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RAF-nacannonce

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  1. Nom scientifique :Varanus Exanthematicus Nom commun :Varan des savanes répartition géographique : Ghana, Kenya, Togo, Tanzanie Taille adulte :De 80 à 130 cm Température de jour ,point chaud : 35°C Température de jour, point froid : 28°C Température de nuit,point chaud : 25°C Température de nuit,point froid : 20°C Eclairage :UVA et UVB 8.0 Description : Le varan des savanes a une morphologie assez différente des autres varans. En effet,il est petit et trapu,ce qui en fait un lézard massif. Sa tête est arrondie et son museau plutôt rond. Il est de couleur gris/brun avec des ocelles de couleur blanchâtre ou jaunâtre. Ces différences de couleurs sont principalement dues à la situation géographique des animaux . Le varan des savanes est une espèce terrestre,même si il n'est pas rare de voir les juvéniles dans dans branches ! Maintenance :Plutôt calme, lorsqu'il est juvénile,cet animal est craintif et peut éventuellement mordre si quelqu'un cherche à l'attraper. Après quelques manipulations,il se calme et devient vraiment un varan très docile. Le varan des savanes est un reptile diurne qui est principalement actif en début et en fin de journée. Un terrarium aux environs de 150x100x70 cm est un minimum. Le fond sera garni d'un substrat sec car il ne supporte pas les endroits humides. Un petit bac d'eau trouvera sa place pour que l'animal puisse s'abreuver quand il en a envie. (le mien se baigne lors des mues!) Enfin des cachettes seront disposées un peu partout dans le terrarium. Alimentation :Il sera nourri avec des grillons et des criquets qui lui seront donnés en abondance tous les deux jours. Une fois par semaine son repas se composera de rongeurs. On pourra aussi de temps en temps lui donner des oeufs. Reproduction : Pour reproduire cette espèce,il est nécessaire de lui faire observer une période de repos du mois de novembre jusqu'au mois de mars. Pendant ce laps de temps,la température sera baissée progressivement ,pour finalement atteindre 18/20°C,il ne lui sera donné aucune nourriture. Une fois cette période passée, reprendre une alimentation normale et augmenter progressivement les températures pour atteindre la température idéale . Les accouplements ont lieu en général pendant août/septembre. La femelle pond de 10 à 40 oeufs environ 3 semaines après. Les oeufs seront placés en incubation à une température de 28 à 30°C et écloront 140/160 jours plus tard.. Annexe B Difficulté :Facile Source : http://reptiles.amphibiens.annoncesetanimaux.com/ Source photo : Nijy Poncho!!
  2. Nom scientifique: Rhacodactylus ciliatus. Reptile, Squamata, Sauria, Gekkonidae, diplodactylinae. répartition géographique:Nouvelle Calédonie, sud de Grande Terre et l'île des Pins. Cette espèce est endémique. Dimorphisme: le mâle possède des loges hémi péniennes à la base de la queue qui se traduisent par la présence de deux "boules" prononcées (en dehors des ergots latéro-cloaquaux qui sont aussi plus apparents chez le mâle); la femelle présente une base de la queue nettement plus plate, mais encore faut-il avoir les deux sexes pour faire la comparaison. En captivité : Alimentation abricots bien mûrs (excellent rapport calcium/phosphore), bananes, ananas, mangues, poires, pèches ou, si cela n'est pas possible, il acceptera très bien les pots de fruits mélangés et vitaminés pour bébés: je donne personnellement les pots Blédina pomme/banane auquel j'ajoute du carbonate de calcium. Il est également possible de lui donner du nectar de pollen que l'on peut trouver dans les magasins spécialisés "bio". En plus de son régime frugivore, le Rhacodactylus sera nourri principalement de grillons (taille adaptée à la largeur de la tête) qui seront saupoudrés de vitamines deux fois par semaine, plus lors de la croissance. La purée de fruits sera déposée dans un petit récipient (un couvercle de bouteille en pet par exemple): les geckos prendront très vite l'habitude de localiser cette nourriture si elle est placée au même endroit, sinon, leur flair leur servira à la localiser. Pour les jeunes, la taille des grillons sera adaptée à leur croissance. Un apport de rayons ultra- violets ne semblent pas indispensable car c'est une espèce nocturne; toutefois je trouve plus prudent de mettre une ampoule ou un néon UV car il arrive à cette espèce de prendre des bains de soleil dans la nature. Terrarium: il sera évidemment de grande dimension vu la taille adulte des Rhacodactylus qui avoisine les 22 cm: 80h/60L/60l est une dimension tout à fait acceptable. Pour l'élevage des jeunes, un plus petit terrarium facilitera la localisation des proies. Le décor sera fait de plantes artificielles, ce que je préconise pour une plus grande facilité d'entretien et d'hygiène. Les plantes naturelles comme le ficus peuvent être installées mais sans excès; leur avantage est de maintenir un taux d'humidité plus élevé qu'avec les plantes artificielles. L'humidité: relative sera assez élevée (~80%) et maintenue au moyen de pulvérisations bi quotidiennes avec de l'eau osmosée (ce qui empêche la formation de taches de calcaire contre les vitres). La température :ne sera pas excessive et de l'ordre de 22° à 25° la journée, et de 18° à 20° la nuit. La source de chaleur et de lumière peut être simplement produite avec un spot de 60w pour le volume sus mentionné, spot qui sera protégé par un grillage afin d'éviter toute brûlure pour l'animal. Il est capital de ne jamais maintenir deux mâles ensemble, le risque d'agression ou de domination est trop important: cette règle vaut d'ailleurs pour tous les gekkonidae. Le substrat sera également simple et facile à nettoyer, dépourvu de végétaux car le risque de moisissure est élevé dans un terrarium humide: je propose donc et utilise du sable fin pour bac à sable pour enfants, prélavé, que l'on trouve facilement en jardinerie. Les excréments sont facilement repérables et il n'y a aucun risque pour l'animal et les proies ne peuvent pas se cacher. Reproduction: celle-ci est aisée, même pour un débutant à condition que le minimum décrit ci-dessus soit respecté. Un petit groupe composé d'un mâle et de deux femelles sera l'idéal pour débuter l'élevage. Les Rhacodactylus sont sexuellement matures vers huit à neuf mois, mais je recommande de ne pas les faire s'accoupler avant 12 mois. La femelle portante sera alimentée suffisamment et un apport supplémentaire en calcium est indispensable pour la bonne santé des oeufs. La femelle pond 2 oeufs entre 20 et 28 jours après l'accouplement, et le nombre de pontes annuelles varie entre 6 et 10. Il faudra installer une niche de ponte constituée d'une boîte en plastic installée directement dans le terrarium et contenant quelques centimètres de vermiculite humide. Une fois les oeufs déposés, il faudra les retirer sans les retourner (on peut marquer délicatement avec un stylo le dessus des oeufs) de leur position d'origine et les déposer semi enfouis dans un incubateur garni lui aussi de vermiculite. La température d'incubation peut varier entre 22° et 26°; certains éleveurs maintiennent une température constante de 25°. Certains auteurs L'incubation dure entre 65 et 80 jours suivant la température. Ils naissent à une taille comprise entre 6,5 et 7,5 centimètres, ne se nourrissent pas les 3 premiers jours car ils absorbent le reste de la poche vitelline. Les jeunes peuvent être placés dans un petit récipient dont on installera sur le fond du sopalin ; l'humidité sera plus importante (2 à 3 pulvérisation par jour), la température sera identique à celle des adultes et ils pourront être maintenus en petits groupe jusqu'à l'apparition des caractères sexuels secondaires (vers 4 mois). Leur nourriture de base sera identique également à celle des adultes sans omettre un apport vitaminé et en calcium plus important (3 X par semaine). Il est très important de ne pas donner plus de grillons qu'ils ne peuvent en consommer, être très attentif à leur taille et ne les nourrir qu'en début de soirée. Il est important de ne pas leur fournir de produits fruités comme les agrumes contenant de l'acide citrique. Il semblerait que les Rhacodactylus possèdent un organe capable de stocker le calcium et de le redistribuer dans l'organisme selon ses besoins. Particularités: ce gecko possède des variations de coloris très importantes et les éleveurs, comme pour le gecko léopard, Eublepharis macularius, ne se gênent pas pour créer de nouveaux "pattern" à force de croisement suivant la couleur désirée. Dans la nature, les couleurs les plus souvent observées sont de l'ordre du brun, du gris, du jaune, du noir au rouge brique, du rouge, de l'orange, du jaune pâle et du beige. Voir les différents coloris. Un dernier point: considéré comme disparu ou non observé depuis 1967, il a été trouvé à nouveau sur l'île des Pins en 1994. De Vosjoli a été l'instigateur de son élevage en captivité. Actuellement, les Rhacodactylus ciliatus ne proviennent que d'élevages réglementés car il est strictement protégé. Source : http://www.batraciens-reptiles.com. Source photo : Nijy
  3. Hemitheconyx caudicinctus Hemitheconyx caudicinctus est originaire d’Afrique occidentale, du sud du Sénégal au nord–ouest du Cameroun en passant par la Côte d’Ivoire et le Togo. Le gecko à queue grasse africain est assez proche d’Eublepharis macularius. Son maintien est assez similaire. Seule différence, il subit en milieu naturel une saison sèche est une saison des pluies. Sa reproduction est un peu plus difficile que celle du gecko léopard. AMENAGEMENT DU TERRARIUM Les dimensions du terrarium d’Hemitheconyx caudicinctus seront relativement peu importantes, par exemple 60 x 50 x 40 cm pour un couple ou un trio. En raison des mœurs terrestres du gecko à queue grasse, la largeur sera privilégiée par rapport à la hauteur. La cohabitation de deux mâles est à exclure car ce lézard est très territorial. En revanche, un mâle et plusieurs femelles (selon la taille du terrarium) est une option envisageable, les femelles n’étant pas agressives entre elles. La présence d’un tube néon diffusant les UVA et UVB est facultative, étant donné qu’il s’agit d’un animal nocturne qui, pendant la journée, dort sous son abri. Un tube néon est toutefois utile pour garantir une bonne luminosité journalière. Un spot de 40 ou 60W, selon la saison, installé au–dessus d’un côté du terrarium, permet d’agencer un côté chaud, 30 à 35° C, et un côté frais, 25 à 28° C. Sous le spot, on placera une pierre plate qui garde la chaleur, de façon que, le soir, les lézards puissent encore se réchauffer par conduction. La nuit, le spot et le néon sont éteints et les températures descendent entre 15 et 25° C , en fonction de la saison. Hors période d’hivernage, le terrarium sera vaporisé légèrement tous les deux jours, afin d’augmenter l’hygrométrie (50–60%). Le substrat que j’utilise est le Litalabo, des minuscules copeaux de bois qui, n’étant pas coupants, peuvent être ingérés par l’animal sans danger d’occlusion intestinale. Le sable de calcium (type Calcisand) est également un bon substrat pour Hemitheconyx caudicinctus. En effet, il n’est pas rare que ces lézards avalent un peu de substrat avec les proies ou, surtout, quand ils ont des carences en calcium. Le décor minimal pour aménager le terrarium sera constitué d’une ou plusieurs cachettes (écorces de chêne–liège, demi-tuyaux en PVC…), l’idéal serait que chaque individu puisse disposer d’un abri. De plus, il est nécessaire d’installer également, au côté frais du terrarium, une "boite humide", c’est–à–dire une boite de 30 x 15 x 20 cm environ, remplie à moitié de sable ou tourbe humide (mais pas détrempée), fermée par un couvercle et avec une ouverture suffisante pour permettre aux animaux d’entrer. Cette "boite humide" est très importante pour favoriser la mue ; par ailleurs, c’est dans cet emplacement que la femelle pond. Pour le reste, il est préférable de ne pas trop charger le décor pour éviter de fournir des cachettes aux grillons et autres proies, qui, s’ils ne sont pas consommés, pourraient ensuite blesser les lézards. Une coupelle d’eau est également indispensable et elle devra être nettoyée quotidiennement. Les excréments sont, en général, déposés toujours au même endroit, dans un coin du terrarium ou en hauteur, sur la "boite humide". Ils devront être enlevés tous les jours. ALIMENTATION Hemitheconyx caudicinctus est un lézard insectivore. Il sera nourri avec des insectes comme : grillons (Acheta domestica, Gryllus bimaculatus, Gryllus assimilis), blattes (Blaptica dubia, Blaberus atropos, Nauphoeta cinerea), criquets (Locusta migratoria, Shistocerca gregaria), larves de Zoophobas morio, vers de farine (en quantité limitée). Alternativement, je leur propose également des souriceaux, pinkies ou blanchons. Les proies seront saupoudrées avec du carbonate de calcium à chaque fois qu’elles sont distribuées. Une fois tous les 15 jours pour les adultes, une fois par semaine pour les juvéniles, j’ajoute également des vitamines (Petphos croissance pour chiots mélangé avec Ocevital pour oiseaux). Bien que les proies soient supplémentées en calcium et vitamines, il est également nécessaire qu’elles soient correctement nourries avec, par exemple, des carottes, patates douces, choux, oranges, pommes…, afin d’apporter aux lézards une nourriture équilibrée. En milieu naturel, les geckos à queue grasse chassent des proies qui se sont nourries de végétaux. Ainsi, ces végétaux sont une source naturelle de provitamine A (carotène) pour ces animaux insectivores. Une petite coupelle avec du carbonate de calcium sera toujours présente dans le terrarium, les geckos à queue grasse lèchent cette poudre assez régulièrement. REPRODUCTION Pour stimuler la reproduction, une phase de repos est nécessaire. En ce qui me concerne, je commence à modifier la photopériode à partir du mois de septembre (quand elle est de 14 heures), en diminuant la durée du jour d’une demi–heure par semaine jusqu’à atteindre les 8h de lumière à la fin–novembre. Début décembre, dans le terrarium des adultes la lampe et le tube néon sont éteints et les animaux entrent dans une phase de repos pendant laquelle ils restent tout le temps dans leur cachette. Il faut préciser que quinze jours avant l’extinction du chauffage (spot etc.), il est nécessaire d’arrêter d’alimenter les animaux, afin qu’ils commencent l’hivernage avec les intestins presque vides. Les températures varient entre 15 et 23 °C environ. En revanche, pendant la période d’hivernage, les juvéniles continuent à être chauffés et à s’alimenter trois fois par semaine environ. Pour recréer une saison sèche, pendant cette phase de repos les pulvérisations sont arrêtées. Début–janvier, la lampe et le néon seront de nouveau allumés chez les adultes et la durée du jour augmentera d’une demi heure par semaine jusqu’à la mi–février (il y aura alors 11h30 de lumière par jour) ; ensuite, on ajoutera encore une demi heure au début–mars (12h), à la mi–mars (12h30), au début du mois de mai (13h), à la mi–juillet (13h30) et finalement au début–août (14h). A l’âge de deux ans –si les lézards ont atteint la taille adulte– Hemitheconyx caudicinctus peut se reproduire. Les accouplements commencent assez tôt en saison (janvier–février). Le temps de gestation est d’environ 4 à 6 semaines. D’après mes observations, une femelle peut pondre jusqu’à 7 fois par saison. Chaque ponte est constituée de 2 œufs, parfois un seul. On peut reconnaître une femelle gravide en regardant son ventre : les deux œufs, assez grands, sont visibles en tant que masses blanchâtres des deux côtés de la face ventrale. Les œufs sont pondus dans un trou creusé par la femelle dans la "boite humide", et aussitôt recouvert. Ils sont ensuite mis en incubation dans une boite contenant 5 cm de tourbe humide et fermée par un couvercle troué. Cette boite sera placée dans un incubateur où la température varie entre 27 et 31 °C (en fonction du sexe désiré) et l’hygrométrie de 100% environ. Les œufs éclosent après 45 à 70 jours environ. Pour en savoir plus : BIBLIOGRAPHIE· BROGARD J., 1992. Les maladies des reptiles. Collection Médecine Vétérinaire : 320 p. · DEFABIANI N., 2002. Hemitheconyx caudicinctus (DUMERIL, 1831). Le gecko à queue grasse africain. Situla 6 : 10–23. · DE VOSJOLI P., 1997. The lizards keepers handbook. Advanced Vivarium Systems. 176 p. · GERARD P., 1997. L’élevage des lézards. Philippe Gérard Editions. 82 p. · GERARD P., 1997. L’élevage du gecko léopard. Philippe Gérard Editions. 61–62. · GERARD P., HUSSARD N., ROSSELLE S., SAVARIN P., SCHILLIGER L., 2003. Atlas de la terrariophilie. Les lézards. Animalia Editions Vol. 3 : 192 p. · HUNZIKER R., ?. Leopard geckos. Identification,care and breeding. TFH : 45–49. · MATTISON C., 1989. Lizards of the world. Blandford : 192 p. · MATZ G., VANDERHAEGE M., 1978. Guide du Terrarium. Delachaux et Niestle 350 p. · OBST F. J., RICHTER K., JACOB U., 1988. Atlas of Reptiles and Amphibians for the Terrarium. TFH : 420. · ROGNER M., 1997. Lizards. Krieger Vol. 1: 19–21. · SCHILLIGER L., GERARD P., 1998. Allo, véto! Philippe Gérard Editions. 82 p. · SCHILLIGER L., 2004. Guide pratique des maladies des reptiles en captivité. Editions MED’COM : 224 p. Source : bebesaurus
  4. Corucia zebrata Corucia zebrata est originaire d’une aire très restreinte, les Iles Salomon, y compris Bougainville. Ce scinque arboricole géant peut atteindre la taille de 80 cm. C’est un lézard nocturne et végétarien dont les mœurs sont assez inusuelles. En effet, il est ovovivipare, les femelles gardent dans le corps leurs oeufs fécondés (un seul, en général, rarement deux) jusqu'à l’éclosion des jeunes. Les adultes et les juvéniles vivent "en famille" soudé. AMENAGEMENT DU TERRARIUM En raison du caractère arboricole de ces lézards, un terrarium adapté aura une hauteur importante : par exemple, pour maintenir un couple, il mesurera 150 x 80 x 200 cm minimum. Il sera aménagé avec beaucoup de branches et des écorces entières de chêne–liège, dans lesquelles le lézard peut se cacher tout en demeurant en hauteur. Le sol des mes terrariums est revêtu de linoléum, plus facile à nettoyer étant donné que Corucia défèque, en général, à même le sol. Une lampe à vapeur de mercure mixte de 100W (type Powersun) fournit aux Corucia zebrata les UVA et UVB dont ils ont besoin, ainsi que luminosité et chaleur. Les branches et écorces seront placés de manière à permettre aux animaux de se rapprocher de la source lumineuse sans pouvoir l’atteindre, pour éviter les brûlures. En effet, même s’il s’agit d’un lézard crépusculaire et nocturne, Corucia zebrata sort de temps en temps la journée et s’installe sous la lampe, pour se chauffer et absorber les rayons ultraviolets. Ce sont surtout les femelles "gestantes" qui ont ce comportement. La température varie entre 32° C au point chaud et 25–28° C au point frais. En hiver, elle peut descendre jusqu’à 20° C. Pour éviter des températures inférieures, je fais tourner un chauffage de salle de bain de 2000W, avec thermostat. En effet, le terrarium dans lequel je maintiens mes Corucia zebrata est assez grand, 350 x 60 x 200 cm, et il est séparé en 3 parties par 2 cadres grillagés amovibles. La cohabitation de plusieurs individus étant souvent problématique, cet aménagement permet de garder séparés les individus incompatibles, tout en leur permettant de se voir. On peut ainsi étudier l'évolution de leur comportement et, éventuellement, réunifier les groupes ou en former de nouveaux. Grâce à cette méthode, j'ai pu former 2 couples qui s'entendent bien, et qui se sont reproduits. Au jour d’aujourd’hui, un couple partage son territoire avec trois de ses jeunes (âgés de trois ans, deux ans et un an), tandis que l’autre couple cohabite avec un jeune de deux ans. Le troisième groupe est composé d'un adulte non sexé, et d'un juvénile (4 ans environ) non sexé. Naturellement, chaque groupe possède une lampe à vapeur de mercure mixte, alors que le chauffage est unique, étant donné que les trois terrariums sont séparés par un grillage. Une bassine d’eau de 50 x 30 x 20 cm est placée à terre, les animaux s’y baignent parfois, notamment quand ils muent. Etant donné la zone de répartition du scinque à queue préhensile des Iles Salomon (écosystème tropical), des vaporisations régulières sont nécessaires afin de maintenir un taux d’humidité élevé, entre 60 et 80%. Je vaporise donc les terrariums quotidiennement en hiver et au printemps, tandis que le reste de l’année les vaporisations seront plus espacées. Ceci me permet d’établir aussi un certain rythme saisonnier, la photopériode étant constante tout au long de l’année, 12 heures de lumière par jour. La coupelle de nourriture est installée en hauteur, dans un plateau fixé sur les branches. D’après mes observations, les accouplements se passent à terre ; toutefois, les naissances ont lieu en hauteur, dans ou sur les écorces. ALIMENTATION Corucia zebrata est un lézard exclusivement végétarien. Son régime alimentaire sera constitué de salades ayant un bon rapport phospho–calcique (romaine, frisée, endives, chicorée, scarole, mâche, cresson, pissenlit, trèfle, luzerne, fanes de carottes, de navets et de radis etc.), de feuilles (mûrier–platane, pothos, faux acacia (robinier), lierre terrestre (Glechoma hederacea), grand plantain (Plantago major), Malva silvestris etc.), mélangés avec des légumes (haricots verts, courgettes, carottes, tomates etc.) et des fruits (pêches, abricots, cerises, fraises, oranges, clémentines, bananes etc.). Les aliments proposés varient selon les disponibilités saisonnières. La prise de nourriture s’effectue un jour sur deux, pour les adultes et les juvéniles. Deux fois par semaine (trois fois quand la femelle est gravide) j’ajoute aux aliments du carbonate de calcium. Une fois tous les quinze jours j’ajoute aussi des vitamines (un mélange de "Petphos croissance" (complément vitaminique pour chiots) et de vitamines pour oiseaux (Ocevital). REPRODUCTION La reproduction de Corucia zebrata est particulière en raison de sa spécificité de lézard ovovivipare. Chez les couples que je maintiens, aux conditions susmentionnées –notamment en ce qui concerne les vaporisations et la baisse hivernale de température–, les accouplements ont toujours eu lieu au printemps, de fin février à début mai. Après 6 à 8 mois de gestation, le jeune sort, formé, directement du ventre de la mère. Il est assez grand, 14 cm de longueur museau–cloaque et 31 cm de longueur totale, pour une masse corporelle de 60 g. Presque aussitôt, le nouveau–né avale son vitellus. Le premier jour, la mère l’ignore mais, à partir du deuxième jour, elle le défend farouchement contre tout danger potentiel, en premier lieu contre le soigneur. Souvent, je me suis rendu compte que la naissance avait eu lieu en observant le changement radical dans l’attitude de la femelle qui m’agressait la bouche grande ouverte dès que j’ouvrais le terrarium, ou même au–delà des vitres. Ce comportement dure environ six mois. Pendant cette période, la femelle suit presque toujours son petit, parfois elle le pousse à l’intérieur de l’écorce ou, par des légères morsures, l’incite à ne pas s’éloigner. Si le cas le plus fréquent est celui d’un seul bébé par femelle, il arrive que celle–ci donne naissance à des jumeaux. Les naissances peuvent avoir lieu tous les ans –comme c’est le cas d’une des femelles Corucia zebrata que je maintiens– ou se manifester avec moins de régularité –comme c’est le cas de l’autre femelle. Je pense que l’âge de l’animal, son état de santé et l’alimentation sont les facteurs qui ont une incidence dans la fréquence des naissances. En effet, la femelle nécessite d’une grande quantité d’énergie pour porter à terme la gestation. Corucia zebrata est un lézard très territorial. Son agressivité contre les congénères qui pénètrent dans son territoire est souvent meurtrière. D’une manière générale, deux mâles adultes ne peuvent cohabiter, mais il se peut qu’une femelle nouvellement introduite dans le terrarium soit agressée et blessée par les autres Corucia. Les morsures qu’ils s’infligent sont très dangereuses, un doigt, un bout de queue peuvent être sectionnés nets, une morsure au ventre peut s'avérer fatale. Cependant, cette territorialité se manifeste contre ceux qui sont externes au groupe. Par exemple, fait assez inusuel chez les reptiles, les jeunes sont reconnus et acceptés par les parents. La meilleure manière de constituer un groupe est donc, à mon avis, de commencer par installer un couple et ensuite garder, avec les parents, les jeunes nés de ce couple. Toutefois, il est nécessaire de tenir compte de la taille du terrarium, qui doit pouvoir "grandir" avec l'élargissement du groupe. Dans un terrarium 150 x 80 x 200 on ne devrait pas garder plus de trois, quatre individus maximum. A chaque nouvelle naissance, le plus âgé parmi les juvéniles doit être séparé. Corucia zebrata est un lézard gravement menacé d’extinction à cause de la disparition de son biotope (déforestation). Il est désormais interdit d’importation et il est devenu très rare en captivité. Pour ces raisons, sa détention doit être réservée aux éleveurs expérimentés qui visent sa reproduction en captivité. Pour en savoir plus : BIBLIOGRAPHIE · BROGARD J., 1992. Les maladies des reptiles. Collection Médecine Vétérinaire : 320 p. · COBORN J., 1996. Prehensile–tailed skinks. TFH : 63 p. · DEVARE A. J. W., 1998. Some observations on behaviour, breeding and care of captive prehensile–tailed skinks, Corucia zebrata (part I). Reptilia 4 : 61–68. · DEVARE A. J. W., 1998. History and behaviour, breeding of captive prehensile–tailed skinks, Corucia zebrata (part II). Reptilia 5 : 58-65. · DEVARE A. J. W., 1999. History and behaviour, breeding of captive prehensile–tailed skinks, Corucia zebrata (part III). Reptilia 6 : 60–63. · DEVARE A. J. W., 1999. History and behaviour, breeding of captive prehensile–tailed skinks, Corucia zebrata (part IV). Reptilia 7 : 62–65. · DEVARE A. J. W., 1999. History and behaviour, breeding of captive prehensile–tailed skinks, Corucia zebrata (part V). Reptilia 8 : 53-57. · DE VOSJOLI P., 1993. The general care and maintenance of prehensile–tailed skinks. Advanced Vivarium Systems. 56 p. · DE VOSJOLI P., 1997. The lizards keepers handbook. Advanced Vivarium Systems. 176 p. · GERARD P., 1997. L’élevage des lézards. Philippe Gérard Editions. 82 p. · GERARD P., HUSSARD N., ROSSELLE S., SAVARIN P., SCHILLIGER L., 2003. Atlas de la terrariophilie. Les lézards. Animalia Editions Vol. 3 : 192 p. · MATTISON C., 1989. Lizards of the world. Blandford : 192 p. · MATZ G., VANDERHAEGE M., 1978. Guide du Terrarium. Delachaux et Niestle : 350 p. · OBST F. J., RICHTER K., JACOB U. 1988. Atlas of Reptiles and Amphibians for the Terrarium. TFH : 232–233. · ROGNER M., 1997. Lizards. Krieger Vol. 2: 170–171. · SCHILLIGER L., GERARD P., 1998. Allo, véto! Philippe Gérard Editions. 82 p. · SCHILLIGER L., 2004. Guide pratique des maladies des reptiles en captivité. Editions MED’COM : 224 p. · SPRACKLAND R. G. 1992. Giant Lizards. TFH : 195–197. Source : bebesaurus
  5. Chlamydosaurus kingii Chlamydosaurus kingii est originaire du Sud d’Irian Jaya et de la Nouvelle–Guinée. Il se maintient différemment des Chlamydosaurus provenant des régions plus sèches d’Australie. Le « lézard à collerette » est un grand agamidé qui atteint la taille respectable de 80–90 cm pour les mâles et 60 cm environ pour les femelles. En captivité –quand il est dans son terrarium– Chlamydosaurus kingii est un lézard calme, qui reste paisiblement perché sur les branches. D’une manière générale, il peut devenir assez familier, notamment s’il est né en captivité, il accepte facilement la nourriture à la main mais il n’apprécie pas trop les manipulations. AMENAGEMENT DU TERRARIUM Deux mâles Chlamydosaurus kingii ne peuvent cohabiter. En revanche, un mâle peut partager le territoire avec une ou plusieurs femelles, selon les dimensions du terrarium. A ma connaissance, les femelles ne sont pas agressives entre elles. Pour maintenir le lézard à collerette, il est nécessaire de prévoir un assez grand terrarium, ou un vivarium, dont la taille minimale devrait être, à mon avis, 1 x 1 x 2 m. Les dimensions du vivarium dans lequel je garde un mâle et trois femelles, sont : 2,0 x 1,0 x 2,3 m. En tout état de cause, la hauteur doit être privilégiée, puisqu’il s’agit d’un lézard essentiellement arboricole. Pour la même raison, le terrarium sera aménagé avec des branches et/ou des rondins, placés horizontalement en hauteur et verticalement, comme des troncs d’arbre. La plupart du temps, le lézard à collerette reste ainsi accroché sur les branches verticales. Une lampe à vapeur de mercure mixte (type Powersun) suspendue au plafond apporte aux animaux la chaleur, les UVA et UVB. J’aménage ainsi un gradient thermique entre le haut et le bas du terrarium. En dehors de la période hivernale, la température varie entre 35° C au point le plus chaud et 28° C au point le plus frais ; la nuit elle descend autour de 22–25° C environ. Deux tubes néon qui émettent des UVA et UVB (type Zoomed Reptisun 5.0 ) sont également fixés au plafond. Ils produisent une luminosité supplémentaire, ainsi que le rayonnement ultraviolet dont profitent les lézards qui s’arrêtent sur les branches (couvertes d’écorces de chêne–liège) placées 30 cm en dessous des néons. Sur le fond du terrarium le substrat est constitué d’un tapis de linoléum, plus facile à nettoyer, donc plus hygiénique. Un bac d’eau de volume suffisant pour que les lézards puissent s’y baigner entièrement (45 x 35 x 15 cm) est le seul objet présent sur le sol. Les lézards peuvent ainsi évoluer aisément, s’adonner aux parades nuptiales et aux accouplements. L’eau doit être changée quotidiennement, étant donné que Chlamydosaurus kingii a l’habitude de déféquer dans l’eau. Eventuellement, l’installation d’une bonde d’évacuation facilite cette opération. Quand la saison des accouplements commence, j’ajoute une boite de ponte constituée d’une simple bassine (45 x 35 x 25 cm) remplie de tourbe humide et partiellement cachée par des plantes en plastique. ALIMENTATION Chlamydosaurus kingii est exclusivement insectivore. En captivité, les adultes seront nourris en premier lieu avec des insectes comme : grillons (Acheta domestica, Gryllus bimaculatus, Gryllus assimilis), blattes (Blaptica dubia, Blaberus atropos, Gromphadorrhina (blatte souffleuse de Madagascar), Nauphoeta cinerea), criquets (Locusta migratoria, Shistocerca gregaria), larves de Zoophobas morio, vers de farine (en quantité limitée). Alternativement, je leur propose également : souriceaux (pinkies ou blanchons) et cuisses de grenouilles. Aux juvéniles jusqu’à 40 cm je donne uniquement des insectes, grillons et blattes, de taille adaptée ; en revanche, les larves de Zoophobas morio et les vers de farine sont à proscrire, car la grande quantité de chitine contenue dans ces larves peut provoquer une occlusion intestinale ou un prolapsus (descente d’organes) cloacal qui peut se solder avec la mort du jeune animal. Aux juvéniles de taille supérieure à 40 cm je propose également des souriceaux, pinkies ou blanchons. Les proies sont saupoudrées avec du carbonate de calcium à chaque fois qu’elles sont distribuées. Une fois tous les 15 jours pour les adultes, une fois par semaine pour les juvéniles, j’ajoute également des vitamines (Petphos croissance pour chiots mélangé avec Ocevital pour oiseaux). Le lézard à collerette est un animal plutôt indolent, en dehors de la période d’accouplement il ne bouge pas beaucoup et passe ses journées accroché ou perché sur les branches. Pour cela il risque facilement l’obésité, avec toutes les pathologies qui y sont liées. Ainsi, je distribue les repas aux adultes trois, voire deux, fois par semaine environ, selon la saison : plus souvent au printemps, moins en été et en automne, pas du tout en hiver. En revanche, les juvéniles mangent tous les jours. REPRODUCTION EN CAPTIVITE En captivité, la femelle Chlamydosaurus kingii peut être sexuellement mature à l’âge de 18 mois. Pour déclencher les accouplements et les pontes, une alternance saisonnière est nécessaire. Dans cette intention, je baisse la photopériode d’une demi–heure par semaine à partir du mois de septembre, afin de descendre de 14 heures jusqu’à 8 heures de lumière à la fin novembre. A partir de janvier, la photopériode est de nouveau augmentée. En même temps, à la sortie de l’hiver je vaporise le vivarium deux fois par jour ; en été les vaporisations seront plus espacées, une fois par jour, voire tous les deux jours. En effet, le climat de Nouvelle–Guinée est moins sec que celui d’Australie. D’après mes observations, les pontes sont constituées de 5 à 8 œufs. Les œufs sont pondus dans un trou creusé par la femelle dans la boite de ponte, et aussitôt recouvert. Ils sont placés en incubation dans une boite profonde de dix centimètres, remplie à moitié de tourbe humide et fermée avec un couvercle troué. Cette boite est ensuite installée dans l’incubateur où la température est maintenue entre 26 et 28° C, l’hygrométrie étant de 100% environ. D’après mon expérience, et également celle d’autres éleveurs, il est indispensable que la température d’incubation ne dépasse pas les 28° C : en cas contraire, les jeunes Chlamydosaurus meurent avant l’éclosion. Quand la température ambiante est supérieure à cette valeur pendant la journée –par exemple en été–, je place la boite de ponte en dehors de l’incubateur, sur une étagère, de façon que du moins la nuit les œufs soient exposés à une température maximale de 28° C. La durée d’incubation est d’environ 90 jours. Les nouveau–nés ne sont pas très farouches, dans la mesure où leur moyen de défense est plutôt l’immobilité. Pour leur éviter au maximum le stress, je les installe dans un terrarium de 60 x 30 x 50 cm avec beaucoup de branches et plantes en plastique. Dans ce terrarium, un néon UV (type Reptisun) assure l’apport d’UVA et UVB et la luminosité nécessaire, tandis qu’un spot de 40W ou 60W, selon la saison, permet de maintenir la température sur les mêmes valeurs que celle des adultes. Dans le terrarium, un bac d’eau 10 x 10 x 5 cm permet aux nouveau–nés de se baigner, l’eau étant changée dès qu’elle est souillée. Des vaporisations journalières gardent une hygrométrie assez importante. Les jeunes Chlamydosaurus kingii peuvent être élevés ensemble. Pour en savoir plus : BIBLIOGRAPHIE · BROGARD J., 1992. Les maladies des reptiles. Collection Médecine Vétérinaire : 320 p. · COGGER H. G., 2000. Reptiles and Amphibians of Australia. New Holland Publishers. · DE VOSJOLI P., 1997. The lizards keepers handbook. Advanced Vivarium Systems. 176 p. · GERARD P., 1997. L’élevage des lézards. Philippe Gérard Editions. 82 p. · GERARD P., HUSSARD N., ROSSELLE S., SAVARIN P., SCHILLIGER L., 2003. Atlas de la terrariophilie. Les lézards. Animalia Editions Vol. 3 : 192 p. · GREER A. E., 1989. The Biology and Evolution of Australian Lizards. Surrey Beatty & Sons Pty Limited. · HAUSCHILD A., BOSCH H., 2000. Agames barbus et lézard à collerette. Matthias Schmidt Publications : 95 p. · HOSER R. T., 1989. Australian Reptiles & Frogs. Pierson & Co. · HUSSARD N., 2001. Le lézard à collerette. Reptil Mag 5 : 16-20. · MANTHEY U., SCHUSTER N., 1996. Agamid Lizards. TFH : 64–65. · MATTISON C., 1989. Lizards of the world. Blandford : 192 p. · MATZ G., VANDERHAEGE M., 1978. Guide du Terrarium. Delachaux et Niestle 350 p. · OBST F. J., RICHTER K., JACOB U., 1988. Atlas of Reptiles and Amphibians for the Terrarium. TFH : 190–191. · SCHILLIGER L., GERARD P., 1998. Allo, véto! Philippe Gérard Editions. 82 p. · SCHILLIGER L., 2004. Guide pratique des maladies des reptiles en captivité. Editions MED’COM : 224 p. · SPRACKLAND R. G. 1992. Giant Lizards. TFH : 174–175. · WEIGEL J. 1989. Care of australian Reptiles in captivity. Reptile Keepers Assoc. Source: bebesaurus
  6. Physignathus lesueurii lesueurii Physignathus lesueurii lesueurii est originaire de l’est de l’Australie, du Cape York dans le Queensland jusqu’à la partie centrale de la Nouvelle Galles du Sud, entre la Cordillère australienne et la bande côtière. Le dragon d’eau australien est un grand agamidé, les mâles mesurent 80–90 cm environ de longueur totale (1 mètre au maximum), 25 cm environ de longueur museau–cloaque ; les femelles adultes atteignent une taille maximale inférieure à celle du mâle (70 cm environ). Très robuste et adaptable, il peut être élevé toute l’année en extérieur dans le sud de la France. En captivité –quand il est dans son terrarium– P. l. lesueurii est un lézard calme, qui reste paisiblement perché sur les branches ou immergé dans l’eau. D’une manière générale, il accepte la nourriture à la main, mais il n’apprécie pas les manipulations. AMENAGEMENT DU TERRARIUM La seule véritable "contrainte" pour maintenir Physignathus lesueurii est relative à sa grande taille et à ses mœurs semi–arboricoles et semi–aquatiques. Il est donc nécessaire de prévoir un grand terrarium ou un vivarium. Un aménagement extérieur est également envisageable, étant donné sa tolérance aux basses températures. En ce qui me concerne, je maintiens un trio d’animaux adultes, un mâle et deux femelles, dans un terrarium d’1,0 x 1,0 x 1,5 m. Afin de conserver une bonne aération et d’éviter la surchauffe du terrarium, deux côtés du terrarium et la partie supérieure sont presque entièrement grillagés. Sur la grille du "plafond" j’ai posé une lampe à vapeur de mercure mixte (type Powersun), avec son support. Elle apporte la chaleur, les UVA et UVB. J’aménage ainsi un gradient thermique entre le haut et le bas du terrarium. En dehors de la période d’hibernation, la température varie entre 35° C au point le plus chaud et 28° C au point le plus frais ; la nuit elle descend autour de 22–25° C environ. Deux néons "lumière du jour" garantissent une luminosité supplémentaire. A l’intérieur du terrarium il n’y a aucune lampe afin d’éviter tout risque de brûlure. Une branche est fixée à 20 cm du "plafond" et recouverte d’une écorce entière de chêne–liège. Ceci permet aux lézards de se chauffer au plus près de la lampe et de se sentir en sécurité en demeurant en hauteur. Ils peuvent également se cacher à l’intérieur de l’écorce, pour dormir aussi. Pour monter jusqu’à cette écorce, des grosses branches et des rondins sont installés, mais souvent mes animaux préfèrent grimper sur le grillage des parois. Sur le fond du terrarium le substrat est constitué d’un tapis de linoléum, plus facile à nettoyer, donc plus hygiénique. Un bac d’eau de volume suffisant pour que les lézards puissent s’y baigner entièrement (45 x 35 x 15 cm) est le seul objet présent sur le mètre carré de surface. Les lézards peuvent ainsi évoluer aisément, s’adonner aux parades nuptiales et aux accouplements. L’eau doit être changée quotidiennement, étant donné que P. lesueurii a l’habitude de déféquer dans l’eau. Eventuellement, l’installation d’une bonde d’évacuation facilite cette opération. Quand la saison des accouplements commence, j’ajoute une boite de ponte constituée d’une simple bassine (45 x 35 x 25 cm) remplie de tourbe humide et partiellement cachée par des plantes en plastique. Le dragon d’eau australien peut être maintenu en extérieur pendant une bonne partie de l’année, voire toute l’année, par exemple dans le Sud de la France, si on lui aménage un vivarium partiellement enterré et exposé au sud, où la température ne descend pas au–dessous de 5 °C. ALIMENTATION En milieu naturel P. lesueurii se nourrit de grenouilles, crabes, poissons, petits lézards, fleurs, fruits, baies etc. En captivité, il a un régime assez varié : il est principalement insectivore, mais pas exclusivement. En ce qui me concerne, je donne à mes animaux en premier lieu des insectes comme : grillons (Acheta domestica, Gryllus bimaculatus, Gryllus assimilis), blattes (Blaptica dubia, Blaberus atropos, Gromphadorrhina (blatte souffleuse de Madagascar), Nauphoeta cinerea), criquets (Locusta migratoria, Shistocerca gregaria), larves de Zoophobas morio, vers de farine (en quantité limitée), vers de terre. Alternativement, je leur propose également : souriceaux (pinkies ou blanchons), poissons (rarement, car trop riches en phosphore), escargots, cuisses de grenouilles et fruits bien mûrs (pêches, bananes, figues de barbarie, abricots, melons…). En revanche, je nourris les juvéniles surtout avec des insectes. Les proies sont saupoudrées avec du carbonate de calcium à chaque fois qu’elles sont distribuées. Une fois tous les 15 jours pour les adultes, une fois par semaine pour les juvéniles, j’ajoute également des vitamines (Petphos croissance pour chiots mélangé avec Ocevital pour oiseaux). Le dragon d’eau australien est un lézard plutôt indolent, en dehors de la période d’accouplement il ne bouge pas beaucoup et passe ses journées sur les branches ou dans l’eau. Pour cela il risque facilement l’obésité, avec toutes les pathologies qui y sont liées. J’ai pu constater qu’une femelle trop nourrie avait pondu des œufs mous ou déformés où l’embryon ne se développe pas. Ainsi, je distribue les repas aux P. lesueurii adultes deux, voire une fois par semaine environ, selon la saison : plus souvent au printemps, moins en été et en automne, pas du tout pendant l’hibernation. En revanche, les juvéniles mangent tous les jours. REPRODUCTION EN CAPTIVITE En captivité, la femelle P. lesueurii peut être sexuellement mature à l’âge de 13 mois (LANGERWERF, source Internet). Pour déclencher les accouplements et les pontes une période de latence hivernale est nécessaire. Dans cette intention, j’ai commencé à baisser la photopériode d’une demi–heure par semaine à partir du mois de septembre, afin de descendre de 14 heures jusqu’à 8 heures de lumière à la fin novembre. A partir de janvier, la photopériode est de nouveau augmentée. D’une manière générale, les pontes sont constituées de 4 à 12 œufs, le plus souvent 7 (LANGERWERF, comm. pers. 2003). Les œufs sont pondus dans un trou creusé par la femelle dans la boite de ponte, et aussitôt recouvert. Ils sont placés en incubation dans une boite profonde de dix centimètres, remplie à moitié de tourbe humide et fermée avec un couvercle troué. Cette boite est ensuite installée dans l’incubateur où la température est maintenue entre 26 et 28° C, l’hygrométrie étant de 100% environ. La durée d’incubation est d’environ 70 jours. Les nouveau–nés sont tout de suite bien vifs mais très farouches aussi. Pour leur éviter au maximum le stress, je les installe au calme dans une boite en plastique translucide (55 x 38 x 33 cm) sans couvercle. Sur la boite, un néon UV (type Reptisun) assure l’apport d’UVA et UVB et la luminosité nécessaire. Je ne mets pas de spot car la température de la pièce d’élevage est suffisamment élevée en été, 30–34° C le jour et 28° C la nuit. En effet, le jeune P. lesueurii craint la chaleur excessive. Dans cette boite, un bac d’eau 30 x 10 x 5 cm permet aux nouveau–nés de se baigner, l’eau étant changée dès qu’elle est souillée. Des vaporisations journalières gardent une hygrométrie assez importante. L’absence de couvercle évite l’apparition de problèmes respiratoires ou de peau (champignons) liés à une humidité excessive. Des nombreuses feuilles en plastique et quelques petites branches fournissent aux animaux des cachettes à leur mesure, indispensables pour les sécuriser. Les jeunes P. lesueurii peuvent être élevés ensemble. Ils restent farouches envers l’homme bien que je puisse les prendre régulièrement pour nettoyer leur terrarium sans provoquer des réactions négatives sur leur comportement alimentaire. Pour en savoir plus : BIBLIOGRAPHIE · ANTONINI O., 2004. Physignathus lesueurii (GRAY, 1831). Reptil Mag 16 : 16–23. · BROGARD J., 1992. Les maladies des reptiles. Collection Médecine Vétérinaire : 320 p. · COBORN J., 1996. Water Dragons, Sailfins Lizards and Basilisks. TFH : 12–13. · COGGER H. G., 2000. Reptiles and Amphibians of Australia. New Holland Publishers : 345–346. · DE VOSJOLI P., 1997. The lizards keepers handbook. Advanced Vivarium Systems. 176 p. · DE VRIENT E., 1998. Raising the Brown Australian Water Dragon Physignathus l. lesueurii. Reptilian october 1998 : 15–18. · GERARD P., 1997. L’élevage des lézards. Philippe Gérard Editions. 82 p. · GERARD P., HUSSARD N., ROSSELLE S., SAVARIN P., SCHILLIGER L., 2003. Atlas de la terrariophilie. Les lézards. Animalia Editions Vol. 3 : 192 p. · GREER A. E., 1989. The Biology and Evolution of Australian Lizards. Surrey Beatty & Sons Pty Limited : 1-19, 40-49. · GUTZKE W. H. N., CREWS D., 1988. Embryonic temperature determines adult sexuality in a reptile. Nature 332 : 832–834. · HOSER R. T., 1989. Australian Reptiles & Frogs. Pierson & Co. : 62–64. · LANGERWERF B., 1983. Über die Haltung und Zucht von Agama caucasia, Eichwald 1831 (Sauria, Agamidae). Salamandra 19 (1/2) : 11–20 · LANGERWERF B., 1998. Einfluß schwankender Temperaturen auf den Schlupf bei zwei Echsenarten. Elaphe 6 (3) : 22–24. · MANTHEY U., SCHUSTER N., 1996. Agamid Lizards. TFH : 135–141. · MATTISON C., 1989. Lizards of the world. Blandford : 192 p. · MATZ G., VANDERHAEGE M., 1978. Guide du Terrarium. Delachaux et Niestle : 190–191. · MEEK R., WEIR E., SUTCLIFFE G., 2000. Nest temperatures of the dragon Physignathus lesueurii in Southeast Australia. Herp. Bull. n° 76 : 26-27. · OBST F. J., RICHTER K., JACOB U. 1988. Atlas of Reptiles and Amphibians for the Terrarium. TFH : 608–610. · ROGNER M., 1997. Lizards. Krieger Vol. 1: 174–176. · SCHILLIGER L., GERARD P., 1998. Allo, véto! Philippe Gérard Editions. 82 p. · SCHILLIGER L., 2004. Guide pratique des maladies des reptiles en captivité. Editions MED’COM : 224 p. · SPRACKLAND R. G. 1992. Giant Lizards. TFH : 181–183. · STORR G. M., SMITH L. A., JOHNSTONE R. E., 1983. Lizards of Western Australia II. Dragons and Monitors. Western Australian Museum : x. · WEIGEL J. 1989. Care of australian Reptiles in captivity. Reptile Keepers Assoc. : 103. · WERNING H., 2002. Wasseragamen und Segelechsen. Natur und Tierverlag – Münster. 126 p. Source : bebesaurus
  7. Non non c'est bien une passion sur les forums que j'aime bien et si en plus il est fais par un ami (virtuel) de longue date pourquoi pas Je ne suis modérateur "que" sur 3 forums vous savez, ce qui n'est pas énorme finalement Merci
  8. NOTIONS SUR LA REPRODUCTION Age des reproducteurs Environ un an, selon l'espèce. Attention à ne jamais accoupler de femelles trop jeunes. La période de repos Selon les espèces, certains ont besoin d'une periode plus froide et de photoperiode plus courte, voire un climat plus sec, en hiver pour se reproduire. on pourra les "sous-alimenter" durant cette periode, là encore selon l'espèce, puis on rallongera PROGRESSIVEMENT la température, la photoperiode, l'humidité, et la quantité de nourriture.. Puis on commencera à assister aux parades nuptiales et accouplements. NB: certaines espèces reproduisent parfois sans cyclage, d'où l'intêret de les maintenir séparés pour éviter des accouplements à une femelle trop jeune (risque de retention d'oeufs augmenté et arrêt de la croissance). Si vous voulez fiare un cyclage (selon l'espece), pour les especes de Madagascar un abaissement la nuit de 8 a 10°C est tres benefique pour la repro , alors que les especes des Mascareignes ( îles Reunion, Maurice et Rodrigues) n'ont pas besoin d'un abaissement aussi important. L'accouplement Il y a deux phases: La parade nuptiale où le mâle poursuit la femelle en ondulant, l'attrapant au cou, cela peut durer assez longtemps, et cela peut etre fascinant à observer chez certaines espèces L'accouplement en lui-même, qui dure une dizaine de minutes. La ponte: Après la periode de gestation la femelle va pondre ses oeufs, en general 4 semaines apres l’accouplement. Les signes anonciateurs sont un refus de s’alimenter une semaine avant et une recherche du site de ponte. A ce moment on place dans le terrarium un pondoir (tupperware avec un substrat humide comme de la sphaigne ou de la vermiculite percé d'un trou pour que la femelle puisse rentrer dedans) Mais en general, la femelle prefera pondre a l’endroit qu’elle aura choisit elle-meme, a savoir une paroi, entre des feuilles, dans un coin…etc). Si vous voyez qu’elle a maigrit apres sa periode de gestation et que vous ne voyez rien dans le terra, fouillez celui-ci pour retrouver les œufs. L'incubation et la naissance Un incubateur sert à incuber, c'est à dire mener les oeufs à terme avec une forte probabilité de naissances (normalement) Il permet de maintenir les oeufs à une temperature adéquate dans un taux d'humidité élevé. certaines espèces ont une determination du sexe par la température. en général vers 25/26° ce sont des femelles, entre 29 et 31° ce seront des males. Entre les deux (26 a 29°C), le ratio sera equilibré. [url=http://www.le-monde-des-reptiles.com/forum/viewtopic.php?t=11515 ]Un lien[/url] menant à la conception d'un incubateur A la naissance les petits sont placés dans de petites boites avec substrat, cachette, bac d'eau. selon l'espèce on les garde individuellement ou en groupe. On leur présente en général leur premier repas après 2-3 jours: micro-grillons, vers buffalos, drosophiles... le tout saupoudré de compléments vitaminiques Une ponte collée, a l'eclosion Detail d'un oeuf GENERALITES Budget Mettez vous en tête que la terrariophilie est une passion qui coûte cher On va voir ici quelques prix approximatifs (et soyez bricoleurs et astucieux) Matériel 1 terrarium (dépends de la taille, du matérau, si c'est du neuf, de l'occasion, fait vous même ou acheté en animalerie) = 50 à 300€ 1 cable chauffant ou lampe chauffante = 30/35€ 1 neon ou lampe UVs = 30 à 40€ 1 thermostat = 30 à 90€ 1 bac d'eau = 1 à 15€ 1 cachette = 1à 20€ Décoration = de quelques euros à très cher Substrat = 0€ (papier journal) à 5/7€ le paquet en moyenne (reptibark, copeaux de hêtre) Termo/Hygro = 5/10€ (analogique) à 20/30€ (digital) Animaux Le prix dépends surtout de leur provenance (animalerie, particulier) et leur qualité Il va sans dire que les prix peuvent très vite flamber selon la sous-espèce ou la phase Comme je l’ai dis plus haut, privilegiez un eleveur a une animalerie. Allez voir l’eleveur, discutez avec lui, voyez ses installations. Elles sont souvent gages de la valeur de son elevage. N’achetez pas un animal en vente par correspondance, allez le chercher vous-même, choisissez le de vos yeux. SOINS ET MALADIES Sujet bien trop important pour le résumer en quelques mots on ne notera que quelques petites choses Les maladies les plus frequentes avec les phelsuma sont : Les maladies metaboliques osseuses : carence en vitamine D3 ou calcium principalement. Ca se traduit par une demineralisation du squelette. Il devient mou, des fractures peuvent apparaître rapidement. Problemes cutanés : difficultés de mue principalement. Attention aux pattes, en particulier aux doigts. Un bain d’eau tiede pendant 20 minutes suffit generalement a remedier a ce probleme. Retirez apres ce bain delicatement la mue en question. Ne forcez pas ! Renouvelez pendant 2 jours si ca ne vient pas. Augmentez votre hygrometrie pour ne plus avoir ce probleme par la suite. Les troubles gastro-intestinaux : diarrhées, selles odorantes, anorexie sont les symptomes d’une eventuelle parasitose. Si vous avez le moindre doute, allez chez votre veterinaire. Ne jouez pas les apprentis veto, cela peut vous couter tres cher. Reflexe d’autotomie : reflexe qui consiste en la perte de la queue de maniere totale ou partielle. Ce reflexe suit un stress puissant, une mauvaise manipulation de votre part, une reproduction parfois. Le seul moyen d’eviter ca est de ne manipuler votre lezard qu’en cas d’urgence, de le faire avec des gestes doux et precis. Prenez votre temps. Des fois ce n’est pas facile je sais lol. Une technique pour les recalcitrant : le tuyau bouché d’un coté. Vous attrapez votre lezard en le faisant rentrer dans le tuyau que vous aurez prealablement boucher de l’autre coté. Vous pouvez aussi utiliser les boites a grillons transparentes vides. Une queue de repousse chez Phelsuma madagascariensis kochi Quelques points a retenir : Un lezard qui saute un repas n'est pas anorexique. Un refus prolongé de nourriture peut être dû à une maintenance inappropriée ou une parasitose interne. Une belle mue est un signe de bonne santé. Une visite chez le veterinaire ne doit pas s’effectuer en dernier recours. Source : P. Gerard……………desolé mais j’avais rien d’autre et les miens ne sont pas souvent malades… LEGISLATION Le certificat de capacité n'est plus forcément nécessaire pour posséder un élevage d'agrément Sans CDC et grâce à l'arrêté du 10 Août 2004 on peut posséder 3 Boa constrictor, 25 reptiles concernant - les serpents de moins de 1,50m , - lézards de moins de 1m, - tortues de moins de 40cm 10 reptiles concernant - les serpents de plus de 1,50m , - lézards de plus de 1m - tortues de plus de 40cm Et jusqu'à 40 amphibiens. En tout au maximum 40 spécimens, sauf les espèces en annexe A(I), les espèces potentiellement dangereuses (constricteurs de + de 3 mètres et venimeux) et les espèces listées en annexe 2 de l'arrêté du 10 août 2004. Ledit arrêté en version complète ici: A savoir que tous les Phelsuma sont protégés et sont soumis à la convention de Washington (CITES). Ils doivent donc etre vendus avec papiers attestant de leur origine. CONCLUSION Un lezard n'est pas un jouet! On réfléchit avant d'en acquérir un On ne relâche JAMAIS des bêtes dans la nature pour s'en débarrasser On assume jusqu'au bout même en cas de problèmes de santé important, sans le laisser mourrir, lui il ne vous a rien demandé et c'est VOUS qui avez decidé de le maintenir J’espere avoir été clair, n’hesitez pas a me faire des remarques pour completer ce B.A. BA. ET SURTOUT QUE CEUX QUI VEULENT EN FAIRE DE MEME AVEC D’AUTRES ESPECES N’HESITENT PAS. Source pour les photos: www.ig-phelsuma.de pour la plupart. Pour les autres le net, mais aux hasard des rencontres, je ne me souviens plus des noms des sites. Quelques liens utiles: une fiche parmi tant d'autres Queue cassée, que faire? Comment donner a manger a son lezard? Probleme d'hygrometrie= probleme de mue Quelques sites utiles : www.phelsumania.com www.phelsuma-passion.com www.phelsumaweb.com www.phelsuma.se Cette fiche nous à gentillement etait fourni par NiKKo_O . Nous le remercions de son aimable participation.
  9. Les Phelsuma AVANT PROPOS Ceci est une aide generale concernant les phelsuma. Cette aide ne se veut pas exhaustive. N’hesitez pas a me signaler toute omission. Avant toute chose et toute explication il faut que vous vous demandiez si vous êtes capable d'accueillir un tel animal chez vous, après cela nous passerons aux choses sérieuses Lien sur le code de la déontologie du terrariophile Et posez vous des questions sensées - Déja ai-je les moyens d'acquerir un lezard? -----> l'animal par lui même -----> TOUT matériel adéquat, y compris l'alimentation - Ai-je la place nécessaire pour installer un terrarium qui correspondra à ses besoins? - Ma femme, mes enfants ont-ils une phobie par rapport à ces animaux ? - Qui va s'en occuper ? - Vais-je pouvoir assurer les soins vétérinaires en cas de soucis ? - Qui s'en occupera pendant les vacances (un lezard n'est pas un serpent, et a besoin d'une alimentation quoitidienne) - Ai-je le temps de m'en occuper (nettoyer le terrarium, soigner, nourrir, observer) NB: Un lezard n'est pas un jouet, encore moins ce que l'on appelle communement un "NAC" : on ne joue pas avec, on ne le promène pas, on ne le sort que lorsque c'est nécessaire, ce n'est pas un animal pour impressionner ou faire peur aux voisins. Un lezard n'a aucune affection envers son soigneur. NB: Préferez toujours le né en captivité (NC) aux spécimens importés (import), et les spécimen jeunes aux adultes (plaisir de voir grandir, prix moins important, âge sûr de la bête). Evitez à tout prix les animaleries (mauvais soins, prix exhorbitants), surtout les non spécialisées, préferez les particuliers ou allez en bourse. Et peu importe où vous achettez votre reptile verifier toujours les installations des propriétaires (eau propre, pas de dejection, bac propre...) pour éviter les mauvaises surprises Sont interdits à la détention en France tous les reptiles français ainsi que les bêtes protégées par l'arrêté de Guyane LES ESPECES LES PLUS COURANTES Par espèces les plus courantes, on considerera les espèces courrament elevées et reproduites, d'une taille raisonnable, se nourrissant (normalement) sans difficulté. On a donc: Phelsuma madagascariensis : le grandis est la sous espece la plus courante en captivité. Il existe 3 autres ssp : boehmei, kochi et madagascariensis C’est le plus grand des phelsuma avec une taille moyenne de l’ordre de 25cm. L’aire de repartition de ce phelsuma varie selon la ssp : le grandis se retrouve plus au nord de Madagascar, boehmei a l’est, kochi a l’ouest et madagascariensis a l’est et dans le sud. Phelsuma madagascariensis grandis Phelsuma madagascariensis grandis high red. Pour montrer la diversité des paterns de chaque specimen. Phelsuma madagascariensis boehmei Phelsuma madagascariensis kochi Phelsuma madagascariensis madagascariensis Phelsuma ornata : Ce phelsu est une espece accessible a tous. Il faut neanmoins faire attention aux retentions d'oeufs chez les jeunes femelles, et surdoser le calcium apres les pontes (en particulier la premiere), pour eviter les pertes calciques. De petite taille (une dizaine de centimetres), ce phelsuma est tres coloré. Son aire de repartition est assez large au sein de l’ile de Madagascar, mais il est originaire de l'île Maurice. Il peuple des biotopes forestiers, des plantations, des habitations…etc Phelsuma ornata ornata Phelsuma laticauda : il se caracterise par une robe tachetée de doré. De taille equivalente au ornata, ce phelsuma est une petite espece conseillée pour les debutants, du fait de sa robustesse. Comme le ornata, il a su s’adapter a differents biotopes. Phelsuma laticauda Phelsuma quadriocellata : endemique de l’est de Madagascar, ce gecko d’une dizaine de centimetres est assez sensible aux variations d’hygrometrie. Phelsuma quadriocellata Phelsuma standingi : cette grande espece (jusqu'à 30cm) n’est pas facile a trouver en captivité, mais c’est une espece tres interessante. Sa grande taille et son comportement calme en font un excellent sujet d’observation. Originaire du sud de l’ile, il colonise des milieux plus secs. Phelsuma standingi Ces especes sont les plus courantes. Il en existe d’autres en captivité tout aussi interessantes (Phelsuma klemmeri , Phelsuma lineata par exemple) et d’autres peu accessibles mais faisant partie des plus beaux lezards de la planete (Phelsuma cepediana, Phelsuma guimbeaui et Phelsuma Guentheri entres autres). Phelsuma klemmeri Phelsuma cepediana Phelsuma Guentheri Si une de ces especes vous interesse, documentez vous plus en detail, cherchez des eleveurs qui reproduisent celle-ci et ne participez pas au commerce d’animaux importés. La facilité d’un elevage se prepare bien avant l’acquisition du ou des specimens, je vais donc vous resumer les etapes. MAINTENANCE EN CAPTIVITE Le terrarium Il se compose de : 1 terrarium adapté à la taille du lezard : fauna-box pour les juvéniles, 60x60x80 pour un specimen adulte d’une grosse espece au minimum. Pour les petites especes, 45x45x45 suffit pour un seul specimen. Pour un couple, faite deux fois et demi ce volume et pour un trio 4 fois le volume. 1 lampe chauffante protégée ou autre système de chauffage (tapis chauffant ou cable chauffant). On essayera toujours de créer un gradient thermique en plaçant la soruce de chauffage sur un coté du terrarium (moitié du sol pour le tapis ou le cable, d’un coté au dessus du terra ou au plafond de celui-ci pour la lampe). En règle générale, pour les espèces citées au dessus, on peut se baser sur 28/30°C le jour au point chaud et 23/25°C au point froid et 20/21°C la nuit. Pour le phelsuma standingi, 33/34°C au point chaud et 22/23°C la nuit. Pour le phelsuma ornata, 30/31°C au point chaud, et jusqu'à 24°C la nuit. 1 source d'UVs: neon ou lampe. Les deux ont leurs avantages et inconvenients. Le neon diffuse plus largement les UVs, mais moins loin que le spot. La lumiere est aussi plus uniforme avec un neon. Bref chacun sa methode, il n'y a pas de recette miracle. J'utilise le neon pour ma part. Des 8.0 voire 10.0 pour les gros bacs. 1 thermostat pour réguler la temperature de la source de chaleur. Ces thermostats peuvent etre achetés en animalerie ou fabriqués 1 bac d'eau adapté à la taille du lezard, pas trop grand, les phelsuma ne sont pas de bons nageurs. De plus ils boivent l’eau vaporisée, donc ce bac ne servira qu’a faire monter l’hygrometrie. Un systeme de pulverisation d’eau. Tres important ! Il sera soit manuel : vaporisateur pour les plantes, soit automatisé (acheté en kit ou monté soi-meme avec du materiel de recuperation type pompe de machine expresso.) Les pulverisations interviendront selon les especes entre 1 et 3 fois par 24h. Pas de pulverisation de plus d’une minute pour ne pas detremper le substrat ni faire chuter la temperature trop bas. Prevoir un programmateur a la minute pour le systeme automatisé. Beaucoup de cachettes, constituées pour la plupart de feuillage assez dense. Décoration et support (feuillage, lianes pour grimper...) Pour les fans de realismes en decoration, regardez ce site tres complet sur la faune et la flore malgache Le substrat doit etre de type tropical humide : copeaux type reptibark ou tourbe, le tout avec une sous couche drainante faite de billes d’argiles ou de vermiculite. La sous couche et le substrat sont separés par un voile d’hivernage empechant les deux de se melanger. Thermomètre/Hygromètre pour contrôler temperature et taux d'humidité. Plus vous payerez cher votre hygrometre, plus il sera fiable. Dans le cas d’especes sensibles aux variations d’hygrometrie, n’hesitez pas a investir dans un hygrometre fiable. NB : Testez les fonction essentielles (T°, Hygro) d'un terrarium AVANT l'acquisition d'un reptile, pas apres son arrivée. Un bac doit tourner entre 2 et 3 semaines a vide si vous n’etes pas sur de vos parametres. Ne prenez pas de risques inutiles. Vous voulez fabriquer votre terrarium? Voila un lien sur les differents matériaux par toxine Et un lien sur l'elaboration d'un terrarium toujours par toxine NB: Apprenez à décorer un terrarium avec boomslang Hygiène On change l'eau tous les jours ou tous les 2 jours On change le substrat ou enleve la portion de substrat souillés dès qu'il y a déjection (maximum dans les 24h pour éviter mauvaises odeurs et prolifération bactérienne) On nettoie à fond le bac et les accessoires tous les 2 à 3 mois en moyenne. Les repas On adapte toujours la taille de la proie à la taille du lezard (entre la moitié de la taille de la tête, à la taille de la largeur de la tête elle-même, jamais plus gros). De même, il est important de varier les repas: grillons et criquets fournissant "la base" chez de nombreuses espèces, il est conseillé de varier: teignes de ruche, morios, buffalos, lombrics, drosophiles... là encore cela dépend de l'espèce Les phelsuma sont friands de petits pots pour bébés aux fruits et de compotes. Donnez leur 1 à 2 fois par semaine ce met dans un bouchon de bouteille par exemple. Ils acceptent en general tres bien les fruits mixés ou pressés. Une fois par semaine aussi. Pas de fruits trop gras comme la banane (ou pas plus d’une fois par mois) ni trop acides (citron ou autre) Une complementation vitaminique et calcique sera donnée regulierement. Je donne a mes phelsus une fois par semaine un melange de calcium et de vitamines en poudre. Mes juveniles en recoivent un peu plus, mais n’abusez pas de ces complements, il peuvent etre tres dangereux pour la santé de vos protégés. Laissez une coupelle de calcium a disposition dans le terrarium. La femelle en periode de reproduction ou l’individu en manque pourront en profiter pleinement. Fréquence des repas Contrairement aux serpents, les lezards se nourrissent tous les jours, meme s'ils peuvent rester quelques jours sans manger il est preferable d'eviter.. les juveniles seront nourris à volonté, alors qu'il est préférable de modérer les repas chez les adultes pour eviter le surpoids (là encore, selon l'espèce...) Comptez un repas par jour pour des jeunes et un repas tous les deux jours pour des adultes en forme. Cette fiche nous à gentillement etait fourni par NiKKo_O . Nous le remercions de son aimable participation.
  10. Nom commun : Python tapis Irian Jaya Nom scientifique : Morelia spilota variegata Taille adulte : 1,4 à 1,8 m Distribution géographique : Sud de la Nouvelle Guinée, les spécimens existants au nord de l’Australie sont appelés pythons tapis du nord Habitat : forêts tropicales, savanes boisées Mœurs : plutôt arboricole, le Morelia descend cependant régulièrement au sol pour chasser. Terrarium : 100x60x80 en cm minimum, type tropical humide, éclairage non dispensable si la pièce est éclairée par la lumière du jour Point chaud 32°C point froid : 28°C La température de nuit doit diminuer d’environ 3°C Hygrométrie : 70% Reproduction : en général octobre – novembre, il vaut mieux introduire la femelle dans le terrarium du male. Il semblerait que plusieurs males stimulent le comportement reproducteur cependant il faut s’attendre à des combats La femelle pond 10 à 15 œufs qui incubés à 30°C 31°C qui éclosent en général au bout de 65 jours. (l’hygrométrie doit entre supérieure a 80%) C’est un magnifique python à la livrée parfois splendide tirant sur l’orange ou le jaune. Les petits naissent avec des couleurs moins chatoyantes et sont parfois uniformément rougeâtres. La variété Irian jaya est la plus petite et la plus svelte des variegata qu’on trouve également au Nord de l’australie. C’est un serpent qui en général même s’il est un peu vif au début, a bon caractère et demeure facile à élever. Il montre une forte préférence pour les souris durant les premières années. Source: Morelia's & Boiga. http://moreliasboiga.easyforumpro.com/Fiches-d-elevages-f5/Fiche-Morelia-Spilota-Variegata-Irian-Jaya-t5.htm#6 Un grand merci à Ratsnake pour cette fiche.
  11. RAF-nacannonce

    Bourse de Nancy

    effectivement j'avait zappé
  12. RAF-nacannonce

    Bourse de Nancy

    L'organisateur est un membre repto terra club
  13. Merci à Matthieu pour cette fiche Petites photo d'illustrations Photo source : Google
  14. Pour agrémenter encore un peu ce post j'ajoute cette magnifique photo trouver sur google le fuit de trois jours de recherche Boa constrictor impérator hogg island " Sunset "
  15. Encore quelques beautés : Cherry salmon stripe sharp sunglow Banana salmon Blood boa Bloody salmon Striped bloody salmon
  16. Une nouvelle phase et pas des moins belles:
  17. Il en manqué une attention les yeux : Très rare et ce pour longtemps je pense. http://s3.photobucket.com/albums/y83/djspin959/?action=view&current=MOV05299.flv Boa constrictor constrictor "leucistic"
  18. Les combinaisons multiples Ivory pastel ghost : Anérythristique, hypomélanistique et pastel ------------------------------- Sunglow jungle : Albinos et salmon avec un dessin jungle. ---------------------------- Striped Sharp albinos sunglow : Albinos du type Brian Sharp et salmon avec un dessin ligné. --------------------------- Moonglow : Un snow sunglow : Soit albinos, anérythristique et salmon -------------------------------- Voila j'espere que toutes ces magnifique photo et c'est quelques explications vous auront fait plaisirs. TOTAL TAENIURA
  19. Les combinaisons dessin et couleur. Albinos arabesque : Le dessin arabesque sans pigment noir. --------------------------- Coral albinos arabesque : La même chose avec le coral albinos ----------------------------- Jungle salmon : Le dessin jungle avec la couleur salmon. --------------------------------- Jungle hypomélanistique : Le dessin jungle avec une atténuation du noir. ------------------------------------- Hypo arabesque : Le dessin arabesque avec une atténuation du noir. ------------------------------------ Striped salmon : La couleur salmon avec le dessin ligné. TOTAL TAENIURA
  20. Les combinaisons dessin et couleur. Albinos arabesque : Le dessin arabesque sans pigment noir. --------------------------- Coral albinos arabesque : La même chose avec le coral albinos ----------------------------- Jungle salmon : Le dessin jungle avec la couleur salmon. --------------------------------- Jungle hypomélanistique : Le dessin jungle avec une atténuation du noir. ------------------------------------- Hypo arabesque : Le dessin arabesque avec une atténuation du noir. ------------------------------------ Striped salmon : La couleur salmon avec le dessin ligné. TOTAL TAENIURA
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