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RAF-nacannonce

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  1. http://www.briansharp.com/
  2. http://france-terrario.ifrance.com/base_ophidiens.htm
  3. http://www.baron-kellyreptiles.com/
  4. RAF-nacannonce

    Salamandridae

    Mes preferes sont le salamandra salamandra et le salamandra corsica
  5. Merci chance j'attend un copain qui devrait venir avec un bon appreil photo
  6. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE THRIXOPELMA Généralités: Cette mygale est peu représentée dans les élevages. Toutefois son appellation est souvent fausse. Elle est nommée à tort Paraphysa manicata, voire P. scrofa. Cette erreur vient de son habitus quasiment semblable à Thrixopelma pruriens. La différence tient à d'infimes différences que l'on ne peut que constater (pour s'assurer de la détermination) que sous la binoculaire. Le genre Thrixopelma est représenté, à ce jour, par deux espèces. Toutes deux se trouvant en Amérique du Sud (Chili-Argentine-Pérou). Elles ne sont pas trop agressives, leur comportement est semblable à celui d'une Grammostola roseus. Taille: Adultes, Thrixopelma ockerti et pruriens atteignent 7cm. Reproduction: Généralement l'accouplement se passe bien, il peut être long car la parade peut durer prés de 40mn. Le mâle fait souvent preuve de timidité malgré sa parade. La femelle est dans l'attente si elle est réceptive. Dans le cas contraire, le mâle rencontrera de graves problèmes. La ponte peut attendre plusieurs mois car Thrixopelma a besoin d'une diapause. Il est donc préférable d'accoupler la femelle avant la mise en diapause (Procéder comme pour les Grammostola). La contenance d'un cocon peut aller jusqu'à 150 mygalons. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 5/10cm car Thrixopelma a tendance à creuser. Abreuvoir. Température moyenne de 25° jour et de 20° la nuit. Une diapause avec abaissement de la température jusqu'à 12/13° est possible. Moins aussi si l'araignée possède une épaisseur suffisante de substrat. Dans ce cas il faudra prévoir 20 à 25cm ce qui change tout pour le volume du terrarium. Hygrométrie variable au cours de l'année. Couper l'année en deux. Une période humide puis une période sèche avec une progression lors du passage d'une période à l'autre. Ces mygales vivent sous un climat de type méditerrannéen Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  7. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE THERAPHOSA Généralités: A mon avis il n'y a qu'une seule Theraphosa, c'est Theraphosa blondi pour les uns et T. leblondi pour les autres. C'est ma préférée, pas pour sa taille, il y a parfois plus grand en envergure, pas pour sa couleur, non tout simplement pour son allure. Elle est la représentation parfaite de la mygale. C'est avec elle que les exposants devraient travailler pour lever les craintes, peurs et phobies. Décrite par Latreille en 1804 son appellation fait encore couler de l'encre. Par habitude je dis "leblondi". Je sais je suis dans l'erreur, mais tant pis nous parlons tous de la même mygale. Trés courante en Guyane, elle fait l'objet d'un prélèvement intensif. A quand une règlementation stricte pour éviter la perte d'un patrimoine ? Pourquoi ne pas penser à lui faire le trajet inverse pour réintroduire les spécimens en trop dans les élevages ? Voilà une solution écologique ! Taille: Mygale massive, forte, et grande, prés de 10cm c'est la taille courante. Reproduction: Le choc des Titans, c'est ainsi que j'appelle l'accouplement de T. leblondi. L'assurance d'une réussite n'est pas systématique. Il arrive parfois que la femelle dévore son cocon. La dépose du cocon se fait dans les 6 mois au maximum. La durée d'incubation est d'environ 8 semaines. Il est préférable de retirer le cocon et de le mettre en incubateur. Pour éviter les pertes de mygalons il est conseillé d'installer le cocon dans une toile d'Avicularia dont vous aurez, bien évidemment, enlevé sa locataire. Les jeunes mygalons de Theraphosa muent la tête en bas. De cette manière vous limiterez considérablement les pertes. Le nombre de mygalons n'est pas trés important, une centaine environ. Maintenance technique: Terrarium de 35 X 25 X 25 avec un substrat de 10cm car T. leblondi est une terrassière. Abreuvoir. Température moyenne de 25° jour/nuit me semble un bon compromis. Hygrométrie 80 à 90%. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souris.
  8. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE TAPINAUCHENIUS Généralités: Les Tapinauchenius sont des araignées essentiellement arboricoles vivant le plus souvent dans la canopée ou dans des creux formés dans les arbres ou bambous. Elles sont assez agressives mais elles préfèrent fuir et se réfugier dans leur nid. Ces mygales sont trés hautes en couleur même celles qui ont un fond sombre. Elles possèdent de trés jolis reflets métalliques. La plus fréquente dans les terrariums est Tapinauchenius gigas, mygale originaire du Département de la Guyane où elle vit au sommet des arbres. T. plumipes prèfèrent les bambous ou tubes de Polygonum. Taille: Ce sont des mygales de petites tailles (environ 6cm) Reproduction: Les partenaires ne manifestent pas d'agressivité et l'accouplement se passe pratiquement toujours sans incident. Toutefois, comme pour l'ensemble des mygales, il faut rester vigilant et s'appréter à séparer le mâle. La dépose du cocon se fait dans un délai d'envoiron de deux mois voire plus pour T. gigas. La quantité de mygalons est variable en fonction de la taille de la femelle, entre 100 et 300. Des pertes sont enregistrées. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 5/10cm car certaines Tapinauchenius vont établit leur nid sous l'écorce en creusant une dépression. Abreuvoir. Température moyenne de 30/28 à 25° jour/nuit me semble un bon compromis. Hygrométrie 60 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  9. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE PTERINOCHILUS Généralités: Les Pterinochilus sont des araignées originaires d'Afrique de l'Est. Elles ont une trés mauvaise réputation et leur agressivité n'est pas contestée. Les accidents de morsures sont rares car leur attitude est dissuasive. De plus elles stridulent, prévenant ainsi le visiteur. Leur faculté de se déplacer trés rapidement en fait une mygale vivement déconseillée pour les débutants. Taille: Ce sont des mygales de petites tailles (environ 7cm) Reproduction: Les accouplements sont faciles et la cohabitation avec le mâle est possible dans la mesure ou la taille du terrarium convient. La dépose du cocon intervient dans les deux mois environ et 150 mygalons en émergeront. Les premières pontes donneront beaucoup moins de mygalons. Croissance rapide. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 5/10cm car certaines Pterinochilus ont tendance à creuser puis à tisser en surface en confectionnant des galeries. Abreuvoir. Température moyenne de 30/28 à 25° jour/nuit me semble un bon compromis. Hygrométrie 60 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  10. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE PSALMOPOEUS Généralités: Les Psalmopoeus ont durant l'année 1999 été trés en vogue. Elles ont été reproduites en grande quantité. Ce phénomène est certainement du à la facilité de l'accouplement. Elles sont peu agressives. Se manifestent par des attitudes d'agressivité et des stridulations, surtout chez P. irminia. Elles sont originaires de l'Amérique centrale (Trinité, Vénézuéla, Panama... Elles sont trés jolies d'aspect. Leur maintenance est facile et supportent assez bien les erreurs des débutants. Elles ont un déplacement rapide et préfèrent souvent la fuite vers leur nid lorsqu'elles sont dérangées. En vieillissant elles deviennent plus calmes. Taille: Ce sont des mygales à grande envergure (Elles sont arboricoles). Leur taille varie entre 5 et 7cm. Reproduction: Les accouplements sont trés faciles et permettent à un débutant d'acquérir de l'assurance dans un domaine ou l'expérience par l'observation est importante. Il suffit pour cela d'ouvrir en grand le terrarium de la femelle et de laisser entrer le mâle. Ce dernier paradera tout de suite. Il tend et dresse les pattes 1, pédipalpes en avant. Il semble vouloir prendre l'air. Si la femelle est réceptive elle acceptera l'invitation rapidement. L'accouplement se passe sans difficulté, le mâle pourra se retirer sans problème laissant la femelle pantelante. A ce moment là il faudra retirer le mâle s'il n'est pas lui même ressorti du terrarium de la femelle. Parfois l'accouplement se produira à l'extérieur du terrarium. Ce n'est pas un problème car il suffira avec un pinceau de diriger la femelle vers son nid, chose qu'elle fera sans agressivité. La dépose du cocon se fait dans un délai de 3 mois environ. Les mygalons émergeront à un mois et demi, la quantité est en moyenne 150 selon le gabarit de la femelle. Le cocon peut-être retiré à 5 semaines pour être placé en incubateur. Un deuxième cocon peut être déposé si la femelle ne prépare pas une mue. Croissance rapide. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 5/10cm, humide voire trés humide et un morceau d'écorce. Les Psalmopoeus fabriquent un nid mêlé de terreau ou tourbe et de toile. Le plus souvent à même le sol. Abreuvoir. Température moyenne de 25° jour et nuit me semble un bon compromis. Hygrométrie 60 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  11. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE POECILOTHERIA Généralités: Les Poecilotheria ! Les plus belles de toute les belles à mon sens. Ne restons pas sur cette remarque tout à fait personnelle. Il s'agit là de mygales arboricoles, donc à déplacement rapide. Dotées d'un corps pas très grand elles ont néanmoins de longues pattes. Elles sont trés colorées, le noir et le gris souris étant les couleurs communes. Leur céphalothorax est irisé et l'abdomen parcouru de motifs géométriques du plus bel effet. Les Poecilotheria sont les gardiennes d'une mauvaise réputation acquise à la suite de deux incidents. Ces incidents ne doivent pas entacher des mygales qui bien qu'arborant des couleurs d'avertissements ne présentent pas plus de risques que d'autres Theraphosidae prétendus dociles. Il est évident que leur manipulation est déconseillée et réservée uniquement à des éleveurs de longue expérience dans des situations incontournables (soins urgents). Taille: La taille moyenne chez les Poecilotheria est d'environ 6cm de corps sachant que certaines espèces vont au delà. Leur envergure est impressionnante prés de 20cm chez P. ornata. Reproduction: Qui a eu la patience de rester des heures durant pour observer la parade d'un mâle chez P. regalis. Un festival de tapotements, de courses effrénées à la poursuite de la femelle et vice versa. Mais trés peu ont pu assister à l'accouplement proprement dit. Généralement il vaut mieux présenter le mâle en soirée ou le matin trés tôt. Ces mygales montrent plus d'activité la nuit que le jour. Si le terrarium est assez grand, le couple peut cohabiter plusieurs semaines (J'ai laissé à plusieurs reprises plus de trois semaines le mâle avec la femelle) Mais pour certaines espèces il est recommandé de rester présent et de retirer le mâle aprés l'accouplement. Ce retrait se fera avec de grandes précautions car le mâle à ce moment là fera preuve d'agressivité. Il en est de même avec la femelle. Les cocons sont généralement déposés dans les 2 mois qui suivent l'accouplement. Le cocon peut être retiré mais s'il est laissé il ne s'en suivra aucun problème. Veiller, lorsque la femelle garde le cocon, à ce qu'aucun écart de température à la hausse ne survienne. Le métabolisme de la femelle changeant, elle dévorera sans regret le cocon. Les mygalons ne sont pas nombreux, selon les espèces de 50 à 200. Croissance rapide. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 30 X 25 avec un substrat de 5/10cm, humide voire trés humide et un morceau d'écorce de liège creux. Les Poecilotheria nichant dans les troncs. Abreuvoir. Température moyenne de 25° jour et nuit me semble un bon compromis sauf pour les espèces réclamant un écart thermique et une phase de période sèche/humide. Hygrométrie 70 à 90 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  12. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE PHORMICTOPUS Généralités: Le Genre Phormictopus compte, selon le catalogue Platnick, 14 espèces de Phormictopus dont deux sous-espèces de P. cancerides, fait relativement rare dans les mygales. Ce sont des mygales agressives possédant un venin trés actif qui, lorsqu'il est injecté est souvent la cause de nécroses importantes, et de troubles cardio-respiratoires. C'est une mygale qui ne doit être manipulée que par des mains expertes. Taille: Mygale de taille assez imposante, massive. Son habitus exhale son agressivité. Leur taille varie entre 7 et 9cm. Reproduction: Les accouplements sont sans difficultés majeures. Les règles habituelles sont à observer (réceptivité de la femelle, séparation du mâle si déclenchement d'une attaque - faire attention à la réaction du mâle qui peut être brutale et dangereuse- etc.) Le délais entre l'accouplement et la ponte est relativement long, jusqu'à 8 mois. La quantité de mygalons n'est pas importante 250 mais trés souvent beaucoup moins. Maintenance technique: Terrarium de 30 X 25 X 25 avec un substrat d'environ 5cm légèrement humide. Abreuvoir. Température moyenne de 25° le jour 20/23° la nuit. Hygrométrie 60 à 70 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souriceaux.
  13. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE LASIODORA Généralités: Le Genre Lasiodora est important. Prés d'une quarantaine d'espèces. La grande majorité se trouvant dans le secteur du Brésil. Les autres étant réparties sur les zones du Costa Rica, Vénézuéla, Trinidad... Ce sont des mygales imposantes, de grande taille, pouvant concurrencer Theraphosa blondi. Lasiodora est appréciée par les éleveurs. C'est une mygale qui n'est pas franchement agressive, elle a tendance à fuir et à projeter ses poils urticants. A chaque mue Lasiodora parahybana présente de jolies couleurs qui vont d'un fond trés sombre à de longs poils soyeux saumon. Proche de la mue cette espèce sera plus terne et aura perdu une bonne partie des poils de son abdomen si elle bombarde trop. Pour ce qui me concerne je n'hésite pas à conseiller cette mygale à un débutant pour plusieurs raisons. Elle supporte beaucoup d'erreurs de maintenance, facile d'élevage, peu d'agressivité, croissance rapide. Taille: Mygales de grande taille, on observe des L. parahybana atteignant les 10cm de corps, 9cm est la taille courante. Reproduction: La difficulté majeure réside dans la présentation du mâle à la femelle. Il n'y a pas d'alternative. Soit elle accepte soit elle attaque. L'issue lors de l'attaque est souvent fatale au mâle. La seule solution est de tester la réceptivité de la femelle. L'accouplement, s'il intervient, est souvent furtif et trés rapide. Le mâle sent le danger et s'empresse souvent de s'éloigner. Parfois la femelle est totalement indifférente. J'ai présenté deux fois un mâle à la femelle L. parahybana que je possède. Le mâle a toujours évolué sur les parois du terrarium sans rien tenter et ma femelle n'a, à aucun moment, bougé. La seconde difficulté va résider dans la ponte. Celle-ci intervient entre 3 et 5 mois, parfois plus. La femelle déposera un cocon qui peut contenir jusqu'à 2500 mygalons aprés une incubation d'environ 3 mois. Il faudra s'en occuper, chose pas facile vu leur trés petite taille. Personnellement je préconise de laisser faire la nature et de ne garder que les plus résistants qui seront ensuite séparés. Une femelle adulte s'obtient vers la 5ème année. La croissance d'un mâle sera plus rapide. Maintenance technique: Terrarium de 30 X 30 X 25 Abreuvoir. Température moyenne de 25° + ou - en permanence. Hygrométrie 70 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souriceaux.
  14. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE HYSTEROCRATES Généralités: Le Genre Hysterocrates est essentiellement situé en Afrique dans les régions du Cameroun, Guinée, Congo, Niger etc. Elles sont toutes souterraines et c'est probablement pour cette raison qu'elles sont peu représentées dans les élevages. Nous ne trouvons d'ailleurs que peu d'espèces malgré la bonne vingtaine représentée. Hysterocrates gigas est la plus présente avec H. ederi et H. hercules. Ce sont des mygales puissantes, nerveuses et relativement agressives bien qu'elles prennent souvent la fuite à la moindre alerte. Leur observation n'est donc pas facile. Elles sont quasiment toutes de couleur foncée. Taille: Leur taille est respectable, environ 7cm de corps Reproduction: Je n'ai pas eu l'occasion de reproduire ce genre bien qu'ayant possédé plusieurs femelles d'H. gigas. Toutefois chez un éleveur j'ai pu constater que la parade était relativement calme et sans problème apparent. 2 mois aprés la femelle déposera un cocon qui contiendra approximativement 260 mygalons (143 et 286 pour l'éleveur chez qui j'ai pu assister à l'accouplement) La croissance de cette mygale est relativement rapide, 3 ans conduisent à une femelle adulte. Maintenance technique: Terrarium de 30 X 25 X 25 avec 10 cm de substrat minimum. Il est indispensable que la mygale puisse creuser. Sur un substrat moindre elle amassera dans un coin un monticule et s'épuisera par ces travaux. Lors d'une exposition j'ai perdu ainsi une femelle chez qui j'avais mis 5cm de substrat de manière à ce que les visiteurs puissent la voir. L'animal est mort brutalement. Abreuvoir. Température moyenne de 25° à 30° en permanence. Hygrométrie 70 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souriceaux.
  15. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE CERATOGYRUS Généralités: Les Ceratogyrus sont des mygales Africaines. Leur zone d'habitat naturel se situe dans le Sud de l'Afrique. La plus connue et la plus répandue dans les élevages est C. darlingii. Il faut dire que dans ce genre plusieurs essais d'hybridation ont été effectués pour voir si la corne céphalique s'orientait vers l'avant, vers l'arrière ou se plaçait de façon verticale. Ceci explique peut-être le fait qu'elle est mal représentée chez les éleveurs. Il n'en demeure pas moins que cette mygale possède un esthétique agréable. Son tempérament est peu agressif mais elle se déplace rapidement. Elle creuse un terrier ou constitue une épaisse toile aux fils soyeux et légers si l'épaisseur du substrat n'est pas suffisante. Taille: Les Ceratogyrus sont, pour la plupart, de petite taille. Adultes elles atteignent 6cm. J'ai pu voir des "gros gabarits" de 7cm. Reproduction: Les accouplements se passent sans problème. La difficulté réside dans le fait de trouver un mâle frais. En effet, ayant eu en ma possession plusieurs mâles de C. darlingii, j'ai constaté que leur durée de vie était trés courte (un mois environ). La ponte intervient dans les 3 mois qui suivent. L'incubation, selon les faits qui m'ont été rapportés, est d'environ 2 mois. Il faut retirer le cocon à 7 semaines ou un peu avant et le placer en incubateur. La quantité de mygalons est peu importante et la croissance est relativement rapide. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec un substrat de 10cm quasiment sec. Cette araignée demande une période humide d'environ 2 mois. Abreuvoir. Température moyenne de 28° le jour et de 25° la nuit. Hygrométrie 60 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons voire souriceaux.
  16. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE BRACHYPELMA Généralités: Avec les Brachypelma nous tombons dans les mygales préférées des amateurs. Pourquoi ? Cette attirance est du au fait que la plupart sont très colorées de rouge et d'orangé. Ces couleurs semblent retirer toute agressivité de l'animal aux yeux du propriétaire. Je pense que le fait qu'elles soient "belles" fait que la peur des araignées soit en partie oubliée. Beaucoup de personnes semblent se méfier des araignées aux couleurs sombres ou qui ont une forme de corps inspirant la rapidité et l'agressivité. Ce phénomène est semble-t-il absent chez les possesseurs de Brachypelma. Tant mieux c'est un pas en avant. Pour en revenir à l'animal, la plupart des Brachypelma ne sont pas agressives. Plutôt calmes elle restent souvent immobiles. Elles ne manifestent pas trop l'envie de creuser des terriers et restent souvent immobilisées de longues heures dans une dépression ou sur une paroi du terrarium. Des amateurs recherchent uniquement des Brachypelma. Il s'agit là plus d'une collection que d'un élevage. Brachypelma smithi est la mygale la plus demandée dans les bourses et salons par les débutants. Sa popularité, il y a quelques années, à failli lui causer sa perte tant les prélèvements sur le terrain étaient importants. Taille: Les mygalons à la naissance sont très petits et leur croissance est très lente. Des éleveurs affirment que B. emilia a la croissance la plus longue. Adultes de nombreuses espèces de Brachypelma atteignent des dimensions respectables, environ 8/9cm. Les mâles sont plus petits environ 6/7cm. Reproduction: Les accouplements se passent souvent sans problème. Toutefois j'ai pu constater, notamment chez B. vagans que la femelle avait tendance à rester dans le fond du terrarium et à avoir des réactions agressives jusqu'au moment où le mâle s'enhardissant, prenait le dessus. Par contre chez B. sabulosum, B. smithi, c'était plus calme et plus expressif. Lors d'un accouplement avec B. emilia, j'ai constaté que le mâle se jetait littéralement sur la femelle la plaquant le dos à la paroi du terrarium (cet accouplement n'a d'ailleurs rien donné car la femelle a mué peu de temps après). Pour B. albopilosa, la femelle que je possède se laissait faire. Là aussi l'accouplement n'a rien donné. La ponte, pour la grande majorité des Brachypelma, survient entre 4 et 6 mois parfois plus. L'incubation est d'environ 3 mois. Il est trés souvent préférable de retirer le cocon et de le placer en incubateur dés la 5ème semaine. La surveillance des mygalons doit être constante. Beaucoup d'espèces ont du mal à démarrer et les pertes sont parfois importantes. Passés le premier stade les mygalons sont trés souvent hors de danger. Il faut alors les séparer et les placer dans des pots avec un peu de tourbe humide. L'humidité doit être constante car, étant donné leur petite taille, la déshydratation est leur principal ennemi. Maintenance technique: Terrarium de 30 X 25 X 25 avec un substrat quasiment sec. Brachypelma albopilosa apprécie un substrat un peu humide tout comme B. vagans et B. sabulosum. Abreuvoir. Température moyenne de 28° le jour et de 25° la nuit. Hygrométrie 50 à 70 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons voire souriceaux.
  17. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE AVICULARIA Généralités: Les Avicularia sont trés appréciées des éleveurs amateurs. L'irisation de leurs couleurs, leur peu d'agressivité, la construction de leur nid font que les détenteurs de mygales n'hésitent pas à les reproduire. Avicularia versicolor est, selon la plupart des amateurs, la plus jolie. Nous accorderons aussi ce titre à d'autres espèces; A. minatrix, A. braunshauseni, A. pulchra. Avicularia metallica, A. aurantiaca et A. laeta ne sont pas dépréciées. Les Avicularia sont des mygales arboricoles. Elles contruisent des nids ayant une architecture recherchée. Leur construction est méthodique et orientée. Ces araignées demandent beaucoup de lumière naturelle c'est pourquoi les constructions sont souvent effectuées sur les vitres coulissantes des terrariums. Ceci afin de bénéficier d'une totale luminosité. Pour remédier à celà il suffit de changer l'orientation du terrarium. De nombreuses Avicularia ne sont pas encore totalement déterminées. La systématique de ces araignées est à revoir entièrement tant elles sont proches les unes des autres et du fait d'une importante hybridation. En milieu naturel il est possible de parler de variations géographiques pour certaines espèces. Taille: Ce ne sont pas de "grosses" mygales. La plus grande est probablement A. huriana avec 8cm de corps et la plus petite est à ce jour A. minatrix avec 4/5cm. Reproduction: Chez Avicularia les accouplements sont souvent sans problème. Il y a trés peu d'agressivité et l'évolution des partenaires est intéressante à suivre d'autant qu'elle se prolonge un long moment. Le mâle possédant plusieurs fois la femelle. Malgré cela le cas d'un mâle A. versicolor qui a dévoré sa femelle m'a été rapporté. Etant donné l'expérience de l'éleveur malchanceux (aucune erreur n'a été commise) le comportement du mâle reste un mystère. La ponte survient entre 2 et 4 mois. L'incubation est d'environ 2 mois pour la plupart des espèces mais ce délai est nettement plus court chez A. minatrix. Les mygalons sont au nombre d'une cinquantaine pour A. minatrix et jusqu'à 150 pour A. metallica (parfois un peu plus). Maintenance technique: Terrarium de 25 X 30 X 25 avec 10 cm de substrat pour conserver l'humidité. Abreuvoir. Température moyenne de 28° le jour et de 25° la nuit. Hygrométrie 70 à 90 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons. La mortalité est importante chez les mygalons Aviculaires. La raison doit certainement se trouver dans les conditions de maintenance. Le peu de cannibalisme existant permet de laisser les mygalons au moins jusqu'au premier stade. Ensuite il faut les retirer et les placer par 10/12 dans des grands pots à sucreries. Mettre un substrat de tourbe de 5cm et installer plusieurs morceaux de tubes de bambou ou de Polygonum. Maintenir un taux d'humidité constant. Il faut surveiller également leur alimentation. Les drosophiles aptères est une nourriture appréciée. Séparer les mygalons lorsqu'ils commencent à s'installer individuellement en les plaçant dans des pots plastiques ou verre et en reproduisant le biotope collectif. Ne pas les isoler tant qu'ils restent rapprochés dans une toile collective.
  18. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE APHONOPELMA Généralités: Les mygales du genre Aphonopelma sont assez calmes et peu expressives dans leur activité. Toutefois il faut être vigilant car elles peuvent avoir des réactions d'agressivité. C'est dans des instants comme ceux là que vous constatez leur rapidité de déplacement. Les espèces les plus souvent rencontrées sont A. seemanni, A. chalcodes, A.caniceps et A. bicoloratum. Du fait de leur lente croissance elles ne sont pas les favorites des éleveurs et des détenteurs. Leurs couleurs sont souvent assez ternes si l'on excepte A. bicoloratum. En outre elles sont trés peu reproduites. Les mâles sont souvent assez rares. Généralement, dans les bourses et salons, on ne trouve que des femelles de taille commercialisable issues souvent de capture. Taille: A la naissance les mygalons sont trés petits. Leur croissance est trés lente. A maturité la taille est d'environ 6 à 8 cm de corps. Reproduction: L'accouplement se fait généralement sans aucune difficulté. Le mâle présenté se déplacera lentement et progressivement avec beaucoup de prudence contrairement à certaines arboricoles. L'acte de copulation peut durer environ une minute. Il n'y a aucun acte de violence. Il faut quand même surveiller l'action et séparer les araignées. La ponte a lieu au terme de 4 à 7 mois. Selon les conditions de rétention elle peut être plus longue. L'incubation est de 3 mois. La mise en incubateur du cocon à 5 semaines est recommandée. Les mygalons (pour une femelle adulte) sont au nombre de 600 à 700. Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 de type steppique. Abreuvoir. Température d'environ 25° le jour et de 20° la nuit. Hygrométrie 70 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons.
  19. ELEVAGE DES MYGALES DU GENRE ACANTHOSCURRIA Généralités: Les Acanthoscurria sont assez populaires surtout A. antillensis et A. geniculata. Ce sont des mygales qui se déplacent souvent et que l'on peut observer si l'épaisseur du substrat n'est pas trop importante. Dans ce dernier cas la mygale creusera un terrier dans lequel elle passera une grande partie de son temps. Elles ne sont pas franchement agressives. Elle le deviennent (surtout antillensis) lors des accouplements si la femelle n'est pas réceptive ou si elle n'a pas été nourrie suffisamment. Généralement l'attaque est trés rapide et le mâle n'a aucune chance. Les Acanthoscurria possèdent des poils urticants efficaces. Taille: A la naissance les mygalons sont minuscules. La croissance est lente (5 ans environ). A maturité la femelle aura une taille d'environ 7cm voire plus. Le mâle est généralement plus petit. Reproduction: Aucune difficulté pour l'accouplement. Il faut veiller à contrôler la réceptivité de la femelle et bien la nourrir.Intervenir rapidement le cas échéant pour séparer le couple aprés l'acte copulatoire. La ponte intervient entre 3 et 7 mois environ. L'incubation est d'environ 3 mois. La quantité de mygalons peut atteindre 1500 pour certaines espèces (A. geniculata par exemple) Maintenance technique: Terrarium de 25 X 25 X 25 avec 10 cm de substrat car toutes les Acanthoscurria creusent des terriers. Abreuvoir. Température moyenne de 25° le jour et de 20° la nuit. Hygrométrie 70 à 80 %. Nourriture, au début de la croissance des drosophiles, asticots puis blattes, grillons, souriceaux. Particularités pour A. geniculata: Pour cette araignée il faut respecter un cycle saisonnier. 4 mois de période sèche (conserver l'abreuvoir), 4 mois de période humide et 4 mois de période trés humide. Le passage d'une période à l'autre se fera progressivement. Trés humide ne signifie pas que l'animal doit baigner dans l'eau.
  20. RAF-nacannonce

    Salamandridae

    calotriton arnoldi calotriton asper chioglossa lusitanica euproctus montanus euproctus platycephalus lyciasalamandra helverseni pleurodeles waltl salamandra atra salamandra corsica salamandra lanzai salamandra salamandra salamandrina perspicillata salamandrina terdigitata triturus alpestris triturus boscai triturus carnifex triturus cristatus triturus dobrogicus triturus helveticus triturus italicus triturus karelinii triturus marmoratus triturus montandoni triturus pygmaeus triturus vulgaris
  21. 7/ LES ACARIENS (Acarina) : La segmentation du corps des acariens ne correspond pas à celle des autres ordres d'arachnides: La tête, le thorax et l'abdomen ont fusionné, formant un corps asegmenté, conduisant à utiliser une terminologie spécifique à cet ordre : Le gnathosoma (ou capitulum) comprend les deux premiers segments originels, et porte les chélicères et les pédipalpes. L'idiosoma comprend le reste du corps. La plupart des acariens sont très petits. Ils parasitent les plantes, infestent les stocks de nourriture tandis que d'autres parasitent des animaux dont l'Homme, et sont alors responsables d'allergies, d'asthme, ou encore sont vecteurs de maladies parfois graves. Ce sont les plus nombreux des micro-arthropodes du sol et on estime les populations à près de trois cent mille individus au mètre carré. Plusieurs milliers d'espèces sont décrites, et les plus grandes d'entre elles, des tiques hématophages, atteignent deux à trois centimètres de longueur quand elles sont gorgées de sang. 8/ LES RICINULEIDES: D'aspect semblable aux acariens à prime-abord et de petite taille, ils sont aveugles et portent un capuchon qui recouvre la région buccale. Ils évoluent dans les détritus végétaux de la zone tropicale d'Amérique et de l'Afrique occidentale. Il n'y a que vingt-cinq espèces décrites dont la plus grande mesure quinze millimètres. 9/ LES PSEUDOSCORPIONS: Leur nom leur est attribué au fait que les pédipalpes sont transformées en pinces (appelées "chelae" ) qui ont la même fonction et morphologie que celle des scorpions. Cependant, ces pinces sont munies de glandes venimeuses en leur extrémité. Les pseudoscorpions ne possèdent pas de post-abdomen (metasoma) ni de telson. L'abdomen, constitué de onze à douze articles, fait suite au céphalothorax sans étranglement et il est comme chez les opilions arrondi postérieurement. De petite taille, ils mesurent de quatre à dix millimètres. Trois mille espèces sont décrites et habitent de nombreux écosystèmes. 10/ LES SCHIZOMIDES : Certains scientifiques raccrochent cet ordre à celui des uropyges. Ils ont en effet une morphologie et une répartition semblables, mais ne mesurent que de deux à sept millimètres. Le flagelle est par ailleurs plus court. Ils se nourrissent de petits insectes et vivent dans l'humus. Seules quarante espèces ont été décrites. 11/ LES PALPIGRADES: Les plus petits des arachnides (de 0,5 à 2mm) sont également les plus archaïques avec leurs pédipalpes semblables aux pattes ambulatoires et leurs chélicères à trois articles. Le corps ressemble à celui des uropyges. Ils sont présents en Europe, Amérique, Asie, Afrique et Australie. Il n'existe qu'une vingtaine d'espèces. _____________________________________________ Bibliographie Notes pour l'élevage des Uropyges, Amblypyges et Solifuges (Gérard Dupré) Guide des araignées et des Opilions d'Europe (Dick Jones) Guide des Mille Pattes, Arachnides et Insectes de la région méditerranéenne ( J. Haupt) Les Arachnides (Christine Rollard)
  22. L'ensemble des espèces animales ont été classées dans plusieurs grands groupes taxonomiques, appelés phyla ou embranchements, les espèces au sein d'un même phylum ayant un certain nombre de caractéristiques communes. Par convention, les systématiciens ont divisé les phyla en plusieurs sous catégories qui peuvent se définir ainsi : L'embranchement divisé en sous embranchements eux même divisés en classes, puis ordres, sous ordres, familles, sous familles, genres, espèces et enfin sous espèces. Au sein des invertébrés, les caractères des espèces appartenant à l'embranchement des arthropodes ont un corps segmenté, un exosquelette composé de chitine, des appendices articulés, un système nerveux central et une croissance effectuée par mues (ou exuviations) successives. L'embranchement des arthropodes comprend deux sous embranchements : Celui des antennates (pourvus d'antennes), où l'on trouvera la classe des insectes (Hexapoda), celles des cent pieds (Chilopoda) et des mille pattes (Diplopoda), et enfin les crustacés (Crustacea), et le sous embranchement des chélicérates (pourvus de chélicères et non d'antennes), où sont rangés les arachnides (Arachnida) et les limules (Merostoma). Les arachnides, que les profanes confondent souvent avec les insectes, s'en distinguent pourtant, outre par l'absence d'antennes et d'ailes, par la segmentation du corps en deux parties (et non en trois) et par la présence de quatre paires de pattes (et non de trois). Ils ont des yeux simples (ocelles) et non composés, et la tête et le thorax sont joints en une seule et même partie nommée céphalothorax. Le céphalothorax, partie antérieure du corps, supporte les chélicères. Ce sont des organes destinés à la prédation et à l'alimentation et qui, dans certains cas, constituent également l'appareil venimeux. Le céphalothorax supporte également les pédipalpes, qui selon les ordres servent de pinces, d'appareil venimeux ou d'organes de reproduction, et peuvent également avoir une fonction ambulatoire ou tactile. Enfin, sont reliées au céphalothorax les pattes, dont certaines paires peuvent, là encore selon les ordres, avoir une fonction ambulatoire ou tactile, voire adhésive. L'appareil visuel, quant il est présent (car certains arachnides sont aveugles), est également situé sur le céphalothorax, sur la partie supérieure. Les arachnides ont en général une mauvaise vue et compensent ce handicap par la présence surtout au niveau des pattes, de soies à fonction sensorielle nommées thricobothries. La partie postérieure, l'abdomen, contient l'appareil respiratoire, circulatoire et génital. La classe des arachnides est divisée en 11 ordres : 1/ LES ARAIGNEES (Araneida): Chez les représentants de cet ordre, le céphalothorax et l'abdomen sont nettement distincts, et reliés l'un à l'autre par un fin pédicule. Les yeux sont simples et généralement disposés en deux rangées de quatre, à l'avant du céphalothorax, sur une capsule occulaire. Les pédipalpes des mâles supportent les organes copulateurs, qui sont introduits dans l'orifice génital de la femelle afin de transférer le sperme, au moment de la copulation. Les araignées sont toutes dotées de glandes à venin dont l'orifice débouche à l'extrémité interne des crochets venimeux, articulés sous la partie supérieure des chélicères. Les glandes séricigènes, situées à l'intérieur de l'abdomen, à la base des filières, leur permettent de produire la soie. Cette soie, très polyvalente peut être utilisée pour la prédation, l'étayage des galeries et bien d'autres usages. L'alimentation des araignées est soumise à la pré-digestion externe des proies, l'oesophage étant bien trop étroit pour qu'elles puissent absorber toute nourriture solide. Cette digestion préalable peut se faire de deux façons, selon les familles d'araignées : - Dilacération de la proie à l'aide des chélicères et imbibation des sucs digestifs à l'issue de quoi l'ensemble des parties digérées et liquéfiées, est ingéré. Il ne reste après le repas qu'une boulette informe composée des parties restées solides. Ce mode d'alimentation est celui que l'on retrouve chez la majorité des araignées. - Injection des sucs digestifs dont l'action se fera, par l'intermédiaire des crochets venimeux, à l'intérieur de la proie sans que l'enveloppe de celle-ci ne soit déformée. L'exosquelette de la proie reste alors intact . C'est le mode d'alimentation des veuves noires (Latrodectus), par exemple. L'ordre des araignées est divisé en deux sous-ordres, différenciés par la configuration articulaire des chélicères : - "Aranéomorphes", ou "Labidognathes": Ce sont les "araignées vraies", dont l'articulation crochets-partie supérieure des chélicères se fait dans un angle perpendiculaire à l'axe longitudinal du corps. Il existe un grand nombre de familles ; par exemple Araneidae (épeires, néphiles), Theridiidae (veuves), Lycosidae (araignées-loups), Agelenidae (araignées des caves), Dysderidae, Segestriidae, Salticidae, Heteropodidae, Thomisidae, Eresidae etc... - "Mygalomorphes" ou "Orthognathes" : Ce sont les mygales (incorrectement appelées "tarentules"), dont l'articulation crochets-partie supérieure des chélicères se fait dans un angle parallèle à l'axe longitudinal du corps. Plusieurs familles composent le sous ordre : Theraphosidae (celles que l'on retrouve le plus frequement en élevage), Atypidae, Nemesidae et Ctenizidae (représentées en France), Dipluridae, Barychelidae, Hexathelidae, etc... A noter que la plus grande araignée du monde est une mygale, de la famille des Theraphosidae : Theraphosa leblondi, dépasse les douze centimètres de longueur de corps, et est originaire de Guyane. 2/ LES SCORPIONS ( Scorpionida) : Le corps des scorpions est également divisé en deux parties, céphalothorax (ou prosoma) et abdomen (ou opisthosoma). Cependant, l'abdomen est segmenté et lui-même divisé en deux parties : - Une antérieure, large, faisant suite au céphalothorax sans étranglement, et composé de 7 articles : le mesosoma. - Une postérieure, fine et longue, ressemblant à une queue, composée de 5 articles dont le dernier porte une vésicule et un aiguillon venimeux appelés telson : le metasoma. Les yeux, simples, sont positionnés en deux groupes sur la partie antérieure du prosoma, et tous les scorpions ne possèdent pas le même nombre dans chaque localisation. Ce dernier supporte les chélicères, mais à la différence des araignées il sont plus petits, non venimeux, et ont une fonction de dilacération des proies en vue d'une ingestion directe, sans pré-digestion externe. Les pédipalpes des scorpions se présentent sous la forme de larges pinces utilisées principalement pour la capture et le maintient des proies, la parade nuptiale et le combat. Plusieurs familles en composent l'ordre : Buthidae, Scorpionidae, Vaejovidae, Diplocentridae, Chactidae et Iuridae, pour près de 1600 espèces. Suivant les auteurs actuels, de 12 à 14 familles En France métropolitaine, les 5 espèces sont à classer dans les 3 familles suivantes : Buthidae (1 sp.), Euscorpiidae (3 sp.) et Troglotayiosidae (1 sp.). Le plus grand scorpion, Pandinus imperator, mesure jusqu'à dix sept centimètres et provient d'Afrique tropicale (de la Guinée au Nigéria). 3/ AMBLYPYGES ET 4/ UROPYGES (Pedipalpida): Ces deux sous ordres peuvent selon les auteurs, représenter deux ordres distincts. Leurs caractères communs sont la présence de chélicères de petite taille (fonction et mode d'alimentation similaire aux scorpions) ; de plus, les deux derniers segments des pédipalpes forment des pinces utilisées pour la prédation. Enfin, la première paire de pattes est transformée en organes tactiles, particulièrement longs chez les Amblypyges à tel point qu'ils peuvent être alors confondus avec des antennes. Les amblypyges, également appelés "phrynes", sont aplatis et possèdent de très longues pattes particulièrement fragiles. Ils ne sont pas venimeux et ne représentent donc aucun danger pour l'Homme en dépit de leur morphologie inquiétante. Ils sont lucifuges et apprécient les zones fraîches et humides telles qu'entrées des grottes, caves et sous bois. La reproduction se fait de manière similaire à celle des scorpions, par transfert indirect au cours duquel le mâle dépose un spermatophore au sol et y dirige la femelle, qui l'absorbe. Le sous-ordre est divisé en 3 familles (Charontidae, Phrynichidae et Phrynidae) pour une centaine d'espèces, réparties majoritairement dans les zones tropicales humides des quatre continents. La plus grande espèce, Acanthophrynus coronatus, est originaire du Mexique et mesure jusqu'à 5 cm de longueur du corps. Les uropyges, également appelés "scorpions à fouet" ou "vinaigriers", ont une morphologie beaucoup plus allongée que celle les amblypyges ; ils s'en différencient également par des pattes moins longues (en particulier la première paire), des pédipalpes articulés différemment, mais surtout par la présence chez les uropyges d'un flagelle à l'extrémité postérieure de l'abdomen. A la base de ce flagelle, de part et d'autres de l'anus, deux glandes s'ouvrent et ont la faculté de pouvoir projeter un jet de fluide irritant (composé majoritairement d'acide acétique) à plusieurs dizaines de centimètres de distance lorsque l'animal est irrité. Ce liquide, qui a une forte odeur de vinaigre, à valu à l'animal le surnom de "vinaigrier". La reproduction se déroule de la même manière que les amblypyges. Ils sont représentés au Sud des Etats Unis, en Amérique Centrale et du Sud, aux Indes et en Asie du Sud -Est, dans les forêts humides. Une centaine d'espèces a été décrite, répartie dans les familles Thelyphonidae et Hypoctonidae. La plus grande, Mastigoproctus giganteus, est originaire d'Amérique Centrale et du Sud de l'Amérique du Nord, et mesure jusqu'à 7 centimètres. 5/ LES SOLIFUGES (Solpugida): Les solifuges, ou "galéodes", ou "scorpions du vent", ou "aranas del sol", sont des arachnides caractérisés par un abdomen mou et constitué de 10 ou 11 segments, démuni de flagelle ou de post abdomen. Leurs chélicères sont énormes, constitués en pinces et dirigées vers l'avant. Les pédipalpes sont simples, ressemblent un peu à des pattes, et sont munis en leur extrémité d'organes adhésifs. Les trois dernières paires de pattes sont ambulatoires, la première a une fonction tactile. De petits appendices en forme de raquettes sont visibles sous les deuxième et troisième paires de hanches ainsi que sous les troisième et quatrième segments abdominaux, et semblent participer au système respiratoire. Les deux yeux sont simples, disposés à proximité l'un de l'autre sur le bord frontal du prosoma. Démunis d'organes venimeux, les solifuges capturent leurs proies à l'aide des pédipalpes qui la transmettent aux chélicères. La proie est alors dilacérée, imbibée de sucs digestifs puis ingérée, d'une manière beaucoup plus rapide que les araignées. La fécondation, rapide, est indirecte ; le mâle ouvre l'opercule génital de la femelle avec ses chélicères et y introduit une goutte de sperme préalablement déposée sur le sol. Six cents espèces sont décrites en onze familles, réparties dans les zones chaudes et sèches d'Afrique (sauf Madagascar), Amérique, Asie, Moyen Orient, Balkans, péninsule Ibérique (Gluvia dorsalis et Gluvia chapmanni), et Grèce (Galeodes graecus). La plus grande espèce, Galeodes caspius, est originaire du Turkestan et mesure jusqu'à 7 cm. 6/ LES OPILIONS (Phalangida): Les opilions, ou "faucheux", sont souvent confondus avec les araignées en raison de la longueur de leurs pattes, mais chez les opilions le corps est trapu, ovoïde, le prosoma et l'opisthosoma se font suite sans étranglement entre eux. Les pédipalpes ont une fonction tactile. Une seule paire d'yeux simples est disposée sur une protubérance dorsale. Ces animaux ne sont pas venimeux et ne représentent donc aucun danger pour l'Homme. Ils ont comme tous les arachnides un régime carnivore mais certains opilions peuvent être détritivores.
  23. L'élevage des souris et des rats La cage : Les souris : Préférer un bac en plastique (bas, assez long, couvert d'une grille) à une cage en métal, les souris se faufilant facilement entre les barreaux, conçue pour les hamsters en général. Prévoir une maison, des petites cachettes genre rouleau de papier absorbant (qu'elles déchiquetteront également pour leur nid ), un biberon d’eau, une gamelle de nourriture (pas en plastique). Les rats : On peut utiliser des cages type laboratoire, ou des bacs en plastiques transparents (boîtes de rangement, avec l'intérieur totalement lisse). On en remplace le couvercle par un grillage à petites mailles, mais rigide, qu'on plie sous les bords de façon à le faire coulisser, sur lequel on place le biberon. Je préfère éviter les cages à barreaux, pour des raisons de nettoyage, les rats ayant tendance à "rejeter" litière, paille, nourriture hors de leur cage. Même type d'aménagement que pour les souris, mais de taille adaptée. Pour la litière, utiliser du copeau vendu en animalerie. On peut leur donner aussi quelques lanières de papier absorbant pour faire leur nid. La cage sera nettoyée et désinfectée toutes les semaines, y compris les accessoires. La nourriture : On trouve facilement du mélange pour rongeurs (mélange de graines). On peut l’enrichir en tournesol,( mais pas trop car sinon elles deviennent trop grosses et ne font pas de petits), avec du pain sec, des céréales (non sucrées),du gruyère, du lait en poudre… . Eviter la nourriture fraîche genre salade,…, qu’elles mélangent à leur litière et qui peut leur donner la diarrhée. Si vous en trouvez, il existe de la nourriture sous forme de "bouchons" spécialement destinée aux rongeurs d'élevage. Une alternative intéressante est la nourriture pour chevaux en granulés. Vendue en sac de 25 kg, elle est très proche en composition des mélanges pour rongeurs (fourrages, avoine et autres graines farineuses, oléagineux,…) et est enrichie en minéraux et vitamines. J'utilise cette alimentation depuis longtemps pour mon élevage et aucune carence (animaux affaiblis, bébés rachitiques) n'est apparue. Ce type d'alimentation compressée réduit le gaspillage, très important avec les mélanges de graines, et réduit les déchets dans la litière des animaux. On leur donnera la nourriture quotidiennement, en veillant à ce qu’elles en aient suffisamment, surtout si il y a des femelles gestantes ou allaitantes. De même, vérifier qu’il y a toujours assez d’eau dans le biberon. La reproduction : On mettra dans une cage un mâle avec deux (ou trois selon les besoins et la taille des cages ) femelles. Les souris : La gestation dure de 18 à 24 jours et donne entre 8 et 12 petits par portée en moyenne. Lorsque les petits sont sevrés, vers cinq semaines, il est préférable de les séparer des parents (surtout les mâles, qui se battent). Les souris se reproduisent beaucoup mieux si elles sont à une température en dessous de 25°c (entre 20-25°c). La production baisse donc considérablement en été, il faut donc le prévoir et en congeler pendant la saison fraîche. Elles ont également besoin de lumière (14h en moyenne). Les rats : La gestation dure trois semaines en moyenne, soit entre 21 et 23 jours et la portée comprend en moyenne sept petits. Le sevrage intervient vers la quatrième semaine. Une femelle est apte à la reproduction à deux mois. Si une femelle fait plusieurs portées comprenant moins de huit petits (sept pour les rats), ou qu’elle dévore ses petits, la changer. Si une des deux femelles n'a fait aucune portée deux mois après avoir été mise en contact avec le mâle, elle est probablement stérile; si c’est les deux femelles qui ne font pas de petits, changer le mâle! Si le mâle venait à s’échapper ou à mourir, ne pas en remettre un autre tant qu’il y a des femelles pleines ou des petits non sevrés. Il tuerait les petits Une femelle fera des petits régulièrement pendant un an environ, puis il faudra la remplacer. L'euthanasie et la congélation : Il faut tout d’abord tuer l’animal. La méthode la courante consiste à les tuer en leur donnant un coup sur la nuque, avec le plat d’un gros couteau par exemple. Les deux meilleures méthodes, rapides et ne faisant pas souffrir les animaux sont l'élongation cervicale et l'euthanasie au CO2. L'élongation cervicale consiste à saisir la souris à la base de la queue d'une main et à la placer sur une grille, à laquelle elle peut s'agripper avec les pattes antérieures. On cale fermement (mais sans écraser) le crâne de l'animal au niveau de la nuque avec le pouce de l'autre main (sans l'écraser, ferme mais doux !), puis on exerce une traction sèche et rapide sur la queue. Les vertèbres de la nuque doivent se séparer sur 1 cm, et ainsi entraîner une section de la moelle épinière, qui entraîne une mort immédiate et sans souffrance. Il faut surtout accomplir ce geste rapidement, sans hésitation : un geste mal fait sera très douloureux pour la souris. On utilise cette méthode pour des souris ADULTES ou de jeunes rats. L'euthanasie gazeuse par le CO2 nécessite d'avoir une bouteille de CO2. On place la souris dans un sac en plastique (transparent) puis on le gonfle au CO2. La mort survient dans les secondes qui suivent. La souris perd conscience (narcose gazeuse) en quelques secondes, est saisie de spasmes et meurt rapidement. (les souris et les rats vendus congelés sont euthanasiés de cette manière.) On utilise cette méthode sur des animaux sevrés (les bébés sont résistants aux narcoses gazeuses, et donc ne perdront pas conscience : ils mourront étouffés, ce qui est lent et douloureux). Pour l'euthanasie des BB rats ou souris âgés de MOINS DE TROIS JOURS on peut profiter du fait qu'à cet âge ils sont poïkilothermes, ainsi on peut les endormir en les plaçant au réfrigérateur, la mort surviendra après un séjour prolongé au froid. Quelle que soit la méthode choisie pour euthanasier les proies, on les laisse ensuite geler sur un plateau (pour qu’elles ne collent pas entre elles), puis on les regroupe dans une boîte ou un sac de congélation. Elles se conserveront ainsi quelques mois au congélateur.
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