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Meos8603

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Tout ce qui a été posté par Meos8603

  1. Donc chez les Lichanura, j'ai remis le mâle avec mais aucun résultat ni même aucun intérêt donc c'est plutôt bon signe. La femelle refuse de s'alimenter même avec de petites proies depuis 2 mois mais elle a quand même un bide assez proéminent surtout de profil :mrgreen:
  2. Des nouvelles de côté : la femelle a un cul énorme, je pense donc qu'elle est pleine et elle continue de s'alimenter à peu près normalement pour le moment
  3. Tout est indiqué dans mes sources juste au dessus de ton message
  4. Eryx whitakeri, le Boa des Sables de Whitaker Le Boa des Sables de Whitaker ou Eryx whitakeri est une espèce d’Erycinae qui a été décrite que récemment. En effet, c’est l’avant-dernier boïdé à avoir rejoint le genre Eryx en 1991. Toutefois il reste encore bien mal connu et de sa validité fait encore objet de débats. De plus, on trouve très peu d’informations sur ce boa, que ce soit sur le net ou bien dans des ouvrages scientifiques. Je rappelle comme à mon habitude, que cet article, non exhaustif, reste avant tout une histoire naturelle dont les informations ont été trouvées ici et là, et que les sources utilisées sont précisées en fin de discours. I. Taxonomie et systématique : une validité discutée Tout d’abord, il faut comprendre que cet Eryx ressemble énormément à un autre, E. conicus. Il existe également très peu d’articles traitant de ce serpent et certaines informations le concernant se trouvent mélangées dans des fiches d’élevage sur l’E. conicus. Cette situation m’a posé quelques problèmes pour trouver de précieuses connaissances sur cette espèce. E. whitakeri a été décrit en 1991 par Indraneil Das, dans un article paru dans le Journal de la Société d’Histoire Naturelle de Bombay, « A new species of Eryx from south-western India ». Malgré mes recherches, je n’ai pu trouver ce document qui m’aurait permis d’accroître largement la qualité de cet article. J’espère néanmoins pouvoir le consulter un jour, ce qui m’amènera bien entendu à actualiser mes écrits. Les autres articles qui traitent de ce petit boa sont rares. On peut toutefois mettre en avant l’ouvrage de Captain et Whitaker, Snakes of India, qui y ferait référence. Reptile Database fait référence aux articles Chris Jones que j’ai consulté mais à aucun moment, il ne mentionne le nom d’E. whitakeri. Passé ces précisions bibliographiques, on peut s’intéresser maintenant à la taxonomie de cette espèce de boa des sables. On doit sa description et son nom à Indraneil Das, un herpétologue indien. Le nom whitakeri lui a été décerné en l’honneur d’un autre chercheur, Romulus Whitaker, également originaire d’Inde et notamment connu pour ses travaux sur la sauvegarde des Gavials du Gange (Gavialis gangeticus). Ce scientifique apparaît notamment dans le reportage visible sur Youtube, Les Serpents, traitant des ophidiens venimeux d’Asie. Étant très proche visuellement de l’E. conicus, ce boa, même s’il est reconnu valide par la Reptile Database et l’ITIS, ne fait pas l’unanimité parmi la communauté scientifique. Chez nos collègues terrariophiles américains, ce serpent est associé à E. conicus, notamment dans la fiche d’élevage de ce dernier, publié par Chris Harrison sur Kingsnake.com. Pour en savoir plus sur sa validité taxonomique et son rapport avec le Boa des Sables à écailles rugueuses, je pense qu’il est nécessaire de lire l’article de Das et d’attendre d’autres publications traitant d’E. whitakeri. II. Une aire de répartition sur quatre États d’Inde Si l’on accepte l’existence d’E. whitakeri en tant que telle, on remarque que sa répartition est relativement étendue et principalement centré sur le sud-ouest de l’Inde. Tirée de http://eryx85.free.fr/whitakeri.html En fait, le Boa des Sables de Whitaker se rencontre dans quatre états de l’Inde, le Maharastra, le Karnataka, Goa et le Kerala. Tirée de http://eymardlucille.unblog.fr/tag/voyage-inde-page-1/ III. Une diversité de conditions climatiques Si l’on s’intéresse au climat que rencontre cette espèce dans la nature, on observe une certaine variabilité de ceux-ci. En effet, les quatre états qui constituent l’aire de répartition d’E. whitakeri sont couverts par trois différentes types de climat : - un climat tropical humide, c’est-à-dire un climat « où la température mensuelle moyenne est toute l’année au dessus de 18° ». - un climat tropical sec, se caractérise « par une évaporation supérieure aux précipitations et une température moyenne annuelle supérieure à 18° », et par « des régions désertiques ou semi-désertiques souvent entourées de montagnes, à l’ouest ou au centre des continents ». - un climat semi-aride, avec comme caractéristiques, une longue saison sèche s’étalant sur la plus grande partie de l’année et une saison humide, où l’on observe de faibles précipitations En plus de ça, au début du mois de juin, s’abat sur cet espace, la Mousson, un vent périodique caractéristique des régions tropicales, qui souffle vers le Nord-Est et qui est gorgé de pluie. Tirée de http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:India_climatic_zone_map_en.svg D’un point de vue saisonnier, l’Inde connaît quatre périodes différentes : - L’hiver de janvier à mars - L’été ou la pré-Mousson, de mars à juin - La Mousson, qui correspond à la saison des pluies de juin à septembre - La post-Mousson d’octobre à décembre A cela, il faut ajouter que l’aire de répartition de cet ophidien est traversé par des reliefs montagneux que sont les Ghâts occidentaux, de plus de 1 600 km de long et d’une altitude moyenne de 1 000 mètres. Le point le plus haut est atteint à Anamudi au Kerala où cette chaîne s’élève à 2695 mètres d’altitudes. Ces massifs sont situés à l’ouest de l’aire pratiquement collés à l’Océan Indien. Afin d’essayer de s’approcher au plus près des conditions de vie de cette Eryx, j’ai choisi de vous détailler les différentes températures et hygrométries qu’il rencontre dans la nature. 1) Le climat tropical humide de Karwar J’ai choisi cette ville tout simplement car un spécimen (en photo plus bas) y était photographié ce qui indique la présence de ce serpent autour de cette ville côtière du sud de l’état du Karnataka. Températures minimum et maximum à Karwar : Pluviométrie moyenne à Karwar : Comme on le voit sur ces tableaux, cette espèce de Boa des Sables supportent bien les fortes précipitations ainsi que des températures relativement élevées. On remarque également que les températures sont assez stables durant toute l’année, n’oscillant que d’environ 5°. On constate que dans cette région, le serpent n’hiberne pas mais hiverne plus certainement. 2) Le climat tropical sec de Nagpur Cette ville a été incluse dans cette histoire naturelle car elle présente l’avantage d’être à l’intérieur des terres et donc de se différencier de la précédente. Elle appartient à l’état de Maharastra et s’élève à 310 mètres au dessus du niveau des mers. Température minimum et maximum à Nagpur : Pluviométrie moyenne à Nagpur : Dans cette région de l’Inde, on voit très clairement que les étés y sont très chauds et les hivers très froids. L’écart de température entre les deux saisons approche les 15°. Si une hibernation n’est pas non envisageable ici, une estivation est quant à elle possible au regard des températures dantesques et des faibles précipitations du mois de mai. 3) Le climat semi-aride de Bangalore Voici le dernier climat que rencontre E. whitakeri en Inde, le climat semi-aride, notamment la région de Bangalore, ville de 8.5 millions d’habitants située à l’intérieur des terres, dans l’état de Karnataka, à une altitude de 920 mètres. Températures minimum et maximum à Bangalore : Pluviométrie moyenne à Bangalore : Les températures collectées à Bangalore s’approchent de celles repérées à Nagpur mais la différence se situe d’avantage du côté de la pluviométrie, qui est bien plus faible dans cette région puisqu’elle ne dépasse pas les 250 mm mensuel. E. whitakeri vit donc des climats divers et variés et cela semble montrer que nous avons encore là un Eryx facilement adaptable à différentes températures et pluviométrie. Il est également à noter que ce serpent n’hiberne pas mais qu’il est possible qu’il subisse une estivation dans certaines régions d’Inde. IV. Une description difficile La description de cette espèce m’est rendue difficile face aux faibles nombre d’articles existants et face à leur indisponibilité. Toutefois, quelques caractéristiques visibles à l’œil nu, (à la différence de l’organisation des écailles) semblent le différencier d’E. conicus. En effet, il semblerait que cette Eryx ait des couleurs beaucoup plus sombres que son cousin, E. conicus. Contrairement à ce dernier, il est également à noter chez le Boa des Sables de Whitaker, l’absence totale d’écailles blanches et grises sur le dos et le haut des flancs, voire jusqu’en bas de ces derniers pour certains spécimens. Les couleurs sont généralement bien moins contrastées. Au niveau du patron, on remarque également une ligne dorsale plus large chez E. whitakeri que chez E. conicus. Selon un photographe indien, les écailles seraient très légèrement carénées et donc plus lisses chez cette espèce que chez le Boa des Sables à écailles rugueuses. Comme chez tous les Eryx, le rostre dépasse largement la mâchoire inférieure. Il partage avec E. conicus, un museau bien prononcé et discernable du reste de la tête. Il semblerait également que ces deux serpents soient de bonne constitution, assez massif, ce que l’on voit bien sur la seconde photo. Au niveau de la taille, cette espèce approcherait les 80cm pour une femelle. On voit d’ailleurs sur la seconde photo que le serpent mesure environ la longueur du bras d’un homme pour une épaisseur légèrement inférieure. Détail de la tête d’un Eryx whitakeri provenant de Karwar : Spécimen de provenance inconnue : Tirée de : http://ophiophagus.nl/?attachment_id=1074 Spécimen venant de Kannur dans l’état de Kerala : Tirée de : http://www.treknature.com/gallery/photo269877.htm V. Mode de vie Pour trouver des informations sur les milieux qu’ils rencontrent, on peut tout d’abord observer le sol visible sur deux des trois photos. On voit clairement qu’il ne vit pas dans du sable mais plutôt au milieu de petits rochers, de gravats et d’un tapis de feuille morte. Plutôt que de creuser réellement dans le sable, il doit plutôt s’abriter comme de la plupart des autres espèces d’Eryx, dans des terriers de rongeurs. Il est chasse certainement à l’affut, sautant sur la moindre proie passant à sa portée. VI. Captivité Étant donné le peu d’informations qu’il existe sur cette espèce, et le peu d’articles scientifiques, il ne doit pas y avoir d’Eryx whitakeri élevés en captivité, du moins en Europe et aux États-Unis. Dans le futur il est tout à fait probable de voir quelques animaux arriver dans nos régions, même si comme d’habitude, l’achat de tels spécimens doit être réservés à des professionnels ou à des amateurs avec des structures adaptées à des animaux prélevés dans la nature ; et possédant de vrais projets de reproduction, et non pas dans le but de faire un simple achat-revente, comme c’est actuellement le cas avec l’Eryx muelleri. VII. Bibliographie et sources 1) Littérature sur Eryx whitakeri - Das I., « A new species of Eryx from south-western India », Journal Bombay Natural History Society, N°88, 1991, p. 92-97. - Captain A. et Whitaker R., Snakes of India, Draco Books, 2004. 2) Sites internet et forums sur Eryx whitakeri - http://passion-erycinae.xooit.fr/index.php : forum de passionnés des Erycinae : Calabaria, Charina, Eryx et Lichanura - http://reptile-database.reptarium.cz/species?genus=Eryx&species=whitake… : quelques éléments bibliographiques inutiles notamment les articles de Chris Jones - http://eryx85.free.fr/ : site sur les Eryx - http://www.kingsnake.com/sandboa/conicus.html : fiche sur E. conicus mais avec une allusion à E. whitakeri 3) Liens sur le climat en Inde - http://fr.wikipedia.org/wiki/Climat_en_Inde : fiche générale sur le climat indien - http://en.wikipedia.org/wiki/Karwar : climat à Karwar - http://fr.wikipedia.org/wiki/Bangalore : climat à Bangalore - http://www.climate-charts.com/Locations/i/IN42867.php : climat à Nagpur
  5. Meos8603

    Passion Erycinae

    Salut tout le monde Quelques nouvelles du forum : - toujours un peu d'articles scientifiques et de fiches d'élevage sur ces espèces - une saison des reproductions qui approchent, vous pourrez donc peut-être y trouver votre futur protégé parmi les reproductions des membres du forum N'hésitez pas à vous inscrire et à participez à la vie de forum
  6. Alors j'ai mes deux femelles classiques qui sont en pleine mue actuellement, peut-être la mue de pré-ponte ??? Quand à la femelle Het-Albinos, j'ai aperçu quelques accouplements et voilà ce que j'ai trouvé en soulevant la cachette toute à l'heure : Je précise qu'elle était encore d'avantage sur le dos mais elle a commencé à se remettre d'aplomb en me voyant. ^^
  7. Voici le mâle Gongylophis Colubrinus qui tente une approche peu orthodoxe de la femelle ^^ Et une autre photo pour se rendre compte de la différence de taille : Je précise que 10 minutes avant la photo, ils s'accouplaient mais je leur ai fait peur en soulevant la cachette donc il était en train de se repositionner
  8. Deux nouvelles pontes de Geckos Léopards cet après-midi et une troisième qui devrait arriver très rapidement
  9. Pour les gutts, j'ai une femelle qui vient de faire sa mue de préponte et qui visite sa boîte de ponte avec l'aide de ma femelle Anery qui ne se reproduira pas cette année Donc ça devrait pas tarder :mrgreen:
  10. Et voici une photo des Regius, j'ai remis le Spider avec sa première femelle et là également ça n'a pas tardé beaucoup. Je le passerai avec l'autre femelle très prochainement. Pour les het-Albinos, je n'ai pas revu d'accouplements mais vu comment ils étaient mis hier, ça m'étonnerait pas que le mâle ait fait le boulot Désolé pour la photo pourrie ^^
  11. Voilà des news des reproductions de cette année concernant les Lichanura : donc ça continue de s'accoupler... Le mâle est chaud à fond depuis 15 jours et dès que je l'ai remis avec la femelle, 30 minutes plus tard c'était reparti, il ne la lâche plus depuis ^^ Pour la femelle, elle continue de grossir mais j'évite de trop la déranger
  12. C'est que j'ai essayé à la base de repartir le sable autant chez l'un que chez l'autre sans me dire que la femelle allait plus grossir ^^ De toute façon, dans quelques semaines je vais les passer en rack avec du substrat composé de très fins copeaux de bois, moins lourd que le sable surtout dans un terra avec un fond en verre ^^ Sinon concernant l'avancée de ce projet, je n'ai pas constaté d'accouplement pour le moment mais le mâle a bien déjà passé 2 semaines avec la femelle sur plusieurs périodes. Elle est en mode grosse bouffe et comme l'année dernière pendant sa gestation, elle devient agressive dès qu'on met la main dans le terrarium en espérant que ça soit bon signe :mrgreen:
  13. Pour le moment juste 6 mais ma dernière femelle ne va pas tarder à pondre également !!! Aujourd'hui une autre ponte s'ajoutera à celles-ci car un pote me ramène des oeufs de Phesulma, j'espère que ça se passera bien également
  14. Voilà mes premières pontes qui sont arrivés en milieu de mois :
  15. Oui la photo de la femelle est vraiment pas top, j'ai pas eu le temps d'en refaire. Elle était assez timide au départ mais depuis un mois, elle sort beaucoup plus et est au taquet pour la bouffe ^^ Elle a un pattern plus uni et plus sombre que le mâle Apparemment, elle a pondu l'année dernière mais le mec a pas incubé les oeufs ^^
  16. Salut tout le monde J'espère cette année avoir plus de réussite avec mes Gongylophis Colubrinus : Mâle : Anaconda, NC 2008, 106 grammes : Femelle : Thira, NC 2008, 216 grammes : Cooling : mise à température ambiante de ma pièce du 10 décembre au 3 mars Accouplement : je mets régulièrement mon mâle avec ma femelle mais je n'ai pas encore vu d'accouplements, en espérant que ça vienne rapidement Je vous tiendrai régulièrement au courant des avancées
  17. Salut tout le monde Voici le post où je vous exposerai mon avancement dans la reproduction de mon couple de Lichanura Trivirgata : Mâle : Little, NC 2005, 232 grammes : Femelle : Gamma, NC 2005, 444 grammes : Cooling : j'ai coupé le chauffage le 1er décembre et je l'ai mis en hibernation à 10° le 15 décembre jusqu'au 23 février, puis retour du chauffage le 3 mars Accouplements : plusieurs mises en présence sans constater d'accouplements juqu'au 6 avril : Je vous donnerai régulièrement des nouvelles
  18. Salut Au tour de vous faire part de mes projets avec mes Eublepharis Macularius. J'ai bien réduit mon cheptel depuis l'année dernière mais il me reste mes premiers titis qui sont quand même bien jolis : Projet N°1 : SHT, Classique Mâle : Couillux, SHT, NC inconnu, 66 grammes : Femelle n°1 : Arwen, Classique, NC 2008, 60 grammes : Femelle n°2 : Gaïa, SHT, NC 2008, 60 grammes : Projet N°2 : Raptor, Mack Snow Albinos : Mâle : Thor, RERS, NC 2008 : 50 grammes : Femelle n°1 : Era, Mack Snow Albinos, NC 2008 65 grammes : Femelle n°2 : Circé, Raptor, NC 2008, 52 grammes : Cooling : mis à température ambiante du 1er décembre au 3 mars Accouplements : j'ai vu le mâle SHT se faire Gaïa et dans l'autre terrarium, Thor a perdu dernièrement, il a donc dû s'activer, et on voit les oeufs sous le ventre des femelles, ça devrait pas tarder
  19. Salut Voici le post où je vous présente un projet qui me tiens à coeur pour l'année 2012 : ma reproduction d'Antaresia Childreni Donc d'abord, présentation de deux reproducteurs : - Gloïn : mâle d'âge inconnu, venant de chez un particulier, il pesait 788 grammes en février : - Daykia: femelle d'âge inconnu, venant de chez un particulier, elle pesait 916 grammes en février : Concernant le cyclage, je les ai laissé tout simplement à température ambiante de ma pièce durant tout l'hiver, soit environ 19°. J'ai rassemblé les deux durant le mois de mars sans constater de lock. Néanmoins, ils ont fait leur mue de sortie d'hivernation le 21 et 23 mars, et sont de vrais morfales depuis. Je compte les remettre ensemble cette semaine ou la semaine prochaine. Je vous tiendrai régulièrement au courant
  20. Salut Je vous présente ici mes projets de reproduction en Python Regius pour l'année 2012. Projet N°1 : Spider X Classique Mâle : V, Spider, NC 2009, 1450 grammes : Femelle N°1 : Kiara, classique, Farming 2006, 2400 grammes Femelle N°2 : Kronk, classique, NC 2007, 2100 grammes Projet N°2 : Het-Albinos X Het-Albinos Mâle : Cloud, Het-Albinos, NC 2007, 910 grammes Femelle : Shinrah, Het-Albinos, NC 2007, 1200 grammes Cooling : mis à 24° du 10 décembre au 3 mars Voici des photos des accouplements que j'ai eu pendant la période de cooling Les accouplements se poursuivent encore aujourd'hui du côté du Spider et de ses deux femelles. J'ai notamment Kiara qui passe sa vie au point froid depuis 2 semaines, c'est plutôt bon signe. J'ai également mis les het-Albinos ensembles plusieurs fois ensemble et ce n'est que la semaine dernière que j'ai pu constaté des accouplements.
  21. Salut Voilà mon projet en ce qui concerne les Pantherophis Guttatus : Mâle : Spyro, Hypo-Bloodred, NC 2008, 370 grammes : Photo à venir Femelle n°1 : Kaalina, Classique, NC 2007, 500 grammes : Femelle n°2 : Nala, Classique, NC 2007, 484 grammes : Cooling : les trois titis ont été mis à température ambiante du 10 décembre au 3 mars Accouplement : normalement Kaalina ne devait pas reproduire mais le mâle l'a prise avant que je rallume les tapis chauffants. J'ai placé Nala avec Spyro le 15 mars et les accouplements ont commencé de suite. J'attends la ponte imminente de Kaalina qui ne devrait plus tarder à faire sa mue de pré-ponte.
  22. Eryx Somalicus, le boa des sables de Somalie Dans cet article, je vais vous faire part des diverses informations et connaissances qui circulent à propos d’Eryx Somalicus, le Boa des Sables de Somalie qui constitue dans ce genre, « le taxon le plus pauvrement connu » selon Chris Harrison (rédacteur des fiches d’élevage sur les Eryx du forum américain Kingsnake). Comme pour Eryx Borrii et Eryx Elegans, il ne s’agit ici en aucun cas d’une fiche d’élevage car cette espèce est inexistante en Europe, du moins sa forme vivante. Je souhaite mettre en avant les quelques informations dont nous disposons aujourd’hui à propos de cette espèce. Les informations contenues plus bas me viennent d’articles scientifiques ainsi que de sites internet indiqués dans ma bibliographie. I. Taxonomie et systématique Cet animal a été promu au rang d’espèce en 1939 par l’herpétologue italien Giuseppe Scortecci qui a certainement bénéficié de l’expansion italienne dans cette région du monde, le voisin éthiopien étant conquis dès 1935. Le premier spécimen a été capturé lors d’une expédition entre juin et août 1934. Toujours est-il qu’Eryx Somalicus reste dans ce genre jusqu’en 1989, date à laquelle Benedetto Lanza l’inclut dans le genre Gongylophis dans l’article, « Amphibians and reptiles of the Somali Democratic Republic ». Un nouveau et dernier changement taxonomique a lieu en 1999, avec l’ouvrage Snake species of the World de McDiarmid, Campbell et Touré. L’espèce reprend alors son ancien nom d’Eryx Somalicus. Ce nouveau classement semble accepté par la communauté scientifique car même Benedetto Lanza utilise ce nom dans son article, coécrit avec Annamaria Nistri, « Somali Boidae and Pythonidae » qui date de 2005. L’holotype de cette espèce se trouve au Museo di Storia Naturale di Milano (MSNM). Il semblerait qu’il provienne de la région de Mogadiscio, capitale de la Somalie. II. Un seul pays comme aire de répartition : la Somalie ? Il est de notoriété (relativement) commune que cette espèce se trouve uniquement en Somalie, c’est-à-dire dans l’est de l’Afrique entre l’Équateur et le Tropique du Cancer. Néanmoins deux autres pays sont susceptibles d’accueillir cette espèce de boa des sables. Tirée de « Somali Boidae and Pythonidae », de Benedetto Lanza et Annamaria Nistri Si l’on observe la carte, on remarque que ce serpent a été trouvé dans deux principales zones. La première s’étend dans les hauts-plateaux du nord du pays, à l’ouest à l’est de Garbaqabat, région culminant à près de 1 000 mètres d’altitudes. La seconde se situe dans le sud-est du pays dans les plaines de Mogadiscio qui s’élèvent à une dizaine de mètres au-dessus du niveau de la mer. On remarque également que le point n°4 correspond à la ville d’Haud, qui sert de frontière avec l’Éthiopie. Il y a donc de fortes chances que ce boa ait traversé cette ligne imaginaire créée par l’homme, pour s’établir dans cette contrée. Enfin Chris Harrison dans sa fiche sur cet Eryx, que l’on trouve sur le forum Kingsnake, parle d’une possible présence à Djibouti mais ne fait aucune allusion à l’Éthiopie. III. Des conditions climatiques différentes selon les régions de répartition En étudiant la carte, nous avons constaté qu’Eryx Somalicus vivait principalement dans deux régions différentes de la Somalie, au nord et au sud-est. Afin d’en savoir un peu plus sur les conditions naturelles que cette espèce rencontre dans la nature, j’ai choisi de détailler le climat des deux régions. Pour la région nord, c’est la ville d’Hargeisa qui nous fournira les températures de cette espace, et celle de Boroma pour ce qui concerne la pluviométrie et l’hygrométrie. Pour la région sud-est, les trois séries de données proviennent de la capitale Mogadiscio. 1) Région des hauts-plateaux du nord de la Somalie Températures minimums et maximums à Hargeisa : Pluviométrie moyenne à Booroma : Hygrométrie moyenne à Booroma : Comme on le voit sur ces tableaux, Eryx Somalicus se rencontre dans un climat qui connaît deux saisons sèches et deux saisons humides. De plus, la Somalie se trouvant sous les tropiques, la saison humide correspond aux températures maximales de la région tandis que les saisons sèches voient la fraîcheur s’installer. Si l’on s’intéresse aux températures, on observe que cette espèce vit à des températures diurnes allant de 23° à 31°. En regardant le tableau, on voit que la saison chaude dure (et ce malgré la petite période sèche de juin), du mois de mars à octobre. La température durant cette période sont de 28-31° la journée et redescendent à 16-17° la nuit. Entre octobre et février, Eryx Somalicus subit une baisse de températures. En effet, en pleine journée celle-ci tourne autour de 24-26° maximums et s’approche des 10° la nuit. Concernant la pluviométrie, on observe bien deux saisons et deux saisons humides dont une plus courte que l’autre. On va dire que la première saison humide débute entre avril et mi- mai, puis fait place de mi-mai à juin à une saison sèche. Survient à partir de juillet et jusqu’à septembre une nouvelle saison humide avec des précipitations de l’ordre de 110 mm par mois (comme pour la première saison humide). Enfin l’année se termine d’octobre à mars par une saison sèche et fraîche pendant laquelle il ne pleut pratiquement pas. Néanmoins, il est important de voir que ces précipitations sont quand même assez faibles surtout comparées à celles que nous connaissons dans nos régions tempérées. L’hygrométrie que connaît cette espèce semble assez stable tournant entre 45% et 60%. Les conditions climatiques que rencontre le Boa des Sables de Somalie dans cette région nord, diffèrent quelque peu de celles que subissent les spécimens de la région sud. 2) Région du sud-est autour de la capitale, Mogadiscio Températures minimums et maximums à Mogadiscio : Pluviométrie moyenne à Mogadiscio : Hygrométrie moyenne à Mogadiscio : Au regard de ces tableaux, on se rend tout d’abord compte que dans cette région, Eryx Somalicus connaît des températures plus clémentes que dans le nord du pays. En effet, Mogadiscio se situe près de l’équateur, cette situation expliquant la faible variation des températures, et de l’hygrométrie qui reste assez élevée durant toute l’année. Concernant les températures, le maximum tourne autour de 30° toute l’année. Une période plus chaude se déroule durant les mois de mars, avril et mai, avec un pic à 33°. Durant ce laps de temps, les températures minimums descendent à 26°. Une période plus fraîche s’installe de juin à septembre, les températures maximums montent à 28° tandis que les températures minimums, sont de 22°. La pluviométrie de la région de Mogadiscio se distingue également quelque peu des régions nord. Une première période de précipitations se déroule entre avril et juillet, soit un peu plus tard dans l’année qu’à Booroma. Cet état de fait vaut également pour la seconde saison des pluies, qui se déroulent entre octobre et novembre. Une saison sèche a lieu de décembre à mars. Entre août et octobre, la pluviométrie ralentie mais quelques millimètres tombent néanmoins. Comme pour la région du nord, ces mesures de précipitations sont relativement faibles comparées à nos contrées. Enfin l’hygrométrie ne varie pratiquement pas durant toute l’année, tournant autour de 75%. Eryx Somalicus est ainsi capable de subir des températures relativement basses et des températures assez élevées. De même, il semble bien s’adapter à un taux d’hygrométrie faible comme élevé. Ainsi, ce boa des sables semble assez tolérant concernant ses conditions de vie. IV. Neuf spécimens pour une description Une description de l’espèce nous est donnée dans l’article de B. Lanza et A. Listri, « Somali Boidae and Pythonidae », et se base sur neuf spécimens, neuf femelles conservées dans des bocaux dans différents musées. Voici la traduction de la partie de l’article consacrée à la description d’Eryx Somalicus, de ces deux chercheurs italiens : « Les écailles dorsales au niveau de la tête sont plus ou moins larges, lisses, juxtaposées jusqu’au niveau de l’œil. Les écailles entre le niveau antérieur de l’œil et les écailles post-nasales sont plus larges que chez Eryx Borrii, leur nombre minimum le long de la région du museau étant de 1 (contre 3 chez Eryx Borrii). Les écailles rostrales sont grandes et larges, environ deux fois plus large que hautes avec une lèvre horizontal. Les narines sont entourées par seulement deux écailles, car les écailles inter-nasales ont souvent fusionnées avec les écailles pré-nasales bilatérales (complètement fusionnées sur huit des neuf spécimens). On trouve 4 à 6 écailles inter-orbitales et 9 à 11 autour des yeux, ces derniers étant séparés des lèvres par une écaille. Il existe entre 11 et 12 écailles entre le menton et les premières écailles ventrales. Cette espèce ne possède pas de rainure sous le menton. Les écailles du corps sont lisses avant de devenir de plus en plus carénées. Les écailles de la queue sont quant à elle fortement carénées. On trouve entre 34 et 40 écailles au milieu du corps, et de 156 à 163 au niveau du ventre. L’animal ne possède qu’une seule écaille anale et de 21 à 25 écailles sous-caudales. La queue est courte, environ 8 à 10.5% de la longueur totale, conique et pointue, parfois plus ou moins courbées vers le bas tout au bout. La taille est apparemment petite, le spécimen connu le plus grand (MZUF 33636) mesure 390 mm. Gans et Laurent se référant à un spécimen non sexé (MCZR 72038) ont souligné qu’il y a à la fois un accroissement et une réduction des rangées d’écailles dorsales, si bien que des écailles supplémentaires s’intercalent entre celles-ci. Ce phénomène se produit généralement entre la seconde et troisième rangée latérale. Ainsi les 159 écailles ventrales correspondent aux 204 écailles se trouvant au milieu des rangées dorsales. La structure des hémipénis ne nous est pas connue. (…). Le patron est plutôt variable. Les motifs du dos vont du marron clair à un marron sombre, coupés par une trentaine de lignes d’un blanc cassé parfois sombre, traversant le corps plus ou moins en obliques, chacune mesurant environ 1 à 6 écailles de long. Certaines de ces lignes peuvent fusionner avec d’autres pour former un Y ou un X. (…). Les parties inférieures des flancs sont blanc cassé avec des points noirs irréguliers, parfois avec une série de grandes tâches marrons et arrondies ». Le corps de l’holotype conservé à Milan au MSNM : Détail de la tête de l’holotype : Un autre spécimen : Une photo en couleur d’un spécimen : V. Mode de vie peu connu Eryx Somalicus est une espèce inféodée à des habitats sableux, arides et semi-arides. Le Boa des Sables de Somalie semble bien s’adapter à différents écosystèmes. Une liste peut être dressée des différents endroits où ont été collectés les quelques spécimens connus : en pleine journée dans une zone sableuse avec quelques touffes d’herbes et quelques arbres épineux (Parker, 1994), dans un tas de sable au milieu de deux rochers sur une plage (Gans et Laurent, 1965), sous une pierre dans une clairière. Concernant leur nourriture, un juvénile non sexé de 145 mm a été découvert avec un Hemidactylus de 45mm dans le ventre. Vu la taille qu’ils atteignent adultes, ils doivent se nourrir principalement de petits mammifères et de petits reptiles. Nous savons également peu de chose sur la reproduction de cette espèce. Néanmoins deux femelles ont été retrouvées avec des œufs dans le ventre. Cette espèce semble vraiment petite car ces femelles reproductrices mesurent entre 240 et 254 mm. Les œufs, quant à eux, atteignent entre 5.2 et 6mm. Le corps de la première femelle en contenait 5 tandis que l’abdomen de la seconde était trop endommagé pour connaître précisément le nombre d’œufs. VI. Captivité : entre trafic et réalités Il semblerait aujourd’hui qu’il n’existe aucun spécimen vivant d’Eryx Somalicus en Occident. Les seuls spécimens connus sont aujourd’hui dans des bocaux gardés dans les collections des différents musées d’histoire naturelle européens et américains. Pourtant si l’on se réfère aux quotas donnés par la CITES, il apparaît que pour l’année 2007, 500 spécimens vivants ont été exportés d’Éthiopie. Il semblerait que ces spécimens soient plutôt des Gongylophis Colubrinus sortis sous une autre appellation de ce pays d’Afrique afin de passer outre les quotas préalablement définis sur cette espèce. Comme pour l’Eryx Borrii, l’instabilité structurelle de la Somalie risque de fortement ralentir les études scientifiques portant Eryx Somalicus. VII. Sources 1) Littérature sur Eryx Somalicus - Lanza B., “Amphibians and reptiles of the Somali Democratic Republic”, Biogeographia, p. 407-465, 1988 - McDiarmid R. W., Campbell J. A. et Touré T. A., Snake species of the world, Vol. I, Herpotologists’League, 1999. - Lanza B. et Nistri A., « Somali Boidae (genus Eryx Daudin 1803) and Pythonidae (genus Python Daudin 1803) (Reptilia, Serpentes) », Tropical Zoology 18 (1), p. 67-136, 2005. Lien direct article en PDF : http://www.fupress.net/index.php/tropicalzoology/article/viewFile/120/118 2) Sites internet et forums sur Eryx Somalicus - http://passion-erycinae.xooit.fr/index.php : forum de passionnés sur les genres Erycinae (Calabaria, Charina, Eryx, Gongylophis et Lichanura) - http://reptile-database.reptarium.cz/species?genus=Eryx&species=somalic… : quelques éléments bibliographiques présents - http://www.cites.org/common/quotas/2007/ExportQuotas2007.pdf : quotas CITES pour 2007 - http://www.les-eryx.fr.st/ : site sur les Eryx et les Gongylophis - http://www.kingsnake.com/sandboa/somali.html : pratiquement aucune information mais deux photos en couleur - http://www.ethiopia-herpetology.com/boidae.html : page en tchèque avec quelques informations 3) Le climat en Somalie : - http://www.faoswalim.org/ftp/Water_Reports/Cleared/W-01-Climate of Somalia.…
  23. Meos8603

    Mes sorties Herping 2012

    Merci pour la précision, j'y connais vraiment rien en grenouille Je n'en ai pas vu car on ne peut s'éloigner du sentier donc impossible de chercher, néanmoins des cistudes ont apparemment été repérées selon le site internet de la réserve : http://www.reserve-pinail.org/Une-faune-rare-et-specifique.html
  24. Meos8603

    Mes sorties Herping 2012

    Il devait faire dans les 20-25cm
  25. Meos8603

    Mes sorties Herping 2012

    J'ai fait une nouvelle sortie aujourd'hui, dimanche 1er avril dans la Réserve Naturelle du Pinail à près de 20 kilomètres de Poitiers. C'est une ancienne carrière qui aujourd'hui est truffé de trou d'eau accueillant pas mal d'espèces différentes dont quelques unes de reptiles et d'amphibiens. Donc on a croisé quelques Podarcis Muralis, 3 Lacerta Viridis (espèce que j'avais pas vu depuis 15 ans ) et quelques grenouilles dont une que je connais pas, c'est soit une Hyla Arborea ou une Hyla Meridionalis. Allez place aux photos des animaux : Et voici des photos de l'endroit afin que vous voyez bien à quoi ça correspond : Voilà pour cette sortie. Normalement la prochaine devrait avoir lieu sur un espace géré par le Conservatoire Régional des Espaces Naturelles près de chez mes parents, à Civaux
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