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Chroniques du plancton : des animaux surprenants à découvrir

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Les cténophores, ces étranges créatures marines


Le monde planctonique est surprenant et reste pourtant méconnu. Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous emmène à la rencontre des cténophores, d’étonnants organismes marins carnivores et transparents dans cet épisode des Chroniques du plancton.

Les cténophores rassemblent plus de 150 espèces. Ces organismes marins se déplacent par la vibration de petits cils locomoteurs ayant la forme de peignes. Avec leurs formes étranges, on pourrait les confondre avec des méduses mais ils ne possèdent pas de cnidocytes urticants. Ils ne mesurent en général que quelques centimètres de long. Certains sont très colorés car leurs cils locomoteurs diffractent la lumière en vagues iridescentes.



D’autres espèces sont bioluminescentes, comme l’Eurhamphaea vexilligera par exemple. La grande majorité des cténophores possèdent des tentacules leur permettant de capturer leurs proies. Ils sont implantés au millieu du corps et ont la particularité de se rétracter entièrement. Ils ne sont pas urticants mais collants, laissant peu de chance à la victime de prendre la fuite en cas d’attaque.


Futura Sciences 31/5/2015

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Propulsé par huit rangées de peignes, le Pleurobrachia ou groseille de mer déploie deux longs tentacules pour capturer ses proies. Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous emmène à la rencontre de ces êtres si particuliers dans ce nouvel épisode des Chroniques du plancton.

Le Pleurobrachia est très coloré. Il utilise des rangées de peignes irisés afin de se mouvoir dans l’océan parmi le plancton. Il est carnivore et ce fin chasseur utilise deux longs tentacules ornés de cellules collantes afin de saisir ses victimes et les amener vers sa bouche.



Ces étranges animaux gélatineux font partie des plus anciennes espèces à avoir développé un système neurosensoriel. Leur étude pourrait permettre de comprendre l’apparition et l’évolution des neurones. Le Pleurobrachia fait toujours débat lorsqu’il s’agit de sa classification dans le vivant car certains scientifiques pensent que son apparition est antérieure à celle des méduses et des éponges.

 Pleurobrachia est le nom d'un genre de cténophores ou « cténaires » de la classe des Tentaculata. Au vu leur forme, on leur attribue généralement le nom vernaculaire de « groseilles de mer » ("sea gooseberry" en anglais). Elles sont classées dans le « plancton gélatineux ». Ils sont présents aussi bien le long des côtes de l’océan Atlantique que de l’océan Pacifique. Photo : Pleurobrachia bachei dont la bouche est orientée vers le bas. Cory Baker CC BY-SA 3.0 (Wikipedia)


Futura Sciences 18/7/2015

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Le cératium, étonnant dinoflagellé du phytoplancton de l'océan, nage activement mais, comme une plante, sait capter la lumière. Christian Sardet nous parle de cet organisme original dans cet épisode des Chroniques du Plancton.

Le ceratium est un protiste, un curieux organisme unicellulaire qui nage lentement dans l’eau à l'aide de ses deux petits flagelles. Afin de générer de l’énergie, il capte le soleil avec des chloroplastes, de petites usines cellulaires, qui fabriquent de la matière organique et produisent de l’oxygène.

MaximeVerglas 23/2/2013



Pour admirer ces organismes on peut aussi consulter le beau livre Plancton : aux origines du vivant (Ulmer 2013), prix du Meilleur guide sous-marin au Festival mondial de l'image sous-marine (Marseille, 2014).


Futura Sciences 15/8/2015

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Les organismes unicellulaires poussent parfois la symbiose jusqu’à l’extrême. Devenant à la fois animaux et végétaux, on pourrait les baptiser « végimaux ». Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous offre, avec sa superbe collection Chroniques du Plancton, un voyage en vidéo aux côtés de ces êtres surprenants.



Il y a dans l’océan, parmi le plancton, des organismes marins étonnants. Mi-animaux, mi-végétaux, ils sont en fait constitués d’un protiste, un organisme unicellulaire, et d'une microalgue. Les deux organismes fonctionnent en parfaite harmonie : l’algue utilise l’énergie solaire pour créer de la matière organique permettant à son hôte animal de se nourrir. De son côté, le protiste offre des conditions optimales au développement de l’algue.

Des nutriments, une bonne exposition au soleil ou encore une protection face aux prédateurs font partie des services rendus par son protiste. La symbiose est très répandue entre les organismes unicellulaires. Les deux êtres vivent alors dans une harmonie nécessaire à leur survie.


Futura Sciences 22/8/2015

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Cet épisode des Chroniques du Plancton nous emmène à la rencontre de la biodiversité planctonique de la Côte d’Azur. On y découvre un monde d’organismes aux formes et couleurs étranges. Dirigée par Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, cette collection vidéo nous offre un voyage en vidéo aux côtés de ces animaux omniprésents dans l'océan.

La mer Méditerranée, avec ses eaux tempérées, abrite une multitude d’organismes planctoniques. Ces êtres vivants, dont seule une infime partie deviendra adulte, dérivent avec les courants. On y trouve des siphonophores, des larves d’oursins, des algues unicellulaires ou encore de minuscules méduses.



Les velelles, qu’on appelle méduses voilettes, évoluent quant à elles en grandes colonies (comme les coraux). Elles vivent en surface, poussées par les vents et les courants, et s'échouent parfois sur les plages à la fin du printemps. Ces cousines des méduses sont gélatineuses mais pas urticantes pour l’homme. Elles flottent et dérivent grâce à une petite voile située sur leur partie supérieure.

Les méduses hantent souvent nos côtes, telles les Pelagia (urticantes) mais il y a aussi d'innombrables méduses microscopiques ignorées des baigneurs comme ces fragiles Clytia qui sont même devenues méduses de laboratoire...

Parmi les animaux gélatineux qui hantent nos côtes il y a aussi Cymbulia peronii, alias "Sabot de vénus". Cymbulia est membre des mollusques planctoniques abondant en hiver et au printemps et qui ont transformé leur pied en nageoire.

Quant aux oursins, ils sont considérés comme des organismes planctoniques sous la forme d'embryons et de larves. Ce sont des proies faciles, source de nourriture pour d’autres organismes du plancton, un maillon essentiel de la chaine alimentaire. Les rares survivant perpétueront les espèces qui a leur tour deviendront plancton.


Futura Sciences 6/9/2015 - Chroniques du plancton

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Le monde du plancton abrite de nombreuses espèces marines étonnantes. Parmi ce microcosme vit Clytia, une minuscule méduse. Christian Sardet [b]*, directeur de recherche au CNRS, nous offre avec sa superbe collection Chroniques du Plancton un voyage en vidéo aux côtés de ces animaux injustement méconnus[/b].

L’étrange Clytia hemispherica est une micro-méduse mesurant de 5 à 20 mm. Avec sa taille réduite, elle est présente dans tous les océans de la Planète. Elle est particulièrement appréciée des laboratoires car il est facile de contrôler l’intégralité de son cycle de vie en captivité. C'est aussi une des espèces dont l’ADN sera bientôt intégralement décrypté.



La vie de cette méduse commence sous forme d’œuf, pour se transformer ensuite en larve évoluant au gré des courants. Elle est intégralement recouverte de petits cils lui permettant de se diriger. Lorsqu’elle trouve un support, elle s’y fixe pour former un polype qui à son tour libérera d’innombrables petites méduses. Il s'agit d'une sorte de  sac gélatineux muni de tentacules qui se fixe sur une algue, un rocher ou un coquillage. De petits bourgeons se forment au bout des polypes, et prennent la forme de minuscules méduses. Quand elles sont prêtes, les Clytia se détachent et se laissent dériver. L'espèce se nourrit  en rabattant la nourriture vers sa bouche, à l’aide de ses tentacules. 


* Christian Sardet est aussi l'auteur du livre : Plancton : Aux origines du vivant.  Dans ce très beau livre, il révèle en 550 photos aussi belles qu étranges, un monde secret. Un monde d'organismes dérivant avec les courants depuis les minuscules virus et bactéries jusqu aux méduses et siphonophores, les plus longs animaux du monde. Des Q/R codes insérés dans les chapitres du livre permettent d accéder instantanément avec votre smartphone ou tablette aux 20 vidéos des « Chroniques du Plancton » pour une immersion totale.

Futura Sciences 6/8/2015 - Chroniques du Plancton

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Oursins, crabes, méduses ou encore anémones de mer font partie de ces animaux dont les larves dérivent avec le plancton. Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous offre, avec sa superbe collection Chroniques du plancton, un voyage en vidéo aux côtés de ces êtres aux formes et couleurs atypiques.



Le plancton représente à lui seul plus de 50 % de la matière organique produite sur Terre. Il est le réservoir de la biodiversité marine puisqu’une grande majorité de la faune et de la flore aquatique débute à ce stade. Il est aussi une importante source de nourriture : baleines, poissons et nombre d’organismes marins s’en nourrissent et en dépendent. Cette nourriture est abondante car poissons, oursins, mollusques ou crustacés   émettent  des millions d’œufs en pleine eau.

Une fois fécondés ces œufs deviennent a leur tour embryons puis larves. Après quelques semaines de dérive seuls quelques juvéniles survivront… Ce sera suffisant pour perpétuer l’espèce.

Le plancton est souvent étonnant par ses formes et couleurs, souvent éloignées de celles qu’il prendra à l’âge adulte. Pour atteindre ce stade il devra se nourrir et surtout survivre, pour espérer un jour changer de forme et, peut-être, se reproduire. Sa descendance retourne ensuite dans le plancton.




Futura Sciences 26/9/2015

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