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Voici un article sur la "pierre noire" dans la médecine traditionnelle africaine. RD Congo : une pierre noire aux vertus curatives contre les morsures du serpent : Dans la partie est de la République démocratioque du Congo, dans la province du Sud-Kivu, Zone de Mwenga, les morsures du serpent sont souvent guéries par une petite pierre noire qui se transmet de genération en génération. Tous les habitants des villages de Kalambi, Kamituga et Mungombe le savent : les morsures de serpent ne constituent pas un grand danger pour eux parce qu’ils savent qu’ils disposent d’un remède miracle : une petite pierre de couleur noire de la taille d’une bille dont plusieurs familles disposent dans leur maison, et capable d’enlever le venin en quelques minutes, faisant que la personne mordue guérisse. Dans cette région qui constitue un prolongement de la forêt équatoriale, la présence des serpents très venimeux est connue et leurs morsures entraînent souvent la mort si la personne est mordue loin du village. Cependant, les habitants prennent souvent une très grande précaution d’usage quand ils vont dans la forêt couper les arbres pour la cuisine et le chauffage, et emmènent avec eux cette pierre magique au cas où l’accident se produirait. Et mine de rien, les serpents sont souvent présents dans cette forêt qui longe toute la partie sud du Kivu jusque dans la province de Maniema, au centre de la RD Congo. Les habitants peuplant ces zones sont en majorité de la tribu lega, étendue sur trois grandes zones plus grandes que le Rwanda et le Burundi réunis, allant du Sud Kivu au Maniema, et cette tribu est parmi la plus grande de la RD Congo par son nombre d’habitants. Cette tribu est souvent connue pour des pratiques traditionnelles tels les rites initiatiques reconnus dans le pays et toute la région d’Afrique centrale. Avant que débutent les soins à la personne mordue par le serpent, les familles procèdent ainsi : ils chauffent cette petite pierre noire au feu pendant dix minute au maximum, mais cela dépendra de la force du feu : plus le feu est grand plus le temps est minimisé. Cette pierre sera ensuite posée sur la morsure pendant plus ou moins cinq minutes, et entre-temps, le patient éprouve des douleurs atroces dues essentiellement au feu. Après le retrait de la pierre, il sera allongé sur une natte et se reposera pendant une journée. Les morsures de serpent étant souvent mortelles dans cette zone, la survie de la personne pendant les deux ou trois jours suivants prouvera qu’elle a recouvré la guérison. Des familles entières disposent dans leurs maisons de ces pierres aux vertus magiques et, malgré les guerres et déplacements de la population dus au chômage et famine, elles se déplacent toujours avec cette pierre. Ces derniers temps, la présence des centres de santé missionnaires protestants et catholiques a contraint plusieurs familles de se méfier de ces petites pierres sataniques, selon les missionnaires. Les missionnaires exhortent les habitants du village à se méfier de ces pierres et à se rendre toujours dans les centres de santé quand les morsures de serpent se produisent, et à mettre fin à cette croyance aveugle aux chefs des villages. Les missionnaires prétendent que les éventuelles guérisons peuvent cacher des effets secondaires que les familles et chefs des villages ne peuvent pas prévoir et guérir. Malgré la sensibilisation menée par les Eglises pour abandonner ces pierres et de ne se rendre qu’aux centres de santé en cas de morsure, les habitants de cette zone continuent de croire aux vertus curatives et magiques de cette pierre et n’ont guère de choix puisqu’aller dans un centre de santé exige de l’argent qui manque énormément dans cette partie de la province du Sud-Kivu, malgré la présence des minerais de valeur comme l’or, le coltan, la cassiterite, et où les quelques rares échanges commerciaux se font entre biens et biens ou biens et services. Source: http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/rd-congo-une-pierre-noire-aux-26209
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D'où vient-elle? La "pierre noire" venant d'Inde, arrive en Europe vers 1650. Elle fut reprise par la suite par les Pères Blancs qui en ont répandu l'usage. De quelle matière est-elle faite? La "pierre noire" est fabriqué à partir de fragment d'os. En Afrique, elle provient d'une diaphyse d'os long de bovin, lentement torréfié en milieu réducteur. A quoi ressemble-t-elle? Quelles sont ces propriétés? Elle absorbe fortement les liquides. Comment l'utilise-t-on? La "pierre noire" est placée sur la plaie. Elle y adhère fortement et en extrait le poison, se détachant spontanément lorsque le poison est absorbé. Où peut-on la trouver? Les Pères Blancs ont appris l’origine et l’utilisation de la "pierre noire". Pendant des décennies la production et la distribution leurs furent confiées. Maintenant, les Pères Blancs ont confié cette mission et le secret de production à Wereld-Missiehulp vzw Provinciesteenweg, 400 2530 Boechout (Anvers). Comment la nettoyer? On fait bouillir la "pierre noire" dans du lait. Est-elle efficace? La "pierre noire" fait partie de la médecine traditionnelle africaine et jouit d'une réputation favorable. D'un point de vue scientifique, rien ne permet de confirmer une efficacité quelconque de la "pierre noire".
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Chez les fourmis, la digestion est collective !
askook a posté un sujet dans Insectes et Autres Invertébrés
Alors qu'un dixième seulement des individus nourrissent tous les autres et que les larves ont des besoins particuliers en protéines, les fourmis régulent très bien ces apports aux uns et aux autres. Quitte à régurgiter en dehors du nid la nourriture qui ne convient pas. Un animal connaît la nourriture dont il a besoin et peut éventuellement modifier ses habitudes lorsqu'il s'agit de nourrir des petits. Mais pour les insectes collectifs, le problème est autrement plus compliqué. Avec une répartition des tâches stricte, une catégorie d'individus seulement est chargée de la collecte de nourriture. Comment la stratégie peut-elle s'adapter aux besoins de la colonie, qui ne sont pas toujours les mêmes ? La réponse est très mal connue et c'est sur ce sujet qu'ont planché Audrey Dussutour, du Centre de recherche sur la cognition animale de l'université Paul Sabatier, à Toulouse, et Steve Simpson, de l'université de Sydney (Australie). Les deux biologistes se sont intéressés aux fourmis et plus particulièrement aux « fourrageurs », chargés de l'approvisionnement en nourriture. Alors qu'ils ne représentent que 10% de l'effectif de la fourmilière, ils ont la rude tâche de nourrir tout le monde. Leur travail est de fournir des aliments équilibrés en tenant compte de deux paramètres : la variation aléatoire des ressources disponibles et la différence des besoins entre les larves et les adultes. Les premières, en effet, apprécient particulièrement les protéines, indispensables à leur croissance. Les fourmis adultes, au contraire, ont surtout besoin de sucres, pour soutenir d'importantes dépenses énergétiques. Trois fourmis (Rhytidoponera sp.) en train de s'abreuver sur une goutte sucrée. L'apport en sucre s'avère un élément clé de la nutrition d'une colonie de fourmis. © Gabriel Miller Ne pas perdre de vue les besoins des autres Les fourrageurs ont été soumis à un test, avec deux stocks de nourriture, l'un riche en protéines et l'autre en sucres. Examen réussi : les fourmis savent piocher dans les protéines quand des larves sont présentes dans la colonie. En revanche, si la fourmilière ne comporte aucune larve, les fourrageurs dédaignent les protéines et se concentrent sur les sucres. Les deux chercheurs sont allés plus loin et ont soumis des colonies de fourmis à des stocks de nourriture présentant une proportion variable de sucres et de protéines. Deuxième examen apparemment réussi par les fourrageurs, qui ramènent la même quantité de sucres quelle que soit sa richesse dans les stocks disponibles. Le sucre apparaît donc comme l'élément clé de la nutrition d'une colonie de fourmis. C'est à lui que les fourrageurs donnent la priorité. Leur stratégie de régulation ne touche pas que la collecte. Les fourrageurs avalent aussi beaucoup de protéines s'il y en a dans leur environnement... mais ils en régurgitent en grande partie, sous forme de boulettes, à l'extérieur de la colonie. Cependant, cette régulation fonctionne mal. Audrey Dussutour et Steve Simpson notent que la mortalité augmente considérablement dans la colonie si la nourriture est trop riche en protéines, qui sont très mal digérées par les adultes. Les pertes atteignent jusqu'à 75%, contre 5% dans une colonie normalement nourrie. Toutefois, la mortalité est plus réduite si des larves sont présentes car, comme l'ont montré les biologistes, les fourrageurs confient de la nourriture aux larves pour la récupérer ensuite, une fois les protéines prédigérées. Finalement, la digestion des aliments est donc pour une fourmilière une affaire collective... Source:http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/chez-les-fourmis-la-digestion-est-collective_19125/ -
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C'est bien elle... Elle a écrit un article, dans la revue Situla, sur le maintien en captivité des reptiles en terrarium communautaire. Dang, V & Brinon, P (2003) - Maintien en captivité de reptiles en terrarium de communauté climatique. Situla N°7. p. 2-7 PS: ceux qu'ils veulent l'article, je peux le scanner...
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Vie en captivité Le choix d'un spécimen: Le choix d’un spécimen de Pareas carinatus est pour l’instant très limité. Seuls des spécimens d’origine sauvage (souvent provenant de Malaisie) sont proposés par des animaleries ou se rencontrent en bourse. Terrarium: Le terrarium, pour un couple (la cohabitation d’un groupe dans le même terrarium est possible), dont la taille peut varier de 40 à 60 cm de long x 45 à 50 cm de profondeur x 60 à 80 cm de haut, devra être en verre plutôt qu’en bois, en raison d’un taux d’humidité assez élevé. J’utilise pour mon couple, un terrarium de 60 x 45 x 60 cm. L’aération devra être importante, pour éviter toute stagnation d'air, mais sans être excessive pour pouvoir gérer correctement le taux d’humidité. Photo de Chance et d'Askook Température: La température diurne devra se situer entre 23°C et 28°C avec un maximum de 30°C (34°C dans la littérature) au point le plus chaud. La température sera descendue entre 18°C et 24°C la nuit, selon l'origine géographique des spécimens importés. Mon couple vit, en journée, dans une zone à 27°C. Les deux spécimens n’utilisent jamais la zone la plus chaude (30°C) du terrarium. Pendant la nuit, je coupe le chauffage. La température nocturne se situe aux alentours de 22°C pendant les périodes estivales. Pendant les périodes plus froides (fin de l’automne et l'hiver, la température nocturne se situe entre 18 et 20°C) Hygrométrie: Le taux d’hygrométrie sera moins élevé en journée, qu’en début de soirée ou pendant la nuit. En journée, 70% d'humidité est suffisant, alors qu’elle devra atteindre les 80-90% pendant la nuit. Une pulvérisation en début de soirée et une en tout début de matinée seront nécessaires. Mes Pareas carinatus n'apprécient guère les pulvérisations d'eau dirigées directement sur eux. Eclairage: Certains éleveurs, utilisent un éclairage fluorescent de type 5.0 (source: Tristan 92). Pour ma part, en raison d’une bonne luminosité naturelle de la pièce d’élevage, aucun système d’éclairage n’est utilisé. Décor: En raison de ses mœurs arboricoles, le décor devra se composer de différents branchages, agrémentés soit de plantes artificielles à larges feuilles, soit de plantes naturelles. Ces plantes pourront servir de cachettes. On peut aussi installer dans les branchages des cachettes du style nid d'oiseau. Le substrat devra quand à lui supporter un taux d’hygrométrie élevé. Une couche, de 2 à 3 cm, de billes d'argiles déposée au fond du terrarium, suivi d’une couche de 5 cm de tourbe, recouvert d’une couche de sphaigne fera un substrat idéal. Même si le taux d’humidité est important, un petit récipient d’eau propre sera mis à disposition. Nourriture: La nourriture constitué d’escargot (Helix aspersa aspersa (petit gris)) sera distribuée à volonté une à deux fois par semaine. Je me suis aperçu que les escargots présents dans le terrarium depuis plus d’une semaine ne sont pas mangés, alors que les nouveaux arrivants sont dégustés très rapidement. Au départ de sa vie en captivité, Pareas carinatus ne se nourrit que pendant la nuit. Rapidement, les spécimens acceptent de se nourrir en journée et ne reculent pas devant un escargot donné à la main. Personnellement, je n’ai jamais donné de limace en guise de nourriture. Photo de Chance et d'Askook Reproduction: A ce jour, aucune reproduction en captivité a abouti à des naissances. S’il n’est pas rare que les éleveurs de Pareas carinatus arrivent à avoir des œufs, de 2 à 8 déposés dans le feuillage ou au sol. Ses œufs ne sont, hélas, que rarement fécondés ou ne donnent que des nouveaux-nés mal formés (source: Tristan92) Ma femelle a pondu 3 œufs, qu’elle avait "laissée" sous elle. J’ai retiré ses œufs pour les mettre en couveuse. Après quelques jours, ils se sont éclaircis. Ils étaient, comme beaucoup, non fécondés. Photo de Chance et d'Askook Comportement: Pareas carinatus est peu craintif et ne présente aucun signe d'agressivité. Toutefois, lorsqu'un Pareas carinatus se sent menacé, il n'hésite pas à redresser son cou et l'avant de son corps, en les positionnant en forme de "S". Si la menace persiste, il se projette en avant, gueule fermé. En captivité, une fois acclimaté, il n'est pas rare d'observer, en journée, des spécimens se déplacer dans le terrarium. Références bibliographiques Davis, P & Vogel, G (1996) - The snakes of Sumatra. Edt Chimaira Deuve , J (1970) - Serpents du Laos. Edt Orstom
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Pareas carinatus Généralités Systématique Pareas carinatus fut décrit par Wagler en 1830. La description de Boie en 1828 sous le nom d’Amblycephalus carinatus est invalide (nomem nudum)*. *On appelle nomem nudum, tout nom publié non accompagné d’un texte acceptable comme diagnose ou d’un élément équivalent (figure montrant des détails aidant à l’identification). Cette espèce comprend deux sous-espèces : - Pareas carinatus carinatus Wagler, 1830 - Pareas carinatus unicolor (Bourret, 1934) Répartition géographique Pareas carinatus carinatus vit en Asie du Sud-Est : Cambodge, Chine (Province du Yunnan), Indonésie (îles de Bali, Bornéo, Java, Lombok, Sumatra, Laos, Malaysia (Malaya, Malaysia orientale, Bornéo), Myanmar, Thaïlande, Viêt Nam. Pareas carinatus unicolor possède une répartition géographique se limitant au Cambodge. Biotope Pareas carinatus se rencontre depuis les forêts tropicales humides des basses-terres et les forêts de plaines jusqu’aux forêts tropicales humides montagneuses (jusqu’à 1300 m d’altitude à Sumatra), en passant par les forêts pluvieuses de moyenne altitude. Cette espèce se rencontre aussi dans les plantations, les zones agricoles, dans les villages (greniers à riz, toits des paillotes) et dans des zones humides à épaisse végétation. Description Aspect: Pareas carinatus est une espèce possédant une morphologie fine et élancée. Sa longue tête est bien distincte du corps, fortement compressé, et possède un museau court et émoussé, très particulier, adapté à son alimentation spécialisée. Photo de Chance et d'Askook Coloration Pareas carinatus possède une couleur de fond variable, allant de l'ocre au gris en passant par différentes teintes de brun (brun rouge à brun foncé). Des taches noires ou marron foncé forment, sur les flancs, des bandes transversales, plus ou moins bien définies. Le ventre blanc sale ou jaunâtre peut être tacheté de noir. Il existe des spécimens originaires de Thaïlande de couleur uniforme orange. Photo pour illustration. Source: google La tête de même couleur que le corps, possède de chaque côté deux bandes noires partant de l'arrière de l'oeil. L'une de petite taille, en forme de virgule, se termine à la commissure des lèvres de la mâchoire supérieure (dernière écaille supralabiale). Cette petite bande peut-être absente. L'autre, plus large, part du haut de l'oeil pour se terminer, parfois reliée, sur le début du corps. Une tache noire en forme de X sur le cou peut être présente. Les yeux sont beige à orange, avec une pupille verticale noire et un espace blanc au dessus. Photo pour illustration. Source: google Taille Pareas carinatus mesure entre 480 et 700 mm. La taille moyenne est de 600 mm. Biologie Moeurs Pareas carinatus possède des mœurs arboricoles, qui le font vivre dans des biotopes se situant entre 140 et 250 cm du sol, ce qui ne l'empêche pas de descendre régulièrement au sol. De comportement discret, Pareas carinatus reste dans la journée lové sur des branchages ou dans de larges feuilles. Il peut aussi se cacher dans des trous situés dans des troncs d’arbres morts ou dans des amas de mousse situés soit en altitude, soit au sol. Photo pour illustration. Source: google Totalement nocturne, ce qui rend son observation très difficile alors que Pareas carinatus est très répandu dans on aire géographique d'origine. Il arrive que certains spécimens se mettent en chasse dès le crépuscule. Nourriture Pareas carinatus possède une alimentation spécialisée (cochléophage) composée d'escargots et de limaces, qu’il chasse soit en altitude, soit au sol. Il est possible de l’observer chasser, dans les villages, sur les toits des maisons. Technique de nourrissage Le serpent s'approche de l'escargot par derrière, mordant son corps et saisissant les parties molles près de la coquille de celui-ci. En se rétractant, l'escargot entraîne la mâchoire inférieure du serpent dans sa coquille. Avec des mouvements de rétraction alternés des mandibules inférieures, pour étirer de plus en plus le corps de l'escargot, jusqu'à le faire se détacher de la coquille, libérant ainsi les parties molles. Il sort, ensuite, le corps de la coquille pendant que sa mâchoire supérieure reste à l’extérieur de la coquille. Les os, garnis de dents, de la mâchoire supérieure du serpent s'incurvent simultanément vers l'intérieur pour glisser sur la coquille sans la briser. Le temps d’extraction (24-390 secondes) et le nombre de mouvements mandibulaires (22-98) pour Pareas carinatus sont similaires aux données existantes sur les autres espèces de la sous-famille des Pareatinae. Photo de Chance et d'Askook Reproduction La reproduction est ovipare. Les pontes se composent de 2 à 8 œufs.
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Euprepiophis mandarinus
askook a répondu à un(e) sujet de askook dans Fiches d'élevages de Reptil'Ouest
Vie en captivité Pour réussir l’élevage de cette espèce "mythique" de la terrariophilie, il est important de répondre aux très fortes exigences de sa maintenance. Au moindre écart, cela peut devenir catastrophique. Dans cet article, vous trouverez les données que l’on rencontre fréquemment dans la littérature et sur le net, ainsi que ma propre expérience d’élevage de spécimens d’Euprepiophis mandarinus, qu’ils soient d’origine sauvage ou nés en captivité "NC". Le choix d'un spécimen Si vous vous lancez dans l'élevage d'Euprepiophis mandarinus, faites l'acquisition d'un spécimen "NC', même si le prix de celui-ci, à partir de 250€ pour un spécimen nouveau-né, est au minimum le double d'un spécimen d'origine sauvage (de 80 à 100 €). Mais en quelques semaines, vous vous rendrez compte qu'en essayant de faire quelques économies, vous avez fait une grosse erreur.. La plupart des spécimens d'origines sauvages sont parasités, déshydratés et affaiblis par des conditions déplorables de maintenance, après leur capture dans le pays d'origine. 90% des serpent ratiers mandarin sauvages meurent avant d'arriver sur le marché de la terrariophilie. Pour ceux qui ont la chance d'arriver chez un éleveur, très peu ne survivent plus de 6 mois à une maintenance en terrarium. En résumé, ne tenter l'élevage d'Euprepiophis mandarinus qu'en achetant absolument des spécimens Nés en Captivité. Spécimen mâle NC. Photo de Chance et d'Askook Spécimen femelle sauvage. Photo de Chance et d'Askook Petite annecdote: Dans les années 90, j'avais commandé un couple de "mandarina" sauvage. Le vendeur me contacte pour me dire que mes spécimens étaient arrivés. Dès le lendemain et après 3 heures de route, me voilà, fatigué mais tellement heureux, devant la boite contenant mes "joyaux". En ouvrant la boite, j'ai eu le désagréable surprise de trouver deux spécimens morts. Les "mandarina" étaient mortes pendant la nuit... Terrarium Le terrarium dont la taille peut varier de 80 à 120 cm de long x 40 à 70 cm de profondeur x 50 cm de haut, devra être en verre plutôt qu’en bois, en raison d’un taux d’humidité assez élevé, qui pourrait apporté de la moisissure dans un terrarium fabriqué en bois. L’aération devra être importante, pour éviter toute stagnation d'air, mais sans être excessive. Le terrarium devra être aussi placé dans l’endroit le plus frais de la pièce d’élevage et le plus bas possible. Tout cela pour obtenir la température la plus basse possible. Mes terrariums sont de dimensions 105 x 60 x 50 cm pour les spécimens adultes et de 60 x 50 x 45 cm pour les plus jeunes ou ceux en période d’adaptation. Mes spécimens "NC" vivent dans des terrariums en bois, alors que mes "sauvages" sont installés dans des terrariums en verre. Température: La température est le premier point important pour la maintenance d’Euprepiophis mandarinus. Dans la littérature, il est possible de trouver des données de températures diurnes comprises entre 24° C (au point froid) et 30° C (le maximum au point chaud). Il me parait raisonnable de ne jamais dépasser les 27° C au point le plus chaud. Les spécimens originaires du Viêt Nam supportent mieux les températures élevées. Les températures nocturnes seront quant à elles, comprises entre 18 et 20° C. Pour mes spécimens sauvages originaires de Chine, 25° C au point chaud, est le maximum toléré. Au dessus, ces spécimens s'installent dans le récipient d’eau et la régurgitation des proies est systématique. Le point le plus frais dans leur terrarium se situe aux alentours de 20° C. Pour mes spécimens "NC", mêmes s’ils supportent de brèves périodes à 28° C, la température, en journée, au point chaud est de 26° C. Pour eux, le point froid est à 22° C. Pour toutes mes couleuvres de jade, le chauffage est éteint la nuit pour que la température nocturne soit aux alentours de 17-18° C. Hygrométrie: Le taux d’hygrométrie, deuxième point important, doit se situer aux environs de 80%. Ce taux d’hygrométrie est obtenu en pulvérisant deux à trois fois, par jour, le décor du terrarium d’eau froide. Cela permet aussi de diminuer la température lors des périodes de chaleur. Le taux élevé d’hygrométrie est nécessaire au printemps et en automne, alors que pendant l’été il peut être moins important. Attention que le sol ne soit pas détrempé, qu’il n’y ai pas de condensation sur les vitres et de ne pas pulvériser, de l'eau froide, directement sur les animaux. Pour mes spécimens sauvages, le taux de 80% d’humidité est respecté. Pour les "NC", un taux d’humidité un peu plus bas (60 %) est très bien accepté à condition qu’ils aient à leur disposition une boite remplie de sphaigne humide. Photo de Chance et d'Askook Eclairage: L’intensité de l'éclairage doit être moyenne. L’éclairage peut être diffusé, pendant une période de 10 à 12 heures en pleine saison, par tubes fluorescents ou par spot muni d’une ampoule de 40W et d’un réflecteur. Toujours mettre le système d’éclairage à l’extérieur du terrarium, pour éviter toute source de chaleur supplémentaire. Pour ma part, en raison d’une bonne luminosité naturelle de la pièce d’élevage, aucun système d’éclairage n’est utilisé, même s’il est présent dans les terrariums en bois au cas où. Décor: De part leur comportement timide, le décor d’un terrarium recevant des Euprepiophis mandarinus est un autre point important. Celui-ci devra comprendre différentes cachettes posées sur le sol ou enfouies et formant un réseau, sous une épaisse couche de substrat (de 10 à 15 cm), qui peut être composé de terreau, de tourbe ou de sphaigne. Le substrat choisi, devra supporter les 80% d'hygrométrie. Le substrat que j’utilise est la sphaigne. Très aérée, elle permet à mes couleuvres de jade de se déplacer facilement sous le substrat, pour ne laisser apparaître que de temps en temps leur tête. Je place, aussi, sous les cachettes posées au sol, un petit bout de gazon artificiel ou papier essuie-tout, car c’est à cet endroit que je dépose la nourriture pour les spécimens (les "sauvages") qui ne se nourrissent que dans leur terrarium. Quelques plantes artificielles posées au sol, viendront compléter le décor et au cas échéant, servir de cachettes. Des branches peuvent être aussi installées, même si la plupart du temps, elles ne serviront pas. Il arrive quand même, que l’on retrouve de temps en temps un spécimen perché sur l’une d’elle. Un récipient de bonne taille, mais pas très haut, rempli d’eau toujours propre est indispensable. Photo de Chance et d'Askook Nourriture En captivité, la nourriture d’Euprepiophis mandarinus est composée que de rongeurs (souris, rats). Le nourrissage se fait principalement le soir et dans le terrarium pour éviter tout stress aux couleuvres de jade. Pour les spécimens nouveau-nés, un premier repas composé d’un souriceau est très vite accepté. Il suffit après de donner des proies adaptées à la taille du serpent. Dans la plus grande majorité des cas, les serpents ratiers mandarin n’acceptent que des petites proies peut mobiles ou fraîchement tuées et refusent toutes proies ayant du poil. Mes spécimens "sauvages" font partie de cette majorité, alors que les spécimens adultes "NC" acceptent des souris poilées. Certains "NC" acceptent, même, de manger hors du terrarium. Reproduction La reproduction d’Euprepiophis mandarinus n’est plus quelque chose d'exceptionnel, à condition de bien maîtriser quelques paramètres et de posséder des spécimens reproducteurs âgés de 3 ans, même si certaines femelles sont matures dès l'âge de 18 mois (Halimi. A & Cohen. J.P). Le premier est la période d’hibernation Elle est obligatoire pour stimuler les spécimens reproducteurs. Celle-ci se fera pendant 3 à 4 mois, dans l’obscurité, à une température comprise entre 5 et 12° C. L’on peut faire aussi une hivernation à 14/15° C, en sachant qu’à cette température certains spécimens sont encore actifs et peuvent manger et digérer. L’hibernation de mes Euprepiophis mandarinus se fait entre le mois de novembre et de février à une température de 10°C. A la sortie d’hibernation, et après avoir bien alimenté les spécimens reproducteurs, les accouplements nocturnes, d’une durée allant de 10 à 30 minutes, souvent nombreux et violents (les mâles saisissent les femelles en les mordant fortement au niveau du cou) peuvent commencer. Les femelles sont réceptives que sur une très courte durée. Cela explique peut-être l’acharnement que mettent les mâles à vouloir s’accoupler. Pour que la femelle puisse pondre en toute tranquillité, il faut l’isoler du mâle et prévoir un pondoir, de taille adaptée, rempli de vermiculite ou de sphaigne humide. A cette période, éviter d’avoir du substrat humide dans le terrarium, pour que la femelle aille, obligatoirement, déposer ses œufs dans le pondoir. Entre le mois de mai et juin, de 3 à 12 œufs seront pondus en fonction de la taille de la femelle et de son origine (les spécimens du Viêt Nam ont de plus grosses pontes). L’incubation des œufs se fait à une température comprise entre 26 et 28° C - à 26° C (de 50 à 55 jours d'incubation, compter 10 jours de plus pour les spécimens originaires du Viêt Nam). - à 27° C (de 44 à 50 jours) - à 28° C ( de 43 à 49 jours) Photos pour illustration Les nouveau-nés mesurent à la naissance 30 cm (40 cm pour les vietnamiens). Ils seront élevés séparément dans des boites d’élevage rempli de mousse humide (les jeunes spécimens sont très sensibles à la déshydratation), à une température de 28°C. Après une première mue qui survient aux environs du 10 ème jour, le premier repas, proposé le soir, sera composé d’un souriceau nouveau-né et sera accepté sans grande difficulté. Comportement Timide, Euprepiophis mandarinus fuit dès que l’on s’approche de son terrarium. Il est très difficile de l’observer. Si certains spécimens se laissent attraper assez facilement, d’autres n’hésitent pas à faire vibrer leur queue et à se projeter (gueule en avant). Par contre, je n’ai jamais connu de spécimen mordeur. Références bibliographiques Gumprecht A (2004) - Die Mandarinnatter Euprepiophis Mandarinus / Elaphe Mandarina. Edt Ntv Natur Und Tier-verlag Halimi A & Cohen J.P (1996) - Elaphe mandarina. La couleuvre légendaire. Terrario magazine N°2 p.10-14 Keller C (2006) - Euprepiophis mandarinus (Cantor, 1842). Le serpent ratier mandarin Maintien et reproduction en captivité. Situla N°14 p.36-41 Perringaux P (1990) - 100 reptiles en terrarium p.100. Edt D.P Perringaux Staszko R & Walls J.G (1994) - Rat snakes A hobbyst's Guide to Elaphe and Kin p.168-171. Edt t.f.h -
Euprepiophis mandarinus Le serpent ratier mandarin ou couleuvre de jade (Euprepiophis mandarinus) est un véritable joyaux asiatique. Sa beauté n’a d’égale que sa discrétion. Ses mœurs à l’état naturel restent quelque peu énigmatiques en raison de cette discrétion légendaire... Généralités Systématique Le serpent ratier mandarin fut décrit pour la première fois en 1842 par Cantor sous le nom de Coluber mandarinus. Il pris par la suite la dénomination d’Elaphe mandarina en 1925 (Stejneger) et en 1943 (Smith), qu’il garda jusqu’en 2002 (Utiger et al), pour devenir Euprepiophis mandarinus. Cette espèce de la famille des colubridae et de la sous-famille des colubrinae ne possède pas de sous-espèce. Noms vernaculaires Les noms vernaculaires d’Euprepiophis mandarinus (serpent ratier mandarin et couleuvre de jade) ont un rapport avec son origine chinoise et la livrée verdâtre de certains spécimens. Répartition géographique Euprepiophis mandarinus vit dans le Sud-Est de l’Asie : Chine (Centre, Est, Sud et sur l’île de Zhoushan), Tibet, Inde (Nord-Est), Myanmar (Nord), Taïwan, Viêt Nam (Nord-Ouest), Thaïlande. Biotope Euprepiophis mandarinus est capable de s’adapter à des milieux divers et variés. On rencontre la couleuvre de jade dans des biotopes aussi différents que : les forêts claires, les forêts de montagne, les lisières des bois, les champs secs, les rizières, les pentes rocailleuses, les zones cultivées, les friches ou les zones à forte densité de végétation. Ses biotopes varient de 300 à 2 500 m d'altitude, et à plus de 3 000 m au Tibet. Le serpent ratier mandarin préfère les altitudes plus élevées pour y trouver des températures plus fraîches. Photo pour illustration. Source: Google Description L’identification d’Euprepiophis mandarinus est facile. Ce colubridé ne ressemble à aucun autre. Aspect: Euprepiophis mandarinus est une espèce de couleuvre de morphologie fine, élancée et élégante. Sa tête de forme ovale, possédant un museau arrondi, est peu distincte du cou. Le corps est d’aspect svelte, se terminant par une queue modérément courte. La morphologie de la "mandarina" est liée à ses moeurs. Coloration Euprepiophis mandarinus possède une couleur de fond gris. Ce gris peut être différent: gris clair, gris cendré, gris rougeâtre, gris brun. La couleur de base peut également apparaître rose saumon (en raison des taches rouges sur les écailles grises) ou blanc. Sur le corps se trouvent de 22 à 30 ocelles en forme de losange. Ces derniers sont jaunes bordés d’un large contour noir, le tout entouré d’un fin liseré jaune. Les dessins sont variables d’un sujet à l’autre, ce qui permet de différencier les individus. La tête est jaune, jaune vif ou parfois blanchâtre, rayée de trois bandes transversales noires. La première se trouve à la pointe du museau. La deuxième, légèrement courbée, se trouve au milieu de la tête et passe par les deux yeux. La dernière, très large, en forme de V part du centre de la tête pour finir, de chaque côté, derrière la tête. Un petit trait noir part de derrière l’œil pour rejoindre la lèvre (ces lignes noires, rayonnantes, contribuent à dissimuler les yeux noirs). On retrouve sous la mâchoire inférieure une partie des deux premières bandes ainsi que du petit trait. La face ventrale est blanche ou jaune avec de larges points ou bandes noirs. Ecaillure Euprepiophis mandarinus possède 21 ou 23 rangées d’écailles dorsales lisses, de (200) 210 à 240 (241) ventrales et de (59) 62 à 80 (82) sous-caudales. L’écaille anale est divisée, la loréale est très petite ou manquante et elle est, en partie ou entièrement, soudée à la préfrontale. Taille La taille du serpent ratier mandarin varie de 90 à 120 cm, pour un maximum de 175 cm. Gumprecht (2004) rapporte la taille de 185 cm avec un poids de 750 gr pour un spécimen femelle arrivant du Viêt Nam. La taille varie selon la provenance d’origine. Spécimen de chine: 90 à 110 cm Spécimen de la province de Sichuan: 100 à 130 cm Spécimen du Viet Nam: 130 à 175 cm. Biologie Moeurs La couleuvre de jade possède des mœurs terrestres et semi-fouisseuses. De comportement discret, Euprepiophis mandarinus reste dans la journée tapie parmi la litière végétale (ses ocelles contribuent à briser sa silhouette). Il peut aussi se cacher sous des souches, sous des roches ou dans des terriers. Actif le matin, à la recherche d’un rayon de soleil pour se réchauffer. Le serpent ratier mandarin profite du début de soirée ou de la nuit pour partir en chasse. Ces mœurs nocturnes et son comportement discret, empêchent de mieux connaître le serpent ratier mandarin à l’état sauvage. Nourriture La forme étroite de la tête et le museau arrondi permettent à Euprepiophis mandarinus de fureter dans les fissures et les terriers en quête de jeunes rongeurs encore au nid. De petits oiseaux ainsi que leurs pontes peuvent aussi faire partie de sa nourriture. Les spécimens nouveau-nés mangent des lézards. Photo pour illustration. Source: google Reproduction Après une hibernation de 2 à 4 mois et un accouplement au printemps (Schulz (1996) a observé "des combats" entre mâles), une ponte allant de 3 à 9 œufs (jusqu’à 12) et exigeants de 48 à 55 jours d’incubation donne naissance à des petites couleuvres de jade. Mais peu d’observations sur la reproduction à l’état naturel sont connues.
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Pour le sérieux de l"éleveuse, il n'y a pas de soucis à avoir, c'est Véronique Dang. Elle est loin d'être inconnue dans le milieu de la terrariophilie... Après, on aime ou pas sa démarche, mais je peux t'assurer que ses animaux sont en bien meilleur forme que chez une grande majorité des terrariophiles.
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Nouveau record de longueur pour cette espèce... Crotalus molossus est une espèce de taille moyenne, comprise entre 75 et 107 cm... Les longueurs maximales étaient à ce jour: 125,0 cm (Gloyd, 1940), 125,7 cm (Klauber, 1972 ) 129,5 cm (Shaw & Campbell, 1974) Platt & Rainwater, 2009 rapporte, pour un spécimen collecté au Texas, une taille de 152,4 cm. Crotalus molussus possède 4 sous-espèces Crotalus molossus molossus Baird & Girard, 1853 Crotalus molossus estebanensis Klauber,1949 Crotalus molossus nigrescens Gloyd, 1936 Crotalus molossus oaxacus Gloyd, 1948 Son aire de répartition se situe aux Etats-Unis (Arizona, Nouveau-Mexque, Texas), au Mexique ainsi que dans quelques îles du golfe de Californie. Crotalus molossus molossus Spécimen originaire de l'état de l'Arizona (Etats-Unis) Crotalus molossus estebanensis Crotalus molossus nigrescens Spécimen originaire de l'état du Chihuahua (Mexique) Crotalus molossus oaxacus Photos pour illustration. Source: google
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Cannibalism Among Rattlesnakes Helps Females To Recover After Birth Spanish, American and Mexican researchers have produced the first quantitative description of cannibalism among female rattlesnakes (Crotalus polystictus) after monitoring 190 reptiles. The study has shown that these animals ingest on average 11% of their postpartum mass (in particular eggs and dead offspring) in order to recover energy for subsequent reproduction. The lack of information about cannibalism in rattlesnakes (Crotalus polystictus) led researchers to start a study in 2004, which they continued for three years in central Mexico, where this species is endemic. They measured "cannibalistic behaviour" among 190 females, which had 239 clutches of eggs, and determined that this phenomenon is justified by "enabling the mother to recover and regain strength". "A cannibal rattlesnake female can recover lost energy for reproduction without having to hunt for food, a dangerous activity that requires time and expends a great deal of energy," Estrella Mociño and Kirk Setser, lead authors of the study and researchers at the University of Granada, along with Juan Manuel Pleguezuelos, tell SINC. The study, published in the latest issue of the journal Animal Behaviour, shows that cannibalism in this species is an evolutionary result of its feeding behaviour, since its prey is dead for some time before being eaten by the snake. "Viperids in general are prepared to eat carrion, and for this reason it is not so strange that they consume the non-viable sections of their clutches after going through the great energy expenditure caused by reproduction," says Mociño. The research team say this behaviour can be explained by four biological factors - the day of the birth (females that give birth at the end of July are more likely to be cannibals, since they have less time to feed and prepare themselves to reproduce again), the proportion of dead babies per clutch, the level of maternal investment (the larger the brood, the greater the chance that it will contain non-viable elements, which she will eat), and stress caused by being in captivity (the researchers maintained the females in captivity for an average of 21 days). Of all the females, 68% consumed part or all of their dead offspring, and 83% of these ate them all, and waited little time to do so (around 16 hours), although some ate them "immediately after giving birth", adds Mociño. The rest (40%) of the females "did not display cannibalistic behaviour". According to the scientists, cannibalism is "not an aberrant behaviour, and is not an attack on the progeny", since it is not the same as parricide or infanticide as it does not involve live elements. It simply recovers some of what the snake invested in the reproduction process, and prepares it to reproduce once again. Snakes can distinguish between dead and live offspring The scientists showed there was a low risk of the snakes eating healthy offspring, which look very similar to dead ones for the first two hours after emerging from their membranes. During the study, only one female ate live babies. "In comparison with mammals or birds, snakes are not as maternal, but the study shows that they also display behaviour that has evolved, and that helps the female and her offspring to reproduce and grow successfully," say Mociño and Setser. Crotalus polystictus is categorised as a "threatened species" according to the Official Mexican Regulations on protection of native species of wild flora and fauna in Mexico. Limited habitat, urban expansion and the growth of agriculture are the main threats to the snake. To date, the scientists have marked more than 2,000 individuals of this species, which range in length on average from 50cm to 90 cm, and which display different survival strategies from many other rattlesnakes in the north of Mexico and the United States. This reptile has a very rapid reproduction rate, suggesting that it is experiencing a high death rate caused by external factors. As well as contributing to scientific knowledge about animal cannibalism from an evolutionary perspective, the scientists hope that publicising these results will "lead to human beings being less aggressive towards these snakes". Source:http://www.sciencedaily.com/releases/2009/02/090219095533.htm Article de référence: Mociño-Deloya et al. Cannibalism of nonviable offspring by postparturient Mexican lance-headed rattlesnakes, Crotalus polystictus. Animal Behaviour, 2009; 77 (1): 145 -
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Venom cures Local man claims there is a poisonous cure for cancer SENECA — Next time you see a Copperhead snake in your backyard, leave it alone. Not because it has the potential to bite you and cause severe damage, but because one day, it might just save your life. Joel LaRocque, Seneca resident and avid snake handler and enthusiast, claims the answer to cancer treatment lies in the jaws of these reptiles. LaRocque was bitten and spared by a deadly Cottonmouth in the late 1960s. He has been intrigued and awed by snakes ever since. His admiration has grown to immeasurable lengths. Now, he works with numerous cancer laboratories across the world as he freeze dries and ships off Copperhead venom that, one day, could be used to stop the spread of cancer cells and even shrink tumors, he said. “In the late 1990s, Japanese scientists found that Copperhead venom carried a tiny protein called ‘Contortrostatin,’” he said. “Then in early 2000, scientists at Loma Linda University in California found that this protein can actually halt the spread of cancer cells with early detection.” So the question is … why on earth aren’t scientists pushing to get this treatment into hospitals and homes around the world? “It’s the money issue and all the legalities that come along with new treatments,” he said. “Especially ones such as this, that would take so much money away from other treatments like radiation and chemotherapy,” LaRocque argues. Like LaRocque, Bill Haast, a laboratory researcher at the Miami Serpentarium who has worked most of his 95 years around venomous snakes and understands the potential for venom to “heal,” has been bitten more than 170 times. To ward off the dangers of their occupation, both men inject themselves with a cocktail of venom once a month to build up antibodies. “The pain is incredible, but it has really helped me stay healthy and safe from probable snake bites,” LaRocque said. In the end, he said, it pains him more than anything to know there is an up and coming treatment that could save lives, but isn’t being utilized. “Sometimes it is hard to swallow that money is so much more important than saving lives,” he said. “But that’s the system that has been installed, and there isn’t much we can do about it.” After his many discussions with laboratory workers and researchers, LaRocque said he understands the process that needs to be followed when developing a possible new cure, but he can't help but think of the 40,000 or more women who lose their lives to breast and other cancers each year. “These snakes could literally save their lives,” he said. “It’s just a shame to know you are holding a key to health but this feasible treatment won't hit the shelves for another 25 years or more.” And even though LaRocque and his wife, Janice, continue to care for snakes and hope to benefit cancer victims in the future, they don’t have nearly the number of slithering pets they once had in Louisiana. “We were wiped out by Katrina,” he said. “We lost hundreds of our snakes, and it absolutely broke our hearts. We moved to Oconee County just under a year ago and we hope to make a difference nationwide from the beautiful Upstate.” LaRocque also wants to spread the overall knowledge of snakes to youth in the community. “We would love to travel to schools and show these kids what to look out for, which snakes to avoid and how to identify them. We just want to give back to the community and I think students and teachers alike would benefit from our presentation.” "The cure to breast cancer lies in these Copperheads," claims Joel LaRocque This Copperhead is being "milked" for its venom. Even though no one has died from a Copperhead bite, these snakes can cause extreme nerve and tissue damage once they bite and inject venom. Source:http://www.upstatetoday.com/news/2009/mar/10/venom-cures/ -
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Transcriptomic basis for an antiserum against Micrurus corallinus (coral snake) venom Micrurus corallinus (coral snake) is a tropical forest snake belonging to the family Elapidae. Its venom shows a high neurotoxicity associated with pre- and post-synaptic toxins, causing diaphragm paralysis, which may result in death. In spite of a relatively small incidence of accidents, serum therapy is crucial for those bitten. However, the adequate production of antiserum is hampered by the difficulty in obtaining sufficient amounts of venom from a small snake with demanding breeding conditions. In order to elucidate the molecular basis of this venom and to uncover possible immunogens for an antiserum, we generated expressed sequences tags (ESTs) from its venom glands and analyzed the transcriptomic profile. In addition, their immunogenicity was tested using DNA immunization. Results: A total of 1438 ESTs were generated and grouped into 611 clusters. Toxin transcripts represented 46% of the total ESTs. The two main toxin classes consisted of three-finger toxins (3FTx) (24%) and phospholipases A2 (PLA2s) (15%). However, 8 other classes of toxins were present, including C-type lectins, natriuretic peptide precursors and even high-molecular mass components such as metalloproteases and L-amino acid oxidases. Each class included an assortment of isoforms, some showing evidence of alternative splicing and domain deletions. Five antigenic candidates were selected (four 3FTx and one PLA2) and used for a preliminary study of DNA immunization. The immunological response showed that the sera from the immunized animals were able to recognize the recombinant antigens. Conclusions: Besides an improvement in our knowledge of the composition of coral snake venoms, which are very poorly known when compared to Old World elapids, the expression profile suggests abundant and diversified components that may be used in future antiserum formulation. As recombinant production of venom antigens frequently fails due to complex disulfide arrangements, DNA immunization may be a viable alternative. In fact, the selected candidates provided an initial evidence of the feasibility of this approach, which is less costly and not dependent on the availability of the venom. Source:http://7thspace.com/headlines/305366/transcriptomic_basis_for_an_antiserum_against_micrurus_corallinus_coral_snake_venom.html