette situation", dit l'ASPAS.

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal avait annoncé fin juin son intention de "mieux protéger les éleveurs" en facilitant les tirs contre les loups. Le plafond national de 24 loups pouvant être abattus en 12 mois peut être porté à 36 "si le seuil de 24 est atteint en cours d'année". L'Assemblée nationale s'est prononcée en ce sens lors d'un vote à la mi-juillet 2014.

Sciences et avenir 5/8/2014

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Metz (AFP) - Un loup a tué un veau et blessé une vache dans la nuit de dimanche à lundi dans un enclos en Meuse, selon leur propriétaire, une première pour le prédateur qui suscite déjà la colère des éleveurs d'ovins dans le département.

"J'ai retrouvé le veau ce matin mort, et la vache, sa mère, a été attaquée au-dessus du mufle. A mon avis elle a voulu défendre son petit" né deux jours plus tôt, a déclaré à l'AFP Benoît Boulanger, éleveur à Courcelles-sur-Aire (Meuse).

Le veau de 55 kilos a été retrouvé égorgé, éventré, et la cuisse et le dos partiellement dévorés, selon M. Boulanger. "C'est la première fois" qu'un loup s'attaque à un bovin dans le département, a-t-il ajouté, évaluant sa perte à 1.500 euros. "Cela devient catastrophique cette affaire là" parce que la période de vêlage, celle des naissances, s'apprête à commencer, s'est-il inquiété.

Les éleveurs meusiens sont de plus en plus remontés contre le loup, qui a tué quelque 70 ovins pour autant de blessés depuis octobre 2013 dans le département. Certains vont jusqu'à monter la garde la nuit pour veiller sur leurs troupeaux.

En mai la préfecture de la Meuse a autorisé plusieurs éleveurs d'ovins à procéder à des tirs de défense contre le prédateur. Cependant cette mesure "n'est pas faisable" car les tirs sont permis dans des circonstances très restrictives, a estimé lundi le président du Conseil général de la Meuse, Christian Namy (UDI), qui réclame depuis début août l'autorisation d'organiser des battues pour abattre le ou les loups qui rôdent dans son département (--->autrement dit une éradication totale locale !?!).

Jusqu'à présent ses demandes envoyées à la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, au ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve sont restées sans réponse. "Les éleveurs sont à bout de nerfs et je crains un drame humain et économique", a averti M. Namy dans un nouveau courrier envoyé lundi aux trois ministres. "Si une réponse n'est pas apportée dans les meilleurs délais, les éleveurs prendront eux-mêmes le dossier à bras le corps et croyez-moi, je serai avec eux", a-t-il encore prévenu.

Sciences et avenir 18/8/2014

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Après avoir autorisé les tirs d’effarouchement, les tirs de défense, une nouvelle étape a été franchie par la préfecture de Meuse qui  autorise les tirs de prélèvement.

©️ François Carretier - France Télévisions

Dans la continuité des dispositions déjà prises depuis le début des attaques du loup en Meuse, la préfète de la Meuse, a décidé d’autoriser dés ce jour le tir de prélèvement. Une étape qui constitue le dernier palier de l’arrêté du 15 mai 2013. (Effarouchement, tirs de défense, prélèvement)

La préfecture précise qu’il ne s’agit en aucun cas d’une chasse, mais de patrouilles autorisées et désignées qui auront pour charge de  rechercher le  loup et dans certaines conditions encadrées de l’abattre.

Une nouvelle attaque du loup a eu lieu en Meuse dans la nuit du 26 au 27 août 2014, à proximité immédiate des habitations d’un village. Cette 34éme attaque porte à 137 le nombre de victimes (bovins et ovins) depuis octobre 2013.

FR3 LORRAINE 27AUG2014

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Elles dénoncent des « solutions extrêmes » contre « une espèce protégée ». Plusieurs associations de défense de la nature se sont élevées, vendredi 5 septembre, contre la décision du ministère de l'écologie d'autoriser – dans certaines zones où les dommages aux élevages sont importants et à titre expérimental – des tirs sur les loups lors de la chasse au grand gibier.

Le ministère de l'écologie a autorisé cette année l'abattage de 24 des 300 loups vivant en France. | AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN

Dans un communiqué, France Nature Environnement, Ferus, l'Association pour la protection des animaux sauvages, Agir pour la biodiversité, la Ligue pour la protection des oiseaux et One Voice indiquent avoir déposé mercredi un recours au Conseil d'Etat pour contester l'arrêté ministériel du 5 août dernier, qui élargit pour un an les conditions dans lesquelles des loups peuvent être tués.

Cet arrêté indique qu'à « titre expérimental », les préfets peuvent, là où les troupeaux demeurent exposés à la prédation du loup, autoriser des tirs visant à abattre des animaux lors de chasse au grand gibier. Contrairement à ce qui se faisait jusqu'à maintenant, l'opération pourra être conduite sans la présence d'un agent de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), mais devra être déclarée préalablement à cet organisme et faire ensuite l'objet d'un rapport.

Jeudi, Ségolène Royal a réaffirmé sa volonté de privilégier l'aide aux éleveurs et de trouver « un juste équilibre » entre pastoralisme et préservation du loup, au nom de la biodiversité. « Je sais que les associations sont très mécontentes », a déclaré la ministre de l'écologie mais, « face à des éleveurs épuisés, en grande souffrance, ma priorité, c'est la protection des bergers, l'occupation de la montagne par les troupeaux ».

Dans le cadre du plan loup, le ministère de l'écologie a autorisé cette année l'abattage de 24 loups, un chiffre qui pourrait être porté à 36 spécimens, afin de contenir la population du prédateur et les dégâts provoqués sur les troupeaux. Environ 300 loups sont désormais présents dans 30 départements français. Quelque 6 000 animaux d'élevage ont été la proie de loups en 2013, et les éleveurs mettent aussi en avant les animaux blessés et les portées interrompues.

Au fil des ans, face à l'augmentation des zones touchées et des dégâts, bergers et éleveurs se disent exaspérés, et les syndicats agricoles, que ce soit la Confédération paysanne ou la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, réclament une régulation plus efficace du prédateur et la fin du classement en espèce protégée. Le loup est protégé dans l'Union européenne par la convention de Berne (1979) et par la directive Habitat, mais des dérogations à sa protection sont prévues lorsque sont constatés des dégâts importants sur l'élevage.

A lire aussi : La guerre du loup est relancée par les éleveurs et le gouvernement




Le Monde 5/9/2014

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Glandaje (France) (AFP) - "Le loup attaque la nuit comme le jour, parfois on se lève plusieurs fois par nuit, après on en parle le matin, le soir, on ne fait plus que ça et ça nous bouffe la vie", raconte Claire Giordan, une bergère qui a perdu cette année 30 brebis sur un troupeau de 900 bêtes.

 Un loup photographié à Saint-Martin-de-Vésubie, dans le parc national du Mercantour, le 13 novembre 2012 (c) Afp

"Mon mari est très affecté par les brebis tuées, il se renferme, moi je ne peux plus garder les bêtes en alpage seule avec mes deux filles, le loup a tout désorganisé", explique cette trentenaire, qui passe plusieurs mois de l'année en estive au sein du parc national du Mercantour (Alpes-Maritimes) où le prédateur, venu d'Italie, est réapparu au début des années 90.

Lors d'une rencontre organisée cette semaine à Glandaje (Drôme) par la Confédération paysanne, plusieurs éleveurs ont témoigné d'un quotidien transformé par la présence du loup, mais aussi de leurs difficultés à envisager un avenir à leur activité "face à un animal qui s'adapte en permanence".

Le syndicat agricole, ancré à gauche et actif sur de nombreux dossiers environnementaux (pesticides, OGM, agriculture intensive, etc..), assume désormais une position qui l'oppose aux Verts et aux associations, partisans indéfectibles de cette espèce protégée.

"Le loup s'est tellement adapté aux mesures de protection que la Confédération a aussi évolué", résume son porte-parole Laurent Pinatel, favorable à un vrai plan de régulation de l'espèce, avec des piégeages de meutes.

Au fur et à mesure que le loup se reproduit (environ 300 individus dans l'Hexagone) et s'aventure sur de nouveaux terrains (une trentaine de départements), les éleveurs prennent des mesures de protection, en bonne partie financées par l'Etat ou l'Union européenne.

Ces mesures (regroupement nocturne, filets électrifiés, chiens de garde, présence d'un berger) ont une certaine efficacité, mais "elles n'empêchent pas totalement les attaques", explique Thomas Vernay, ex-éleveur, chargé du dossier à la Confédération paysanne.

Ce trentenaire s'est installé en 2005 à Glandaje, au dessus de Die, avec un troupeau de 150 chèvres cachemire. Avec deux autres éleveurs, il a connu une première attaque en 2010. Malgré les parcs nocturnes et des chiens de protection, "la meute ne nous a plus lâchés", assure le jeune homme qui revendique une sensibilité écolo.

L'organisation des journées a changé. Regrouper les animaux, qui pâturent parfois loin des villages, s'est fait "au détriment des foins, de la culture de céréales, de la vente directe", détaille-t-il.

Compter les bêtes est devenu pour lui une obsession. Certaines réussissaient parfois à sortir de l'enclos nocturne. Puis le loup a peu à peu appris à franchir les clôtures. "Après une attaque, on s'épuisait à chercher les bêtes, vivantes ou mortes, car on a que 48 heures pour faire la déclaration et de toute façon, les vautours arrivent rapidement", raconte-t-il.

Les attaques se sont renouvelées, parfois à 200 mètres du village. En 2012, Thomas et sa compagne ont finalement lâché l'affaire: "on ne voulait plus vivre ça et on s'est dit qu'on n'était pas là pour nourrir le loup". Son voisin, Philippe Faure, toujours en activité, confie: "il y a un surcoût de travail, et au final ça ne marche pas, c'est insupportable".

Le village d'une centaine de personnes, en bout de vallée, est passé de 7 à 4 éleveurs.

Dans le Valgaudemar (Hautes-Alpes), au coeur du massif des Ecrins, le loup a surgi pour la première fois début juillet. Le troupeau gardé par Alain Barban, 55 ans, a subi trois attaques coup sur coup. Bilan: 23 brebis tuées, 19 disparues.

"Après l'attaque, c'est la désolation dans le troupeau, les brebis sont nerveuses, mangent moins. Maintenant j'ai peur pour elles (...) je ne suis pas chasseur mais je prends un fusil, au cas où", glisse-t-il. Quant au regroupement nocturne, "il faut être franc, ce n'est pas possible partout. Et les jours de brouillard, comment fait-on?", interroge-t-il.

Sciences et avenir 12/9/2014

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Le préfet vient d’autoriser l’abattage de trois loups dans la vallée du Queyras et le massif du Dévoluy. Il justifie sa décision par une augmentation « extrêmement importante d’attaques » dans le département.

Un tir de prélèvement sera déclenché pour un loup selon la procédure classique. Pour les deux autres, un tir de prélèvement expérimental sera organisé pour la première fois.

 Photo AFP



Un tir effectué selon les procédures prévues par l’arrêté du 5 août 2014 du ministre de l’Écologie Ségolène Royal. Il prévoit qu'à "titre expérimental et jusqu'au 30 juin 2015", les préfets peuvent, là où les troupeaux demeurent exposés à la prédation du loup, autoriser pour deux mois reconductibles des tirs visant à abattre des animaux lors de chasse au grand gibier, que ce soit en battue, à l'approche ou à l'affût."

Pierre Besnard a prévenu également qu’un second arrêté de tir de prélèvement expérimental était en préparation.

Dans le cadre du plan loup, le ministère de l'Ecologie a autorisé cette année l'abattage de 24 loups. Un chiffre qui pourrait être porté à 36, afin de contenir la population du prédateur et les dégâts provoqués sur les troupeaux.

Ces nouvelles, évidemment font bondir les associations de défense de la nature qui ont déjà déposé un recours au Conseil d’Etat contre l'arrêté du 5 août.

FR3 Alpes 12/9/2014

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Le 11 septembre, une brebis a été tuée et 3 autres blessées lors d'une attaque de loup sur la Margeride. C'est la 12ème depuis le début de l'année, en Lozère. Des battues ont été organisées, mais restent vaines. Henri Thérond, l'éleveur attaqué jeudi, raconte le ras-le-bol de la profession.

 ©️ F3 LR Le 11 septembre 2014, en Lozère, une brebis a été tuée et 3 autres blessées lors d'une attaque de loup

Sur la Margeride, Henri Thérond ne peut que constater les dégâts. 4 de ses brebis ont été attaquées le 11 septembre dernier. L'une est morte et il montre à nos reporters, Sébastien Banus et Yannick Le Teurnier, les blessures infligées par le loup aux 3 autres. Sur leurs cous : des traces de morsures profondes. L'éleveur de Pierrefiche (Lozère) dit aussi son ras-le-bol et celui de la profession toute entière.

Car depuis le début de l'année 2014, c'est la 12ème attaque de loup sur des troupeaux d'ovins en Lozère. A ce jour, on dénombre une quarantaine de brebis tuées ou blessées. Et les battues restent vaines.

Organisée sous l'égide de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, la dernière battue, organisée vendredi 12 septembre au lendemain de la dernière attaque, n'a elle non plus rien donné. Tapis dans les denses forêts de Lozère, le loup reste invisible. Ce vendredi les 23 chasseurs et la trentaine de rabatteurs volontaires mobilisés n'ont pu l'apercevoir.

Or, le temps presse : le tir de prélèvement autorisé par la préfecture le 28 août n'est valable qu'un mois, soit jusqu'au 28 septembre. En attendant, Henri Thérond n'a d'autre choix que de croiser les doigts, lui qui doit laisser ses brebis paître en liberté.

Il appartient en effet à la soixantaine d'éleveurs lozériens affiliés au label Elovel. Un label de qualité qui prévoit notamment que les agneaux soient élevés sous la mère jusqu'à son abattage. 20000 agneaux sont aujourd'hui labellisés Elovel.

FR3 Languedoc Roussillon 13/9/2014

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Un nouvel arrêté préfectoral autorise à tuer le loup lors de battue "grand gibier ". Une mesure saluée par les agriculteurs lozériens. Jusque lors, seules les battues administratives permettaient aux chasseurs de tirer sur l'animal.

 ©️ Jean-Charles Grange Massif du Puigmal (Pyrénées-Orientales) - le loup se promène à quelques centaines de mètres des randonneurs - 24 juillet 2014 à 20h34.

La précédente autorisation permettait aux chasseurs de tirer sur un loup dans le cadre de battues administratives, c'est à dire sous l'égide de l'Etat et de l'ONCFS. Le nouvel arrêté préfectoral prévoit que les chasseurs pourront tirer à vue sur les loup lors de battues "grand gibier" , pendant les chasses aux sangliers par exemple. C'est la mesure la plus haute du " Plan Loup " mis en place par l'Etat. Ce plan autorise un " prélèvement" de 36 loups par an, seulement 3 loups ont été tué l'an dernier.  

Julien TUFFERY, Président du syndicat Jeunes Agriculteurs Lozérien s’exprime sur cette nouvelle mesure: « C’est une grande avancée et une source d’espoir pour tous les agriculteurs lozériens. Il est aujourd’hui nécessaire d’arriver à prélever ce loup pour atteindre notre objectif : à savoir assurer la pérennité des exploitations. D’autres secteurs en Lozère sont touchés par des attaques de loup. Jeunes Agriculteurs espèrent maintenant que de nouveaux arrêtés suivront pour contrer sa prolifération. Nous rappelons qu’à ce jour seulement 3 loups ont été prélevés en France sur les 36 autorisés en 2014. Une grande marge de manœuvre est possible partout en France, ce seuil est un minimum à atteindre pour limiter les incidences catastrophiques du loup sur nos territoires. »

FR3 Languedoc Roussillon 24/9/2014

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Un premier loup a été abattu, dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 septembre, par des louvetiers, dans la vallée de la Maurienne (Savoie). Et ce conformément à un arrêté préfectoral autorisant l'abattage de quatre loups, rapportait France 3 Alpes, le 17 septembre.

Une bergerie dans le massif des Bauges, en Savoie, le 15 septembre 2007. ( MAXPPP)

Le loup a été tué à Valmeinier "dans le cadre d'un tir de défense autorisé par arrêté préfectoral, en vue de protéger un troupeau d'ovins", écrit la préfecture dans un communiqué. Elle ajoute que "des attaques répétées avaient été constatées sur le secteur depuis plusieurs semaines et s'étaient intensifiées ces derniers jours".

L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a recueilli le cadavre du loup, qui est une espèce protégée. Une autopsie "va être pratiquée afin de définir les caractéristiques génétiques et pathologiques de l'animal", selon la même source.

Dans le cadre du plan loup, le ministère de l'Écologie a autorisé cette année l'abattage de 24 spécimens. Ce chiffre pourrait être porté à 36, afin de contenir la population du prédateur et les dégâts provoqués sur les troupeaux.

FTVI 30SEPT2014

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Dans les Alpes, un berger a tué un loup qui rôdait à côté de son troupeau mardi 7 octobre. Il avait obtenu le droit de tirer de la part de la préfecture, après une première attaque de l’animal sur son cheptel.

Francetv info 7/10/2014


Tôt dans la matinée, mardi 7 octobre, un berger a abattu un loup d’un coup de fusil, à Entrages, près de Digne (Alpes-de-Haute-Provence). C’est à sept heures que l’homme a été prévenu par un voisin qu’un loup rôdait à proximité de son troupeau. L’éleveur a attrapé son fusil et tiré sur l’animal, encore présent quand il est arrivé sur les lieux. 

"J’ai tué ce loup et j’ai vengé mon troupeau", explique Pierre-Henry Pelestor au micro de France 3. Il y a 15 jours, celui-ci avait déjà été victime d’une attaque de loup. Onze bêtes avaient trouvé la mort, douze autres avaient disparu. C’est après cette attaque que Pierre-Henry Pelestor avait obtenu le droit de tirer sur l’animal de la part de la préfecture.

Dans la région, les éleveurs sont inquiets et pensent qu’une meute s’est installée aux abords de leur exploitation. Plusieurs d’entre eux ont déjà aperçu l’animal rôder à plusieurs reprises dans les parages.

Francetv info 7/10/2014

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A partir d'aujourd'hui, mercredi 5 novembre 2014, tous les articles concernant les loups, en France, seront regroupés sous ce topic.

Je vais donc être contrainte de faire un peu le ménage dans tous les articles existants dans la rubrique, ce qui devrait me prendre tout de même un certain temps. Au fur et à mesure de cette action, vous verrez apparaître, ici, de nouveaux articles comme des anciens... Heureusement, ils seront automatiquement affichés par odre de date de parution (les plus anciens en premier). Ne soyez donc pas surpris si vous voutrez, ci-dessus, des articles antérieurs au 5 novembre 2014....

Bien que de nombreux articles aient été vus de nombreuses fois, le fait de les fusionner a remis les compteurs à zéro ! Sinon l'ensemble du sujet totalisait près de 3000 vues....

Je suis persuadée que cette action facilitera la consultation des informations lupines françaises.... Bonne lecture et merci pour votre confiance.

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Nancy (AFP) - Le maire d'un village de la Meuse, Nançois-le-Grand, où un éleveur d'ovins a récemment subi l'attaque d'un loup, a promis 2.000 euros à celui qui capturerait l'animal, selon une affiche qu'il a placardée aux entrées de sa commune.


 "Avis de recherche – Récompense 2.000 euros", peut-on lire sur les pancartes posées depuis le début de la semaine, et sur lesquelles apparaissent une photo du prédateur. (c) Afp




"Je demande à ce qu'on le capture, pas à ce qu'on le tue. J'offre 2.000 euros sur mes deniers personnels, et je remettrai le loup à un parc animalier, ou alors j'en ferai cadeau à la préfète", a ironisé auprès de l'AFP Claude Orbion, la maire de la commune, par ailleurs éleveur de bovins.

"C'est une manière de défendre les agriculteurs, et surtout les éleveurs, qui défendent l'emploi. Dans mon village de 50 habitants, nous avons 5 exploitations et 14 actifs. Et c'est aussi pour qu'on reparle des attaques qui n'arrêtent pas dans le département", a expliqué l'élu.

Depuis un an, le canidé a tué plus de 120 moutons et commis une cinquantaine d'attaques dans le département. La dernière a eu lieu à Nançois-le-Grand, village situé à une vingtaine de kilomètres de Bar-le-Duc.

En août, la préfète de la Meuse avait autorisé les tirs de prélèvement, mais cette décision a été annulée par la justice administrative, saisie par diverses associations écologistes.

"Il n'existerait que deux loups en France, je les protégerais. Mais aujourd'hui, ça n'est plus du tout une espèce en voie de disparition, il prolifère", déplore M. Orbion, qui n'exclut pas d'organiser "une traque" avec "des volontaires".

Après l'apparition des panneaux "Wanted", la Direction départementale des territoires (DDT) a pris contact avec l'élu pour "lui rappeler que le loup est une espèce protégée" par la Convention de Berne, a expliqué à l'AFP le directeur du service de l'Etat, Pierre Liogier.

"Appeler à traquer le loup, ça n'est pas légal. On ne peut déroger au cadre mis en œuvre par l'Etat", a poursuivi le directeur de la DDT, selon qui le maire "fera l'objet d'un rappel à la loi".

Sciences et avenir 5/11/2014

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Bergers et éleveurs mettent en avant leurs revendications. Pour faire diminuer les attaques sur leurs troupeaux, ils veulent davantage d'autorisations pour tuer des loups.

Un cor de chasse retentit. Et, symboliquement, un jeune homme au béret déclare "la chasse au loup ouverte". Derrière lui, 300 brebis bêlent perturbant les promeneurs de chiens du matin, au pied d'une Tour Eiffel baignée de brouillard.

  éleveurs et des bergers manifestent au pied de la tour Eiffel contre les attaques de loup sur leurs troupeaux. ©️ CITIZENSIDE/YANN KORBI / citizenside.com / AFP

Mercredi 26 novembre 2014, des éleveurs et bergers avaient lancé cette transhumance vers la capitale depuis l'Auvergne et la Champagne-Ardenne. Jeudi 27 novembre, ils étaient environ 300 et autant de brebis, venus des principaux départements producteurs.

Trois enclos et deux bétaillères pour débarquer des Lacaunes, brebis laitières qui servent pour la fabrication du Roquefort, et deux races à viande : des Romanes et des Noires du Velay, si élégantes avec leurs têtes noires et leurs robes brunes. "On est parti hier à 10 heures du matin d'Auvergne. On a fait une halte cette nuit à Rambouillet où elles ont pu passer la nuit dans un pré", raconte dans son vert de travail, Jean-François Vedel, éleveur dans le Pyu-de-Dôme.

Jeudi 27 novembre, quelques bêtes ont accompagné une délégation au ministère de l'Agriculture où Stéphane Le Foll les a reçu dans l'après-midi, la ministre de l’Écologie étant retenue par la 3e conférence environnementale. "On a voulu montrer aux pouvoirs publics l'absurdité du loup. Et puisqu'on arrive plus à protéger nos troupeaux, on va demander au gouvernement de les garder", répond Serge Préveraud, président de la Fédération nationale ovine (FNO).

Ce qu'ils veulent : un nombre conséquent d'autorisation de tuer. Pour 2014-2015, le nombre de tirs de prélèvement autorisés par les préfets est plafonné à 24 loups. Il pourra éventuellement être porté à 36 si le nombre de 20 bêtes tuées est atteint. Mais c'est insuffisant pour les éleveurs.

Leur constat est clair : le loup, revenu en France par le Mercantour en 1992, ne cesse de gagner du terrain. La population, estimée à 300 animaux, progresse de 15 à 20% par an, sur une aire de répartition qui augmente de 25% par an également.

Et les pertes s'amplifient. Dans les Alpes-de-Haute-Provence par exemple, depuis janvier, il y a eu 345 constats d'attaques, contre 288 sur la même période l'an dernier, et 1.117 brebis reconnues tuées par le prédateur, contre 874, selon un décompte fourni par la FNSEA du département.

Jacques Courron a 550 brebis, des Mourérous, une race adaptée aux milieux secs et originaire des Alpes-Maritimes, le département le plus touché par les attaques: 750 par an, soit au moins deux par jour. Depuis janvier, il dit avoir subi une quarantaine d'attaques, 60 animaux morts et autant de disparus. Pourtant, insiste-t-il, selon lui, tous les élevages du département ont mis en place des mesures de protection: gardiennage renforcé, tirs de défense, chien de protection et troupeau à l'abri la nuit. Installé à Caussols, son troupeau sillonne justement le Parc du Mercantour et toute l'année, pas seulement l'été comme dans les régions plus septentrionales. "La journée, on s'occupe des morts et la nuit on va chercher le loup", finit-il par résumer. Et depuis, sa femme est partie.

Il y a également les conséquences collatérales. "Du moment où les éleveurs ne veulent plus aller à certains endroits, la forêt se referme sur elle-même. Les pins repoussent là où les brebis passaient. Depuis quatre ans dans les Alpes-de-Haute-Provence, la forêt progresse de 1% tous les ans"*, argumente Jean-Paul Comte, président de la FNSEA départementale.

Les éleveurs continuaient leurs récits, devant une nuée de journalistes, pendant que, de l'autre côté de la Tour Eiffel, une vingtaine de pro-loups tentaient également de se faire entendre. "Être pour le loup, ce n'est pas être contre les éleveurs" et "ce qu'on fait sur le loup est disproportionné par rapport aux vrais problèmes des éleveurs", insiste Marc Giraud, vice-président de l'association pour la protection des animaux sauvages.


* C'est bien pour la forêt.... et la biodiversité ! Ce qui prouve, à mes yeux, que l'action pastorale à outrance est nuisible à la nature ! Si les loups avaient davantage de proies à se mettre sous la dent, ils causeraient peut-être moins de dégâts dans les troupeaux... réellement protégés avec tous les dispositifs conseillés... Car tous ne le sont pas, parfois en raison du relief. La seule crainte à avoir quant à la progression de la forêt, ce sont les ronces et buissons en période de sécheresse propre à la propagation des incendies....

Sciences et avenir 27/11/2014

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