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Tout ce qui a été posté par noway111
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merci pour vos commentaires: le boa va très bien. Apparemment il a été brûlé sur le dos (sur un bonne vingtaine de centimètres), sans doute s'est il lové sous un tapis ou un cordon mal protégé mais bon, au delà de l'esthétique il pète le feu (sans jeux de mots). Revoici quelques photos: La scinque à langue bleu: Le boa (on voit bien là la blessure...Laide mais cicatrisée): Un beau plan de la caly en pleine expression corporelle: Un petit californae un peu "speed" mais qui démarre enfin: Mon gros male pogona:
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Je pense que tout a été dis concernant le matériel à utiliser, je reviendrais donc juste sur le fait qu'il ne semble pas boire beaucoup. Le pogona étant un animal de provenance désertique il n'a pas besoin d'énormément d'hygrométrie et ne bois pas beaucoup...mais il dois boire pour vivre comme tout être vivant!! Il peut arriver qu'un juvénile n'ai pas forcément le réflexe de s'abreuver lui-même. Il te faudra donc veiller à cela et si c'est le cas, l'aider en lui administrant délicatement de l'eau via une petite seringue par exemple. En lui mettant un peu d'eau sur le museau tu peux l'éveiller à s'abreuver par lui-même. Je dis cela car s'il ne s'abreuve pas tu ne le verra pas de suite mais quand il sera trop tard. Dans le même ordre d'idée, penses à lui changer tous les jours[u] son point d'abreuvoir. N'oublies pas que même s'il reste de l'eau, la température du terra la rend à la limite imbuvable. Dernier point, le pogona apprécie parfois de se baigner, il peut être utile de prévoir un endroit pour le bain dans le terrarium. Il peut également y recourir en cas de mue un peu difficile (en général du à une hygrométrie trop faible) Bonne continuation
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PHYSIGNATHUS COCINCINUS (Experience perso)
noway111 a répondu à un(e) sujet de Arwen02 dans Notes d'élevage Sauriens
La première photo de tes physis est tout simplement superbe. bravo. Ici aussi je propose une fiche réalisée il y a quelques temps (en guise de complément): Physignatus cocincinus Dragon d’eau vert Classification : Classe: Reptiles Sous-classe: Lepidosauromorpha - Lepidosauriens Ordre: Squamata - Squamates (Sauro-ophidiens) Sous-ordre: Sauria -Lézards (lacertilia) Ordre intermédiaire: Iguania - Iguanes Famille: Agamidae - Agamidés Sous-famille: Agaminae - Agaminés Genre: Physignathus Espèce: cocincinus Nom vernaculaire: Dragon d'eau vert Localisation – Habitat : Physignatus cocincinus est un reptile de type tropical que l’on retrouve majoritairement en Asie du Sud-Est. Il fréquente les forêts riveraines de l’est de la Thaïlande, du Vietnam et du sud de la Chine. Mode de vie : Physignatus cocincinus ressemble en bien des points à Iguana Iguana, tant d’un point de vue morphologique que comportementale. En effet, lui aussi a un comportement arboricole et apprécie de se poster sur une branche au dessus d’un point d’eau. D’avantage attiré par l’eau, il est semi aquatique et il nécessitera, en captivité, un très bon taux d’hygrométrie. Statut juridique : non soumis à la CITES Morphologie : Physignatus cocincinus est facilement reconnaissable, arborant généralement une robe verte, passant de foncé à pâle selon ses humeurs. Chez le mâle on observe des tons violacés sur la gorge. Adulte, il est généralement strié de tons plus foncés (noirs ou marron) sur les flancs, et tout au long de sa queue. La couleur de son ventre est pâle (jaune / vert). En période de reproduction, le mâle arborera des couleurs plus soutenues que la femelle. La tête triangulaire est également très caractéristique. J’ajoute qu’il est pourvu d’une crête dorsale plus ou moins prononcée. On note aussi la présence de pores fémoraux bien marqués (petits trous à l’intérieur des cuisses comme chez, par exemple, Pogona vitticeps). Tout comme chez Iguana Iguana, la queue de Physignatus cocincinus est longue et fortement musclée, elle lui sert à nager. Cette espèce bien que plus petite qu’Iguana Iguana, peut atteindre jusqu’à 1 mètre pour le mâle et 0,80 mètre pour la femelle. La queue constituant les 2/3 de la taille de l’animal. Pour en terminer avec la croissance, je précise que celle-ci est perpétuelle Rapide chez les jeunes et non linéaire chez les sujets matures. Ne croyez donc pas les vendeurs qui vous disent qu’il grandira en fonction de la dimension de votre terra…C’est de la foutaise ! Maintenance : Physignatus cocincinus jouit d’une assez bonne réputation dans le milieu de la terrario, on peut expliquer cet engouement par sa beauté, sa coloration mais aussi son caractère bien plus docile que la majorité des iguanes. Il convient de garder à l’esprit que c’est une espèce poïkilothermes (animaux ayant une température corporelle qui varie, ils diffèrent donc des homéothermes qui contrôlent leur température interne). Il faut donc veiller à la bonne constante des températures et de l’hygrométrie. On préconise pour celle-ci un taux de 80 à 90% si vous n’y parvenez pas il faudra pulvériser manuellement deux ou trois fois par jour pour éviter les problèmes de sécheresse qui pourraient, par exemple, engendrer des problèmes de mues). Pour les températures un moyenne de 20 à 24° C la nuit et de +- 30° C le jour est de mise, avec un point chaud culminant à 35° C. Un gradient thermique est indispensable. On installera dans le terrarium un apport en UV ainsi qu’une lampe chauffante donnant plus précisément sur une branche en hauteur. On peut aussi recourir à un cordon chauffant ou à une lampe infrarouge pour la nuit. Les dimensions du terrarium sont bien entendu variable selon le nombre de spécimens détenus et leur taille mais il faut bien garder à l’esprit que Physignatus cocincinus est un animal arboricole, il lui faut donc d’avantage de hauteur que de longueur. Certains préconisent un espace suffisamment spacieux pour que le sujet évite de se frotter contre les parois ce qui pourrait avoir comme conséquence une abrasion rostrale (usure et blessure des lèvres ou du museau entier), laquelle pouvant vite dégénérer en infection, voire en stomatite. Si l’on part du principe qu’un male adulte peut atteindre 1 mètre de long, on peut imaginer que des dimensions de 160X100X180 seraient adaptées (moins bien sur pour des juvéniles). Le temps d’éclairage doit se situer aux alentours de 14 heures pour le jour et donc, forcément, de 10 heures pour la nuit. En période d’hivernation, on peut baisser progressivement jusqu’à obtenir 10heures de jour pour 14 heures de nuit (durant deux mois). Pour finir, un grand réservoir d’eau est indispensable car il apprécie fortement de nager. Il conviendra toutefois d’être très soigneux car cet animal fait régulièrement ses besoins dans l’eau et l’hygiène est une donnée importante dans la bonne santé de votre bête. En terme de décor, prévoir de nombreux branchages pour qu’il puisse évoluer en altitude. Alimentation : Physignatus cocincinus est avant tout insectivores (blattes, grillons, criquets, morios, vers de farines, teignes,…) mais il peut aussi se nourrir de petits rongeurs (attention il est préférable de donner du mort pour éviter les blessures) ou encore de petits poissons (guppys, platis, etc.… que vous pourrez mettre directement dans le bac d’eau. Il peut également apprécier les fruits ou les légumes mais reste, avant tout insectivore. Enfin n’oubliez pas d’apporter régulièrement des compléments vitaminés et minéraux sans pour autant tomber dans l’excès. Comportement en captivité : [i]Physignatus cocincinus [/i]est un animal relativement docile, avec de la patience et en respectant le temps d’acclimatation de l’animal, vous pourrez nouer une relation de confiance avec lui. Il est nettement plus docile que la majeure partie des iguanes. Attention toutefois à ces réactions instinctives qui peuvent être violentes. Espérance de vie : entre 10 et 15 ans Sources : http://www.jungleshop.fr/article.php3?id_article=34 http://www.reptilis.org/physigna.htm -
L’alimentation : Chamaeleo calyptratus est un prédateur se nourrissant principalement d’insectes (grillons, criquets, vers de farine, vers morios, teigne, mouches, blattes, coléoptères, papillons…) mais il peut aussi occasionnellement (surtout à l’âge adulte) se nourrir de verdure (frisée, trèfle, luzerne, pissenlit, dés de pommes,…). Attention aux proies trop riches en graisses tels que les vers ou les teignes…A distribuer avec parcimonie. Veillez aussi à varier l’alimentation pour éviter les troubles alimentaires. En terme de tailles, la taille de la proie ne doit pas excéder la taille de la tête du sujet. La supplémentation en calcium est nécessaire chez les juvéniles et conseillée chez les adultes. Chamaeleo calyptratus est un gros mangeur, il risque de se gaver, il faut donc surveiller les quantités données pour éviter le surpoids. On considère qu’un sujet juvénile peut ingérer l’équivalent de son poids corporel sur une semaine, un adulte pourra se contenter de 5 à 6 criquets (ou 15 grillons) par jour. Tout cela reste bien sur suggestif et, personnellement, je ne regarde pas à ce point au régime. La reproduction : La maturité sexuelle : On considère que Chamaeleo calyptratus atteint l’âge de maturation sexuelle vers 9 mois mais il peut aussi arriver que des individus soient mâture sexuellement vers 4 à 6 mois. Les causes avancées peuvent être un trop grande alimentation mais aussi des temps d’éclairage ou des températures hors normes. Il est toutefois conseillé de ne pas faire reproduire la femelle trop tôt et d’attendre qu’elle ait au moins 11 à 12 mois. Temps de gestation - incubation: Le temps de gestation peut varier entre 1 et 3 mois et l’incubation des œufs se fera entre 140 et 230 jours On considère qu’une femelle peut pondre de 30 à 80 œufs et ce 3 à 4 fois par ans (même s’il est conseillé de ne pas dépasser 3 pontes par an pour ne pas trop fatiguer la femelle). La réceptivité : Avant tout accouplement, il faudra attendre que la femelle se montre réceptive au mâle (je précise que hors période de reproduction il est fortement déconseillé de détenir ensemble un mâle et une femelle). Lorsque la femelle sera réceptive elle arborera une coloration vert brillant mouchetée de bleu clair du dos et du casque. En revanche, une coloration vert pâle ornée de quelques bandes verticales brunâtres signifie qu’elle n’est pas prête à s’accoupler. Au Yémen, la femelle calyptratus se reproduit en général entre septembre et octobre, période à laquelle les températures sont les plus hautes. C’est pourquoi beaucoup d’éleveurs augmentent la température à 35°C voir 40 – 42°C lorsqu’ils désirent faire reproduire leurs calyptratus. Enfin, il faut savoir qu’une femelle est capable de garder du sperme et de féconder à nouveau des œufs sans présence d’un mâle. La parade : Comme chez beaucoup d’animaux, le mâle possède tout un rythe visant à séduire la femelle et déclencher sa réceptivité. Il va donc arborer ses plus belles couleurs et aplatir ses flancs afin de se montrer à celle-ci sous son meilleur aspect (un peu comme chez les humains ^^). Il avance ensuite en faisant des hochements de tête et en gonflant son corps. Une fois la parade terminée, la femelle tentera de s’éloigner mais le mâle va alors la rattraper et lui donner de petits coups de casque. Il monte ensuite sur sa partenaire, tout en relevant sa queue afin de pouvoir bien placer son cloaque sous celui de la femelle. L’accouplement : Le temps d’accouplement est variable ; il peut aller de quelques à une demi-heure. Les copulations peuvent se répéter plusieurs fois dans la journée, voir les 2 ou 3 jours suivants. Au terme de l’accouplement, il faudra séparer le couple de sorte que la femelle ne soit pas trop stressée. La gravidité : On peut reconnaître l’état de gravidité de la femelle en fonction de sa coloration. Elle va devenir nettement plus sombre (presque noire) avec de petites tâches bleutées un peu partout et des tâches jaunes un peu plus grande. On constatera aussi une augmentation de l’appétit, il conviendra également d’augmenter les rations de calcium et de vitamines. Il y’aurait encore beaucoup à dire sur la ponte, l’incubation ou encore l’élevage des jeunes sujets. Toutefois, je ne possède pas les compétences suffisantes pour développer suffisamment ce domaine et je préfère que vous recouriez aux conseils de spécialistes pour ces étapes délicates. Ce que j’ai renseigné plus haut n’a donc qu’un titre indicatif mais ne suffit pas pour se lancer dans la reproduction de Chamaeleo calyptratus. Maladies : Fort heureusement je n’ai jamais rencontré de problèmes de santé majeure, je ne connais donc pas trop bien les maladies dont peut souffrir Chamaeleo calyptratus. Cependant à titre indicatif, je reproduis ici, à titre indicatif, les principales maladies possibles pour cette espèce : - parasites externes : acariens les plus fréquemment observés : ophionyssus natricis (petits animaux rouges foncés à noirs visibles sur le corps de l'animal et flottant dans l'eau du bassin) - parasites internes : nématodes (les plus fréquemment observés), cestodes, flagellés, amibes, coccidies (les parasites internes et externes sont très souvent observés chez les spécimens importés (prélevés dans le milieu naturel) mais peuvent également l'être chez les animaux provenant d'élevage ; un rendez vous chez le vétérinaire s'impose, une infestation massive pouvant entraîner la mort de l'animal) - ostéofibrose nutritionnelle (symptômes : tremblements, déformation des membres, retard de croissance, fractures, troubles de la reproduction : causes principales : carence en minéraux / vit.D3 due à un manque d’UV) - hypervitaminoses : -hypervitaminose A : symptômes = goitre, décalcification, troubles rénaux -hypervitaminose D3 :symptômes = oedème des doigts - infection des gencives (stomatite) symptômes : masse blanchâtre dans la gueule, refus de s'alimenter, gueule ouverte et/ou déformée. Les causes principales : blessure (cuticules des proies), stress, carence en vitamine C, ingestion de substrat - rétention d'œufs : causes : stress, absence de site de ponte, carences alimentaires. - abcès infra orbitaire : symptômes : masse ferme entre la mandibule supérieure et l'œil. Les causes peuvent être dues à une blessure causée par les cuticules des proies (grillons, criquets) - maladies respiratoires : (plus fréquentes chez les animaux importés). Symptômes : respiration difficile, émission de mucus, anorexie. Les causes probables: ventilation insuffisante, infection bactérienne, parasitaire, virale Comportement en captivité : Les prix raisonnables et les jolies couleurs de Chamaeleo calyptratus en font un des caméléons les plus couramment privilégiés pour les débutants. Il faut cependant garder à l’esprit que c’est un animal très fragile et pas si facile à détenir. Tout d’abord les conditions de détentions (décrites plus haut) sont primordiales pour sa bonne santé, ensuite, il ne faut pas oublier que c’est un animal sauvage avant tout, bon nombre de débutants achètent un caméléon pour le manipuler et le montrer. Il s’agit d’un animal très craintif qui pourrait emmagasiner de tellement grandes doses de stress qu’il pourrait en mourir. Il faut également savoir que Chamaeleo calyptratus est une des espèces les plus agressives qu’il soit et les morsures d’un sujet adulte peuvent être très douloureuse. Il faut énormément de patience et de calme pour gagner la confiance de cet animal mais les satisfactions seront au rendez vous lorsque, par exemple, il acceptera de venir manger directement dans vos doigts. Espérance de vie : La durée de vie de Chamaeleo calyptratus n’est malheureusement pas très grande. Elle peut varier entre 4 et 7 ans. Sources : http://www.jungleshop.fr/article.php3?id_article=14 http://perso.dixinet.com/animaux-infos/cameleon.html http://www.chamaeleo-calyptratus.com/
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En effet, maintenir du caly n'est pas forcément difficile (sauf pour des juvéniles où les erreurs de maintenance se payent plus rapidement), le maintenir dans de bonnes conditions est une autre histoire. il faut se renseigner au maximum pour offrir le top à votre reptile. Je me permet ici d'ajouter une fiche que j'avais réalisée il y a quelques temps, en complément d'informations: Chamaeleo calyptratus Caméléon casqué du Yémen Classification : ordre : squamates sous-ordre : sauriens famille : cameleonidés sous-espèce : chamaeleo calyptratus Nous le connaissons également sous le nom commune de : caméléon casqué du Yémen Localisation – habitat naturel : On dénombre une centaine d’espèces de caméléons répartis sur le Sud de l’Espagne, l’Afrique, Madagascar, les îles de l’Océan Indien, la péninsule Arabique, le Sri Lanka ou l’Inde. Chamaeleo calyptratus, quand a lui se retrouve au Yémen ainsi qu’Arabie Saoudite. Mode de vie : il s’agit d’un reptile ayant une activité diurne (le jour) et arboricole (vivant majoritairement en altitude – dans les arbres). Statut juridique : Chamaeleo Calyptratus est soumis à l’annexe II du CITES Morphologie : Chamaeleo Calyptratus est un très joli caméléon possédant un caractéristique bien particulière : un casque. Dimorphisme : - A l’âge adulte, le mâle peut atteindre 50 – 60cm alors que la femelle n’excèdera pas les 25-30cm. - Les couleurs son aussi très variables selon le sexe :ainsi, le mâle est assez coloré, présentant généralement une livrée verte, avec des bandes jaunes et oranges alors que la femelle est plus uniformément verte. - Autre différence très visible : le casque. A l’âge adulte celui du mâle sera jusqu’à deux fois plus haut que celui de la femelle. - On remarque aussi, chez les mâles sub-adultes, que la base de la queue est plus enflée mais aussi, qu’une fois adulte, le mâle possède des crêtes plus marquées que la femelle. - Dernière différence facilement observable, la présence d’ergots (éperons) sur les pattes postérieures et plus exactement au niveau du talon chez les mâles (observables dès le plus jeune âge) ergots biens visible chez ce mâle Biologie : - Les yeux de Chamaeleo calyptratus sont très particuliers. En effet, son champs de vision est de 360° (les yeux se déplacent de manière indépendante). Ils perçoit les couleurs sauf les ultraviolets et les infrarouges. La nuit par contre, sa vision est quasi nulle. - La langue est, au repos, repliée en accordéon. Lorsqu’il chasse, Chamaeleo calyptratus peut propulser sa langue sur une longueur égale à la totalité de son corps. L’extrémité de la langue est en forme de massue et visqueuse, ce qui lui permet de coller littéralement la proie. - L’oeil pariétal : il s’agit d’un organe situé sur le sommet du crâne sorte de récepteur de rayonnement et qui servirait à la régulation des cycles biologiques. - Enfin, les modifications de couleur: contrairement aux idées reçues, le caméléon n’imite pas forcément les couleurs du milieu environnement. En fait, les variations de couleurs suivent des facteurs externes (température, luminosité) et internes (état émotionnel, de santé, modifications hormonales...). - Les extrémités des pattes sont également particulières, elles ressemblent un peu à des « serres » de rapaces. Extrêmement puissantes on peut également les comparer à une main d’homme, si ce n’est qu’au lieu d’avoir un pouce opposable, il en possède deux, ce qui lui permet une bonne prise lors de ses escalades. Maintenance : Avant toute chose, il me semble très important de faire tomber une idée reçue selon laquelle Chamaeleo Calyptratus peut aisément s’élever en terrarium. Durant longtemps, cette espèce a été perçue comme très difficile à détenir. Nombreux sujets mourraient mystérieusement et les éleveurs finirent pas en trouver la principale cause. Un terrarium, bien qu’aéré ne l’est pas suffisamment pour cette espèce qui, souvenons-nous en, est arboricole. Or, en altitude les courant d’air son plus fort et l’échange d’air d’un terrarium n’est pas suffisant. Il convient donc de détenir Chamaeleo calyptratus dans un camaéléonarium (j’y reviendrais plus loin). Concernant les températures, on préconise une température de 20-22° C la nuit et de 28-30° C le jour, avec un point chaud culminant à 34-35° C. L’hygrométrie est aussi très importante, il s’agit d’un animal tropical, on veillera donc à ce que le taux d’humidité avoisine 60 à 70% (vous pouvez recourir à un système de brumisateur automatique où, comme je le fais, utiliser un pulvérisateur manuel ainsi qu’un système de goutte à goutte en guise d’abreuvoir). Notez que le caméléon ne boira pas spontanément dans un récipient, il faudra donc compter sur les perles d’eau sur le feuillage ou sur l’attrait des gouttes tombant du goutte à goutte pour hydrater votre animal le reflet des gouttes dans la lumière va attirer le caméléon. De même, des plantes naturelles comme le ficus benjamina ou le shefflera sont autorisées pour les caméléonariums et aideront à maintenir l’hygrométrie. Toutes ces constantes sont importantes, car les caméléons sont des animaux assez sensibles aux variations et le stress peut avoir, chez eux, des conséquences graves. Chamaeleo calyptratus est un animal ectotherme (animal dont la température corporelle varie en fonction de la température de son milieu de vie), soyez donc très précautionneux sur la constante des températures. Le terrarium: Afin de vous donner une idée plus précise d’un camaéléonarium, je vais vous présenter celui de ma femelle. Je l’ai construit de toute pièce de sorte de répondre à ces besoins d’aération, d’espaces et d’altitude. Chamaeleo calyptratus doit avoir à sa disposition des rayons UVA et UVB pour pouvoir synthétiser la molécule nécessaire à sa digestion (vitamine D3). On considère que l’alternance jour/nuit doit être de 12h/12h. Chez moi cependant, le camaéléonarium étant placé dans une pièce de vie, il est éclairé plus longtemps (rapport jour/nuit :14h/10h), cela semble malgré tout convenir à ma femelle. Toujours garder à l’esprit que le tempérament arboricole de l’espèce induit que le terrarium doit être d’avantage haut que long. Prévoir de nombreux branchages et autres supports pour lui permettre de se mouvoir mais aussi de se rapprocher des sources de chaleur. Mon installation est grillagée sur l’intérieur mais possède un filet «moustiquaire » renforcé sur l’extérieur pour éviter les fuites des proies (grillons, mouches, etc.…), cette configuration permet donc un très bon passage de l’air. Bien sur, ce système est plus difficile à chauffer qu’un terrarium fermé, c’est pourquoi les sources de chaleur sont accessibles facilement (bien que hors de portée du sujet) et une lampe chauffante de nuit a été ajoutée en dessous de l’endroit ou ma femelle dort. Ainsi, la température nocturne reste constante pour elle. (suite post suivant)
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RHACODACTYLUS CILIATUS (Experience perso)
noway111 a répondu à un(e) sujet de Arwen02 dans Notes d'élevage Sauriens
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Voilà à mon tour de jouer le jeu, voici quelques-uns de mes pensionnaires: Commençons par les plus jeunes, voici mes derniers nés (bien qu'ils aient actuellement trois mois mais j'aime beaucoup ces photos): Un mâle et une femelle (même fratrie) désormais adultes et déjà reproduit (pour le mâle): Scinque de shneider (assez particulier mais très chouette): Ma calyptratus : Ma première femelle pogona: Boa constrictor recueilli récemment (il a été salement blessé sur le dos): Ajoutons à cela: lampropeltis getulus californae, tiliqua scincoides, python regius, anolis gundlachii, eublepharis macularius et hymenopus coronatus et on aura le compte...Je manque de photos