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RAF-nacannonce

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  1. Généralités sur l'élevage des mantes Les mantes s'élèvent dans des terrariums individuels car elles sont cannibales. Seules certaines comme les Gongylus et certaines empuses comme la Phyllocrania peuvent cohabiter sans problèmes. Pour leur maintenance, à défaut de terrarium, vous pouvez utiliser une bouteille coupée en 2, fermée avec un morceau de tulle. Le volume de la bouteille dépendra de l'âge et de la taille de l'animal. Pour les plus grandes espèces comme les Sphrodomantis, un terrarium de 15x15x20 est utile. La hauteur doit être importante pour permettre à la mante de muer. Vous utiliserez seulement au moment de l'accouplement un terrarium plus spacieux afin de permettre au mâle de faire sa court et avoir une chance de s'en tirer vivant. Car malgré ce que l'on raconte, les mâles mantes ne se font pas toujours manger. Si la femelle est bien nourrie, il s'en sortira indemne !!! Pour la température et l'hygrométrie, il faut s'en référer au pays d'origine de votre insecte. 20 à 26°C correspondent aux conditions générales. Quant au taux d'hygrométrie, vous pouvez vaporiser journaliérement le décor du terrarium, la mante ira s'abreuver en absorbant les gouttes d'eau. 70 % d'hygrométrie semble satisfaisant en moyenne. Il faut penser à placer dans le terrarium des branchages ou des plantes (plastiques ou vivantes) de 2 à 3 fois la taille de votre protégée afin de lui permettre d'effectuer ses mues correctement. Si elle manque de place, elle ne pourra s'extirper de son ancienne peau (elle en mourra). Au mieux, elle en sortira tordue ou avec une patte en moins... Les mantes se nourrissent exclusivement de proies vivantes : des drosophiles et des pucerons pour les plus jeunes, puis des mouches, grillons, criquets, vers de farine, etc... Il arrive même que certaines prennent de la nourriture carnée dans la pince de leur éleveur. Au printemps ou en été, vous pouvez recueillir avec un grand filet du "plancton des champs" dans les herbes hautes. Ce sont une multitudes de petits insectes que vous trouverez dans les talus et prairies de nos campagnes. C'est plein de vitamines !!! ;o) Pour l'accouplement, soyez sur de 2 choses : avez-vous un couple et la femelle a-t-elle le ventre bien remplie ? Pour les différencier, c'est assez facile, le mâle est svelte et possède souvent de plus grandes antennes. La femelle est franchement ronde et de taille plus importante. De plus, le mâle possède 8 segments sur le dessous de l'abdomen, la femelle juste 6. Pour ce qui est de l'appétit de la femelle, il suffit de bien la nourrir avant la rencontre. Après que le mâle ait fait son approche et sauté sur le dos de la femelle pour la fertiliser, il faudra le retirer. Vous pourrez ensuite le déposer dans le terrarium d'une autre femelle ou dans le précédant afin d'assurer l'accouplement. La femelle déposera ensuite dans un coin du terrarium ou contre une branche son nid d'oeufs appelé oothéque. Celui-ci peut contenir jusqu'à 300 BB, selon les espèces, qui sortiront au bout de 3 à 6 mois. La mante peut déposer suite à un seul accouplement plusieurs oothéques mais ceux -ci contiendront de moins en moins d'oeufs. Dés la naissance, les BB sont identiques aux parents mais sans les ailes (pour celles qui en ont). Pour les maintenir, 2 choix s'offrent à vous : Vous pouvez séparer les BB individuellement dans des petits récipients (comme des pots à yaourt), Il suffit de les laisser ensemble le premier ou les 2 premiers stades afin que les plus faibles soient illiminés naturellement. Vous éviterez ainsi les risques de dégénérescence Il y a un deuxième avantage à cette technique, comme les BB sont en groupe, vous pouvez mettre avec eux la culture de drosophiles, ils se serviront directement. Certaines espèces sont très sensibles à la dégénérescence et vous obligent à trouver des géniteurs hors de votre élevage afin de mélanger les gènes. Si ce n'est pas fait, vos oothéques seront peu à peu stériles. Vous aurez aussi à la longue des cas de nanisme, des malformations et des animaux plus fragiles. Si vous débutez dans l'élevage des mantes, nous vous conseillons en particulier les Sphrodomantis. Elles sont de bonnes tailles et se reproduisent bien. Nous vous souhaitons un bon élevage !!! ;o)
  2. Le Gecko Diurne Phesulma Cepediana PROVENANCE: On les retrouve dans le nord de Madagascar et dans les îles avoisinantes telles que les îles de l'océan indien, l'île Maurice, les Seychelles ainsi que sur la côte est de l'Afrique. DESCRIPTION: Il y a 68 espèce et sous-espèces de geckos diurnes, mais la plupart sont de Madagascar et des îles de l'océan indien. Leurs dessins sont variables, même entre individus de la même espèce. C'est le gecko le plus coloré, d'une couleur vert lime avec des petites taches rouge vif. La couleur peut varier du vert foncer au vert vif selon leur état de santé ou leur humeur. Ce gecko est actif le jour; il est diurne à l'inverse des autres geckos. On le remarque à ses pupilles qui sont rondes alors que chez les geckos nocturnes, les pupilles sont en forme de fente. Comme la plupart des geckos, les geckos diurnes possèdent des lamelles sur le bout de leurs doigts qui leur permettent de marcher sur à peu près n'importe qu'elle surface. Ces garnitures ne sont pas collantes, mais elles se composent plutôt de poils minuscules et microscopiques qui trouvent des imperfections également minuscules dans les surfaces - comprenant le verre. Ils sont très territoriaux, alors il est important de garder les couples seuls car sinon le mâle va invariablement se battre. TAILLE ADULTE: Les petits geckos diurnes atteignent en général de 10 à 15 cm (4 à 6 pouces), mais la taille des geckos diurnes va de 10 à 25 cm (4 à 10 pouces) chez les espèces de Madagascar. Le gecko diurne géant de Madagascar (Phesulma madagascariendis grandis) atteint généralement 25 à 30 cm (10 à 12 pouces) DIMORPHISME SEXUEL: Les glandes fémorales des mâles sont plus prononcées. LONGÉVITÉ: En général, les geckos diurnes peuvent vivre de 10 à 15 ans, mais le gecko diurne géant de Madagascar pourrait vivre de 15 à 20 ans. HABITAT: Comme ils sont arboricoles, ils passent pratiquement leur vie entière dans les arbres et sur les feuilles où ils peuvent trouver leur nourriture en grande quantité. TERRARIUM: Fournissez-lui un terrarium fait sur la hauteur plutôt que sur la largeur. Un aquarium de 10 gallons (20'' X 10'') peut loger un lézard adulte, mais si vous avez un couple, un aquarium de 20 gallons (24'' X 12'') est idéal. Il est très important d'assurer une bonne ventilation dans l'aquarium; l'utilisation d'un couvercle grillagé est idéal. Pour le sol, vous pouvez utiliser un substrat qui retienne bien l'humidité, comme du copeaux de bois pour reptiles, de la mousse de tourbe ou un peu de vermiculite. Si vous utilisez de la mousse ou de la terre, prenez soin de placer du gravier d'aquarium en dessous pour permettre un certain drainage. Des branches solides peuvent être ajoutées pour permettre au gecko de s'installer sous la lumière lorsqu'il le désire. Des cachettes au sol ou en hauteur doivent obligatoirement lui être fournies. Comme décoration, vous pouvez ajouter du lierre, des plantes artificielles ou naturelles (renseignez-vous sur les plantes non toxiques auprès d'un botaniste). Les plantes naturelles font un très beau effet dans le terrarium et elles aident à maintenir un taux d'humidité élevé. TEMPÉRATURE/HUMIDITÉ: Le jour, maintenez la température de 27 à 31°C ( 81 à 89°F) et le soir, laissez la descendre de 21 à 27°C (70 à 80°F). Le point le plus chaud, sous la lumière chauffante ne devrait pas dépasser 95°F (34°C). Il est très important que le terrarium comporte un endroit plus frais pour que le gecko puisse y avoir accès en tout temps. Il faut que le terrarium soit assez humide, entre 60% et 85%. Pour ce, vaporisez plusieurs fois par jour et installez un hygromètre dans le terrarium pour être certain que son habitat ne soit pas trop aride. ÉCLAIRAGE: Pendant l'été, vous devez lui fournir de 12 à 14 heures de lumière par jour et vous pouvez descendre graduellement de 10 à 12 heures par jour durant l'hiver. Une source Uvb (néon repti-glow ou gouttes solar drop) et source Uva (basking spot) sont obligatoires. Si vous ne fournissez pas un éclairage adéquat à votre gecko, cela pourrait engendrer des problèmes de santé très important, voire même la mort. Les rayons Uva et Uvb lui permettent d'assimiler correctement les vitamines et le calcium dont il a besoin pour survivre. Sans ce, même si votre lézard à un excellent régime alimentaire, il sera incapable d'absorber tout ce dont il lui est nécessaire. L'utilisation d'un éclairage de nuit (black light) est inutile puisque ce gecko n'est pas nocturne. ALIMENTATION: Insectivore, il apprécie surtout les insectes tels que les crickets, les vers de farine, les superworms, les araignées, les mouches à fruits, les papillons, etc. Aussi, beaucoup d'entre eux aimeront lécher le jus des fruits et mangeront volontiers la purée de fruits pour bébés comme la papaye, la banane, la mangue, etc. Vous pouvez aussi leur donner du nectar, un peu de miel ainsi que des os de seiche en poudre. Saupoudrer la nourriture avec du calcium et des multivitamines régulièrement et nourrissez bien les insectes avant de les offrir à votre lézard.
  3. LE SCINQUE A FLANCS ROUGES ou Scinque de Feu Ce lézard est un très beau scinque fouisseur, très coloré : olivâtre sur le dos, flancs noirs et rouges, lèvre supérieure rouge, ventre damé de noir et blanc. La queue présente des tâches bleutées. Bien qu'assez craintif, il peut s'apprivoiser relativement bien, certains spécimens acceptant d'être nourris à la main. Les Riopas sont originaires d'Afrique. Ils mesurent 30 à 35 cm environ à l'âge adulte. Les spécimens que l'on trouve dans le commerce sont des animaux issus de captures et âgés en moyenne de 2/3 ans. Souvent décrits comme omnivores, ils sont en fait carnivores et n'acceptent pas de végétaux. Il est assez difficile de leur faire accepter une nourriture inerte. Il n'existe pas de dismorphisme sexuel évident, et le sexage par sonde n'est pas très efficace. On peut donc se baser sur le comportement , sur les couleurs et la morphologie (les mâles ont des couleurs plus vives, sont plus "fuselés" que les femelles, plus rondes .) La reproduction en captivité est très rare, les pontes comporteraient en moyenne 5 œufs, et jusqu'à 9. FICHE TECHNIQUE : Nom scientifique: Riopa Fernandi Nom commun : scinque à flancs rouge Origine : Afrique de l'ouest Nourriture : Ils se nourrissent de grillons, blattes, papillons de nuit, sauterelles, escargots, limaces, vers de terre, chenilles nues,… et de temps à autre d'un souriceau (rose). Repas tous les jours, ou tous les deux jours, à volonté. Installation : mon couple est logé dans un terrarium d'1 m/60/60 cm, comportant une partie en terreau et une en copeaux. Plusieurs cachettes sont à leur disposition, quelques branches et un grand plat d'eau, pour boire et se baigner. Eclairage : tube à UV. Eclairage 12 H par jour. Température : 25°-28°c le jour (point chaud à 30°c), 22°-25° la nuit. L'hygrométrie est d'environ 80% Reproduction : J'ai eu la chance d'avoir pu former un couple qui s'est immédiatement accouplé après avoir été mis en présence. La saison de reproduction se situe après le passage de la saison fraîche et sèche à la saison chaude et humide. Après une brève cour, le mâle a saisi la femelle à la nuque, et l'accouplement a duré quelques minutes. 22 jours plus tard, ma femelle a déposé 6 œufs dans la partie terreau (humide) du terrarium. Les œufs étaient à demi enterrés, et mesuraient environ 2 cm de long sur 1 cm de large. Ils ont été mis à incuber dans le même substrat à 28°, et les éclosions ont débuté 43 jours plus tard. Nous avons donc pu assister à la naissance de 6 bébés riopas, mesurant en moyenne 7 à 8 cm. Leur couleur diffère de ceux des adultes : le corps noir, la lèvre supérieure bordée de rouge, quelques petites tâches rosées sur la gorge et les flancs. Ils sont constellés de petites taches bleutées, de plus en plus intenses vers la queue.
  4. Habitat : On trouve des EGG en Louisiane, en Caroline du Nord et Sud, en Virginie. Egalement au nord du Maryland et au sud du New-Jersey mais également au Texas, Mexique du Nord et à l’est du Nouveau-Mexique ainsi qu’au nord du Kansas et au Missouri. Nourriture : Les adultes à l’état sauvage essentiellement des petits rongeurs et des oiseaux qu’ils étouffent par constriction. En captivité, essentiellement des petits rongeurs, souris, petits rats et hamsters. Ne pas nourrir avec des rongeurs prélevés dans la nature par crainte d’infection parasitaire. Pour les hamsters, il est préférable de les assommer avant de les nourrir pour éviter des morsures sévères aux serpents qui s’infectent facilement. Les BB et les juvéniles à l’état sauvage se nourrissent essentiellement de petits lézards et de grenouilles arboricoles. En captivité, essentiellement des nouveau-nés de rongeurs au prorata de la taille du serpenteau. Longévité et maturité sexuelle : Record de longévité en captivité (reconnu officiellement) 21 ans. La maturité sexuelle est atteinte une fois que le serpent a atteint la taille minimum de +/- 75 cm et un poids minimum de 100 g . ATTENTION : dans la nature, EGG atteint sa maturité sexuelle vers l’âge de deux ans. En captivité : il est impératif pour la longévité du serpent de le nourrir sans le forcer et de veiller a ne pas le gaver pour qu’il atteigne prématurément la taille de reproduction. Cela se ferait au détriment de sa santé. Durée de reproduction +/- 10 ans. Morphologie. La différence entre le mâle et la femelle (adulte) est relativement aisé, on examine le dessous de la queue. La grosseur de la queue chez la femelle diminue directement contrairement au mâle ou elle est plus progressive (emplacement pour les hémipénis) Chez les jeunes sujets (BB) ont fait apparaître le sexe par application du pouce roulé de la queue vers l’anus.( A ne laisser faire que par des experts) Chez les juvéniles, ces derniers sont plus difficiles à sexer. La procédure employer est le sondage, on introduit une très fine sonde métallique dans le cloaque vers le bout de la queue.(A ne laisser faire que par des experts) Si la sonde pénètre profondément il s’agit d’un mâle. Pour les femelles, la sonde ne pénètre que de +/- trois écailles et cela ne constitue pas une certitude, un mâle peut se contracter et empêcher la sonde de pénétrer dans le corps. ON NE FAIT PAS APPARAITRE LE SEXE DE SUJETS JUVENILES ET ADULTES PAR CRAINTE DE LEURS INFLIGER DES DOULEURS ET UN STRESS INUTILE. La mue. Tout les serpents changent régulièrement de peau lors de leur croissance. Une première fois entre 4 et 7 jours après la naissance. Ensuite tout au long de sa vie et proportionnellement à la quantité de nourriture ingurgitée. Le jeune serpent muera en moyenne deux fois par mois en début de vie, ensuite nourri convenablement, une fois par mois jusqu’à l'âge de deux ans. Après, les proies étant plus volumineuses et plus espacées, deux à quatre fois l’an. Quel EGG choisir ? Le choix d’une EGG dépend essentiellement du goût de tout amateur et de l’investissement que ce dernier veut faire. En tout état de cause, je conseille à tous et plus particulièrement aux jeunes de choisir un ou deux exemplaires de préférence de un ou deux mois. Ces derniers auront déjà mué plusieurs fois et surtout ils se seront déjà nourris plusieurs fois. L’éleveur pourra donner des renseignements précieux quand aux tempéraments et caractères des animaux choisis. De plus, l’amateur pourra apprendre à connaître ses animaux au courant des deux années à suivre, il saura noter toutes les informations et constatations recueillies lors des observations. Rien ne vaut l’expérience et l’échange de ces informations lors de rencontres avec d’autres amateurs. Le choix et l’agencement du terrarium. Le choix du terrarium dépend de l’intérêt que vous porterez à vos reptiles, de l’espace dont vous disposez, de vos talents de bricoleur et enfin du montant dont vous disposez pour installer ce terrarium. Le commerce vous propose divers modèles de tout type et de tout les prix. Nous bornerons de citer quelques critères importants. 1° Prévenir toutes évasions par un terrarium adapté à la taille et la grosseur du serpent. Le serpent par nature cherchera à agrandir son horizon et tentera de s’évader et parole d’éleveur il en est le roi. 2°Au plus simple, au plus pratique ; cela évite d’énormes déceptions. Un abri adapté à sa taille avec une branche pour l’exercice et surtout un abreuvoir bien rempli fera le bonheur de votre pensionnaire. Une hygiène stricte est de rigueur. Certains préconisent des copeaux vendus spécialement en animalerie et d’autres un tapis de sol en synthétique imitation de l’herbe. Personnellement je préfère le simple papier journal peu coûteux ni esthétique, mais qui a l’avantage d’être sobre. Au détriment de la beauté de l’ensemble, je le conçois, mais enfin le serpent ne fait pas de différences. 3°Le pratique doit prévaloir à la beauté de l’ensemble. Il faut savoir que les reptiles ne défèquent pas tous les jours mais bien une ou deux fois par mois. Ils éjectent une urine blanchâtre très acide qui s’incruste dans tout et ils souillent tout le matériel du terrarium. Alors imaginez un terrarium richement décoré, reproduisant à la perfection le biotope de l’animal avec tourbe, branches, feuilles mortes, même une belle plante robuste. Quelle sera votre déception lorsque, un ou deux jours plus tard, vous trouverez votre terrarium souillé, la plante arraché par le poids de l’animal ? Sans parler du bouillon de culture que formera l’ensemble. 4°La température et éclairage. Il faut savoir que la digestion du serpent ne se fait plus en-dessous de 24°C et que ce dernier est un animal qui est tributaire de la température ambiante pour réguler la sienne. Dès lors, on maintient le terrarium a une température entre 26° à 28° avec sous la lampe une température de 30°. Le serpent se chargera lui-même l’endroit où il se sentira le mieux. La nuit, on abaissera la température de 4 à 5 degrés sans toute fois descendre sous les 24°. On utilisera des lampes, des résistances d’appoints à cet effet. Comment manipuler et transporter EGG EGG adulte est relativement calme et ne nécessite qu’un maintien des deux mains en ne laissant pendre que de faibles portions du corps de l’animal. On le transportera dans un sac en toile (seule conteneur qui ne risque pas de le blessé) adapté à sa taille et bien noué pour éviter toutes surprises d’évasions. Les BB et juvéniles sont transportés de la même manière, il n’y a que le moyen de les prendre qui diffère. En effet, ces derniers sont vifs et ont tendance à se débattre ce qui amène du stress pour l’animal. Il faut saisir l’animal de la main derrière la tête et maintenir le corps dans la paume, ensuite rapidement le déposer dans un sac adapté. Hibernation et préparation a l’élevage. Il faut savoir que dans la nature, EGG est soumis aux variations de la température des régions ou il vit, il se nourrira au prorata de ces éléments ainsi que toute sa vie "associative " en dépendra. Si la température n’est pas adéquate, il ne bougera, ni se nourrira, ce qui explique que d’année en année la population varie. Si le temps est propice et les conditions optimales, alors il se reproduira en masse, dans le cas contraire la population stagnera. En captivité, la notion est quelque peu faussée. En effet, la nourriture est fournie régulièrement et en abondance ; les conditions de détention sont optimales et il n’y a pas de prédateurs ni de maladies qui peuvent décimer toute une population. Pour les adultes uniquement. Les informations qui suivent ont été appliquées sur les EGG à partir de l’âge de un an et demi et plus. Pour chaque EGG et plus spécialement pour les reproducteurs une période de refroidissement de +/- trois mois a été appliqué pendant la période hivernale, période qui correspond à une baisse de rendement dans l’élevage des souris, nourriture principale des serpents. En fin novembre, je commence à raccourcir la période de luminosité, tout en diminuant progressivement la température. Diminution étalée sur une période de quinze jours pour arrivé en début décembre à une température entre 18 et 22°(ce qui correspond à la température ambiante de la pièce ou se trouvent les serpents). Il va de soi, que les animaux n’avaient plus de nourriture dans l’estomac (rappel : en dessous de 24° pas de digestion). Les serpents ne sont pas nourris pendant la période d’hibernation. Les serpents sont visités tous les quinze jours et de l’eau fraîche leurs est présentée pendant 24 heures. Il n’y a pas ou peu d’activité pendant cette période, ce qui permet aux serpents de passer l’hiver avec un minimum de perte de poids (3% du poids initial), ce qui est relativement peu. Il est certain que des animaux sans une réserve suffisante de graisse ne peuvent être mis en hibernation, ces derniers risques d’encourir de graves dommages parfois irréversibles. Le réveil se fait également progressivement jusqu'à température et éclairage optimales. Je conseille de commencer le réveil des femelles une quinzaine de jours avant les mâles pour leurs permettre d’emmagasiner suffisamment de calories pour la gestation future. Les mâles ne nécessitent pas de nourriture excessive à leur réveil. Placés près des femelles, ils seront imprégnés des phéromones que ces dernières répandent et ne songeront qu’à copuler. Après la période de copulation, ils se nourriront à nouveau normalement et reprendront le poids perdu par le jeûne forcé des derniers mois. Les BB, juvéniles et autres serpents. Je déconseille d’établir une période d’hibernation pour les BB et les juvéniles. Il est assez aisé de se constituer un stock de souriceaux, blanchons et sauteuses congelés pendant les mois qui précèdent l’hiver quand les souris et autres rongeurs se reproduisent en masse. L’excédent de souris adultes est nourri en automne ou congelé, cela évite de devoir les nourrir alors qu’elles ne reproduisent plus. On garde pour l’année suivante de jeunes et robustes géniteurs qui seront soignés avec une nourriture de qualité, des granulés utilisés en laboratoires que l’on se procure auprès des clubs. Personnellement je préconise le système suivant : en début d’année je me procure des souris provenant de diverses souches, amateurs éleveurs, animaleries, laboratoires et je me reconstitue des souches de trois femelles pour un mâle qui me donneront bientôt des générations en abondances. Gestation et ponte. Après l’acte de fécondation, il faut attendre la première mue pour espérer une ponte de EGG, +/- une quinzaine de jours après cette dernière. La femelle a grossi (on peut même deviner les œufs à travers son corps),elle ne veut plus se nourrir, devient nerveuse, recherche les endroits retirés du terrarium. Il est temps de placer dans le terrarium un conteneur en plastique avec un mélange de sphaigne et de vermiculite humide: la femelle se lovera entièrement dans cet abri et y restera pendant quelques jours jusqu'à la ponte, qu’elle abandonnera pour reprendre ses activités normales. La femelle doit alors être nourrie abondamment afin qu’elle retrouve son poids initial. Récupération des œufs et incubation. Lorsque la femelle a quitté le " nid " et pas avant pour éviter un stress inutile on récupère les œufs sans les retourner ni les décoller si cela est le cas. En effet, les œufs de reptiles ne sont pas comparables aux œufs de volaille, le premier n’a pas de chalaze qui maintien le vitellus bien en place et ce dernier se fixe très rapidement à la paroi. De ce fait et contrairement aux œufs de volaille, ceux des reptiles ne sont surtout pas retournés pendant l’incubation. La préparation du récipient destinée à recevoir les œufs nécessite quelques préparations. Une boite en plastique genre boite à rangement pour frigo fera très bien l’affaire. On pratique dans les deux extrémités en diagonales deux petits trous de deux millimètres pour l’aération et la ventilation des œufs. Comme substrat à employer, j’utilise de la vermiculite mélangée à de l’eau, à raison d’une partie de vermiculite pour une partie d’eau (soit une tasse de vermiculite pour 250 ml d’eau). Pour palier à toute mésaventure, une fois la préparation terminée, je place le conteneur sans couvercle dans un four à micro-ondes (sans les œufs) pendant 3 minutes pour stériliser le tout. Chaque ponte sera placée dans un conteneur bien distinct, afin de pouvoir identifier les BB de chaque couple reproducteur. Ces boites en plastiques sont alors placées dans un incubateur à température variant de 27 et 30°C. A cette température, les BB mettront entre 55 et 65 jours pour éclore. Il est bon de vérifier chaque semaine si l’intérieur du couvercle est bien recouvert de petites gouttelettes d’eau, preuve que l’humidité est suffisante à l’intérieur du conteneur. Si ce n’est pas le cas, il suffit d’une légère vaporisation d’eau de préférence distillée pour rétablir l’équilibre. Eclosion des œufs. Après des semaines d’attentes et de patiences, alors que vous ne vous y attendez plus, vous verrez apparaître une petite tête qui subitement aura disparu. Du calme, de la patience, le dernier moment avant la récompense arrive. Le serpenteau possède sur la mâchoire inférieure une dent de l’œuf qui lui sert à percer la coquille élastique qui l’emprisonne. Cette dent tombera après quelques temps. Il peu encore s’écouler 24 heures avant que les serpenteaux se promènent dans le récipient en espérant que vous aurez eu la présence d’esprit de clore le conteneur convenablement pour éviter les évasions intempestives. Installation des BB. Après +/- 24 heures du début de l’éclosion, le conteneur grouille de petits serpents. Il s’agit de les installer maintenant séparément dans de petites boîtes qui peuvent facilement s’emboîter l’une sur l’autre. Le plaisir que l’on éprouve à manipuler ces petits êtres si vifs et si fragiles est indescriptible. Ne pas oublier de leurs mettre une petite soucoupe d’eau fraîche à changer tout les jours, un petit abri de carton donnera au serpenteau le sentiment d’avoir trouver la cachette idéale pour se remettre de l’émotion de la naissance. Reste, maintenant à mettre tout ce petit monde dans une armoire ou un terrarium pouponnière à température constante comme les adultes. Premier repas des nouveaux nés. Le premier repas est déterminant pour la survie et le développement des nouveaux pensionnaires. Deux choix s’imposent : soit attendre la première mue qui se passe de 4 à 7 jours après la naissance et parfois jusqu’à 10 pour présenter le premier repas. Soit attendre la résorption du vitellus de 1 à deux jours après la naissance et leurs présenter une proie adaptée à la taille du serpenteau. Je préconise de loin la dernière solution, en effet, les jeunes ont une meilleure chance de vie. Il ne faut toutefois pas s’affoler si quelques uns refusent de s’alimenter, cela se normalisera après la mue. Offrir un ou deux souriceaux toutes les semaines amènera vite votre serpent à grandir. Ensuite nourrir au prorata de la taille des serpents.
  5. Elaphe taeniura frisei Nom commun : serpent ratier de taïwan Description,répartition. il s'agit d'une couleuvre asiatique. La sous espèce friesei est la plus répandue sur le marché. Elle se trouve sur l'Ile de Taiwan, fréquentant les forêts et les champs, et se retrouve aux abords des habitations en quête de nourriture. La couleur de cette couleuvre varie du jaune à l'olive ponctué de taches noir dessinant des formes ovales. La dernière partie du corps est constituée d'une ligne jaune sur le dos avec les côtés noirs. C'est une espèce assez robuste atteignant parfois les 2.70 m pour les femelles et 2/2.2 m pour les mâles. C'est la seule distinction externe pour différencier les sexes et il faut attendre l'age adulte! Si vous désirer connaître le sexe de votre serpent il faut le sonder et cela doit être réaliser par quelqu'un d'expérimenter. Ce serpent ratier est assez vif et n' hésite pas à mordre pour se défendre surtout étant jeune, faire attention car les morsures sont assez douloureuses. Maintenance. Pour un serpent d'une telle taille, il faut un terrarium d'une taille d' 120x60x60 au minimum, contenant un grand bac d' eau pour qu'il puisse se baigner, un néon pour l'éclairage, et un câble chauffant. Je conseille fortement de mettre une cachette comme une écorce de liège retournée pour que le serpent soit au calme étant donné la nervosité de cette espèce. Ne pas oublier des aérations permettant un brassage de l'air. La température doit être de 28/29°C au point chaud et 25/26°C au point froid. Ne pas monter au dessus de 29°C car cette une couleuvre n'aimant pas les grosses chaleurs. La nuit la température doit être abaissée à 22°C. Le bac d'eau doit être maintenu propre car certain spécimen se baigne très souvent. L'éclairage doit avoir une durée de 14 heures l' été et 10/12 heures l'hiver. Comme substrat je recommande soit le papier journal qui est très facile d'entretien ou alors les copeaux pour rongeurs qui sont très absorbants est très pratique aussi, tout dépend si vous rechercher l'esthétique ou alors le pratique. Dans ces conditions, ce serpent est très facile d'élevage et à la portée de tout le monde. Pour ceux qui désirent faire un élevage ce serpent peut être maintenu dans de grandes boites en plastiques pour un soucis de place et de pratique. La taille des boites ne doit pas être inférieur à 75*50/60*15/20. Sur le plan de la nourriture, cet elaphe consomme tout type de rongeurs jusqu' au rat adulte sans faire de difficultés! Faites attention au morsures des rongeurs, même si ce serpents est assez vif et puissant, privilégiez le mort pour le nourrir. Reproduction. Cette espèce se reproduit régulièrement en captivité, si on fait hiberner les reproducteurs pendant deux à trois mois l'hiver. La température de l'hibernation doit être comprise entre 10 et 15°C. La femelle pond environ 5 a 15 œufs qui éclosent environ deux mois après la ponte avec une température d'incubation comprise entre 28 et 30 degrés. Il est à noter que cette espéce pond apparement vers 8/9 jours aprés la mue, ce qui est plus rapide que les autres elaphes! Les jeunes mesurent une vingtaine de centimètres et ressemblent fort aux adultes. Seule la couleur est un peu atténuée comparer aux adultes. Ils acceptent sans complexe leur premier repas suite à leur première mue. Leur croissance est très rapide du fait de leur énorme appétit!attention toutefois à na pas trop nourrir, deux repas par semaine pour les juvéniles est amplement suffisant. On peut reproduire cette espèce avec des spécimens âgés de deux ans minimum. D'autres sous espèces existent, notamment l'elaphe taeniura ssp, surnommé beauté bleu en raison d'une coloration bleu sur tout le corps. Il y a également : ridleyi, mocquardi, schmekeri, yunnanensis, grabowsky. Les quatre dernières sous espèces sont peu rencontrées en captivité. Par contre l'elaphe taeniura ridleyi commence a se trouver du fait de sa coloration assez attractive possédant du mauve/bleu et du jaune. Sa maintenance est similaire à celle de tæniura frisei, il faut juste maintenir un taux d'humidité plus élevé pour cette espèce. lien site : http://www.coxi.nl lien photo : /viewtopic.forum?t=890
  6. LA BEAUTE BLEUE DU VIETNAM Elaphe taeniura ssp. Maintenance et reproduction de la beauté bleue du Vietnam : Aire de répartition : C'est une espèce indo-malaisienne que l'on trouve jusqu'au Vietnam : pays de sa découverte il y a quelques années. Habitat : C'est une espèce plutôt semi-arboricole à l’inverse de ses cousines chinoises ( Elaphe Taeniura taeniura , yunnannensis , friesei , mocquardi ... ) Dans son pays d'origine , il n'y a pratiquement pas de baisse de température aussi bien nocturne que diurne ; par contre l'hygrométrie est plus élevée .On là trouve aussi bien dans des régions agricoles , en forêt , dans les rizières et parfois même près des habitations regorgeant de divers rongeurs . Caractéristiques : Elaphe taeniura ssp. ; ( mais on l'appellera plus tôt Taeniura Bleue ) est un serpent caractériel qui peut même se montrer agressif lorsqu'il est surpris . C' est un colubridé dont la taille varie entre 180 cm et 250cm .On peut même trouver des individus allant jusqu'à 300 cm : à cette taille ce sont des animaux sauvages que l' on peut trouver en animalerie . Taeniura bleue est constricteur et très rapide , sa posture d'attaque le positionne en S , sa morsure est inoffensive puisqu'il est aglyphe ( sans venin ) mais est très douloureuse !Comme la plus part des colubridés, il secoue la queue lorsqu’il est menacé. La taille et le diamètre entre les deux sexes est pratiquement identique comme la majorité des serpents Asiatiques . Sa couleur est dominée par le bleu très foncé ou bleu-gris acier voire même bleu ciel . Sur sa colonne vertébrale , il y a une bande jaune qui part du milieu du corps et s’étend jusqu’à la queue. Sa tête est plus ou moins allongé . Au niveau de ses yeux , il y a une bande horizontale noire de quelques centimètres . Biologie et comportement : Taeniura bleue est aussi bien nocturne que diurne , c 'est un serpent qui a une activité assez intense dans la journée et un peu plus calme la nuit . Cette BEAUTE BLEUE passe beaucoup de temps dans les branches à l’inverse de sa cousine chinoise , la Taeniura friesei , qui est plus terrestre (on rencontre très fréquemment cette sous - espèce en captivité ). Elle a toujours la tête plus ou moins dirigée vers le sol en attente d’une proie , lors de ses descentes nocturnes ou diurnes , elle ira soit boire , se nourrir , s'accoupler ou se "promener " . Bien qu’agressive de nature la taeniura bleue devient inoffensive si elle est élevée jeune. Leur régime alimentaire en pleine nature et en captivité pour mon couple reproducteur , est constitué exclusivement de rongeurs et parfois des poussins . Lorsque les proies sont données , il faut être présent et attentif car étant très voraces , des bagarres peuvent éclater : donc la vigilance est de rigueur si tous les couples vivent ensemble , comme c’est le cas chez moi . Maintien en captivité : Terrarium : Elaphe Taeniura ssp. est un serpent Asiatique de grande taille , il faut donc un terrarium de circonstance , le système de tiroir est à proscrire pour de telles bêtes , à part pour les jeunes ... Espèce Asiatique : il n’est donc pas nécessaire de les séparer , ils s'accouplent de fin janvier à début avril naturellement. Cette espèce semi-arboricole a besoin d'espace , il faut donc favoriser la hauteur ; je conseille de construire un terrarium sur ces dimensions : 100cm x 70 x 120cm en bois mélaminé avec un système d'ouverture frontale par glissière auquel s' ajoute deux vitres coulissantes . Pour cette espèce qui demande une très bonne hygrométrie , l ' aération dans le terrarium doit bien se faire , aussi bien dans la partie aérienne qu'à la base du sol . Mon chauffage dans le terrarium se situe au sol avec le système de câble chauffant ( les tapis chauffants marchent aussi très bien ! ) posé en" faux-fond ", par dessus toujours de l'isorel , du " lino " et pour finir de la sciure "LITALABO ". Le décor est très important , mais doit rester sobre et facile de nettoyage. Température , hygrométrie , éclairage : La température pour le point chaud sera de 30° C voir 32 ° C ( suivant la zone ! ) et pour le point froid de 25 °C environ : ces températures sont diurnes . Pour les températures nocturnes , on abaissera de 5° C dans les deux zones .La raison est , que cette espèce n'a besoin que de très peu de variation thermique la nuit par rapport à ses cousines indochinoises . La température ne baissant pratiquement pas la nuit , l' hygrométrie est de même que pendant la journée soit environ 70 % ; elle est obtenue avec un gros bassin qui sert également aux animaux à s'abreuver puisque les Beautés Bleues vont souvent boire et se baigner . L'éclairage en sortie d'hibernation est de 8hoo par jour .Il augmente au fur et à mesure jusqu'à 14hoo de lumière en été , à l'aide d'un tube néon de lumière blanche ( inférieur à 18 watts = sinon assèchement de l'air d'où mauvaise mue ! ) . Nourriture : Elaphe Taeniura spp. sont de bons mangeurs , leur appétit est féroce donc il faut bien le surveiller lors de la distribution des proies ( si possible mortes ) au risque de voir certaines bagarres . L'intérêt de donner des proies mortes ou assommées est de minimiser les risques de " combat " . Leurs proies seront constituées de rongeurs divers : souris , gerbilles , hamsters , petits lapins et cobayes , rats ...Mes reproducteurs se nourrissent de rongeurs allant jusqu'à 300 gr. une fois par semaine . Reproduction : Détermination : La beauté bleue est un grand serpent , même à l' état juvénile pour distinguer les mâles des femelles ; on peut pratiquer soit l'éversion , soit le sondage au fil de Nylon . On ne peut se fier simplement au renflement à la base du cloaque car après celui-ci la queue est longue et fine comme un fouet ! Le sondage est pour moi la solution la plus appréciable . Maturité sexuelle : La maturité sexuelle est de 2 ans si le serpent est fort et robuste ; sinon il faut se contenter d'attendre une année de plus . Hibernation : L'hibernation ou éventuellement l'hibernation sont aussi efficaces l'un que l'autre ; la différence est dans la température : - Pour l 'hibernation , la température sera descendue à 10 ° C environ . - Pour l'hibernation , la température sera celle de ma pièce , c'est à dire 19°C ( température d'hiver ! ) Mais avant cela , il faut les faire jeûner . Le mois d'Octobre y sera consacré .Toute alimentation sera proscrite pour qu' aucune proie ne pourrisse dans l'estomac pendant le repos hivernal qui dure deux mois minimum. La température descendra progressivement ainsi que la lumière .Ce cycle terminé , mes reproducteurs seront installés dans la pièce froide qui de 19° C descendra jusqu'à 10°C petit à petit et dans le noir . Pour le mode d' hivernation à 19° C le principe est identique : dans le noir à l'aide d'un tissu noir qui recouvre le terrarium pendant deux mois minimum. Accouplement : La beauté bleue s 'accouplera de fin Janvier à début Avril .Ces accouplements se passent lorsque la femelle ovule , ce qui se caractérise par des spasmes et un gonflement du corps .Tout comme chez le mâle ( hormis le gonflement !! ) : il est alors en rut . Les accouplements peuvent avoir lieu dans les branches , ou sur le sol et durent en général plusieurs heures ( jusqu'à 9 h00 ! ) . A cette époque , l' éclairage n'est que de 8 heures par jour . Le réveil de mes reproducteurs commence début Janvier : le point de départ est de 20 ° C , cette température augmente durant les deux premier mois de l'année jusqu'à obtenir 30° C au point chaud . Pour cette année 2002 , les premiers accouplements ont commencé le 11 Janvier ce qui plutôt qu' en 2001 ... A suivre . Gestation : La période des accouplements terminée , ma femelle Elaphe Taeniura bleue rentre en cycle de gestation qui va durer une trentaine de jours voire plus .Après avoir refusé de s’alimenter , elle mue ce qui annonce la ponte . Dès le mois d'Avril , fin des accouplements , je mets en place le pondoir de taille conséquente ( remplie de sciure humide ) dans le terrarium ; celui-ci va accueillir les futurs œufs . Ces œufs seront au nombre de 5 jusqu'à 15 . Les œufs sont de taille impressionnante , on peut les comparer à ceux des Pituophis . Pour l'année 2001 , sur 11 œufs 9 étaient fécondés . A ma connaissance , il est rare qu'une deuxième ponte se fasse ; du moins pour cette sous-espèce. Remarque : Lorsque ma femelle a pondu dans son pondoir , elle a eu un comportement agressif lorsque je lui ai "enlevé "ses œufs .Par ailleurs , elle était en position de " couvaison " lorsque j’ai découvert la ponte : ce serpent couvrirait ses œufs . Ce qui est assez rare chez les Colubridés !! . Incubation et naissances : Chez la bleue du Vietnam les œufs ne sont pas en grappe comme les Colubridés Américain donc la mise en place dans mes incubateurs est plus facile ...Positionnés sur vermiculite ( sèche!) avec 100% d'hygrométrie et une température de 30 ° C , ceux-ci vont rester en incubation plus de 70 jours dans le noir ! ! Lorsque les œufs fécondés prennent leur taille définitive grâce à l' hygrométrie ; ils ont presque la taille d'un œuf de poule . Soins des nouveaux-nés : Les jeunes , dès leur naissance , ne mesurent pas loin de 25 cm et sont placés individuellement dans des tiroirs de 20 x 10 cm . Dès la première mue qui arrive 10 jours plus tard , on peut commencer à les nourrir . En 2001 j 'ai obtenu 9 bébés Taeniura : 5 femelles et 4 mâles qui étaient tous identiques à la femelle .En 2002 , 7 bébés sont nés . Pour les nourrir , étant donné leur taille , je commence directement par du "blanchon " qui sera vivant , mais en général ils acceptent les deux : vivant et mort . Cette espèce étant d’un caractère très " joueur " il faudra les manipuler souvent , en faisant attention aux changements de température et aux manipulations après un repas ; le résultat se fera vite sentir car l' animal sera plus calme et sans aucune agressivité . La beauté bleue du Vietnam est , d’après moi un serpent extraordinaire car il est curieux , vivace , résistant aux maladies les plus courantes et surtout très bon mangeur , l' inconvénient est qu' étant de grande taille , il lui faut un grand terrarium ... Observation : Il est possible d ' élever plusieurs sous-espèces de Taeniura ensemble , dans mon grand terrarium cohabitent un couple d' Elaphe Taeniura freisei plus mon trio d' Elaphe Taeniura spp.En période d 'accouplement , aucune de ces deux sous-espèces ne se " mélange " donc aucun risque de métissage entre elles! En 2002 , viendra se joindre un couple d 'Elaphe Taeniura ridleyi " blanche cavernicole ", ainsi qu’un couple de Yunnanensis . Pour l'heure , deux juvéniles de 2001 ( qui mesurent déjà 1,60 mètre ! ) viennent agrandir mon groupe ... * Autres Taeniura ... Voici d' autres sous- espèces d' Elaphe Taeniura ; il en existe 8 qui sont resencées : - Elaphe Taeniura taeniura ( Cope , 1861 ) friesei ( Werner , 1928 ) mocquardi ( Schulz , 1996 ) schmackeri ( Boettger , 1895 ) yunnanensis ou vaillanti ( Anderson , 1879 ) grabowsky ( Fischer ,1885 ) ridleyi ( Butler , 1899 ) & spp. ( ? ? ? ) Toutes ces sous - espèces se situent de l 'Inde à la Malaisie en passant par la Chine . On commence à trouver en captivité des mutations albinos et calico aux Etats-Unis pour le moment ... BIBLIOGRAPHIE * L'élevage des serpents rois , serpents des blés et autres colubridés ( Philippe GERARD ) * Rat snakes , a hobbyist's guide to Elaphe and Kin ( TFH edition ) * Atlas de la terrariophilie - les serpents -(Animalia Editions ) lien site : http://www.coxi.nl lien video : https://www.dailymotion.com/tag/NC/video/xd8og_taeniura-ssp-nc-2006 lien photo : /viewtopic.forum?t=890
  7. Préface : Les critères qui ont dirigé le choix de cet exposé sur EGG sont les suivants : 1° Ils ne sont ni venimeux, ni agressifs et faciles d'entretien. 2°leur taille facilite leur élevage en terrarium. 3°Ils sont indiqués pour les débutants, ils sont colorés de nature. De plus, une grande diversité en couleurs et dessins sont actuellement disponibles en magasin ou encore mieux chez l’éleveur. Commençons d’abord avec un peu de notions générales. EGG fait partie de la famille des Colubridaes, cette famille comprend +/- 2700 d’espèces de serpents connus. Ce sont des animaux à sang froid, ils ne peuvent générer leur propre chaleur, ni la conserver sans l’aide de sources extérieures, comme le soleil, ou artificielle comme le chauffage électrique. Aux Etats Unis, pays d’origine de EGG, sur 115 espèces, 92 sont des colubridés, ils sont ovipares et habituellement terrestre (malgré qu’ils grimpent facilement aux arbres). En général, la tête est un peu plus large que le corps et est recouverte de larges écailles en formation régulière. Les yeux sont bien développés et la pupille est ronde. Les écailles du dos sont lisses et celles du ventre aussi larges que le corps. Les deux mâchoires sont garnies de dents qui peuvent infliger de solides morsures. Sa coloration est variable selon la région et passe du rouge/orange au rouge/gris, ou du jaune tacheté de rouge au rouge tacheté de brun. Il atteint une longueur de +/- 1,80 cm et peut vivre +/- 20 ans. (maximum) En définitive et pour clore ce chapitre, EGG est un des plus beaux serpents d’Amérique du Nord, les écailles ventrales sont semblables aux grains de maïs d’où le nom " Corn snake " Introduction : Pourquoi EGG est-il un des serpents les plus répandu en captivité ? 1° Il possède des couleurs chatoyantes. La plupart des gens considèrent EGG comme le serpent le plus attractif par ses coloris divers et ses dessins variés. On peut tenir en captivité une douzaine de serpents sans toutefois avoir deux fois le même animal en apparence. 2°Un caractère formidable. Rare sont les EGG adultes qui mordent leur soigneur ( sauf erreur de celui-ci) Les BB et les animaux d’importations (rare) ne tardent pas à se complaire de leur situation et après quelques morsures, se calment. 3°Facile à détenir en captivité. Ils se nourrissent facilement avec des souris ou des jeunes rats et se reproduisent facilement en captivité. La loi de 1986 sur la manière de détenir les animaux en captivité régis la taille des terrariums à utiliser. 4° Un prix accessible à toutes les bourses. Le nombre important d’animaux élevés en captivité à considérablement réduit le coût de l’animal et même des reproducteurs sont accessibles en prix. Il va de soi que les nouvelles couleurs et dessins de EGG sont toujours recherchés par les amateurs et peuvent des fois atteindre des prix faramineux. 5°Il est accessible aux débutants comme il peut passionner un amateur expérimenté. La diversité des croisements encore possibles et les mutations toujours possibles est infinie. En bref, EGG est aux serpents ce que le canari est aux oiseaux Informations générales : Les nouveau-nés mesurent entre 23 et 26 cm à la naissance et les adultes en général entre 76 et 152cm avec une taille supérieure pour les mâles comparés aux femelles. Les EGG sont caractérisés par certains dessins cernés de noir tout au long de l’animal, des taches +/- semblables cernées de noir. La première tache se scinde en deux et se prolonge par deux lignes qui viennent se joindre sur le dessus de la tête pour former un "fer de lance ". Des bandes supplémentaires courent le long du côté de la tête et passent par les yeux et se rejoignent au-dessus de celle-ci face aux yeux. Les autres taches se succèdent et sont en fait la carte d’identité du serpent. La couleur de fond varie entre l’orange, le gris et le brun et les taches se distinguent de la, couleur de fond par une nuance allant du brun foncé, en passant par l’orange et le rouge foncé. La couleur des adultes devient au fur et à mesure de l’âge du serpent plus fondue. Les BB ont au contraire un contraste très marqué quoique plus foncé que la normale. A l’âge de 1 an, le serpent est dans toute sa splendeur, les couleurs sont franches et ont de la brillance. Spécimens de bases et situation géographique. On connaît deux à trois espèces géographiquement différentes. 1°EGG commune à tous les territoires et dont sont issue la majorité des mutations connues. 2°EG Emory sans ou très peu de facteur rouge. 3°EG Roseace avec une diminution du facteur noir.
  8. LE SERPENT A GROIN Heterodon nasicus nasicus Ce petit serpent très prisé aux Etats-Unis est peu diffusé en France. Pourtant les personnes qui le voient pour la première fois en tombent systématiquement amoureux ! Ce serpent originaire d’Amérique du Nord est présent du Nord au Sud dans la plupart des états de l’Est, y compris au Canada. Son élevage une fois démarré est facile et la reproduction peut être obtenue dès l'âge de 2 ans et demi. Une polémique existe quant à la venimosité ou non de ce serpent. Il s’agit bien d’une espèce venimeuse mais dont les crochets sont situés au fond de la gorge et le venin est peu toxique pour l’homme. De plus ce serpent ne mord quasiment jamais, il peut donc être considéré comme non dangereux, mais cela ne dispense pas d’appliquer les précautions d’usages valable avec n’importe quel animal, venimeux ou non. FICHE TECHNIQUE Nom Scientifique : Heterodon nasicus nasicus Nom commun : Serpent à groin, serpent à nez de cochon. Origine :Amérique du Nord, Canada. Description : petit serpent d’environ 40 cm pour le mâle et 70 cm pour la femelle. La principale caractéristique est la forme retroussée de son écaille rostrale qui lui donne cet aspect si original. Nourriture : grenouilles, crapauds, petits mammifères. En captivité souris uniquement. Installation : Boite d’élevage 43X28X17 cm suffisante pour un individu. Une couche de 5 cm d’un substrat meuble(copeaux , tourbe), animal assez fouisseur. Prévoir un récipient d’eau mais garder le substrat sec. Eclairage : pas de besoin particulier, un néon suffit. Température : 25°C à 29°C le jour, 20°C à 24°C la nuit. Reproduction : Une période d’hibernation est souhaitable pour augmenter la fertilité. Dès l'âge de 2 ans ½ cette espèce peut se reproduire. Après l’hibernation, il faut garder les partenaires séparés afin de bien les nourrir pendant un mois environ. Ensuite le mâle est introduit dans la boites d’élevage de la femelle. L’accouplement peu durer plusieurs jours ! ! ! 1 à 2 mois après l’accouplement, la femelle dépose ses œufs dans le pondoir constitué d’un mélange de tourbe et de terreau humide. Incubation : A 28/29°C la durée d’incubation est d’environ 7 semaines. A la naissance les jeunes mesurent 15 à 18 cm pour un poids de 7 à 10 g. Contrairement à la plupart des autres serpents, les bébés muent presque immédiatement après l’éclosion et au maximum dans les 24 heures. Fonction venimeuse et comportement : Ce serpent possède une paire de crochets venimeux en arrière de la gorge. Deux rôles ont été attribués à ces crochets : Lorsque à l’état sauvage ce serpents se nourrit de crapauds, ces derniers comme moyen de défense se mettent à gonfler. Les crochets permettraient au serpent de percer la peau du crapaud pour le dégonfler. La salive contenant des substance toxiques permet au serpent de tuer plus vite la proie. Les cas de morsures décrites dans la littérature sont tous le fait d’erreurs grossières de la part des éleveurs, mais jamais d’une attaque spontanée du serpent. Dans le pire des cas, après morsure au bout d’un doigt, la main a enflé, s’est couverte de plaques rouges, et hormis la douleur importante, tout est rentré dans l’ordre dans les 6 heures après la morsure Depuis que j’élève ce serpent soit un peu plus de trois ans, je n’ai jamais été mordu. Cependant il est intéressant de signaler un comportement de défense de ce serpent, qui a lieu lorsque l’animal est dérangé ou surpris. Il se dresse en élargissant son cou tel un cobra et se met à souffler très bruyamment comme une vipère heurtante ! Ceci associé à sa livrée qui peu le faire confondre avec un crotale, fond qu’à l’état sauvage, ce serpent doit déconcerter ses prédateurs ! ! En conclusion , je dirais que ce serpent est d’un élevage facile, que sa petite taille le rend accessible à beaucoup de monde, il n’est pas agressif. Toutefois le fait qu’il soit " légèrement " venimeux doit le réserver à des éleveurs confirmés et responsables.
  9. Le Lampropeltis triangulum campbelli. La couleuvre tachetée de Campbell ou serpent bijou mesure rarement plus de 95 cm. Serpent remarquable (dans tous les sens du terme), arborant des bandes noires, puis jaunes et enfin de superbes bandes rouges. Sa queue compte environ cinq anneaux noirs et blancs sans rouge ; la moyenne de leur nombre sur le corps étant de 16 blancs et rouges et 32 noirs. Près de la moitié du rouge ne couvre pas le ventre et les écailles blanches n’ont pas de tiquetures noires. Cette couleuvre vit dans les zones montagneuses dans des petites parties du sud du Mexique. Elle aime les régions arides. Sa nourriture préférentielle, dans la nature, est les petits rongeurs, les serpents et lézards. Les indigènes mexicains confondent souvent le Lampropeltis triangulum campbelli avec le Micruroides euryxanthus qui est un élapidé au venin très actif ; Le procédé de mimétisme du serpent bijou permet de faire croire à ses prédateurs qu’il est en fait un serpent venimeux. Maintien en captivité : Tout d’abords, il faut savoir que le Lampropeltis T./ campbelli est, de nature, ophiophage, il faudra donc les maintenir dans des terrariums séparés. Personnellement, je maintiens un couple dans un terrarium de 80 x 40 x 40 cm et je n’ai jamais eu de problèmes de cohabitation. Il est quand même bon de noter que ces derniers sont nourris de deux souris chacun tous les 8 jours. Néanmoins, quelques serpents réputés ophiophages et élevés depuis la naissance avec d’autres espèces, se sont révélés de très bons hôtes (ndlr : Au Safari parc de Port St Père en Loire atlantique, 1 lampropeltis hondurensis est élevés depuis 7 ans dans un bac communautaire peuplés d’Elaphes sans qu’il n’y ait eu aucun accidents). Mais pour en revenir au maintien en captivité, il est quand même préférable de les maintenir séparément. Il faudra donc leur aménager un terrarium de 60 x 40 x 40 cm ( pour un individu seul) de type semi - désertique soit une température diurne de 26/28°c et de 30/32°c pour le point chaud. Les nuits, quant à elles, seront plus fraîches : 20/22°c. Pour ce faire, vous pouvez essayer plusieurs méthodes (pièce chauffée, câble chauffant, Tofohr, etc.). Comme tous les reptiles les Lampropeltis ont besoin d’une zone plus fraîche pour effectuer leur thermorégulation, pensez-y lors de l’installation de votre chauffage ! L’hygrométrie est importante pour les serpents, car elle contribue au bon déroulement de la mue. Toutefois il faudra faire attention à ne pas excéder les 70 % car un taux supérieur favoriserai les développements bactériens, les maladies de la peau et les stomatites. Vous pourrez contrôler le taux d’hygrométrie grâce à un petit appareil appelé Hygromètre. Il sera posé à l’opposé de la gamelle d’eau. Parlons maintenant du substrat, personnellement j’utilise des copeaux de bois blanc (non parfumé !) Ou des copeaux de hêtre (hygiénique et agréable au regard). Les cachettes seront au goût de chacun : branches, racines, tuiles, écorces de chêne liège, etc...Surtout faites un décor facile à nettoyer et à remplacer car comme tous les colubridés, les Lampropeltis sont de véritable " tubes digestifs ". Cela nous amène à parler de la nourriture. Les couleuvres tachetées de Campbelle sont, en générales, de très bon mangeur ; Les proies seront données fraîchement tuées ou légèrement assommées (ndlr : il y a quelques mois j’ai donné une souris vivante sans me préoccuper du devenir de celle ci. Résultat le lampro à refusé de manger mais pas la souris, un trou de 3 cm de long sur 1 cm de large était apparu sur mon serpent). La Reproduction : Comme les cas de parthénogenèse sont extrêmement rares chez les reptiles, il faudra donc introduire dans un terrarium un mâle et une femelle (âgé de trois ans) ; ces derniers devront avoir subits une période de refroidissement de 2 ou 3 mois à 15°c environ. Une fois celle-ci passée, gardez vos reproducteurs séparés dans leur terrarium respectif et nourrissez les à volonté jusqu’à leur première mue post hivernale. En effet, lorsque la femelle mue, il a été prouvé que celle-ci dégage des molécules, appelée phéromones, qui a pour but de ce faire reconnaître et ainsi donner son consentement au mâle. Donc une fois que les deux protagonistes sont ensemble, une folle poursuite commence, au bout de laquelle le mâle enserrera la femelle entre ses anneaux et introduira un de ses hémipénis dans le cloaque de sa partenaire. La gestation durera 60 jours environs (pour ma part j’ai observé 45 jours). Les œufs seront au nombre de 2 à 10. Contrairement aux mammifères, le mâle reptile ne détermine pas le sexe de ses rejetons, cette opération fait lors de l’incubation des œufs, on appelle ceci la sex-ratio. Il faudra donc régler votre incubateur entre 26,5 et 28°c pour avoir quasiment que des mâles, entre 28 et 30°C pour avoir 50% de mâle et 50% de femelle et entre 30 et 32°c maximum pour avoir que des femelles. La naissance se produit au bout de 65 jours environ. Les petits ressemblent dés la naissance aux parents. Le premier repas, composé d’un souriceaux nouveau-né, se fera dés les première 48 heures ou juste après la première mue (pour ma part 90% des serpenteaux mangent 48 heures après leur naissance).
  10. Le serpent faux-corail du Honduras Lampropeltis triangulum hondurensis Ce serpent est considéré comme l'un des plus beaux faux-corail, surtout dans la phase tangerine (dominante orangée). Bien qu'assez craintive juvénile, elle devient relativement calme en vieillissant. Comme son nom l'indique, cette couleuvre est originaire du Honduras. Elle mesure généralement entre 1m20 et 1m50, et peut atteindre 1m90. (tous mes spécimens dépassent 1m50, et un des deux mâles atteint 1m80) Dans la nature, elle se nourrit de lézards, serpents et petits mammifères, et est plutôt nocturne. En captivité, elle est surtout active le matin et à la tombée de la nuit. Les phases les plus courantes sont tangerine (rouge, noire, orange voire rouge/orangé, noir ) et la phase typique (rouge, noire, jaune). Il existe d'autres phases, moins courantes : albinos, anerythristic (sans pigment rouge),… La reproduction en captivité est assez courante, avec des pontes d'une dizaine d'œufs. FICHE TECHNIQUE : Nom scientifique: Lampropeltis triangulum hondurensis Nom commun : Serpent faux-corail du Honduras Origine : Amérique Centrale: versants Atlantique et Pacifique du Honduras Nourriture : souris, rats ( gros appétit !). Repas toutes les semaines. Installation : pour un couple d'adultes, un terrarium d'1m20/60/60, pour un seul spécimen 80/50/50 environ. Prévoir plusieurs cachettes et des branches. Eclairage : tubes fluorescents. Température : 25°-28°c le jour (point chaud à 30°c), 22°-25° la nuit. Reproduction : Après une période de repos, en hiver à 18-20°c, les adultes s'accouplent. Certains éleveurs recommandent l'hibernation. La gestation dure environ deux mois et l'incubation, à 28°c et hygrométrie entre 80 et 100 % , dure également deux mois . Les serpenteaux seront placés individuellement dans de petites boîtes avec cachette et plat d'eau. Après la première mue, proposer des souriceaux d'un ou deux jours (un ou deux par repas, deux fois par semaine). Les serpenteaux, mesurant déjà environ 40 cm à la naissance, grandissent rapidement. REMARQUES : Pendant la période de croissance, il faut maintenir les serpents séparément (ils sont ophiophages à l'état naturel). Vers un an et demi à deux ans, on peut tenter de les mettre ensemble (attention, les mâles adultes se battent en période de reproduction), sous surveillance les premiers temps. Il faudra les séparer pour le repas, afin d'éviter qu'ils ne s'attaquent à la même proie (et que le plus rapide ingère l'autre par accident). A la Réunion, où j'élève mes serpents, nous avons à peu près les mêmes conditions climatiques (température et hygrométrie) qu'au Honduras. Ils vivent donc "naturellement" : pas de chauffage, ni d'hibernation artificielle (mais période de repos en période fraîche, repas moins nombreux ), ce qui ne m'a pas empêché d'avoir régulièrement des pontes [ 1998 : 1 ponte (6 œufs, 1 serpenteau) ; 1999 : 2 pontes (10 œufs, 8 serpenteaux puis 9 œufs, 7 serpenteaux). La ponte 2000 compte 12 œufs, pondus entre le 28 janvier et le 3 février; 7 "seulement" semblent fécondés]. Je n'ai jamais eu de serpenteaux refusant de se nourrir, (certains ouvrages mentionnant cette possibilité), même si certains ont attendu 15 jours après la mue pour leur premier repas. Ce serait plutôt des "goinfres"… Attention : ils se lassent assez vite des proies décongelées, ce qui peut parfois causer des refus de nourriture temporaire, en général réglés en proposant un bébé rat, ou gerbille, vivant. Un autre facteur pouvant causer un refus de manger : la taille du terrarium. N'augmenter que progressivement la taille. Un bébé dans un terrarium de 80 cm a de fortes chances de refuser de se nourrir. Adultes, ils ont une préférence marquée pour les rats.
  11. L’élevage de différentes espèces de pituophis. Les serpents taureaux (Pituophis) DESCRIPTION DES PITUOPHIS Robuste couleuvre de taille moyenne à grande, allant de 150 cm jusqu’à 250 cm ce qui en fait l’un des plus grands colubridés d’Amérique du Nord. La tête est légèrement distincte du cou, le museau est court et possède quatre écailles internasales, (sauf P.deppei ) et une grande écaille rostrale triangulaire. L’œil est grand. Les écailles dorsales sont carénées. Il ne possède qu’une plaque cloacale contrairement aux autres ratiers américains. Chez les Pituophis, on peut trouver une grande variété de colorations, mais en général ils ont une couleur de fond claire allant du blanc en passant par le jaune ou le beige, avec de grosses taches noires, brunes ou rougeâtres assez régulières sur le dos et des taches plus petites et plus nombreuses sur les flancs. Le ventre est blanc ou jaunâtre maculé généralement de noir ou de marron. CLASSIFICATION REGNE : animal GROUPE : vertébrés CLASSE : reptilia ORDRE : squamata SOUS-ORDRE : ophidiens FAMILLE : colubridae SOUS-FAMILLE : colubrinae GENRE : Pituophis ESPECE : 5 espèces dont une monotypique SOUS-ESPECES : 18 en tout. ESPECES ET REPARTITION PITUOPHIS CATENIFER : cette espèce habite l’Ouest et le Centre des Etats-Unis d’Amérique, ainsi que le Sud du Canada et le Nord du Mexique. Cette espèce est appelée gopher snake en Amérique car elle se nourrit beaucoup de " gopher "qui est un géomys, sorte de rat des Etats-Unis . Ce serpent peut devenir très grand : Pituophis catenifer catenifer détient le record avec une exception à 274 cm .Cependant il est moins massif que le Pituophis Melanoleucus et Sayi. Les différentes sous-espèces sont : P.c. affinis P.c. annectans P.c. bimaris P.c. catenifer P.c. coronalis P.c. deserticola P.c. fulginatus P.c. insulanus P.c. pumilis P.c. vertebralis PITUOPHIS MELANOLEUCUS : cette espèce habite la côte Est des Etats-Unis, de New York à la Floride, du Kentucky et au Tennessee. Les américains l’appellent le serpent des pins (pine snake).il se maintient bien en captivité. C’est un serpent robuste et massif. Pituophis melanoleucus melanoleucus possède l’aire de répartition la plus au nord, de ce fait, il n’a pas un énorme besoin de chaleur. Les différentes sous-espèces sont : P.m. lodingi P.m melanoleucus P.m. mugitus P.m. ruthveni PITUOPHIS SAYI : cette espèce habite le centre des Etats-Unis, du Sud du Canada dans l’Alberta jusqu’au Nord du Mexique. C’est une espèce monotypique. C’est cette espèce que l’on nomme véritablement le serpent taureau (bull snake). Il peut atteindre une taille de 250 cm et il peut être assez massif. Un spécimen de 170 cm est déjà impressionnant pour un colubridé, toutefois sa taille moyenne se situe entre 180 et 200 cm. PITUOPHIS DEPPEI PITUOPHIS LINEATICOLLIS : ces espèces habitent le Mexique et le Nord du Guatemala. Ce sont les pituophis qui ont l’aire de répartition la plus au sud. Ils ont donc besoin d’un peu plus de chaleur et d’une période de repos hivernale de six semaines, en prenant soin de ne pas descendre en dessous de 10°C. On ne les voit pas très souvent sur le marché, mais je sais, pour en avoir déjà possédé, qu’ils s’adaptent très bien à la captivité et ce sont de très beaux serpents. Les différentes sous-espèces sont : P.d. deppei P.d. jani P.l. lineaticollis P.l. gibsoni HABITAT ET MŒURS Le pituophis s’adapte à tous types de terrains, on le trouve dans les grandes prairies ou dans les forêts de pins. Certains vivent loin de tout point d’eau, et sont même déserticoles. Il a des mœurs plutôt terrestres, aime bien se cacher dans les trous de rongeurs, et ne se gêne pas pour en décimer toute une famille. Pour ce faire, le pituophis saisit un individu dans ses anneaux, puis il étouffe les autres occupants en les poussant avec des boucles de son corps contre les parois de la galerie, en attendant d’avaler sa première victime. Il grimpe cependant aussi très bien dans les buissons et dans les arbres, et s’il le faut, à même le tronc pour y attraper des écureuils, des oiseaux, des oisillons et des œufs. S’il est dérangé, il se gonfle, se met en position d’attaque, vibre avec la queue et siffle très bruyamment : il émet même de drôles de sons avec une membrane située dans sa bouche ; sons qui rappellent un peu le grognement d’un taureau, d’où son nom de Serpent Taureau. En dernier recours, il peut frapper la gueule fermée la plus part du temps. Mais certains spécimens agressifs (ça dépend surtout des différentes espèces), n’hésitent pas à mordre ce qui n’est pas très agréable, surtout venant de la part d’un adulte. Dans tous les cas, c’est un impressionnant bluffeur, et un pituophis adulte doit être traité avec beaucoup de respect. ALIMENTATION Il se nourrit principalement de rongeurs, mais aussi de taupes, oiseaux et œufs. Certaines espèces apprécient aussi beaucoup les écureuils et les jeunes lapins. Il semblerait qu’il n’ait aucune attirance pour les autres reptiles, ni même pour leurs œufs. En captivité, il se contente largement de rats et de souris, qu’il engloutit voracement. Il a en général un solide appétit, mais cependant, outre les causes normales de jeûne (femelle gravide ,période de mue ,température trop basse, période d’accouplement), il arrive qu’un pituophis refuse de se nourrir pendant un mois . Ne vous affolez pas et patientez ce n’est pas grave, il n’a peut être pas faim, vous l’avez peut être changé de terrarium, ou si vous lui donnez des souris congelées essayez de lui donner des souris vivantes ou fraîchement tuées. Il faut tout de même s’assurer qu’il ne perde pas de poids et qu’il ne soit pas trop amorphe, et surveiller ses excréments. Pour se faire une idée de ce que mange un pituophis , voilà comment je procède avec mes serpents. Ils sont nourris une fois par semaine. Pour un serpent nouveau né, je donne quatre souriceaux. Pour un serpent d’un an , je donne deux souris subadultes. Pour un serpent de deux ans, je donne deux à trois souris adultes. Pour les serpents de plus de trois ans, cela varie de quatre à six souris ou bien deux rats. J’ai eu le cas avec des bébés Pituophis melanoleucus lodingi, qui étaient capables de manger, dès la naissance, des souris subadultes. Ils mesuraient 50 cm et étaient déjà bien gros. MAINTENANCE EN TERRARIUM Les éleveurs américains conseillent de les maintenir seuls dans un terrarium de 80cm x 50cm x 50cm. On peut cependant les maintenir par deux dans un terrarium de 120cm x 50cm x 50cm. Les substrats les plus adaptés sont : le papier absorbant (surtout pour les petits serpents), les copeaux de bois, les brisures de chanvre. ou plus esthétiques : le gravier le sable Le terrarium sera chauffé à l’aide d’un cordon ou d’une plaque chauffante à une température diurne de 26 à 28°C, et nocturne de 22°C, avec une période de repos hivernal de novembre à mars à une température de 8 à 12°C (jusqu’à 6°C pour P.melanoleucus melanoleucus et 12 à 15°C pour P.deppei ). On disposera dans le terrarium une cachette à l’endroit le plus chaud, et une cachette au coin le plus frais. Une branche est toujours appréciée pour faire un peu d’escalade, et une pierre pour s’y frotter, lorsqu’il doit se débarrasser de son exuvie. On n’oubliera pas de lui fournir un récipient d’eau propre pour qu’il puisse boire et se baigner. REPRODUCTION La reproduction des pituophis ne pose pas de gros problème. Il faut s’assurer que l’on soit bien en possession d’un couple et qu’ils ont tous les deux au moins 150 cm, c’est à dire âgés de 3 à 4 ans . Après leur période de repos hivernal, on introduit la femelle dans le terrarium du mâle une fois qu’elle a effectué sa première mue. On peut les laisser deux ou trois semaines ensemble et ensuite il vaut mieux séparer le couple pour que le mâle laisse la femelle tranquille. Ensuite on peut commencer à nourrir correctement les serpents, car il n’est pas rare que les pituophis ne se nourrissent pas pendant la période d’accouplement. La femelle dépose au bout de six semaines 7 à 11 œufs en une fois dans le pondoir qu’on lui aura préparé. Les œufs sont placés dans une couveuse pendant 70 à 80 jours à une température de 26°C. Si la femelle est de grande taille elle peut pondre de gros œufs (4 cm sur 6 cm ), et les petits seront bien gros dès la naissance (de 40 à 55 cm). BIBLIOGRAPHIE Pine Snakes ( W.P. MARA – Ed. T.F.H. ) L’élevage des serpents Rois, des serpents des blés et autres colubridés (P.GERARD – Ed. P. GERARD ) Vous et votre serpent ( Guy DELAND – Ed. de l’Homme ) Guide du terrarium ( Gilbert MATZ & Maurice VANDERHAEGE – Ed. Delachaux et Niestlé ). CONCLUSION Les serpents taureaux sont des serpents très intéressants à maintenir en terrarium et apporteront, avec un peu de patience, beaucoup de satisfaction à leur propriétaire. Ils sont tout aussi faciles à élever que des Elaphes. guttata. g. mais ils sont encore beaucoup moins répandus sur le marché français et européen que les lampropeltis et les elaphes. Cependant on en voit de plus en plus, mais ils sont parfois très chers, surtout les albinos qui sont vraiment très beaux. Certains terrariophiles revendent leurs pituophis sous prétexte qu’ils sont agressifs. Il est vrai que leur agressivité pourrait en décourager plus d’un et que certaines espèces sont réputées pour rester toute leur vie d’une humeur un peu grincheuse. La plupart du temps il s’agit uniquement de jeunes serpents qui se calmeront vite avec l’âge. J’espère que cet article vous aura donné envie de découvrir les pituophis ou, si ce n’est déjà fait, de persévérer dans votre élevage ces belles couleuvres américaines. lien photo : /viewtopic.forum?t=1441 lien video :
  12. Elaphe schrenkii La couleuvre de l'Amour est originaire de l'ancienne URSS et se rencontre également en Asie Centrale. Description, taille Moins colorée que certains Colubridés nord-américains, la couleuvre de l'Amour est néanmoins un très beau serpent de bonne taille (1,50 m), avec une couleur de fond assez foncée allant du gris au marron foncé, voire noir, marquée d'une vingtaine de bandes transversales blanches ou jaunes. Certains spécimens, en raison de leur livrée, font ainsi penser à un autre Colubridé, le serpent des palétuviers, Boiga dendrophila. Habitat et mœurs Ce serpent fréquente une très grande variété de biotopes (ce qui caractérise son fort degré d'adaptabilité, y compris à la vie en terrarium), depuis les zones boisées, les steppes, voire la proximité des habitations. Essentiellement terrestre, il n'hésite cependant pas à faire un petit tour dans les buissons, à la recherche d'éventuelles proies (oisillons). À cet égard, il est assez comparable à sa proche cousine nord-américaine, Elaphe obsoleta. Maintenance En captivité, il a besoin d'un terrarium de taille moyenne (80 à 100 cm de long, pour 50 cm de large), avec un sol garni d'éclats de bois, des cachettes au sol et quelques branches de fort diamètre pour grimper. Le bol d'eau, assez grand pour permettre au serpent de s'immerger en période de mue, est bien entendu incontournable. La température de jour sera de 30 °C au point chaud, contre 25 °C au point froid, abaissée à 20 °C environ la nuit. Sur le plan alimentaire, Elaphe schrenki est l'une des espèces les plus faciles… et enthousiaste (attention à l'obésité). Elle accepte sans aucune difficulté les rongeurs de taille adaptée (souriceaux, puis souris adultes ou jeunes rats dans le cas des adultes). Reproduction Cette espèce se reproduit facilement en captivité, mais nécessite toutefois une période de repos d'environ 2 mois à 10 °C. La fin de celle-ci est suivie de l'accouplement, qui donne lieu à la ponte environ 40 jour après. Elle comprend en moyenne 12 œufs, qui mettent environ 40 jours pour éclore, avec une incubation menée à 28 °C. À la naissance, les jeunes mesurent une trentaine de centimètres et acceptent généralement sans difficulté les souriceaux après la première mue. Nota : Cette espèce, peut être à cause de sa couleur peu spectaculaire (encore que…) n'est pas aussi populaire que certaines de ses cousines (Elaphe guttata, Lampropeltis spp.). Elle gagne pourtant à être connue, de par sa facilité de maintenance et son caractère familier. Elle est particulièrement recommandée aux débutants.
  13. Elaphe moellendorffi La couleuvre aux cent fleurs se rencontre en Asie : Chine, Vietnam. Description, taille Cette couleuvre asiatique a une belle livrée, grise avec des dessins réguliers de couleur marron rougeâtre bordés de noir. La tête est rouge et la queue annelée marron et orange. Serpent de taille moyenne, environ 1 mètre 40, avec un record à 2 mètres. Habitat et mœurs Cette couleuvre est terrestre, très discrète et active surtout le matin et le soir, se tenant souvent à l'abri dans la végétation assez dense. On la rencontre fréquemment à proximité de l'eau. Maintenance, nourriture et reproduction Terrarium assez vaste : 100 x 60 cm. Comme pour sa proche cousine E. mandarina, ce serpent nécessite un terrarium bien ventilé, doté de nombreuses cachettes au sol, mais avec un chauffage modéré : 20 à 25 °C le jour, abaissé la nuit à 20 °C. L'aspect le plus délicat réside dans des besoins d'hygrométrie élevée, associés à un sol sec dans sa plus grande partie. Un récipient d'eau assez important permet de résoudre le problème, grâce à l'évaporation. Dans la nature, ce serpent consomme des rongeurs et des amphibiens. Il est possible qu'il consomme également des œufs mais ce point n'a pas été vérifié en captivité. En terrarium, il pose très souvent des problèmes d'anorexie. Le régime le plus approprié sera constitué de souris de taille adaptée. La maintenance réussie de cette espèce relevant déjà de l'exploit, il est peu surprenant que les cas de reproduction ne soient pas franchement légion. L'un des très rares cas documentés portait sur une ponte de 6 œufs, à la fin de l'été, qui se révélèrent inféconds. Nota : Cette espèce est particulièrement difficile à élever et devra par conséquent être réservée aux terrariophiles expérimentés et motivés. Les rares spécimens qui peuvent nous arriver sont souvent dans un état sanitaire moyen, pour ne pas dire déplorable, et porteurs de nombreux parasites internes (amibes notamment), qui ne facilitent pas une bonne évolution. Un déparasitage attentif constitue donc le préalable à toute acclimatation réussie.
  14. Nom commun: Serpent faux corail de Nelson, Serpent de lait de Nelson, Nelson's Milk Snake Nom scientifique: Lampropeltis Triangulum Nelsoni Répartition: Au Mexique, au Sud de Guanajuato, Jalisco, Colima, sur l'île de Tres Marias et au Nord Ouest de Michoacán Habitat: Des régions côtières à la forêt tropicale et près des cours d'eau dans les régions semi arides. Taille: Environs 25cm pour les juvénils et 90 à 140 cm pour les adultes, les femelles étant souvent les spécimens les plus grands. Températures: Gradiant allant de 22°C à 28°C le jour et environs 22°C la nuit. Particularité: Les Lampropeltis sont ophiophages, ils mangent d'autres serpents! Il est vivement conseillé de maintenir chaque individus dans des terrarium individuels. Nouriture: Ce sont de bons mangeurs dont la base alimentaire est constituée de souris. Les jeunes ne posent que rarement de problèmes lors des premiers repas. Dans la nature, ces animaux mangent aussi d'autres rongeurs, des petits lézards, de jeunes oiseaux, des amphibiens ou encore d'autres serpents! Il faut les nourrir à raison de 1 ou 2 souris par repas. Offrir des proies de taille similaire au diamètre du centre du corps du serpent. Les jeunes spécimens peuvent être nourris tous les 3 jours et ceux excédant 50cm une fois par semaine. Manipulation: Les juvénils sont très souvent nerveux et n'ésitent pas à se mettre en position de défence. Les semaines passants et les manipulations se succèdants, ils deviennent assez vite très docile ne montrant quaziment plus jamais le moindre signe d'agresivité envers les humains. Reproduction: Très facile. Les candidats reproducteurs doivent avoir au moins 18 mois et la femelle doit mesurer au minimum 80 cm. Après une période de repos hivernal de 3 mois, la femelle peut être placée dans le terrarium du mâle pour une période de 24 heures. Cette opération peut être répétée 2 ou 3 fois le lendemain des repas pour éviter que ces animaux canibales ne se dévorent. Les femelles pondent le plus souvent de 6 à 12 oeufs qui doivent être incubés à 27°C (+/- 1°C) et à 90% d'humidité pendant 58 à 70 jours. Il faut s'attendre à avoir de 1 à 3 pontes par an. Après la première ponte et afin d'augmenter les chances de fécondation des oeufs à venir, il est préférable d'à nouveau présenter la femelle au mâle 2 ou 3 semaines après la première ponte. Variations des couleurs et motifs (phases ou mutations) Standard ] Le corps présente de larges bandes d'un rouge intense et brillant. Chacunes de ses bandes est séparée par un anneaux blanc cassé, tirant parfois sur le jaune, entouré de part et autre d'anneaux noir de taille similaire. La tête est noire et la région des narines est souvent mouchetée de blanc. Un anneau blanc apparait au niveau du cou. Il est parfois difficile de différencier les nombreuses sous-espèces de Lampropeltis Triangulum mais les Nelsoni ont la particularité d'avoir les bandes rouges deux fois plus grandes que le groupement d'anneaux blanc entouré d'anneaux noir. -------------------------------------------------------------------------------- Albinos à fond jaune Chez les spécimens Albinos que l'on appelle aussi Amélanistic, la totalité des pigments de mélanine (pigments noirs) sont absents. Ces animaux préservent donc leurs larges bandes rouge, leurs anneaux blancs cassé mais le noir à laisser sa place à du jaune. Comme chez tous les aniamaux albinos, les yeux sont toujours rouges. Il existe deux lignées sanguines de Nelsoni Albinos. Celle-ci est la première à avoir été découverte, C'est la lignée de Gary Slippery de San Diego. L'animal ayant introduit le gène de l'albinisme était un animal prélevé dans la nature. -------------------------------------------------------------------------------- Albinos à fond blanc C'est la même mutation que la précédente sauf que du blanc remplace le jaune dans les zones où le noir devrait être présent si le gène mutant n'existait pas. Cette seconde lignée d'albinos à été produite pour la première fois en 1998 par Roger Bull. -------------------------------------------------------------------------------- Albinos juvénil Les juvénils apparaissent presque toujours roses dans les zones où le noir devrait être présent si le gène mutant n'existait pas. Il est donc difficile de distinguer un spécimen juvénil albinos blanc d'un albinos jaune. Les couleurs définitives apparaitrons au fur et à mesure des mues et donc avec l'age. -------------------------------------------------------------------------------- Albinos Bullseye Cette mutation des motifs est due à un gène récessif qui soude les bandes rouge de la zone ventrale de l'animal. Ce qui était auparavant des anneaux blancs ou jaunes apparaissent maintenant comme des zones circulaires barrés en leurs centres par un trait blanc cassé: un oeuil de boeuf (Bullseye). Cette mutation existe chez les albinos blanc et les jaunes. -------------------------------------------------------------------------------- Aberrant ou ligné (stripped) Ces animaux présentent les couleurs standards mais les motifs sont totalement anarchiques, tantôt ligné, espacés, mélangés.... -------------------------------------------------------------------------------- Patternless A part la tête qui reste noire avec un anneaux blanc cassé au niveau du cou, la grande majorité du corps de l'animal est rouge et ne présente plus, ou quaziment plus, de motifs.
  15. Le serpent vert des arbres (ou serpent vert des buissons) est répandu au sud des États-Unis et à l'est du Mexique. Opheodrys aestivus Description, taille Cette petite couleuvre fait un peu penser à Gonyosoma oxycephalum en miniature et avec le sale caractère en moins ! Elle présente une coloration similaire, vert brillant sur le dos avec les flancs et une face ventrale jaune vif. En revanche, la tête est petite et le museau arrondi. Les mouvements sont vifs, mais le comportement est non agressif. De plus, totalement dépourvu de venin, le serpent des buissons est parfaitement inoffensif. Habitat et mœurs Ce serpent est diurne et arboricole. Il se tient dans les buissons où il chasse. Contrairement aux autres Colubridés, il ne se nourrit pas de vertébrés mais d'arthropodes, insectes et araignées. En cela, il a un comportement plus proche de celui d'un lézard insectivore que de celui d'un ophidien normal.. Il capture en effet ses proies et les avale directement, sans qu'il y ait de phase de constriction préalable (ni évidemment d'envenimation puisque l'espèce est aglyphe). Maintenance, nourriture et reproduction La maintenance de cette espèce est très simple. Un terrarium de 60 x 40 x 40 cm suffira, avec un substrat de copeaux, un bol d'eau et de nombreuses branches garnies de feuillage artificiel. L'éclairage devra être intense et, particularité par rapport aux autres serpents, il devra diffuser des rayons UV. Afin de maintenir un taux d'hygrométrie assez élevé (70 % environ) et de permettre aux animaux de s'abreuver suffisamment, il est important de procéder à des pulvérisations quotidiennes d'eau tiède sur le feuillage. L'alimentation est composée d'arthropodes vivants divers (grillons, criquets, araignées). Afin d'éviter les carences, il est primordial de bien nourrir les proies avant distribution et de les saupoudrer occasionnellement d'un complexe de vitamines et minéraux. La température de jour sera de 30 °C au point chaud, contre 25 °C au point froid. Pour obtenir ces températures, un câble de 25 W convient. Il sera coupé la nuit, pour laisser la température redescendre aux alentours de 20 °C. L'espèce est ovipare. Les rares pontes obtenues en captivité comportaient une dizaine d'œufs. Une période de repos de 3 mois à 15 °C semble nécessaire pour déclencher avec succès la reproduction. Nota : Compte tenu du peu de cas de reproduction de cette espèce en captivité, la quasi-totalité des spécimens disponibles à la vente sont issus de capture. Ils arrivent dans un état général assez variable et sont très souvent porteurs de parasites internes et déshydratés. Un déparasitage rigoureux fait donc partie des premières précautions à respecter pour obtenir une acclimatation réussie. quelques video : http://homepage.mac.com/j.socha/video/video.html en voila d'autre Chrysopelea paradisi http://homepage.mac.com/j.socha/snake_images/paradisi/paradisi_images.html Chrysopelea pelias http://homepage.mac.com/j.socha/snake_images/pelias/pelias_images.html Chrysopelea ornata http://homepage.mac.com/j.socha/snake_images/ornata/ornata_images.html
  16. Mamba noir Nom français Mamba noir Nom anglais Black mamba Nom latin Dendroaspis polylepis Classe Reptiles Ordre Squamates Famille Élapidés Taille 1 à 3 m. Poids Environ 1,6 kilogrammes Longévité Environ 12 ans Description physique Le mamba est normalement noir mais il y a des spécialistes qui en ont trouvé des bleu-gris. Ses dents mesurent environ 5 centimètres. Son venin est blanc et visqueux. Habitat Le mamba vit dans la savane. Il vit partout au sud de l'Afrique. Reproduction Les mambas noirs s'accouplent au printemps et au début de l'été. La femelle peut pondre de 6 à 15 oeufs donc elle est ovipare. La gestation d'un mamba dure à peu près 70 jours . Sa maturité sexuelle est inconnue. Comportement et mode de vie Le mamba est très agressif. Il vit en solitaire à part pendant la saison des amours. Ce serpent chasse pendant presque toute la journée et pour le reste, il dort. L'alimentation Ce reptile se nourit de rongeurs, de serpents, de lézards, d'oiseaux et de petits mammifères. Saviez-vous que... C'est le serpent le plus rapide au monde. Sa couleur foncée sert à attirer la chaleur. Leur venin sert à des chercheurs pour fabriquer des antidotes et des antivenins.
  17. Nom français : Taipan Nom anglais : Taipan Nom latin : Oxyuranus Scutellatus Classe : Reptiles Ordre : Squamates Famille : Vipéridés Taille : Trois mètres Poids : Non disponible Longévité : Non disponible -------------------------------------------------------------------------------- DESCRIPTION PHYSIQUE Le Taipan a une couleur orangé, il est un grand, puissant et très menaçant. -------------------------------------------------------------------------------- HABITAT Il vit en Australie et occupe des habitats s'étendant de la prairie ouverte sèche à travers la région boisée et aux forêts semi humide de sclérophylle. -------------------------------------------------------------------------------- REPRODUCTION Le Taipan est ovipare ce qui veut dire qu'il pond des oeufs. La durée d'incubation est de 56-66 jours. -------------------------------------------------------------------------------- COMPORTEMENT MODE DE VIE Le Taipan est un chasseur très agressif. Il se jette sur la victime et inflige plusieurs morsures. Ils emploient leurs venin économiquement, ils savent frapper et mordre sans utiliser leur venin. -------------------------------------------------------------------------------- ALIMENTATION Le Taipan est carnivore, il se nourrit principalement de petites bêtes, comme les souris ou les petits oiseaux. -------------------------------------------------------------------------------- SAVIEZ-VOUS QUE Le Taipan n'attaque pas les humains à moins de se sentir en danger.
  18. NOM FRANÇAIS Couleuvre fauve de l'Est NOM LATIN Pantherophis vulpinus gloydi Source: Espèces en péril au Canada NOM ANGLAIS Eastern Fox Snake Description : La couleuvre fauve de l'Est est la deuxième plus grosse couleuvre de l’Ontario (après la couleuvre obscure Elaphe obsoleta obsoleta) et atteint généralement une longueur de 91 à 137 cm, et parfois jusqu’à 179 cm de la tête à la queue. Proportionnellement, les mâles ont une queue plus longue que les femelles. Les adultes n’ont habituellement aucune marque distincte ou évidente sur la tête; la couleur de la tête varie de brun à rougeâtre. La surface dorsale est composée d’un fond jaunâtre ayant des taches voyantes brun noir qui alternent avec de plus petites taches foncées sur les côtés. Les écailles ventrales sont le plus souvent jaunes fortement carrelées de noir. Les écailles forment une légère arête le long du milieu du dos et l’écaille anale est divisée. Les juvéniles ont une couleur de fond plus pâle (habituellement grise), des taches plus pâles bordées de noir, une ligne transversale antérieure aux yeux et, de chaque côté, une ligne foncée qui va des yeux jusqu’à l’angle de la mâchoire. En Ontario, la couleuvre fauve de l’Est peut être confondue avec plusieurs autres espèces de serpents tachetés. Il faut signaler en particulier que le crotale Massasauga (Sistrurus catenatus), une espèce semblable, est un serpent à sonnettes dont la couleur de fond est plus foncée, et les taches brun noir sont plus pâles. Biologie : Les couleuvres fauves de l’Est sont surtout actives le jour, bien que des individus aient été aperçus lors de chaudes soirées d’été et lors des pluies durant les nuits d’automne. L’accouplement a lieu au courant du mois de mai jusqu’au début de juin. La période de ponte s’étend de la fin de juin au mois de juillet. Les œufs, qui mesurent en moyenne de 4 à 5 cm de long, sont blancs et ont une coquille souple. On a trouvé des oeufs sous du bois mort se trouvant sur des plages, dans des tas de fumier, dans des amas de sciure de bois et dans des billots en décomposition. Une couvée comporte habituellement de 15 à 20 œufs et la période d’incubation dure de 50 à 65 jours. Les petits, de 26 à 31 cm, éclosent de la fin août au début d’octobre. On a localisé par télémétrie plusieurs hibernacula (gîtes communs d’hivernage) en Ontario. Dans certains cas, les hibernacula abritaient plus d’une espèce de serpent. Les petits mammifères (surtout les campagnols des champs et les souris sylvestres) et les petits oiseaux (œufs, oisillons et adultes) constituent la plus grande partie du régime alimentaire de la couleuvre fauve de l’Est. Population et distribution : La répartition globale de la couleuvre fauve de l’Est est limitée à la région des Grands Lacs en Amérique du Nord. Environ 65 à 70 p. 100 de l’aire de répartition de la sous-espèce se trouve en Ontario; quelques populations persistent toujours au Michigan et en Ohio. En Ontario, la couleuvre est répartie de façon discontinue le long des rives de la voie navigable du lac Érié et du lac Huron, y compris les rives des affluents et de plusieurs îles. Le plus grand nombre d’observations provient des comtés d’Essex et de Kent, suivis des municipalités régionales de Halimand-Norfolk. Il existe un nombre moins élevé d’observations provenant de la baie Georgienne (districts de Muskoka et de Perry Sound).Il n’y a pas d’estimation fiable de la taille des diverses populations locales de la couleuvre fauve de l’Est. D’après certaines anecdotes, la plupart des populations de l’Ontario sont en déclin. Habitat : Les habitats que fréquentent les couleuvres fauves de l’Est font surtout partie d’écosystèmes terrestres riverains non boisés, adjacents à des marais. Les habitats aux premiers stades de succession végétale (plages, langues de sable et rochers en surface) et aux stades intermédiaires (champs et rives de marais) sont importants pour la sous-espèce. Menaces : L’aire de répartition de la couleuvre fauve de l’Est chevauche une région de l’Amérique du Nord caractérisée par une démographie humaine particulièrement dense, un développement urbain et agricole intensif et des niveaux élevés de pollution industrielle. La survie de la sous-espèce en Ontario est menacée par les facteurs suivants : la perte et la fragmentation de l’habitat (p. ex. la modification et le drainage des terres humides et le développement du littoral), la mortalité accidentelle sur les routes et la persécution par les humains. La récolte illégale et la pollution environnementale peuvent aussi avoir une incidence néfaste sur les populations locales de la couleuvre. Protection : En Ontario, la couleuvre fauve de l’Est est protégée en vertu de la Loi de 1997 sur la protection du poisson et de la faune qui rend illégal le fait de harceler, de posséder (sans permis) ou de tuer des individus de l’espèce. La sous-espèce se trouve dans de nombreuses aires protégées, dont deux parcs nationaux, au moins 16 parcs provinciaux et réserves naturelles, et plusieurs zones de conservation -------------------------------------------------------------------------------- Description: * 80 à 140 cm de longueur. * Corps brun jaunâtre, orné d'éclaboussures brun foncé/noires sur le dos alternant avec des éclaboussures circulaires sur les côtés. * Ventre jaune, orné de marques carrées foncées. Habitat: * Boisés en bordure des lacs et des marais et terres agricoles. État, répartition et besoin de protection: * Cette espèce a été persécutée parce que lorsqu'elle est menacée, elle fait vibrer sa queue comme le Massasauga, contribuant ainsi à accentuer la méprise. * Espèce protégée en vertu de la Loi sur la chasse et la pêche (Ontario). * Rare et locale dans certains secteurs du sud-ouest de l'Ontario et dans le sud?est de la baie Georgienne. * 496 observations dans la base de données du CIPNO; 109 observations utilisées dans l'analyse
  19. Pantherophis bairdi Aperçu systématique Classe : Reptiles Ordre : Squammates Sous-ordre : Ophidiens Famille : Colubridés Genre : Pantherophis espèce : Pantherophis bairdi Autrefois classé comme une sous-espèce d’Elaphe obsoleta, aujourd’hui cette couleuvre bénéficie de sa propre espèce au sein du vaste genre Elaphe. Origine : Texas, nord du Mexique. Il existe deux variétés géographique, l’une d’entre elle couvre toute la zone de répartition de l’espèce, l’autre se trouve exclusivement dans la région de Nuevo Leon au Mexique. Elle fréquente les zones relativement arides mais reste près de points d’eau où elle trouvera plus de proies. Description : E. bairdi atteint 140 cm. La forme générale du corps est proche d’E. obsoleta. Les juvénile n’ont pas la même couleur que les adultes et ceci varie selon qu’on se trouve devant la forme dite " texane " ou " Mexicaine ". Les jeunes sont entièrement gris-bleuté avec de petits motifs bruns sur le dos et un dessin brun sur la tête rappelant un peu E. guttata. Puis dans la forme " mexicaine ", le corps, de la nuque à la queue devient brun clair avec de magnifiques reflets argentés et de discrètes lignes longitudinales, seule la tête reste d’un gris brillant uniforme perdant les dessins des juvéniles.. Quant à la forme " texane ", elle reste uniformément grise, toutefois une coloration ocre se développe entre les écailles, parfois la tête devient entièrement ocre. La forme mexicaine originaire de Nuevo Leon n’est pas encore considérée comme une sous-espèce d’E. bairdi, elle est toutefois plus rare car cantonnée dans une zone géographique plus restreinte. Maintenance : Son comportement ressemble en tous points à E. obsoleta, selon qu’on acquière des spécimens sauvages ou nés en captivité, ces derniers étant évidemment plus docile et enclin à la vie en captivité. Vu sa petite taille, un terrarium de 80 cm est suffisant pour un couple, cependant si on veut les reproduire, un terrarium de 60cm sur 40cm sur 40cm (LxlxH) par individu suffit. Le sol peut se composer d’écorces de pin ou d’éclats de hêtre. Quelques branchages et une cachette ainsi qu’un abreuvoir compléteront la décoration. La température ambiante sera de 27°C, un point chaud permettra à l’animal de s’exposer à une température de 30 à 32°C. L’humidité ne doit pas être élevée vu sa zone de répartition, mais il lui faudra une réserve d’eau propre en permanence. Elle se nourrit de souris à raison d’une à deux par semaine selon qu’on soit en présence d’une femelle reproductrice ayant besoin de plus d’énergie que le mâle. Les jeunes nés en captivité ne semble pas poser de problème pour s’alimenter, d’autre part aucun cas de cannibalisme n’a été signalé, mais il est tout de même conseillé de nourrir les jeunes comme les adultes chaque individu séparément. Reproduction : Une hibernation de deux mois à 10-12°C est nécessaire pour une bonne reproduction et une bonne fertilité. Une fois le premier repas de printemps digéré , les accouplements commencent. La ponte a lieu 30 à 40 jours après l’accouplement et comprend 5 à 15 œufs assez gros et ovoïdes. A 28°C l’incubation dure 75 jours. Cette espèce est assez peu répandue en France.
  20. La couleuvre à quatre raies: nom scientifique: Elaphe quatuorlineata, Colubridae. nom courant: couleuvre à quatre raies. répartition géographique: sud est de l'Europe, côte de l'Adriatique, Albanie, Grèce, Macédoine, Bulgarie, Roumanie, sud de l'Ukraine, îles Ioniennes et de la mer Égée, nord ouest, centre et sud de l'Italie, Sicile La sous espèce Elaphe quatuorlineata muenteri habite les Cyclades. mœurs: c'est un serpent diurne (matinal ou crépusculaire en été), terrestre mais qui n'hésite pas à grimper dans les buissons. Son caractère est placide, indolent, elle ne cherche pas à mordre lorsqu'elle est saisie ou se sent menacée. Elle souffle tout au plus et cherche surtout son salut dans la fuite. habitat: sur Paros, vu qu'il n'y a pas de forêts, elle affectionne les coteaux bien exposés et parsemés d'énormes blocs rocheux au-dessous desquels elle peut se réfugier. dimorphisme: les mâles possèdent des hémipénis, sont plus petits que les femelles qui peuvent atteindre exceptionnellement 2,50 mètre (pas dans les Cyclades). nourriture: petits mammifères, oiseaux et leurs oeufs, lézards; ces grandes couleuvres peuvent faire parfois des incursions dans les poulaillers. reproduction: espèce ovipare dont la maturité sexuelle est atteinte vers 4 ans. La ponte est constituée de 5-15 oeufs de 30 à 70 mm de long. L'incubation dure environ 2 mois. lieux d'observation: ouest de Marpissa (voir carte ci-dessous). Signalée comme abondante dans l'île par la population ou les chasseurs
  21. T'inquite pas c'est en cours tout particulierement pour eux Encore 2 ou 3 ans elles devrait outes etre la
  22. Quelques phases Albinos t - Albinos t + Anerytheristic Calico Snow Lavender Voili voilou je crois qu'on a fait le tour Bin tous ça j'espere l'avoir un jour
  23. Vraiment tres beau pense a moi fred quand tu auras des petits heteros
  24. Merci pour toutes ces info . Moi pour le moment j'utilise des boite a bonbons pour mes gutts et je pense utilisé ça pour la naissance de mes regius dans quelques jours. Pour les boas constrictor j'ai la possibilité d'avoir des boite gratuitement qui font en interieur 56 cm de long x 30 cm de large x 10 cm de haut. Pour la longueur je pensé la divisé en deux pour ganger un bac a chaque fois ce qui m'amenerai a 28 cm de long x 30 cm de large x 10 x cm de haut. Qu'en pensez-vous Pour ce qui est de l'armoire qui va les acceuillir je pensai la faire en bois et faire des rainures dans la planche du bas pour y loger le cable chauffant et y mettre mes boites par dessus. Qu'en pensez-vous
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