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Des tonnes de poissons morts repêchés dans la baie de Rio

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Ce sont des tonnes de menhaden de l'Atlantique, un poisson de la famille du hareng, qui ont été retirées des plages de l'île de Paqueta, dans la baie de Rio de Janeiro. Depuis deux semaines, ils y meurent par milliers sans causes apparentes.

Les eaux de la Baie de Rio ont perdu leur caractère paradisiaque. Les déchets de la ville et des industries alentours s'y accumulent générant une pollution quotidienne importante. Ce n'est pourtant pas la cause de la mort des menhadens, d'après les analyses effectuées par l'Inea (Institut national de l'environnement). Sur son site, elle indique que les tests menés n'ont pas révélé la présence de produits chimiques ou toxiques nouveaux. Les algues sont également hors de cause et la teneur en oxygène de l'eau est viable. 

 Des menhadens de L'Atlantique dans un filet de pêcheur. Steve Earley/AP/SIPA

Les scientifiques sont donc, pour l'heure, perplexes face à cette mortalité élevée des menhadens. Des spécimens de poissons ont été prélevés pour des analyses plus approfondies mais les résultats ne seront pas connus avant une semaine. Une hypothèse reste en cours d'évaluation : celle de la température de l'eau. Cette espèce de poissons est très sensible aux variations de chaleur. Et actuellement, l'eau de la baie de Rio est particulièrement chaude entre 27 et 30°c.

 AFP 6/11/2014

Des conditions qui favorisent le pourrissement des poissons qui génère une odeur nauséabonde tout autour de Paqueta. Les habitants de l'île, regroupés en association, ont récemment lancé un SOS. Ils n'arrivent plus à faire face au milliers de poissons qui viennent s'échouer sur leurs plages.



Sciences et avenir 7/11/2014

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Rio de Janeiro (AFP) - Le mystère reste entier sur le mal qui terrasse depuis un mois des milliers de poissons argentés dans la baie de Rio : les nouveaux tests réalisés par l'Université fédérale de Rio (UFRJ) n'ont détecté aucune algue toxique ou pollution chimique de l'eau.

 "Les résultats des analyses de l'eau et des examens de l'anatomie des aloses recueillies dans la baie de Rio n'ont pas permis non plus d'établir les causes de cette mortalité de cette unique espèce de poissons", selon un communiqué, lundi, de l'Institut national de l'Environnement (Inea) qui avait sollicité ces nouveaux tests. (Photo : Une alose feinte (Alosa fallax). Photo prise au laboratoire, à bord du RV Belgica, à Westdiep. Hans Hillewaert CC BY-SA 4.0)

"Dans les échantillons d'eau, la présence de micro algues potentiellement nocives a été spécialement analysée. Ces analyses ont confirmé les résultats obtenus il y a une semaine par l'Inea", selon lesquels il n'y a pas de pollution chimique, souligne le communiqué.

Les examens anatomiques des poissons "n'ont révélé aucun saignement dans le corps et les viscères (...) et les aloses analysées étaient apparemment intactes. Comme l'eau, l'analyse des poissons n'a pas permis de conclure sur la cause de cette mortalité" peu commune, conclut le communiqué.

Les pêcheurs de la baie dénoncent une pollution pétrolière mais les scientifiques n'y croient pas, même s'ils ne s'expliquent toujours pas la cause de cette hécatombe d'aloses, un poisson de la famille des Clupeidae qui inclut la sardine et le hareng. Et les habitants se plaignent de l'odeur fétide et n'osent plus se baigner.

Leandro Daemon, scientifique de l'Inea avait déjà dit début novembre que les premières analyses de l'eau de la baie n'avaient révélé aucune substance chimique toxique, ni aucune variation anormale dans le pH (potentiel hydrogène), dans la salinité ou la quantité d'oxygène de l'eau. C'est pourquoi l'Inea avait sollicité de nouvelles analyses à l'UFRJ.

L'océanographe David Zee a dit à l'AFP que l'hypothèse la "plus probable était un phénomène provoqué par une pollution thermique de l'eau".

"L'alose est un poisson très sensible au manque d'oxygène. Les fortes températures de l'eau enregistrées depuis plusieurs jours diminuent la solubilité de l'oxygène", ce qui pourrait provoquer la mort par asphyxie de cette espèce, selon lui.

Le résultat d'autres analyses, réalisées par l'Université de Rio (Uerj) à la demande de l'Inea, n'a pas encore été diffusé.


Sciences et avenir 17/11/2014

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Rio de Janeiro (AFP) - Des milliers de poissons morts ont de nouveau fait leur apparition autour de la baie de Rio, site des jeux Olympiques en 2016, sans explication comme en octobre dernier suscitant l'inquiétude chez les pêcheurs et les habitants.

Selon la compagnie de nettoyage municipale, 12,3 tonnes de ces petits poissons argentés ont été retirés mercredi et jeudi des plages de l'Ilha do Governador et de Ramos, situées près de l'aéroport international.

Des milliers de poissons morts dans la baie de Rio, près de l'aéroport international, le 26 février 2015 (c) Afp

La dépollution de la baie en prévision des jeux Olympiques de 2016 est effective à 49%, avait annoncé mardi le gouverneur de Rio, Fernando Pezao. Objectif final: 80%, pour les épreuves de voile qui s'y dérouleront.

"J'ai survolé la baie hier et j'ai vu aussi des milliers de poissons morts sur le littoral de Duque de Caxias, Magé et l'île de Paqueta", a déclaré jeudi à l'AFP le biologiste Mario Moscatelli. "C'est la même espèce de poissons (alose) qu'en octobre et aux mêmes endroits", a-t-il ajouté. "On ne sait toujours pas si le phénomène est de nature environnementale ou si c'est parce que les pêcheurs les rejettent de leurs filets car ils ne valent rien, mais ce sont des quantités plus grandes que jamais", a dit le biologiste.

"Cela arrive chaque année et toujours en été. C’est comme s’il y avait un choc thermique dans l’eau qui provoque cette mort massive. Vous voyez que les poissons sont assez petits. L'eau de la baie est un peu sale, mais elle est en cours de traitement", affirme Janete Gomes, chargée de l'équipe de nettoyage sur la plage d'Ilha do Governador.

"Le mystère reste entier depuis octobre. On a fait 252 tests dans 33 endroits de la baie qui n'ont révélé aucune substance chimique toxique, ni aucune variation anormale dans le pH (potentiel hydrogène), ni dans la salinité ou la quantité d'oxygène de l'eau", a affirmé jeudi le service de presse du secrétariat à l'Environnement de l'Etat de Rio.

Pour l'instant des examens anatomiques des poissons "n'ont révélé aucun saignement dans le corps et les viscères (...) et les aloses analysées étaient apparemment intactes. Comme l'eau, l'analyse des poissons n'a pas permis de conclure sur la cause de cette mortalité" peu commune, selon le secrétariat à l'Environnement.

D'autres analyses, réalisées par l'Université de Rio (Uerj) à la demande de l'Inea, n'ont pas encore été conclues.


S&A 26feb2015

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