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  1. La distinction des mâles et des femelles, sans examen anatomique, relève de caractère propre à chaque sexe, ce sont les caractères sexuels secondaires. Ils se manifestent par des particularités morphologiques, indépendantes de la structure des organes génitaux, ces derniers représentent les caractères sexuels primaires, et dont l'ensemble constitue le dimorphisme sexuel. Les caractères sexuels secondaires ne font leur apparition qu'avec la maturité sexuelle. Les uns sont permanents et persistent toute la vie (taille, ornementation), les autres sont temporaires et ne se manifestent que durant la période reproductive (coloration). Le dimorphisme sexuel des reptiles est très variable selon les groupes, peu appréciable pour certains, plus accusé chez d'autres, revêtant parfois un aspect spectaculaire. Les crocodiliens ont un dimorphisme sexuel secondaire discret. Seul le gavial (Gavialis gangeticus) possède un dimorphisme sexuel très net, avec chez le mâle une protubérance spongieuse sur le museau. Gavialis gangeticus Photo pour illustration. Source:google Pour les cheloniens, les femelles d'un grand nombre d'espèces, mais pas toutes, tend à être plus grande que les mâles. Des différences anatomiques caractérisent aussi les spécimens mâles. Ils possèdent un plastron concave, largement échancré en arrière, une queue épaisse à la base, plus longue que celle des femelles et parfois terminée par une épine conique. Les griffes des pattes antérieures sont allongées, permettant à l'animal de s'agripper à la carapace de la femelle lors de l'accouplement. Testudo graeca Photo pour illustration. Source: google Le dimorphisme sexuel des serpents est souvent absent, ou peu appréciable. Il porte, surtout, sur une différence dans le nombre des écailles sous-caudales ou sur des variations de la taille et des proportions du corps et de la queue. Cette dernière est renflée à sa base en raison de la présence des organes reproducteurs. Parfois, le dimorphisme sexuel devient plus net. Chez certaines espèces (Anilius scytale), le développement des rudiments de pattes postérieures (ergots peri-cloacaux) situés de part et d'autres du cloaque, est bien net chez les mâles, où ils font saillie entre les écailles, alors que chez les femelles, ils sont peu distincts et cachés parmi les écailles. Pour d'autres espèces des différences de coloration (chez Vipera berus, la femelle possède une couleur brunâtre ou rougeâtre et le mâle est gris), des différences morphologiques (Langaha madagascariensis possède un appendice rostral différent selon le sexe. L'appendice est long et pointu chez le mâle alors qu'il est étalé chez la femelle) permettent de distinguer d'emblée le sexe d'un individu. Langaha madagascariensis Photo pour illustration. Source: google Parmi les sauriens, certaines familles n'offrent pas de caractères sexuels secondaires apparents. Il en est d'autre où leur extériorisation revêt une allure spectaculaire et permet de distinguer au premier coup d'oeil le sexe d'un individu. Les mâles sont plus grands que les femelles, nombre d'entre eux possèdent des organes glandulaires caractéristiques. Ce sont des cryptes qui s'ouvrent par un pore situé soit au milieu d'une écaille, soit au centre d'un cercle d'écailles. Selon leur localisation, ces organes sont qualifiés de pores fémoraux, anaux ou abdominaux. Ces formations très développées chez les mâles, atrophiées ou absentes chez les femelles jouent un rôle dans l'accouplement. Mâle Femelle Eublepharis macularius Photos pour illustration. Source: google Les différences de coloration liées au sexe sont fréquentes chez les lézards, où les mâles sont parés de brillantes couleurs, alors que les femelles sont ternes. Ces parures apparaissent à la période de reproduction, et sont surtout l'apanage des mâles (la gorge des mâles Lacerta bilineata se colore en bleu pendant la saison des amours.). Elles se manifestent rarement et toujours avec beaucoup moins d'intensité chez les femelles. Lacerta bilineata Photo pour illustration. Source: google Les caractères sexuels secondaires portant sur l'aspect morphologique sont les plus accusés. De nombreux mâles présentent des expansions cutanées souvent érectiles (crêtes céphaliques, dorsales, caudales; fanons sous la gorge; collerette), lesquelles sont parées de vives couleurs. Chez certaines espèces, la tête est surmontée d'un grand casque osseux résultant du développement d'os crâniens et dont la hauteur peut-être égale ou même supérieure à celle de la tête (Chamaeleo calyptratus). La sexualité des reptiles est responsable d'activités psychiques variables selon le sexe et déterminant un comportement particulier qui peut-être une expression de dimorphisme sexuel. Telles les manifestations d'agressivité dont font preuve à la période de reproduction de nombreux mâles qui se livre entre de violents combats (Agama agama), ou encore la faculté d'émettre des sons. Le dimorphisme sexuel des reptiles joue un rôle important dans la biologie de leur reproduction, en raison de ses rapports avec la reconnaissance des sexes en vue de l'accouplement.
  2. Découverte et redescription de l'holotype d'Ahaetulla pulverulenta (Duméril, Bibron & Duméril, 1854) (Reptilia, Serpentes, Colubridae), avec une remarque sur le statut de Dryinus fuscus Duméril, Bibron & Duméril, 1854 Zoostytema. 2005. 27 (1). pp. 163-178 Patrick David & Alain Dubois http://www.mnhn.fr/museum/front/medias/publication/4264_g05n1a10.pdf
  3. Découverte et redescription de l'holotype d'Ahaetulla pulverulenta (Duméril, Bibron & Duméril, 1854) (Reptilia, Serpentes, Colubridae), avec une remarque sur le statut de Dryinus fuscus Duméril, Bibron & Duméril, 1854
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    Dimorphisme sexuel

    Tu peux trouver chez certaines espèces un dimorphisme sexuel lié à leur aspect morphologique, très différent, entre un spécimen mâle et un spécimen femelle. Langaha madagascariensis Photos pour illustration. Source; google
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    Dimorphisme sexuel

    Chez les Heterodon nasicus, tu as: - la taille à l'âge adulte: De 60 à 90 cm pour les femelles et de 40 à 50 cm pour les mâles. - la taille de la queue: Plus longue et effilée chez le mâle que chez la femelle.
  6. Inferring the phylogenetic position of Boa constrictor among the Boinae Molecular Phylogenetics and Evolution 34 (2005) 167-180 Franck T. Burbrink http://scholar.library.csi.cuny.edu/~fburbrink/Research/Publications/Boine.pdf
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