Joe04

Ce stress n'est pas spécialement lié à un mauvais transport. Mon vieux papy a toujours stressé en van. Il est arrivé au manège à 2 ans. Il y a donc peu de chance qu'il ait voyagé avant et le gars qui conduisait était un gars correct. Le stress de ton cheval est probablmenet un stress "normal" comme certains chevaux chauffent en étant montés ou s'énervent en pâture sans raison. Le fait de le nourrir dans le van est une bonne chose mais elle aide surtout à accepter de monter dans le van et de ne pas avoir peur de l'"objet". Dès que tu mettras le van en route, il y a beaucoup de chances pour que ton cheval se remette à trembler. Son stress vient certainement du mouvement. Si tu as l'intention de faire de la compèt en dressage, ne te tracasses pas pour les transports. Ton cheval associera bien vite ce transport à une journée agréable (si tu fais tout pour que ce le soit pour lui). Au fil du temps, il apprendra à se détendre durant le transport. La seule chose à prévoir en partant, c'est de prendre le temps et d'arriver suffisament tôt. Sinon, tu mets ta reprise en jeu et ton cheval associera le transport à une journée entière stressante. Ce n'est pas le but. Les calmants, c'est bien mais ce n'est pas éducatif. Je veux dire par là que ton cheval sera calme durant le transport où il est tranquilisé mais dans sa tête, rien ne se passe. Donc premier transport sans calmant, ce sera pareil qu'avant. Il faut quez ton cheval "réfléchisse" à ce qui lui arrive et qu'il fasse des associations entre les différents moments de la journée qui lui sont offerts. Patience donc, cela se résoudra tout seul avec le temps. C'était la petite suggestion du jour de Joe !

De la France. Ma jument est une henson et le père aussi. Cette race n'est pas reconnue en Belgique (comme les merens, ...). Si je déclare la pouliche en Belgique, elle aura des papier demi sang belge je crois. Ca me ferais ch**** d'avoir été si loin pour faire saillir sa mère et n'avoir aucn papier de race. Merci Pili pour la proposition. A moins de changer de véto (ça veut dire recommencer toutes les démarches), je vais au sud d'Arlon.

+/- 300km c'est l'aller/retour. J'aurais voulu faire le trajet en deux fois et passer une nuit sur place mais le véto n'a trouvé personne pour me dépanner. Ca fait deux mois que je lui en ai parlé. C'est le véto aggréé le plus proche de la frontière. Chez lui, il n'est même pas possible de décharger, va falloir trouver un paddock mais ça, il s'en charge. On pourra les laisser là une paire d'heures, histoire de souffler. Quand même l'administration, ce qu'elle peut nous emm**** avec ses règlements à la c** Ma pouliche est née de mère et de père reconnus et ils ne veulent pas la reconnaitre si elle nait en Belgique. Bon, je pourrais dire zut et me foutre des papiers mais si je les ai, c'est quand même mieux non ??

Elle suit à la main sans problème (seule) et reste attachée sans paniquer à côté de sa mère. Bon, l'attache, c'est pas quotidien mais je peux, que dis-je : je vais travailler cela d'ici le départ pour "confirmer" ce qu'elle connait déjà. Elle n'a jamais tiré au renard mais comment savoir si elle ne le fera pas dans le van ?? De plus, comme elle est petite, la barre de fesses ne la repoussera pas vers l'avant.

Je dois transporter ma pouliche (et sa mère) durant +/- 300 km. Si la pouliche avait quelques jours, je la laisserais en liberté dans le van sans paroi. Comme elle aura 5 mois au moment du transport, je serais plus pour l'attacher, comme un cheval, et en mettant la paroi entre elle et sa mère. Je pense que malgré sa petite taille, elle saura garder le contact physique. J'imagine que de cette manière, elle éviterait un accident (se retourner, tomber et que sa mère lui marche dessus...) Mais peut-être n'ai-je pas raison ?? Si quelqu'un a de l'expérience dans le transport de poulains, merci d'éclairer ma lanterne.

Fin du mois, nous allons terrasser la partie entre les écuries et la maison (+/- 100m²). En hiver, cette partie est un vrai bourbier et il devient pénible d'y passer sans glisser, râler, s'en foutre partout, .... Il y a du passage fréquent : les chiens deux fois par jour au moins, les ânes, maintenant, on y ajoute deux poulains (je les mettrai en boxe la nuit pour le sevrage). Les terres que nous allons retirer vont aller sur la pelouse, afin de remettre celle-ci de niveau. Nous en profiterons pour aplanir le tout, enlever de très très vieux arbustes qui ne produisent que des épines et un tronc d'arbre coupé. Cela fera donc des grands trous dans la pelouse et nous obligera à resemer entièrement. Quid : Qui pourrait me dire si nous semons fin septembre début octobre, cela a de la chance de pousser correctement ?? La première pelouse, nous l'avions faite en mai et il a fallu un temps fou pour qu'elle sorte (juin était particulièrement chaud, elle n'était sortie que début juillet). Nous n'avons pas envie de "rater" cette pelouse, sinon nous devrons tout recommencer. Merci de m'éclairer.....

Des news.... J'attends quelqu'un (du forum) demain soir pour m'installer un programme de mise en pages et un programme pour faire des graphiques de cartes sur mon ordi. Dès que cela est fait, je rebosse à fond pour que tout soit terminé pour le salon du cheval à Paris (début décembre). C'est impératif, après 4 ans, je commence à saturer de cette histoire de bouquin... A vos portefeuilles, d'ici trois mois, c'est en vente. Bon..... je vais rester prudente, je vais ajouter "si tout va bien" !!

Ben, j'ai fait une erreur de parcours mais aussi une erreur dans le temps : les sangliers, c'était le lendemain !! Bref, pour savoir ce qu'on a fait ce jour-ci en matinée, z'avez qu'à vous repporter à l'étage au-dessus ! A la sortie du parc à sangliers, la journée est déjà bien avancée (vu qu'on a fait 1/2 tour, donc 15 km pour ne pas avancer sur la carte)... Aussi, je me tâte. Nous approchons d'une petite ville. Nous avons la Meuse à traverser, il nous faut impérativement un pont pcq je doute que mes petites cordelettes aux antérieurs de Babette soient suffisament convaincantes pour passer ce fleuve à gué . Donc la ville est inévitable. Et le problème ne s'arrête pas à la ville: un chemin de fer et une route encaissée entre deux flans de "montagne" ....Quelques kilomètres à longer avant de pouvoir remonter dans les bois. J'hésite à entamer ces "difficultés" topographiques, à affronter la circulation et les kilomètres en persepective. Nous trouvons refuge chez un monsieur bien sympatique qui nous propose de mettre les ânes sur le bout de terrain de son moulin, à 2 km de la ville. Un hic : ce sera la première nuit que Babette passera à la longue corde. Elle connait la longue corde, je l'y ai entrainée à la maison, elle y passe les heures de midi mais n'a jamais fait une nuit entière de cette manière. Nous profitons de la rivière pour laver les membres engorgés des ânes (toujours cette plante que je recherche). Nous profitons aussi de cette eau courante pour se shampouiner entièrement. Ca fait un bien fout entre deux gouttes d'eau. Brian se marre : en maillot de bain, il se savonne et se rince à la rivière, se sèche, avant d'arriver trempé par la pluie sous l'abside de la tente. J'ai placé ma tente devant les ânes mis en rang d'oignon : Ducobu au plus loin, il ne fait jamais de noeuds. Léonie au milieu, parfois, elle s'emmêle un coup mais ne s'est jamais battue avec la corde. Et puis Babette juste devant moi. Babette est assez révoltée quand elle fait un neoud avec sa corde. Elle se bat sans vraiement comprendre qu'au plus elle tire, au plus elle se fait mal. Pas bonne nuit en perspective pour Joe. Brian dormira d'une traîte mais moi, je me lèverai au moindre bruit. Cinq ou six fois sur la nuit, en plus des faisseaux lumineux que j'enverrai sur les ânes pour vérifier que tout va bien. de plus, généralement, je me fie aux bruits que font les ânes (soupir, râle, ...) pour savoir s'ils se coincent. Cette nuit, avec l'eau de la rivière qui coule sauvagement, je ne distingue rien. Duco, j'ai rien pu voir sans me déplacer : il était trop loin. Attachés le longs de la berge, ils ont passé la nuit dans le brouillard, sous les arbres, à tenter d'éviter les gouttes de pluie furtives. Pfff, un brouillard qui m'oblige à me lever pour bien voir ! Surprise au matin : Babette ne s'est pas fait une seule, même petite, prise de longe. Elle a désormais compris à quoi sert la corde. Le voyage est décidément bien instructif. A la maison, elle ne voyait pas pourquoi elle devait "obéir" à ce bout de longe. Ici, elle a bien compris à quoi il sert. Et elle lui obéit. Babette commence à vraiment m'épater. demain, nous traverserons Vireux Wallerand.

Douro fait des voltes, des cercles autour de nous. Il court dans l'eau, fait s'envoler mouettes et goélands. Il tourne, tourne sans cesse; je le laisse faire. Tant pis pour sa patte, tant pis pour l'énergie dépensée, il est heureux, et j'apprécie de le voir ainsi. Nous partons pour un trot de plusieurs kilomètres. Karamelle est excitée, allonge l'allure, mais ne tombe pas dans le galop. Je la laisse se défouler. Après quelques minutes, elle se met dans un petit trot souple et régulier. En une heure trente, nous aurons parcouru plus de douze kilomètres. Nous quittons la plage vers dix heures. Les touristes arrivent et le sable devient lourd, nocif probablement, pour les tendons et boulets. Je suis heureuse de pouvoir admirer la beauté du paysage : la mer à droite, la forêt de sapins à gauche. Mais je suis très frustrée devant les tas d'immondices qui recouvrent certains lieux. Par endroits, la plage est couverte de bouteilles, sacs en plastique, couches-culottes, canettes, sacs poubelle entiers,et j'en passe.

Oufti !! Quoique c'est comme une césarienne chez une vache, debout et sans stress !

Nos prés sont en forme de "L". La partie la plus lointaine étant cachée par des arbres et en contrebas, nous n'y voyons pas les chevaux de la maison. Même si nous habitons dans une région sans vraiement de risque, jamais nos chevaux ne passent la nuit avec les prés du bas ouverts. Ils sont d'office dans le paddock ou dans les parcelles du dessus. De cette manière, une personne qui voudraient faire du mal se ferait repérer de suite, vu que le paddock est à 10 mètres de la maison. Nous avons cherché plusieurs années pour trouver une maison avec un terrain attenant mais nous ne regrettons pas, c'est trop important la sécurité des chavaux.

Le problème vient au départ de toutes les pubs faites pour St Nicolas, Noël et compagnie. Les chatons, chiots, lapins, cobayes, se vendent à la pelle à ces périodes. Les enfants promettent de s'en occuper mais c'est rarement le cas et donc, cela devient une charge pour les parents. Mais c'est la faute aux parents : z'avaient qu'à pas céder à leur gosse ! En allant à St Jacques de Compostelle (2002) , on est tombé sur une nichée de chiens bergers basques de 15 jours. La suite, comme chez tout le monde : -"oh maman, on en prend un ??" Comme la personne chez qui on logeait me connaissait (j'étais passée là en 99), comme elle savait que je voyageais beaucoup, elle voulait bien me laisser un des chiots. Elle était sûre qu'il serait bien chez nous et qu'il aurait une vie d'aventurier. Mais j'ai discuté durant 4 semaines avec mes filles (le temps d'aller à St Jacques et revenir !). Au départ, je n'étais pas chaude, nous avions déjà 3 chiens. Ensuite, comme elles insistaient, j'ai fait un deal : elles se chargeraient de sortir, rentrer, nourrir TOUS les chiens chaque jour. Et nettoyer les boxes où ils dorment la nuit, chaque semaine. Comme elles ne faisaient pas ce travail avant pour les 3 autres chiens, elles se retrouveraient avec un boulot X 4 directement. Ben aujourd'hui, Basko a trois ans. Et mes filles font leur boulot comme demandé. Mais je vous promets qu'au début, j'ai dû me battre pour qu'elle le fassent. Maintenant, elles gèrent cela comme si c'était normal. Bon, elles ont 16 et 19 ans. Mais à 6 ou 10 ans, est on capable de faire cela ?? Perso, je crois que oui mais les parents doivent être derrière sinon, .... Sinon, voilà le résultat chez Sunrai.....

C'est bien ça ebay ?? J'entends beaucoup parler de ce site. J'ai été voir un jour mais j'ai rien compris et je n'ose pas m'inscrire "juste pour voir". Parait qu'on vend bien des choses là-dessus. Si quelqu'un a des infos, ça m'intéresse, j'ai plein de brol dans mon grenier.

Partie le 8 mars 1999, rentrée le 23 décembre 1999. Portugal : juillet 1999. Oufti, y fait chaud à c't'heur la bas ! A vot'service !

Ca se dit ça ???? Y en a qui inventent des mots.... Ennui aurait été plus juste non ?? La fatigue des vacances. Vive la rentrée et le dictionnaire ! Psst, je blague, hein. stress = Joe A vous !

C'est vrai qu'elle vit par "rites". Les heures sont presque importantes. Le soir, elle se laisse attraper, elle sait que le seau de bouffe va arriver. Par contre, depuis qu'il fait beau, je la laisse au pré seule la nuit (avec Maldone) et ça, elle ne comprend pas encore. Du moins, à l'heure de changer de pré (je la mets là où il y a de l'herbe), elle file avec les autres vers le paddock. Et là, faut filouter pour l'attraper. Bizarre. Par contre, elle ne panique pas d'être seule (à 10 mètres des autres), ne tente pas de passer les clôtures, etc.... Quand je dis qu'elle est un peu con, je te donne un exemple : il y a quelques jours, je mettais de l'eau dans les bassines : 200 litres à mettre avec deux seaux. Donc, à chaque fois, je rentre et sors du paddock (on a une réserve derrière la clôture). Ben Samôman m'appelait chaque fois que je revenais avec les seaux. Elle "mendiait". Par contre, elle n'avait pas l'air d'avoir soif : pas bu ni dans les seaux ni dans les bassines. En fait, le rite s'arrête au seau : seau = bouffe. Ca a duré une demi heure !! Pour les ânes, je ne sais pas vraiment si elle en a peur mais en tous cas, elle ne passe pas une porte si un âne est devant l'entrée. Contrairement aux ânes entre eux qui se poussent ou ma jument qui pouse les ânes, ben, samôman reste bloquée sur ses pieds et il faut la pousser (à deux, pcq tirer ne sert à rien) ou alors, si je suis seule, je dois vraiment me fâcher. Mais alors, elle file, comme paniquée. D'où la difficulté de se faire comprendre "je suis gentille, je ne vais pas te frapper". Pas facile !! Avec ma jument, les distances de respect on vachement raccourci. Elles restent à deux mètres l'une de l'autre sans montrer signe de peur ou de dominance. Les poulains ont arrangé les choses je crois. Même la mule s'approche de ma jument. C'est une filoute celle-là, elle joue à mordiller les ânes.... Je pense que Samôman reprend (un peu) de kilos.... c'est difficile à dire : on voit toujours sa colonne et ses hanches mais son ventre est plus rond, ses côtes "un peu moins" apparentes. Je ne crois pas qu'elle aura un jour une apparence "normale". Le 12 : vermifuge pour tout le monde et vaccins pour les poulains. Ca va peut-être aider. La mule a grandi, forci, musclé. Elle reste "carrée", ce qui me plait, j'avais un peu peur de la voir grandir disproportionnée comme certaines mules (genre grand échalats). Elle est mignonne, cela ne gâche pas le plaisir de l'avoir chez nous. Samôman ne nous pose aucun problème vu que nous ne faisons que l'aider à vivre normalement. Le petit monde va donc bien.

Je ne sais pas si c'est bon ou pas bon. Ce que je peux affirmer c'est que je n'ai jamais eu de problème. Quand je tonds, l'herbe est haute (je ne suis pas une fana de la tondeuse !!) donc, elle est probablement moins hachée que bien des tontes de pelouses. L'herbe que je donne n'est pas chaude (même en sortant de la tondeuse). Puis, elle est étalée directement à l'endroit où mangera le cheval (dans le box quand ils étaient en manège et en paddock chez moi). Autre chose probablement importante : mes chevaux ne sont pas goulus : ils mangent lentement et je pense que c'est un critère plus qu'important. Lorsque je donne la tonte de pelouse, c'est plus dans le principe de leur donner "du vert" à manger que de leur donner le plaiser de brouter. En "manège", un de mes chevaux avait peu de temps de prairie (kamel était chez un particulier où il n'y avait qu'un paddock pour la lâcher, c'est surtout à elle que j'apportais de l'herbe, j'habitais à 2km.... facile). Je donnais cette herbe pour le transit et non vraiment pour l'ennui. Par contre, quelques mois avant de déménager, nous l'amenions dans le jardin et elle "tondait" toute seule !

Ben t'as vu le monde qu'il y a sur la plage ??? Je ne suis restée que sur des plages non touristiques. Les maillots de bain à enjamber : pas pour Joe !! Ca y est, je suis dans mon quart d'heure déconnade-smilies !!

Comme il fait très beau, la nuit, nous laissons Samôman et Maldone (ou l'inverse, c'est mieux ) en prairie. Nos prés ont été fauchés mais vu l'heure tardive pour le faire (dimanche dernier) nous n'avons fauché que la moitié. Comme je garde tout le foin, contrairement aux années précédentes où je partageais avec le fermier, cela revient au même, nous avons notre quota de ballots ! Donc, il nous reste deux parcelles (+/- 1ha) d'herbe haute mais avec de jeunes pousses et donc riches. Je ne VEUT pas mettre ma jument et mes ânes sur ces parcelles, bien trop riches pour eux. Samôman et Maldone y vont donc chaque nuit. La journée, je les remets avec les autres, sur lune parcelle fauchée. Et encore, une partie de la journée, elles retournent dans le pré haut (quel jeu de mot ! ) car je rentre tous les autres au paddock de midi à 18h00...... et de 20h30 à 10h00. Pas de chevaux et ânes gras chez Joe !! C'est la période des fourbures et il y en a un paquet dans le coin. Pas de ça chez moi ! Donc, Maldone et Samôman ont un régime "bouffe grasse à volonté" et les autres ont une diète "pré ras et paddock contrôlés". Je trouve Samôman un peu "con" pcq elle passe ses nuits à la clôture, attendant vainement les autres..... Dans le paddock, il y a des bassines pleines d'eau mais Samôman ne veut pas y boire. Pour quelle raison, j'en sais rien. La mule y va, les autres aussi et aucun ne rejette la jument. Elle a le loisir d'y aller toute la journée quand elle est avec les autres vu que l'endroit est accessible. La nuit, elle a une bassine où je mets quelques seau d'eau. Ben Samôman attend impatiement que je lui ouvre la clôture pour la nuit tant elle a soif. Joe ne comprend rien..... Juste que Samôman est un peu "con" (désolée Pili). Mais bon, elle st gentille quand même. On arrive à la prendre facilement maintenant, sauf si elle vient d'être lâchée, et elle se méfie de mon'hom, vu qu'elle ne le voit pas souvent (et puis on ne sait pas ce qu'elle a pu vivre de mauvais avec les "hommes"). Elle se méfie de ma jument (je peux comprendre) mais aussi des ânes (ça je comprends pas du tout pcq les ânes ne rivalisent pas avec les chevaux en général ).... Mais bon, avec Samôman, ils auront vite compris qu'ils sont rois. Donc, ils ne se bougent pas quand elle doit passer et donc.... elle ne passe pas.... Le monde à l'envers ! Hier, j'ai constaté une chose assez comique mais qui révèle les qualités de chacun : à côté d'une parcelle fauchée, il y a une mini parcelle qui longe un marais et donc qui est bien verte. Les chevaux y ont accès. Dans cette partie verte : Kamel, ma jument, Red Moon, sa pouliche et Samôman. Dans la parcelle fauchée (sec, vu qu'on vient de le faire), il y a les trois ânes et Maldone. Trop comique ! D'ici deux mois, je pense commencer le sevrage pour quelques heures. Red Moon et Maldone sont quasi indépendantes. Elles ne cotoient leurs mères que pour téter. Le reste : rien à br****. Elles jouent ensemble, Maldone joue avec ducobu et fait des calins avec Léo. A elles deux, ce sevrage sera facile.

Ce jour-là, mes hôtes m'emmèneront faire mes courses nécessaires : orge pour Karamelle, croquettes, pâtes et viande pour Douro. Après le souper, afin que je ne dorme pas dans la paille, ils déplaceront avec difficulté, un divan remisé pour cause de travaux. On m'avait prévenu de la gentillesse des portugais Nous repartons le lendemain. Douro boite encore, mais pose sa patte à terre. Durant plusieurs jours, nous aurons des chemins de terre ou empierrés. Nous traverserons des montagnes où, le matin, le brouillard glacial nous donne des frissons. Vers dix heures trente, lorsque le soleil émerge, la chaleur se fait doucement sentir mais reste raisonnable. Nous rejoignons la plage, que nous longerons durant cinq jours. Une plage également dans la brume, le matin. Une plage parsemée de rochers. Je laisse Karamelle regarder la mer durant quelques minutes, puis lui demande d'avancer. Sur quelque kilomètres, elle déposera pas moins de sept crottins, tant elle est impressionnée. Après quelques temps, je lui demande de marcher dans l'eau. Les moutons d'écume l'effraient un peu, mais patience, on y arrive.

Ce n'est pas une critique ni un jugement mais un chat qui vit en appartement, il est un peu comme nous : quand on s'ennuie ou qu'on reste à faire pas grand chose (genre blablater sur un forum de cavaliers ) ben ..... on grignotte pour passer le temps et cela même si on n'a pas faim (en tout cas, c'est mon cas et je crois comprendre que c'est celui de beaucoup de monde) Donc, si les chats ne savent pas s'occuper (chasser, se promener, visiter, ...) ben, normal qu'ils grossissent. Ne surtout pas le prendre mal, hein, j'ai aussi vécu en appart avec des (2) chats et un chien.....

Je ne suis pas vraiment d'accord de dire que ce n'est pas possible d'apprendre cela dans un manège, en leçon collective. Il suffit seulement que le prof soit convaincu et sache travailler de cette manière. Mais ça, c'est plus difficile pcq, maintenant, est prof qui sait crier au milieu d'une carrière. Lorsque j'étais apprentie, je montanis dans un manège à Duisburg (il n'existe plus maintenant). Ben la prof nous expliquait déjà cela. Les chevaux obéissaient super bien à l'assiette (pcq tourner avec son regard et ses épaules, ben, ça fait partie de l'assiette). De fait quand un "client" venait d'un autre manège, ben il n'arrivait pas à diriger son cheval correctement. Vu que les chevaux étaient habitués à cette "monte", ils se foutainet royalement bien de celui qui "tirait" dans la bouche. Ce client pouvait donner des coups de talons, si le cheval avait décidé qu'il avait besoin de son assiette pour avancer, ben il n'avancait pas, ne tournait pas, ou ne s'arrêtait pas si on tirait sur les rênes. Paradoxalement, cela ressemble à une équitation "à l'envers" mais bien au contraire, la finesse et le feeling d'un cavalier font qu'un cheval est bien plus réceptif à cela qu'aux aides utilisées généralement. Ce n'est pas difficile à apprendre, ni au cheval, ni au cavalier. En quelques heures, c'est acquis et le travail est bien plus simple et plus fin. J'avais repris deux élèves de Gesves en échec dans leur année. En une leçon, ils étaient étonnés de savoir arrêter leur cheval rien qu'en serrant les fesses et de le faire avancer rien qu'avec leur bassin. Quelques années d'équitations derrière eux mais seulement quelques heures pour leur faire comprendre ce feeling. C'est d'ailleurs une logique.... le cheval est hyper sensible aux mouvements (de ses congénères en liberté par ex. preuve puisqu'en PNH, on obtient beaucoup en faisant peu) et ce mouvement du dos est très perceptible même s'il semble très minime. Mon vieux Papy faisait l'exrercice presque avant que je ne lui demande. Qui n'a jamais eu cela (pour un départ au galop, par ex, très typique) Dans ma pensée de commencer l'exercice, n'avais-je pas déjà modifié a position, mon assiette et envoyé de la sorte mon cheval sur le dit exercice ??? C'était la petite réflexion du jour de Joe !

Je ne suis jamais tombée de ma jument mais je pense qu'elle s'arrêterait si je devais glisser. Quand elle était jeune, en travail PNH, lorsqu'elle nous prenait la main en liberté, on la faisait galoper avec la corde sur l'encolure. La corde glissait bien sûr et cela donne un "auto-freinage" que le cheval écoute après plusieurs "coups" de licol sur le nez. Ben depuis, lorsque je monte, si je suis distraite et que mes rênes glissent, Madame s'arrête aussitôt. Parfois, je lui redemande d'avancer pcq j'ai rien compris, vu que je suis distraite, ben.... elle veut pas.... Si je descends au pas, elle stoppe aussi. Ce qui me fait dire que si je glissais, probablement qu'elle écouterait le poids de mon corps comme celui des rênes. Reste à essayer mais pas au galop hein !

puant = pet (prout quoi !!)

Expérience perso : J'ai toujours donné l'herbe de la pelouse à mes chevaux lorsqu'ils étaient en manège (avec prairies limitées) mais en étant prudente : - pas les herbes "sauvages" (genre coins du jardin où pousse n'importe quoi, - pas les herbes contenant trop de feuilles tombées des arbres, - toujours tondue juste avant d'aller aux écuries, de façon à ne pas laisser chauffer l'herbe, - étalée dans un coin du box pour la laisser aérer, - en quantités raisonnables pour ne pas "surdoser" (genre un sac de 50 kilos de grains), - ..... Jamais je n'ai eu de problèmes intestinaux ou coliques. Bien au contraire, mes chevaux étaient heureux de me voir arriver avec le sac. En ce moment, j'ai la jument Samôman à la maison. Elle ne grossit pas malgré les prés et le foin à disposition dans son box. En fait, elle broute probablement mal, vu ses dents cassées, et ne mange quasi pas de foin. Quand je tonds la pelouse, même régime pour elle. Le soir, elle reçoit une fameuse ration d'herbe (fraîchement) coupée et elle la mange durant la nuit (contrairement au foin qu'elle boude). Le reste, ce qu'il y a en trop (faut pas exagérer quand même !) je le mets dans le paddock pour les ânes, ma jument et la pouliche. Il est dit de ne pas donner d'herbe tondue pcq le cheval ne sait pas trier..... A savoir que dans le foin, il ne trie rien du tout, on a coupé et mélangé les herbes pour lui.... Même si certaines herbes nocives perdent cette nocivité en séchant, je ne pense pas que ce soit la raison principale. Perso, je pense que la raison de ne pas donner d'herbe tondue est qu'elle "chauffe" très vite. Ca, c'est dangereux (risque de fermentation dans le système digestif) Mais en la donnant tout de suite, pas de danger réel. En 20 ans que je fais cela, jamais eu de problèmes. C'était la petite expérience du jour de Joe !