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Araignée à la réunion
Valko03 a répondu à un(e) sujet de matthieu07 dans Mygales - Arachnides - Scorpions
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Centres d'informations toxicologiques (antipoison) Suisse Zurich: 01 251 51 51 Québec Sainte-Foy: (418) 654 2254 France Angers: 02 41 48 21 21 Bordeaux: 05 56 96 40 80 Grenoble: 04 76 76 56 46 Lille: 0 825 812 822 Lyon: 04 72 11 69 11 Mareille: 04 91 75 25 25 Nancy: 03 83 32 36 36 Paris: 01 40 05 48 48 Reims: 03 26 06 07 08 Rennes: 02 99 59 22 22 Rouens: 02 35 88 44 00 Strasbourg: 03 88 37 37 37 Toulouse: 05 61 77 74 47 Belgique 070 / 245 245 Liste des questions que l'on va vous poser: - votre nom et votre numéro de téléphone pour rappel ? - âge, poids et sexe de la personne concernée ? - que savez-vous de l'agent toxique en question ? - dose maximale ayant pu être absorbée ? - temps écoulé depuis l'incident ? - premiers symptômes observés ? - premières mesures prises ? Mesures préventives Venimeux * Ne pas manipuler un serpent venimeux si ce n’est pas absolument indispensable. * Ne jamais quitter des yeux l’animal dès que le terrarium est ouvert. * Si l’on possède l’espace nécessaire, prévoir des terrariums à double compartiment ou à tiroir. On fera passer le serpent dans un des compartiments que l’on referme et on peut travailler sans danger dans l’autre. * La douceur est la base de toute manipulation pour ne pas stresser l’animal. On utilisera un crochet qui sera adapté à la taille du serpent. * La taille du serpent n’entre pas en ligne de compte pour la manipulation. Parfois un Mamba noir(Dendroapsis polylepis) de 3 mètres est plus facile à manipuler qu’une petite vipère des pyramides (Echis pyramidum) de 60 cm. * L’absorption d’alcool ou d’euphorisants en tous genres est évidemment contre-indiquée pour la manipulation de serpents venimeux. * Un serpent né en captivité est tout aussi dangereux qu’un serpent capturé dans la nature. Chaque fois que l’on ouvrira le terrarium, le serpent pensera que c’est pour manger et il va essayer de mordre tout ce qui bouge. Dans ce cas-là, il injectera une grande quantité de venin. * Ne jamais relâcher son attention. Un professionnel qui s’occupe de 100 serpents venimeux doit effectuer plus de 30 000 manipulations par année. Une erreur risque de se payer très cher. Les gestes de premiers secours en cas de morsures * Enlever les bagues en cas de morsure à la main ou au bras * Garder son calme, agir rapidement mais sans brusquerie. * Rassurer la victime et si possible, l’allonger et immobiliser le membre mordu avec un bandage compressif depuis la morsure jusqu’en haut du membre. Immobiliser ensuite le membre avec une attelle. Le bandage sera aussi fermement serré que pour une entorse. * Entreprendre immédiatement une évacuation vers un centre hospitalier ; prévenir ce centre de l’identité de l’agresseur. * En cas de morsure par un élapidé, se faire aider par des voisins pour effectuer la respiration artificielle (bouche à bouche, bouche à nez), ce qui peut s’avérer utile avant l’arrivée à l’hôpital. * En cas de morsure par un serpent dont le venin est nécrosant ou susceptible de provoquer une coagulation, faire une injection sous-cutanée d’héparinate de calcium (0,4 à 0,5 ml) : pincer la peau entre deux doigts, piquer lentement perpendiculairement dans le bourrelet et injecter doucement. Ce qu’il ne faut pas faire !!! * La plupart des manœuvres locales sont à proscrire. * Le garrot augmente l’ischémie (manque d’irrigation sanguine) dont souffre déjà le membre mordu s’il est envenimé et peut provoquer la perte du membre en cas de morsure par un vipéridé. * Les incisions ou scarifications, à fortiori l’excision de la zone mordue, augmentent la surface de contact entre le venin et les tissus, et les risques de surinfection ou de nécrose. C’est de plus inutile car, quoi que l’on fasse, la diffusion du venin dans l’organisme est très rapide : lors d’une envenimation intramusculaire, le venin atteint le plasma sanguin 10 minutes après l’injection et 67% du venin atteint la circulation sanguine. * La cautérisation et la cryothérapie aggravent les lésions locales lorsqu’elles ne les créent pas. * La succion de la morsure est inutile et dangereuse * L’aspiration instrumentale n’a pas fait la preuve de son efficacité, mais dans la mesure où elle ne nécessite pas d’incision cutanée supplémentaire, elle ne présente aucune contre- indication et a le mérite de rassurer la victime. Nécrose de la main après morsure de serpent
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Epidémiologie des morsures de serpents
Valko03 a répondu à un(e) sujet de Valko03 dans Serpents Venimeux
Morsure de serpent Souvent moins grave qu'impressionante Contrairement aux idées reçues, il n'existe pas de venin mortel en quelques minutes. Le seul risque grave dans les minutes qui suivent la morsure est le risque de choc anaphylactique (choc par allergie grave). Mais il n'est pas dû à la toxicité du venin, mais à une réaction allergique gravissime de l'organisme. Le même choc peut survenir avec une piqûre de guêpe ou en mangeant des fraises… Les venins des serpents servent à neutraliser la proie, et à assurer une pré digestion de celle-ci. La toxicité du venin est dose-dépendante, ce qui signifie qu'elle est d'autant plus grande que la dose injectée est importante. Ceci explique la faible mortalité en cas de morsure de l'homme (glande à venin non pleine au moment de la morsure, évacuation imparfaite par les canaux à venin). Il y a 3 types de serpents venimeux : 1. Les serpents à venin "enzymatique " ou encore appelé "hémotoxique" : il provoque une nécrose de la zone mordue, avec extension plus ou moins importante. La morsure est très douloureuse, avec œdème important. La zone mordue devient violacée, hémorragique. La gangrène et la surinfection s'installent en l'absence de traitement. Plus précoce est le traitement, moins la zone nécrotique sera importante. Ce type d'envenimation n'est pratiquement jamais mortel mais c'est la plus douloureuse. 2. Les serpents à venin "neurotoxique" : c'est un poison paralysant comparable au curare. Les paralysies apparaissent en une à trois heures. Elles affectent d'abord les muscles striés, puis remontent pour atteindre les paupières, les muscles de la déglutition et enfin les muscles respiratoires. Le traitement consiste en une assistance respiratoire en "soins intensifs" afin de passer la phase critique. En l'absence de traitement, la victime peut mourir par asphyxie. Les autres signes de l'intoxication par les neurotoxiques sont les troubles visuels, l'hypersalivation, le larmoiement, les sueurs, l'accélération de la motricité digestive (diarrhées, vomissements), le ralentissement du rythme cardiaque et les troubles du comportement avec agitation ou somnolence. 3. Les serpents à venin "mixte ": ils sont à l'origine des envenimations les plus graves. Ils associent une action neurotoxique et une action hémotoxique. Le tableau clinique est dominé par la douleur, mais c'est le risque de paralysie respiratoire qui fait courir un risque mortel à la victime avec décès en quelques heures. C'est le type d'envenimation la plus dangereuse. Conseils en cas de morsure Le principe de base est de tout faire pour ralentir la diffusion du venin. Il faut donc ralentir le rythme cardiaque ou du moins, éviter que celui-ci ne s'emballe. Voici donc quelques mesures à prendre : * Ne pas céder à la panique : ne pas s'affoler et rester calme. Les morsures de serpents sont très rarement mortelles et surtout l'urgence est relative. Il faut des heures au venin pour agir ; * Ne pas courir : cela augmente la fréquence cardiaque ! * Allonger la victime, la mettre au repos ; * Ne pas poser de garrot : c'est inutile et dangereux ; * Ne pas aspirer le venin avec la bouche : c'est inutile pour le blessé et dangereux pour le sauveteur ; * Ne pas inciser la plaie : cela favorise la diffusion du venin ; * Si possible, et sans prendre de risques inutiles, identifier le serpent. Car de sa nature dépendra la mise en place d'un traitement adapté ; * Nettoyer la plaie avec du savon puis un antiseptique (eau oxygénée, Bétadine, Dakin). Ne pas utiliser de l'alcool ou de l'éther qui, non seulement sont inefficaces, mais de plus favorisent la diffusion du venin ; * Ôtez tous les garrots potentiels, tels que les bagues, les bracelets, les montres, pour ne pas gêner la circulation sanguine, si l’œdème venait à s’étendre ; * Si possible, posez sans serrer un bandage en crêpe, pour ainsi bloquer la circulation lymphatique utilisée par le venin pour se répandre, sans pour autant couper la circulation sanguine (vérifiez que vous pouvez toujours passer un doigt entre la peau et le bandage) : il ne s'agit pas de faire un garrot ! * Membre supérieur : immobilisez avec une écharpe contre le thorax, le coude plié à angle droit. Membre inférieur : immobilisez avec une attelle de fortune. * Calmer la douleur avec un antalgique à base de paracétamol. Évitez les dérivés de l'aspirine et les anti-inflammatoires (risque hémorragique). Si vous avez de la glace, mettez-la dans un sac plastique, entourez le tout d'un linge puis appliquez à l'endroit de la morsure : la glace est un anti-inflammatoire qui diminuera la douleur et l’œdème ; * Calmer l'anxiété (anxiolytique) ; * Ne pas faire boire d'alcool, de café, de thé : ils augmentent la fréquence cardiaque et donc favorisent la diffusion du venin ; * L'application d'une source incandescente (cigarette) à proximité de la plaie est inefficace pour les venins de serpent ; * Évacuer le malade. S'il est possible de médicaliser d'emblée le patient, au traitement précédent, on pourra ajouter : * Mise en place d'une voie veineuse ; * Traitement du choc ; * Paracétamol injectable pour la douleur ; * Antibiothérapie pour éviter la surinfection ; N’injectez pas de sérum antivenimeux, produit qui ne doit être utilisé qu'à l'hôpital, car il existe un risque d'allergie. Il n'y a pas d'indication à la corticothérapie ou aux anticoagulants dans les morsures de serpent, du moins en pré hospitalier. Une morsure de serpent ne signifie pas systématiquement envenimation. La douleur n'est en aucun cas un facteur de gravité. De plus l'envenimation est dose dépendante. Le venin est injecté profondément : l'aspi venin est donc inutile mais dans la mesure où il ne nécessite pas d’incision cutanée supplémentaire, il n'est pas dangereux et a le seul mérite de rassurer la victime. Précautions de bon sens * Faire du bruit en marchant est valable pour éloigner toute sorte de présence animale ; * Portez des bottes ou des chaussures fermées, des chaussettes et des pantalons longs pour aller marcher dans les hautes herbes ou en forêt ; * Regardez où vous mettez les pieds et où vous vous asseyez ; * En camping ou en brousse, vérifiez le sac de couchage, les vêtements, les chaussures avant usage... * Si vous rencontrez un serpent, ne pas tenter de le capturer ; * Ne mettez pas les mains n'importe où, en particulier dans les trous, les anfractuosités et sous les pierres ; * Ne pas retourner de pierres, tas d'herbe ou feuilles ; * Prenez un téléphone portable pour pouvoir contacter les secours en cas de problème ; * Ne partez jamais seul en excursion. Se rappeler enfin que l'envenimation est très rarement mortelle. Alors pas de panique ! -
Selon les statistiques récentes, il y a chaque année dans le monde environ 5 millions de personnes victimes de morsures de serpents, dont 125 000 qui en meurent. Le genre Echis comprend les espèces qui tuent le plus d’êtres humains chaque année dans le monde : Echis coloratus, E. occelatus, E. Pyramidum, etc… Cela s’explique par le fait que ce genre possède une très grande aire et que la plupart des gens marchent pieds nus dans ces régions. De plus, ce petit vipéridé possède un venin extrêmement toxique. En deuxième position, Daboia russelli qui vit en Inde aux Célèbes et qui est responsable de la majorité des 15 000 cas mortels en Inde, faussement attribués aux Cobras ! Ensuite, deux espèces de vipères fer de lance (Bothrops atrox et Bothrops asper) qui sévissent du Mexique au Brésil Puis vient la vipère heurtante ( Bitis arietans) qui colonise toute l’Afrique à partir du sud du Sahara. Deux autres populations distinctes vivent, l’une au Yémen, l’autre dans le sud Ouest du Maroc. Que les vipéridés aient l’apanage de la plus grande partie des morsures fatales s’explique par le fait que ce sont des serpents lents et statiques, alors que les élapidés sont plus rapides et plus prompts à fuir le danger. Récemment, l’attention des organisations de santé a été attirée sur les séquelles fonctionnelles dont les morsures de vipéridés sont responsables. Ces séquelles affecteraient 200 000 nouvelles personnes chaque année. En Inde, 150 000 à 200 000 personnes sont victimes de morsures chaque année, dont 15 000 ont une issue fatale, ce qui correspond à une létalité de 10%. Par contre, aux Etats-Unis, malgré les espèces dangereuses présentes dans le sud, la létalité ne dépasse pas 0,2%. Deux types de morsures La morsure accidentelle qui se produit dans la nature lors d’une rencontre avec un serpent. Dans 90% des cas, ce sont les membres inférieurs qui sont atteints, et dans 40% des cas, il n’y a pas d’injection de venin, celle-ci étant un réflexe volontaire de la part du serpent. La morsure hasardeuse qui se produits lors d’une manipulation volontaire. Dans 90% des cas, ce sont les membres supérieurs, la tête ou le tronc qui sont atteints. Dans la plupart des cas, l’envenimation est plus grave que lors d’une morsure accidentelle. Les morsures hasardeuses sont apparues dans les pays développés au cours des vingt dernières années. De plus en plus de personnes, zoologistes professionnels et amateurs s’intéressent aux reptiles et conservent des spécimens vivants. C’est pendant l’entretien courant de l’animal (nettoyage de la cage, alimentation, soins, etc…) que survient la morsure. L’injection du venin est pratiquement constante et la quantité inoculée est souvent importante. Si la gravité de l’envenimation est la règle, deux facteurs sont relativement favorables : L’identité de l’agresseur est certaine et la proximité d’un centre médical est fréquente. Une morsure hasardeuse est toujours le résultat d’une erreur de manipulation ou d’appréciation. Selon une statistique faite en France, le risque est d’environ 0,25 accidents par année et par personne, c'est-à-dire une morsure tous les 4 ans. Le risque est identique dans les élevages amateurs et professionnels. Deux facteurs influent sur le risque d’accident : - l’expérience personnelle de la manipulation qui s’acquièrent en trois à cinq ans, - la fréquence des manipulations, directement fonction de la raison d’être de l’élevage et de son importance numérique. En France, on dénombre environ 25 morsures hasardeuses par an, dont plus de la moitié sont suivies d’envenimations sérieuses ; la létalité dépasse 1% des morsures. Il ne faut pas perdre de vue que, même après quelques années de manipulation, le risque n’est pas aboli. C’est souvent ce moment qui est propice aux accidents, l’habitude et les automatismes pouvant provoquer la faute d’inattention. * Source et photos Google
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Les mygales Depuis une bonne dizaine d'années, l'élevage des mygales est en pleine expansion en France. Le nombre d'éleveurs et de propriétaires n'est pas connu, mais le centre antipoison de Lille est régulièrement sollicité par des amateurs de la région Nord Pas-de-Calais pour répondre à des questions sur la dangerosité de l'animal qu'ils viennent d'acheter. De plus, en 4 ans, les médecins du centre antipoison de Lille ont été appelés pour 3 morsures de mygales. Dans deux cas, les propriétaires ne connaissaient pas le nom de la mygale! Ainsi, après avoir décrit succinctement les principaux signes d'envenimation provoqués par les espèces de mygales vendues en France, (nous ne parlerons pas en effet des espèces importées en toute illégalité), nous nous efforcerons de donner quelques conseils de prévention et des éléments de conduite à tenir en cas d'intoxication. Les mygales appartiennent à la classe des arachnides, ordre des aranéides, sous ordre des mygalomorphes. Il en existerait 2000 espèces parmi laquelle se trouvent la mortelle Atrax robustus, mygale australienne. En règle générale, les mygales importées en France proviennent d'Amérique du sud, d'Afrique ou d'Asie. La mygale, comme toutes les araignées, est venimeuse, le venin servant à paralyser et prédigérer ses proies. L'action du venin sur l'homme est mal connue. Par ailleurs, outre le venin qu'elle injecte lorsqu'elle mord à l'aide de deux crochets, la mygale expulse quantité de poils urticants lorsqu'elle se sent menacée. Ces deux aspects de l'animal, font de la mygale un animal dangereux. Le venin des mygales est neurotoxique, à priori faiblement pour celles vendues en animalerie, mais surtout il entraîne un gonflement local important (oedême) parfois extensif et de la fièvre associée. La douleur en cas de morsure est vive et se prolonge plusieurs jours. Une zone de nécrose locale peut être observée au niveau de la morsure. Il existe aussi un risque infectieux par transmission directe des microbes présents sur les crochets, risque aggravé si l'animal est mal entretenu ou malade. Les poils projetés sont urticants pour la peau (plaques rouges irritantes) et les yeux (conjonctivites). L'inhalation des poils vaporisés dans l'air par l'animal qui se défend peut également entraîner des crises d'asthme chez les sujets prédisposés. Les accidents surviennent lors de la manipulation des animaux hors de leur terrarium (aquarium aménagé spécialement pour les loger) ou lors de leurs transports. Depuis 1996, trois cas de morsure ont été enregistrés par le centre antipoison de Lille. Dans tous les cas il s'agissait d'erreur de manipulation de la part du propriétaire. Dans deux cas, lors de l'appel aux médecins du centre le nom de l'espèce de la mygale était inconnu des propriétaires!! Un cas fut sans aucune conséquence, il arrive en effet parfois que l'animal morde sans injecter de venin et il s'agit alors simplement d'une piqûre mécanique qui ne nécessite qu'une désinfection locale. Dans le second cas on observa un hématome et un oedême local associé à des douleurs articulaires et osseuses perdurant plusieurs jours chez une femme de 42 ans. Le traitement fut symptomatique (anti douleur - désinfection locale). Enfin le troisième cas survint chez un homme de 30 ans, mordu par une Poecilotheria regalis et qui présenta une vive douleur au point de morsure avec oedême et engourdissement associé à une petite nécrose cutanée. Il fut hospitalisé et secondairement apparurent des vertiges et des douleurs articulaires. Le traitement fut symptomatique et la guérison fut sans séquelle. Il apparaît donc que si l'envenimation est peu grave chez l'adulte elle n'est cependant pas sans conséquence. L'achat d'une mygale n'est donc jamais à faire à la légère. Avant de passer dans l'animalerie la plus proche il convient donc d'avoir à l'esprit quelques notions simples valant comme conseils de prévention. * La mygale est un animal venimeux: suis je conscient que ma responsabilité est en cause en cas d'accident? * Une mygale est un animal vivant de 5 à 20 ans: suis-je capable de l'élever sur cette durée? * Quel est mon degré d'intérêt pour les mygales: est ce que je n'agis pas sur un coup de tête? * L'effet d'une morsure est variable et non prévisible en fonction des individus: suis-je capable d'accepter ce risque? * L'animal se nourrit de souris ou de blattes: Ai-je pensé à faire un élevage de blattes et/ou de souris? * Ne jamais acheter une mygale pour un enfant: JAMAIS !! * Connaître le nom latin exact de l'animal que l'on vient d'acheter, le noter sur un papier et ranger ce dernier dans un endroit facilement retenu. * Toujours prévoir un terrarium en verre avec couvercle en verre dépassant d'au moins 5 mm ou mieux avec système de glissière. * Quoiqu'il arrive EVITER LES MANIPULATIONS DE L'ANIMAL !!! * En cas de manipulations, portez toujours gants et lunettes de protection. Prévoir un masque pour les asthmatiques. * Ne jamais mélanger les espèces entre elles. * Les mygales réputées dangereuses sont: - mygales du genre Atrax originaire d'Australie (non importées en France) dont le venin est mortel. - mygales importées en France Phormictopus cancerides, Pterinochilus murinus, Stromatopelma calceatum, Hysterocrates gigas et toutes les Poecilotheria. En cas de morsure : - Désinfecter localement. - Ne pas faire saigner. - Ne pas mettre de garrot. - Utiliser éventuellement une pompe à venin. - Appeler le centre antipoison de votre région qui évaluera la situation et jugera si une hospitalisation est nécessaire. En cas de projection de poils urticants : - passer de l'eau chaude si la peau est touchée. En cas de projection oculaire demandez conseil à un médecin ou au centre antipoison. En cas de difficultés respiratoires, prévenez un médecin immédiatement. En cas de manifestations graves, alerter immédiatement le SAMU. Numéro° de téléphone: 15 (F) - 100 (B) - 112 (GSM) * Sources CHU Lille
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Salut à tous ; Je sais pas si c'est déjà sur le site (je crois pas) mais c'est toujours intéressant à lire et à voir C'est le résumé très rapide des résultats d'une morsure occidentale de serpent de hognose. De meilleurs détails sont écrits. Le serpent est un apprx. nasicus masculin de nasicus de Heterodon de 18 pouces. La morsure était une réponse de nourriture, pas agression. Ce serpent a été un captif doux pendant 8 années et n'a jamais essayé de mordre. Une fois que ce peu de serpent, il commençait à mâcher et a accroché dessus comme un petit bouledogue. Il a semblé l'employer est les dents arrière presque exclusivement, activement engageant les dents arrière plus grandes. (CI-DESSUS) après environ 3-5 minute le serpent continué pour mâcher ainsi je l'ai trempé sous l'eau du robinet fraîche qui l'a fait le libérer rapidement est poignée. (CI-DESSUS) il a semblé y a un effet d'anticoagulant, les petites incisions saignées librement. Si vous notez nettoyé des marques de morsure montrer à peu de dents réelles les piqûres - principalement juste dents d'un arrière de couples. Dans mon expérience qu'une morsure inoffensive typique de serpent montre un ensemble beaucoup plus complet des dents, IE, elles mordre avec leur ensemble entier de dentiers. Ce type a activement travaillé à obtenir ses dents arrière engagées. Ceci a du sens pour moi puisque les dents agrandies à l'arrière de la mâchoire auraient plus grande livre par pouce carré que ceux à l'avant. Il peut aider à expliquer pourquoi quelques serpents ont agrandi les dents arrière. Il pourrait y avoir une certaine corrélation entre les dents arrière taille et taille des articles typiques de proie, par exemple. Probablement les articles relativement grands de proie et le manque de puissances constrictives ont encouragé le développement de grandes dents arrière. (Spéculation sauvage juste, évidemment). (CI-DESSUS) environ 2 ou 3 heures après la morsure vous pourriez détecter le gonflement. L'image dans la droite supérieure montre le début de gonfler autour de la base du pouce et du doigt d'index. Dans l'image gauche inférieure vous pouvez voir l'infiltration de la morsure due en partie du gonflement. Dans la bonne image inférieure vous pouvez voir le gonflement commencer juste vers le haut de mon bras. Les secteurs de gonfler également ont démangé. (CI-DESSUS) cette série d'images montre le gonflement devenant relativement plus mauvaise et prolongeant vers le haut du bras un peu. En ce moment (dans les deux photos inférieures) je pourrais à peine plier mes doigts. Je ne pourrais pas, par exemple, toucher le bout de mon pouce au bout de mon doigt moyen. Ceux-ci ont été pris le matin après la morsure. Par cette nuit (18-20 heures après la morsure), le gonflement a obtenu plus mauvais et prolongé plus loin vers le haut de mon bras. Dans les quatre images moyennes vous pouvez voir que le gonflement a écarté au sujet de 2/3rds la manière vers le haut de mon bras antérieur. Quelques petites, irritantes boursouflures également révélées sur ma main et vaisseaux sanguins sautés minuscules révélés en tant que points rouges en particulier autour du mon les frotte avec le poing. Dans ces photos, prises pendant 45 heures après que le thebite vous peut voir que le gonflement s'est étendu jusqu'à mon coude (à gauche). Ma main est toujours très gonflée mais démarre pour dégonfler. Vous pouvez voir la peau froissée autour du frotter avec le poing (ci-dessus) de mon doigt d'index où la peau précédemment étirée est maintenant lâche. Vous pouvez également voir les restes d'une boursouflure à la base de mon pouce. Aujourd'hui, presque pendant 72 heures après que la morsure le gonflement est presque allée sur ma main mais là reste quelques « morceaux » sur mon avant-bras. Perstists rougeâtres généraux d'une décoloration, cependant pas une éruption. Ma main est l'offre, un achey de peu avec l'ocasional les douleurs que pointues autour du mon les frotte avec le poing. En tout bien qu'il y ait eu peu de vraie douleur par le tout ceci. * Source, photos et traduction Google.
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Salut ; Souvent lors de mes consultations de fiches d'élevages je voyais la mesure du terra en "pouce" et donc n'y connaissant rien je ne savais jamais ce que cela faisais en centimètres. Voici donc pour vous aider un petit récapitulatif : Quelles correspondances peut-on établir entre les pouces et les centimètres, entre les pieds et les centimètres, entre les pieds et les mètres ? * 1 pouce vaut environ 2,5 cm (exactement 2,54 cm). 1 pied vaut environ 30,5 cm (305 mm). 1 mètre, il y a environ trois pieds et 3 pouces. 2/ Combien y a t-il de pouces dans un pied ? Le pouce vaut une fraction du pied, laquelle ? * Il faut 12 pouces pour faire 1 pied. Le pouce vaut 1/12 ème de pied (un douzième de pied). 3/ Combien compte-t-on de divisions entre les graduations 3 et 4 ? A quelle fraction du pouce correspondent les plus petites graduations ? * On compte 32 divisions entre les graduations 3 et 4. Les plus petites graduations correspondent au 1/32 ème de pouce (un trente-deuxième de pouce). Les autres sont le seizième, le huitième, le quart de pouce et le demi pouce. Après la graduation 6, seuls les seizièmes de pouce sont indiqués. 5/ Convertir en pouces en employant une écriture fractionnaire : 10 cm = 3 pouces et 15/16 8 cm = 3 pouces et 5/32 13 cm = 5 pouces 1/8 = 5"1/8 (notation britannique) 20 cm = 7 pouces 7/8 30 mm = 1 pouce 3/16 165 mm = 6 pouces 1/2 = 6"1/2 Voici une copie en réduction du mètre à ruban, il comporte des graduations en pouces et en pieds. (Pour information : - foot : mot anglais qui signifie pied (au pluriel : feet) - inch : mot anglais qui signifie pouce; au pluriel inches). Voici une vue agrandie des graduations : Et pour finir un lien pour calculer directement les mesures voulues : http://netmadame.free.fr/patchwork/conversion.htm
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Salut tout le monde ; Tout d'abord merci pour vos réponses Bon je vais essayer de répondre à vos questions. Oui je crois que le néon étais avec des uv mais suis pas ceratin. Alors elle étais habituée à certaines salades que j'ai pas chez moi et à des graines spéciales que j'ai et je l'ai déjà vu mangé un peu chez moi et au magasin elle mangais sans problème. Née en captivité chez un eleveur. Elle a +/- 2.5 ans et mon mâle 5 ans. Je l'ai depuis vendredi donc depuis 2 jours. Comme pour mon mâle avec des différentes salades et criquets de temps en temps. 1) Alors gravide je sais pas mais je crois pas. 2) Stressée certainement quoi que donne pas l'air. 3)Parasitée je crois pas car elle mangais super bien au magasin mais je vais peut-être lui donner du panacur au cas ou elle aurais des vers, vous en pensez quoi ? Pour le reste ils dorment ensemble dans la même cachette (et c'est tout juste) et c'est elle qui va rejoindre le mâle dans cette cachette, sinon en ce moment ils sont l'un contre l'autre voir sur l'autre. Merci à vous de m'aider, trop gentil.
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